Michael Masi a-t-il vraiment été « viré » par la FIA ?

Depuis quelques jours, une rumeur suggère que le directeur de course de la FIA, Michael Masi, ne fait plus partie de la Fédération. Vrai ou faux ?

Lors de l’ultime course de la saison 2021, Michael Masi a décidé d’envoyer en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin du Grand Prix à la suite de l’accident du pilote Williams Nicholas Latifi. Une fois toutes les monoplaces regroupées en piste derrière la Safety Car, Masi a permis aux pilotes se trouvant entre le leader [Hamilton] et le deuxième [Verstappen] de se dédoubler, ce qui a placé Max Verstappen [qui a également pu s’arrêter au stand pour chausser des pneus neufs] dans une excellente position pour attaquer Lewis Hamilton à la reprise de la course dans le dernier tour.

Le pilote Red Bull – dont la monoplace était équipée de pneus neufs grâce à un arrêt « gratuit » sous Safety Car – a réussi à dépasser la Mercedes de Lewis Hamilton et a donc décroché son premier titre mondial en F1 à l’âge de 24 ans. Après l’arrivée, l’équipe Mercedes a déposé deux contestations auprès de la FIA, mais ces dernières ont été rejetées par les commissaires de course qui ont donné raison à Michael Masi. Mercedes n’a pas fait appel de ces décisions et a donc « accepté » les résultats.

Depuis ce Grand Prix très controversé, la FIA a annoncé qu’elle débuterait une enquête le 19 janvier pour faire la lumière sur les faits, mais aucune décision n’est attendue avant le 18 mars lors du prochain Conseil Mondial du Sport Automobile qui est programmé à Bahreïn deux jours avant le départ de la première course de la saison 2022.

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, fait depuis le GP d’Abou Dhabi, l’objet de vives critiques dans les médias et sur les réseaux sociaux pour sa prise de décision durant la course qui a – selon certains – offert le titre à Max Verstappen.

Masi vraiment écarté par la FIA ?

Il y a quelques jours, les rumeurs les plus folles (et surtout infondées) ont suggéré que la FIA avait déjà limogé Michael Masi, notamment parce que sur un organigramme mis à jour par la Fédération Internationale de l’Automobile en début d’année, les noms de Michael Masi et Nikolas Tombazis [responsable des monoplaces à la FIA] n’y figuraient plus. En réalité, ce changement dans l’organigramme de la FIA n’implique pas que Masi ou Tombazis ne font plus partie de la Fédération, puisque cette modification sur l’organigramme est lié à l’arrivée du nouveau président de la FIA, Mohammed ben Sulayem, qui remplace directement le Français Jean Todt depuis le mois de décembre dernier, et qui a été décidée lors du Conseil Mondial du Sport Automobile au mois de décembre avant le GP d’Abou Dhabi. Ce changement n’a donc pas été opéré à la suite de la controverse de la dernière manche de l’année.

Le principal changement dans cet organigramme est la nomination de Peter Bayer en tant que secrétaire général pour le sport automobile à la tête du département monoplace, un domaine dans lequel il n’y avait aucun leader depuis quelques années. La logique voudrait donc que Michael Masi (en charge de la sécurité en tant que directeur de course délégué à la sécurité) et Nikolas Tombazis (en charge de la technique) soient tous les deux directement sous les ordres de Peter Bayer dorénavant, bien que leurs noms ne figurent pas sur l’organigramme.

Vous l’avez compris donc, l’absence de Masi et Tombazis sur cet organigramme ne signifie absolument pas que les deux hommes ne font plus partie de la FIA.

Aston Martin dévoile la date de présentation de sa F1 2022

L’équipe Aston Martin a dévoilé la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2022 qui sera pilotée par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel et le Canadien lance Stroll.

L’AMR22 (c’est le nom de la monoplace 2022 d’Aston Martin) sera présentée le 10 février 2022 lors d’un événement diffusé en direct depuis Gaydon où se trouve le siège d’Aston Martin Lagonda.

Lors de cette présentation, les pilotes Sebastian Vettel et Lance Stroll seront rejoints par des membres clés de l’équipe Aston Martin pour lancer l’AMR22, qui est la première voiture de l’équipe conçue selon les nouveaux règlements techniques de la F1.

Dates présentation des F1 2022

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Alpine F1 Team s’associe à Kappa et K-Way

Kappa, célèbre marque de sportswear italienne, K-Way marque iconique française, et Alpine F1 Team, ont annoncé leur nouvelle collaboration.

A partir de 2022, l’écurie Alpine F1 Team s’associe aux marques Kappa et K-Way, 2 griffes du groupe italien BasicNet, en annonçant un partenariat d’envergure pour les saisons à venir. Kappa devient partenaire officiel et équipera durant toute la durée du contrat les pilotes sur la partie ‘hors-piste’, ainsi que toutes les équipes techniques et opérationnelles au quotidien. Ce contrat s’entend également pour l’Alpine Esport Team ainsi qu’à l’Alpine Academy. La marque K-Way quant à elle devient Partenaire Officiel Lifestyle et habillera les équipes lors des déplacements.

Pour ce nouveau partenariat, Kappa développera plusieurs collections textiles techniques pour le ‘team kit’, des produits pour les fans, une gamme de chaussures techniques et lifestyle, ainsi que des accessoires sous licence Alpine F1 Team. La marque italienne s’appuiera sur un réseau mondial de licenciés et partenaires pour distribuer et proposer ces collections aux fans du monde entier.

Depuis plus de 40 ans, Kappa collabore étroitement avec les plus grands clubs du football européen comme ce fut le cas avec la Juventus de Turin, le Milan AC, le FC Barcelone ou encore l’AS Roma. Au fur et à mesure des années, Kappa s’est développé sur de nouvelles disciplines comme l’athlétisme en 1981 (USA National Team), le rugby en 2002 (FIR) ou encore le ski et plus globalement des sports d’hiver en 2011 (FISI). Grâce à ces partenariats forts et à des produits qui allient style et performance, Kappa a su accroitre sa notoriété sur et en dehors des terrains. Pour cette première collaboration, Kappa, K-Way et Alpine F1 Team se sont alliés afin de concevoir des produits alliant ADN de la marque, élégance et technologie, tout en respectant l’histoire et l’identité de l’écurie.

« Nous sommes ravis d’accueillir Kappa en tant que fournisseur officiel de vêtements pour nos équipes de piste et d’usine ainsi que nos pilotes. Nous partageons le même désir de recherche de performance et de style tout en nous inspirant de notre histoire. » a déclaré Laurent Rosso, PDG d’Alpine.

« Kappa a toujours eu une longueur d’avance sur le marché en matière de design et de technologie. Nous sommes également heureux de pouvoir collaborer avec K_Way, une marque emblématique et élégante qui reflète les valeurs intégrales d’Alpine. Nous sommes impatients de collaborer au cours des prochaines années. »

Un ancien de BMW à la tête de l’équipe Aston Martin en F1

L’équipe Aston Martin a annoncé que Mike Krack a été nommé Team Principal de son écurie en Formule 1, il remplacera directement Otmar Szafnauer, qui a quitté l’écurie du constructeur britannique en début d’année.

Avant de rejoindre Aston Martin, Mike Krack dirigeait les opérations mondiales de sport automobile de BMW, ayant travaillé pour la société basée à Munich depuis 2014. À ce titre, il était en charge des programmes BMW de Formule E, GT et IMSA, ainsi que de son expansion prévue dans la nouvelle formule LMDh pour l’IMSA et le WEC, y compris les 24 Heures du Mans.

Avant cela, Mike Krack a occupé un poste de direction dans le sport automobile pour Porsche. Il a travaillé une dizaine d’années en Formule 1 auparavant, pour Sauber puis BMW-Sauber : « Je suis très reconnaissant envers Lawrence [Stroll] et Martin [Whitmarsh] pour m’avoir donné une opportunité aussi fantastique. » a déclaré Krack.

« Aston Martin est l’une des plus grandes marques automobiles au monde, et avoir été invité à jouer un rôle de premier plan dans la réussite en piste de son équipe de Formule 1 avec un nom aussi illustre est un défi que j’ai l’intention de relever avec énergie et enthousiasme. »

« Je travaille dans le sport automobile depuis plus de 20 ans et j’ai travaillé en Formule 1 avec Seb Vettel en 2006 et 2007 lorsque j’étais ingénieur BMW-Sauber et qu’il était le pilote d’essai de l’équipe. J’ai un immense respect pour sa vitesse et ses capacités, et ce sera fantastique de le retrouver. Lance Stroll est également un pilote très rapide et talentueux, avec 100 départs de Grands Prix à son actif, et je suis très impatient de travailler en étroite collaboration avec lui. »

« L’équipe basée à Silverstone m’a toujours impressionné. Elle est pleine de gens talentueux et de vrais coureurs. La culture et les valeurs de compétiteurs sont ce qui est nécessaire pour réussir dans le sport automobile – je le sais et mes nouveaux collègues de l’équipe Aston Martin le savent aussi. Nous allons travailler incroyablement dur. Nous voulons gagner. Ensemble, nous le ferons. »

L’équipe Aston Martin dévoilera sa monoplace pour la saison 2022 le 10 février prochain lors d’un événement diffusé en ligne et en direct depuis son siège au Royaume-Uni.

Alonso capitaine de l’Alpine #36 aux 24 Heures du Mans Virtuelles

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, sera le capitaine de l’Alpine #36 ce week-end aux 24 Heures du Mans Virtuelles qui se dérouleront du 15 au 16 janvier.

La seconde édition des 24 Heures du Mans Virtuelles se déroule ce samedi 15 et dimanche 16 janvier en ligne. L’épreuve constitue la finale des Le Mans Virtual Series. La présence de 50 voitures puis de 200 pilotes professionnels et simracers promet un spectacle intense. Sur la grille de départ, il y aura 50 voitures réparties en deux catégories : LMP et GTE. Elles seront confiées à 200 pilotes professionnels et de simulation. Ils disputeront la course sur des simulateurs situés aux quatre coins du monde. De grands constructeurs sont aussi engagés : Aston Martin, BMW, Corvette, Ferrari et Porsche.

Pour cette deuxième édition, une direction de course sera installée au Studio Gabriel à Paris. Eduardo Freitas, directeur de course du Championnat du monde d’endurance de la FIA, gardera son œil expérimenté sur les concurrents pour s’assurer que tout se passe bien en piste. Une diffusion sera proposée aux fans par l’équipe de production WEC TV. Elle mettra en vedette des invités et livrera des images de haute qualité de la compétition. Tous ces ingrédients promettent une course captivante et un spectacle stupéfiant.

L’événement se déroulera sur la plate-forme rFactor 2. La course comportera des changements de pilotes, une météo dynamique et les transitions jour/nuit. Deux catégories seront en piste : LMP et GTE. La classe LMP est « monotype » avec l’Oreca 07 tandis qu’en GTE, cinq voitures sont disponibles : Aston Martin Vantage GTE, BMW M8 GTE, Corvette C8.R, Ferrari 488 GTE et Porsche 911 RSR GTE. Les dommages affecteront une voiture, mais ceux-ci pourront être réparés à l’occasion d’un arrêt au stand. La simulation complète inclut la consommation de carburant et l’usure des pneumatiques. Les équipes profiteront des essais pour régler leur voiture afin d’optimiser ses performances. Chaque team doit être composé de quatre pilotes dont au moins deux licenciés internationaux FIA (Pro).

Les vainqueurs des 24 Heures du Mans Virtuelles empocheront 50 points contre 36 pour le deuxième, 30 pour le troisième, 24 pour le quatrième, 20 pour le cinquième, 16 pour le sixième, 12 pour le septième, huit pour le huitième, quatre pour le neuvième et deux pour le dixième. Un point sera attribué pour chaque voiture terminant au-delà de la dixième place du classement général. Comme pour une course d’endurance réelle, le temps de conduite des pilotes est réglementé : quatre heures minimums et sept heures maximums. Les pilotes ne peuvent pas conduire plus de trois heures sur une période de cinq heures.

Alpine pour sa part a nommé le double vainqueur des 24 Heures du Mans et Champion du Monde d’Endurance Fernando Alonso comme capitaine de l’Alpine n°36. Le pilote espagnol supervisera et conseillera Victor Martins, Rookie F3 de l’année 2021 et pilote de l’Alpine Academy. Le pilote Michelin Le Mans Cup Sacha Lehmann, le pilote de l’Alpine Esports Team Patrik Sipos et Olli Pahkala complètent l’alignement de la voiture n°36. Le deuxième équipage sur la voiture #15 est formé par Eneric Andre, Peter Zuba, Antoine Doquin et Romain Boeckler.

« Je suis ravi d’être le capitaine de l’Alpine n°36 aux 24 Heures du Mans virtuelles. J’adore les courses d’endurance et c’est toujours bien de rester en contact avec le sport automobile d’un point de vue personnel.«  a déclaré Fernando Alonso.

« Ces dernières années, le simracing est devenu plus professionnel et populaire. Je suis un grand fan d’esports en général. Je suis impatient d’aider Victor Martins, l’un de nos pilotes de l’Alpine Academy. Il a de l’expérience en simracing, et je suis sûr que la #36, avec les autres excellents pilotes, sera compétitive. »

Le récent champion du monde de F1, Max Verstappen, mais aussi des pilotes de monoplace tels que Oliver Rowland, star de la Formule E, ou Felix Rosenqvist pilote d’IndyCar, sont engagés dans la compétition ce week-end. Une ancienne star de la F1 sera au départ : Juan Pablo Montoya. Il participera à la course aux côtés de son fils Sebastian Montoya. Les pilotes spécialistes de l’endurance seront naturellement au rendez-vous. Le champion de l’European Le Mans Series 2021, Louis Deletraz, également vainqueur des 24 Heures du Mans Virtuelles 2020, remettra son titre en jeu.

Les 24 Heures du Mans Virtuelles seront retransmises en direct de bout en bout sur Eurosport, ESPN, Sky Sports et J-Sports ainsi que sur l’application FIA WEC et les réseaux sociaux (YouTube, Facebook, Instagram, Twitch).

Russell conscient que Sakhir 2020 a été une course clé pour sa carrière

Le Britannique George Russell est convaincu que sa solide prestation au volant de la Mercedes au Grand Prix de Sakhir 2020 a prouvé aux personnes extérieures à son entourage qu’il était prêt pour passer chez Mercedes.

En 2022, George Russell fera équipe avec Lewis Hamilton chez Mercedes après avoir passé trois saisons chez Williams, une équipe du fond de grille. En 2020, alors que Lewis Hamilton a été testé positif au Covid-19, Russell a été placé dans la Mercedes du septuple champion du monde pour participer au Grand Prix de Sakhir aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas.

Le Britannique avait alors une formidable chance de pouvoir démontrer tout son talent au volant de la meilleure voiture de la grille. Il arrivera à placer sa Mercedes en deuxième position sur la grille de départ à seulement quelques millièmes de celle de Bottas, tandis qu’il a mené une grande partie de la course avant qu’une erreur au stand de la part de Mercedes et une crevaison lente ne viennent ruiner ses chances de décrocher sa première victoire en Formule 1.

Malgré cela, sa prestation époustouflante à Sakhir n’a fait que confirmer que le choix de Mercedes de le placer dans son équipe en 2022 était le bon. Lorsqu’on lui demande s’il pense que cette course à Sakhir a été un élément clé pour sa confirmation chez Mercedes, Russell a répondu : « Je pense que Bahreïn [le GP de Sakhir 2020] a été le moment clé où s’il y avait des doutes, ces doutes ont disparu. » a déclaré Russell dans le podcast de Motor Sport Magazine.

« Les personnes qui auraient fait la différence dans ma carrière, Toto [Wolff]…c’est finalement lui qui a le dernier mot. Il croyait en moi, il avait foi en moi, même lorsque je terminais dernier chaque week-end. Donc pour moi, cette course a potentiellement prouvé un point pour tant d’autres [personnes], mais au final, c’est Toto qui a pris la décision. »

« Parce qu’il a suivi ma carrière de si près, je suppose qu’il pense savoir de quoi je suis capable. Donc cette course [Sakhir 2020] n’a probablement rien changé dans mon esprit, mais pour le monde extérieur, beaucoup ont peut-être pensé ‘D’accord, il est clair qu’il veut emprunter sa propre route maintenant’. Je suppose que pour tout le monde c’était une course exceptionnelle et assez folle quand j’y repense. »

En 2022, George Russell fera dons ses débuts chez Mercedes aux côtés du septuple champion du monde Lewis Hamilton. Le Britannique sera alors âgé de 24 ans.

La FIA rendra ses décisions sur Abou Dhabi en mars à Bahreïn

L’organe directeur de la F1, la FIA, a annoncé qu’elle rendra ses décisions concernant son enquête sur la controverse du Grand Prix d’Abou Dhabi au mois de mars prochain juste avant la première manche de la saison 2022.

Max Verstappen a remporté son premier championnat du monde avec un dépassement dans le dernier tour du Grand Prix d’Abou Dhabi sur son rival Lewis Hamilton, après avoir changé de pneus sous une voiture de sécurité tardive, sur le circuit de Yas Marina en décembre dernier. Après l’arrivée de l’épreuve, l’équipe Mercedes a lancé deux protestations pour contester les résultats du Grand Prix d’Abou Dhabi, mais ces contestations ont été rejetées par la FIA et Mercedes a finalement décidé de ne pas faire appel, acceptant de ce fait les résultats de l’épreuve.

Ce jeudi, la FIA a déclaré que le processus d’enquête – sous la direction du nouveau président de la FIA Mohammed Ben Sulayem – avait commencé, mais que les décisions finales ne seront connues qu’au mois de mars, deux jours avant la première manche de la saison 2022.

« A la suite de la décision du Conseil Mondial du Sport Automobile qui a eu lieu à Paris le 15 décembre 2021, l’administration de la FIA, sous la direction de Mohammed Ben Sulayem, a débuté l’analyse détaillée des événements du dernier Grand Prix d’Abou Dhabi. Le président de la FIA a lancé une consultation de toutes les équipes de F1 sur différents sujets dont celui-ci. » indique la FIA ce jeudi.

« Le 19 janvier, un créneau de l’agenda de la Sporting Advisory Comittee sera consacré à l’utilisation de la voiture de sécurité. La prochaine étape sera une discussion partagée avec les pilotes. Le résultat de l’analyse détaillée sera présentée à la Commission en février et les décision finales seront annoncées lors du Conseil Mondial du Sport Automobile programmé à Bahreïn le 18 mars. »

« Le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem a demandé au Secrétaire Général du Sport et récemment nommé Directeur Monoplace Peter Bayer des propositions ‘optimisation de l’organisation de la structure F1 au sein de la FIA pour la saison 2022. »

Officiel : Marcin Budkowski quitte Alpine F1

Alpine F1 Team et Marcin Budkowski, Directeur Exécutif Alpine F1 Team, ont annoncé aujourd’hui leur décision de mettre fin à leur collaboration à partir du 13 janvier 2022.

C’est le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, qui assurera temporairement le management de l’équipe afin de permettre à chacun de se concentrer sur la préparation de la saison prochaine.

« Je tiens à remercier Marcin Budkowski pour son engagement et sa contribution aux résultats de l’équipe durant ces 4 dernières années. L’équipe est entièrement concentrée sur la préparation de la voiture pour la première course à Bahreïn et sur l’amélioration de la performance. » a déclaré Laurent Rossi.

« J’ai pris plaisir à faire partie de l’équipe dirigeante de Renault puis Alpine F1 Team et à travailler avec des personnes aussi talentueuses et investies. » a déclaré Budkowski pour sa part. « Je vais suivre avec attention les progrès de l’équipe lors des prochaines saisons. »

L’équipe Alpine annoncera le nom du remplaçant de Marcin Budkowski en temps voulu. C’est l’Américain Otmar Szafnauer qui est largement pressenti pour remplacer le Polonais.

En 2022, Alpine aura plus de potentiel de développement sur sa F1

Le PDG de Renault, Luca de Meo, se veut plutôt prudent quant aux objectifs de l’équipe Alpine pour la saison 2022, mais l’Italien affirme que Renault vise toujours un retour au sommet de la catégorie.

Cinquième au championnat du monde des constructeurs en 2021, l’équipe Alpine [anciennement Renault] a su tirer son épingle du jeu au cours d’une saison où la réglementation technique était quasiment identique à celle de la saison 2020. Pour 2022, les équipes sont reparties d’une page totalement blanche avec l’arrivée de nouvelles règles techniques, ce qui pourrait nous permettre d’avoir quelques surprises.

Concernant Alpine, Luca de Meo se veut plutôt confiant dans l’avenir avec une équipe « consolidée » après une campagne 2021 au cours de laquelle l’équipe du constructeur français a réussi à décrocher une victoire et marquer des points dans 19 courses : « Nous avons marqué des points lors de 19 Grands Prix, ce qui veut dire que ce n’est pas un hasard si nous sommes à la cinquième place…Maintenant, nous regardons vers 2022, avec une équipe plus consolidée, avec deux pilotes qui se connaissent bien, et nous avons beaucoup poussé pour créer une complicité entre eux, pour qu’on devienne une équipe, car au final, nous gagnons ensemble et nous perdons ensemble.  Je n’aime pas la rivalité interne, la façon de diriger une équipe où l’un est contre l’autre, c’est du poison, ce n’est pas l’esprit d’Alpine. » a déclaré le PDG de Renault à Marca.

Concernant les objectifs de l’équipe Alpine pour 2022, De Meo se veut prudent et rappelle qu’il faut en moyenne plusieurs années avant d’arriver à se battre pour un championnat du monde en Formule 1. Lorsqu’on lui demande quel est le « plan » pour cette nouvelle saison [rapport à l’inscription EL PLAN aperçue sur l’aileron arrière de l’Alpine à Abou Dhabi], De Meo a répondu : « Au final, le plan, dans le langage des entreprises est au minimum entre trois et cinq ans. En une année, c’est une question de budget. »

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« Si vous voulez parler d’un plan, je vous répond que nous avons le choix entre trois et cinq ans pour devenir compétitifs, pour pouvoir gagner des courses régulièrement et pour pouvoir gagner un championnat du monde. C’est l’objectif de tout le monde, comme pour Aston Martin, Ferrari, Red Bull…Au final, tout le monde veut gagner, nous aussi nous rêvons de gagner un championnat un jour, mais tout cela est si difficile. Nos concurrents son si bons qu’on ne sait jamais. Ce n’est pas quelque chose que l’on met dans une calculatrice et qu’on obtient un résultat comme ça, cela dépend de beaucoup de choses. Il est clair que nous avons un engagement à long terme dans cette série et que nous avons l’ambition d’être compétitifs, et je pense qu’il est possible que dans quelques années nous soyons parmi les meilleurs pour pouvoir concourir, parfois en remportant [des courses], parfois des podiums en évitant les problèmes. »

« Renault fait partie des équipes historiques et il n’y en a que trois qui produisent des moteurs désormais, avec Honda [qui a quitté la F1 fin 2021] quatre. En fait, nous sommes Mercedes, Ferrari et Renault. Notre équipe est différente, car c’est une double équipe, et nous sommes ici depuis plus de 40 ans. La position de Renault n’est pas d’être au milieu, la position de Renault est d’être en haut. Je ne peux pas dire quand, car vous pourriez dire : ‘Mr De Meo a dit qu’en 2023 ils vont gagner le championnat du monde’, et si on ne gagne pas cela ne servirait à rien. Le plus important est d’avoir l’attitude, de vouloir de ce sport et de vouloir investir. »

« Quand les gens mettront leur monoplace [en piste] à Montmelo [pour les essais hivernaux], nous verrons qui a fait le travail. Ce que je peux dire, c’est que tout change. On avait traditionnellement un handicap en termes d’aérodynamisme dû à l’architecture du moteur, mais quand le châssis change, l’aéro change aussi, ce qui sera un peu moins choquant. La réalité, c’est que l’année qui arrive sera moins importante qu’elle ne l’a été jusqu’à présent, parce qu’au final, vous enlevez mécaniquement un inconvénient. Nous nous sommes donnés des objectifs ambitieux […] Et puis il y a autre chose, parce que cette voiture [celle de 2021] avait déjà trois ans, elle avait atteint la fin de son cycle de vie, et la différence c’est que nous allons changer l’architecture du moteur pour la saison prochaine, cela va nous donner un moteur plus fin, ce qui nous permettra de marquer des points en aérodynamisme. Ensuite, il faudra voir quelles sont les performances du moteur, mais on m’a dit que le développement se passait bien. Mais tout le monde dira la même chose. Il y aura plus de chevaux, je ne peux pas dire combien, mais l’intention est certainement de clôturer le budget. Tout cela dépendra aussi de la capacité organisationnelle de l’équipe, de ce que nous pouvons améliorer, et de ce qu’ils me disent, c’est que la voiture va avoir beaucoup plus de potentiel de développement que l’actuelle [celle de 2021] qui a atteint la limite. »

« Si vous parlez à Fernando [Alonso], il vous dira qu’il fait tout ce qu’il peut. Parfois, il fait le tour trois ou quatre fois, retourne au stand et dit : ‘On ne peut pas faire plus’. Mais la monoplace de la saison prochaine pourra s’améliorer au cours de la saison. »

Sainz débute 2022 « prêt à 100% » et avec « beaucoup de confiance »

L’espagnol Carlos Sainz se sent prêt « à 100% » pour entamer sa deuxième saison avec Ferrari en 2022, l’Espagnol ajoutant qu’il a désormais acquis une certaine confiance après sa première campagne réussie en 2021 avec l’équipe italienne.

En 2021 pour sa première saison en rouge, Carlos Sainz a impressionné beaucoup de monde en battant son coéquipier Charles Leclerc et en terminant à la cinquième place au championnat du monde des pilotes. Le Madrilène admet qu’il a pu acquérir une grande confiance lors de la deuxième moitié de saison et se sent donc prêt à débuter 2022 pour – peut-être – aller se battre pour le titre mondial avec Ferrari.

Lorsqu’on lui demande s’il se sent prêt, Sainz a répondu : « Oui, à 100%. Surtout… cette seconde moitié de saison [2021] m’a donné la bonne confiance avec la voiture, la bonne confiance avec l’équipe, de savoir que je suis prêt pour tout ce qui vient l’année prochaine. Cela, combiné à la quantité de travail acharné que nous mettons dans le projet 2022, m’a mis dans le bon état d’esprit… » a déclaré l’Espagnol, cité par le site du championnat.

« J’ai beaucoup apprécié. Je pense que c’était l’une de mes saisons préférées en F1 en termes de plaisir. Ça a été assez mouvementé, il y a eu beaucoup de courses, mais aussi beaucoup de bons moments. J’ai réussi à m’amuser; en même temps, j’ai réussi à m’améliorer tout au long de l’année. J’ai l’impression que j’ai terminé la saison beaucoup plus fort que je ne l’ai commencée, donc il y a cette progression importante au sein de l’équipe. J’ai également vu des changements au sein de l’équipe qui sont allés dans la bonne direction. Donc honnêtement, le sentiment en entrant dans 2022 est très positif et je pense que nous allons vers un bon moment et dans une bonne dynamique. »

L’ancien pilote McLaren, Renault et Toro Rosso a également balayé toute insinuation selon laquelle piloter pour Ferrari apporte une pression supplémentaire. Au contraire, Sainz a déclaré qu’il « réalise un rêve » avec l’équipe de Maranello qui a de grands espoirs pour la campagne à venir.

« Il m’a été assez facile de me rappeler que je réalise un rêve : c’est de piloter pour la meilleure équipe de Formule 1 et l’équipe la plus historique de Formule 1, et c’est un rêve devenu réalité pour moi depuis que je suis un gamin, piloter pour Ferrari. »

« Et en me rappelant ce genre de chose, je pars en fait dans le week-end toujours excité, toujours avec de l’énergie, toujours en essayant d’apprendre, en essayant de devenir meilleur, pour m’assurer que si la chance de se battre pour le championnat du monde avec Ferrari arrive un jour, je serai aussi préparé et prêt que possible. Et cela m’a donné un bon équilibre ; [en 2021 cela m’a permis de faire un autre petit pas en tant que pilote et de me faire terminer la saison en beauté et maintenant je suis prêt pour tout ce qui arrivera en 2022. » a-t-il conclu. 

Alain Prost : « Hamilton a pris un sacré coup sur la tête »

Alain Prost veut rester optimiste et estime que Lewis Hamilton sera bien présent en Formule 1 en 2022 pour tenter de décrocher une huitième couronne mondiale.

Depuis le Grand Prix d’Abou Dhabi – où il s’est fait dépasser dans le dernier tour de course par son rival Max Verstappen à la suite d’une décision très controversée du directeur de course de la FIA, Michael Masi – Lewis Hamilton s’est muré dans le silence. Quelques jours plus tard, son patron Toto Wolff a alors lancé un pavé dans la mare en expliquant aux médias qu’il ne savait pas si Lewis Hamilton serait bien là en 2022 après sa grosse deception lors de l’ultime manche de la saison 2021.

Certains observateurs estiment que le Britannique pourrait décider de stopper sa carrière, alors que d’autres un peu plus terre à terre s’attendent à revoir Lewis Hamilton aux essais hivernaux 2022 plus déterminé que jamais pour tenter d’aller décrocher un huitième titre mondial. Lorsqu’on demande au quadruple champion du monde de F1 Alain Prost ce qu’il pense de toutes cette histoire, le Français dit qu’il veut rester optimiste, même s’il admet que Lewis Hamilton a pris « un gros coup sur la tête » à la fin de la saison dernière.

« C’est difficile de se mettre à sa place, il a sûrement autant de raisons de continuer que d’arrêter. C’est 50-50, il a pris un sacré coup sur la tête, mais ce serait vraiment triste s’il n’était pas là la saison prochaine. » a déclaré Alain Prost, cité par le JDD.

« Je veux rester optimiste, car il reste ce huitième titre et ce nouveau règlement technique, avec peut-être trois équipes en tête et quatre ou cinq pilotes en lice pour le titre. C’est un défi que Hamilton voudrait pouvoir relever. » a insisté le Français.

Malgré toutes les rumeurs pouvant suggérer le départ anticipé de Lewis Hamilton à la retraite, il nous semble inconcevable (en tout objectivité) que le septuple champion du monde ne revienne pas pour essayer de décrocher un huitième titre mondial en Formule 1 en 2022, ce qui ferait de lui l’homme le plus titré de l’histoire du sport.

Le GP de Hongrie à jamais gravé dans la mémoire de Latifi

Le Canadien Nicholas Latifi se souviendra très longtemps du Grand Prix de Hongrie 2021, course durant laquelle le pilote Williams a marqué ses premiers points en Formule 1.

A Budapest en 2021, le départ chaotique du Grand Prix à la suite du strike de Valtteri Bottas au premier virage a permis à plusieurs pilotes du fond de grille de se retrouver aux avant-postes. Les deux pilotes Williams George Russell et Nicholas Latifi faisaient partie de ces chanceux, ce qui leur permettra de terminer le Grand Prix de Hongrie dans les points.

P7 et P8 à l’arrivée du Grand Prix de Hongrie, ce résultat a permis à l’équipe Williams de signer une double arrivée dans les points pour la première fois depuis la saison 2018, mais a également permis à l’équipe britannique de prendre la huitième place au championnat constructeurs en une seule course. Nicholas Latifi admet que ce Grand Prix restera à jamais gravé dans sa mémoire : « Avec Williams n’ayant pas marqué de point depuis le Grand Prix d’Allemagne 2019, ma P7 et la P8 de George [Russell] signifiaient que nous avons obtenu 10 points en un seul coup à Budapest. Cela a mis fin à une longue attente et a été un gros, gros résultat pour l’équipe. » nous explique Nicholas Latifi.

« Ce week-end-là nous a également fait passer à la 8e place du championnat des constructeurs, une position que nous avons conservée jusqu’à la fin de la saison. C’est énorme. Pas seulement pour le moral, mais aussi en raison de l’avantage financier pour l’équipe. Sur une note personnelle, c’étaient mes premiers points en Formule 1 après beaucoup de travail acharné. Évidemment, on a eu un peu de chance avec le départ chaotique, mais c’est parfois comme ça que ça que l’on obtient des podiums chocs et des victoires. »

« Le résultat de la course n’a pas été scellé dès le premier tour et nous avons encore dû faire face à une course très longue et difficile. Je devais profiter de l’opportunité et sceller les choses. C’était également le premier doublé de l’équipe depuis le Grand Prix d’Italie 2018 et cela a été un énorme coup de pouce pour tout le monde chez Williams après quelques saisons très difficiles. C’était une belle récompense, d’autant plus qu’elle est arrivée juste avant les vacances d’été en août. »

« C’était agréable de voir les gens partir en vacances avec le sourire aux lèvres. Et je pense que les événements en Hongrie nous ont servi de catalyseur pour marquer 10 autres points à Spa trois semaines plus tard. C’était une phase fantastique de la saison. »

En 2022, Nicholas Latifi fera toujours partie de l’équipe Williams, mais le Canadien aura un nouveau coéquipier; le Thaïlandais Alexander Albon, qui fait son grand retour en Formule 1 après une année en off.

Les équipes de F1 vont opérer à la limite du plafond budgétaire en 2022

En 2022, toutes les équipes de la grille devront opérer à la limite du plafond budgétaire de 140 millions de dollars, créant chez certaines des situations complexes à gérer.

Depuis la saison 2021, toutes les équipes de Formule 1 doivent respecter un plafond budgétaire imposé par la FIA. Ce plafond a été fixé en 2021 à 145 millions de dollars, mais a été abaissé cette année à 140 millions, alors qu’il sera encore abaissé à 135 millions à partir de 2023. Ce plafond ne prend pas en compte les salaires des pilotes et des trois employés les plus haut placés de l’équipe.

L’an dernier, la plupart des équipes ne fonctionnaient pas à la limite de ce plafond budgétaire, notamment parce que la règlementation technique n’a quasiment pas évolué entre 2020 et 2021. Ce ne sera pas le cas en 2022 puisque la Formule 1 introduit cette année une toute nouvelle règlementation technique, ce qui a demandé aux équipes de lourds investissements, ce qui est le cas par exemple d’AlphaTauri, qui a dû acheter de nombreuses pièces à Red Bull Technologies, la maison mère de Red Bull dont fait partie l’équipe italienne.

Par conséquent, le patron de l’équipe AlphaTauri s’attend à devoir opérer cette saison à la limite du plafond budgétaire, ce qui pourrait être complexe à gérer : « Cette année, je pense que ce sera plus difficile pour nous en termes de plafond budgétaire. » a déclaré Franz Tost, cité par Autosprint.

« En 2021, nous étions bien en deçà du plafond budgétaire et ce n’était pas un problème. Mais en 2022, la limite sera de 140 millions de dollars et l’achat de nouvelles pièces issues de red Bull Technologies nous amènera à la limite. Il va donc falloir très bien faire les calculs dès le départ car cette situation pourrait nous placer en difficulté. »

Dans ce contexte de plafonnement des coûts, les équipes voudront absolument éviter les dépenses « inutiles » comme les accidents par exemple, qui pourraient très rapidement faire un trou dans le budget de l’équipe. Laurent Mekies, directeur sportif de la Scuderia Ferrari, a tenu à insister sur le fait que le budget réduit en 2022 ne permettra plus aux équipes d’encaisser des coûts supplémentaires liés aux accidents sans que cela ait un impact sur le développement des monoplaces.

« [en 2021] Nous avons encouragé nos pilotes à sonder les limites parce que la compétition entre les deux nous aide à avancer. Il y a eu relativement peu de développement sur la voiture [en 2021] donc nous avons pu mieux gérer les accidents en termes de budget. En 2022, ce sera différent. Nous avons besoin de tout le budget pour le développement des monoplaces. » a déclaré le Français, tout en ajoutant qu’il s’attend à ce qu’il y ait plus de mises à jour qu’en 2021 mais moins qu’en 2019 ou 2018 toujours en raison du budget capé.

Cependant, toutes les équipes n’auront peut-être pas à s’en tenir à ce budget capé de 140 millions de dollars en 2022 étant donné qu’un montant supplémentaire de 1,2 million de dollars est alloué aux équipes pour chaque manche au delà de 21 courses programmées au calendrier de la Formule 1. Hors, en 2022 le calendrier est composé de 23 courses (un record), ce qui signifie que les équipes devraient recevoir une allocation de 2,4 millions de dollars en 2022 pour compenser les coûts de ces 2 Grands Prix supplémentaires.

Autre bonne nouvelle pour les équipes, un supplément de 300 000 dollars est prévu pour chaque week-end comportant une course Sprint (il y en a six de prévues en 2022), ainsi qu’un supplément de 100 000 dollars pour réparer les dommages causés par un accident qui aurait forcé une voiture à abandonner pendant les qualifications Sprint.

Les équipes pourraient donc se dire qu’elles pourraient bénéficier de cet argent supplémentaire et donc dépenser sans compter durant la saison, mais l’approche ne serait pas judicieuse en raison de la pandémie mondiale qui pourrait forcer la F1 à annuler plusieurs courses, ce qui voudrait dire que le « bonus » alloué pour chaque manche au delà des 21 courses pourrait être annulé. Un scénario qui n’est pas à exclure. Il est donc essentiel pour les équipes de contrôler les dépenses avec une grande attention.

Certaines équipes en revanche pourraient tirer parti de ce plafonnement des coûts, notamment les plus petites écuries de la grille comme Alfa Romeo ou Haas, qui ont l’habitude de devoir contrôler leurs coûts et d’opérer bien en deçà d’une certaine limite budgétaire chaque année comme le confirme Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo : « L’avantage pour nous, c’est que nous sommes habitués à travailler avec ce type de budget.  Nous sommes habituellement en dessous du plafond de coûts et je pense que nous savons gérer ce domaine en termes de budget. » a déclaré le Français.

« Ce qui n’est pas le cas pour les trois, quatre ou cinq grandes équipes. Elles vont devoir s’adapter pour être un peu moins dépensières et de notre côté, nous continuerons dans le même sens avec la même motivation. »

La nouvelle réglementation technique qui sera introduite en 2022 devrait également aller dans le sens des petites équipes selon Vasseur : « C’est toujours agréable de partir d’une page blanche.  Nous avons une énorme inertie dans le système et l’avancé technologique des grandes équipes sera toujours là. J’en suis parfaitement conscient. »

« Mais si nous avons une stabilité dans la réglementation, dans l’ensemble, cela pourrait être une opportunité pour les petites équipes. Je sais que les grandes équipes auront un avantage avec les technologies et tout ce qui s’en suit.  Mais encore une fois, si nous pouvons avoir la stabilité dans la réglementation – parce que la performance vient aussi avec la stabilité – alors nous aurons une chance d’être peu plus près d’eux.  Et pourquoi pas, en certaines occasions, être capable de nous battre avec eux ? C’est ce qui est le plus important pour moi. »

Affronter Russell en début de saison serait un signe positif pour Norris

Lando Norris estime que s’il sera en mesure de se battre en piste contre George Russell dès le début de la saison 2022, cela sera un signe clair des progrès de McLaren au cours de l’intersaison.

Lando Norris et George Russell ont passé la plus grande partie de leur carrière à courir l’un contre l’autre dans les catégories inférieures. Mais en Formule 1, Russell a débuté chez Williams et n’a jamais vraiment eu une monoplace capable d’aller se battre à l’avant du peloton avec son ami Lando Norris.

Mis à part une apparition de Russell dans la Mercedes de Lewis Hamilton au Grand Prix de Sakhir 2020, le Britannique s’est toujours retrouvé en retrait par rapport à Norris, mais cette situation devrait changer en 2022 puisque George Russell est désormais un pilote Mercedes et devrait donc en toute logique se battre pour des victoires. Par conséquent, si Lando Norris se retrouve au coude à coude avec son ami en piste dès la première course de l’année, le pilote McLaren considérera cela comme un signe positif pour son équipe.

« Tout d’abord, j’espère que nous pourrons nous battre roue contre roue, et si c’est le cas, alors cela voudra dire que nous connaissons un bon début de saison 2022 ou bien que lui [Russell] en connait un mauvais. » a déclaré Lando Norris.

« Je pense, bien-sûr, que nous serons optimistes et j’espère que nous pourrons bien débuter la saison et j’espère que nous pourrons être plus proches de Ferrari, Mercedes et Red Bull, en particulier ces deux derniers. Le temps nous le dira, mais je pense que personne ne sait vraiment où sera qui au début de la saison. »

« Mais nous avons définitivement du chemin à parcourir et ce ne sera pas facile – même si ce sont de nouvelles règles – de tout rattraper cette année. Si je me bat contre George, alors nous nous battrons contre Mercedes, ce qui voudra dire que nous avons eu une bonne intersaison. »

En 2021, l’équipe McLaren a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs au terme d’une lutte serrée avec la Scuderia Ferrari tout au long de l’année.

Les pilotes Haas devront attendre les essais hivernaux pour tester leur F1 2022

Les deux pilotes Haas, Mick Schumacher et Nikita Mazepin, ne pourront certainement pas tester leur monoplace 2022 avant les premiers essais hivernaux prévus au mois de février à Barcelone.

Bien que l’équipe Haas a été la première de la grille à concentrer toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022 en tirant un trait sur 2021, l’écurie américaine ne dispose pas des infrastructures gigantesques des plus grandes équipes de F1. De ce fait, Haas n’a pas de simulateur pour permettre à ses pilotes de tester en avant-première la nouvelle monoplace 2022, ce qui veut dire que Schumacher et Mazepin devront patienter jusqu’aux essais hivernaux pour la découvrir.

« Ce sera nouveau et j’attends cela avec impatience. Nous n’avons pas notre propre simulateur pour le moment, mais cela devrait changer pour l’année prochaine. Je pense que je ne piloterai la voiture pour la première fois que lors des essais hivernaux à Barcelone. » a déclaré Mick Schumacher à AMUS.

Malgré le fait que la nouvelle règlementation a été mise en place pour permettre un rapprochement des équipes, Schumacher estime pour sa part que les plus grandes écuries continueront à prendre une certaine avance sur le reste de la grille au fil des mois.

« L’espoir est que tout le monde soit plus proche et que nous puissions nous battre les uns contre les autres. Ce sera peut-être le cas au début, mais au final, les équipes habituelles s’éloigneront à nouveau. La question est de savoir de combien. »

Après avoir passé toute l’année 2021 à travailler sur le projet 2022, la petite écurie qui a terminé dernière au championnat constructeurs l’an dernier espère qu’elle sera en mesure de rejoindre les autres équipes du peloton cette saison : « La grande question est aussi de savoir combien cela nous rapportera. Mais les autres équipes n’ont pas non plus de mannequins qui travaillent pour elles, elles savent où vont les choses. Nous devons attendre et voir. Espérons que nous ayons quelque chose sur la voiture qui nous donnera un petit avantage, au moins au début. » conclut Schumacher.

McLaren s’attend à beaucoup plus de la part de Ricciardo en 2022

Le directeur exécutif de McLaren, Andrea Stella, est convaincu que son équipe obtiendra plus de performances de Daniel Ricciardo en 2022 après que l’Australien ait connu une première saison difficile avec l’équipe.

Ricciardo a rejoint McLaren en provenance de Renault avant la saison 2021 pour remplacer Carlos Sainz, qui a rejoint Ferrari, mais malgré sa victoire au Grand Prix d’Italie, le pilote McLaren a largement eu du mal à égaler son coéquipier Lando Norris tout au long de la saison. Cependant, Andrea Stella a vu des signes positifs chez l’Australien tout au long de l’année et croit fermement qu’il y aura un nouveau pas en avant avec la nouvelle génération de monoplaces en 2022 : « Du côté de Daniel, je pense que les progrès au cours de la saison ont été tangibles. » a déclaré Stella.

« Si vous regardez en Arabie Saoudite, il a été très rapide en qualifications. Si vous vous souvenez bien, en Q1 il était P3, mais en Q2 il a subi des dommages sur sa monoplace en touchant un vibreur, ce qui l’a mis hors jeu. Sans cela, je pense que sa performance en Arabie Saoudite aurait été très bonne. »

« Nous savons qu’il y a plus à venir de la part de Daniel, et d’une certaine manière, nous avons encore un plan de développement et j’ai hâte de voir ce que nous pourrons faire avec Daniel en 2022. Je suis tout de même très optimiste de ce point de vue. Laissez-moi tout de même vous dire que travailler avec lui est un réel plaisir, je pense qu’il crée une très bonne atmosphère dans l’équipe, ce qui est une bonne base pour le développement technique et le pilotage. »

Alors que McLaren espère que Daniel Ricciardo sera au rendez-vous en 2022, l’équipe de Woking compte également sur son deuxième pilote, le Britannique Lando Norris, dont les performances ont été époustouflantes en 2021 selon Stella.

« Je pense que Lando dans sa troisième année en Formule 1 s’est développé, notamment en termes de vitesse pure. Je suis vraiment confiant, parce qu’en termes de vitesse pure il était l’un des pilotes les plus forts de la grille et je pense que c’est vrai dans toutes les conditions. Il suffit de penser à certaines de ses performances sur le mouillé, comme lorsqu’il a décroché sa pole position en Russie avec un tarmac dans des conditions de transition, puisque nous sommes passés des composés Intermédiaires aux composés Tendres. »

« Avec Lando, nous avons également travaillé sur l’amélioration du rythme de course – donc la capacité de marquer des points – et je pense que cela, d’une certaine manière, a été démontré. Là où je vois l’opportunité avec Lando, c’est de consolider ses standards très élevés qu’il a réussi à atteindre lors de chaque session. Il s’agit donc d’avoir plus de cohérence dans ce niveau de performance de pointe. »

La FIA a débuté son enquête concernant la controverse d’Abou Dhabi

L’enquête lancée par la FIA, et visant à faire toute la lumière sur la controverse du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021, a débuté cette semaine et devrait se terminer avant le 3 février au plus tard.

Selon une information de Sky Sports, l’enquête a commencé ce lundi [10 janvier] et l’équipe d’enquête visera à interroger toutes les personnes impliquées dans la controverse [lire ici pour mieux comprendre], y compris le directeur de course Michael Masi, les stewards, les pilotes et les représentants des différentes équipes.

Peter Bayer, le secrétaire général motorsport de la FIA, dirigera le processus. tandis que Mohammed Ben Sulayem, qui a été élu président de la FIA le 17 décembre dernier, s’impliquera personnellement dans l’enquête et s’en occupera d’urgence depuis le siège de l’instance dirigeante à Genève.

Un porte-parole de la FIA a déclaré que l’enquête sera « approfondie, objective et transparente ». L’instance dirigeante espère terminer le processus à temps pour la prochaine réunion du Conseil Mondial du sport automobile le 3 février au plus tard [mise à jour : la FIA a indiqué que les décisions finales seront connues le 18 mars, à lire ici]

Au terme de cette enquête, plusieurs décisions importantes seront prises par la FIA, alors que la position de Michael Masi en tant que directeur de course de la FIA reste soumise à un examen minutieux. En effet, un certain nombre de hauts responsables en Formule 1 considèrent désormais la position de Masi intenable, alors que plusieurs équipes ont exprimé un manque de confiance dans ses performances en tant que directeur de course en 2021.

Crashs tests réussis pour AlphaTauri sur sa F1 2022

L’équipe AlphaTauri a annoncé cette semaine avoir passé les fameux crashs tests obligatoires avec le châssis de sa monoplace 2022, la AT03.

Comme chaque année, les équipes ont l’obligation de passer des crashs tests pour homologuer leur nouveau châssis pour la saison à venir. Ces crashs tests ont lieu dans trois centres d’essais approuvés par la FIA (Cranfield Impact Center au Royaume-Uni, Transport Research Laboratory au Royaume-Uni et le Laboratoire CSI à Milan). Les nouveaux châssis doivent subir 18 tests d’impact avant de recevoir l’approbation de la FIA pour pouvoir enfin prendre la piste.

L’équipe AlphaTauri est la deuxième écurie de la grille après Haas à annoncer avoir homologué son nouveau châssis cette année : « Première étape franchie pour l’AT03. Alors qu’il se passe beaucoup de choses dans notre usine de Faenza, nous avons passé les crashs tests F1. » a indiqué l’équipe italienne.

Cette saison, le duo de pilotes reste inchangé par rapport à 2021 chez AlphaTauri avec le Français Pierre Gasly et le Japonais Yuki Tsunoda.

Kubica s’engage en WEC en plus de son rôle en F1 avec Alfa Romeo

Robert Kubica, pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo en Formule 1, rejoint l’équipe Prema Orlen dans le championnat du monde d’Endurance 2022.

Cette semaine, l’équipe Prema Orlen a annoncé sa composition pour le championnat d’Endurance 2022. L’équipe fera campagne avec une toute nouvelle voiture de course Oreca 05 LMP2 en collaboration avec l’équipe Iron Lynx. La campagne comprendra notamment le déplacement au Mans pour la 90e édition des légendaires 24 heures du Mans sur le circuit de la Sarthe.

L’équipe s’appuiera sur un trio à fort potentiel composé des champions ELMS en titre Robert Kubica et Louis Delétraz, et du prometteur Lorenzo Colombo, qui fera le pas depuis la monoplace cette saison. Pour Kubica – qui a déjà couru pour l’équipe italienne en 2003 en Formule 3 Euro Series – il s’agira d’un retour aux sources.

« Je suis heureux de rejoindre l’équipe Prema Orlen. J’ai déjà couru avec eux en Formule 3 Euro Séries en 2003. Je connais la famille Rosin et quelques personnes clés de l’époque, et bien que beaucoup de temps se soit écoulé, nous savons tous, grâce aux monoplaces, que l’équipe est extrêmement compétitive. » a déclaré Kubica qui conserve en parallèle son rôle de pilote de réserve chez Alfa Romeo en Formule 1.

« C’est un nouveau défi pour l’équipe et pour moi aussi puisque je n’ai couru que dans trois épreuves du WEC l’année dernière, Le Mans et les deux épreuves de Bahreïn. Je suis heureux de travailler avec Louis [Delétraz], que je connais depuis l’ELMS et Le Mans de l’année dernière, et Lorenzo. J’attends avec impatience ce défi qui demandera beaucoup de travail et de dévouement. Espérons que nous pourrons commencer la saison en force, sans problèmes majeurs. Nous avons beaucoup de choses sur lesquelles nous concentrer et j’ai hâte que la saison commence. » 

La saison 2022 du WEC débutera avec un prologue le 12 mars à Sebring et se terminera le 11 novembre avec les 8 Heures de Bahreïn. Les 24 Heures du Mans 2022 sont programmées du 11 au 12 juin sur le tracé de la Sarthe.

Marcus Armstrong ne fait plus partie de la Ferrari Driver Académie

Marcus Armstrong a tenu à remercier Ferrari après que la Ferrari Driver Academie a confirmé ce mardi qu’elle ne poursuivrait pas sa relation avec lui en 2022.

Cette semaine, Ferrari a dévoilé les noms des neufs pilotes membres de son académie pour la saison 2022. Ces pilotes sont : Mick Schumacher, Robert Shwartzman, Oliver Bearman, Rafael Camara, Laura Camps Torras, Arthur Leclerc, Maya Weug, James Wharton et Dino Beganovic.

Lors de la présentation de la promotion 2022, la Ferrari Driver Academie a confirmé qu’elle stoppait sa relation avec Marcus Armstrong, membre de la FDA depuis cinq années, et le pilote néo-zélandais a donc tenu à publier lui aussi un message pour remercier Ferrari.

« Cela fait cinq superbes années que je porte du rouge, mais il est temps pour moi de quitter la Ferrari Driver Academie. Un grand merci à tous ceux qui m’ont aidé à Maranello tout au long du processus, je ne pourrais jamais assez vous remercier pour les opportunités incroyables que vous m’avez données. C’est la fin d’un chapitre incroyable, mais le début d’un autre encore meilleur. » a écrit Armstrong sur ses réseaux sociaux.

Armstrong – qui a passé les deux dernières années à courir en Formule 2 pour ART Grand Prix et DAMS – n’a pas encore indiqué ses plans pour la saison 2022.