McLaren ne va pas négliger la saison 2020

L’équipe McLaren a l’intention de développer sa monoplace et de se battre à nouveau pour la 4ème place du championnat tout au long de l’année tout en faisant face au défi de la nouvelle réglementation 2021.

En 2019 l’équipe McLaren a été l’une des surprises de l’année, terminant à la 4ème place du championnat des constructeurs et devançant de plus de 50 points l’équipe Renault, qui lui fournit le moteur depuis la saison 2018.

L’écurie basée à Woking a également renoué avec le podium grâce à la 3ème place acquise sur tapis vert par Carlos Sainz lors de l’épique Grand Prix du Brésil 2019 en fin d’année.

Loin de vouloir arrêter sa progression, McLaren compte bien poursuivre sur sa lancée en développant la future monoplace 2020 tout au long de la saison comme le confirme son Directeur Andreas Seidl à nos confrères allemand d’AMUS : “Nous devons continuer sur la lancée positive que nous avons eu en 2019. Nous voulons également faire un pas en avant en 2020. Pas en termes de place, car je m’attends à nouveau à une lutte acharnée pour la 4e position [aux constructeurs], c’est le maximum actuellement possible en Formule 1 compte tenu des forces actuelles et du budget.”

“Nous voyons encore suffisamment de points faibles dans l’équipe sur lesquels nous devons travailler. Nous devons donc montrer que nous nous développons dans ces domaines. Et c’est exactement la raison pour laquelle il est important d’avoir une bonne saison 2020.”

L’équipe devra néanmoins se pencher assez tôt sur la nouvelle réglementation 2021 qui va chambouler beaucoup de choses : “Il est clair pour moi qu’un exercice d’équilibrage nous attend dans l’année à venir, à partir du moment où nous passerons complètement à 2021. Logiquement, cela se produira plus tôt que d’habitude.” confirme ainsi Seidl.

Dans tous les cas, Seidl pourra compter sur ses deux jeunes pilotes, Carlos Sainz et Lando Norris, qui ont, selon lui, le profil de futurs vainqueurs de Grands Prix : “De ce que j’ai vu de leur part jusqu’à présent, je suis convaincu qu’ils ont le potentiel pour être les meilleurs pilotes.”

“Maintenant, il est important que nous leur donnions une voiture pour qu’ils puissent avancer et grandir avec nous. Ensuite, ils doivent montrer qu’ils sont capables de gagner. Pour le moment, il n’y a aucune raison d’en douter.”

L’équipe McLaren présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2020 [la MCL35] le 13 février prochain.

Nicholas Latifi ne sous-estime pas le défi qui l’attend en F1

Pour sa toute première saison de F1 en tant que titulaire, le Canadien Nicholas Latifi s’attend à rencontrer des défis spécifiques à la catégorie.

Nicholas Latifi sera le coéquipier de George Russell cette saison chez Williams Racing, le Canadien ayant déjà une expérience avec l’équipe pour avoir au volant de la FW42 l’an dernier lors de plusieurs séances d’essais libres.

Pour sa toute première saison en tant que titulaire, Latifi sait pertinemment qu’il devra faire face à des défis jusqu’ici inconnus, mais le pilote canadien se dit en confiance avec son équipe à la veille de la saison 2020.

“Je pense que rentrer en Formule 1 en tant que rookie sera toujours difficile, elle [la F1] a ses propres défis, mais je pense que je vais rejoindre une grande équipe pour une première année et ils ont une grande histoire dans le développement des jeunes pilotes.” explique Nicholas Latifi, cité par RaceFans.

“C’est l’une des équipes les plus titrées de l’histoire de la Formule 1 et je ne pense pas que deux mauvaises années définissent l’héritage d’une équipe ou ne définissent de quoi elle est capable.”

“J’ai une confiance totale en chacun et d’après ce que j’ai pu voir en travaillant avec l’équipe jusqu’à présent, nous allons surmonter les problèmes et nous espérons être de retour à un ordre de marche plus compétitif.”

“J’ai vraiment hâte de faire ma part [du travail], mais il y aura certainement des défis, je ne sous-estime certainement pas quel sera le défi de la Formule 1. Je sais que j’aurai beaucoup à apprendre.”

“Mais j’ai déjà eu l’occasion d’être en piste avec eux, je sais donc à quoi m’attendre avec la voiture. Je me sens bien au sein de l’équipe, l’environnement, dès le premier jour, je me sentais un peu comme à la maison et je pouvais juste être moi-même, ce qui, selon moi, est important lorsque vous arrivez dans une nouvelle équipe, en particulier dans une équipe de F1 avec tant de personnes avec qui vous devez travailler.”

L’équipe Williams Racing dévoilera sa monoplace pour la saison 2020 [la FW43] le 17 février prochain sur internet.

Binotto conscient que Ferrari doit s’améliorer dans le jeu politique en 2020

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, admet que son équipe est peut-être encore un peu trop faible politiquement.

L’an dernier, la Scuderia Ferrari a été déstabilisée lorsque l’équipe Red Bull a émis des doutes et a demandé des clarifications auprès de la FIA au sujet du débit de carburant du moteur Ferrari.

Selon l’équipe Red Bull, l’écurie italienne contournait la réglementation en utilisant un système capable de se conformer aux exigences réglementaires, tout en arrivant à obtenir un débit de carburant plus élevé, ce qui procurait plus de puissance aux deux pilotes Ferrari, notamment dans les lignes droites.

A la suite de ces “accusations”, la FIA s’est empressée d’envoyer à toutes les équipes des directives techniques leur rappelant la réglementation en matière de consommation de carburant en course.

La Fédération Internationale de l’Automobile n’a jamais réussi à prouver que Ferrari trichait et aucune sanction n’a d’ailleurs été infligée à l’écurie italienne jusqu’à ce jour.

Mais le mal était fait et la Scuderia Ferrari a dû perdre beaucoup d’énergie au cours de la saison  pour essayer de se défendre face aux accusations de la concurrence, ce qui a probablement montré l’une des faiblesses de l’équipe selon Mattia Binotto.

“Le fait est que dans cette Formule 1, la confrontation n’est pas seulement technique et sportive, mais aussi politique.” explique mattia Binotto.

“Un front sur lequel nous ne pouvons pas baisser notre garde et où il ne suffit pas d’avoir une monoplace compétitive et de bons pilotes. Je ne m’attendais pas à ce que ça demande autant d’efforts.”

“Cela a probablement montré l’une de nos faiblesses cette saison [2019].” ajoute Binotto auprès de Motorsport-total.com.

“Nous ne sommes pas assez bons dans les controverses. Il y en a qui sont meilleurs et qui utilisent les médias pour augmenter la pression. Nous devons juste comprendre comment nous pouvons faire mieux sur ce point et agir mieux à l’avenir car cela fait partie des rapports de force durant une saison.”

La Scuderia Ferrari dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2020 le 11 février en direct du théâtre municipal de Reggio Emilia en Italie.

Officiel : Jack Aitken quitte Renault

Jack Aitken, pilote de réserve de l’écurie Renault en 2019 et membre de l’Académie des jeunes pilotes du constructeur français, a décidé de quitter la marque au losange.

Le pilote britannique d’origine sud-coréenne, Jack Aitken, a annoncé qu’il avait décidé de quitter l’équipe Renault dont il avait rejoint l’académie des jeunes pilotes en 2016.

“Aujourd’hui, je vous annonce mon départ du Renault F1 Team. Je ne peux pas exprimer à quel point tout le monde va me manquer et tous ces moments passés à Enstone resteront parmi les plus importants dans ma vie.”

“Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi et je vous souhaite le meilleur. J’entame désormais un nouveau chapitre et un nouveau départ.” a-t-il posté sur son compte Twitter.

Aitken a été le pilote de réserve du Renault F1 Team en 2019 et avait déjà participé à quelques roadshow au volant des monoplaces françaises.

L’an passé, il était engagé en F2 avec l’équipe Campos, remportant 3 victoires et se classant 5ème du championnat des pilotes.

Renault, qui présentera sa monoplace 2020 en direct de Paris le 12 février prochain n’a pas encore communiqué le nom de son pilote de réserve pour la saison à venir.

Dernière ligne droite avant le bal des présentations en F1

Cette semaine, c’est la dernière ligne droite avant le début du bal des présentations des monoplaces pour la saison 2020.

Dans une semaine, le 11 février plus précisément, la Scuderia Ferrari ouvrira le bal des présentations F1 avec sa nouvelle monoplace pour la saison 2020 présentée en direct depuis le théâtre municipal de la ville de Reggio Emilia en Italie.

Ce sera ensuite au tour de l’équipe Renault [12 février] de dévoiler sa nouvelle monoplace [la RS20] qui sera pilotée cette année par Esteban Ocon et Daniel Ricciardo. Le même jour, la Red Bull RB16 devrait prendre la piste sur le circuit de Silverstone pour un shakedown, mais l’équipe de Milton Keynes n’a toujours pas confirmé la date officielle de présentation de sa F1 2020.

Le 13 février, ce sera au tour de l’équipe McLaren de dévoiler sa MCL35 au monde, tandis que le lendemain ce sera au tour d’Alpha Tauri et Mercedes.

Trois jours plus tard [17 février], Racing Point et Williams Racing dévoileront leur nouvelle monoplace, tandis que Alfa Romeo et Haas lèveront le voile sur leur nouvelle création le matin du premier jour des essais hivernaux à Barcelone.

Les dates des présentation F1 2020

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Une fois les présentations effectuées, tout ce petit monde se retrouvera sur le circuit de Barcelone en Espagne pour débuter les traditionnels essais hivernaux qui seront composés cette année de deux sessions de trois jours.

Dates des essais hivernaux 2020

La première session débutera le 19 février et se terminera le 21 février à 18h00, tandis que la seconde session débutera le 26 février pour se terminer le 28 à 18h00.

Ces six journées d’essais hivernaux seront à suivre en intégralité et en live commenté sur F1only.fr, alors que les monoplaces vous seront également présentées en quasi temps réel sur le site à partir de la semaine prochaine.

Calendrier saison 2020 de F1

Une fois les essais hivernaux terminés à Barcelone, il sera temps de prendre la route pour l’Australie, théâtre de la première manche de la saison 2020 qui débutera le 15 mars et qui sera composée de 22 courses cette année.

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Coronavirus : après la Chine, le GP du Vietnam est également menacé

Les promoteurs du Grand Prix du Vietnam surveillent activement la menace potentielle que représente le coronavirus pour leur course.

Cette année, le Grand Prix du Vietnam débarque au calendrier de la Formule 1 pour la toute première fois avec une course organisée sur le circuit urbain de Hanoï.

Le Grand Prix du Vietnam doit avoir lieu au mois d’avril, cependant, l’épidémie de coronavirus qui touche désormais le monde entier pourrait bien représenter une menace pour la course, alors que les autorités vietnamiennes ont confirmé ce dimanche un huitième cas de coronavirus dans le pays.

Déjà plus de 350 personnes sont décédées dans le monde entier à cause de cette épidémie et ce dimanche la Formule E n’a voulu prendre aucun risque et a décidé d’annuler et de reporter le e-Prix de Sanya qui devait se disputer au mois de mars en Chine.

Le Grand Prix du Vietnam quant à lui est programmé pour le week-end du 5 avril à Hanoï, soit deux semaines avant le Grand Prix de Chine.

“Nous surveillons activement la situation à mesure qu’elle évolue. Pour l’instant, nous n’anticipons aucun impact significatif sur notre événement d’avril.” ont déclaré les organisateurs du Grand Prix du Vietnam à nos confrères de RaceFans.

“Nous continuerons de travailler avec les autorités compétentes pour suivre de près la situation.”

La F1 et la FIA surveillent également de près la situation et pourraient bien décider d’annuler ou de reporter les Grand Prix de Chine et du Vietnam, afin de ne faire prendre aucun risque au personnel travaillant en Formule 1.

Alonso se défend d’être égoïste : “Je partageais mes primes avec mes mécaniciens”

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a répondu aux critiques le qualifiant de pilote “égoïste”.

Lancé dans une véritable “opération séduction” [Alonso souhaite revenir en F1 en 2021] depuis quelques semaines, l’Espagnol Fernando Alonso a répondu à toutes les critiques à son égard émises ces dernières années dans une longue entrevue accordée à F1Racing.

Après s’être quasiment excusé auprès de Honda, suite aux nombreuses critiques qu’il a pu faire sur le moteur de la firme japonaise lors de son passage chez McLaren entre 2015 et 2017, Fernando Alonso est également revenu sur les critiques le qualifiant de pilote égoïste.

L’Espagnol a déclaré qu’il avait entendu des gens dirent qu’il était égoïste, mais a insisté sur le fait qu’il n’hésitait pas à partager ses bonus avec son équipe lorsqu’il était chez Ferrari ou ailleurs.

“Lorsque j’étais chez Ferrari et dans d’autres équipes, j’ai toujours voulu partager mes primes avec mes mécaniciens.” explique Alonso.

“Je pensais que si nous obtenions un podium ou une victoire en course, ce n’était pas seulement grâce à moi mais le travail de toute l’équipe. Donc, si je gagnais 30 000 dollars, je le partageais avec mon équipe.”

“Lorsque je rejoins un projet, je m’engage à 100% avec cette équipe et je consacre ma vie à cette équipe et à ces gars et ils l’apprécient.”

Fernando Alonso s’apprête à participer aux 500 Miles d’Indianapolis au mois de mai, mais sa participation avec l’équipe Andretti [motorisée par Honda] semble de plus en plus compromise puisque Honda aurait opposé son veto a t-on appris ce dimanche soir.

Le rêve de piloter pour Ferrari est toujours intact chez Giovinazzi

L’Italien Antonio Giovinazzi sait que la saison 2020 pourrait être décisive pour la suite de sa carrière en Formule 1.

Pilote de réserve de la Scuderia Ferrari, de Sauber et de Haas en 2017, le pilote italien a connu son premier départ en F1 avec Sauber la même année lorsqu’il a remplacé l’Allemand Pascal Wehrlein, blessé au cours de l’hiver, pour deux courses en début de saison.

Après deux années sans piloter, Giovinazzi est enfin titularisé chez Alfa Romeo en 2019 au côtés du Finlandais Kimi Raikkonen et il verra son contrat reconduit pour une saison de plus en 2020.

“2019 n’a pas été facile, mais j’ai bien aimé la façon dont j’ai grandi et comment je me suis amélioré au fil des mois.” explique le pilote Alfa Romeo à La Gazzetta Dello Sport.

“Bien terminer [la saison 2019] m’a donné plus de confiance. Je connais mieux l’équipe, je sais où je dois m’améliorer.”

“Je mets quiconque au défi, dans n’importe quel travail, de rester immobile pendant deux ans et de revenir. Vous manquez forcément d’automatismes. En fait, en terme de vitesse je n’étais pas loin de Kimi, car j’avais quand même fait des tests et des séances d’essais libres.”

“Il me manquait les courses, les départs, les stratégies, les arrêts au stand ou encore comment gérer les pneus.”

“Et puis ce n’était pas un retour simple, je ne suis pas retourné en Formule 2, mais je suis revenu au plus haut niveau où je n’avais fait qu’une course et demie, contre les plus forts du monde.”

2020 : une année importante

En 2020, Antonio Giovinazzi sera de nouveau aux côtés de Kimi Raikkonen chez Alfa Romeo et l’Italien espère bien battre un peu plus souvent le pilote finlandais.

“C’est une référence importante, car nous avons un style de pilotage très similaire. Cela m’a fait grandir plus vite. Le battre est l’un des objectifs, mais je ne veux pas trop me concentrer là-dessus.”

“Je souhaite m’améliorer et apporter le meilleur résultat possible à l’équipe. Ce sera une saison cruciale, mais comme toutes les autres, c’est toujours comme ça à chaque fois qu’il il y a une confirmation ou une promotion à gagner.”

Le rêve de piloter pour Ferrari

A cet égard, le rêve d’Antonio Giovinazzi de sauter dans une Ferrari et devenir pilote titulaire pour Maranello est toujours intact : “Je vois Charles [Leclerc] souvent, nous fréquentons les mêmes restaurants à Monaco.”

“Je serais un menteur si je disais que je ne rêve pas du Cavallino. Je suis déjà pilote Ferrari et c’est une fierté, mais maintenant, je me concentre sur moi-même. Je sais que si je fais une très bonne année 2020, j’aurais mes chances.”

Rappelons que Charles Leclerc a signé un contrat à long terme avec Ferrari, mais le contrat de Sebastian Vettel prend fin à la fin de la saison 2020.

Jaime Alguersuari : “La Formule 1 n’est pas un sport”

L’ancien pilote Toro Rosso Jaime Alguersuari estime que la Formule 1 n’est pas un sport et que les pilotes ne sont au final que des “clients” des équipes.

Pilote Toro Rosso entre 2009 et 2011, l’Espagnol Jaime Alguersuari a été remercié après seulement un année et demie passée en catégorie reine du sport automobile.

Après être passé par la Formule électrique, le jeune homme désormais âgé de 29 ans s’est finalement tourné vers la musique et est devenu DJ professionnel et le moins que l’on puisse dire est que le monde de la F1 ne lui manque pas vraiment.

“Dans le monde de la course automobile, tout est question d’ego. Il y a un grand mélange d’intérêts, des affaires à la politique.” explique l’ancien pilote Toro Rosso à l’agence de presse espagnole EFE.

“La F1 n’est pas un sport, mais une entreprise où le pilote professionnel n’est plus un employé mais n’est qu’un client qui fournit des sponsors à l’équipe.”

“Je suis passé au monde de la musique parce que je n’étais plus très attaché aux voitures. Je n’étais plus motivé. J’ai donc choisi le chemin de l’art et j’ai changé d’air.”

Alguersuari organise également des conférences pour parler de son livre “réinventez-vous”. Il y explique notamment comment il a réussi à mettre de côté l’automobile pour être plus heureux et se consacrer à ce qu’il aime faire.

“Le bonheur n’est pas d’avoir un compte bancaire bien rempli, ni de la notoriété. C’est plutôt le désir de montrer au monde votre vrai “moi”.”

La chicane sur le Paul Ricard ne sera pas supprimée mais pourrait être modifiée

Le directeur du circuit Paul Ricard confirme que la chicane dans la ligne droite du mistral ne sera pas supprimée.

Contrairement aux rumeurs qui suggéraient la suppression pure et simple de la chicane située dans la ligne droite du Mistral sur le circuit Paul Ricard, cette dernière sera bien présente lors de l’édition 2020 du Grand Prix de France.

Si la chicane ne sera pas supprimée, elle devrait en revanche être modifiée pour permettre d’améliorer le spectacle et en créant des capacités supplémentaires de dépassements sur le tracé varois.

Le directeur du circuit Paul Ricard nous a confirmé que deux secteurs restaient actuellement à l’étude pour des modifications : le secteur 1 et le secteur 2, dans lequel se trouve la fameuse chicane.

“Il y a deux écoles en F1, il y a ceux qui pensent qu’il faut privilégier les hautes vitesses, donc le DRS et donc en gros le dessin qu’on a vu ressemble à un ovale, donc ça on a dit non merci ! Ce n’est pas dans l’ADN du circuit.” explique Stéphane Clair, le directeur du tracé Paul Ricard, à F1only.fr

“Il y a aussi ceux qui disent qu’il faut finalement créer des endroits plus compliqués, c’est à dire freiner plus fort et créer des capacités de dépassements dans des endroits où l’on freine plus fort.”

“Donc, il n’y a pas dix milliards de solutions, il y a deux sujets qui restent à l’étude : le secteur 1 entre la ligne droite des stands et le virage de St Beaume et le secteur 2 avec en particulier la chicane.”

“Contrairement aux rumeurs qu’il y a eu, ce n’est pas “supprimer la chicane” mais c’est “compliquer la chicane”.”

“Nous attendons maintenant de la part de la FIA les notions de sécurité pour pouvoir prendre la décision : ce qui est possible en termes de sécurité, à quel coût ? Quel est le dispositif nécéssaire ? Y a t-il la possibilité de le faire ?” conclut Stéphane Clair qui nous confirme qu’une décision devrait être prise dans les prochains jours.

Notez que le circuit Paul Ricard entamera dès le mois de mars des travaux de resurfaçage sur une grande partie du tracé.

Binotto est convaincu que respecter des “processus rigoureux” aidera Ferrari à gagner

Mattia Binotto reste convaincu que des “processus rigoureux” au sein de la gestion sportive de Ferrari aidera l’équipe à remporter le titre en 2020.

En 2019, la Scuderia Ferrari a une nouvelle fois échoué à décrocher le titre mondial face à une équipe Mercedes redoutable d’efficacité au cours des cinq dernières années.

De son côté, l’an dernier la Scuderia Ferrari a dû composer avec l’arrivée d’un nouveau directeur en début d’année [Mattia Binotto], l’arrivée d’un jeune pilote [Charles Leclerc], puis un peu plus tard dans la saison une relation de plus en plus tendue entre ses deux pilotes.

Entre temps, l’équipe de Maranello s’est également retrouvée empêtrée dans une affaire d’irrégularités supposées avec son unité de puissance à la suite d’une réclamation déposée par Red Bull Racing.

Tous ces éléments mis bout à bout ont certainement joué en la défaveur de l’équipe Ferrari en 2019, alors que la Formule 1 reste un monde où doit fonctionner à la perfection pour espérer tirer le meilleur parti des hommes comme des machines.

Pour la saison 2020, Mattia Binotto espère que la Scuderia sera en mesure de mettre en place des processus rigoureux et efficaces pour permettre un développement plus rapide de la nouvelle monoplace.

“Quelque chose qui vient en partie de mes études d’ingénieur et de mon enfance en Suisse : je suis convaincu que des processus rigoureux sont importants.” explique le directeur de la Scuderia Ferrari dans les colonnes de Ferrari Magazine.

“Cela m’aide à gérer une grande structure comme la nôtre. D’une part, il est vrai qu’il est important de prêter attention aux relations interpersonnelles (l’aspect humain et empathique est fondamental), mais de l’autre, c’est une machine complexe qui doit fonctionner à la perfection.”

“Et surtout en Formule 1 où tout doit fonctionner efficacement. Pour être clair, le problème n’est pas tant de développer une puissance de 1000 chevaux, mais d’y arriver avant les autres. Avoir des processus efficaces vous permet de développer plus rapidement.”

“Je crois que le niveau de compétition n’a jamais été aussi élevé. Nous avons toutes les cartes en main pour réussir [en 2020], mais rien n’est acquis car nos adversaires, tout comme nous, redoublent d’efforts pour s’améliorer.”

“Notre avantage : le soutien indéfectible de nos fans et le pouvoir d’un mythe que nous voulons à tout prix continuer à alimenter. #essereFerrari, c’est aussi ça.”

La Scuderia Ferrari dévoilera sa nouvelle F1 pour la saison 2020 le 11 février prochain en direct du théâtre municipal de la ville de Reggio Emilia en Italie.

Coronavirus : La FE reporte le e-Prix de Sanya en Chine, pas encore de décision pour la F1

La Formule E a pris la décision de reporter l’e-Prix de Sanya qui devait initialement se tenir le 21 mars prochain en Chine.

Face à l’épidémie du coronavirus, le report du e-Prix de Sanya a été annoncé par la Formule E ce dimanche, mais aucune date alternative n’a encore été confirmée pour l’instant.

“En vue de la propagation du coronavirus et après consultation étroite avec les services compétents de la province de Hainan et du gouvernement municipal de Sanya, la Formule E – avec la FIA et la fédération des sports automobiles chinois, ainsi que les autorités régionales, ont conjointement décidé de ne pas courir à Sanya à la date prévue du 21 mars 2020.” a confirmé la FE ce dimanche par le biais d’un communiqué de presse.

“Étant donné les problèmes de santé croissants actuels et avec l’Organisation mondiale de la santé déclarant le coronavirus une urgence internationale, la Formule E a pris les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité de son personnel itinérant, des participants au championnat et des spectateurs, ce qui reste d’une importance capitale.”

“Nous travaillons en étroite collaboration avec notre partenaire régional et les autorités locales de la province de Hainan et du gouvernement municipal de Sanya, pour continuer à suivre la situation à mesure qu’elle évolue.”

“Toutes les parties prendront le temps approprié pour étudier la viabilité de dates alternatives potentielles si la situation s’améliore.”

Le GP de Chine F1 sera t-il annulé en avril ?

Pour l’instant, rien n’indique que le Grand Prix de Formule 1 sera annulé ou reporté en 2020, mais la FIA et la F1 restent bien évidemment attentives à l’évolution de la situation en Chine.

A l’heure actuelle, aucune décision officielle n’a encore été prise concernant le Grand Prix de Chine, qui est censé se tenir le week-end du 19 avril à Shanghai.

L’Andalousie poursuit ses négociations pour le retour de la F1 à Jerez

L’Andalousie est toujours en négociations avec Liberty Media pour faire revenir la Formule 1 sur le circuit de Jerez à partir de 2021.

Le député Juan Marin a confirmé que des négociations étaient toujours en cours avec la F1 pour placer le circuit de Jerez au calendrier en 2021, mais l’Espagnol souligne que pour le moment rien n’est encore signé et qu’une annonce devrait être faite d’ici le mois de juin.

“Je ne peux encore rien dire, certains disent que c’est fait, mais pour ma part tant que je ne verrais pas la signature sur le contrat je n’annoncerai rien.” explique Juan Marin, député au parlement d’Andalousie, aux médias espagnols.

“Des négociations sont toujours en cours et une annonce devrait être faite en mai ou en juin. La Formule 1 nous intéresse beaucoup, à Jerez comme en Andalousie. Mais il y a d’autres pays intéressés. C’est également un investissement très élevé et des travaux seraient nécessaires sur le circuit.”

“De plus, d’autres parties participent aux négociations, il n’y a pas seulement le gouvernement Andalou. En ce sens, nous continuons à négocier, et nous travaillons avec le conseil municipal de Jerez, mais je ne peux pas dire qu’il y ait quelque chose de définitivement clos.”

Un avenir incertain pour Barcelone

La F1 pose chaque année ses valises sur le circuit de Barcelona-Catalunya, mais l’avenir de l’événement reste incertain en raison de l’expiration de son contrat après l’édition 2020 qui se tiendra au mois de mai.

Le circuit de Jerez quant à lui n’a plus accueilli une seule manche du championnat du monde de Formule 1 depuis le Grand Prix d’Europe 1997 remporté par un certain Mika Häkkinen sur McLaren-Mercedes.

Après le Grand Prix d’Europe 1997, la Formule 1 est tout de même revenue sur le tracé situé en Andalousie pour des essais privés, les derniers en date étant les essais hivernaux de la saison 2015.

Cette année, seule l’équipe Ferrari viendra rouler sur le tracé de Jerez les 8 et 9 février prochains dans le cadre d’un test organisé par Pirelli sur les pneus 18 pouces.

Marko admet que l’ambiance est moins joviale chez Red Bull sans Ricciardo

Helmut Marko a admis que la décision de Daniel Ricciardo de quitter l’écurie Red Bull Racing à la fin de la saison 2018 a eu un certain impact sur l’équipe.

Fin 2018, l’Australien Daniel Ricciardo a quitté l’écurie Red Bull Racing pour rejoindre l’équipe du constructeur français Renault aux côtés de l’Allemand Nico Hülkenberg.

Après une décennie passée dans le giron Red Bull, l’annonce de son départ au courant de l’été 2018 a fait l’effet d’une bombe chez Red Bull Racing, qui devait alors trouver un autre pilote rapidement pour remplacer Daniel Ricciardo.

C’est le Français Pierre Gasly qui a été choisi pour devenir le nouveau coéquipier de Max Verstappen, mais rapidement, les performances du pilote normand n’ont pas convaincu les dirigeants de l’équipe Red Bull Racing, ce qui a valu au Français une rétrogradation chez Toro Rosso au cours de l’été 2019.

Pierre Gasly a alors été remplacé par le jeune Thaïlandais Alexander Albon à partir du Grand Prix de Belgique 2019 et terminera l’année chez Toro Rosso avec qui il obtiendra son meilleur résultat en carrière avec une seconde place au Grand Prix du Brésil.

Avec un peu de recul désormais, Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, admet que l’ambiance au sein de l’équipe est peut-être un peu moins joviale depuis le départ de l’Australien.

“L’ambiance dans l’équipe est bonne, mais elle n’est plus aussi joviale depuis son départ.” explique l’Autrichien à Motorsport-Magazin.

“C’était un peu un choc pour toute l’équipe quand il nous a annoncé qu’il partait chez Renault. Il est l’un des pilotes les plus rapides et sait se mettre au niveau quand c’est nécéssaire. Ses blagues nous manquent aussi.”

Pour sa première année avec l’équipe Renault, Daniel Ricciardo s’est classé neuvième au championnat du monde 2019.

Fernando Alonso explique son “état de choc” à l’arrivée du GP du Brésil 2012

Fernando Alonso est revenu sur l’une des images les plus populaires de la dernière décennie en Formule 1.

Le double champion du monde de Formule 1 a tenu à dire sa vérité au sujet d’une image de lui en “état de choc” [photo d’illustration de cet article] après le Grand Prix du Brésil 2012 lorsqu’il était encore pilote Ferrari.

Au terme de ce Grand Prix du Brésil 2012, c’est l’Allemand Sebastian Vettel qui a remporté le championnat du monde au volant de sa Red Bull et après une course très mouvementée pour lui.

Après avoir été percuté par la monoplace pilotée par Bruno Senna au virage numéro 4, Sebastian Vettel s’est retrouvé bon dernier et n’a pas eu d’autre choix que d’attaquer jusqu’à l’arrivée pour limiter la casse. Au final, c’est le Britannique Jenson Button qui a remporté la course, Fernando Alonso est arrivé second et Felipe Massa troisième.

Sebastian Vettel quant à lui a assuré une sixième position à l’arrivée, ce qui était suffisant pour lui pour pouvoir remporter le championnat du monde avec seulement trois points d’avance sur Fernando Alonso.

Après la course, les caméras étaient braquées sur le visage de Fernando Alonso, qui semblait complétement en état de choc et qui laissait penser qu’il venait de comprendre qu’il avait loupé un troisième titre mondial pour seulement trois points.

Interrogé par F1Racing au sujet de cette image marquante dans sa carrière, le pilote espagnol explique aujourd’hui qu’il y a eu beaucoup de mensonges de la part des médias à propos de ce moment.

“Les histoires qui disaient que j’étais sous le choc ou triste sont fausses.” assure Alonso, qui ne faisait que rechercher son coéquipier Felipe Massa qui venait de terminer troisième.

“Je suis sorti de ma voiture et je regardais Felipe, qui pour une raison quelconque ne pouvait pas arrêter de pleurer. Il était avec ses mécaniciens et sa femme, alors je me tenais là à l’attendre pour voir si tout allait bien.”

“L’histoire disait que j’étais sous le choc ou triste, mais en fait je m’en fichais. Je voulais juste faire un câlin à Felipe.” conclut le pilote espagnol.

Pour la petite histoire, Fernando Alonso a bien réussi à faire “un câlin” à son coéquipier Felipe Massa juste après.

 

Vers une livrée “rétro” sur la Renault RS20 ?

Daniel Ricciardo et Esteban Ocon ont participé à une séance photo cet hiver avec les vêtements aux nouvelles couleurs de l’équipe Renault F1.

Cette saison, le blanc sera de retour sur les vêtements des membres de l’équipe Renault F1 comme le prouve la vidéo ci-dessous dans laquelle ont peut voir les deux pilotes Renault Esteban Ocon et Daniel Ricciardo participer à une séance photo avec les couleurs 2020 de l’équipe.

L’an dernier, la couleur blanche était totalement absente des combinaisons des pilotes, des  vêtements des employés ou encore de la livrée de la RS19, qui était jaune et noire.

Le blanc sera t-il de retour cette année sur la livrée de la future RS20 comme sur la fameuse RS10 de 1979 et que l’on a pu voir en 2019 au Grand Prix de France en démonstration avec un certain Jean-Pierre Jabouille à son volant ?

renault rs10 jean-pierre jabouille 1979

La réponse arrivera très bientôt puisque c’est le 12 février prochain que l’équipe Renault dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2020 en direct depuis Paris.

Esteban Ocon et Daniel Ricciardo en visite à Enstone

Le circuit Paul Ricard va entamer des travaux de resurfaçage en mars

Le circuit Paul Ricard, qui accueille le GP de France, va procéder à un resurfaçage de la piste et quelques travaux à partir du mois de mars.

Le directeur du circuit Paul Ricard nous a confirmé que des travaux pour refaire l’enrobé à certains endroits [essentiellement les virages] allaient débuter le mois prochain dans le var.

“Nous allons refaire l’enrobé qui a été dégradé, donc cela concerne principalement les virages. Nous allons régler les problèmes de hauteur d’eau, c’est à dire les pentes qui font qu’il y avait des hauteurs d’eau un peu plus importantes à certains endroits [essentiellement pour la moto].” explique Stéphane Clair, le directeur du tracé Paul Ricard, à F1only.fr

“Ces problèmes là seront réglés indépendamment des modifications que nous allons pouvoir apporter pour le tracé F1.”

Le directeur du circuit Paul Ricard confirme également que les run-offs si emblématiques du tracé varois resteront bien en place.

“Non, on n’y touchera jamais. C’est, non pas la signature, mais le système – et on en parlait récemment avec la FIA – qui reste à l’heure actuelle le plus intéressant en matière de sécurité.”

Pas de bacs à graviers au Paul Ricard

Stéphane Clair confirme également que les bac à graviers ne seront pas de la partie sur le tracé du Grand Prix de France pour des raisons de sécurité.

Selon Stéphane Clair, il faudrait déjà déterminer des limites de piste plus cohérentes pour éviter que des pilotes n’aillent couper certains virages.

“Si aujourd’hui on répétait aux pilotes que la course se déroule entre deux lignes blanches, ça serait simple. Le problème c’est qu’aujourd’hui on ne leur a pas dit ça. On ne leur dit pas c’est deux lignes blanches, mais plutôt c’est deux roues qui restent au contact de la ligne blanche, ce qui veut dire qu’on a déjà élargi les pistes entre deux et deux mètres-cinquante, alors qu’elles n’étaient pas prévu pour ça.”

“On a dit que les vibreurs devenaient des bankings. Si on revient légèrement en arrière, on pourrait avoir une course et sur Monaco et les autres circuit urbains personne n’y va puisqu’il y a un rail.”

Un GP de France ennuyeux ?

Quand on évoque le Grand Prix de France 2019, qui a été jugé très ennuyeux par de nombreux fans, Stéphane Clair nous rappelle que le Grand Prix d’Azerbaïdjan – d’habitude assez agité – a lui aussi été très ennuyeux l’an dernier.

“L’année dernière on a dit le Grand Prix de France a été ennuyeux. Mais il l’a été comme le début de saison l’a été aussi. C’est à dire que même Bakou a été ennuyeux l’année dernière je vous rappelle.”

“Le nombre de dépassements n’était pourtant pas inférieur au nombre de l’année précédente [pour le GP de France] et pourtant la course était ennuyeuse. Tout simplement parce qu’il y en a un qui s’est échappé et que tout le monde est resté quasiment dans l’ordre de ce que les essais avaient donné.”

“Le jour où les voitures arriveront à se suivre, à se rapprocher sans le fameux DRS, on aura fait un progrès.”

Les travaux débuteront au mois de mars 2020

Concernant l’application d’un nouvel enrobé sur le circuit, Stéphane Clair nous confirme que les travaux vont débuter au mois de mars 2020 et nous explique pourquoi ils n’ont pas eu lieu en plein hiver.

“Le revêtement ne se fait pas forcément en hiver. Il y a des études qui ont démontré – à Silverstone en particulier – que le meilleur moyen de rater un revêtement était de le faire en Hiver. “

“Contrairement à ce que l’on pensait, le plus important est de faire sécher durant 45 jours, car c’est uniquement comme ça que nous pouvons avoir le meilleur rendu.”

“Les études aujourd’hui démontrent que l’on pourrait rouler dès le lendemain [des travaux]. A part avoir un phénomène de glisse qu’il faut éliminer en roulant beaucoup en faisant passer des voitures et en le lavant, mais il n’y a aucun gain à s’arrêter durant 45 jours.”

“En revanche, il y a une problématique dans l’application et qui a été démontrée. S’il y a des écarts de températures, cela peut engendrer des difficultés sur la résistance de l’enrobé.”

“Donc, il vaut mieux concentrer dans le temps les travaux, c’est à dire les faire en un, deux ou trois jours à une période où il y a le moins d’écart de température entre le jour, la nuit et la journée, plutôt que de faire des travaux sur quinze jours en hiver et laisser sécher 45 jours.”

“Nous avons pris le parti de croire ces études et les spécialistes et nous avons décidé que nous ferions des travaux aux mois de mars et avril avec des périodes de quatre jours et cinq nuits à chaque fois. Pourquoi deux périodes ? C’est parce que au cas où la première période en termes de météo sera mauvaise, c’est à dire vent violent ou pluie, on pourrait se reporter sur la deuxième.”

Williams donne plus de détails sur la présentation de la FW43

L’équipe Williams Racing a donné un peu plus de détails concernant la présentation de sa monoplace pour la saison 2020.

Ce vendredi, l’équipe Williams a dévoilé la date de présentation de la FW43 qui a été fixée au 17 février 2020. Ce samedi, l’écurie britannique a confirmé l’heure de la présentation qui se fera à 08h00 [heure britannique], soit 09h00 pour la France.

La présentation se fera en ligne avec la publication des clichés de la FW43 et il faudra donc attendre les essais hivernaux deux jours plus tard pour voir la nouvelle monoplace de l’équipe de Grove en vrai et en piste.

Williams a également publié une courte vidéo dans laquelle on peut apercevoir la maquette de la FW43 en soufflerie, ce qui laisse penser que l’écurie dirigée par Claire Williams est bien dans les temps cette année, contrairement à la saison dernière.

Pirelli : “Aucune chance de revenir aux pneus 13 pouces”

Le patron de Pirelli, Mario Isola, a déclaré que les équipes ne pourront désormais plus revenir en arrière avec les pneus 18 pouces.

A partir de la saison 2021, les pneus 18 pouces deviendront la norme en Formule 1, et le patron de Pirelli a rappelé que désormais les équipes n’auront plus la possibilité de repasser aux 13 pouces.

Mario Isola fait bien évidemment référence au récent vote des équipes qui ont décidé à l’unanimité de conserver les pneus 13 pouces aux spécifications 2019 pour la saison 2020, alors que le manufacturier unique de la F1 avait déjà bien avancé sur le développement de nouveaux composés.

L’italien prévient les équipes qu’elles ne pourront plus faire marche arrière désormais avec les pneus 18 pouces qui seront bien introduits en catégorie reine dès l’an prochain.

“Il n’y a aucune chance de revenir aux pneus 13 pouces. La bonne chose est que nous avons déjà pu faire trois tests en 2019, et les premières impressions des équipes sur les 18 pouces étaient bonnes.” explique Mario Isola dans un entretien accordé à Motorsport-total.

“Je ne m’attends à aucune surprise cette année. Lorsque tout est nouveau, vous vous attendez généralement à avoir des problèmes, mais nous n’en avons eu aucun lors de nos essais.”

A l’heure actuelle, seules Renault, Mercedes et McLaren ont participé à ces tests sur les gommes 18 pouces avec Pirelli. La Scuderia Ferrari sera la prochaine équipe à pouvoir tester les 18 pouces dans le cadre d’un essais programmé au mois de février sur le circuit de Jerez en Espagne.

En fin d’année, toutes les équipes pourront participer aux tests Pirelli à Abou Dhabi et elles mettront d’ailleurs à disposition du manufacturier des voitures mulets spécialement adaptées pour recevoir les grandes roues de 18 pouces.

Alain Prost va faire son Olympia et il n’y aura aucun sujet tabou

Alain Prost, le directeur non exécutif de l’équipe Renault en F1, s’apprête à monter sur la scène de l’Olympia pour une conférence-débat.

Le 6 février prochain, Alain Prost sera sur la scène de l’Olympia à Paris pour répondre aux questions du public et le quadruple champion du monde de F1 assure qu’il n’y aura aucun sujet tabou.

Il s’agira de l’occasion rêvée pour Alain Prost de revenir sur sa carrière, mais aussi d’analyser l’évolution de la Formule 1 au fil des années ou encore d’évoquer l’avenir de Renault.

“Cette salle se prête très bien à ce genre de manifestation. Il faut que ce soit ni froid, ni péremptoire.” insiste Alain Prost, cité par le Parisien.

“Ce que je souhaite, c’est presque un moment chaleureux passé ensemble. Là, il n’y a pas de message à faire passer. C’est totalement sain d’esprit. Après, il y a le fait que l’on puisse répondre à des questions qu’on attend pas spécialement. C’est ça qui est intéressant aussi.”

“Il n’y aura aucun sujet tabou.” souligne le Français. “C’est ça que j’aime. On est pas là pour se faire encenser. Il peut même y avoir des questions délicates. J’y répondrai toujours. L’idéal serait d’avoir une sorte de vision globale et de ne pas se concentrer uniquement sur un virage, une course ou une relation.”

“Ça fait 48 ans que je suis dans l’industrie automobile. Ça regroupe énormément de choses. Politiques économiques.”

Lors de cette soirée, Alain Prost sera interrogé par Michel Denisot, mais aussi par les spectateurs qui se rendront à l’Olympia ce 6 février. La soirée se déroulera dans la mythique salle du music-hall ce jeudi 6 février à partir de 20h00.

Des tickets d’entrée allant de 45 à 72 euros sont toujours en vente pour cet événement et sont disponibles en cliquant sur ce lien. Notez que les bénéfices de cette soirée seront reversés à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière.