De retour en F1, Magnussen a l’impression de réaliser de nouveau son rêve

Kevin Magnussen admet que revenir en Formule 1 après une année d’absence lui donne le sentiment de revivre une nouvelle fois son rêve de devenir pilote de F1.

Le Danois Kevin Magnussen a fait son grand retour en catégorie reine cette saison à la suite du départ du Russe Nikita Mazepin – qui a été limogé par l’équipe Haas après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Contacté seulement quelques jours avant le début de la saison 2022 par son ancien patron Guenther Steiner, Kevin Magnussen n’a pas réfléchi trop longtemps avant d’accepter l’offre faite par l’équipe Haas et le Danois s’est très vite retrouvé dans un avion direction Bahreïn pour participer aux derniers jours des essais hivernaux.

Lorsqu’on lui a demandé quel sentiment il éprouvait à être de retour dans son ancienne équipe, Magnussen a déclaré qu’il lui semblait « très naturel » d’être de nouveau dans l’environnement Haas : « Cela signifie beaucoup [d’être de retour]. La Formule 1 est le summum du sport automobile et c’est mon rêve depuis que je suis petit. Je ne savais même pas que j’étais de nouveau dans le radar pour revenir en Formule 1, puis cette situation se produit [le départ de Mazepin] et je prends le volant. C’est juste super cool ! » a déclaré Kevin Magnussen.

« J’ai déjà passé quelques saisons en Formule 1, mais ce retour donne l’impression que le rêve se réalise de nouveau. J’ai en quelque sorte déjà été dans cette situation auparavant; lorsque j’ai pris le volant d’une Formule 1 pour la première fois, et j’étais bien-sûr excité et heureux, mais c’est presque aussi agréable que la première fois parce que c’était tellement inattendu, c’était une surprise. »

« Revenir dans l’équipe est naturel. Il y a de nouveaux visages, ce qui est excitant à voir car cela montre que l’équipe s’est agrandie depuis mon départ. On peut désormais sentir qu’il y a une tendance à la hausse [en termes d’employés], ce qui est positif. Et puis l’ambiance est juste super bonne, et tout le monde est excité pour cette nouvelle saison. »

Le Danois participera ce week-end à Bahreïn à son premier Grand Prix de Formule 1 depuis sa dernière course disputée en catégorie reine lors de la saison 2020, c’était au Grand Prix d’Abou Dhabi.

Chez Alpine, Ocon veut poursuivre sur la dynamique de 2021

Esteban Ocon se prépare à disputer sa troisième campagne consécutive avec l’écurie Alpine et le Français se dit déterminé à aider son équipe à terminer plus haut que la cinquième place au championnat du monde des constructeurs cette saison.

Malgré une trêve hivernale relativement courte cette année en raison des nombreux changements qu’a impliqué l’introduction de la nouvelle règlementation technique en Formule 1, le pilote Alpine Esteban Ocon se dit prêt à attaquer une campagne 2022 composée de 22 Grands Prix (et peut-être 23 si le GP de Russie est remplacé) : « Personnellement, je me sens prêt, aussi bien mentalement que physiquement. Durant l’hiver, j’ai mis l’accent sur l’entraînement et nous avons passé des heures en salle de sport et au simulateur, donc j’ai hâte de retrouver la piste et la compétition. » nous explique le pilote Alpine à la veille de la première manche de l’année.

« L’an dernier, c’était un peu les montagnes russes en matière d’émotions, mais nous espérons poursuivre sur notre bonne dynamique lors des premières épreuves. L’objectif de la semaine est clair : être opérationnels d’entrée de jeu et travailler avec l’équipe pour tirer le maximum de cette nouvelle voiture. »

Concernant ses objectifs pour cette saison 2022, Esteban Ocon indique qu’il souhaite avant tout permettre à Alpine de terminer plus haut que la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, mais le Français sait qu’il ne faudra rien négliger pour y arriver : « Nous devons travailler de manière très étroite en tant qu’équipe dans le but de poursuivre notre apprentissage et le développement de la voiture pour en extraire la quintessence semaine après semaine. » insiste Ocon.

« Mon but est d’aider l’écurie à y arriver en continuant de travailler et de me montrer performant chaque week-end. J’ai une grande confiance en cette équipe, mais nous devons rester humbles et ne rien négliger si nous souhaitons atteindre nos objectifs en 2022. »

« Nous voulons terminer l’année plus haut dans le classement qu’en 2021 et nous avons le matériel et les personnes pour y parvenir. Nous allons rester concentrés et déterminés et je donnerai toujours le meilleur de moi-même pour tenter d’apporter davantage de beaux résultats à l’équipe. »

Pour rappel, l’an dernier Esteban Ocon a terminé à la onzième position au championnat du monde des pilotes. Le Français a décroché sa première victoire en carrière au Grand Prix de Hongrie.

Alfa Romeo poursuit son partenariat avec Save The Children

Alfa Romeo F1 poursuivra son partenariat avec la principale organisation caritative, Save the Children, dans le cadre d’un accord pluriannuel s’étendant jusqu’en 2024.

La plus grande organisation indépendante de défense des droits de l’enfant au monde, Save the Children vise à donner aux enfants un bon départ dans la vie, la possibilité d’apprendre et de se protéger des dangers. L’organisation caritative, qui est liée à l’équipe Alfa Romeo depuis 2019, offre des résultats durables pour des millions d’enfants dans le monde, y compris les plus difficiles à atteindre – dans les zones de crise ou de conflit – transformant leur vie et leur avenir. Save the Children contribue également aux objectifs de développement durable des Nations Unies.

Dans le cadre de ses efforts croissants et de sa stratégie d’investissement dans la communauté, Alfa Romeo organisera des activités de collecte de fonds pour l’association, ainsi que des visites sur le terrain, des événements et des projets avec ses pilotes et son personnel pour sensibiliser au travail de l’association caritative.

« Je suis vraiment ravi de prolonger la relation de l’équipe avec Save the Children. Cet organisme de bienfaisance est très important pour nous, et je ne saurais trop insister sur l’importance de leur travail. » a déclaré Fred Vasseur, team principal d’Alfa Romeo, à la veille de la première course de la saison 2022.

« Il est facile d’oublier à quel point nous sommes privilégiés, vivant dans un environnement sûr et protégé avec accès à l’éducation, aux soins de santé et à la police : ce n’est malheureusement pas le cas pour tous les jeunes, et Save the Children fait un travail crucial pour améliorer le quotidien de ces enfants défavorisés, où qu’ils se trouvent dans le monde. J’ai hâte de jouer notre rôle pour les aider dans cette tâche importante. »

Trois zones de DRS conservées au GP de Bahreïn

La FIA a décidé de conserver les trois zones de DRS déjà en place sur le tracé de Sakhir pour le Grand Prix de Bahreïn, première manche du championnat du monde de F1 2022.

Cette année, la Formule 1 a introduit cette année une toute nouvelle réglementation technique censée favoriser les dépassements en course en permettant aux pilotes de se suivre de plus près et donc de s’attaquer plus facilement que par le passé. Lors des essais hivernaux, plusieurs pilotes ont confirmé qu’il était désormais plus facile de suivre une autre monoplace dans l’air sale, cependant, ils ont également constaté une diminution de l’effet d’aspiration dans les lignes droites.

Dans ce contexte donc, la FIA a pris la décision de conserver les trois zones de DRS sur le tracé de Sakhir afin d’aider les pilotes à doubler leurs concurrents dans les lignes droites. Ces trois zones sont situées dans la ligne droite de départ/arrivée pour la première, dans la ligne droite située entre les virages 3 et 4 pour la deuxième et entre les virages 10 et 11 pour la dernière.

Le DRS pourra donc être utilisé par les pilotes dans ces trois zones en course à la seule condition qu’ils se trouvent à un seconde derrière une autre monoplace. Dans le cas contraire, le pilote ne pourra pas activer son DRS.

Norris : « L’équipe a travaillé dur pour résoudre les problèmes »

Le Britannique Lando Norris a tenu à rendre hommage à son équipe McLaren avant le début de la saison 2022 après des essais hivernaux compliqués, surtout à Bahreïn où des problèmes de freins sont venus limiter le roulage de la MCL36.

Durant les trois dernières journées des essais hivernaux 2022 qui se sont déroulées à Bahreïn la semaine dernière, McLaren a rencontré des soucis de surchauffe sur les freins avant de sa monoplace, ce qui a limité le roulage de l’équipe à seulement quelques jours du début de la saison 2022. Notons également que durant ces trois jours de tests, seul Lando Norris était au volant de la MCL36, notamment parce que son coéquipier Daniel Ricciardo a été testé positif au Covid-19.

Des essais hivernaux compliqués donc pour l’écurie de Woking, mais Lando Norris assure que son équipe a travaillé « dur » au cours des derniers jours pour tenter de résoudre ses problèmes juste à temps pour GP de Bahreïn : « Nous sortons d’un test délicat à Bahreïn, mais je me sens positif pour la saison à venir. L’équipe a travaillé incroyablement dur pour résoudre les problèmes rencontrés lors des tests et s’assurer que nous sommes prêts à nous battre sur la piste ce week-end. » a déclaré Norris.

« J’ai vraiment hâte de disputer des courses serrées et des batailles passionnantes que la nouvelle règlementation doit nous offrir. Je ne connais pas encore l’ordre hiérarchique, mais je suis certain que ce sera une lutte serrée pour la première séance de qualifications de l’année et tout au long de la saison. Je suis juste excité et prêt à entamer ma quatrième saison en Formule 1 avec l’équipe. »

« Je suis impatient de poursuivre les progrès que nous avons réalisés ensemble au fil des ans et je suis prêt à démarrer. Les essais de Barcelone et Bahreïn nous ont beaucoup appris sur la voiture, mais nous avons plus à comprendre, même s’il reste encore du travail et je tiens d’ailleurs à remercier chaque membre de l’équipe pour leur travail acharné et leur dévouement à la construction de la MCL36 afin que nous puissions courir cette saison. J’espère juste que nous pourrons débuter l’année en force. »

En 2021, l’équipe McLaren a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs après une rude bataille contre la Scuderia Ferrari, qui a finalement réussi à prendre le dessus en fin de saison.

Officiel : Vettel remplacé par Hülkenberg au GP de Bahreïn

L’Allemand Sebastian Vettel sera remplacé par son compatriote Nico Hülkenberg ce week-end pour le Grand Prix de Bahreïn, première manche du championnat du monde 2022 de F1.

L’équipe Aston Martin a confirmé ce jeudi que le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a été testé positif au Covid-19 à la veille du premier Grand Prix de l’année, il a donc été placé à l’isolement et ne pourra pas participer au GP de Bahreïn ce week-end.

« Sebastian Vettel a été testé positif au Covid-19 et ne participera donc pas au Grand Prix de Bahreïn 2022.«  a confirmé l’équipe du constructeur britannique dans un court communiqué.

« Nico Hülkenberg, pilote de réserve d’Aston Martin, le remplacera dans l’AMR22, il sera dans la voiture à partir des EL1 [ce vendredi 18 mars]. »

Depuis le début de l’année, Vettel est le deuxième pilote à avoir été testé positif au Covid-19 après le pilote McLaren Daniel Riciardo, qui n’a pas pu participer aux trois dernières journées des essais hivernaux 2022.

Le bulletin météo pour le GP de Bahreïn 2022

Le coup d’envoi de la 73e saison de F1 sera donné ce week-end et c’est sur le circuit de Sakhir (Bahreïn) que se retrouveront pilotes et écuries pour y disputer la première course de 2022.

Nouveauté 2022 : dans le but de réduire les coûts et aussi l’impact sur le personnel des écuries, le format des week-ends de Grand-Prix est désormais condensé en 3 jours (au lieu de 4). Le jeudi qui était traditionnellement réservé aux médias est déplacé au vendredi matin et les séances d’essais libres 1 et 2 sont regroupées le vendredi après-midi pour une durée de 60 minutes chacune. Pour cette première course de la saison, les monoplaces rouleront sur le circuit de Sakhir à 15h00 (13h00 heure de Paris) et en début de soirée (18h00 heure locales, 16h00 heure de Paris) soit quelques minutes après le coucher du soleil.

Vendredi 18 mars – EL1 et EL2

Côté météo, les vents forts qui balaient depuis jeudi la région du Golfe Persique (avec des pointes à 60 km/h) seront encore bien présents tout au long de la journée de vendredi mais en nette diminution.  Des rafales de Nord-Ouest à 40 km/h sont tout de même attendues en fin d’après-midi. En plus de déplacer du sable sur la piste, ces rafales pourraient perturber le comportement des voitures, surtout dans les virages 4 et 13.

Au niveau du mercure et sous l’influence du vent du Nord-Ouest, c’est la fraîcheur qui dominera vendredi. Les températures seront comprises entre 16 et 21°C mais le ciel sera parfaitement clair.

Samedi 19 mars – EL3 et qualifications

Pour samedi, les mêmes petits ajustements horaires sont introduits : la séance d’essais libre 3 (normalement organisée en fin de matinée) est programmée en après-midi (15 h, heure locale) et la séance de qualifications débutera à 18h00 (16h00 heure de Paris).

Le flux de Nord-Ouest toujours bien présent (entre 20 et 30 km/h) limite la remontée des températures et c’est dans une atmosphère fraîche pour cette région du globe (entre 20°C et 22°C) que se dérouleront ces deux séances. Le ciel sera toujours exempt de nuage et le taux d’hygrométrie compris entre 40% et 50%.

Dimanche 20 mars – La course

Pour la course de dimanche dont le coup d’envoi sera donné à 18h00 heure locale (16h00 heure de Paris), le thermomètre affichera 23°C. Le premier Grand-Prix de la saison qui comporte 57 tours se déroulera par un temps sec et un ciel dégagé. Comme le départ aura lieu quelques minutes après le coucher du soleil il faudra garder un œil sur la température de la piste qui devrait baisser au fil de l’épreuve, ce qui aura un impact sur les stratégies au niveau des pneumatiques. Rappelons que les gommes Pirelli les plus dures du spectre (à savoir C1, C2 et C3) sont mises à disposition des écuries ce week-end.

Le vent présent lors des deux premières journées soufflera toujours du Nord-Ouest mais les pointes ne devraient pas dépasser 20 km/h.

Tout au long de la saison et pour ne rien manquer au niveau météo, vous pouvez consulter les prévisions horaires de chacun des Grands Prix en cliquant sur ce lien: Celinium. Les prévisions sont rafraîchies toutes les 10 minutes. Place au spectacle et à la compétition…

Ferrari pense avoir récupéré 25 ch avec son moteur

Le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que l’unité de puissance Ferrari est désormais au « même niveau » que les moteurs Honda ou Mercedes.

Selon Mattia Binotto, durant les essais hivernaux disputés à Barcelone et Bahreïn, Ferrari a pu constater d’après les données GPS des différentes équipes que son moteur est désormais au même niveau que le bloc V6 Mercedes ou Honda, le Suisse estimant que les ingénieurs de Maranello ont réussi à débloquer environ 25 chevaux par rapport à l’année dernière.

« Le groupe propulseur a confirmé nos progrès. C’était l’un de nos objectifs, étant donné que le développement du moteur a été stoppé fin février. » a déclaré Binotto au Corriere dello Sport.

« Alors que l’an dernier nous avions environ 20-25 chevaux de moins, nous sommes désormais au même niveau que les autres. Et d’après les données GPS, nous n’avons rien à envier à Honda et Mercedes. Nous avons même peut-être quelque chose de plus. Mais les données GPS que nous utilisons ont un certain niveau de fiabilité et ne sont pas les plus précises. Il y a également le poids des voitures à prendre en compte, et sans cette donnée, il est difficile de faire une estimation [précise]. »

A la veille de la première manche de l’année programmée ce week-end à Bahreïn, Binotto a fixé un objectif élevé à son équipe puisqu’il vise la victoire pour Ferrari à Sakhir : « On va y aller avec l’idée de se battre pour la position la plus haute. » insiste-t-il.

« [cependant] Il faudra quelques courses pour connaitre le potentiel de chaque équipe, et je ne serai donc pas dupe si nous signons une belle performance là-bas. Red Bull semble très forte, Verstappen sera peut-être devant, mais je ne m’attends pas à un écart important. »

L’année dernière, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs.

Chez Alfa Romeo, tout le monde attend le GP de Bahreïn avec impatience

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur, assure que tout le monde est très motivé et prêt à la veille de la première course de la saison 2022 qui se dispute ce week-end à Bahreïn

Alfa Romeo est la seule écurie de la grille à avoir remplacé ses deux pilotes, un défi mais également une opportunité de repartir sur de nouvelles bases, alors que la Formule 1 introduit cette année une toute nouvelle réglementation technique. Cette saison, Alfa Romeo pourra compter sur Valtteri Bottas, fort d’une expérience de cinq années au sein de l’écurie championne du monde Mercedes, alors que le Finlandais sera accompagné par le seul rookie de la saison, Guanyu Zhou, premier pilote chinois à courir en F1.

Le directeur de l’équipe, Frédéric Vasseur, se montre impatient et confiant à l’orée de la première course ce week-end à Bahreïn : « Il est enfin temps de commencer la saison et je pense que nous sommes aussi impatients que n’importe qui de voir où chacun se positionne vraiment. Certains y verront l’heure de vérité mais, en réalité, il faudra encore quelques rounds pour avoir une idée plus précise de la hiérarchie. » déclare le Français.

« Nous avons faim, nous sommes motivés et nous sommes prêts : nous avons deux pilotes impatients de montrer leur talent dans le cockpit, et je suis sûr que nous allons tous apprécier de retrouver un environnement compétitif après la pause hivernale. » S’enthousiasme Frédéric Vasseur.

Valterri Bottas pour sa part se réjouit également de cette nouvelle aventure et semble s’être parfaitement intégré à sa nouvelle équipe : « Cette course est le début d’un nouveau chapitre dans ma carrière et je suis confiant dans la possibilité d’atteindre les objectifs que j’ai fixé avec l’équipe. J’ai été impressionné par l’éthique de travail que j’ai trouvée depuis mon arrivée à Hinwil et par le travail que nous avons fait pendant l’hiver. »

« Je crois en cette équipe et je pense que nous pouvons accomplir beaucoup de choses si nous travaillons dur ensemble. » a déclaré le Finlandais.

De son coté, Guanyu Zhou savoure l’instant et compte bien profiter de sa première course en F1: « Cela fait des années que je rêve de faire mes débuts en Formule 1 : ce week-end sera un moment inoubliable pour moi et pour mon pays. C’est un moment que je vais savourer, tout comme ma famille et tous ceux qui nous ont aidés dans ce voyage, nous avons travaillé si dur pour être ici et je suis reconnaissant pour tout le soutien que j’ai reçu au fil des ans. »

« Le dur labeur ne s’arrête pas avec mes débuts, bien sûr, je suis maintenant dans la série de sport automobile la plus prestigieuse et la plus compétitive et je suis conscient de l’ampleur du défi qui m’attend. Je sais à quel point je vais devoir travailler dur et à quelle vitesse je vais devoir apprendre. Heureusement, l’équipe est autour de moi et elle a été superbe pour m’aider à être prêt pour ce moment. Je sais que beaucoup de gens me regarderont dimanche et je veux les rendre fiers. » conclut le Chinois.

Le Grand Prix de Bahreïn est programmé du 18 au 20 mars et vous pourrez évidemment suivre toutes les séances de roulage en direct sur F1only.fr tout au long du week-end.

Les horaires du GP F1 de Bahreïn 2022

Voici les horaires du Grand Prix F1 de Bahreïn 2022, première manche du championnat du monde qui se déroule sur le tracé de Sakhir du 18 au 20 mars.

Ce vendredi 18 mars, la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn 2022 [EL1] est programmée à 13h00 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres [EL2] est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Le samedi 19 mars, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 13h00 (heure de Paris), tandis que la très attendue séance de qualifications du GP de Bahreïn qui devrait nous permettre de connaître la véritable hiérarchie de ce début de saison est programmée quant à elle à 16h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix de Bahreïn 2022 sera donné le dimanche 20 mars à 16h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 57 tours sous les projecteurs du tracé de Sakhir puisqu’il s’agira d’une course nocturne.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2022 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 18 mars pour le premier direct de l’année…

Horaires GP Bahreïn 2022 (heure de Paris)

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Lewis Hamilton se sent toujours aussi fort à 37 ans

A la veille d’entamer sa seizième saison en Formule 1, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a prévenu ses concurrents en déclarant qu’il se sentait « plus dangereux » que jamais.

En 2022, Lewis Hamilton cherchera à décrocher un huitième titre mondial en F1 après être passé très proche l’an dernier avant de voir son rival Max Verstappen le doubler dans le dernier tour de la dernière course du championnat du monde 2021. S’exprimant sur sa préparation physique, lorsqu’on a demandé à Hamilton s’il pensait que les améliorations qu’il avait apportées à ses préparatifs de pré-saison faisaient de lui un pilote plus « dangereux » qu’il ne l’avait jamais été, le Britannique a répondu : « Je dirais que oui. »

« Naturellement, votre corps vieillit, vous vous fatiguez en vieillissant, c’est une récupération plus lente. Mais je ne dirais pas nécessairement que je suis trop bas dans la pente; J’ai toujours l’impression d’être relativement au sommet. Je sens que je suis plus efficace dans la façon dont je m’entraîne. »

« Je suis beaucoup plus en phase avec mon corps pour savoir quand je peux pousser et quand je ne peux pas pousser, quand je peux récupérer et quand je ne peux pas, comment je nourris mon corps en termes de carburant. Je suis beaucoup plus intéressé que jamais : comment dormir, toutes ces sortes de choses. J’ai aussi toute l’expérience au fil des ans; J’ai d’excellents rapports avec mon équipe. Nous sommes ensemble depuis 10 ans, donc je pense que nous avons probablement le partenariat le plus solide, je dirais. »

Le septuple champion du monde a également partagé des informations concernant sa préparation d’avant course, le Britannique expliquant pourquoi – contrairement à d’autres pilotes – il préfère rester calme avant que les feux ne s’éteignent.

« Je viens de trouver – ce n’est pas la même chose pour tout le monde – mais pour moi il s’agit simplement d’être aussi calme que possible. Cela calme les nerfs, vos pensées, cela ralentit tout afin que vous puissiez travailler en douceur et efficacement. Je n’ai pas besoin d’aller faire un sprint avant d’aller courir, j’ai essayé tout ça mais ça n’a pas marché. Cela me rendait plus nerveux…Avant la course généralement j’ai une musique en tête que j’écoute, je suis en quelque sorte déconnecté. Je fais cela depuis si longtemps que je n’ai pas besoin de trop réfléchir à ce que je vais faire. Je peux donc me concentrer sur ce que j’ai fait toute ma vie et m’amuser. »

Alpine F1 : Szafnauer pense être au meilleur endroit pour travailler

Otmar Szafnauer vient de vivre des premières semaines animées dans son nouveau rôle de directeur d’équipe chez Alpine qu’il a rejoint au cours de l’hiver et l’Américain pense être au meilleur endroit pour travailler en Formule 1.

Tant à Enstone que sur le muret des stands, Otmar Szafnauer a pu prendre la mesure du défi qui l’attend. Il nous livre ses premières impressions depuis sa prise de fonction et évoque la façon dont l’écurie du constructeur français se prépare pour le premier Grand Prix de la saison 2022 du Championnat du Monde de Formule 1.

Lorsqu’on lui demande comment se sont passées ces premières semaines chez Alpine, l’Américain nous répond : « Ma nouvelle vie chez Alpine a parfaitement débuté malgré des premières semaines très chargées. J’ai profité de quelques jours à Enstone pour commencer à comprendre le fonctionnement de l’usine. »

« C’était surtout très plaisant de constater tout le talent déjà présent au sein de cette écurie. J’ai également assisté aux essais de Bahreïn, l’occasion de rencontrer l’équipe d’exploitation et de voir notre monoplace 2022 de plus près. Le début d’une nouvelle saison de Formule 1 est un moment très excitant. J’ai hâte de rencontrer tout le personnel de l’écurie et de vraiment me plonger dans le travail qui nous attend. »

Szafnauer admet qu’en tant que nouvel arrivant chez Alpine, son objectif premier sera d’abord d’en apprendre plus sur l’organisation en elle-même, mais l’ancien directeur d’exploitation d’Aston Martin pense être au bon endroit pour poursuivre sa carrière : « Tout d’abord, mon premier objectif sera d’en apprendre autant que possible sur l’organisation. Alpine est une grande entreprise sous l’égide de l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde, à savoir Renault, pour qui le département Formule 1 est assurément l’un des plus précieux et essentiels. »

« Je vais apprendre tout ce qu’il est possible d’apprendre sur l’équipe à Enstone, à Viry et en piste, et comprendre plus amplement les rôles et les processus. De ce qu’il m’a été donné de voir durant ces deux premières semaines, une chose est claire : cette équipe a un gros potentiel. Je pense qu’Alpine est le meilleur endroit où travailler en Formule 1. »

« Nous voulons tous obtenir les meilleurs résultats possibles cette saison et nous améliorer constamment. Nous avons déjà franchi une étape importante en 2022 avec six jours d’essais durant lesquels nous avons beaucoup appris, emmagasiné de nombreuses données et énormément travaillé afin d’être fin prêts pour le premier Grand Prix de la saison. Je veux voir chaque individu donner le meilleur de lui-même, montrer son talent et jouer son rôle pour que cette équipe de Formule 1 devienne la meilleure possible. Nous sommes très impatients de courir ce week-end, puis nous prendrons les étapes les unes après les autres après cela. »

L’an dernier, l’équipe Alpine a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs et vise cette saison au minimum la P5.

Toto Wolff : « Beaucoup de potentiel à débloquer sur la W13 »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, admet que son équipe a connu quelques difficultés durant les essais hivernaux avec sa W13, mais l’Autrichien insiste sur le fait qu’il reste encore beaucoup de potentiel à débloquer en ce début de saison.

Mercedes a révélé à Bahreïn la semaine dernière pour les trois derniers jours des essais hivernaux une monoplace radicalement différente de celle aperçue quelques jours plus tôt à Barcelone. La W13 a reçu en effet une grosse mise à jour, notamment sur la partie des pontons entourant le cockpit avec de fines aérations verticales permettant à l’air d’aller refroidir les radiateurs. Cette conception a fait couler beaucoup d’encre et on ne sait pas pour le moment si l’équipe du constructeur allemand la conservera sur sa monoplace pour les premières courses de l’année ou bien si la W13 retrouvera son package utilisé à Barcelone.

Quoi qu’il en soit, Mercedes s’est montrée très discrète à Bahreïn la semaine dernière lors des essais et les deux pilotes George Russell et Lewis Hamilton ont clairement indiqué que l’écurie championne du monde en titre ne ferait pas partie des favoris en début d’année. Le directeur de l’équipe, Toto Wolff, estime qu’il reste effectivement encore beaucoup de potentiel à exploiter sur la W13 mais que la fiabilité a été excellente durant les derniers essais, ce qui est déjà un grand point positif pour lui.

« Le début d’une nouvelle saison de Formule 1 est toujours excitant, et cette année plus que la plupart. Avec de nouvelles réglementations techniques et sportives, il y a tant à apprendre et à découvrir au début de cette nouvelle saison. » a déclaré Toto Wolff à la veille du Grand Prix de Bahreïn.

« Barcelone a été un premier test productif pour la W13, puis nous avons apporté une grande mise à jour à Bahreïn pour le test de pré-saison qui a résulté d’un énorme effort de toute l’équipe. Nous avons parcouru un bon kilométrage, avons eu une fiabilité solide et avons beaucoup appris sur notre nouvelle voiture, mais ce n’étaient pas des trois jours simples pour nous. Nous avons essayé de nombreuses options de configuration et fait de bons progrès dans la compréhension de nos limites, et nous avons encore beaucoup de place pour nous améliorer. Il y a beaucoup de potentiel à débloquer dans la W13, et nous savons à quel point nous apprécions le défi de comprendre la voiture et d’en extraire le maximum, et ce sera notre objectif pour les jours, semaines et mois à venir. »

Concernant la hiérarchie, Wolff insiste sur le fait qu’il est encore trop tôt pour s’avancer à faire des prédictions précises, l’Autrichien préférant attendre la première séance de qualifications de l’année programmée samedi prochain pour y voir plus clair : « Il est difficile de dire exactement où nous nous situerons dans l’ordre hiérarchique ce week-end à Bahreïn, mais c’est ce qui rend cette nouvelle saison et cette nouvelle ère si excitantes. »

« C’est une table rase pour tout le monde et pour tous. Comme nous le disons toujours, ce que nous aimons en F1, c’est que le chronomètre ne ment jamais – et nous aurons notre première réponse quant à la compétitivité samedi lors des qualifications. J’ai hâte de voir ce que le week-end nous réserve. »

Le Grand Prix de Bahreïn est programmé du 18 au 20 mars et vous pourrez évidemment suivre toutes les séances de roulage en direct sur notre site (tout comme les autres Grands Prix de la saison 2022).

Google fait son entrée en F1 avec McLaren

McLaren a annoncé un important partenariat pluriannuel avec Google, en tant que nouveau partenaire officiel de l’équipe McLaren de Formule 1 et de l’équipe McLaren MX Extreme E à partir de 2022.

Le partenariat apportera le meilleur des produits Google à McLaren pour offrir une expérience technologique plus transparente sur tous les appareils. Tout au long de la saison, McLaren utilisera des appareils Android compatibles 5G et le navigateur Chrome dans toutes ses opérations lors des séances d’essais, des qualifications et des courses pour aider les pilotes et l’équipe, dans le but d’améliorer les performances sur piste.

Les marques Android et Chrome seront portées sur le capot moteur et les enjoliveurs des voitures de course de Formule 1 MCL36, ainsi que sur les casques et les combinaisons de course des pilotes de Formule 1 McLaren Lando Norris et Daniel Ricciardo à partir de la saison 2022 de Formule 1. Pendant ce temps, la marque Google sera également visible sur la voiture de course McLaren MX Extreme E numéro 58 et sur les combinaisons de course des pilotes McLaren MX Extreme E Emma Gilmour et Tanner Foust du Prix Island X 2022.

« Nous sommes absolument ravis et fiers d’accueillir Google dans la famille McLaren Racing. Google est un leader mondial de la technologie et a été un innovateur révolutionnaire dans la connexion des personnes du monde entier. » a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.

« En intégrant des plates-formes comme Android et Chrome dans nos opérations, notre équipe sera mieux soutenue pour se concentrer sur la performance. Nous attendons avec impatience un partenariat passionnant qui s’étendra à la Formule 1 et à l’Extreme E. »

Verstappen aura « moins de pression » avec son numéro 1

Pour la première fois depuis la saison 2014, le numéro 1 du champion du monde en titre fait son retour sur la grille en Formule 1 et c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui aura l’honneur de le porter cette année.

Max Verstappen est devenu cette saison le premier pilote à utiliser le numéro 1, devenant ainsi le premier pilote depuis Sebastian Vettel en 2014 à l’utiliser pour défendre son titre mondial. Mais est-ce que ce numéro 1 apporte une pression supplémentaire à un pilote ? Cette question a été posée à Sebastian Vettel justement, ainsi qu’au double champion du monde Fernando Alonso.

« Pour être honnête, c’était il y a longtemps pour moi. » a répondu le quadruple champion du monde Sebastian Vettel, cité par le site du championnat.

« Ce dont je me souviens, c’est que c’est un coup de pouce, cela enlève beaucoup de poids, en quelque sorte, sur vos épaules. Mais c’est aussi un sentiment formidable de débuter la saison en tant que champion. Vous avez ce numéro 1 sur votre voiture, donc c’est un privilège et je pense que nous aimerions tous être dans cette position. Mais cela ne peut être que l’un d’entre nous, et pour répondre à la question, je ne le voyais pas comme un fardeau supplémentaire, c’était un coup de pouce. Donc, je pense qu’il [Verstappen] ressentira probablement la même chose, mais tout le monde est différent. »

Quant à Fernando Alonso – qui s’apprête à débuter ce week-end sa vingtième saison en Formule 1 – l’Espagnol a déclaré que Max Verstappen pourrait effectivement démarrer la campagne 2022 avec « moins de pression » : « Je pense que vous avez moins de pression parce que vous avez déjà réalisé l’un de vos rêves, et à partir de là, c’est plus amusant. » explique celui qui a décroché ses deux titres avec Renault en 2005 et 2006.

« Vous participez à des courses en sachant que vous êtes déjà champion du monde une fois et vous essayez toujours de vous battre pour des championnats et d’ajouter des chiffres à cela. Mais je pense honnêtement qu’il devrait avoir moins de pression. » conclut le pilote Alpine.

Fernando Alonso prêt pour sa vingtième saison en F1

Âgé de 40 ans, Fernando Alonso s’apprête à entamer ce week-end sa vingtième campagne en Formule 1 après avoir fait ses débuts en 2001.

Après avoir goûté à nouveau aux joies du podium l’an dernier, le très expérimenté pilote espagnol a hâte de commencer cette vingtième saison de manière positive avec un bon départ ce week-end à Bahreïn pour la première manche de l’année qui signera surtout le début d’une toute nouvelle ère en catégorie reine avec l’introduction des nouvelles monoplaces.

Lorsqu’on lui demande comment il se sent à la veille de ce premier Grand Prix de la saison 2022, le double champion du monde nous répond : « L’hiver s’est bien passé pour moi. Je me sens en forme physiquement et je me suis également bien reposé. Nous avons été bien occupés à Barcelone et à Bahreïn ces dernières semaines et avoir pu passer plus de temps dans la voiture me donne l’impression d’être bien mieux préparé. »

« Pour moi, il s’agit d’un point important après n’avoir eu qu’une courte préparation en 2021. Nous avons beaucoup appris au cours de ces deux tests, mais il est très difficile de savoir où chacun se situe en ce moment. Tout le monde le dit, mais c’est vrai : nous ne saurons rien avant samedi soir. »

Après les essais hivernaux, Alonso en connaît un peu plus sur cette nouvelle génération de monoplace et peut donc désormais comparer sa F1 2022 avec l’A521 de l’an dernier : « Les voitures sont très différentes de celles que j’ai pu conduire auparavant. Les rebonds en ligne droite sont assez intenses et nous ne nous y attendions pas. » admet le pilote Alpine.

« La fiabilité des monoplaces est mise à rude épreuve, mais nous avons en tant qu’équipe la sensation de bien maîtriser la situation à ce stade. Nous sommes raisonnablement satisfaits de l’A522 et de notre préparation hivernale. Personne ne sait cependant quelle quantité de carburant ou quelle cartographie moteur les autres utilisaient durant les essais, donc il est impossible de s’avancer sur une quelconque hiérarchie. L’apprentissage étant sans fin en F1, nous voulons toujours boucler plus de tours, mais j’ai hâte d’être à samedi et de voir où nous nous situons par rapport à nos adversaires. »

Concernant « les rebonds », Fernando Alonso fait évidemment allusion au marsouinage – terme utilisé en Formule 1 lorsqu’une monoplace sautille en ligne droite. Comme les autres équipes, Alpine a souffert de ce marsouinage sur l’A522 lors des essais hivernaux, et lorsqu’on lui demande si le pilotage des monoplaces est devenu plus difficile en raison de ce phénomène, Alonso a répondu : « Ce n’est pas plus difficile, c’est juste différent. Il faut apprendre et s’adapter à chaque changement de règlement. »

« Nous espérons surtout que les courses soient plus serrées et que nous pourrons suivre plus facilement les voitures qui nous précèdent. Encore une fois, nous ne saurons rien avant ce week-end, mais j’aime les nouveaux défis et m’adapter à chaque bouleversement règlementaire. »

L’an dernier, l’équipe Alpine a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs. Pour 2022, l’écurie du constructeur français vise au minimum la P5.

Après son absence, Ricciardo veut maximiser ses essais libres à Bahreïn

Absent lors des trois dernières journées des essais hivernaux à Bahreïn en raison d’un résultat positif à un test Covid-19, l’Australien Daniel Ricciardo s’apprête à débuter la saison 2022 ce week-end avec une moins bonne préparation que son coéquipier Lando Norris.

Testé positif au Covid-19 la semaine dernière, Daniel Ricciardo a dû rester à l’isolement durant quelques jours, ce qui ne lui a pas permis de rouler avec la MCL36 sur le tracé de Sakhir pour les derniers essais de pré-saison. Malgré son absence, le pilote McLaren est resté en contact permanent avec son équipe et son coéquipier afin de se préparer au mieux pour la première manche de l’année.

« Je suis content d’être de retour, je me sens mieux et prêt pour le Grand Prix de Bahreïn et la saison à venir. J’ai été déçu de ne pas être dans la voiture la semaine dernière, mais malgré mon absence, j’ai pu rester en contact avec l’équipe, discuter avec Lando de la voiture et me préparer du mieux que je pouvais pour le week-end de course. » a déclaré Ricciardo.

Ce week-end à Bahreïn, Ricciardo cherchera à maximiser son temps de roulage lors des essais libres afin de rattraper le retard : « Je veux maximiser les séances d’essais libres pour mieux comprendre la voiture et peaufiner tout ce qui doit l’être pour les qualifications et avant l’extinction des feux dimanche. Il est difficile de savoir où nous serons sur la grille, mais ça va être compétitif et j’ai hâte de remonter dans la voiture et de faire la course. »

En 2022, Ricciardo entame sa deuxième saison consécutive chez McLaren et se sent désormais « plus à l’aise », « plus en confiance » après avoir décroché l’an dernier une première victoire avec l’écurie britannique au Grand Prix d’Italie.

« À l’aube de ma deuxième année avec l’équipe, je me sens plus confiant et à l’aise que jamais. Je suis déterminé à tirer parti des performances de l’an dernier et à utiliser tout ce que l’équipe et moi avons appris des hauts et des bas pour faire de cette saison l’une de nos meilleures. » insiste l’Australien.

« Une nouvelle itération de voitures est une chose à laquelle je ne suis pas étranger et qui s’accompagne de beaucoup d’excitation. J’attends avec impatience les batailles en piste avec ces nouvelles voitures, en particulier à Bahreïn avec ses opportunités de dépassement. »

L’an dernier, Daniel Ricciardo a terminé à la huitième place au championnat du monde des pilotes avec 115 points inscrits.

Damon Hill prévient : « Il ne faut pas sous-estimer Mercedes »

Lewis Hamilton estime que Mercedes est actuellement derrière Ferrari, Red Bull et peut-être également McLaren dans la hiérarchie actuelle après les six jours d’essais à Barcelone et Bahreïn, mais Damon Hill pour sa part n’est pas du tout du même avis que le septuple champion du monde.

Certain pilotes à l’image de Carlo Sainz ne croient pas aux propos du septuple champion du monde et estiment que Mercedes a caché son jeu durant les essais hivernaux. De son coté, l’ancien pilote de F1 Damon Hill n’exclut pas que Mercedes soit en tête en ce début de saison, malgré ses difficultés apparentes à trouver du rythme lors des essais disputés à Barcelone et à Bahreïn. Le champion du monde 1996 s’est exprimé au micro de Sky Sports à ce sujet : « Ce que je pense, c’est que dans le passé ils ont eu des problèmes lors des essais et ont ensuite gagné la première course », a déclaré Hill.

« Il ne faut jamais les sous-estimer. Ils ont remporté huit titres constructeurs d’affilée, donc ils en ont les capacités. […] Il y a 22 courses, le championnat est un long chemin. Ils seront peut-être derrière lors des deux premières courses, mais j’ai appris à ne pas les sous-estimer, et il semble qu’ils ont eu quelques problèmes lors des tests. »

Cependant Damon Hill n’oublie pas pour autant les contraintes qui frappent Mercedes, les constructeurs disposent en effet d’un temps de développement limité en soufflerie en fonction de leur place au championnat. Mercedes est ainsi l’écurie disposant du moins de temps de développement cette année après avoir remporté le championnat du monde constructeurs en 2021.

« C’est une question de temps et de travail. Ils ont d’énormes ressources, mais ils sont limités maintenant sur certaines des ressources qu’ils peuvent réellement employer et par les plafonds budgétaires. » insiste-t-il.

Lorsque qu’on lui demande s’il estime que la saison ressemblera à celle de l’année dernière; à savoir la bataille Hamilton / Verstappen, Damon Hill juge que la compétition pourrait s’élargir à d’autres pilotes : « Je pense que nous pourrions assurément voir Ferrari dans le lot », a-t-il déclaré. « Les deux pilotes [Ferrari] sont très bons et la Ferrari semble relativement bonne aussi ».

« En dehors de ça, peut-être que McLaren et peut-être AlphaTauri de temps en temps pourraient rivaliser. L’Alfa Romeo avait l’air bien aussi. Il y a donc de la concurrence dans tout le peloton, mais je pense que les favoris habituels seront à la lutte, peut-être avec une Ferrari un peu plus forte. » Conclut le Britannique

Début de réponse dès ce week-end puisque la saison 2022 de Formule 1 débute avec le Grand Prix de Bahreïn (du 18 au 20 mars).

Ricciardo apte pour le GP de Bahreïn

Testé positif au Covid-19 la semaine dernière, le pilote McLaren Daniel Ricciardo a finalement retourné un test négatif cette semaine et est donc autorisé à participer au Grand Prix de Bahreïn, première manche du championnat du monde de F1 2022.

L’équipe de Woking a confirmé ce mercredi matin que son pilote va mieux après une période d’isolement obligatoire de quelques jours, l’Australien pourra donc retourner dans le paddock de Sakhir dès ce jeudi 17 mars.

« L’équipe McLaren peut confirmer qu’après avoir été testé positif au Covid-19 la semaine dernière, Daniel a désormais retourné un test négatif. Il peut donc retourner dans le paddock ce jeudi, prêt à concourir ce week-end pour le Grand Prix de Bahreïn. » indique l’équipe ce mercredi dans un court communiqué.

« Daniel s’est senti mieux chaque jour et a continué à rester à l’isolement durant tous ces jours en accord avec la règlementation en place à Bahreïn. »

Pour rappel, l’équipe McLaren a fait rouler seulement Lando Norris la semaine dernière lors des trois dernières journées d’essais hivernaux à Bahreïn. Daniel Ricciardo pour sa part n’a pu rouler avec la MCL36 qu’à Barcelone, l’Australien n’a pu boucler « que » 212 tours durant ces essais.

Haas a peur de ne pas terminer le GP de Bahreïn

A la veille de la première course de la saison 2022 de F1 qui est programmée ce week-end avec le Grand Prix de Bahreïn, le directeur de l’équipe Haas redoute les problèmes de fiabilité sur la VF-22.

Lors des six journées d’essais hivernaux, l’équipe Haas a été touchée par quelques problèmes de fiabilité que ce soit à Barcelone lors de la première partie des tests ou bien à Bahreïn la semaine dernière. C’est donc avec une grande inquiétude concernant la fiabilité que l’écurie américaine s’apprête à aborder le premier Grand Prix de l’année : « Ce sur quoi nous devons commencer à travailler, c’est la fiabilité. Nous ne l’avons pas fait comme nous le voulions et nous avons encore une montagne à gravir devant nous. » nous explique Guenther Steiner, team principal de l’équipe Haas.

« En termes de performance, c’est assez difficile à dire parce que nous n’avons pas suffisamment couru, mais je dirais que ça n’a pas l’air mal. Tout d’abord, nous devons terminer la course. Nous avons eu beaucoup de problèmes de fiabilité [lors des essais hivernaux], donc j’ai un peu peur. Je pense que si nous pouvons terminer la course, nous aurons de la chance. Je suis tout de même optimiste, prudemment optimiste, quant à entrer dans les points et ce serait alors un succès. »

Avec seulement 413 tours de circuit réalisés durant les six jours de tests hivernaux, l’équipe Haas occupe la dernière place d’un classement dominé par Ferrari avec ses 788 tours.