Ocon désolé d’avoir volé le point du meilleur tour à Colapinto

Esteban Ocon a présenté ses excuses à franco Colapinto, pour lui avoir “volé” le point du meilleur tour distribué lors du Grand Prix des États-Unis.

Franco Colapinto a réalisé une superbe course dimanche dernier à Austin, parvenant une nouvelle fois à placer sa Williams dans la zone des points. Alors qu’il s’élançait depuis la 15e place sur la grille de départ, le pilote argentin est parvenu, au terme d’un remarquable effort, à remonter jusqu’à la dixième position de la course. En plus de remonter dans la zone des points, Franco Colapinto avait dans son escarcelle le point du meilleur tour. Malheureusement pour lui et surtout pour Williams, ce point lui a été dérobé par Esteban Ocon.

En effet, Esteban Ocon a chaussé des pneus tendres en fin de course dans le but de signer le meilleur tour de la course et de faire perdre ce point à Williams. Placé en dehors du top 10, Esteban Ocon n’a toutefois pas reçu le point qui va avec le meilleur tour en course. Le but était ici de ne pas laisser Williams prendre un point de plus, en effet l’écurie britannique est aujourd’hui une rivale d’Alpine au Championnat des constructeurs.

Ocon a déclaré sur X (anciennement Twitter): “Notre course a été compromise au premier tour après avoir été percuté par l’arrière. Nous avons récupéré quelques positions, mais il n’y avait pas grand-chose à faire après le départ. Nous avons quand même réussi à faire le meilleur tour pour l’équipe à la fin – désolé pour Franco, car il le méritait.

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Le Français s’était lui élancé depuis la 12e place sur la grille de départ, s’était fait percuter au premier virage par Alex Albon (Williams) et avait terminé la course en 18e position. Celui qui roulera chez Haas l’année prochaine a déjà tourné la page et se concentre sur le prochain Grand Prix.

Nous repartons la semaine prochaine… Nous serons au Mexique la semaine prochaine !

De son côté, Franco Colapinto s’est montré beau joueur et a préféré ironiser de la situation.

Pourquoi est-ce qu’ils [Alpine] changent les pneus ? Nous devons sauver la planète. Rendez-le-moi [le point du meilleur tour].

Le pilote argentin n’a toujours pas de baquet pour l’année prochaine, alors que ses performances sont impressionnantes. Lui qui est venu remplacer au pied levé Logan Sargeant, est en train de faire des émules dans le paddock.

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Officiel : Alpine écope d’une amende après les qualifications à Austin

Alpine a reçu une amende de 5 000 € après s’être rendu coupable d’un ‘unsafe release’ en qualifications.

L’écurie française avait relâché Pierre Gasly du garage alors que Max Verstappen arrivait au même moment dans la voie des stands.

“Le mécanicien de la voiture 10 [Gasly] a lâché la voiture dans la trajectoire de la voiture 1 [Verstappen], ce qui a amené le pilote de la voiture 1 à prendre d’importantes mesures d’évitement”, ont indiqué les commissaires.

Seule une amende a été reçue pour Alpine. Pierre Gasly conserve lui bel et bien sa septième position acquise en qualifications.

Une superbe performance pour le Français compte tenu de la forme affichée par les Alpine cette année. Il égale ainsi sa meilleure position sur la grille de la saison.

Si Pierre Gasly parvient à maintenir sa monoplace dans cette zone, cela pourrait s’avérer crucial pour le championnat constructeurs. Pour rappel, Alpine pointe au neuvième rang, à seulement trois points de Williams, huitième.

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Qualifs – Norris sonne la révolte à Austin, Gasly septième

Lando Norris a signé la pole position du Grand Prix des États-Unis devant son rival au Championnat, Max Verstappen. Pierre Gasly a réussi un grand coup en se positionnant en septième position.

Hamilton chute d’entrée

C’est sur une piste plus chaude que lors de la course sprint que les 20 pilotes se sont élancés pour disputer la séance qualificative.

Sur une première tentative, Max Verstappen est venu rappeler que c’était lui l’homme en forme du week-end. Avec un temps en 1:33.690, le Batave devançait Lando Norris (+0.339) et Sergio Pérez. À huit minutes de la fin de la séance, Pierre Gasly et Esteban Ocon ont placé en première et cinquième place de cette séance qualificative.

En grande forme depuis le début du week-end, les Ferrari ont une nouvelle fois montré le beau potentiel qu’elles peuvent réserver à leur pilote. Leclerc meilleur temps et Sainz troisième semblaient être à l’abri de l’élimination.

À deux minutes de la fin de la Q1, les deux pilotes Mercedes n’avaient pas encore inscrit le moindre chrono. Si George Russell est parvenu à remonter au troisième rang, Lewis Hamilton 19e, n’a pas réussi s’extraire de la Q1. Alexander Albon, Franco Colapinto, Valtteri Bottas et Zhou Guanyu accompagnent donc le septuple Champion du monde dans cette zone d’élimination.

Gasly brille et passe en Q3

Avec des pneus rodés, Max Verstappen est venu enfoncer le clou en signant un magnifique chrono e 1:33.052, quatre dixièmes devant Sergio Pérez. La surprise est venue du côté de Pierre Gasly qui est allé placer sa monoplace à moins de quatre dixièmes du temps du triple Champion du monde.

À moins de six minutes de la fin de la Q2, Lando Norris détenait le meilleur temps provisoire, devant Max Verstappen et Oscar Piastri. On retrouvait dans la zone rouge, Esteban Ocon, Fernando Alonso, Lance Stroll, Charles Leclerc et Liam Lawson.

Après une ultime tentative en Q2, Max Verstappen a une nouvelle fois signé le meilleur temps, devant Carlos Sainz, Lando Norris et Charles Leclerc. De son côté, Yuki Tsunoda échoue d’un rien à passer en Q3 (+0.032) tout comme Nico Hülkenberg. Esteban Ocon, Lance Stroll et Liam Lawson ont eux aussi été éliminés en Q2.

Norris signe la pole position du Grand Prix des États-Unis

Sur une première tentative de Q3, Lando Norris est sorti du bois, inscrivant un temps de référence de 1:32.330, devant Max Verstappen, Carlos Sainz et Charles Leclerc. George Russell provisoirement sixième a déclaré à son ingénieur qu’il ne comprenait pas sa monoplace. Enfin Pierre Gasly et son Alpine étaient à ce moment de la séance, septièmes au classement des temps.

Alors que max Verstappen semblait s’envoler vers la pole position, George Russell est allé indirectement offrir la pole à Norris en fracassant sa Mercedes dans le troisième secteur.

Le résultat des qualifications du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe Temps
1Lando NorrisMcLaren1:32.330
2Max VerstappenRed Bull+0.031
3Carlos SainzFerrari+0.322
4Charles LeclercFerrari+0.410
5Oscar Piastri McLaren +0.620
6George RussellMercedes+0.644
7Pierre GaslyAlpine+0.688
8Fernando Alonso Aston Martin +0.979
9Kevin MagnussenHaas+1.151
10Sergio PérezRed Bull-
11Yuki TsunodaVCARB1:33.506
12Nico HülkenbergHaas1:33.544
13Esteban OconAlpine1:33.597
14Lance StrollAston Martin1:33.759
15Liam LawsonVCARB-
16Alex AlbonWilliams1:34.051
17Franco ColapintoWilliams1:34.062
18Valtteri BottasSauber1:34.152
19Lewis Hamilton Mercedes1:34.154
20Guanyu ZhouSauber1:34.228

Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2. 

Oscar Piastri piégé par les limites de pistes

Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.

À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.

Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.

Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.

Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.

Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.

Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2

Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.

En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.

À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.

Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.

Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint

C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.

Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.

Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.

Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:32.833S
2George RussellMercedes+0.012S
3Charles LeclercFerrari+0.226S
4Lando NorrisMcLaren+0.250S
5Carlos SainzFerrari+0.256S
6Nico HülkenbergHaas+0.350S
7Lewis Hamilton Mercedes+0.545S
8Kevin MagnussenHaas+0.565S
9Yuki TsunodaVCARB+0.969S
10Franco ColapintoWilliams+1.573S
11Sergio PerezRed Bull1:34.244M
12Pierre GaslyAlpine1:34.363M
13Lance StrollAston Martin-M
14Fernando Alonso Aston Martin -M
15Liam LawsonVCARB-M
16Oscar Piastri McLaren 1:34.881M
17Esteban OconAlpine1:34.917M
18Alex AlbonWilliams1:35.054M
19Valtteri BottasSauber1:35.148M
20Guanyu ZhouSauber1:36.472M

Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Disparition du point du meilleur tour, qu’en disent les pilotes ?

La FIA a annoncé en amont du Grand Prix des États-Unis que le point du meilleur tour va disparaitre la saison prochaine.

Ce n’est pas moins de 24 points qui vont se volatiliser la saison prochaine et cette décision fait débat au sein du paddock. En effet, pour certains pilotes, ce point avait une utilité alors que pour d’autres, il résultait plus d’un facteur chance.

Pour Sergio Pérez, ce point du meilleur tour pouvait compter lors d’une saison où chaque point pouvait compter et faire la différence.

Il (le point du meilleur tour) a donné beaucoup, il y a eu des courses, surtout quand le championnat est assez serré entre les équipes et les pilotes, où cela pouvait vraiment faire la différence.

Pour Lando Norris, ce point pouvait même offrir « des opportunités” et forçait les écuries et les pilotes à prendre des risques, “si l’arrêt aux stands ne se passe pas bien par exemple.” Toutefois, l’attribution du point du meilleur tour a fait débat à l’arrivée du Grand Prix de Singapour. En effet, pour sa dernière course en F1, Daniel Ricciardo est allé signer le meilleur alors qu’il n’était pas dans le top 10. Mais pour la petite anecdote, il a de fait enlevé ce point à Lando Norris, rival de Max Verstappen, pilote du giron Red Bull … tout comme l’était Daniel Ricciardo.

Après, s’il se passe ce qu’il s’est passé à Singapour, cela peut être une bonne chose à faire de l’enlever, mais je ne pense pas que cela ait été changé en réaction à Singapour.

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Une autre partie de la grille n’a jamais vu l’utilité de l’attribution de ce point et n’a pas manqué de le faire savoir.

Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Honnêtement, j’ai toujours eu l’impression que ce point était très superficiel, parce qu’il dépendait toujours de la situation de la course et qu’il ne récompensait pas vraiment une compétence particulière, parce qu’il s’agissait plutôt de se trouver dans une position chanceuse”, a déclaré Charles Leclerc.

Il en va de même pour Carlos Sainz, son voisin de garage. “J’ai toujours pensé que ce n’était pas un point nécessaire dans le système actuel de la F1, principalement pour la façon dont il est obtenu. Aujourd’hui, ce point va à celui qui arrive à se procurer un arrêt gratuit, et non pas à celui qui a été le plus rapide durant la course.”

De son côté, George Russell se dit même “heureux de voir que cela a disparu.”

Et si on donnait un point au pilote qui réalise la pole position ?

Carlos Sainz a déclaré en conférence de presse qu’il serait “d’accord qu’un point soit distribué à celui qui réalise la pole position. La qualification revêt une grande importance pour les gens, les médias et nous pilotes. On veut tous être le plus rapide, réussir le tour parfait, prendre des risques pour aller chercher cette pole. Un point pour cela, dans un peloton groupé, ça ferait sens.

Pour rappel, ce système est aujourd’hui appliqué en F2 et pourrait peut-être, être appliqué en F1.

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Nouveau package sur l’Alpine de Gasly à Austin, Ocon devra attendre

Pierre Gasly sera le seul pilote de l’écurie à rouler avec de nouvelles pièces ce week-end à Austin. Bonne ou mauvaise nouvelle pour le pilote français qui n’aura qu’une séance d’essais pour découvrir l’apport de ces nouvelles pièces ?

Alpine a décidé d’introduire de nouveaux éléments à la monoplace de Pierre Gasly à l’occasion du Grand Prix des États-Unis. L’écurie française a choisi la piste d’Austin pour apporter un nouveau package à la monoplace de Pierre Gasly.

Oui, il y a quelques nouveaux éléments, de nouvelles pièces sur la voiture, sur lesquelles j’ai travaillé ces dernières semaines et ces derniers mois”, a déclaré Pierre Gasly. “Nous espérons que cela apportera les performances que nous attendons. Nous avons dû attendre que ces pièces soient complètement prêtes, cela peut nous mettre dans une meilleure position, parce qu’évidemment les dernières courses ont été assez difficiles de notre côté.

Esteban Ocon devra encore patienter avant de pouvoir tester ces nouvelles pièces sur sa monoplace.

C’est la même chose qu’en Chine plus tôt cette année quand nous avons apporté de nouvelles pièces, Esteban a eu le nouveau package et a gardé les pièces de rechange pour sa voiture, et c’est la même chose ce week-end, mais dans l’autre sens. Je serai donc le seul à bénéficier des améliorations ici.

Alors que les ambitions de l’écurie tricolore étaient fortes en ce début de saison, Alpine a rapidement dû se résoudre à sauver les meubles. Actuellement neuvième au classement des constructeurs, l’écurie française ne devance que Sauber.

« Oui, sur la base de ce week-end, je pense qu’il est encore important de voir que nous progressons en termes de performance, en termes de potentiel global de la voiture. Je pense que nous sommes tous conscients de la situation. Nous avons tous convenu en tant qu’équipe que si nous terminons huitième ou neuvième au championnat, cela ne changera rien.

« Mais l’élément clé est la compréhension et la confiance que nous pouvons avoir dans tous les processus que nous avons mis en place au cours des derniers mois, et le travail que nous avons fait pour développer et trouver la performance sur cet ensemble. La voiture de l’année prochaine sera très différente, mais nous continuons à apprendre, et tout ce que nous apprenons aujourd’hui sera utile pour l’année prochaine, et c’est pourquoi, quelle que soit notre place à l’arrivée, nous allons de l’avant.”

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Gasly ne s’attend pas a faire des miracles à Austin

Toutefois, Pierre Gasly ne disposera que d’une heure d’essais pour découvrir et comprendre ce que ces nouvelles pièces apportent à sa monoplace. En effet, le week-end de course du Grand Prix des États-Unis comprend une course sprint.

Nous sommes tout à fait confiants dans le fait que cela va donner exactement ce que nous voyons et ce que nous pensons que cela va donner. Mais il est évident qu’il est plus agréable d’avoir une première, une deuxième et une troisième séance de qualification. On peut faire des tests A/B/A. Pour s’assurer que tout se passe bien et avoir un retour d’information et une base de données plus précise. Mais oui, nous allons nous y mettre directement. Nous effectuerons probablement d’autres tests au Mexique, afin d’avoir une idée plus précise des gains.

Pierre Gasly se montre toutefois réaliste et sait que ces nouvelles pièces ne devraient pas propulser Alpine vers le très haut du peloton.

L’écart est assez important et je ne m’attends pas à ce que nous revenions soudainement au sommet du milieu de peloton, mais au moins nous mettre dans une position où nous pouvons nous battre avec les derniers”, a conclu le pilote français.

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Alpine F1 présente une livrée spéciale Indiana Jones pour le GP d’Austin

Alpine célèbre ce week-end la future sortie du jeu “Indiana Jones et le Cercle Ancien” avec une livrée spéciale “orange coucher de soleil” et noire.

Après la livrée “Deadpool & Wolverine” arborée en Belgique cette année, Alpine a de nouveau présenté des couleurs spéciales, cette fois à l’occasion du Grand Prix des États-Unis à Austin.

Alpine a collaboré avec Xbox pour cette livrée qui fait la promotion du nouveau jeu “Indiana Jones et le Cercle Ancien” qui sortira prochainement.

“L’A524 arborera une décoration orange coucher de soleil, inspirée du logo emblématique de la franchise avec des détails tels qu’une ancienne carte et des itinéraires rouges de voyage comme vus dans la série de films, avec le titre du jeu ornant la voiture”, explique Alpine.

Esteban Ocon et Pierre Gasly porteront également des combinaisons spéciales liées à cette livrée. “Celles-ci ont été conçues pour faire la part belle au côté globe-trotter d’Indy tout en faisant allusion à une mappemonde aux accents dorés”, précise l’écurie française.

Comme dans les meilleurs scénarios d’aventure et de hasard, cette ambiance immersive évoque aussi l’univers du casino en ligne argent réel, où chaque décision peut faire basculer la partie, tout comme un Grand Prix peut basculer sur un détail.

La galerie photos de cette livrée spéciale Indiana Jones qu’arborera Alpine ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin :

Photos via Alpine 

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Flavio Briatore prêt à accueillir Carlos Sainz chez Alpine en 2026

Alors que Carlos Sainz a préféré rejoindre Williams la saison prochaine, Flavio Briatore, conseiller exécutif d’Alpine F1, affirme que l’Espagnol serait toujours le bienvenu en 2026.

Alpine, actuellement neuvième du Championnat constructeurs, connaît une année particulièrement compliquée. La monoplace est en grande difficulté en piste, tandis que plusieurs changements se sont également produits hors piste.

Retour de Flavio Briatore, arrivée d’Oliver Oakes en tant que directeur d’équipe ou encore abandon des moteurs Renault F1 à la fin 2025 du côté de l’usine de Viry-Châtillon.

Une situation globale qui fait dire à Flavio Briatore que le choix des pilotes n’est actuellement pas primordial chez Alpine.

“Il n’y a pas de déception. Carlos [Sainz] était une opportunité, mais c’était un peu trop tôt”, a indiqué l’Italien à Motorsport-Magazin au sujet du refus de l’Espagnol de rejoindre Alpine. “Avant de parler de pilotes, nous devons d’abord parler d’une voiture compétitive, car si la voiture n’est pas performante, peu importe le pilote que vous mettez derrière le volant.”

“Avant tout, nous devons faire le ménage avec Oliver [Oakes] et remotiver tout le monde chez Alpine”, poursuit Briatore, qui a fait un retour fracassant en juin dernier au sein de l’écurie basée à Enstone.

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Briatore : “Si Sainz veut venir en 2026, nous serons là.

L’expérimenté italien a par ailleurs étayé son propos en abordant la situation de Max Verstappen, qui dominait le sport l’an passé avant de rentrer dans le rang maintenant que la concurrence a développé des voitures performantes.

“Il y a un an, Max Verstappen gagnait toutes les courses et maintenant que les autres voitures sont plus compétitives, d’autres pilotes gagnent les courses”, explique-t-il.

“Je ne veux pas dépenser X millions pour un pilote parce que cela ne fait pas de différence. Nous sommes heureux avec Gasly et nous avons un jeune pilote maintenant, mais si Carlos veut venir en 2026, nous serons là.”

Le “jeune pilote” en question est Jack Doohan, junior Alpine, qui fera ses débuts en F1 aux côtés de Pierre Gasly au sein de l’écurie française la saison prochaine. Esteban Ocon quittera lui Alpine pour rejoindre Haas en 2025.

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Alpine F1 : le personnel de Viry-Châtillon convoité par la concurrence 

Alors que les employés Alpine F1 de Viry-Châtillon ont vu disparaître le projet du moteur maison pour 2026, la concurrence, emmenée par Ferrari, serait intéressée pour les débaucher.

L’usine de Viry-Châtillon n’accueillera plus de moteur F1 à partir de 2026. Un gros coup dur pour les employés d’Alpine F1 en région parisienne.

Toutefois, cette nouvelle semble être du pain béni pour les concurrents motoristes, qui voient là une occasion en or de récupérer des connaissances vitales au niveau du moteur via les ingénieurs de Viry.

Selon les informations d’Auto Motor und Sport, média allemand souvent bien informé, Ferrari mais également les nouveaux fabricants d’unités de puissance en 2026, Audi et Red Bull, seraient intéressés par le recrutement d’ingénieurs moteur Alpine.

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Ferrari, Audi et Red Bull seraient intéressées

Ainsi, la Scuderia Ferrari aurait déjà fait passer quelques dizaines d’entretiens d’embauche à des membres de l’usine moteur d’Alpine. 

Luca de Meo avait déjà rapporté l’intérêt de l’écurie italienne pour son personnel moteur et avait même déjà annoncé ne pas leur imposer de congé de relâche (“gardening leave” en anglais).

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux”, avait déclaré de Meo dans une interview avec L’Équipe. “Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars”.

Ferrari souhaite ainsi se renforcer avec des membres de Viry-Châtillon, mais ce pourrait être également une manœuvre stratégique de l’écurie basée à Maranello.

En effet, en plus d’accueillir de nouvelles connaissances, le recrutement d’ingénieurs moteur chez Alpine F1 permettrait également de ne pas renforcer la concurrence.

Audi et Red Bull, deux entités qui développent leur première unité de puissance en vue de 2026, se seraient également montrées intéressées à l’idée de faire venir des renforts en provenance de Viry avec de telles connaissances.

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Vowles : “Même si Alpine achète des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière”

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, a exprimé ses doutes quant à la capacité d’Alpine F1 à tirer pleinement parti d’un éventuel partenariat moteur avec Mercedes. 

Après l’annonce de l’abandon des moteurs Renault F1 à la fin de la saison 2025, il semble presque acquis que l’écurie Alpine F1 roulera avec un moteur Mercedes en 2026.

James Vowles s’est ainsi exprimé sur cette probable association entre Alpine et Mercedes. Le Britannique qui dirige Williams F1, écurie motorisée par les Flèches d’Argent, a notamment mis en avant la complexité de l’intégration d’une nouvelle unité de puissance au sein d’une monoplace.

L’ancien stratège de l’écurie Mercedes a également affirmé qu’Alpine devrait d’abord mettre fin à sa spirale négative, avant de démarrer “le redressement”.

Je vois un point d’interrogation avec Alpine”, a indiqué James Vowles à Auto Motor und Sport. “Même s’ils achètent des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière.”

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Vowles : “Nous sommes déjà au milieu du projet 2026” avec Mercedes

Ce fameux moteur Mercedes, qui pourrait équiper les Alpine en 2026, semblerait prometteur selon certaines rumeurs du paddock. Toutefois, Vowles avertit Alpine sur le fait que son écurie Williams, cliente de Mercedes, est déjà bien avancée sur la partie moteur du projet 2026.

“Nous travaillons avec Mercedes depuis 2014 et nous sommes déjà au milieu du projet 2026 avec eux”, révèle-t-il.

“Vous ne pouvez pas simplement visser un moteur à l’arrière de la voiture et espérer que cela fonctionne. Et Alpine est toujours sur une tendance à la baisse.”

“Il faut d’abord y mettre un terme avant d’entamer le redressement. Chez Williams, nous avons déjà dépassé ce stade.”

“Nous avons entamé le processus il y a un an ou deux et nous sommes déjà raisonnablement stables.”

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Esteban Ocon : “Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”

Esteban Ocon, futur pilote de l’écurie Haas en 2025, est revenu sur sa réputation, estimant que le public a “la mauvaise image” de lui.

Quelques événements au cours de la carrière du Français ont, en effet, joué en sa défaveur. L’accrochage en piste avec Max Verstappen, puis dans le parc fermé, au Brésil en 2018, n’ont par exemple pas aidé l’image de l’actuel pilote Alpine.

On peut également citer les batailles internes, souvent âpres avec ses coéquipiers, comme avec Sergio Pérez chez Force India, ou encore Fernando Alonso et Pierre Gasly chez Alpine. Souvent très agressif en piste, Esteban Ocon ne s’est ainsi pas fait que des amis. 

Le Français se défend toutefois de cette réputation, prenant un exemple précis pour justifier son propos.

Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”, a affirmé Ocon à Auto Motor und Sport. “Un jour, après un événement, j’ai parlé pendant cinq minutes à un jeune journaliste qui m’a dit : ‘Vous savez, Esteban, je ne vous aimais pas vraiment avant, mais après notre conversation, je vous apprécie vraiment’.”

“J’ai trouvé cela très intéressant. Les gens peuvent se faire une image de vous qui ne correspond pas du tout à la réalité.”

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Un nouveau départ chez Haas

Esteban Ocon s’est également exprimé sur son choix de rejoindre l’écurie Haas en 2025. Le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2021 a notamment mis en avant Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie depuis l’hiver dernier.

“Nous avons parlé à plusieurs équipes,” a indiqué Ocon. “Finalement, ce qui m’a le plus convaincu, c’est qu’Ayao [Komatsu] dirige l’équipe. C’est un ingénieur de course chevronné qui sait de quoi il parle.”

“Haas emploie actuellement 300 personnes, mais ils font plus que des équipes de 1500 personnes.”

“Et il y a de gros investissements dans l’avenir qui affecteront les performances. L’équipe a des objectifs clairs et je veux en faire partie.”

“J’ai déjà visité l’usine et j’ai vu la passion avec laquelle tout le monde y travaille. Ce sentiment m’a manqué.”

L’arrivée de Toyota aux côtés de Haas F1 n’est pas explicitement mentionnée par le Français, car elle n’était pas encore officialisée au moment de l’interview. Pour rappel, Toyota Gazoo Racing est désormais le “partenaire technique officiel” de Haas F1, dans le cadre d’un accord pluriannuel

Oliver Oakes : L’équipe Alpine F1 à Enstone “est maintenant stable”

Oliver Oakes, le nouveau directeur de l’écurie Alpine depuis cet été, s’est exprimé sur sa relation avec Flavio Briatore, mais également sur l’usine d’Enstone, se satisfaisant de bénéficier d’une équipe désormais “stable” en Angleterre.

L’instabilité est justement ce qui a caractérisé l’écurie française ces derniers mois, et même ces dernières années. Depuis le début du projet Alpine en 2021, la direction de l’écurie a varié à plusieurs reprises. 

La situation de l’écurie basée à Enstone a probablement atteint son point le plus bas cette année, avec des résultats catastrophiques en piste et de nombreux remous hors piste.

Le directeur général du Renault Group, Luca de Meo, a alors tapé du poing sur la table avec notamment le retour de Flavio Briatore en tant que conseiller exécutif ou encore avec la décision d’abandonner le moteur maison.

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Enstone, le “bébé” de Briatore 

C’est alors qu’Oliver Oakes a récupéré les rênes d’Alpine F1 grâce à Briatore notamment. Le Britannique s’est ainsi exprimé sur sa relation de travail avec l’Italien de 74 ans.

“C’est formidable de travailler avec lui, d’avoir à sa disposition des idées”, a indiqué Oakes lors d’une interview pour le site officiel de la F1, F1.com. “La F1 a changé, mais les principes de base sont les mêmes. Je pense qu’il sait très bien me le rappeler. Quand on est nouveau, on peut aller trop loin dans l’autre sens, donc c’est utile.”

“Il est très investi émotionnellement dans Enstone. C’est son bébé en tant qu’équipe, et il veut sincèrement voir l’endroit retrouver un peu de son mojo. C’est formidable d’être entouré. C’est contagieux parce qu’il aime ça.”

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Briatore et Oakes sur la même longueur d’onde

Oliver Oakes s’est également satisfait de la stabilité désormais présente à l’usine d’Enstone, tout en affirmant être totalement aligné avec Flavio Briatore sur la direction à prendre.

“Ce qui est différent aujourd’hui, dans le rôle que j’occupe à la tête d’une équipe de F1, c’est qu’il y a 1 000 personnes”, a ajouté le directeur de l’écurie Alpine F1. “Vous ne pouvez pas nécessairement les rendre toutes heureuses tout le temps – et c’est intéressant, je m’en rends compte – mais je pense que le principal élément du début, ici à Enstone, c’est que l’équipe est maintenant stable.”

“Elle a deux personnes qui la dirigent et qui sont très en phase avec la direction que nous voulons prendre. Je vois déjà de bonnes choses dans tout cela.”

“Les gens sont heureux que nous soyons là, nous sommes à l’usine, nous essayons vraiment d’entamer un retour au cours des prochaines années.”

“Tout est basé sur les résultats. [Si] nous réalisons des performances au cours [des prochaines] courses et que nous obtenons des résultats, les gens [au sein de l’organisation] se sentiront naturellement un peu mieux.”

“Tout va de pair. Il y a beaucoup d’affection pour ce qu’est Enstone, mais l’essentiel est que les gens viennent travailler parce qu’ils veulent faire partie d’une organisation performante.”

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Haas n’avait pas parlé à Ocon de son futur accord avec Toyota

Au moment de parapher son contrat avec Haas, le pilote français Esteban Ocon, n’était pas aux courants que l’écurie américaine entretenait des discussions avec Toyota.

C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui Ayao Komatsu, directeur de Haas en F1. Le Japonais n’avait pas voulu évoquer le sujet avec son futur pilote, alors même que la signature d’un accord pluriannuel avec Toyota Gazoo Racing n’était pas garantie au moment de leurs discussions.

À l’époque, Ayao Komatsu avait préférer rassurer Esteban Ocon sur l’avenir et les ambitions nouvelles de l’écurie Haas en F1.

Je lui ai dit que nous avions un plan de développement pour faire avancer l’équipe et pour faire un changement de cap raisonnable. Mais au moment où j’essayais de finaliser le contrat d’Esteban, c’est-à-dire à l’époque du Grand Prix d’Autriche, il était trop tôt pour que je garantisse quoi que ce soit à Esteban.”

Je n’ai jamais voulu dire à Esteban quelque chose que je ne pouvais pas garantir et il a signé sur la base de cet accord, et je ne peux pas lui dire trois mois plus tard ‘désolé mon pote, je n’ai pas pu le faire’.

Esteban Ocon quittera Alpine à l’issue de la saison 2024. Alors que l’écurie française est en plein doute et végète aujourd’hui à la neuvième place du Championnat du monde des constructeurs, le projet de Haas pouvait effectivement lui paraître plus intéressant.

Il a signé en sachant qu’il y avait une vision pour faire avancer l’équipe, et au lieu d’être spécifique sur ce partenariat technique, je lui ai dit comment nous avions l’intention de développer l’équipe, et il était tout à fait d’accord avec cette idée”, a ajouté Ayao Komatsu.

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Haas veut se battre pour de plus gros points en F1

Revenant sur ce nouvel accord avec Toyota, le directeur de l’écurie américaine a justifié ce choix en déclarant que son écurie se devait de grandir et de disposer de nouveaux moyens pour mieux performer en Formule 1.

Nous sommes la plus petite équipe de la grille et nous manquons de ressources et de matériel pour comprendre certaines choses”, a déclaré Komatsu. « Et pour être plus compétitifs au milieu du peloton, nous cherchons quelqu’un qui puisse nous donner plus de ressources, cette puissance, et qui ait aussi le matériel et le savoir-faire pour utiliser ce matériel.

“Et c’est exactement ce que propose Toyota Gazoo Racing. Ils disposent d’une excellente installation à Cologne, et nous pourrons donc l’utiliser également. Il y a donc beaucoup d’objectifs qui sont cohérents dans nos organisations respectives. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’opter pour ce partenariat technique.”

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La F1 signe un partenariat pluriannuel avec Hot Wheels

La Formule 1 et Mattel ont annoncé ce mercredi la signature d’un nouveau partenariat qui verra naître des produits Hot Wheels sur le thème de la F1.

Il faudra patienter encore un peu avant de pouvoir acheter la petite voiture Hot Wheels aux couleurs de votre écurie préférée. Toutefois, vous allez pouvoir vous consoler avec une première F1 à l’échelle 1:64. Cette dernière arborera une livrée de course Hot Wheels créée spécialement pour l’occasion, moulée sous pression en édition limitée. La petite voiture, vendue avec un kit de pneus interchangeables, portera le numéro 68, hommage à l’année 1968, celle de la naissance de la marque de petite voiture.

La collection complète, prévue pour 2025, inclura des voitures des équipes de F1 ainsi que des produits destinés à capter l’attention du jeune public, de plus en plus nombreux dans l’univers de la F1. Des articles pour les plus grands et notamment les collectionneurs seront également proposés.

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Cette collaboration prometteuse avec Mattel réunira l’adrénaline de la course automobile et l’excitation des jouets automobiles, et offrira la possibilité de voir les moindres détails qui entrent dans la fabrication d’une voiture de F1, le tout dans le creux de la main”, a déclaré Emily Prazer, directrice commerciale de la Formule 1. “Plus qu’un simple partenariat, il s’agit d’une célébration de la vitesse, de la créativité et de l’innovation qui offrira aux fans une nouvelle façon de s’engager dans le sport.

Hot Wheels a toujours eu pour vocation d’encourager l’esprit de défi, c’est pourquoi le partenariat avec la Formule 1 s’inscrit dans une logique naturelle et passionnante”, a déclaré Roberto Stanichi, vice-président exécutif de Hot Wheels. “Il réunira deux des plus grandes communautés mondiales de fans qui partageront leur passion pour les voitures et les courses. En collaboration avec la Formule 1, nous avons mis au point un programme qui permet aux enfants de reproduire le frisson de la course de F1, où ils peuvent conduire comme des pros.

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Otmar Szafnauer : Alpine est entièrement responsable du fiasco autour d’Oscar Piastri

Otmar Szafnauer n’a pas fini de tirer à boulets rouges sur Alpine, son ancien employeur en F1. Après avoir révélé qu’il avait appris son licenciement lors d’une réunion Zoom, le Roumano-Américain revient sur la signature manquée entre Alpine et Oscar Piastri au profit de McLaren.

Revenons sur un épisode que la direction de l’écurie Alpine préfèrerait oublier. Les faits se sont déroulés lors du mois d’août 2022. Fernando Alonso qui était alors coéquipier d’Esteban Ocon chez Alpine annonce son départ vers Aston Martin pour la saison 2023. La firme tricolore se tourne donc tout naturellement vers son pilote de réserve et annonce sur ses réseaux sociaux que l’Australien Oscar Piastri pilotera l’A523 la saison suivante.

Toutefois, dans les minutes qui ont suivi cette annonce, le jeune pilote managé par Mark Webber dément avoir signé tout contrat avec l’écurie qui l’a pourtant soutenu lors de ses années dans les formules inférieures.

Un mois plus tard, et après un passage devant le Conseil de reconnaissance des contrats, Oscar Piastri est reconnu être dans son bon droit et tourne le dos à l’écurie française. Dans la foulée, McLaren annonce l’arrivée du jeune pilote australien dans son écurie en remplacement de Daniel Ricciardo. Alpine a finalement jeté son dévolu sur Pierre Gasly, le débauchant à AlphaTauri.

S’exprimant dans le podcast “High Performance”, Otmar Szafnauer donne sa version des faits, vu de l’intérieur.

Après la fin de sa carrière en F2, Alpine avait une option sur Oscar Piastri en tant que pilote de Formule 1, mais ce contrat n’a jamais été paraphé”, a-t-il expliqué. “En novembre, il y avait une fenêtre de deux semaines où cela aurait pu être fait, et cela ne l’a pas été.

Ce que je veux dire, c’est qu’après le passage devant le CRB (Conseil de reconnaissance des contrats) où Alpine a perdu parce que les dépôts étaient incorrects, nous avons publié un communiqué de presse sur lequel figurait mon image. Donc, premièrement, cela n’a rien à voir avec moi. Je n’étais même pas là. Mais deuxièmement, le service de communication qui ne me rendait pas compte a pensé que c’était une bonne idée de détourner l’attention de l’incompétence de ceux qui étaient chez Alpine à l’époque en mettant ma photo sur le communiqué.

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Alpine face à un imbroglio contractuel

Depuis, Oscar Piastri coule des jours heureux avec McLaren, montant à plusieurs reprises sur des podiums et ayant même remporté une course sprint au Qatar en 2023 et deux victoires en Grand Prix en 2024, en Hongrie puis en Azerbaïdjan.

“Nous avons absolument fait tout ce qui était prévu par ce contrat qui n’a jamais été signé.” – Otmar Szafnauer

Pour Otmar Szafnauer, la gestion du cas Oscar Piastri révèle à quel point la direction d’Alpine n’était pas digne de confiance et cherchait à lui nuire.

Mais cela a simplement montré à l’époque que certaines personnes au sein de l’organisation Alpine n’étaient pas dignes de confiance et qu’elles cherchaient à m’atteindre, de sorte qu’elles ne travaillaient pas avec moi”, a-t-il ajouté. ”Bien qu’ils n’aient pas signé le contrat à temps, nous avons donné à Oscar ce qui était prévu dans le contrat, et ce n’était pas négligeable, il s’agissait de parcourir 5 000 kilomètres dans une voiture vieille de deux ans, ce qui vous coûte beaucoup d’argent.

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Ce jour ou Alpine a remercié Otmar Szafnauer sur Zoom

Dans un podcast retraçant sa carrière en F1, Otmar Szafnauer est revenu sur une période difficile et controversée, la fin de son aventure avec Alpine.

Le 17 février 2022, Otmar Szafnauer, ancien directeur d’équipe d’Aston Martin, rejoint Alpine F1 après 12 saisons passées au sein de la firme basée à Silverstone. À cette époque, il rejoint donc l’écurie française qui est en pleine restructuration de l’équipe dirigeante. Marcin Bukowski, qui était alors directeur exécutif, et Alain Prost, président non exécutif de l’équipe tricolore, quittent leurs postes. De son côté, Otmar Szafnauer succède à Davide Brivio, et Bruno Famin devient directeur exécutif de l’usine de Viry-Châtillon.

De l’autre côté de la voie des stands, Esteban Ocon et Fernando Alonso utilisent une Alpine A522. Pas encore en mesure de se battre pour des victoires face à des écuries de pointes comme Red Bull, Mercedes et Ferrari, Alpine prend la place de “meilleures des autres“. Un statut certes honorifique, mais encourageant alors que les bleus se donnent comme objectif de remporter des Grands Prix dans plus ou moins 100 courses.

Des résultats prometteurs, mais surtout beaucoup d’occasions manquées du fait de la mauvaise fiabilité des monoplaces de 2022 et 2023, mettent Otmar Szafnauer sur la sellette et le Roumano-américain est finalement remercié le week-end du Grand Prix de Belgique 2023, 18 mois seulement après avoir quitté Aston Martin. On se rappellera bien évidemment de cette scène ubuesque ou la totalité des membres de l’équipe a été conviée dans le stand pour être mis au fait de la décision des dirigeants de l’écurie française.

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Un licenciement 2.0

Anecdote encore plus folle, Otmar Szafnauer revient sur le moment où il a appris son licenciement.

Il s’agissait d’un appel Zoom du responsable des ressources humaines de Renault. Les RH du groupe Renault“, a déclaré M. Szafnauer. “Il a été suggéré que je devais changer la culture d’entreprise d’une manière que je ne pensais pas être la bonne. Je sais comment transformer une culture d’entreprise en une culture qui a une mentalité de gagnant et une sécurité psychologique, ce que j’étais en train de faire.

Toutefois, il semble que le management de celui qui était encore directeur de l’écurie n’ait pas plu à Renault.

Ils voulaient changer la culture d’entreprise d’une manière différente pour se débarrasser de certaines personnes qui faisaient du bon travail et qui étaient là depuis longtemps. J’ai pensé que si l’on se débarrasse des personnes qui font du bon travail, le message que l’on envoie est le suivant : si vous faites du bon travail, vous serez licencié. Ce n’est pas la culture que l’on souhaite.

Depuis, les choses ont bien changé pour Alpine qui végète en fond de classement, abandonnant même son statut de motoriste. On ne sait pas si l’avenir aurait été plus favorable à l’écurie tricolore si Otmar Szafnauer était resté en place, nous ne le saurons jamais.

Ce n’est pas parce que je suis parti. C’est parce qu’un grand nombre de personnes ont plié bagages“, a finalement ajouté Otmar Szafnauer. “Les personnes qui sont parties ont en fait, fait du bon travail. La plupart d’entre eux sont aujourd’hui dans d’autres équipes.

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Ferrari a contacté Alpine pour débaucher le personnel de Viry-Châtillon

Luca de Meo, directeur général du Renault Group, a révélé que Fred Vasseur, directeur de l’écurie Ferrari, a demandé à Alpine s’il pouvait recruter le personnel moteur sans “congé de relâche”.

Alors qu’Alpine a annoncé l’abandon de son projet moteur à la fin de la saison 2025, signifiant la fin de la F1 au sein de l’usine de Viry-Châtillon, certains employés sont déjà convoités par la concurrence, notamment par la Scuderia Ferrari.

C’est, en effet, ce qu’a révélé Luca de Meo. L’Italien, qui a affirmé que les employés de Viry ne perdront pas leur emploi après la restructuration de l’usine, a par ailleurs indiqué qu’ils n’auraient “pas de problème” pour continuer en F1 en travaillant pour un autre motoriste.

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Fred Vasseur intéressé par le personnel moteur de Viry

Viry va se transformer”, a affirmé de Meo dans une interview avec L’Équipe, avant de garantir le maintien de l’emploi. “Sans perte d’emploi, ça c’est garanti.” 

“Maintenant, s’il y en a qui sont positivement habités par l’idée de faire un moteur de F1, ils n’auront pas de problème pour se repositionner.”

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux. Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars.”

Certains employés de Viry-Châtillon devrait donc rejoindre Ferrari emportant avec eux leur connaissance sur le moteur Renault F1 2026. De son côté, Alpine F1 devrait être motorisée par Mercedes à partir de la saison 2026, année de changement de réglementation.

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Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

Luca de Meo, directeur général du Renault Group, affirme que les usines Renault et Mercedes destinées aux moteurs F1 n’ont rien à voir, que ce soit d’un point de vue structurel ou du nombre d’employés.

Après l’annonce de l’abandon des moteurs Alpine/Renault F1, Luca de Meo a mis en avant le déficit structurel de l’usine de Viry-Châtillon, la comparant directement avec celle de Mercedes à Brixworth.

Même si rien n’est encore officiel, tout porte à croire qu’Alpine sera équipée d’un moteur Mercedes à partir de 2026, au moment où débutera une nouvelle réglementation.

“Cette nouvelle réglementation, c’est une sorte de Frankenstein, un compromis des exigences de chaque constructeur,” a indiqué Luca de Meo à L’Équipe. “Les coûts de développement sont devenus exponentiels.”

“Ça va être assez difficile à gérer, même pour les pilotes. Ils feront de la voile ces gars-là. Recharger les batteries, etc. Ça ressemble plutôt à une usine à gaz ce moteur.”

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900 personnes chez Mercedes contre 340 à Viry, selon de Meo

Au moment de comparer son usine moteur à celle de Mercedes, le patron italien a pointé du doigt le manque d’investissement à Viry lors du passage à l’ère hybride en 2014, un tournant qui a marqué le début des problèmes pour les unités de puissance françaises.

“Et soyons clairs, quand vous visitez, et nous l’avons fait, une unité comme HPP, l’usine moteur de Mercedes, il y a 900 personnes qui y travaillent”, affirme de Meo. “On est 340 à Viry.”

“Ils ont des bancs d’essais que l’on n’a pas. Le passage à l’ère hybride nécessitait de puissants investissements sous-estimés à l’époque. On tourne, côté structure, avec trois cylindres quand d’autres en ont huit.”

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Un moteur Mercedes à moins de 20 millions d’euros par an

Luca de Meo poursuit en expliquant que le passage à la motorisation Mercedes est une décision logique compte tenu du déficit structurel de son écurie, tout en mettant en avant l’économie financière réalisée.

“Quand je suis arrivé il y a quatre ans, le groupe voulait arrêter la F1. Si elle est encore là, c’est parce que j’ai sauvé le truc”, se défend de Meo.

“Mais nous n’avons pas la structure pour être à la pointe du développement des chimies de batteries, de la gestion des logiciels, de la récupération d’énergie…”

C’est moins de 20 millions par an [un moteur Mercedes]. On se devait donc de prendre cette décision. Et puis, toutes les autres écuries ont leurs entités moteur et châssis à proximité.”

“Nous, on est à cheval sur deux ‘continents’, avec deux cultures différentes. Et à Enstone, ils sont très indépendants, habitués à travailler pour différentes couleurs. J’aurais dû tout regrouper, mais ça aurait été en Angleterre… Dur, non ?”

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De Meo défend l’abandon du moteur Renault F1 : “Je ne peux pas réfléchir comme un fan”

Quelques jours après l’annonce mettant fin au projet moteur F1 à Viry-Châtillon, Luca de Meo, directeur général du Renault Group a défendu ce choix largement contesté du côté de l’usine française.

L’Italien a tout d’abord indiqué que cette décision est un “crève-coeur”, adressant également des mots pour le personnel de Viry, avant d’entrer dans le vif du sujet.

“C’est un sujet très émotionnel, pour moi en premier”, a affirmé Luca de Meo dans une interview à L’Équipe. “Je suis très passionné. C’est un crève-coeur. Cette décision résulte de mois et de mois d’observations.”

“Je voudrais tout d’abord dire que j’admire l’engagement et la ténacité des gens de Viry-Châtillon. Et je sais qu’ils vont demain imprimer cet état d’esprit dans les projets qui attendent leur entité. Ils ont la gnaque. Et ça, c’est une bonne nouvelle.”

“J’ai mal de les voir aussi déçus de cette décision, mais malheureusement dans mon job, je ne peux pas réfléchir comme un fan.”

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Encore deux ans comme ça et le projet se dégonflerait complètement

Ne pouvant réfléchir “comme un fan”, Luca de Meo indique que le projet était à bout de souffle et qu’il menaçait même de s’écrouler si rien n’était modifié.

Je suis un manager”, ajoute-t-il. “Je gère une entreprise cotée en bourse. Et je dois repenser le projet F1, pour enfin gagner. Je cherche donc les raccourcis pour y parvenir.”

“Là, on est devenus invisibles. Encore deux ans comme ça et le projet se dégonflerait complètement. On est depuis trois saisons sur une pente descendante. Il fallait secouer tout ça. Avec en parallèle une logique financière.” 

La partie financière est évidemment cruciale, de Meo indiquant qu’une “telle activité [moteur] coûte entre 200 à 250 millions d’euros par an. En plus du budget annuel de 150 millions.”

“Alpine, vu notre classement perd des primes”, indique par ailleurs l’Italien. “Les sponsors se font rares. On a un trou d’air. Mes actionnaires savent compter. Alpine doit faire de l’argent.”

Avec nos P16, P17, on a l’air de rigolos. Nous sommes nulle part. Les fameux ‘retours marketing’, se sont évanouis. Quand bien même ils ne sont pas quantifiables en argent monnaie.”

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