Programme TV complet et horaires du GP d’Italie de Formule 1

Le Grand Prix d’Italie, disputé sur le mythique circuit de Monza, constitue la 16ᵉ manche du championnat du monde 2025 de Formule 1. Ce sera également la dernière étape européenne de la saison avant le long voyage vers l’Asie et les Amériques.

En France, le groupe Canal+ reste le diffuseur officiel de la F1. Les essais libres et les qualifications seront retransmis sur Canal+ Sport, tandis que la course de dimanche sera à suivre en direct sur Canal+.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP d’Italie de Formule 1.

Séance Heure française
Essais libres 1 13h30 – 14h30
Essais Libres 2 17h00 – 18h00
Essais Libres 3 12h30 – 13h30
Qualifications 16h00 – 17h00
Course 15h00

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Italie 2025 ?

Le Grand Prix d’Italie se tiendra ce week-end sur le mythique circuit de Monza, et sera la 16e manche du Championnat de F1 2025. Oscar Piastri arrive en terres italiennes avec une sérieuse sur Lando Norris au classement des pilotes (34 points). De son côté, Ferrari se présentera devant les Tifosi après un double abandon lors du Grand Prix des Pays-Bas. Quel pilote voyez-vous remporter l’un des Grands Prix les plus mythiques de la saison ? 

 

Leclerc croit à une surprise de Ferrari à Monza malgré le fiasco de Zandvoort

Charles Leclerc refuse d’enterrer les espoirs de Ferrari à l’approche du Grand Prix d’Italie. Malgré un week-end désastreux aux Pays-Bas, marqué par un double abandon, le Monégasque estime qu’une surprise reste possible à Monza.

À Zandvoort, la Scuderia a connu l’un de ses pires scénarios de la saison : Lewis Hamilton a été victime d’un accident au 23e tour, tandis que Leclerc a été envoyé dans le mur par la Mercedes de Kimi Antonelli au 53e tour. Une issue cruelle après ce que le pilote Ferrari a lui-même qualifié de « pire vendredi de la saison », au cours duquel l’équipe avait enchaîné les difficultés techniques et de réglages.

La situation s’était légèrement améliorée en qualifications, offrant l’espoir d’un double résultat dans les points. Mais les incidents en course ont réduit à néant ces ambitions, laissant la Scuderia en mauvaise posture avant son rendez-vous le plus attendu de l’année.

Leclerc, qui s’était imposé à Monza en 2024 grâce à une stratégie audacieuse à un seul arrêt face aux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris, ne ferme pas la porte à un nouvel exploit cette année. « Ce fut certainement notre pire vendredi, mais Monza reste spécial. Rien n’est jamais écrit », a-t-il déclaré.

Ferrari abordera donc sa course à domicile avec prudence, mais aussi avec la conviction qu’un scénario inattendu pourrait encore tourner à son avantage, comme l’an dernier.

« Nous pouvons voir des aspects positifs dans chaque situation, mais je préfère considérer ce week-end comme très, très décevant », a déclaré Leclerc aux médias. « Nous avons eu des difficultés depuis la FP1 jusqu’aux qualifications, et la course s’est mieux passée, mais surtout après les vacances, après un vendredi comme celui que nous avons connu, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un autre vendredi comme celui-là, car cela a forcément une influence sur le reste du week-end.»

« Ce circuit a tout ce que nos voitures détestent, donc je pense que Monza sera un circuit plus positif, mais je ne pense pas que nous puissions viser la victoire, car McLaren sera incroyable là-bas. Mais il ne faut jamais dire jamais, je veux dire, l’année dernière, je n’aurais jamais pensé que nous pourrions nous battre pour la victoire. »

Jacques Villeneuve tacle sévèrement Kimi Antonelli après son accrochage avec Leclerc

L’ancien champion du monde Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots à l’égard de Kimi Antonelli après l’incident qui a marqué le Grand Prix des Pays-Bas. Selon le Canadien, la Formule 1 pourrait être “trop difficile” pour le jeune pilote Mercedes.

Au 53ᵉ tour de la course à Zandvoort, Antonelli a tenté une attaque sur Charles Leclerc pour la septième place. Mal maîtrisée, la manœuvre a envoyé la Ferrari du Monégasque dans le mur du virage 3, entraînant son abandon. Jugé responsable, Antonelli a écopé d’une pénalité de 10 secondes, suivie d’une autre sanction pour excès de vitesse dans la voie des stands. Le rookie a finalement terminé 16ᵉ, loin des points, et a reconnu sa responsabilité dans l’incident.

Villeneuve, champion du monde en 1997, n’a pas été tendre dans son analyse. « Ce genre d’action se voit dans les catégories juniors, pas en F1 », a-t-il lancé, estimant qu’Antonelli doit encore prouver qu’il a le niveau pour évoluer au plus haut niveau.

Malgré ses débuts prometteurs et l’investissement massif de Mercedes dans son développement, Antonelli traverse une période délicate, avec un seul point marqué lors des cinq dernières courses. Cette critique publique, venant d’une figure aussi tranchante que Villeneuve, ajoute une pression supplémentaire sur les épaules du pilote italien de 18 ans.

« Très mauvais. Une manœuvre que l’on pourrait voir en Formule 4 ou en Formule 3, de la part d’un pilote qui n’a pas d’expérience », a déclaré le Canadien à Sky TV. « Ce n’est pas calculé comme il le faudrait. Quand on est en F1, on fait des erreurs si on roule trop vite à la limite. Mais ce n’était pas le cas ici. C’était juste mal calculé. Il n’aurait pas dû faire ça.»

Ensuite, il s’est énervé et a également été pénalisé pour avoir dépassé la limite de vitesse dans la voie des stands.

« Peut-être que la F1 est tout simplement trop difficile pour lui. Quel âge avait Max [Verstappen] ? Quel âge avait Lewis [Hamilton] ? Ce n’est pas une bonne excuse », a déclaré Villeneuve. « Regardez à quel point il était loin avant le virage. Il avait deux longueurs de retard. Sur quelle planète pensait-il que ça allait marcher ? Tout le monde sait que quand on prend la ligne intérieure, ça ne marche pas sur ce circuit. Il faut donc se placer à côté de l’autre pilote, comme Max, qui était à l’extérieur et qui a réussi de justesse. C’était donc un mauvais calcul. Il devrait être meilleur que ça en F1. »

Leclerc contraint à l’abandon après un accrochage avec Antonelli à Zandvoort

Fin de course brutale pour Charles Leclerc lors du Grand Prix des Pays-Bas. Le pilote Ferrari a violemment percuté le mur au 53ᵉ tour, après avoir été touché par Kimi Antonelli à la sortie du virage n°3.

Le jeune Italien, lancé à pleine vitesse, a sous-viré en sortie de courbe et est venu heurter la SF-25 du Monégasque, qui n’a rien pu faire pour éviter l’impact. Propulsé vers les barrières, Leclerc a vu sa monoplace gravement endommagée, l’obligeant à abandonner.

De son côté, Antonelli a crevé son pneu avant droit lors du contact et a dû repasser par les stands pendant la phase de safety car déclenchée par l’incident. Les commissaires lui ont infligé une pénalité de dix secondes pour avoir provoqué la collision, avant d’ajouter cinq secondes supplémentaires pour un excès de vitesse dans la voie des stands.

Ce n’était pas le seul épisode mouvementé de la course pour Leclerc. Le pilote Ferrari fait en effet l’objet d’une enquête des commissaires pour un contact antérieur avec l’autre Mercedes, celle deGeorge Russell, endommagée lors de leur affrontement.

GP des Pays-Bas : Lando Norris et McLaren en meilleure position avant les qualifications

Lando Norris a frappé un grand coup lors de la troisième séance d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas. Le pilote McLaren a signé un chrono impressionnant en 1:08.972, à seulement 0,087 seconde du record établi par Max Verstappen en qualifications en 2021. Une performance qui confirme la confiance grandissante du Britannique, vainqueur de trois des quatre derniers Grands Prix.

À quinze minutes de la fin, Norris a ouvert le bal des simulations de qualification et a immédiatement pris une avance nette. Son tour, sept dixièmes plus rapide que sa pole de 2023, l’a placé largement en tête devant son coéquipier Oscar Piastri (+0.242s) et George Russell (+0.886s). Ce dernier reste néanmoins sous enquête pour un incident avec Fernando Alonso dans la voie des stands.

Derrière, Carlos Sainz (Williams) a surpris en prenant la quatrième place devant Verstappen, légèrement en retrait sur ses terres. Leclerc suit en sixième position, tandis qu’Albon (7e), Stroll (8e) et Hadjar (9e) complètent le top 10, aux côtés d’Alonso.

Le classement des EL3

La séance a débuté sur une piste encore partiellement humide après les fortes pluies matinales, mais la trajectoire a rapidement séché, permettant aux pilotes de monter en puissance. Lance Stroll, dont l’Aston Martin avait été reconstruite après son accident de la veille, a été l’un des premiers à signer un temps compétitif avant d’être rapidement battu.

Côté déceptions, Lewis Hamilton a encore souffert, ne faisant pas mieux que la 14e place à 1.4 seconde de Norris, malgré des évolutions aérodynamiques sur sa Ferrari. En fond de classement, Franco Colapinto (Alpine) ferme la marche avec deux secondes de retard.

De quoi lancer un duel attendu cet après-midi en qualifications entre Norris, Piastri et Verstappen, dans une ambiance bouillante à Zandvoort.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix des Pays-Bas

Découvrez les résultats complets de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 des Pays-Bas 2025 à Zandvoort !

Résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix des Pays-Bas

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:09.890 S
2
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:09.977 S
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:09.979 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:10.274 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:10.478 S
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:10.738 S
7
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:10.795 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:10.834 S
9
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:10.957 S
10
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:11.080 S
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:11.113 S
12
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:11.185 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:11.320 S
14
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:11.339 S
15
 
Esteban OCON
Haas 1:11.361 S
16
 
Carlos SAINZ
Williams 1:11.682 S
17
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.756 S
18
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:11.975 M
19
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.122 S
20
 
Isack HADJAR
Racing Bulls   H

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix des Pays-Bas

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres avant le Grand Prix des Pays-Bas qui se tiendra ce week-end à Zandvoort !

Résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix des Pays-Bas

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:10.278 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:10.570 S
3
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:10.779 S
4
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:10.841 S
5
 
Alexander ALBON
Williams 1:11.171 S
6
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.218 S
7
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.386 M
8
 
Carlos SAINZ
Williams 1:11.458 S
9
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:11.509 S
10
 
Pierre GASLY
Alpine 1:11.613 S
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:11.753 M
12
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:11.772 M
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:11.875 S
14
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:11.951 S
15
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:11.960 M
16
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:12.126 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:12.144 S
18
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:12.276 S
19
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:12.564 S
20
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:14.275 M
 

Sondage – Quel pilote remportera le GP des Pays-Bas F1 2025 ?

Après une pause bien méritée, la F1 fait elle aussi sa rentrée des classes, aux Pays-Bas.

C’est à Zandvoort que les 20 pilotes et les 10 écuries de F1 vont retrouver leurs habitudes. Sur les terres de Max Verstappen, les McLaren orange, couleur si chère aux yeux des Néerlandais, vont-elles une nouvelle fois écraser la concurrence, ou une autre écurie va-t-elle créer la surprise ? 

F1 – Leclerc insiste sur le bon départ de Ferrari pour 2026

Charles Leclerc a souligné qu’il était crucial pour Ferrari de débuter la prochaine ère de la F1 sur de bonnes bases, sous peine de connaître de nouveaux résultats décevants.

Le règlement technique sera profondément modifié l’an prochain, avec des changements majeurs affectant à la fois le châssis et le groupe motopropulseur.

Ayant passé la majorité de sa carrière chez Ferrari, Leclerc n’a jamais pu réellement se battre pour le titre mondial au cours de ses sept saisons avec l’équipe italienne. Néanmoins, il s’est engagé sur le long terme et reste déterminé à mettre fin à la disette de Ferrari, qui n’a plus décroché le championnat des pilotes depuis 2008.

La prolongation du contrat du directeur d’équipe Fred Vasseur a été, selon Leclerc, un élément clé pour assurer la stabilité et le succès futur de l’écurie.

« Fred en fait certainement partie, mais le plus important est de voir comment l’équipe fonctionne », a déclaré Leclerc aux médias, lorsqu’il a été interrogé sur sa confiance en l’avenir de Ferrari. « Je suis sûr que nous travaillons dans la bonne direction. »

À l’approche de la nouvelle ère de ce sport, les équipes s’affairent à mettre en œuvre leurs propres interprétations du règlement, ce qui pourrait creuser davantage les écarts dans la hiérarchie. Leclerc a insisté sur le fait qu’il sera essentiel de commencer la saison 2026 en tant que prétendant au titre, car le programme de développement de toutes les équipes battra alors son plein.

« L’année prochaine sera un tournant important pour nous, car ce sera une nouvelle ère pour les voitures », a-t-il déclaré.« Chaque fois que vous entamez une nouvelle ère, si vous ne partez pas du bon pied, il est toujours plus difficile de revenir, car les autres équipes cherchent également à s’améliorer. Il est très difficile de combler l’écart. Nous devrons partir du bon pied, puis nous verrons bien. Pour l’instant, je me consacre entièrement à redonner à Ferrari sa grandeur et à remporter à nouveau des courses. »

Vettel critique la direction prise par la F1 avec le règlement 2026

Sebastian Vettel a exprimé ses doutes sur la nouvelle réglementation technique que la Formule 1 adoptera en 2026. Le quadruple champion du monde rejoint ainsi les critiques concernant la refonte majeure prévue, qui touchera à la fois le châssis et les moteurs.

Le futur groupe motopropulseur hybride misera sur une répartition inédite, avec 50 % de la puissance générée par la partie électrique, le reste provenant d’un moteur thermique plus efficient alimenté par un carburant durable.

Si ce projet semble en phase avec les convictions écologiques de Vettel, l’Allemand juge que les responsables de la discipline n’ont pas appliqué ces ambitions de la meilleure manière possible, malgré des intentions qu’il reconnaît comme louables.

« Le nouveau règlement ne me convainc pas encore tout à fait », a déclaré Vettel à Auto Motor und Sport. « La récupération d’énergie est une excellente chose, mais la limiter à l’essieu arrière et ignorer l’essieu avant n’a aucun sens pour moi. »

Vettel estime que la F1 répète les mêmes erreurs qu’en 2014, lorsque l’introduction des moteurs hybrides avait entraîné une augmentation massive des coûts pour les écuries et les constructeurs.

« Le règlement de 2014 était bon dans son principe. L’idée derrière était bonne », a-t-il déclaré. « Mais la mise en œuvre n’était pas bonne. Cela a coûté beaucoup trop cher et n’a rien apporté»

Il a ajouté : « Les solutions innovantes issues de la réglementation précédente [actuelle] sur les moteurs sont abandonnées afin de réduire les coûts.»

« Cela vise à attirer de nouveaux constructeurs. La composante électrique est globalement bonne, et elle est également nécessaire dans le domaine de la mobilité. Mais sur la route, nous sommes déjà plus avancés avec la mobilité 100 % électrique, en raison de son efficacité imbattable. »

Cependant, Vettel ne pense pas non plus que la F1 doive s’engager dans la voie du tout électrique comme la Formule E.

« Le sport automobile a des exigences différentes », a déclaré l’ancien pilote de Red Bull, Ferrari et Aston Martin. « Aux 24 Heures du Mans, elles sont complètement différentes de celles de la Formule 1 ou des catégories juniors. Dans tous les cas, cela ne fonctionnera pas avec des moteurs entièrement électriques. »

Le poids minimum d’une voiture de F1 est passé à 800 kg cette année, contre 642 kg en 2023 avant l’introduction des unités hybrides plus lourdes.La nouvelle génération de voitures qui doit entrer en service l’année prochaine est censée être plus légère et plus agile, mais Vettel estime que la F1 ne fait pas assez pour résoudre le problème du poids.

« Nous avançons un peu dans cette direction, mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan », a-t-il expliqué. « Les voitures sont beaucoup trop lourdes. Elles devraient en fait peser 200 kg de moins. »

Interrogé sur la formule de moteur idéale selon lui, Vettel a répondu : « La question est toujours la même : que cherche-t-on à atteindre ? Comment y parvenir ? D’où viennent les fonds ? Le moteur actuel est trop cher. À part la version hybride, il n’y a pas eu de transfert vers la production en série car c’était trop complexe et trop coûteux. »

« D’un point de vue sportif, la compétition doit être aussi serrée que possible sans nuire à l’esprit de la Formule 1 », a-t-il déclaré. « Et les gens doivent également pouvoir se permettre ce sport. »

Zak Brown prend la défense de Leclerc et son faible taux de victoires après une pole

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a volé au secours de Charles Leclerc concernant son taux de conversion des poles en victoires, particulièrement bas en F1. Depuis 2019, le Monégasque n’a transformé que cinq de ses 27 poles en succès, soit seulement 18,5 %.

Mais pour Brown, ce bilan ne reflète pas le talent du pilote Ferrari. Selon lui, la majorité de ces occasions manquées sont dues à une monoplace exigeante avec ses pneus ou à des choix stratégiques discutables du mur des stands. Interrogé par Racer, il a insisté sur le fait que ce faible pourcentage de victoires n’était « en rien de sa faute ».

« Il y a une autre statistique concernant [Charles Leclerc], dont je suis un grand fan, qui n’a pas remporté beaucoup de courses en pole position, et je ne pense pas que cela soit de sa faute », a-t-il déclaré à Racer. « Je pense que c’est ce qui fait son génie sur un tour et qu’il est peut-être capable de mener une voiture qui n’a pas le rythme idéal pour la course. Je ne cherche donc pas du tout à le dénigrer. Je pense qu’il a un talent énorme. Mais ce que je veux dire, c’est que c’est une bonne histoire, et quand cette histoire disparaît, personne ne s’en soucie vraiment, c’est comme si la rétractation était toujours reléguée en dernière page. Et je pense que Lando est dans une excellente position. »

Avant de défendre Leclerc, Brown a déclaré : « Je pense que le Lando d’il y a un an aurait peut-être été plus critique envers lui-même [après les qualifications en Hongrie]. Il fait un travail formidable. Donc, non, je pense que c’est un peu comme le fait qu’il ne peut pas gagner depuis la pole position. Maintenant qu’il a remporté quatre ou cinq courses depuis la pole, personne ne semble en parler. »

Sondage – FLOP – Quel est le pilote qui vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ?

Après 14 weekends de Grand Prix, il est temps de faire le bilan. Maintenant que les pilotes sont en vacances, il est temps pour certains d’entre eux de faire le point sur leur début de saison. Une question s’impose donc après avoir voté pour le meilleur pilote de ce début de saison ; quel pilote vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ? Lewis Hamilton et ses débuts compliqués chez Ferrari, Tsunoda enfin promu chez Red Bull ou les coéquipiers de Pierre Gasly chez Alpine ?

À vous de trancher :

Comparaison entre le championnat des pilotes de F1 2024 et 2025 à la pause estivale

La pause estivale de la Formule 1 est en cours, offrant aux équipes et aux pilotes un moment de repos avant la reprise de la saison à la fin du mois. Oscar Piastri et Lando Norris abordent les dix dernières manches avec l’ambition de décrocher leur premier titre mondial.

Le duo McLaren a été dominant cette année, totalisant 11 victoires et propulsant l’écurie au sommet du classement. Les deux pilotes ont engrangé beaucoup plus de points que lors de la même période en 2024, Piastri occupant la tête du championnat avec 117 points d’avance sur ses concurrents.

Max Verstappen, de son côté, accuse un déficit de 90 points après les 14 premières courses, Red Bull connaissant un ralentissement de performance notable.

Cependant, le pilote le moins bien loti cette saison reste Carlos Sainz. Après son transfert de Ferrari à Williams, l’Espagnol accuse un retard de 146 points par rapport à la même période l’an dernier.

Alex Albon, coéquipier de Sainz, a en revanche réussi à remonter au classement et se situe désormais juste derrière le duo McLaren et George Russell de Mercedes, confirmant la compétitivité de Williams malgré les difficultés de début de saison.

Avec dix courses restantes, la lutte pour le titre s’annonce intense, McLaren apparaissant comme le principal favori, mais avec Verstappen et Russell prêts à se battre pour inverser la tendance. La seconde moitié de saison devrait ainsi réserver de nombreuses surprises et rebondissements.

Découvrez qui a le plus progressé ou régressé d’une année sur l’autre : 

2025 contre 2024 : les points après 14 courses

 

Pilote

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

Oscar Piastri

284

167

+117

Lando Norris

275

199

+76

Kimi Antonelli*

64

+64*

George Russell

172

116

+56

Alex Albon

54

4

+50

Esteban Ocon

27

5

+22

Isack Hadjar*

22

+22*

Liam Lawson*

20

+20*

Pierre Gasly

20

6

+14

Gabriel Bortoleto*

14

+14*

Nico Hulkenberg

37

22

+15

Lance Stroll

26

24

+2

Oliver Bearman*

8

6

+2*

Franco Colapinto*

0

0

0*

Jack Doohan*

0

0*

Fernando Alonso

26

49

-23

Charles Leclerc

151

177

-26

Lewis Hamilton

109

150

-41

Max Verstappen

187

277

-90

Yuki Tsunoda

10

22

-12

Carlos Sainz

16

162

-146

* Pilotes n’ayant pas participé à la saison 2024 de F1

Classement des constructeurs 2025 vs 2024 – McLaren en tête, Red Bull en net recul

La Formule 1 profite actuellement de sa pause estivale, offrant aux équipes et aux pilotes un répit avant la dernière ligne droite de la saison. Après 14 courses, McLaren s’affirme comme la grande révélation de l’année, avec 11 victoires à son actif et 193 points de plus que sur la même période en 2024. L’écurie de Woking domine ainsi largement le classement par rapport à ses rivaux.

À l’inverse, Red Bull connaît une chute spectaculaire. Après avoir marqué 214 points de moins que l’an dernier, l’écurie de Milton Keynes fait face à une baisse de performance significative, contrastant fortement avec ses succès passés.

Ferrari, Mercedes et Aston Martin accusent également un léger recul par rapport à 2024, mais les écarts restent relativement limités en comparaison de celui de Red Bull.

Du côté des équipes émergentes, Williams et Stake affichent une progression notable. Williams a accumulé 66 points supplémentaires par rapport à la même période l’an dernier, tandis que Stake, qui n’avait encore aucun point à ce stade de la saison précédente, totalise désormais 51 unités.

Cette pause estivale permet de mesurer les forces en présence et de constater le renversement de tendance qui marque la saison. McLaren s’impose comme la référence actuelle, tandis que Red Bull doit rapidement trouver des solutions pour limiter la perte de terrain avant la reprise. Ferrari, Mercedes et Aston Martin restent dans la course, mais devront se battre pour réduire l’écart. Quant aux outsiders, Williams et Stake prouvent qu’ils peuvent peser dans le championnat et surprendre lors des prochaines manches.

Découvrez ci-dessous qui a le plus progressé et qui a le plus régressé depuis 1 an. 

2025 vs 2024 les points après 14 courses

Équipe

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

McLaren

559

336

+193

Williams

70

4

+66

Stake

51

0

+51

Racing Bulls

45

34

+11

Alpine

20

11

+9

Haas

35

27

+8

Aston Martin

52

73

-21

Mercedes

236

266

-30

Ferrari

260

345

-85

Red Bull

194

408

-214

Fred Vasseur, « l’autre » Français à qui l’on a confié le prestigieux navire Ferrari

Après Jean Todt, un autre Français s’est trouvé à la tête de la direction de l’équipe Ferrari en Formule 1.

Frédéric Vasseur est né à Draveil, en France, le 28 mai 1968. En 1995, il obtient son diplôme d’ingénieur aéronautique à l’ESTACA (École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile) à Paris.

En 1992, alors qu’il est encore étudiant, il fonde RPM, qui prépare des moteurs de Formule 3 pour Renault. En 1996, il a créé l’écurie ASM, qui a couru en Formule 3. Il a dirigé l’écurie jusqu’en 2015, remportant divers titres, dont le titre français en 1998 avec David Saelens au volant, puis quatre titres européens entre 2004 et 2007, avec Jamie Green, Lewis Hamilton, Paul Di Resta et Romain Grosjean.

En 2004, il a créé une deuxième écurie, ART Grand Prix, qui a remporté huit championnats d’écuries en GP2 et GP3 et onze titres de pilotes, dont le titre GP3 en 2016 avec Charles Leclerc.

Son esprit curieux et sa volonté d’explorer de nouvelles voies ont conduit Vasseur à créer en 2010 AOTech, une société spécialisée dans les simulateurs de conduite et la conception CFD.

Deux ans plus tard, Spark Racing Technology a vu le jour, spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes hybrides et électriques. La société a remporté le contrat pour la fourniture des châssis de Formule E, lorsque la catégorie des monoplaces entièrement électriques a été créée par la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) en 2014. Frédéric a fait son apparition dans le paddock de la Formule 1 en 2016 en tant que directeur de l’équipe Renault.

L’année suivante, il est devenu directeur général du groupe Sauber, ainsi que directeur de l’équipe Alfa Romeo Sauber F1, qui est devenue Alfa Romeo Racing en 2019, équipée de moteurs Ferrari.

Après la saison 2022, il a été invité à occuper le poste de directeur de l’équipe Scuderia Ferrari et directeur général, qu’il a pris le 9 janvier 2023.

F1 2021 – Après les doutes, le retour de Ferrari dans le top 3 constructeurs

Après une saison 2020 difficile pour Ferrari, quelque chose a changé à Maranello, avec des progrès évidents au classement des pilotes et, surtout, au classement des constructeurs.

L’équipe a débuté la saison avec un nouveau visage au volant. Charles Leclerc a été rejoint par un nouveau coéquipier à la Scuderia, l’Espagnol Carlos Sainz, qui a remplacé Sebastian Vettel. Ce dernier n’a pas été retenu et a ensuite signé chez Aston Martin.

Le nouveau duo de pilotes avait à sa disposition la monoplace SF21. La nouvelle voiture arborait une livrée de couleur amaranth, rappelant les teintes de la première voiture Ferrari, la 125 S, produite en 1947. La même couleur avait été utilisée lors du Grand Prix du Mugello de la saison dernière, où Ferrari avait célébré sa 1 000e course de Formule 1.

Bien que 2021 ait été une année difficile pour la Scuderia Ferrari, elle a permis de faire plusieurs pas en avant par rapport à l’année précédente. La récompense a été une troisième place au classement des constructeurs, un retour sur le podium qui a boosté le moral de toute l’équipe et augure bien pour l’avenir.

Ce résultat est le fruit d’un impressionnant retour face à McLaren, aidé par le nouveau moteur adopté lors du Grand Prix de Russie à Sotchi, qui servira de base à ce que les fans verront en 2022. Son lancement précoce a permis d’obtenir des données précieuses et très prometteuses sur la piste.

Avec un peu plus de chance et de concentration, les résultats de la saison auraient pu être tout autres. Charles Leclerc a été la star incontestée, le Monégasque ayant frôlé à deux reprises la plus haute marche du podium. À Monte-Carlo, un accident lors des qualifications l’a contraint à abandonner la course, et à Silverstone, Lewis Hamilton ne l’a rattrapé qu’à l’arrivée.

Il conserve toutefois ses deux pole positions. De son côté, Carlos Sainz a livré une performance très convaincante. L’Espagnol a récolté le plus de points, avec quatre podiums, et s’est immédiatement adapté aux caractéristiques de la SF21, se révélant être un concurrent redoutable pour son coéquipier, même dans la première partie de la saison. Une belle fin de saison lui a permis de terminer cinquième au classement des pilotes.

Ces résultats sont très encourageants pour la saison à venir. La forme de Leclerc en début d’année et celle de Sainz en fin de saison laissent entrevoir toutes les possibilités.

Charles Leclerc fait marche arrière après ses critiques envers Ferrari en Hongrie

Après un Grand Prix de Hongrie frustrant, Charles Leclerc est revenu sur ses déclarations critiques à l’égard de son équipe, admettant avoir « eu tort » concernant les causes de sa contre-performance.

Parti en pole position sur le Hungaroring, le pilote Ferrari avait parfaitement lancé sa course, menant les premiers tours avec autorité. Cependant, les choses se sont rapidement détériorées après la première salve d’arrêts aux stands, entraînant une chute progressive au classement. Ce nouvel échec porte à une seule sa conversion de pole position en victoire sur ses 16 dernières tentatives.

Agacé par le déroulement de la course et les décisions stratégiques du mur des stands, Leclerc n’avait pas caché son mécontentement en course. Mais au terme des 70 tours, le Monégasque de 27 ans a reconnu auprès de ViaPlay que ses reproches n’étaient pas fondés, après avoir appris qu’un problème technique sur le châssis de sa SF-25 — et non un souci moteur comme il le pensait initialement — avait compromis sa performance.

Ce dysfonctionnement, identifié après l’arrivée, explique la perte de rythme qu’il avait ressentie tout au long de l’épreuve et son recul progressif au classement, malgré un début de Grand Prix prometteur.

S’il avait semblé pointer du doigt la stratégie de son équipe dans un premier temps, Leclerc a ainsi modéré ses propos après coup, réaffirmant sa confiance envers Ferrari.

« Tout d’abord, je dois revenir sur les propos que j’ai tenus à la radio, car je pensais que cela venait d’une seule chose », a déclaré Leclerc aux médias. « Mais j’ai obtenu beaucoup plus de détails depuis que je suis sorti de la voiture, et il s’agissait en fait d’un problème lié au châssis, et nous n’aurions rien pu faire différemment. J’ai commencé à ressentir le problème au 40e tour, ou quelque chose comme ça, puis cela a empiré tour après tour. Vers la fin, nous avions deux secondes de retard et la voiture était tout simplement impossible à piloter. »

Classement du championnat de F1 2025 après le Grand Prix de Belgique

Comment le Grand Prix de Hongrie de F1 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren365
2O. PiastriMcLaren356
3M. VerstappenRed Bull326
4G. RussellMercedes264
5C. LeclercFerrari214
6L. HamiltonFerrari148
7K. AntonelliMercedes104
8A. AlbonWilliams73
9N. HülkenbergSauber41
12F. AlonsoAston Martin40
10I. HadjarVCARB39
11C. SainzWilliams38
13O. Bearman Haas32
14L.StrollAston Martin32
15L. LawsonVCARB30
16E. OconHaas30
17Y. TsunodaRed Bull28
18P. GaslyAlpine21
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 721
2Mercedes368
3Ferrari362
4Red Bull 351
5Williams111
6Racing Bulls72
7Aston Martin72
9Haas62
8Sauber60
10Alpine21

F1 – GP de Hongrie : Leclerc signe une pole de haute volée devant Piastri et Norris

Charles Leclerc a décroché la pole position au Grand Prix de Hongrie au terme d’une séance intense, devançant Oscar Piastri pour seulement 26 millièmes de seconde. Le pilote Ferrari a signé un chrono de 1:15.372 sur le Hungaroring, espérant briser la malédiction du poleman, jamais vainqueur à Budapest depuis 2020.

Derrière lui, la deuxième ligne sera occupée par Lando Norris et George Russell, tandis qu’Aston Martin s’est offert la surprise du jour en verrouillant la troisième ligne, avec Fernando Alonso devant Lance Stroll.

Côté déceptions, Yuki Tsunoda a vécu une nouvelle séance difficile, éliminé dès la Q1 pour la quatrième fois en huit courses. Il sera rejoint en fond de grille par Pierre Gasly, battu par son coéquipier Franco Colapinto, également en difficulté.

Mais le coup de théâtre est venu de Lewis Hamilton, qui a été éliminé dès la Q2. Le septuple champion du monde, qui n’avait jamais manqué la Q3 à Budapest sur le plan du rythme pur, a signé sa pire qualification sur ce circuit.

Q1 : Ocon, Gasly et Tsunoda à la trappe

La première partie des qualifications a démarré sous un ciel menaçant avec un léger risque de pluie. Alors que Carlos Sainz et Alex Albon lançaient les hostilités, les McLaren ont rapidement pris le dessus, Piastri dominant Norris avec près de quatre dixièmes d’avance.

Les Red Bull, munies d’ailerons à forte déportance en prévision d’un possible changement météo, ont eu du mal à s’adapter. Verstappen s’est qualifié de justesse en 13e position, tandis que Tsunoda, en retrait, a été éliminé. Esteban Ocon, victime d’un souci avec un pneu a lui aussi été sorti dès la Q1.

Q2 : Hamilton en dehors du top 10

La Q2 a été brièvement retardée en raison de graviers dispersés sur la piste après la sortie du virage 12. La menace de pluie a précipité les tentatives rapides, bien que les conditions soient restées stables.

Norris a pris la tête avec un solide 1:14.890, devant Piastri et les Aston Martin. Leclerc a sécurisé sa place dans le top 10, mais Kimi Antonelli et Hamilton n’ont pas passé le cap. Le Britannique a échoué en 11e position, une première pour lui à Budapest en carrière, hors incident ou pénalité.

Q3 : Leclerc fait parler la poudre

Dans l’ultime segment, McLaren a d’abord semblé en mesure de verrouiller la première ligne. Piastri s’est installé provisoirement en tête, devant Norris. Mais Leclerc a profité de l’ultime tour pour claquer un chrono décisif, offrant à Ferrari sa première pole à Budapest depuis 2017.

Verstappen, cinquième derrière Alonso, n’a pu faire mieux avec des pneus tendres déjà usés. Le duo McLaren, lui, a manqué l’occasion de convertir sa domination des essais libres, incapable d’améliorer dans les dernières minutes.

Aston Martin complète une solide performance avec ses deux voitures en troisième ligne. Plus loin, la contre-performance de Verstappen et les difficultés d’Hamilton laissent entrevoir une course stratégique et ouverte ce dimanche.