La FIA confirme des « contrôles » chez Ferrari, Haas et Red Bull

La FIA a confirmé avoir effectué des contrôles sur le système de carburant de trois des dix équipes de la grille après le GP du Brésil.

Nous vous le rapportions en début de semaine, la FIA a réalisé des contrôles sur plusieurs composants chez trois équipes juste après le Grand Prix du Brésil remporté par Max Verstappen dimanche dernier.

Interrogée par nos confrères de RTL, la Fédération Internationale de l’Automobile a confirmé avoir effectué des « contrôles » chez Ferrari, Haas et Red Bull après l’avant dernière manche de la saison disputée à Interlagos.

La FIA a insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une « saisie », mais bien d’un contrôle : « Il s’agit d’une vérification qui se produit très fréquemment. » a déclaré un représentant de la FIA.

La FIA a effectué ces contrôles uniquement avec un but de comparaisons et n’a pointé aucune équipe du doigt en particulier.

Un second débitmètre en 2020

Pour éviter tout problème à partir de la prochaine saison avec le débitmètre de carburant, la FIA a décidé d’envoyer une directive technique aux équipes pour les obliger à utiliser dès 2020 un second débitmètre qui sera exclusivement utilisé par la FIA.

2020 : Un second débitmètre obligatoire

La FIA, par le biais d’une énième directive technique envoyée ce mercredi, va obliger les équipes de F1 à utiliser un second débitmètre à partir de 2020.

Des spéculations selon lesquelles Ferrari, en particulier, utilisait le capteur de débit de carburant pour fournir plus de carburant que prévu par les règles – normalement limité à 100 kg / h – se sont accrues avant le Grand Prix des États-Unis lorsque Red Bull a approché la FIA avec des questions sur la légalité d’un tel système.

Les concurrents de la Scuderia pensent – bien que cela n’a pas encore été prouvé – que Ferrari utilise des interférences électriques pour contourner le débit du capteur et, à la suite de ce que Red Bull a souligné, la FIA a publié une directive technique précisant qu’une telle pratique contreviendrait aux règles.

Ferrari était alors plus loin du rythme à Austin et lors de la course suivante au Brésil, ce qui a incité certains à laisser entendre que c’était le résultat d’une clarification qui prouvait que l’équipe italienne enfreignait les règles.

La Scuderia nie évidemment en bloc et a insisté sur le fait que la baisse de ses performances est due à plusieurs facteurs.

La FIA effectue une saisie

Après le GP du Brésil, la FIA a confisqué trois systèmes d’alimentation en carburant – l’un provient de chez Ferrari, l’autre d’une équipe cliente de Ferrari et le dernier d’une voiture non motorisée par Ferrari [Red Bull ?!] – afin d’approfondir ses recherches.

Cette saisie est censée permettre à la FIA d’effectuer des comparaisons entre trois différentes équipes afin de comprendre si oui ou non Ferrari arrive à détourner le débitmètre de carburant.

Un second débitmètre en 2020

Cette dernière directive technique, publiée mercredi avant la finale de la saison à Abou Dhabi le week-end prochain, prévoit qu’un deuxième capteur de débit de carburant doit être installé à partir de la saison prochaine et sera contrôlé exclusivement par la FIA.

Ce second débitmètre ne sera pas présent sur les monoplaces pour la dernière course de cette saison 2019 à Abou Dhabi.

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Simon Pagenaud : « Je ne ressens aucune frustration de ne pas rouler en F1 »

Champion d’Indycar 2016 et vainqueur de la dernière édition des 500 miles d’Indianapolis, Simon Pagenaud ne regrette absolument pas de ne pas rouler en Formule 1.

Très grand fan du regretté Ayrton Senna, Simon Pagenaud n’a pourtant jamais roulé en Formule 1 et s’est rapidement tourné vers les Etats-Unis où il a débuté sa carrière en Indycar en 2012 avec l’écurie Schmidt Peterson Motorsports.

Le Français évolue depuis 2015 avec le team Penske et est devenu le premier Français champion de la discipline l’année suivante. Cette année, Simon Pagenaud a réussi à décrocher les 500 miles d’Indianapolis, qui est considérée comme l’une des courses plus difficiles au monde.

Interrogé pour savoir s’il ne regrettait pas de ne pas avoir débuté sa carrière en Formule 1, le pilote français assure qu’il ne ressent aucune frustration et se sent extrêmement épanoui.

« A quatre ans, je ne manquais pas un seul Grand Prix [f1] à la télé. J’avais une admiration sans bornes pour Senna. » explique Simon Pagenaud dans un entretien accordé à Paris Match.

« J’aimais sa façon de parler de son pilotage. Mais aujourd’hui, mon style s’apparente davantage à celui d’Alain Prost. »

« Je me sens tellement épanoui dans mon sport que je ne ressens aucune frustration de ne pas rouler en Formule 1. »

« Remporter les 500 miles m’a procuré une fierté énorme, Cette course est la plus rapide du monde. Trente-trois pilotes s’affrontent sur un anneau de vitesse à 370 km/h de moyenne. Pendant plus de trois heures, mon rythme cardiaque ne descend pas sous les 165 pulsations/minute. »

Vidéo : Il pilote une Formule 1 pour la première fois !

Le Youtubeur Romain Lanèry a eu le privilège de pouvoir prendre les commandes d’une Formule 1 pour la toute première fois sur le circuit Paul Ricard.

Grâce à Renault et l’école de pilotage Winfield implantée sur le circuit Paul Ricard, Romain Lanèry a pu réaliser le rêve de tous les passionnés de Formule 1 en prenant le volant d’une monoplace de l’équipe Renault équipée d’un moteur V8.

Parce que les images valent mille mots, nous vous laissons profiter de cette journée exceptionnelle vécue par Romain Lanèry sur le circuit Paul Ricard, mais nous tenons à vous préciser qu’il vaut mieux éloigner les enfants en raison des « gros mots » lâchés par Romain Lanèry, qui était dans un état euphorique dans le cockpit de la F1 [et c’est bien compréhensible].

Evidemment, n’oubliez pas de vous abonner à la chaîne Youtube de Romain Lanèry en cliquant sur ce lien.

Aldo Costa : « Chez Mercedes, il y a moins de pression que chez Ferrari »

Avec 26 championnats du monde à son actif, Aldo Costa a remporté plus de titres mondiaux que quiconque en F1.

L’Italien Aldo Costa, qui était directeur technique de Ferrari, est également passé chez Mercedes dans sa carrière et nous explique les différences en termes de pression ressentie entre Maranello et l’équipe du constructeur allemand.

« Au moment des triomphes chez Ferrari, il y avait un groupe de personnes avec Todt [Jean] et Brawn [Ross] en tête qui créait une sorte de coquille autour de Ferrari et dans laquelle la pression était gérée. » explique Aldo Costa dans le dernier podcast de la Formule 1.

« Les chefs voulaient inévitablement la créer, car il y avait plus de pression que chez Mercedes. Je la ressentais [la pression] à l’époque, parce que Ferrari doit gagner toutes les courses et tous les championnats. »

« Ferrari est toujours au centre de millions de passionnés qui regardent et qui veulent la voir gagner. Mercedes de son côté n’a pas besoin d’avoir une bulle aussi grosse autour de l’équipe car il y a moins de pression de la part du conseil d’administration. »

Une pression négative

Selon Aldo Costa, cette pression exercée sur l’équipe Ferrari, la forte demande et la manière de travailler des ingénieurs ont une incidence négative sur les résultats obtenus par Ferrari.

« Si vous demandez aux ingénieurs de développer de nouvelles idées, vous devez accepter l’échec. Lorsque vous échouez, vous devez vous appuyer sur cela pour relever les défis suivants. »

« Si vous exercez une pression et que vous la conservez en pensant aux courses suivantes, les ingénieurs ont généralement tendance à ne pas être trop créatifs et à donner des solutions plus sûres à court terme. »

« Cela va donc influencer votre rythme de développement, c’est pourquoi vous devez les protéger, les laisser réfléchir, essayer de nouvelles choses et ensuite gérer les risques. »

« Les gens qui me connaissent, dont certains ingénieurs de Ferrari, disent que je souriais davantage chez Mercedes, que j’étais plus détendu, moins stressé. Ils ont raison, j’ai appris qu’il est préférable de traiter avec des gens en ayant le sourire pour créer un groupe harmonieux. »

« Les gens arrivent le matin et vous sourient parce qu’ils sont heureux, j’y crois fermement. Dans ce modèle, j’ai connu le modèle dans lequel les gens crient ou sont en colère et je suis à 100% convaincu que cela ne fonctionne pas de façon optimale et, en tant que groupe, ils ne donneront pas tout ce qu’ils peuvent d’eux-mêmes. »

Des dernières semaines chez Ferrari « pas très agréables »

Aldo Costa se souvient de ses dernières semaines passées chez Ferrari lorsqu’il a pris sa décision de quitter l’équipe de Maranello après avoir été rétrogradé en interne.

« Les dernières semaines n’étaient pas très agréables. Montezemolo voulait tout changer, mais la gestion était assez violente, et pour moi, il était inacceptable de ne plus être directeur technique et de faire autre chose chez Ferrari. »

« Le même jour, je suis parti parce que je n’ai jamais accepté. J’ai quitté Ferrari et j’étais très triste. »

« Je ne sais pas ce qu’il s’est passé parce que personne ne me l’a jamais expliqué. C’était très soudain, nous venions de perdre le championnat du monde lors de la dernière course, mais nous avions gagné cinq courses en 2010 avec Alonso et nous étions très proches du titre. »

« Nous avions fait du bon travail, mais après la course de Barcelone en 2011, j’ai reçu un message comme quoi je n’étais plus directeur technique de Ferrari. Personne ne m’a jamais expliqué ce qu’il s’est passé. »

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Horner : « Honda a dépassé nos attentes dans tous les domaines »

Christian Horner estime que le partenariat avec le motoriste Honda a dépassé toutes les attentes pour cette première année.

Honda et Red Bull se sont associés pour la toute première fois cette année, et force est de constater que le partenariat entre les deux entités fonctionne très bien dès la première année.

Au Grand Prix du Brésil, Max Verstappen a signé la seconde pole position de sa carrière au volant de sa Red Bull équipée du moteur Honda et a remporté la course le dimanche.

Interrogé pour savoir si la relation avec Honda se passait mieux que prévu, Horner a répondu : « Je pense à bien des égards, oui. »

« Il y avait beaucoup de questions sur les raisons pour lesquelles nous avions opté pour Honda. » explique Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Je pense que ça été très rapide. Nous avons décroché un podium dès la première course [en Australie] et nous avons marqué plus de points qu’à la même époque l’année dernière. Partout, la fiabilité a été forte et la performance a été améliorée. »

« Je pense que du côté du châssis, nous avons été plus touchés que prévu par le changement de réglementation de l’aileron avant et Honda a certainement dépassé nos attentes dans tous les domaines. Ce partenariat est donc un très bon début. »

Beaucoup d’optimisme pour 2020

Horner estime que l’évolution du moteur Honda cette année a été excellente, ce qui le rend particulièrement optimiste pour la prochaine saison en 2020 étant donné que la réglementation n’évoluera pas.

« Les progrès réalisés ont été formidables et la fiabilité est très bonne. Cette année a été une année de transition avec ce nouveau partenariat, mais on a l’impression que la dynamique s’est renforcée tout au long de l’année et que, avec la stabilité du règlement dans tous les domaines pour 2020, nous pourrons profiter de cet élan positif avec la RB16 [monoplace de l’an prochain]. »

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Alejandro Agag accueillerait volontiers Alonso et Hamilton en Formule E

Le PDG de la Formule E, Alejandro Agag, n’a jamais caché qu’il aimerait voir arriver des stars comme Fernando Alonso ou Lewis Hamilton dans son championnat.

L’année dernière, le bruit courait que Fernando Alonso était en négociations avec une équipe de Formule E, mais aucune information officielle n’a jamais fait état de l’arrivée potentielle de l’Espagnol en Formule E.

Interrogé sur le sujet, le PDG de la catégorie 100% électrique admet qu’il aurait bien voulu voir arriver un pilote du calibre de Fernando Alonso.

« Evidemment, le championnat aimerait avoir Fernando Alonso. » répond Alejandro Agag à AutoBild.

« Mais je ne suis pas au courant. Ce sont les équipes qui parlent directement avec les pilotes. Je ne connais pas la part de vérité dans ces rumeurs, en tout cas, cela n’a visiblement pas abouti. »

« La seule chose que je peux vous dire, c’est que personnellement, je n’y ai pas participé [aux discussions potentielles]. Nous avons en revanche déjà parlé plusieurs fois [avec Alonso], mais pour l’instant il n’y a rien. »

Hamilton en Formule E ?

Concernant Lewis Hamilton, Alejandro Agag pense que la présence du sextuple champion du monde en catégorie électrique serait très positive, mais l’Espagnol pense que Lewis Hamilton a encore du chemin à parcourir en Formule 1.

« J’adorerais, mais je pense que Lewis restera encore longtemps en F1. Il est spectaculaire et je ne pense pas que Mercedes le laissera partir ailleurs. »

« Mais si plus tard, compte tenu que Mercedes a désormais une équipe en Formule E, il veut venir ici, ce serait fantastique. »

La saison 2019/20 de Formule E débutera ce week-end avec la première manche de l’année en Arabie Saoudite.

Le président de Ferrari était très « énervé » de voir ses deux voitures abandonner

Le président de Ferrari John Elkann a admis qu’il était très énervé dimanche dernier lorsqu’il a vu ses deux pilotes abandonner au Grand Prix du Brésil.

Dimanche dernier à Interlagos, les deux pilotes Ferrari se sont touchés en piste et ont dû abandonner tous les deux en raison des dégâts trop importants sur leur monoplace respective.

Le président de Ferrari John Elkann [à droite sur le photo d’illustration de cet article], qui n’était pas au Brésil le week-end dernier, a vu à distance ses deux pilotes se toucher et s’éliminer mutuellement d’une course qui aurait pu rapporter de gros points supplémentaires à la Scuderia Ferrari.

Mais plus que les points, c’est bien l’image de l’équipe de Maranello qui a le plus souffert de ce double abandon.

« Ce qui est arrivé dimanche m’a non seulement beaucoup énervé, mais cela m’a également fait comprendre l’importance de Ferrari. » a déclaré le président de Ferrari John Elkann ce jeudi à Turin lors de la journée des investisseurs de la société Exor.

« Il n’est pas nécessaire que les pilotes, aussi bons soient-ils, oublient qu’ils courent pour Ferrari et la chose la plus importante est que Ferrari gagne et cela n’a pas été fait. Mattia Binotto a été très clair en ce sens. »

« Ça été une saison extraordinaire pour Ferrari en termes de pole positions, mais malheureusement, elles n’ont pas toutes été converties en victoire. »

Au championnat du monde des constructeurs, la Scuderia Ferrari est assurée de terminer la saison 2019 à la seconde place, alors qu’il ne reste qu’une seule course.

[bctt tweet= »Le président de Ferrari très énervé de voir ses deux monoplace abandonner au Brésil #F1″ username= »f1_fr »]

Essais hivernaux F1 2020 : Les billets sont en vente

Le circuit de Barcelona-Catalunya a ouvert la vente des billets pour les essais hivernaux 2020 de Formule 1.

Comme chaque année, les essais hivernaux de la Formule 1 se dérouleront sur le circuit espagnol de Barcelona-Catalunya au mois de février 2020.

Divisés en deux sessions de trois jours, les essais hivernaux 2020 se disputeront sur six journées [au lieu de huit habituellement]. La première session aura lieu du 19 février au 21 février et la seconde session aura lieu du 26 février au 28 février 2020.

Les essais hivernaux sont pour les plus passionnés d’entre-vous l’occasion de pouvoir apercevoir pour la première fois, et avant le début officiel de la saison, les nouvelles monoplaces en vrai sur piste et à moindre coût.

Les essais hivernaux sont également la parfaite occasion pour nous rencontrer directement [nous étions heureux de rencontrer des lecteurs en 2019], puisqu’il s’agit de la seule solution à moindre coût pour vous permettre de rentrer dans le paddock de la F1.

Pour les essais hivernaux 2020, le circuit de Barcelone a mis en place plusieurs offres réservées aux fans allant de 23 euros à 259 euros.

Vous pourrez notamment acheter un ou des billets pour une seule ou toutes les journées des tests hivernaux 2020, tandis que des visites guidées du circuit avec des accès exclusifs vous sont également proposées.

Vous pourrez également choisir pour une option paddock qui vous ouvrira l’accès au paddock de la F1, un accès au pit walk dans la voie des stands ou encore à une terrasse VIP, généralement située au dessus du centre de presse.

Enfin, l’offre la plus complète s’appelle Montjuïc Club + Paddock et comprend l’accès à l’un des espaces d’accueil du circuit, le club Montjuïc, situé juste au dessus des stands et offrant une vue imprenable sur la Pit Lane et toutes ses activités. Cette offre comprend également l’accès au paddock et coûte 259 euros.

Pour acheter vos billets en toute sécurité et venir voir les pilotes de Formule 1 en piste avant le début de la saison 2020, vous pouvez cliquer sur ce lien qui vous redirigera directement sur le site du circuit de Barcelone.

Bon à savoir : Les jeunes enfants âgés de 6 à 15 ans bénéficient d’une réduction de 50%, alors que les enfants de moins de six peuvent entrer gratuitement.

[bctt tweet= »Les billets pour les essais hivernaux 2020 sont en vente #F1Testing » username= »f1_fr »]

Pour la première fois, Juan Manuel Correa parle de son accident

Juan Manuel Correa, le pilote de F2 gravement blessé lors d’un accident au mois d’août sur le circuit de Spa en Belgique, et qui a coûté la vie à Anthoine Hubert, revient sur ce drame pour la première fois.

Gravement blessé lors d’un accident de Formule 2 sur le circuit de Spa Francorchamps au mois d’août dernier, le pilote américain Juan Manuel Correa est désormais en convalescence chez lui aux Etats-Unis.

Souffrant d’une grave blessure à la jambe, Juan Manuel Correa a subi plusieurs interventions chirurgicales depuis son accident, alors que le pilote de F2 est resté dans le coma pendant deux semaines avant de pouvoir être transféré dans une unité de soins spécialisée en Angleterre.

Pour la première fois depuis ce grave accident ayant coûté la vie au Français Anthoine Hubert, Juan Manuel Correa est revenu sur certains détail.

« Etre un athlète professionnel a été d’une grande aide pour moi, non seulement à cause des os et du corps, mais aussi pour les poumons. » explique Juan Manuel Correa à Mundo Sport.

« J’ai passé deux semaines dans le coma et je pense que je n’aurais pas survécu sans ma condition physique. »

« J’ai perdu six centimètres d’os sur la partie inférieure du tibia. Il grandit encore avec un appareil spécial…Le 23 décembre, j’ai une autre intervention chirurgicale et l’os devrait atteindre le pied…[…] »

« Au début, ils me parlaient de deux ans, mais mon corps fait tout plus vite. Il Il récupère et régénère les os plus rapidement que la normale. En étant optimiste, dans un an nous aurons une véritable idée de ce qu’il me restera encore à récupérer. »

Un impact de 70G !

« C’est étrange que je n’ai pas perdu connaissance, c’était un impact de 70G. Lorsque j’ai dit aux médecins que je n’avais pas perdu conscience, ils ne m’ont pas cru. Avant de perdre conscience, je contractais mes muscles et je me tenais fort, cela m’a aidé. Je voulais sortir de la voiture par moi-même, j’étais parfaitement conscient de l’accident. »

« C’était un accident très malchanceux, une longue chaîne d’événements impliquant quatre ou cinq voitures. Ce que j’ai dit à propos de ce que j’ai vécu coïncide avec le rapport de la FIA. Mais c’est fini, aucune enquête ne changera le fait qu’une année difficile est à venir. »

« Lorsque je suis arrivé dans Eau Rouge, j’ai roulé sur les débris de la voiture d’Alesi, mes roues avant se sont alors soulevées et je suis allé tout droit. Avec beaucoup de malchance, j’ai percuté la voiture d’Hubert. »

« Il m’a fallu quelques semaines pour tout accepter, il m’a fallu du temps. Mais mon attitude est pragmatique, rien ne changera ce qui s’est passé alors je dois essayer d’en tirer le meilleur parti. »

« Bien-sûr, je ressens de la tristesse, Anthoine était un bon ami. Mais maintenant, je sens que je dois me remettre non seulement pour moi, mais aussi pour lui. »

« C’est un accident qui a changé ma vie, non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Lorsque vous vivez une expérience aussi proche de la mort et que vous vous en sortez vivant, vos yeux s’ouvrent au delà de la course automobile. »

Onboard : Tatiana Calderon sur le circuit Paul Ricard

A la fin de l’été, la pilote colombienne Tatiana Calderon a participé à une journée de tests avec l’équipe Alfa Romeo Racing sur le circuit Paul Ricard.

Calderon était au volant d’une Sauber C32 de la saison 2013 pour ce test, alors que la monoplace était équipée d’un moteur ancienne génération, un V8.

« Ce fut une journée très positive sur le circuit Paul Ricard, la troisième fois au volant d’une Formule 1 pour moi. Piloter une Formule 1 est toujours quelque chose de très spécial. » a déclaré la Colombienne après sa journée d’essais.

« Ce fut une journée très positive, avec une simulation de qualifications, une simulation de course, alors que j’ai eu le privilège de pouvoir travailler avec des personnes très professionnelles de l’équipe Alfa Romeo Racing. »

Vidéo : L’incroyable pit-stop de Red Bull en apesanteur

L’équipe Red Bull Racing a franchi une nouvelle étape dans la pratique des arrêts au stand avec un pit-stop effectué en apesanteur.

L’équipe Red Bull Racing s’est amusée à simuler un arrêt au stand dans un avion de l’agence spatiale russe Roscosmos à plus de 10 0000 mètres d’altitude en apesanteur.

L’équipe a rapatrié une monoplace de la saison 2005 [la RB1] sur la base d’entraînement Yuri Gagarin Cosmonaut à Star City et a entrepris de prouver que le ciel est vraiment la seule limite en effectuant un arrêt au stand à Zero-G.

L’équipe a effectué une semaine de vols, chacun consistant en une série de paraboles, l’avion grimpant à 45 ° puis tombant en arc balistique à 45 ° – ce qui donne à l’équipage des stands une période d’apesanteur d’environ 22 secondes avant la montée suivante.

« La première parabole que nous avons faite était vraiment assez étrange. » explique le mécanicien Paul Knight. « Rien ne peut vous préparer, alors nos instructeurs Roscosmos nous ont dit de simplement nous asseoir et de nous habituer à l’expérience. »

« Il n’y a pas de sensation de monter ou de descente ; grimper à 2G avec deux fois votre poids corporel normal donne l’impression d’être planté dans le sol et vous avez du mal à vous déplacer. »

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« Ensuite, cette sensation s’inverse lorsque vous franchissez le sommet et tombez en chute libre. Ils nous ont retenus pour nous empêcher de flotter! « 

« Nous avons ensuite compris comment nous tenir et la meilleure façon de gérer les sensations. C’est une expérience incroyable, sans pareille. »

Des effets secondaires

L’apesanteur peut toutefois entraîner des effets secondaires plutôt indésirables. Un porte-parole de Roscosmos s’explique: « Lorsqu’il est au sol, le système vestibulaire fonctionne dans certaines conditions définies par la gravité. Mais en apesanteur, ce système de perception sensorielle a besoin de temps pour s’adapter. »

A 34 ans, Lewis Hamilton reste toujours aussi motivé

Lewis Hamilton assure qu’il reste toujours aussi motivé à l’idée de se battre en piste contre les petits jeunes qui débarquent en Formule 1.

Âgé de 34 ans [il aura 35 ans en janvier 2020], Lewis Hamilton n’a absolument plus rien à prouver en Formule 1 avec ses six titres de champion du monde décrochés en catégorie reine du sport automobile.

Un palmarès impressionnant pour ce natif de Stevenage en Grande-Bretagne et qui a été protégé par Mercedes dès son plus jeune âge.

Après plus d’une décennie passée en F1, six titres mondiaux, 83 victoires en Grand Prix et une vie de star, Lewis Hamilton n’en reste pas moins toujours aussi motivé à l’idée de se battre pour un nouveau championnat chaque année.

« Le truc c’est que je n’ai jamais fait ça pour l’argent. » explique Lewis Hamilton dans un entretien accordé à la BBC.

« Bien-sûr, c’est génial parce que ça s’accumule – je n’ai pas de problème. C’est un bonus. Tant que cela ne devient pas le facteur principal de ce que je fais. »

« Ce que je fais avant tout, c’est que j’aime la course. J’aime le challenge. J’aime savoir que ces jeunes incroyablement talentueux essaient de me battre et de me surpasser. J’aime ce combat chaque année. »

« Je travaille avec ces gars [les ingénieurs chez Mercedes] qui sont tellement plus intelligents que moi et qui me rendent plus intelligent. Quelques fois, je leur lance un défi et je leur prouve qu’ils ont tort, c’est juste irréel. »

« Ça arrive souvent, des fois je dis quelque chose à Shov [Andrew Shovlin, ingénieur en chef], et il me dit : « non, les chiffres disent le contraire ». Moi je lui répond « c’est ceci, c’est cela », et il me répondra « bon, tu as raison ». C’est tellement bon, il y a beaucoup de choses comme ça. »

Encore loin de la retraite

A 34 ans, Lewis Hamilton est proche de sa retraite en tant que sportif, mais le pilote britannique ne veut pas encore y penser.

« Je n’en ai pas peur. Naturellement, pour les athlètes, ce doit être le jour le plus triste. Raccrocher et cesser de faire quelque chose que vous avez aimé toute votre vie et aussi longtemps que vous vous en souvenez. »

« C’est pour cela que j’ai toutes ces autres choses en place et sur lesquelles je veux compter : la mode par exemple. J’ai trouvé là une autre affaire que je pourrai faire longtemps si je réussis. »

« Pour le moment, ça va bien, ça va vraiment bien. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais au moins, j’ai un autre internet. »

« Il y a beaucoup de choses différentes qui peuvent m’intéresser, je sais que ma vie ne sera pas encore finie le jour où je prendrai ma retraite et cela me réconforte beaucoup. »

« Mais pour le moment, je me sens encore bien physiquement pour continuer. Je vais donc essayer de réussir aussi longtemps que je le pourrai. »

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Franz Tost : « Je dois aller voir Binotto pour le remercier »

Franz Tost, le directeur de l’équipe Toro Rosso, est bien conscient que Ferrari a joué un rôle important dans la seconde place décrochée par Pierre Gasly au Brésil.

Dimanche dernier au Grand Prix du Brésil, le Français Pierre Gasly a décroché son premier podium en Formule 1 avec la seconde place à l’arrivée de l’épreuve.

Bien que le pilote Toro Rosso ait livré une solide performance en course au volant de sa modeste monoplace, le résultat final a surtout était rendu possible grâce à l’abandon de trois des six meilleures monoplaces de la grille.

Tout d’abord, c’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a dû abandonner sur problème mécanique, puis, les deux pilotes Ferrari se sont éliminés mutuellement en se touchant en piste.

Un peu plus tard, c’est le sextuple champion du monde Lewis Hamilton qui accroche la Red Bull d’Alex Albon, ce qui permettra à Pierre Gasly de gagner encore deux positions.

« La deuxième place [de Pierre Gasly] était heureuse bien-sûr, nous le devons essentiellement à Ferrari. » déclaré Franz Tost sur le ton de l’humour à AMUS.

« Je dois aller voir Binotto [le directeur de la Scuderia Ferrari] pour le remercier. Mais même sans les problèmes des autres, nous aurions dû finir au moins au sixième rang. »

« Nous avions trouvé un bon compromis en termes de configuration, nous avions l’une des monoplaces les plus rapides en ligne droite [au Brésil]. »

« Mais Pierre [Gasly] a aussi été très intelligent, parce qu’il a veillé à ce que ses pneus à la sortie des virages 4,6 et 11 ne soient pas trop chauds, surtout en début de course, avec les Tendres et le plein de carburant et ce n’était pas facile. »

« Il a vraiment prouvé sa pleine maturité, et à chaque fois que Kimi [Raikkonen] était derrière lui, Pierre pouvait lui répondre et augmentait le rythme de quelques dixièmes. »

« Il a juste montré à Kimi qu’il n’avait aucune chance de le doubler, c’était très intelligent de sa part. Ce fut certainement l’une de ses meilleures courses. »

Au Grand Prix du Brésil, Toro Rosso a réussi à marquer 19 points au championnat des constrcuteurs. La petite équipe basée à Faenza peut encore dépasser l’équipe Renault au championnat lors de la dernière course de l’année à Abou Dhabi.

Daniel Ricciardo n’est pas trop inquiet pour l’avenir d’Hülkenberg

Daniel Ricciardo ne se fait pas trop de soucis pour l’avenir de son actuel coéquipier chez Renault, Nico Hülkenberg.

Hülkenberg quittera l’équipe Renault après la dernière course de la saison à Abou Dhabi, mais pour l’instant, le pilote allemand n’a toujours aucune option pour l’année prochaine.

L’Allemand semble donc se diriger vers une année sabbatique, avant de pouvoir peut-être revenir en F1 en 2021 lorsque le marché des pilotes sera plus ouvert.

« Il est cool ! » a déclaré Daniel Ricciardo à propose de Nico Hülkenberg. « Je pense certainement qu’il peut encore être dans le sport s’il le souhaite. »

« Il en a en tout cas la capacité. Je ne me fais pas de soucis pour lui même s’il ne revient pas en F1. C’est un gars plutôt doué, il est très branché en affaires, donc s’il continue à faire autre chose, tout ira bien. »

Daniel Ricciardo admet que Nico Hülkenberg l’a bien aidé pour son intégration dans l’équipe Renault cette année.

« Oui, ça été assez facile, c’est très facile de travailler avec lui. Il fait ce qu’il a à faire et ne fait pas trop de bruit. Je pense aussi que nous nous sommes respectés cette saison, et nous n’avons jamais ressenti le besoin de faire quelque chose de bizarre. »

Un nouveau coéquipier et beaucoup de respect

Le pilote australien aura le Français Esteban Ocon comme nouveau coéquipier l’an prochain chez Renault, mais Ricciardo assure qu’il le respectera autant que Hülkenberg.

« Avec Esteban, pas de soucis, pas de craintes, pas de doutes. Je le respecte en tant que concurrent, Je suis certain qu’il me respecte, mais voudra t-il venir s’installer dans l’équipe ? Absolument. »

« Encore une fois, il y aura ce respect pour la compétition : je voudrai le battre, il voudra me battre, nous ne sommes pas stupides, nous avons déjà fait ça auparavant. Donc, tant que chacun se respecte, c’est juste ce dont nous avons besoin. »

« Nous n’avons pas besoin d’être les meilleurs amis non plus, mais nous allons continuer et essayer de faire avancer les choses. »

Esteban Ocon rejoindra officiellement l’équipe Renault le 2 décembre prochain juste après la dernière course de l’année.  Le Français pourra alors piloter la RS19 lors des deux journées de tests privés organisés sur le circuit de Yas Marina pour le compte de Pirelli.

Verstappen va travailler « encore plus dur » pour parvenir à décrocher le titre en 2020

Le pilote Red Bull Max Verstappen assure qu’il va travailler encore plus dur la saison prochaine pour essayer de décrocher son premier titre mondial en F1.

Pour cette saison 2019, qui se termine le 1er décembre après le Grand Prix d’Abou Dhabi, Max Verstappen devrait en toute logique terminer à la troisième place au championnat des pilotes, ce qui fera du Hollandais le meilleur des autres derrière les deux pilotes Mercedes.

En 2O19, Max Verstappen aura signé une très belle saison en Formule 1 avec [avant la dernière course de l’année] trois victoires à son actif, deux pole positions et huit podiums.

« Bien-sûr, je veux être champion du monde, mais de nombreux pilotes le souhaitent aussi. Après, je ne me soucie pas de savoir si je suis le plus jeune à devenir champion du monde ou pas. » explique Verstappen dans un entretien avec Auto Bild.

« Ce que je sais, c’est que ce sera mon objectif l’année prochaine et que je continuerai à travailler encore plus dur pour y parvenir. »

Considéré comme étant un pilote « agressif » en piste, Max Verstappen explique qu’il s’adapte à chaque situation : « Et bien, parfois il est vrai que je suis agressif, mais parfois non. »

« Je pense qu’il faut s’adapter à la situation. Il est vrai que j’ai commis des erreurs, mais tout le monde en fait. C’est bien aussi de les reconnaître, parce qu’on apprend de cela. »

« Normalement on se dit : « il ne faut pas faire ça, il ne faut pas en faire d’autre, il ne faut pas faire d’erreur. » Mais je pense que c’est inévitable, car il est très facile de faire des erreurs lorsqu’on court à la limite. »

« En fait, c’est la chose la plus excitante ; courir au maximum et justement être toujours à la limite de ces limites. »

Les ingénieurs de Williams ont aidé à créer le tracteur le plus rapide du monde

Williams Advanced Engineering a joué un rôle important afin de soutenir la tentative de record du monde de JCB de construire le tracteur le plus rapide au monde.

Fort de son expertise en aérodynamique, le but de Williams Advanced Engineering était de maximiser les performances aérodynamiques du tracteur, sans compromettre la forme intégrale du véhicule.

En prenant le tracteur JCB Fastrac standard, l’équipe a analysé quatre domaines clés qui, ensemble, ont permis une réduction importante de la traînée du tracteur. En plus de l’ajout d’un pare-choc « aéro », un plancher plat a été intégré pour assurer un flux d’air plus fluide sous le véhicule.

Les rétroviseurs ont été retirés de la cabine et le porte-à-faux avant réduit. Les sièges arrière ont été adaptés et de nouvelles modifications ont été apportées pour garantir que seul l’air pur soit aspiré dans les prises d’air turbo.

En tout, Williams Advanced Engineering a exécuté plus de 65 simulations individuelles de dynamique des fluides numérique (CFD). Le résultat a été une réduction de 25% de la traînée par rapport au tracteur Fastrac standard et, entre les mains de Guy Martin, le véhicule a atteint les 153,771 mph (environ 247 km/h) à une vitesse moyenne de 135,191 mph sur le petit aérodrome d’Elvington.

[bctt tweet= »247 km/h pour le tracteur le plus rapide au monde » username= »f1_fr »]

« Il s’agit d’un projet ambitieux et fascinant, qui met vraiment en évidence l’effet de l’optimisation aérodynamique sur la vitesse et la polyvalence des applications CFD. » explique Ian Turner, responsable de l’aérodynamique chez Williams Advanced Engineering.

« Dans ce cas, nous avons pu transmettre les enseignements tirés de la conception d’une voiture de course à un véhicule agricole et, ce faisant, nous avons pu réaliser des améliorations aérodynamiques importantes. »

« Nous sommes fiers d’avoir joué un rôle de premier plan dans le projet et souhaitons féliciter chaleureusement l’équipe de JCB et des sociétés partenaires pour avoir battu le record du monde de vitesse pour un tracteur. »

Renault officialise l’arrivée d’Esteban Ocon au lendemain du GP d’Abou Dhabi

L’équipe Renault F1 Team a confirmé l’arrivée du pilote français Esteban Ocon pour les essais Pirelli d’Abou Dhabi.

Libéré de toutes ses obligations avec Mercedes au lendemain de la dernière course de la saison à Abou Dhabi, le Français Esteban Ocon pourra rejoindre sa nouvelle équipe dès le 2 décembre.

« Esteban Ocon rejoindra officiellement le Renault F1 Team le lundi 2 décembre et participera aux deux journées d’essais sur le circuit de Yas Marina à Abou Dhabi les 3 et 4 décembre. » a confirmé l’équipe Renault dans un bref communiqué.

Esteban Ocon pilotera aux côtés de Daniel Ricciardo la saison prochaine chez Renault, après une année passée chez Mercedes en tant que pilote réserviste et pilote de développement pour le compte du constructeur allemand.

Il pourra piloter la Renault RS19 de cette saison dès les essais Pirelli qui se dérouleront sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi les 3 et 4 décembre prochains.

[bctt tweet= »Le Français @OconEsteban débutera avec @RenaultF1Team le 2 décembre, juste après le #AbuDhabiGP #F1  » username= »f1_fr »]

Coulthard : « Une saison difficile pour Vettel avec l’arrivée de Leclerc »

David Coulthard estime que Sebastian Vettel a sa part de responsabilité dans l’accrochage survenu entre les deux pilotes Ferrari au Grand Prix du Brésil.

Au Grand Prix du Brésil, les deux pilotes Ferrari ont brillé par leur ingéniosité pour s’éliminer mutuellement d’une course durant laquelle ils pouvaient espérer jouer les troisième et quatrième places à l’arrivée.

Difficile de dire à qui revient la faute dans ce double abandon pour Ferrari, mais selon l’ancien pilote de F1 David Coulthard, Sebastian Vettel a clairement une part de responsabilité dans cet incident.

« Seb a été dans les cordes toute l’année, c’est une saison difficile pour lui avec l’arrivée du jeune Charles qui a montré qu’il était rapide. » a déclaré David Coulthard.

« Il a eu de nombreuses poles et, en outre, il y a eu de nombreuses occasions où Charles était en avance sur Seb, qui est quand même un quadruple champion du monde. Mais les performances du passé ne vous garantissent pas le succès à l’avenir. »

Pour David Coulthard, il ne fait aucun doute que Sebastian Vettel a une grande part de responsabilité dans la collision avec son coéquipier dimanche dernier au Grand Prix du Brésil.

« Je pense que les personnes désespérées font des choses désespérées. Je ne veux pas dire qu’il est désespéré, mais il n’est tout simplement pas aussi bon que d’autres dans les duels…Je pense qu’il doit juste se regarder dans le miroir et se dire qu’il a sa part de responsabilité dans cet accident. »

Pierre Gasly raconte sa dernière accélération aux côtés d’Hamilton au Brésil

Second à l’arrivée du Grand Prix du Brésil dimanche dernier, le Français Pierre Gasly a dû cravacher dans la dernière ligne droite du circuit pour franchir la ligne devant la Mercedes de Lewis Hamilton.

Pierre Gasly a décroché son tout premier podium en Formule 1 au Grand Prix du Brésil en franchissant la ligne d’arrivée à la seconde place quelques millièmes de secondes devant la Mercedes de Lewis Hamilton.

Le Français a profité dans les derniers tours de course d’un accrochage entre Hamilton et Albon pour s’emparer de la deuxième position, mais dans le dernier tour, le sextuple champion du monde était déjà collé à l’échappement de sa Toro Rosso.

C’est finalement dans la dernière ligne droite du circuit qui est tout en montée que s’est jouée cette seconde place, alors que Pierre Gasly a tout donné dans son cockpit pour franchir la ligne devant le Britannique.

« J’ai vu une fois qu’ils se sont touchés avec Alex [Albon] qu’il y avait l’opportunité de passer et après j’ai vu qu’ils repartaient juste derrière moi. » explique Pierre Gasly.

« Je savais que ça allait être très, très chaud, surtout qu’il [Hamilton] venait de s’arrêter au stand. Donc, j’ai essayé de défendre du mieux possible et j’ai vu qu’au dernier virage il a fait une meilleure sortie que moi. »

« Je voyais son aileron qui était juste à côté, donc, à ce moment-là, on a un bouton pour décharger toute la batterie [boost] pour essayer d’avoir le plus de puissance possible. »

« J’arrêtais pas d’appuyer dessus pour essayer d’avoir le max de puissance, de me mettre le plus bas possible dans la voiture, et au final ça l’a fait. C’est incroyable ! »

Grâce à cette deuxième place, Pierre Gasly est devenu le plus jeune pilote français à monter sur un podium en Formule 1.

[bctt tweet= »Quand Pierre Gasly revient sur son incroyable deuxième place au #BrazilianGP #F1″ username= »f1_fr »]