Alpine, le développement du moteur Renault 2026 est « sur la bonne voie »

Bruno Famin, le Team Principal d’Alpine en Formule 1, assure que les ingénieurs de Viry-Châtillon travaillent sans relâche pour faire en sorte de développer une unité de puissance 2026 plus performante que l’actuelle qui est montée à l’arrière de l’A524 et qui souffre d’un déficit de puissance par rapport aux autres moteurs de la grille.

Depuis le 1er mars 2022, les motoristes ne sont plus autorisés à apporter des améliorations sur leurs unités de puissance afin de maitriser les coûts et donner aux motoristes suffisamment de temps pour préparer l’arrivée d’un nouveau moteur en 2026.

Ce gel concerne le moteur à combustion interne, le turbo, le MGU-H, le système d’échappement et les spécifications d’huile moteur ainsi que les carburants. Cependant, le MGU-K, la batterie et l’électronique pouvaient encore être modifiés jusqu’au 1er septembre 2022. Passé cette date du 1er septembre, plus aucun changement n’est autorisé à moins d’une dérogation spéciale pour permettre à un motoriste trop en retrait sur les autres de rattraper son retard. 

Le gel s’applique également aux fournisseurs de carburant et d’huile, mais les équipes sont autorisées à changer de fournisseur pendant la période d’homologation – à condition que le changement soit pour des raisons commerciales et non techniques.

Du côté de chez Alpine, le moteur Renault est en retrait depuis quelques années déjà et le gel du développement n’a certainement pas aidé le constructeur français qui doit « patienter » jusqu’au prochain changement de règlementation en 2026 avant d’avoir une unité de puissance digne de ce nom.

Certains experts estiment que le moteur Renault accuse un déficit d’environ 15 kw par rapport à ses concurrents et que cela pourrait coûter jusqu’à cinq dixièmes par tour sur certaines pistes. 

Interrogé pour savoir si ses équipes avancent bien sur le développement de la future unité de puissance 2026, Bruno Famin a indiqué qu’il était « assez satisfait » du travail de ses ingénieurs et que Alpine est « sur la bonne voie » : « Viry [l’usine moteur d’Alpine en France] travaille depuis assez longtemps sur la nouvelle règlementation moteur. » a déclaré Bruno Famin lors d’un entretien accordé au site du championnat du monde.

« La bonne nouvelle, c’est que nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes assez satisfaits de ce que nous faisons. Le niveau est assez ambitieux. Pour l’instant, nous sommes sur la bonne voie, mais on ne sait jamais ce que font les concurrents. » a-t-il ajouté.

Bien que Alpine apportera plusieurs améliorations à sa monoplace 2024 (la première mise à jour est programmée à Miami), Bruno Famin semble déjà faire passer le message aux fans de la marque qui devront prendre leur mal en patience au moins jusqu’en 2026, date à laquelle le changement de règlementation offrira à Alpine le plus d’opportunités pour grimper dans la hiérarchie.

« Nous voulons certainement revenir sur la première partie de la grille, améliorer significativement notre position. Nous savons que le changement majeur dans la règlementation [en 2026] est une opportunité de changer la donne. Nous voulons saisir cette opportunité. C’est le but. » a poursuivi Famin.

« Nous voulons faire un pas significatif et trouver de la cohérence, ne pas être une année cinquième, une autre année septième et une année sixième. Nous devons nous rapprocher beaucoup plus des plus grandes équipes. »

Avant le Grand Prix de Chine, cinquième manche du championnat du monde 2024, l’équipe Alpine n’a toujours pas marqué le moindre point au classement constructeurs, tout comme Williams et Stake F1.

Pluie, Sprint et beaucoup d’inconnues pour le retour de la F1 en Chine

Ce week-end, la Formule 1 fait son grand retour à Shanghai pour y disputer le Grand Prix de Chine après cinq années d’absence en raison de la crise sanitaire du Covid 19. Au programme de ce cinquième rendez-vous de la saison 2024 : de la pluie, une course Sprint et beaucoup d’inconnues pour les dix équipes de la grille.

Sur le papier, tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir un Grand Prix de Chine excitant puisque les équipes n’ont plus roulé sur le tracé de Shanghai depuis 2019, soit trois ans avant que l’actuelle règlementation technique soit introduite en Formule 1, ce qui signifie que les données à disposition des écuries sont plus qu’obsolètes à la veille de ce cinquième Grand Prix de la saison 2024. 

Pour ne rien arranger, la Formule 1 a décidé d’organiser à Shanghai la première de ses six courses Sprint de la saison sur un tracé où les possibilités de dépassement sont nombreuses. Cependant, aucune équipe de la grille n’a roulé à Shanghai depuis 2019 et, compte tenu du fait qu’elles n’auront qu’une seule séance d’essais libres d’une heure le vendredi avant de participer à la séance de qualifications Shootout, il faudra s’attendre à quelques surprises.

Autre point important à prendre en compte : les premières prévisions météo annoncent de la pluie à Shanghai tout au long du week-end, notamment le samedi à l’heure de la séance de qualifications du Grand Prix de Chine programmée à 15h00 en heure locale.

Le dimanche pour la course, le ciel devrait rester dégagé au dessus du tracé chinois. Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo d’avant Grand Prix ce jeudi 18 avril sur notre site grâce à notre partenaire Celinium. 

Que s’est-il passé en 2019 au GP de Chine ?

En 2019, date de la dernière édition du Grand Prix de Chine, la Formule 1 célébrait sur le tracé de Shanghai la 1000e course de l’histoire du championnat du monde. C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a remporté le Grand Prix de Chine 2019. Le Britannique devançait alors son ancien coéquipier Valtteri Bottas et l’ancien pilote Ferrari Sebastian Vettel.

Derrière, Max Verstappen, Charles Leclerc, Pierre Gasly, Daniel Ricciardo, Sergio Perez, Kimi Raikkonen et Alexander Albon complétaient le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 19 avril pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Chine en direct sur notre Live Center accessible ici.

Alpine : « L’équipe n’est absolument pas à vendre » martèle Bruno Famin

Le Team Principal de l’équipe Alpine, Bruno Famin, a une nouvelle fois indiqué à qui veut bien l’entendre que Renault ne compte absolument pas vendre son équipe de Formule 1 malgré de nouvelles rumeurs qui ont émergé ces dernières semaines.

Alpine a débuté la saison 2024 de la pire des manières, puisqu’après les quatre premières manches disputées, l’écurie du constructeur français n’a toujours pas ouvert son compteur de points au championnat du monde. la faute à une monoplace mal née et avec laquelle il faudra pourtant continuer à travailler tout au long de l’année.

Dans ce contexte, les rumeurs sur une éventuelle vente de l’équipe Alpine par Renault (le propriétaire) ont de nouveau été lancées par certains médias, mais une nouvelle fois, Bruno Famin a tenu à rétablir la vérité.

« Nous avons un vrai projet avec Alpine. Nous avons le projet de développer la notoriété de la marque Alpine à l’échelle mondiale à travers le sport automobile et la Formule 1 en particulier. » a déclaré Bruno Famin dans un entretien exclusif pour le site de la F1.

« Nous avons le plein soutien de la haute direction. L’équipe n’est absolument pas à vendre. Nous continuerons à faire pression pour atteindre nos objectifs. » a ajouté le Français.

« Ce n’est pas une période amusante. » a poursuivi Famin. « Nous ne sommes pas là où nous voulons être en termes de performances, nous ne faisons pas le projet pour être P15 ou P16. Nous voulons être à l’avant, nous voulons développer les performances de la voiture – et nous voulons nous battre pour les podiums et pour les victoires le plus tôt possible. »

« Tout le monde [au sein du conseil d’administration] comprend que ce n’est pas un défi facile. C’est un défi très difficile – nous devons beaucoup de respect à nos concurrents. Pour avancer, nous devons placer la barre plus haut, élever notre niveau, nous devons nous améliorer. »

« Dans l’histoire, notre équipe, auparavant sous la marque Renault – au début du projet dans les années 1970, tout le monde se moquait de nous – et nous étions forts dans ces moments-là. »

« Nous voulons profiter de ces moments difficiles maintenant. Nous savons que tout le monde a des hauts et des bas. Nous sommes en mauvaise posture, mais nous profiterons de l’occasion pour être plus forts très bientôt et apporterons certainement les changements nécessaires au sein de l’équipe pour atteindre nos objectifs. »

« La voiture que nous avons maintenant est le résultat d’une gestion précédente. » a-t-il ajouté.

« Mais ce qui est important, c’est ce que nous faisons maintenant. Et je suis content de ce que nous faisons. Bien sûr, le chemin est très long et nous avons beaucoup à améliorer. »

Comme il l’avait annoncé au Grand Prix du Japon, Alpine apportera des améliorations à sa monoplace avec un nouveau package qui est attendu pour la sixième course à Miami. D’autres mises à jour sont attendues par la suite.

A court terme, l’objectif d’Alpine est de revenir « dans les points », car même si les cinq meilleures équipes bloquent le plus souvent les opportunités de marquer des points, la 6e place du championnat des constructeurs reste un objectif réaliste pour Alpine avec encore 20 courses restantes.

La F1 ne veut pas d’un calendrier avec plus de 25 courses

Alors que la Formule 1 a dévoilé cette semaine (avec beaucoup d’avance) son calendrier officiel pour la saison 2025 composé de 24 Grands Prix, le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali, estime pour sa part qu’il s’agit d’un « bon nombre » et ne voit pas l’utilité d’ajouter plus de courses.

Depuis le rachat de la Formule 1 en 2016 par les Américains de Liberty Media, le nombre de courses par saison n’a cessé d’augmenter pour arriver à un record en 2024 avec pas moins de 24 Grands Prix – dont six courses Sprint – à disputer entre mars et décembre.

De nombreuses voix s’élèvent dans le paddock depuis quelques temps déjà pour souligner à quel point le rythme imposé par la Formule 1 est insupportable, mais les détenteurs des droits commerciaux ne semblent pas décidés à baisser le nombre de courses dans un avenir plus ou moins proche.

Lorsque le consultant de Canal+, Jean Alesi, demande au PDG de la Formule 1 s’il pense que 24 Grands Prix au calendrier est le maximum que puisse faire la F1, Stefano Domenicali a répondu : « Quand on pense que certaines années on a eu des problèmes pour faire dix-sept Grands Prix, aujourd’hui on en fait 24 ! »

« Je pense que vingt-quatre c’est le bon nombre, par rapport à l’intérêt que la Formule 1 a au niveau mondial. Mais techniquement, on peut en faire vingt-cinq. Mais je pense que vingt-quatre c’est le bon nombre. »

24 Grands Prix en 2025

En 2025, le calendrier comprendra également 24 courses et débutera en Australie le 16 mars et se terminera à Abou Dhabi le 7 décembre : « 2025 sera une année spéciale alors que nous célébrerons le 75e anniversaire du championnat du Monde de Formule 1 de la FIA, et c’est cet héritage et cette expérience qui nous permettent de proposer un calendrier aussi solide. » a déclaré l’Italien lors de la présentation du calendrier officiel 2025.

« Une fois de plus, nous visiterons 24 sites incroyables à travers le monde, offrant des courses, une hospitalité et des divertissements de premier ordre, qui seront appréciés par des millions de fans dans le monde entier. »

Officiellement donc, la Formule 1 semble vouloir s’arrêter à 25 courses par saison au maximum, ce qui reste tout de même un sacré défi logistique pour toutes les équipes, personnel qui travaille dans le paddock et évidemment les journalistes qui font eux aussi partie du grand cirque de la F1 tout au long de l’année.

Massa sur l’arrivée de Hamilton chez Ferrari: « C’est vraiment bien »

En début d’année, l’annonce du départ de Lewis Hamilton chez Ferrari a fait l’effet d’une bombe dans le monde de la F1, puisqu’après onze années de partenariat avec l’équipe Mercedes – avec laquelle il a remporté six de ses sept titres mondiaux (son 1er titre avait été décroché en 2008 avec McLaren Mercedes) –  le Britannique a décidé de rejoindre Maranello à partir de la saison 2025 où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc.

Voilà maintenant presque trois ans que Lewis Hamilton lutte au volant d’une Mercedes capricieuse alors que le Britannique n’a plus décroché de victoire en Formule 1 depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021. Des résultats qui ont poussé Lewis Hamilton à activer une clause libératoire dans son contrat actuel afin de rejoindre la Scuderia Ferrari où il retrouvera l’un de ses mentors, le Français Fred Vasseur, qui est à la tête de l’équipe depuis 2023.

Une décision dont se réjouit l’ancien pilote Ferrari Felipe Massa qui y voit également une excellente nouvelle pour les Tifosi: « Je pense que c’est vraiment bien, c’est vraiment intéressant. »

« Même pour le marketing. Tout le monde en parle. Il sera certainement agréable de voir Lewis avec la combinaison rouge dans la voiture rouge. Je pense que les fans en raffolent. » a déclaré Massa au micro de TalkSPORT.

« J’espère qu’il aura une voiture compétitive parce que Ferrari n’a pas eu la bonne voiture pour lutter contre Red Bull. Nous verrons s’ils y parviendront. Et voyons aussi comment cela va se passer avec Lewis au volant d’une Ferrari, ce sera intéressant de le voir avec Charles [Leclerc, ndlr]. Ce sera une belle bataille entre eux. »

Le Brésilien connait bien la Scuderia Ferrari pour y avoir piloter entre 2006 et 2013, il avait d’ailleurs raté le titre de champion du monde d’un point en 2008 face à Lewis Hamilton, qui remportait là son 1er titre mondial avec McLaren.

Une défaite qui n’est toujours pas digérée par Massa d’ailleurs puisque le Brésilien et ses avocats ont récemment lancé une procédure à l’encontre de la Formule 1, de l’ancien chef commercial Bernie Ecclestone et de la FIA suite au scandale du Crashgate de Singapour en 2008.

Lewis Hamilton se concentrera sur le cinéma et la mode après la F1

Lewis Hamilton a offert un aperçu de ce que son avenir pourrait lui réserver au-delà du monde de la Formule 1, le septuple champion du monde admettant qu’il se concentrera probablement sur les industries du cinéma et de la mode après avoir pris sa retraite du sport.

Dans une récente interview accordée au magazine GQ, Lewis Hamilton a expliqué pourquoi d’autres intérêts sont devenus importants pour lui parallèlement à sa carrière de pilote de Formule 1 et comment cela l’a aidé à mieux performer en piste.

« Quand je suis arrivé en Formule 1, c’était le réveil, l’entrainement, la course-course-course, rien d’autre. » a déclaré Lewis Hamilton.

« Il n’y avait pas de place pour autre chose. Mais ce que j’ai réalisé, c’est que tout le temps travailler n’apporte pas le bonheur et qu’il faut trouver un équilibre dans la vie. Et j’ai découvert que j’étais en fait assez malheureux. »

« Il me manquait tellement de choses, il y avait tellement plus pour moi. C’était fou, parce que je me disais : je suis en Formule 1, j’ai réalisé mon rêve, et je suis là où j’ai toujours voulu être, je suis au top, je me bats pour le championnat. Mais ce n’était pas le cas – ce n’était pas agréable. »

« C’est presque comme être dans une boule à neige, c’est ça le monde de la course automobile. Il y a tellement plus à l’extérieur que vous n’avez tout simplement pas le temps d’explorer. Je pense que si vous allez au bureau tous les jours et faites la même chose chaque jour, vous finirez par vous éloigner. Vous devez trouver autre chose qui puisse vous apaiser, qui puisse garder votre esprit actif. »

En 2025, Lewis Hamilton rejoindra la Scuderia Ferrari et sera alors âgé de 40 ans. Le Britannique sera le deuxième pilote quadragénaire de la grille après Fernando Alonso, et bien qu’il soit encore en pleine forme, viendra bien un moment où il faudra penser à la retraite.

Au cours de sa carrière, Hamilton a eu l’occasion de côtoyer les plus grands sportifs du monde et a évidemment discuter avec eux de la façon dont il devrait aborder cette question de l’après F1 : « J’ai parlé à tellement d’athlètes extraordinaires, de Boris Becker à Serena Williams, en passant par Michael Jordan. » a-t-il ajouté.

« J’ai parlé aux grands que j’ai pu rencontrer en cours de route – qu’ils soient à la retraite ou certains qui sont encore en compétition – de la peur de la suite, du manque de préparation pour la suite. Beaucoup d’entre eux m’ont dit : ‘J’ai arrêté trop tôt’ ou ‘Je suis resté trop longtemps’ ou ‘Quand ça s’est terminé, je n’avais rien de prévu’ ou encore ‘Mon monde entier s’est effondré parce que toute ma vie a été consacrée à ce sport’. »

« Certains d’entre eux disaient aussi : ‘Je n’avais rien prévu et c’était un peu la galère parce que j’étais vraiment perdu après. Il y avait un tel trou, un tel vide. je ne savais pas comment j’allais le combler, et j’étais tellement pressé de au début d’essayer de le combler que vous le comblez avec la mauvaise chose. Vous faites alors quelques erreurs, et puis finalement, vous trouvez votre voie.’. »

« Certaines personnes ont mis plus de temps, d’autres moins. Mais cela m’a fait réfléchir : ‘Ok, quand j’arrête, comment puis-je éviter cela ?’ Donc, j’ai commencé sérieusement à trouver d’autres choses qui me passionnaient. »

Quant à ses domaines d’intérêt qui prendront le dessus lorsqu’il stoppera sa carrière en Formule 1, Hamilton a souligné que le cinéma et la mode sont ses domaines préférés, le Britannique ayant récemment créé sa propre société de production, Dawn Apollo Films, et a déjà commencé à travailler le célèbre designer Tommy Hilfiger.

Lorsqu’on lui demande clairement ce qui va remplacer la Formule 1 une fois qu’il aura décidé de se retirer, le Britannique a répondu : « Eh bien, je pense que ce sera le cinéma et la mode. »

En outre, Lewis Hamilton et sa société de production travaillent avec la F1 et Apple Originals Films sur un prochain long métrage encore sans nom sur la catégorie reine du sport automobile, avec Brad Pitt dans l’un des rôles principaux.

Hülkenberg estime ses chances « très minces » d’obtenir un baquet compétitif

Alors que le marché des pilotes en F1 est en pleine effervescence depuis le mois de janvier et que certains des baquets les plus compétitifs sont à pourvoir pour l’an prochain, l’Allemand Nico Hülkenberg estime pour sa part que ses chances d’obtenir une place dans l’une des meilleures équipes de la grille sont très minces.

Nico Hülkenberg a débuté sa carrière en Formule 1 en 2010 avec l’équipe Williams avant de rejoindre Force India, puis Sauber et Renault en tant que titulaire. Après avoir été remercié par Renault, l’Allemand a fait une pause dans sa carrière, mais la pandémie de Covid 19 lui a offert l’opportunité de revenir au volant d’une F1 avec Racing Point et Aston Martin dans le cadre d’une pige de quelques courses. En 2023, l’équipe américaine Haas lui offre la chance de pouvoir revenir en tant que titulaire sur la grille.

Désormais âgé de 36 ans, Nico Hülkenberg – dont le contrat avec Haas arrive à son terme fin 2024 – ne se fait guère d’illusion quant à ses chances de décrocher un baquet dans une équipe compétitive pour 2025, et alors que cette semaine Aston Martin a confirmé le renouvellement de contrat de Fernando Alonso pour deux saisons supplémentaires.

« L’espoir est très mince. Peut-être dans une prochaine vie. » a déclaré Nico Hülkenberg à Speedweek à propos de ses chances de signer pour une équipe de haut niveau avant la fin de sa carrière.

Malgré ce que pense Hülkenberg, le marché des pilotes est encore très ouvert cette année et pourrait s’accélérer au cours des prochaines semaines et l’Allemand – qui a déjà vécu plusieurs fois dans sa carrière cette période très stressante – veut rester concentré sur son travail en piste avec son actuelle équipe Haas.

« J’ai souvent vécu cela, et si cela vous distrait, alors c’est mauvais pour vous en tant que pilote et aussi pour l’équipe. Il faut arriver à séparer les discussions sur l’avenir et le travail sur la piste. » a-t-il ajouté.

Depuis le début de la saison 2024, Nico Hülkenberg a marqué trois points au championnat du monde sur les quatre unités inscrites par son équipe.

Alonso rappelle qu’il ne sera pas le seul quadragénaire en F1 en 2025

Le double champion du monde Fernando Alonso vient de s’engager pour deux saisons supplémentaires avec son équipe Aston Martin, ce qui signifie que l’Espagnol sera encore en Formule 1 en 2026 lorsqu’il sera âgé de 45 ans.

Actuellement âgé de 42 ans, Fernando Alonso soufflera 43 bougies en juillet prochain et ne semble pas particulièrement inquiet à l’idée de rouler en Formule 1 lorsqu’il aura atteint les 45 ans, et alors que certains estiment que l’Espagnol devrait laisser sa place à la jeune génération qui patiente dans les catégories juniors.

Le pilote Aston Martin pour sa part estime être toujours au top de sa forme et insiste sur le fait qu’il prendra la décision d’arrêter la Formule 1 le jour où il constatera qu’il n’a plus le niveau physique pour rouler avec une monoplace : « C’est vrai, j’aurai 45 ans et je courrai toujours. »

« Mais si un jour je sens que je ne suis pas motivé, ou si je sens pendant une course que je ne suis pas en forme, ou que je ne suis plus rapide, je serai le premier à lever la main et à dire que j’ai peut-être perdu ici et là et que nous devons trouver des solutions, mais je ne vois pas cela arriver dans les prochaines années. » a déclaré Alonso.

« Au Japon, j’ai fait l’une de mes meilleures courses de tous les temps et elle a eu lieu il y a seulement cinq jours. Je me sens bien, je me sens fort, donc je ne vois aucun problème [à continuer après 40 ans]. »

Pour faire taire les critiques, Fernando Alonso a souligné le fait que le futur pilote Ferrari, Lewis Hamilton, sera âgé de 40 ans en 2025, ce qui veut dire qu’il y a aura deux quadragénaires sur la grille de la Formule 1 l’an prochain. 

« Lewis [Hamilton] aura 40 ans l’année prochaine en janvier, donc au moins je ne serai pas le seul à avoir 40 ans et vous n’en parlerez plus. » a ajouté Alonso.

Pour la petite anecdote, le Monégasque Louis Chiron reste à ce jour le pilote le plus âgé à avoir pris le départ d’un Grand Prix de Formule 1 à 55 ans, 9 mois et 19 jours. Fernando Alonso a donc encore un peu de marge…

Stella estime que McLaren peut penser à gagner des courses en 2024

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, estime que son équipe peut envisager de gagner des courses lors de la saison 2024, à condition bien sûr de poursuivre le développement de la MCL38 tout au long de l’année.

Après le Grand Prix du Japon, McLaren a confirmé sa position de troisième écurie de la grille puisque qu’elle a réussi à marquer jusqu’à présent 69 points au championnat du monde des constructeurs, soit 35 points de plus que Mercedes et 36 de plus que Aston Martin et 51 points de moins que la Scuderia Ferrari, deuxième du classement.

Comparé à la même époque l’année dernière, McLaren connaît un bien meilleur début de saison et Andrea Stella a insisté sur le fait que son équipe n’est « pas si loin  » derrière Ferrari et que tout se jouera cette année dans la bataille du développement selon lui.

« Aujourd’hui, il semble que nous ayons perdu cette bataille [celle du développement], mais nous travaillons dur pour être plus compétitifs dans un avenir proche. » a déclaré l’Italien dans le podcast F1 Nation après l’arrivée du Grand Prix du Japon où Lando Norris a terminé cinquième et Oscar Piastri huitième.

« Je dirais que Ferrari, définitivement, ils ne sont pas loin devant. Je pense donc que ce sera une bataille de développement cette année car ces voitures offrent beaucoup de performances grâce au développement. Je dirais que c’est l’objectif principal pour nous. »

« C’est bien de voir qu’ils [Ferrari] ne sont que quelques dixièmes meilleurs que nous. Sur une piste comme celle-ci [à Suzuka au Japon], où il y a une forte dégradation et des dépassements faciles dans une certaine mesure, il est difficile de garder des voitures plus rapides derrière, même si nous avons réalisé de très bonnes qualifications. Cela signifie que les voitures ont quasiment terminé dans l’ordre hiérarchique. »

« Nous nous attendions certainement à pouvoir terminer sur le podium. » a-t-il insisté. « Nous avons essayé de terminer sur le podium, mais nous nous sommes arrêtés trop tôt avec Lando [Norris] pour être sûrs de conserver la position en piste. »

« Finalement, nous n’avions pas assez de rythme pour conserver la position en piste – surtout contre Carlos [Sainz] car il a pu rester en piste et gagner quelques tours sur ses pneus. Ensuite, il a pu dépasser Lando sans problème. »

« Nous espérions ce podium, mais nous avons découvert en course que ce n’était pas possible. Mais comme je l’ai dit, nous ne sommes pas loin. Espérons que nous aurons bientôt des développements qui rendront cela possible. »

Des améliorations à Miami

Concernant les prochaines améliorations prévues pour la MCL38, McLaren a programmé une mise à jour pour le Grand Prix de Miami [sixième manche du championnat après la Chine], puis une ou deux autres plus tard dans la saison.

« Nous devrions avoir une bonne série de développements à Miami. » a ajouté Stella. « Même s’il s’agit d’un évènement Sprint, nous tenterons certainement de les déployer. Nous devrions alors avoir au moins un, voire deux cycles de développement supplémentaires au cours de cette saison. »

Consolider la P3

Bien que l’objectif de McLaren est de décrocher des victoires et de se battre pour le championnat du monde, Stella tient toutefois à rappeler aux fans de l’écurie britannique que dans l’immédiat l’objectif est de consolider la troisième place au classement constructeurs.

« La première partie du message que nous délivrons en interne est que c’est un résultat important pour nous de consolider McLaren en tant que troisième meilleure équipe à ce stade de la saison, car cela confirme la trajectoire que nous avons entamée il y a douze mois. »

« Mais nous regardons évidemment vers l’avenir et nous considérons que Ferrari n’est pas loin, ils sont définitivement à la portée de nos capacités de développement. Nous sommes donc pleinement déterminés à fournir suffisamment de performances à la voiture pour pouvoir attaquer Ferrari pour la deuxième place. »

« Si nous livrons le même type de développements que nous avons réalisé lors de la dernière course, alors pourquoi ne pas penser à gagner des courses cette année ? Je ne veux pas avoir l’air arrogant, mais je pense que cela se situe dans les chiffres, dans les faits, et c’est certainement l’état d’esprit que tout le monde a chez McLaren. Nous travaillons dur pour y parvenir. »

Aston Martin n’est pas dans un ‘no man’s land’ assure Krack

Le Team Principal d’Aston Martin, Mike Krack, ne considère pas que son équipe se trouve actuellement dans un « no man’s land » alors que les performances de l’écurie basée à Silverstone sont un peu moins bonnes que l’an dernier à pareille époque.

En 2023, Aston Martin avait frappé fort dès le début de saison avec plusieurs podiums successifs pour Fernando Alonso, avant que les performances de l’équipe ne chutent radicalement après l’introduction d’une mise à jour ratée au Grand Prix du Canada. En fin de saison, Aston Martin réussira tout de même à retrouver un peu de performance, mais terminera finalement à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 22 points de retard sur McLaren.

En 2024 après les quatre premières courses, Aston Martin n’a pas encore décroché le moindre podium et occupe avant le Grand Prix de Chine la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, un point à peine derrière Mercedes.

Lorsqu’on a demandé à Mike Krack quelles conclusions il pouvait tirer de ces quatre premiers Grands Prix de l’année, le Luxembourgeois a répondu : « Nous ne sommes pas dans un no man’s land. Nous avons battu Mercedes [à Suzuka] haut la main et nous ne sommes pas loin de McLaren. C’est encourageant. »

« Mais vous savez, chaque week-end de course n’est qu’un instantané. Nous devrons confirmer où nous en sommes lors des prochaines courses en Chine, à Miami et Imola. »

Au Japon lors de la dernière course, Aston Martin a introduit quelques nouveautés sur sa monoplace, dont un nouveau plancher. Lorsqu’on lui a demandé si les améliorations avaient permis à son équipe de s’améliorer, Krack a répondu : « Ces voitures sont si incroyablement compliquées qu’il faut parfois un certain temps avant de pouvoir utiliser de nouvelles pièces de façon optimale. »

« A Suzuka, nous avons perdu la deuxième séance d’essais libres à cause de la pluie, nous devons donc encore en apprendre davantage sur ce package. »

« Notre impression est la suivante : nous nous sommes un peu rapprochés du sommet et pouvons tenir notre place parmi les poursuivants de Red Bull. Nous devons continuer comme ça. »

Ce jeudi 11 avril, l’équipe Aston Martin a confirmé le reconduction de contrat pour deux saisons de son pilote vedette Fernando Alonso, qui pilotera donc une Aston Martin jusqu’à la fin de la saison 2026.

Les pilotes de F1 pas fans du Sprint en Chine

Le week-end du 19 au 21 avril, la Formule 1 va débarquer pour la première fois depuis 2019 à Shanghai pour y disputer le Grand Prix de Chine, cinquième manche du championnat du monde 2024. Le retour de la catégorie reine en Chine coïncidera également avec le retour du format Sprint, le premier de la saison.

Toujours aussi loin de faire l’unanimité auprès des pilotes, équipes et fans, le format Sprint est de retour cette saison durant six week-ends de Grand Prix à commencer par le Grand Prix de Chine où les équipes n’ont plus roulé depuis 2019, date de la dernière édition de la course à Shanghai.

Dans ce contexte – et alors que personne ne dispose de données avec des monoplaces nouvelle génération sur le tracé chinois – l’organisation d’une course Sprint a du mal à passer, notamment parce que les pilotes n’auront qu’une heure le vendredi pour apprendre la piste, récolter des données, régler les monoplaces et se préparer pour la séance de qualifications de la course Sprint programmée le même jour.

« C’est très intelligent de faire ça. » a ainsi déclaré d’un ton ironique le triple champion du monde Max Verstappen lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait du fait d’organiser un Sprint à Shanghai.

« Quand on est loin d’un circuit pendant des années, on ne sait jamais vraiment ce que l’on va vivre. Je pense qu’il aurait mieux valu organiser un week-end de course normal. »

« C’est probablement destiné à faire bouger un peu les choses, parce que c’est ce qu’ils [la FOM] veulent voir. Mais du point de vue du pilote et des performances, ce n’est pas la meilleure chose à faire. »

« Ce sera bien pour le spectacle, mais en termes de préparation, ce sera difficile. » a ajouté le coéquipier de Verstappen, le Mexicain Sergio Perez.

Le pilote Ferrari, Carlos Sainz, estime pour sa part qu’il est « logique » d’organiser un Sprint à Shanghai sur une piste où les dépassements sont assez faciles, mais l’Espagnol insiste lui aussi sur le fait qu’après tant d’années d’absence la F1 prend un gros risque en planifiant un Sprint en Chine.

« Il y a de nombreuses opportunités de dépassements, donc de ce point de vue, il est logique qu’il y est une course Sprint. » a déclaré Sainz.

« Mais avec les voitures et les règles actuelles, la moindre bosse sur la piste peut être dangereuse [Shanghai est réputé pour être un circuit bosselé]. Il n’est alors pas judicieux de planifier une course Sprint après des années d’absence. »

« J’ai aussi compris qu’un nouvel asphalte est en cours de pose, donc il y a beaucoup d’incertitude. Cela pourrait être un spectacle pour les gens à la maison, mais pour les ingénieurs et les pilotes, à mon avis, il ne faut pas prendre ce risque. »

Le vainqueur du dernier Grand Prix de Chine disputé en 2019 est Lewis Hamilton au volant d’une Mercedes. Le septuple champion du monde devançait son ancien coéquipier Valtteri Bottas et l’ancien pilote Ferrari Sebastian Vettel.

Horner ne s’inquiète pas pour Ricciardo : « C’est un grand garçon »

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a une nouvelle fois pris la défense de Daniel Ricciardo après le Grand Prix du Japon, le Britannique insistant sur le fait que l’Australien n’a besoin que d’un bon résultat pour retrouver la dynamique.

S’exprimant après l’arrivée du Grand Prix du Japon où Daniel Ricciardo n’aura parcouru que quelques mètres avant de se crasher suite au contact avec la Williams d’Alex Albon, Christian Horner a insisté sur le fait que l’Australien n’avait pas grand chose à se reprocher dans cet accident et qu’il s’agissait d’un simple fait de course.

« D’après ce que j’ai pu voir, Daniel a regardé brièvement vers la gauche au moment crucial dans le passage dans les esses [premier secteur de Suzuka]. Il ne pouvait pas voir Albon en diagonale derrière lui. » a commenté le Britannique.

« Il s’agit d’un incident de course classique qui peut se produire encore et encore dans l’agitation si peu de temps après le départ. Evidemment, ce n’est pas l’endroit le plus agréable pour sortir de la piste, mais les deux pilotes vont bien. »

Depuis le début de la saison 2024, Daniel Ricciardo n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat et l’Australien commence à souffrir de plus en plus de la comparaison avec son coéquipier Yuki Tsunoda qui a déjà inscrit sept points en deux courses.

Cependant, Christian Horner sait que Daniel Ricciardo est expérimenté et qu’à partir du moment où l’Australien obtiendra un bon résultat, la machine se remettra en route : « Daniel a besoin d’un résultat solide et nous reverrons son grand sourire. » a ajouté Horner.

« Son coéquipier Yuki Tsunoda se comporte très bien, ce qui augmente clairement la pression sur Ricciardo. Mais Daniel est un grand garçon, il sait comment cela fonctionne. Je ne m’inquiète pas pour lui. »

Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo sont tous les deux des candidats sérieux pour prétendre à une promotion chez Red Bull l’an prochain dans l’hypothèse où l’équipe de Milton Keynes ne souhaite pas conserver Sergio Perez dont le contrat arrive à son terme à la fin de cette saison. 

Officiel : la F1 dévoile le calendrier de la saison 2025

La Formule 1 a dévoilé le calendrier complet de la saison 2025 qui est composé de 24 Grands Prix et qui marquera le 75e anniversaire du championnat du monde.

Le calendrier comprend 24 courses et débutera en Australie le 16 mars 2025 et se terminera à Abou Dhabi le 7 décembre 2025. L’an prochain, le Ramadan se déroulera tout au long du mois de mars 2025 et les Grands Prix de Bahreïn et d’Arabie Saoudite ont donc été décalés par rapport à cette année et auront  lieu en avril.

Les modifications apportées au calendrier en 2024 pour créer une meilleure fluidité géographique des courses ont été reconduites en 2025. Le Grand Prix du Japon se disputera donc en avril suivant l’Australie et la Chine, suivi majoritairement des courses européennes au cours de l’été et des Amériques à l’automne, avant que le Qatar et Abou Dhabi terminent la saison consécutivement.

« 2025 sera une année spéciale alors que nous célébrerons le 75e anniversaire du championnat du Monde de Formule 1 de la FIA, et c’est cet héritage et cette expérience qui nous permettent de proposer un calendrier aussi solide. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Une fois de plus, nous visiterons 24 sites incroyables à travers le monde, offrant des courses, une hospitalité et des divertissements de premier ordre, qui seront appréciés par des millions de fans dans le monde entier. »

« Nous sommes reconnaissants envers la FIA, nos promoteurs, les villes hôtes partenaires et toutes les ASN concernées pour leur engagement et leur soutien dans la réalisation de ce calendrier et dans la garantie de ce qui promet d’être une autre année fantastique pour la Formule 1. »

« Je voudrais également rendre hommage à nos équipes et pilotes de F1, aux héros de notre sport et à nos fans du monde entier pour continuer à suivre la Formule 1 avec un enthousiasme incroyable. »

Contrairement à la saison 2024, il n’y aura qu’une seule course qui se disputera un samedi lors de la saison 2025 ; celle du Grand Prix de Las Vegas.

Calendrier F1 2025

Fernando Alonso : « La retraite n’était pas une option »

Fernando Alonso est revenu un peu plus en détail sur sa décision de poursuivre sa carrière en Formule 1 avec Aston Martin après la saison 2024, le double champion du monde ayant renouvelé son contrat pour deux saisons supplémentaires, ce qui veut dire que l’Espagnol sera toujours en F1 en 2026 lorsqu’il sera âgé de 45 ans.

L’annonce officielle confirmant Fernando Alonso chez Aston Martin jusqu’en 2026 est tombée ce jeudi soir quelques jours après le Grand Prix du Japon où l’Espagnol a terminé sixième au volant de son Aston Martin au terme d’un « des meilleurs week-ends de sa carrière » selon ses propres paroles. 

Interrogé pour savoir si la décision de poursuivre sa carrière en Formule 1 avec Aston Martin a été difficile à prendre, Alonso a répondu : « C’était une décision assez facile. »

« J’avais besoin de quelques courses, ou de quelques semaines, pour vraiment réfléchir, savoir si j’étais prêt à m’engager plus d’année en F1, parce que les calendriers sont plus intenses maintenant, il y a plus d’engagement, avec les voitures aussi. »

« Mon amour pour la F1 et mon amour pour Aston Martin n’ont pas changé, mais je voulais juste parler avec moi-même et prendre la décision et cet engagement. Evidemment, la F1 prend tout votre temps, toute votre énergie, vous devez pratiquement tout abandonner dans la vie pour continuer à courir, et je voulais juste me parler pour voir si j’étais prêt à le faire. »

« Une fois que j’ai pris la décision, je pense que c’était après l’Australie ou quelque chose comme ça, je me suis assis avec Aston, ce qui est encore une fois exactement la même chose que j’ai pu dire en février, que ce serait ma priorité. Ce n’était pas trop difficile. Je pense que nous voulions tous les deux le même chose ; je voulais continuer à courir avec Aston Martin et Aston Martin voulait garder mon baquet. »

« Quand deux parties veulent quelque chose, à un moment donné, vous parvenez à un accord. Donc, je suis extrêmement excité de continuer à courir avec cette équipe, avec laquelle je me sens chez moi. C’était un sentiment de fidélité que je souhaitais exprimer à mon équipe. J’ai senti que ce n’était que le début du voyage pour moi et Aston Martin. »

La retraite n’était pas une option

Agé de 42 ans (43 ans en juillet), Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1 et son engagement avec Aston Martin pour deux années de plus signifie qu’il sera encore pilote de F1 à l’âge de 45 ans en 2026. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait réellement envisagé de prendre sa retraite avant de signer un nouveau contrat, le double champion du monde a répondu : « Pas vraiment, je pense que la retraite ne m’est jamais venue à l’esprit. »

« J’étais convaincu à 99% que je continuerai à courir l’année prochaine, donc la retraite n’était pas une option. » a-t-il ajouté.

Avant de prendre la décision de s’engager de nouveau avec Aston Martin, Alonso a évidemment eu des discussions avec d’autres équipes de la grille, mais selon l’Espagnol, aucune équipe n’était aussi motivée que Aston Martin pour travailler avec lui : « J’ai parlé avec d’autres personnes, oui. Je pense que c’est normal lorsque vous entamez des négociations. »

« Vous devez un peu équilibrer les choses, c’est le marché, vous devez écouter tout le monde. C’est une procédure normale et je pense qu’il est également juste d’écouter toutes les propositions et de voir comment évolue le marché. »

« Mais dans ma tête, Aston Martin était la chose la plus logique que je puisse faire. Je me sentais aussi plus désiré chez Aston Martin. Toutes les autres conversations étaient simplement légères et n’aboutissaient à aucune conclusion ou quelque chose comme ça. Chez Aston, il y avait cette volonté claire de travailler ensemble, ce qui était la même chose pour moi. »

Un projet attrayant !

Fernando Alonso a poursuivi en insistant sur le fait que le projet Aston Martin – qui comprend un nouveau campus à Silverstone, une nouvelle soufflerie et un futur partenariat avec le motoriste Honda à partir de 2026 – a été un facteur déterminant dans sa prise de décision de rester au sein de son équipe.

« S’engager dans un projet d’un an n’avait aucun sens pour moi. Ce n’est pas que j’ai eu une proposition d’un an ailleurs ou quelque chose comme ça, mais c’est juste que j’ai été très clair avec Aston Martin dès les premières discussions que la partie la plus attrayante de ce projet était tout ce que nous construisons. »

« C’est le nouveau campus, la soufflerie cette année, la nouvelle règlementation en 2026 et Honda qui viendra en tant que partenaire. Je pense que c’était pour moi un must d’entrer dans la nouvelle règlementation avec ce nouveau projet, une nouvelle soufflerie et Honda en tant que partenaire. C’est quelque chose qui, pour moi, a été très important. »

Alonso croit en Honda 

La dernière fois que Fernando Alonso a travaillé avec Honda c’était lorsqu’il pilotait pour McLaren au milieu des années 2010. A cette époque, Honda venait de signer son retour en F1, mais le constructeur japonais avait complétement raté l’introduction de son unité de puissance hybride, ce qui a valu à McLaren quelques années de souffrance.

Cette période difficile a conduit Fernando Alonso à critiquer publiquement Honda et on se souvient tous de son message radio « GP2 Engine » lors du Grand Prix du Japon à Suzuka sur les terres de Honda.

A partir de 2026, Alonso travaillera donc de nouveau avec Honda, mais l’Espagnol a insisté sur le fait que le constructeur japonais a désormais résolu tous ses problèmes de jeunesse et est devenu au fil des ans l’un des meilleurs motoristes en F1.

« Honda est un constructeur qui a tellement de succès en F1, et pas seulement en F1 mais aussi dans le monde du sport automobile, c’est une entreprise que j’ai toujours respectée. » a poursuivi Alonso.

« Cela n’a pas fonctionné pour nous chez McLaren, dans les années où ils sont revenus dans le sport, mais juste après cela, ils ont résolu tous les problèmes. Ils dominent actuellement le sport et ils ont été champions ces dernières années avec Red Bull. Je pense qu’ils auront une base de référence pour 2026 qui est déjà très solide. »

« Ils ont aussi la capacité à Sakura [l’usine au Japon] de construire quelque chose de vraiment sympa. Il y a aura aussi les carburants durables en 2026, c’est quelque chose que j’aimerais aussi expérimenter. Je vois une situation gagnant-gagnant et je respecte beaucoup la culture japonaise, comme vous le savez probablement tous. »

« Nous venons tout juste d’arriver du Japon et j’ai toujours un casque spécial que je cours au Japon et un samouraï tatoué sur le dos. Nous avons désormais l’opportunité de travailler de nouveau ensemble et c’est pour moi un vrai plaisir. »

Krack : « Fernando a montré qu’il croyait en nous et nous croyons en lui »

Mike Krack, le Team Principal de l’équipe Aston Martin, se félicite d’avoir réussi à convaincre Fernando Alonso de rester avec son équipe pour deux saisons supplémentaires, ce qui signifie que l’Espagnol sera en Formule 1 lorsqu’il sera âgé de 45 ans.

Ce jeudi, l’écurie Aston Martin a confirmé la reconduction de contrat de Fernando Alonso pour deux saisons supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la campagne 2026 lorsque les nouvelles règles seront introduites en catégorie reine et que Honda deviendra motoriste de l’équipe.

S’exprimant juste après l’annonce, Mike Krack a déclaré : « Assurer l’avenir à long terme de Fernando avec Aston Martin est une nouvelle fantastique. Nous avons construit une relation de travail solide au cours des 18 derniers mois et nous partageons la même détermination à voir ce projet aboutir. »

« Nous avons été en dialogue constant ces derniers mois et Fernando a été fidèle à sa parole lorsqu’il a décidé qu’il voulait continuer à courir, il nous en a parlé en premier. Fernando a montré qu’il croyait en nous et nous croyons en lui. »

« Cet accord pluriannuel avec Fernando nous emmène jusqu’en 2026, lorsque nous commencerons notre partenariat en matière de groupes motopropulseurs avec Honda. »

« Nous sommes impatients de créer d’autres souvenirs incroyables et de remporter de nouveaux succès ensemble. »

Aston Martin n’a pas confirmé si le coéquipier de Fernando Alonso, le Canadien Lance Stroll, serait toujours titulaire aux côtés de l’Espagnol à partir de l’an prochain.

Officiel : Fernando Alonso reste en F1 avec Aston Martin

Le double champion du monde Fernando Alonso a confirmé vouloir rester au sein de l’équipe Aston Martin au delà de la saison 2024 de Formule 1, ce qui veut dire que l’Espagnol – qui fêtera ses 43 ans en 2024 – ne prend pas encore sa retraite du sport.

L’équipe Aston Martin a confirmé via un communiqué de presse que le pilote espagnol poursuivrait l’aventure au sein de l’équipe du constructeur britannique en 2025 pour une durée de deux ans, soit jusqu’à la fin de la saison 2026.

« Je suis ici pour rester. » a déclaré Alonso dans le communiqué de presse officiel envoyé aux médias par son équipe ce jeudi.

L’écurie Aston Martin met ainsi un terme à toutes les rumeurs qui envoyaient Fernando Alonso chez Mercedes ou chez Red Bull pour la saison 2025.

Cette annonce signifie également que le pilote espagnol travaillera de nouveau avec le motoriste Honda qui deviendra fournisseur de moteurs pour Aston Martin à partir de la saison 2026.

En 2026, la Formule 1 introduira de nouvelles règles moteur, ce qui pourrait rebattre les cartes, alors que Fernando Alonso sera âgé de 45 ans. 

Pour Alonso, le baquet Mercedes n’est pas si « attirant »

Mise à jour de cet article le 11/04/2024 à 18h20 : Fernando Alonso a signé un nouveau contrat pluriannuel avec Aston Martin. L’Espagnol reste en Formule 1 jusqu’à la fin de la saison 2026 au moins (c’est à lire ici).

Fernando Alonso a fait le point sur ses futurs projets en F1 alors que le double champion du monde se demande toujours s’il doit continuer à courir et, si oui, avec quelle équipe.

Désormais âgé de 42 ans, Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1 et a entamé en 2024 sa dernière année de contrat avec son actuelle équipe Aston Martin qu’il a rejoint en 2023.

Au cours des prochaines semaines, l’Espagnol devra prendre une décision concernant son avenir, alors que plusieurs baquets compétitifs sont éventuellement à pourvoir l’an prochain comme chez Mercedes suite au départ de Lewis Hamilton chez Ferrari en 2025 ou encore chez Red Bull où Sergio Perez arrive lui aussi en fin de contrat en 2024.

Sixième à l’arrivée du Grand Prix du Japon le week-end dernier à Suzuka, Alonso a été interrogé pour savoir si sa performance au volant de son Aston Martin l’a aidé à prendre une décision concernant son avenir et l’espagnol a répondu : « Cela va un peu dans les deux sens. » a-t-il déclaré à Sky Sports.

« Je prends beaucoup de plaisir [à continuer à courir], ce qui est génial. J’ai même vécu l’un des meilleurs week-ends de ma vie, je pense, en terme de pilotage, mais je suis à 44 secondes du leader, donc cela ne semble pas très attrayant en même temps. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il serait pour lui « plus attrayant » de rejoindre une équipe de haut niveau comme Mercedes ou Red Bull, le double champion du monde a répondu : « C’est une bonne question, mais Mercedes est derrière nous [durant la course à Suzuka], donc cela ne semble pas si attirant. »

Il y a quelques semaines, Fernando Alonso a déclaré qu’il se laissait encore « quelques semaines » avant de prendre une décision concernant son avenir en Formule 1, le pilote Aston Martin n’ayant pas écarté l’idée de prendre sa retraite : « Je dois décider si je veux continuer à concourir ou non. C’est quelque chose que je devrai décider dans quelques semaines ou quelques courses. » a-t-il déclaré à Bahreïn lors de la première manche de l’année.

« Je me sens bien, mais c’est un calendrier exigeant et, en 2026, il y aura de nouvelles règlementations qui pourraient être tentantes ou peut-être pas. Donc, je dois voir, il me faudra encore quelques courses pour décider. »

Après le Grand Prix du Japon, Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec un point d’avance sur Aston Martin. 

Newey minimise l’impact des évolutions Red Bull à Suzuka

Le directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, a suggéré que même sans les améliorations introduites sur la RB20 à Suzuka, où s’est disputé le Grand Prix du Japon le week-end dernier, l’équipe de Milton Keynes aurait très certainement dominé la concurrence.

Au Grand Prix du Japon, Red Bull a introduit sur sa RB20 quelques améliorations techniques qui comprenaient de nouvelles écopes de frein avant, des modifications sur le plancher et une nouvelle conception à l’entrée des pontons pour mieux canaliser le flux d’air.

En course le dimanche, Red Bull a décroché un doublé avec la victoire de Max Verstappen qui a franchi la ligne d’arrivée avec presque treize secondes d’avance sur son coéquipier Sergio Perez, et alors que le triple champion du monde s’est même offert le meilleur tour en course en fin de Grand Prix avec des pneus usés.

Lorsqu’on a demandé après la course à Adrian Newey s’il pensait que Red Bull aurait pu décrocher un doublé à Suzuka sans l’introduction de ces nouvelles pièces, le Britannique a répondu : « Nous savons quelle performance les mises à niveau ont théoriquement apportée. » a-t-il indiqué au micro de Sky Sports.

« D’après ce que nous pouvons voir à partir des capteurs, elles [les nouvelles pièces] ont livré ce qui était prévu depuis la soufflerie. C’était donc un petit pas en avant. »

« Mais je pense que ce week-end, tout se serait probablement bien passé de toute façon [sans les améliorations]. Mais nous savons tous que cela va se resserrer, donc nous devons continuer à pousser. »

Depuis le début de la saison 2024, Red Bull domine la concurrence avec déjà trois victoires après quatre courses disputées et il aura fallu un problème mécanique sur la monoplace de Max Verstappen en Australie pour permettre au pilote Ferrari Carlos Sainz de décrocher une première victoire cette saison.

Adrian Newey – à qui on attribue bien souvent la domination de l’équipe Red Bull – a toutefois tenu à rendre hommage à ses collègues : « C’est évidemment tout à l’honneur de tous les gars de l’usine. » a-t-il ajouté.

« Nous disposons d’une formidable équipe d’ingénieurs, et cela se propage ensuite à toute l’organisation. Leur enthousiasme, leur dynamisme et leur créativité sont ce que vous voyez ici devant vous [une voiture gagnante, ndlr]. »

Avant le Grand Prix de Chine programmé du 19 au 21 avril sur le circuit de Shanghai, l’équipe Red Bull Racing est leader du championnat du monde de Formule 1 avec 21 points d’avance sur la Scuderia Ferrari. 

Antonelli au volant d’une F1 2021 de Mercedes lors d’un prochain test

Toto Wolff a confirmé que le pilote junior de Mercedes, Andrea Kimi Antonelli, prendra le volant d’une Formule 1 très prochainement lors d’un test privé organisé en Autriche sur le Red Bull Ring.

Andrea Kimi Antonelli – membre du programme junior de Mercedes – s’est fait remarquer ces dernières années en remportant plus d’une douzaine de titres en Karting avant de remporter les championnats italien et allemand de Formule 4 en 2022, ainsi que le titre en Formule régionale du Moyen-Orient et d’Europe en 2023.

Seulement âgé de 17 ans, Antonelli s’est dirigé directement vers la Formule 2 en 2024 au sein de l’écurie Prema Racing aux côtés d’Oliver Bearman – accessoirement pilote de réserve de la Scuderia Ferrari en F1.

S’exprimant le week-end dernier au Grand Prix du Japon de F1, Toto Wolff a confirmé que le jeune Antonelli participera bientôt à un test au volant d’une monoplace Mercedes sur le circuit du Red Bull Ring en Autriche.

L’Autrichien a insisté sur le fait que ce roulage est programmé avec une monoplace d’ancienne génération, celle de la saison 2021, afin de montrer au jeune pilote à quoi ressemble « une bonne voiture ».

« Le test aura lieu sur une monoplace de 2021. Nous voulons lui donner une idée de ce à quoi ressemble une très bonne voiture, puis nous le mettrons dans la voiture de 2022 pour voir quelle est la différence. » a déclaré le patron de l’équipe Mercedes.

Depuis plusieurs années, Wolff entretient une relation particulière avec Antonelli et sa famille, puisque l’Autrichien passe beaucoup de temps avec lui les week-ends off, alors que Kimi Antonelli apprend à son fils Jack Wolff les bases du pilotage en karting.

« Je suis vraiment enthousiaste et heureux de le voir dans une voiture de Formule 1. Il est avec nous depuis l’âge de onze ans. »

« J’ai même une photo de lui debout à côté de moi sur la console centrale alors qu’il était un petit garçon en karting, et maintenant, être témoin de son évolution vers un pilote de Formule 1 est quelque chose dont je suis vraiment fier. »

Quant à savoir quel pilote pourrait remplacer Lewis Hamilton la saison prochaine chez Mercedes, Toto Wolff a une nouvelle fois répondu qu’aucune décision ne serait prise avant l’été.

Le PDG de la F1 réagit au décès de Ted Toleman

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, s’est dit attristé d’apprendre le décès de Ted Toleman, disparu ce mercredi 10 avril à l’âge de 86 ans. 

Ted Toleman  a fondé avec son frère Bob dans les années 70 l’équipe Toleman Motorsport engagée notamment en Formule Ford 2000 puis en Formule 2 où il rencontrera un succès qui le poussera à se lancer dans l’aventure de la Formule 1. 

Après des débuts laborieux en catégorie reine du sport automobile, l’équipe Toleman inscrira ses premiers points en Formule 1 au Grand Prix des Pays-Bas en 1983 grâce à la quatrième place de Derek Warwick. Cette année-là, Toleman terminera le championnat à la neuvième place au classement des constructeurs.

Mais la véritable percée de l’équipe a lieu une année plus tard en 1984 lorsqu’elle décide d’engager un certain Ayrton Senna qui offrira à Toleman son premier podium lors du Grand Prix de Monaco 1984.

L’année suivante, Senna rejoint finalement Lotus et l’avenir de l’équipe Toleman est quasiment scellé après des résultats décevants. Le sponsor principal de l’écurie, Benetton, rachète alors les parts de l’équipe, qui devient Benetton Formula en 1986.

Après la F1, Ted Toleman a dirigé une plantation de bananes en Afrique du Sud, il terminera sa vie dans une maison de retraite aux Philippines où il est décédé ce 10 avril 2024 à l’âge de 86 ans.

« Je suis attristé d’apprendre le décès de Ted Toleman. Il a tant donné à la Formule 1 et ses réalisations et son héritage feront toujours partie de notre histoire. »

« Nos pensées vont à sa famille et à ses amis en ce triste moment. » a déclaré le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.