Course – Sainz impérial à Mexico, Verstappen doublement pénalisé

Carlos Sainz a remporté le Grand Prix du Mexique devant Lando Norris et Charles Leclerc. Pénalisé, Max Verstappen termine à la sixième place alors que Pierre Gasly prend le dernier point de la dixième place.

Festival de pénalités chez Red Bull

À l’extinction des feux, les Ferrari ne se sont pas bien élancées à l’inverse de Max Verstappen qui a viré en tête au premier virage. Premier virage court-circuité par Carlos Sainz. Alors que les voitures s’empilaient au premier freinage, Alexander Albon est entré en contact avec la Visa Cash App Racing Bull (VCARB) de Yuki Tsunoda. Gros Crash pour le Japonais, contraint à l’abandon tout comme le pilote Williams. La voiture de sécurité a été envoyée en piste.

Max Verstappen menait donc la course devant Carlos Sainz, Lando Norris et Charles Leclerc. On apprenait dans le même temps que Sergio Pérez s’était mal positionné sur la grille, lui promettant une pénalité. Le Mexicain avait pourtant réalisé un bon départ avec un gain de cinq places.

À la relance, Max Verstappen a réussi à conserver sa position. Toutefois, au premier freinage du neuvième tour, Carlos Sainz est allé surprendre Max Verstappen pour reprendre la tête de la course. Bis Repetita, Max Verstappen a une nouvelle fois sorti Lando Norris de la piste, à deux reprises. Une semaine après la controverse de la fin de course d’Austin, le leader du Championnat a dépassé Lando Norris en sortant de la piste. La direction de course a décidé d’infliger une pénalité de 10 secondes à Max Verstappen.

Bien heureux de cette bataille, Charles Leclerc a pu passer les deux rivaux et prendre la seconde de la course. Derrière, l’animation était également présente entre les pilotes Mercedes, Lewis Hamilton a chèrement défendu sa cinquième position face à George Russell. Toutefois le jeune britannique est parvenu à passer le septuple Champion du monde au premier virage.

Alors qu’il participait ce week-end à son 400e Grand Prix, Fernando Alonso a été contraint de rentrer aux stands pour abandonner.

Probablement galvanisé par le soutient de son public, Sergio Pérez est rapidement remonté dans le peloton jusqu’a remonté sur Liam Lawson. Alors que le Néo-Zélandais se verrait bien prendre le baquet du Mexicain, les deux hommes se sont livré bataille sur plusieurs vitrages, le pilote VCARB conservant sa position. Mais dans cette bataille, le plancher de Sergio Pérez a été endommagé.

Déjà pénalisé de 10 secondes pour sa première manœuvre sur Lando Norris, Max Verstappen s’est vu infliger une nouvelle pénalité de 10 secondes pour la seconde manœuvre sur le pilote McLaren.

Après 25 tours de course, Carlos Sainz menait toujours la course et devançait Charles Leclerc, Max Verstappen, Lando Norris, George Russell, Lewis Hamilton et Haas de Magnussen et Hülkenberg, Pierre Gasly et enfin Liam Lawson.

Sainz conserve la tête de la course

Max Verstappen a été le premier des pilotes de tête à rentrer aux stands, pour passer des pneus durs et purger sa pénalité de 10 secondes. Le leader du Championnat du monde est ressorti en piste en 15e position.

En tête de la course, Carlos Sainz déroulait et se construisait tour après tour une conséquente avance sur Charles Leclerc. Au moment de rentrer aux stands, Charles Leclerc comptait un retard de près de huit secondes sur son voisin de garage. Le leader s’est arrêté à l’entame du 33e tour de course pour chausser lui aussi des pneus durs. Carlos Sainz a retrouvé la piste, en conservant la tête du Grand Prix.

Au 41e tour, une fois les arrêts aux stands effectués, Carlos Sainz menait la course devant Charles Leclerc, Lando Norris, George Russell, Lewis Hamilton et Max Verstappen septième.

Carlos Sainz remporte le Grand Prix du Mexique

Au 43e tour de la course, George Russell a rapporté à son ingénieur qu’il avait reçu des gouttes de pluie sur sa visière. Le Britannique voyait également la menace Hamilton grossir dans ses rétroviseurs, promettant une belle bataille entre les deux pilotes avant la fin de course.

Charles Leclerc, second de ce Grand Prix, a perdu beaucoup de temps en dépassant les retardataires et ne comptait plus que 1 seconde d’avance sur Lando Norris. À dix tours de la fin, du Grand Prix Lando Norris a récupéré le DRS sur Charles Leclerc et le point du meilleur tour, le doublé Ferrari est en grand danger. Dans les secondes qui ont suivi, le Monégasque a perdu le contrôle de sa Ferrari, manquant de peu de percuter le mur. Lando Norris a donc récupéré la seconde place de ce Grand Prix.

Un peu plus loin derrière, on assistait toujours à une très belle bataille entre George Russell quatrième et Lewis Hamilton cinquième. Au premier freinage du 66e tour, le septuple Champion du monde et futur pilote Ferrari est allé passer son voisin de garage, par l’extérieur.

Voyant Lando Norris s’envoler, Charles Leclerc a préféré se tourner vers le point du meilleur tour et est passé par les stands pour chausser les pneus tendres. Carlos Sainz a franchi la ligne d’arrivée en premier, congratulé à la radio par son directeur d’équipe. Avec ce résultat, Ferrari récupère la seconde du Championnat des constructeurs à Red Bull. 

Le classement F1 du Grand Prix du Mexique 2024

PPilote Equipe ÉcartPts
1C. SainzFerrari25
2L. NorrisMcLaren+4.70518
3C. LeclercFerrari+34.38716
4L. HamiltonMercedes+44.78012
5G. RussellMercedes+48.53610
6M. VerstappenRed Bull+59.5588
7K. MagnussenHaas+63.6426
8O. Piastri McLaren +64.9284
9N. HülkenbergHaas+1 tour2
10P. GaslyAlpine+1 tour1
11L. StrollAston Martin+1 tour
12F. ColapintoWilliams+1 tour
13E. OconAlpine+1 tour
14V. BottasSauber+1 tour
15G. ZhouSauber+1 tour
16L. LawsonVCARB+1 tour
17S. PérezRed Bull+1 tour
Ab.F. AlonsoAston Martin -
Ab.A. AlbonWilliams-
Ab.Y. TsunodaVCARB-

Charles Leclerc furieux contre lui-même à la radio en Qualifications 

Seulement quatrième en Qualifications à Mexico, Charles Leclerc a exprimé sa frustration à la radio en fin de Q3.

Carlos Sainz a signé une superbe pole position ce samedi au Mexique, devançant Max Verstappen deuxième de plus de deux dixièmes. L’Espagnol a également collé plus de trois dixièmes (0.319s exactement) à son coéquipier pourtant spécialiste de l’exercice chronométré (26 poles en F1).

Après avoir conclu son dernier tour en Q3, Charles Leclerc a pris la radio, partageant sa frustration auprès de son équipe dans un langage plutôt fleuri.

  • Charles Leclerc : “Merde. Merde. Merde. Putain de tour de merde.”
  • Bryan Bozzi (son ingénieur de course) : “En attente de l’arrivée des autres voitures.”
  • Charles Leclerc : “Peu importe, tour de merde.”

Lire aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024

Leclerc : “J’étais à l’arrêt depuis que j’ai fait les premiers tours ici”

Après être descendu de voiture, le Monégasque s’est exprimé sur ses Qualifications, avant de positiver pour la course de ce dimanche au vu de son rythme sur les longs relais.

“J’étais à l’arrêt depuis que j’ai fait les premiers tours ici, je savais que ça allait être compliqué”, a affirmé Leclerc au micro Canal+. “Je sais aussi qu’en [mode] course j’avais plutôt l’impression qu’on était les plus rapides, donc ça c’est plutôt de bonne augure pour demain.”

“Je pense que le réglage n’est pas optimal pour la qualif, mais bon, ça explique pas les trois dixièmes [de différence] avec Carlos [Sainz]. Donc il va falloir qu’on regarde bien les données, que je bosse pour la prochaine qualif, après pour la course de demain, encore une fois, dans la simulation on était les plus rapides. Ça c’est bien, mais ça aurait été mieux de partir plus devant.”

Charles Leclerc partira donc demain en deuxième ligne derrière Lando Norris et la première ligne que se partagent Carlos Sainz et Max Verstappen.

Compte tenu de la longue distance entre la grille et le premier freinage, le Monégasque pourrait tirer profit de sa Qualification décevante pour gratter une ou plusieurs places au départ.

L’an passé, Sergio Pérez, cinquième sur la grille, était proche de prendre la tête de la course au premier virage avant un contact avec la Ferrari de Leclerc.

Lire aussi : Sainz veut “finir le travail demain” avant de quitter Ferrari

Charles Leclerc peut-il encore vraiment gagner le titre F1 2024?

Charles Leclerc est-il encore en lice pour remporter le titre de Champion du monde des pilotes 2024?

Mathématiquement seulement, avec 146 points encore en jeu dans F1 2024, les cinq premiers pilotes du championnat, c’est-à-dire MaxVerstappen, Lando Norris, Charles Leclerc, Oscar Piastri et Carlos Sainz ne sont pas encore officiellement hors course.

Bien entendu, le classement par points se lit différemment dans la réalité, une fois que le contexte correct est appliqué. En réalité, même les perspectives de Leclerc, troisième et vainqueur aux États-Unis, sont extraordinairement minces avant le départ du Grand Prix du Mexique.

Lire aussi : La grille de départ du Grand Prix du Mexique F1 2024

 
 

Le retard de Leclerc sur Verstappen est de 79 points – plus que trois victoires en course, chacune valant 25 points -. Il faudrait donc qu’il dépasse le pilote Red Bull de 16 points par course jusqu’à la fin de l’année, ce qui est vraiment très improbable. Il lui faudrait également dans le même temps dépasser Norris.

Fort de ses récentes victoires à Monza et à Austin, Leclerc peut cependant envisager de revenir sur le pilote McLaren pour la place de dauphin au championnat, Norris n’ayant « que » 22 points d’avance sur lui. Quant à l’équipeFerrari, qui compte 48 points de retard sur McLaren, elle peut encore nourrir l’espoir de décrocher son premier titre de Champion du monde des constructeurs depuis 16 ans.

La première réponse sera apportée ce soir, à l’issue du Grand Prix du Mexique, dont Ferrari prend justement le départ en bonne posture, avec Carlos Sainz en pole position et Charles Leclerc quatrième sur la grille, tandis que Red Bull et McLaren ne comptent qu’une voiture chacun dans les positions de tête, Oscar Piastri et Sergio Pérez n’ayant respectivement décroché que les 17e et 18e positions à l’issue des qualifications.

Même si Ferrari semble dans une bonne forme en ce moment, les victoires vaudront de l’or pour chacunes des équipes se disputant encore le titre de Champion du Monde des constructeurs. La forme actuelle de Ferrari en fait tout de même une offre attractive pour les joueurs sur les sites de paris en ligne en Suisse.

Lire aussi : Sainz veut “finir le travail” avant de quitter Ferrari

Charles Leclerc : “Je n’étais nulle part” en Essais et en Qualifications

Incapable de se mêler à la lutte pour la pole position, Charles Leclerc n’est tout de même pas passé loin de contrarier Lando Norris lors de la Q3 en signant un meilleur chrono certes à distance de celui du poleman Carlos Sainz (+0.319s), mais en ne concédant que 0.005s au pilote McLaren, troisième sur la grille !

Quatrième, donc, le Monégasque, vainqueur de la dernière épreuve en date à Austin (Etats-Unis), doit simplement se satisfaire du fait de voir le potentiel de Ferrari converti ce samedi…mais pas par sa monoplace #16 !

Reste que Ferrari demeure un épouvantail pour la concurrence, tant le rythme semblait bon lors des Essais Libres. Pour l’heure, Leclerc se montre surtout critique de sa performance sur l’ensemble du week-end.

Voir aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024

« Je n’étais nulle part ! », regrettait-il ainsi immédiatement après les qualifications, au micro de la F1. « Je n’étais nulle part en EL2 quand je suis monté dans la voiture, je n’avais pas de feeling ; je n’étais nulle part en EL3 non plus… La seule chose qui me rend optimiste, c’est que j’ai été le plus rapide en rythme de course [vendredi]. Je sais que j’ai du mal sur les pistes à faible adhérence. Je suis confiant dans mon rythme de course, mais j’ai besoin d’un bon départ. Je n’aurais pas pu faire mieux aujourd’hui [samedi] – j’ai eu du mal tout le week-end. »

Crédité de 25 points sur le récent GP des Etats-Unis, Leclerc veut encore croire en ses chances de couronne mondiale en fin de saison. Si son objectif personnel semble bien lointain, la couronne constructeurs pour Ferrari, elle, demeure bien tangible. Ce week-end, en particulier, les Rouges se positionnent en force sur la grille de départ, avec non seulement la pole position de Carlos Sainz, mais aussi les contrariétés d’Oscar Piastri (McLaren), 17e sur la grille ; et de Sergio Pérez (Red Bull), seulement 18e.

Lire aussi : Norris se méfie plus de Ferrari que de Verstappen en course

Leclerc : “Max a toujours été à la limite de la réglementation”

Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, a déclaré en conférence de presse que Max Verstappen flirtait toujours avec la limite de la réglementation lorsqu’il pilotait.

Moins d’une semaine après l’arrivée du Grand Prix des États-Unis et la très controversée pénalité de cinq secondes infligée à Lando Norris, les débats font toujours rage. McLaren a finalement demandé une révision du résultat du Grand Prix, dans le but de réattribuer la troisième place à Lando Norris.

Pour rappel, Lando Norris est allé dépasser Max Verstappen dans les derniers tours de la course pour le gain de la troisième position. Toutefois, le pilote McLaren a complété son dépassement en ayant dépassé les limites de piste, largement accompagné en dehors des lignes de course par Max Verstappen.

Rival de Max Verstappen depuis ses plus tendres années en karting, Charles Leclerc s’est lui aussi frotté à de multiples reprises au pilote Red Bull. On se rappellera de leurs batailles au Grand Prix d’Autriche 2019 ou au Grand Prix de Bahreïn 2022.

Interrogé en amont du Grand Prix du Mexique sur le style de pilotage de Max Verstappen, le pilote Ferrari a reconnu que son adversaire néerlandais ne facilitait jamais la tâche.

Max a toujours été à la limite de la réglementation, mais c’est ce qui rend les courses contre Max si excitantes. Et c’est aussi pour cela que j’aime vraiment me battre avec lui, parce que vous savez qu’il ne vous laissera jamais de place et qu’il sera toujours à la limite du règlement. C’est ce qui rend ces combats très excitants.

Lire aussi : Charles Leclerc ambitieux après sa victoire : “Nous visons toujours le titre”

Une règlementation à revoir ? 

S’exprimant sur la controverse autour de la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin, Charles Leclerc reconnait qu’il y peut-être des choses à revoir dans la règlementation de la FIA.

Cela dit, j’ai l’impression qu’il y a quelques points à Austin que j’ai vus et dont nous devrions peut-être discuter avec la FIA parce que j’ai l’impression que les pénalités ont parfois été un peu trop sévères et nous devons nous assurer que nous sommes tous alignés, la FIA et nous les pilotes, afin de nous assurer que ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire est clair. Quand je dis cela, c’est plus à propos du dépassement d’Oscar [Piastri] le samedi, je pense, qui pour moi ne méritait pas vraiment une pénalité”, a conclu le vainqueur du Grand Prix des États-Unis.

Lire aussi : McLaren demande un droit de révision pour la pénalité de Norris à Austin

Comment la Ferrari SF-24 est devenue la plus rapide en course à Austin ?

La domination de la Scuderia Ferrari en course à Austin pourrait trouver son explication dans une évolution non-déclarée au niveau de son aileron avant.

Déjà performantes en course Sprint, les Ferrari ont poursuivi sur cette lancée en course avec un rythme impressionnant, ne permettant ni à Max Verstappen, ni aux McLaren de rivaliser.

Troisième et quatrième sur la grille, Carlos Sainz et Charles Leclerc ont conclu le premier tour respectivement troisième et premier. L’Espagnol s’est ensuite débarrassé de Verstappen, grâce à une stratégie agressive, pour offrir le doublé à Ferrari.

Cette performance globale n’est pas due au hasard. Après l’évolution ratée qui avait été apportée en Espagne, Ferrari a réussi à se remettre dans le droit chemin avec les nombreuses nouveautés apportées à Monza, puis à Singapour où un nouvel aileron avant a fait son apparition.

Lire aussi : Charles Leclerc n’a pas encore renoncé au titre pilotes : “Jamais dire jamais”

La flexibilité de l’aileron avant, clé du succès à Austin ?

Justement, cet aileron avant pourrait bien être une des raisons de la domination en course de Ferrari à Austin. Selon Formu1a.uno, média souvent bien informé sur la Scuderia, l’aileron avant de la Ferrari a encore évolué aux États-Unis, sans toutefois que cette évolution ne soit déclarée par l’écurie. En effet, cette amélioration serait liée à la “flexibilité des matériaux composites”, et non à une modification d’éléments aéro.

La flexibilité est un sujet récurrent en F1 et d’autant plus cette saison où certaines écuries ont joué à ce niveau sur leur aileron avant. Le média italien précise que l’aileron avant de la Ferrari version Austin “a apporté une aide importante en termes d’efficacité dans la zone rapide, précisément là où la SF-24 s’est étonnamment distinguée”.

Un élément important est également rapporté par Formu1a.uno concernant les tests Pirelli effectués par Ferrari pendant la trêve automnale entre Singapour et Austin. Après avoir apporté son nouvel aileron avant à Singapour, la Scuderia aurait profité de la session d’essais Pirelli au Mugello pour “effectuer un travail d’optimisation”.

L’aileron avant monté à Austin aurait ainsi “apporté une contribution non-négligeable” sur le COTA où Ferrari a performé sur une piste avec des virages à haute vitesse.

Lire aussi : Alonso pensait arrêter sa carrière en F1 en 2009 au volant d’une McLaren

Charles Leclerc n’a pas encore renoncé au titre pilotes : “Jamais dire jamais”

Après avoir remporté le Grand Prix des États-Unis, Charles Leclerc s’est exprimé sur ses espoirs de titres mondiaux en 2024.

Avec cinq Grands Prix restants, Charles Leclerc pointe à 79 points de Max Verstappen au championnat pilotes. Même si le Monégasque lui-même qualifie “d’improbable” le fait d’aller chercher le Néerlandais, il a également affirmé qu’il ne cessera pas d’y croire tant que ce sera encore mathématiquement réalisable.

“Il ne faut jamais dire jamais”, a indiqué Leclerc en conférence de presse après sa victoire, à propos du titre pilotes. “Disons que pour les constructeurs, si nous faisons tout parfaitement jusqu’à la fin de la saison, quoi que fasse McLaren, si nous faisons mieux qu’eux, je pense que nous pouvons encore décrocher ce titre.”

“En ce qui concerne les pilotes, je vois les choses un peu différemment. Même si nous faisons tout parfaitement, j’ai l’impression qu’il faudra un peu de chance pour tenter d’obtenir ce titre, et nous ne pouvons pas vraiment compter sur la chance.”

“Le titre de champion du monde des pilotes semble donc assez improbable, mais encore une fois, j’y croirai jusqu’à ce que ce soit mathématiquement impossible. Mais c’est plus difficile.”

Lire aussi : Programme et horaires du Grand Prix F1 de Mexico City 2024

Objectif titre constructeurs pour Ferrari

En revanche, aller décrocher le titre constructeurs dès cette saison est un objectif plus réaliste pour la Scuderia Ferrari qui ne possède plus que 48 points de retard sur McLaren.

“Nous devons viser le titre de champion du monde des constructeurs”, affirme Leclerc. “C’est un objectif optimiste, mais nous sommes là pour ça. Donc, oui, nous ferons les comptes à la fin de la saison. D’ici là, je pense que la meilleure chose à faire est de nous concentrer sur nous-mêmes, sur nos propres performances, comme nous l’avons fait ce week-end [à Austin].”

“Cela a été un très bon week-end pour l’équipe et pour le titre des constructeurs. Et nous essaierons de reproduire cela aussi souvent que possible. Et j’espère qu’à la fin de l’année, lorsque nous ferons les comptes, nous aurons remporté le titre des constructeurs.”

Lire aussi : Pérez Sr affirme que “Sergio deviendra champion du monde”

Charles Leclerc ambitieux après sa victoire : “Nous visons toujours le titre”

Victorieux à Austin devant son coéquipier, Charles Leclerc croit toujours au titre constructeurs pour la Scuderia Ferrari.

Le Monégasque a réalisé une course très solide ce dimanche au COTA. Une fois en tête après le premier virage, Leclerc a montré un super rythme, sans jamais être inquiété. 

Pourtant, le pilote Ferrari qui s’est dit “très heureux” de sa victoire, a reconnu quelques difficultés au volant de sa monoplace lors de ce week-end à Austin.

“Cela n’a pas été un week-end facile, jusqu’à présent j’ai eu un peu de mal avec les sensations de la voiture, mais j’avais confiance dans le fait que les sensations seraient meilleures en course, et c’était le cas”, a indiqué Charles Leclerc au micro de la F1, quelques instants après être descendu de sa voiture.

Nous l’avons vu hier dans la course Sprint, nous étions un peu, pas effrayés, mais nous pensions que les autres s’amélioreraient beaucoup plus aujourd’hui, mais nous avions toujours le dessus, donc nous sommes vraiment heureux d’aujourd’hui. Un doublé pour l’équipe, nous ne pouvions pas rêver mieux.”

Lire aussi : Course – Leclerc emmène un doublé Ferrari à Austin, Norris pénalisé sur le fil

Leclerc sur le départ : “C’est exactement ce que je voulais faire”

Charles Leclerc est par ailleurs revenu sur le départ, où il a profité du plongeon osé de Max Verstappen sur Lando Norris pour prendre la tête de la course quelques instants après être pourtant parti quatrième sur la grille.

“C’était un très bon premier virage”, a reconnu Leclerc. “C’est exactement ce que je voulais faire. Nous avons eu un très bon démarrage. Je savais que ce serait très serré dans le premier virage. Hier, j’ai été un peu victime d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Aujourd’hui, j’en ai tiré profit et cela a évidemment beaucoup aidé notre premier relais parce que nous avions un méga rythme, et ensuite dans le deuxième relais, il s’agissait de gérer la situation derrière. Mais nous avons fait du bon travail.”

Lire aussi : Verstappen : “Je n’ai poussé personne dehors”

Leclerc remercie les ingénieurs Ferrari : “Ils ont travaillé comme des fous

“Le rythme de la voiture aujourd’hui et ce week-end en général était vraiment, vraiment bon en course, et c’est surtout grâce aux ingénieurs”, ajoute Charles Leclerc. “Ils ont travaillé comme des fous ces derniers mois pour apporter les améliorations que nous avons eues à Singapour et lors des dernières courses, et cela semble porter ses fruits.”

“Toute l’équipe travaille super bien. Les arrêts au stand ont été très bons, tout s’est bien passé, donc je suis vraiment très heureux.”

Alors que Ferrari est revenu à 48 points de McLaren au championnat, Leclerc a affiché ses ambitions : “Maintenant, nous visons toujours le titre, la route est encore longue, mais c’est un bon début pour ces trois Grands Prix consécutifs.”

Lire aussi : Les classements F1 2024 après le GP des États-Unis : Ferrari revient dans le match

Leclerc : “La victoire est possible” à condition d’avoir le rythme du Sprint

Charles Leclerc, quatrième sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, estime avoir “des chances de gagner” s’il conserve le rythme affiché en course Sprint.

Ce samedi en course Sprint, les Ferrari ont en effet montré un rythme de course très solide. Carlos Sainz a ainsi pu remonter jusqu’à la deuxième place alors que Charles Leclerc était tout proche de la troisième position de Lando Norris.

Toutefois, en rythme de qualifications la Scuderia a montré quelques limites. Carlos Sainz et Charles Leclerc n’ont pas fait mieux que troisième et quatrième respectivement, avec un écart assez conséquent sur le duo Norris-Verstappen.

“Aucun d’entre nous n’était capable d’aller se battre avec les deux premiers”, a reconnu Leclerc à Austin. “Ils étaient trop rapides, mais c’est aussi ce à quoi nous nous attendions en tant qu’équipe. Dans le premier secteur des qualifications [vendredi] et [samedi], nous savions que notre voiture était limitée pour le moment.”

“Et aucune des options de réglages que nous avons envisagées n’a pu résoudre ce problème. Mais en course, nous avons beaucoup moins de problème. C’est pourquoi je suis un peu plus optimiste pour la course de demain.”

Lire aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix des États-Unis

Leclerc : “L’objectif est toujours d’essayer de gagner”

Leclerc a alors confirmé que l’objectif restait la victoire notamment en s’appuyant sur le rythme affiché en course Sprint.

“Bien sûr, l’objectif est toujours d’essayer de gagner”, indique Leclerc. “Je pense que si nous avons le même rythme que ce [samedi en Sprint], nous avons des chances de gagner. Cependant, je m’attends à ce que les autres fassent un pas en avant.”

“Si le rythme de course est le même qu’aujourd’hui, je pense que oui [la victoire est possible]”, ajoute-il. “Mais comme je l’ai dit, je pense que McLaren et Red Bull vont très probablement faire un pas en avant en termes de réglages de la voiture pour [dimanche] et nous devons voir dans quelle mesure ce pas en avant se répercute sur les temps au tour. Mais si nous avons le même rythme de course que samedi matin, il est certain que la victoire est possible.”

Lire aussi : La FIA met fin à la controverse autour du T-tray de la Red Bull

“Bibgate” – Frédéric Vasseur assure “faire confiance” à la FIA

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari déclare “faire confiance” à la FIA, après que cette dernière a mis en lumière une potentielle entorse au règlement de la part de Red Bull.

En amont du Grand Prix des États-Unis et après une inspection faite par la FIA, Red Bull a reconnu que la RB20 était équipée d’un dispositif permettant d’ajuster la hauteur de la suspension même dans le parc fermé, entre les qualifications et la course. Cela constituerait une grave infraction au règlement technique.

Le Français à la tête de Ferrari affirme faire pleinement confiance à la FIA qui a effectué des contrôles sur la pièce litigieuse présente sur la RB20. Selon Red Bull, le dispositif n’a pas été utilisé et n’est pas accessible lorsque la voiture est entièrement assemblée. Sur ce point, Frédéric vasseur rappelle tout de même qu’il s’agirait “clairement d’une tricherie” si Red Bull avait actionné ce dispositif sous parc fermé.

Nous devons faire confiance à la FIA sur ce point”, a déclaré Vasseur à Sky Sports F1. « Je ne veux pas faire de commentaires sur des rumeurs, et je ne sais pas ce qui s’est passé parce que je ne suis pas dans l’équipe, donc je ne sais pas s’ils l’ont utilisé ou non. Mais s’ils l’utilisent, c’est clairement de la triche, ce n’est pas une zone grise.

Lire aussi : McLaren souhaite encore des clarifications sur le “bib” Red Bull

C’est le jeu en F1, jouer avec la limite du règlement, se placer dans cette fameuse “zone grise” ou, “si rien ne l’interdit alors on peut le faire.

Nous avons eu des tonnes de zones d’ombre depuis le début de la saison, mais si c’est le cas, ce ne serait pas du tout une zone d’ombre… nous devons faire confiance à la FIA”, a conclu Frédéric Vasseur.

Les Ferrari de Frédéric Vasseur, pilotées par Charles Leclerc et Carlos Sainz s’élanceront ce soir depuis la troisième et la cinquième place sur la grille de départ de la course sprint. Une belle opération pour la firme italienne, seule écurie du top 4 à avoir réussi à placer ses deux monoplaces dans le top 5. Si le titre pilote semble inaccessible pour Charles Leclerc et Carlos Sainz, Ferrari peut encore rêver de la seconde place au classement des constructeurs et pourquoi pas de la couronne mondiale.

Lire aussi : Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2. 

Oscar Piastri piégé par les limites de pistes

Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.

À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.

Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.

Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.

Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.

Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.

Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2

Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.

En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.

À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.

Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.

Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint

C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.

Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.

Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.

Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:32.833S
2George RussellMercedes+0.012S
3Charles LeclercFerrari+0.226S
4Lando NorrisMcLaren+0.250S
5Carlos SainzFerrari+0.256S
6Nico HülkenbergHaas+0.350S
7Lewis Hamilton Mercedes+0.545S
8Kevin MagnussenHaas+0.565S
9Yuki TsunodaVCARB+0.969S
10Franco ColapintoWilliams+1.573S
11Sergio PerezRed Bull1:34.244M
12Pierre GaslyAlpine1:34.363M
13Lance StrollAston Martin-M
14Fernando Alonso Aston Martin -M
15Liam LawsonVCARB-M
16Oscar Piastri McLaren 1:34.881M
17Esteban OconAlpine1:34.917M
18Alex AlbonWilliams1:35.054M
19Valtteri BottasSauber1:35.148M
20Guanyu ZhouSauber1:36.472M

Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Charles Leclerc pense toujours pouvoir remporter le titre mondial en 2024

Charles Leclerc, troisième au championnat des pilotes, ne veut pas jouer le rôle d’arbitre dans la course au titre entre Max Verstappen et Lando Norris et rêve même toujours d’inscrire son nom au palmarès de la F1.

À six Grands Prix de la fin de la saison, dont deux comprenant un week-end sprint, Charles Leclerc compte bien remporter encore quelques victoires au volant de sa SF-24. Le Monégasque ne veut pas jouer le rôle d’arbitre entre les deux pilotes qui le devancent au classement et veut, au contraire, marquer le plus de points possible.

“Je ne me considère pas comme un arbitre. La FIA est probablement beaucoup plus arbitre que moi. Mais l’objectif est évidemment de leur voler autant de points que possible.

Alors que les regards se tournent tous vers Max Verstappen et Lando Norris, Charles Leclerc, victorieux à Monaco et à Monza, pense encore au titre. Toutefois, il ne faudra pas commettre la moindre erreur.

Lire aussi : Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

J’ai toujours le sentiment que si nous faisons tout parfaitement, il y a encore une petite possibilité que nous nous joignions à la bataille, et c’est la seule chose que j’ai à l’esprit. Je me concentre sur mes propres performances et j’essaie de gagner autant de courses que possible chaque fois que l’occasion se présente”, a conclu le pilote Ferrari.

Pour rappel, Charles Leclerc figure aujourd’hui à la troisième place du Championnat du monde des pilotes. Il comptabilise aujourd’hui 245 points au compteur, accusant un retard de 34 points sur Lando Norris (second) et de 86 unités sur l’actuel leader du Championnat, Max Verstappen.

Si l’écart qui le sépare de Lando Norris n’est pas insurmontable, le delta de performance entre la SF-24 et la MCL38 est conséquent. Quant à l’écart qui le sépare de Max Verstappen, il va effectivement falloir réaliser un sans-faute en cette fin de saison et espérer que la malchance s’installe dans le stand du pilote néerlandais. Avec six Grands Prix restants, ainsi que trois courses sprint, Charles Leclerc peut, s’il remporte chaque course avec le point du meilleur tour, marquer 180 points … À ceux qui osent, rien n’est impossible.

Lire aussi : Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Leclerc : “Nous ne sommes pas les favoris de ce week-end”

Charles Leclerc arrive à Austin avec la ferme intention de mettre à l’épreuve sa voiture ainsi que les récentes améliorations qui lui ont été apportées. Le Grand Prix des États-Unis donnera une bonne indication sur le niveau de performance de sa voiture face aux McLaren et aux Red Bull.

Le pilote monégasque est aujourd’hui à la troisième place du Championnat des pilotes, derrière Lando Norris et le leader, Max Verstappen. Le pilote Ferrari arrive à Austin sur une bonne série de résultats. Pour rappel il s’est imposé à Monza et a signé une seconde et une cinquième place à Baku et Singapour. Toutefois, malgré cette belle série, Charles Leclerc ne place pas la Scuderia en position de favori.

Je m’attends toujours à ce que McLaren soit devant, que Red Bull soit très proche d’eux, et qu’ensuite nous et Mercedes … Nous ne sommes pas les favoris de ce week-end”, a déclaré le natif de la Principauté de Monaco.

Lors des dernières courses, la firme italienne avait apporté plusieurs améliorations à la SF-24. Toutefois, le caractère spécifique des pistes sur lesquelles se sont disputés les derniers Grands Prix n’a pas permis au Monégasque d’évaluer à 100% les capacités de la voiture.

Nous avons bénéficié de quelques améliorations lors des dernières courses”, a t-t-il rappelé. “Je pense donc qu’Austin est définitivement le circuit où nous mettrons toutes ces améliorations à l’épreuve. Jusqu’à présent, Singapour, Baku, Monza ont été des circuits très spécifiques qui se concentraient uniquement sur une capacité de la voiture. Ici, il s’agit d’un circuit plus complet où toutes les qualités de la voiture seront prises en compte.”

Lire aussi : Vidéo ; Dans les coulisses de la victoire de Charles Leclerc à Monza

L’occasion de juger les dernières améliorations apportées à la Ferrari

Pour le Monégasque, le Grand Prix de ce week-end ne revêtira pas une importance plus grande qu’à l’accoutumée. Toutefois, il espère qu’à l’issue de la course, il aura une idée claire de la qualité des dernières améliorations greffées à sa monoplace.

Bien sûr, c’est un week-end très important. Cependant, je ne dirais pas qu’il est beaucoup plus important que les autres week-ends où nous avons apporté des améliorations. Maintenant, c’est un bon circuit pour les juger, et j’espère que nous aurons des retours.

Le week-end de course, du Grand Prix des États-Unis comprendra une course sprint, réduisant à une, le nombre de séances d’essais libres. Cela n’effraie pas le pilote Ferrari qui sait qu’il pourra compter sur les données récoltées lors des dernières courses pour rapidement régler sa monoplace.

Je suis sûr que nous aurons une compréhension totale (de la voiture). Évidemment, nous avons déjà pas mal de données des dernières courses, comme je l’ai dit, elles se concentrent sur des caractéristiques très spécifiques de la voiture, mais maintenant nous allons avoir un week-end complet sur une piste normale, donc même si nous ne pouvons pas vraiment jouer avec les réglages parce que nous n’avons pas assez de séances pour le faire, nous aurons beaucoup de données”, a conclu Charles Leclerc.

Lire aussi : Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Mattia Binotto s’est exprimé sur son ancienne écurie, la Scuderia Ferrari, dévoilant notamment qu’il n’aurait pas recruté Lewis Hamilton.

Directeur de l’écurie Ferrari de 2019 à 2022 avant de démissionner et d’être remplacé par Fred Vasseur, Mattia Binotto a connu quatre saisons pour le moins agitées à Maranello.

La saison 2022, sa dernière à la tête de l’écurie italienne, a notamment été marquée par de nombreuses désillusions alors que Ferrari avait commencé la saison en fanfare avec un doublé à Bahreïn et semblait être un véritable candidat pour les titres mondiaux.

Sa relation avec Charles Leclerc avait par ailleurs semblé se détériorer au fil du temps, avec notamment cette image assez incroyable de l’Italien sermonnant son pilote après le Grand Prix à Silverstone en 2022 à la vue des caméras.

Lire aussi : Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Binotto : “Si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but

Mattia Binotto, désormais chef des opérations du projet Audi F1, s’est ainsi vu interrogé sur l’évolution de la Scuderia après son départ, estimant que son successeur Fred Vasseur n’a pas “révolutionné” l’écurie.

“Fred a su poursuivre le projet sous le signe de la continuité, il n’a pas révolutionné une organisation structurée et fonctionnelle”, a analysé Mattia Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il a aussi fait ses propres choix, mais je le répète : si Ferrari gagne, je suis heureux parce que je connais l’équipe et je sais combien d’efforts ont été faits pour l’amener à un certain niveau.”

Questionné par ailleurs pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Binotto a répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui a alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, explique-t-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

Êtes-vous d’accord avec les propos de Mattia Binotto ? Donnez votre avis dans les commentaires.

Lire aussi : Kamala Harris, adversaire de Trump, révèle être une fan de F1 et d’Hamilton

Essais Pirelli F1 : De la pluie et du beau monde en piste 

Ce mardi et mercredi, Pirelli était présent au Mugello avec un programme chargé, développant à la fois les pneus 2025, mais également 2026.

Le programme d’essais de développement Pirelli F1 a une nouvelle fois été perturbé par la météo ce mardi. 

Après deux jours déjà pluvieux sur le circuit de Nevers Magny-Cours la semaine dernière, la première journée d’essais au Mugello a été fortement perturbée par de fortes pluies et une mauvaise visibilité. 

Cette dernière a empêché l’hélicoptère de sécurité de voler, ce qui n’a pratiquement pas permis aux monoplaces de rouler.

Liam Lawson, présent au volant de la Red Bull en qualité de pilote de réserve, devait tester les composés pneumatiques pour 2025, alors que Lando Norris, au volant d’une McLaren mulet, devait lui rouler pour la première fois avec les prototypes des pneus 2026. 

La galerie photos des tests Pirelli de ce mardi :

Photos via Pirelli

Lire aussi : Vidéo – Dans les coulisses de la victoire de Charles Leclerc à Monza

Norris, Leclerc, Sainz et Lawson en action ce mercredi

Après une première journée perturbée par la pluie, le deuxième jour d’essais Pirelli au Mugello s’est déroulé comme prévu. 

Quatre pilotes ont pris part à cette journée, à savoir Liam Lawson pour Red Bull, Lando Norris pour McLaren, et Carlos Sainz, le matin, puis Charles Leclerc, l’après-midi pour Ferrari. 

La Red Bull et la Ferrari étaient dédiées au développement des gommes pour la saison prochaine, tandis que McLaren a de nouveau aligné un mulet avec l’objectif de tester les prototypes des pneus 2026. 

Malgré une piste encore humide le matin, où les pneus intermédiaires ont même été sortis, les équipes ont accumulé 390 tours au total.

Pirelli a par ailleurs partagé les chronos du jour, qui n’ont évidemment que peu de valeur :

  • Charles Leclerc – 1:21.053 (79 tours, pneus 2025)
  • Lando Norris – 1:21.302 (118 tours, pneus 2026)
  • Carlos Sainz – 1:21.890 (77 tours, pneus 2025)
  • Liam Lawson – 1:23.219 (116 tours, pneus 2025)

Le prochain test dédié aux pneus 2025 aura lieu à Mexico où les EL2 du Grand Prix feront office d’essais Pirelli. 

En ce qui concerne les gommes 2026, le manufacturier italien se rendra à nouveau en France, sur le circuit de Nevers Magny-Cours, les 13 et 14 novembre, où Alpine roulera avec une voiture mulet.

La galerie photos des tests Pirelli de ce mercredi :

Photos via Pirelli

Lire aussi : La F1 signe un partenariat pluriannuel avec Hot Wheels

Vidéo – Dans les coulisses de la victoire de Charles Leclerc à Monza

Charles Leclerc vient de publier un vlog retraçant, de l’intérieur, son week-end victorieux à Monza.

Le vlog de Leclerc sur sa victoire à Monza – via la chaîne YouTube de Charles Leclerc

Le dimanche 1er septembre dernier, Charles Leclerc réalisait l’exploit de s’imposer une deuxième fois à Monza devant les tifosi au volant de sa Ferrari.

Avec une stratégie audacieuse à un seul arrêt, Leclerc, quatrième sur la grille, avait battu les deux McLaren qui étaient pourtant particulièrement rapides ce jour-là. Lando Norris et Oscar Piastri avaient, eux, opté pour une stratégie à deux arrêts qui s’était finalement révélée infructueuse.

Charles Leclerc propose ainsi de faire revivre son week-end italien du mercredi au dimanche, en inside avec lui.

Lire aussi : Lewis Hamilton ne testera pas la Ferrari en 2024

Leclerc : “Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.

“Comment l’exprimer avec des mots… C’était une sensation incroyable,” a indiqué Leclerc dans la description de sa vidéo YouTube.

“Je pensais que la première fois [en 2019], je me sentirais comme ça, et que la deuxième fois, s’il y en avait une, ne serait pas aussi spéciale.”

“Mais les émotions ressenties dans les derniers tours, sur le podium, sur la piste… Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.”

“Revivez avec moi l’émotion de la victoire à Monza. Des émotions inégalées, des moments inoubliables.”

Lire aussi : Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Jock Clear, coach de Charles Leclerc, s’est livré sur les qualités du Monégasque, qui juge parfaitement capable d’être sacré Champion du monde quand il aura la voiture pour le faire.

Arrivé chez Ferrari en 2019, Charles Leclerc a démontré à plusieurs reprises avoir la vitesse pour rivaliser avec les meilleurs du plateau. 

En revanche, la question peut se poser concernant sa capacité à se battre sur une saison complète pour le titre mondial.

Pour Jock Clear, qui considère Leclerc comme le “meilleur en qualifications”, il n’y aura pas de problème à ce sujet.

“Il a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”, affirme-t-il pour le podcast F1 Nation. “Je l’ai dit depuis 2018 évidemment, nous travaillons avec lui à l’Académie. Nous avons vu toutes les bonnes choses à tous les bons stades.”

“Il a le rythme en qualifications. Je pense honnêtement qu’il est le meilleur en qualifications que nous ayons vu. C’est difficile de remonter aussi loin que Michael [Schumacher], Mika [Häkkinen] et des pilotes comme ça, mais c’est le meilleur en qualifications, c’est sûr.”

“Et sa gestion de la course. Vous regardez Monza, c’est juste exceptionnel quand tout est aligné, il peut délivrer.”

Lire aussi : Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Clear : Leclerc “sera à la hauteur” s’il a la voiture pour être champion

Jock Clear estime que c’est désormais à Ferrari de fournir le matériel nécessaire à Charles Leclerc, qui lui n’aura pas de problème pour terminer le travail en piste.

“Quand Charles va performer à ce niveau, nous devons performer à ce niveau avec lui”, indique Clear. “Lorsque nous serons tous à ce niveau, je sais qu’il sera à la hauteur. Je sais qu’il peut faire ce qu’il faut quand nous sommes tous à ce niveau.”

“Donc, lorsque nous serons en position, et que nous, en tant qu’équipe, produirons une voiture de manière régulière capable de disputer le championnat, ce qui, je pense, est sur le point d’arriver, Charles sera à la hauteur.”

En attendant d’obtenir cette fameuse voiture capable de disputer un titre mondial, Charles Leclerc réalise une saison 2024 très solide avec deux victoires particulièrement importantes pour lui, mais également une troisième place au Championnat des pilotes. 

Lire aussi : Red Bull – Helmut Marko estime que McLaren a un meilleur duo de pilotes

Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Charles Leclerc a indiqué vouloir apprendre de son futur coéquipier, Lewis Hamilton, tout en montrant l’étendue de son talent face à la référence ultime que représente un septuple champion du monde.

Le Monégasque a tout d’abord partagé sa curiosité de voir comment travaille un pilote ayant connu autant de victoires.

Je serai très curieux de voir ce qu’il a fait de bien tout au long de sa carrière pour connaître tout le succès qu’il a eu”, a indiqué Charles Leclerc lors d’une interview avec The Race et ESPN.

Il a très peu de faiblesses, en fait, je ne connais pas les faiblesses de Lewis. C’est un pilote super fort, toujours là, super rapide, super constant.

Ce sera très intéressant pour moi d’apprendre de Lewis et de montrer ce dont je suis capable dans la même voiture que lui. Ces deux choses me motivent beaucoup.”

Lire aussi : James Vowles explique pourquoi Williams aura “le meilleur duo de pilotes” en 2025

Leclerc : “J’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier

Charles Leclerc ne se met pas la pression avant d’affronter Hamilton, préférant rester “concentré” sur son travail. 

“Je ne pense pas vraiment à ce que l’on attend de moi, car je dois me concentrer sur ce que j’ai à faire”, explique le vainqueur du Grand Prix d’Italie à Monza cette année.

“J’aime me concentrer davantage sur le processus pour essayer de réaliser de grandes choses plutôt que de penser d’abord aux grandes choses et ensuite au processus.”

Aligné aux côtés de Sebastian Vettel puis de Carlos Sainz chez Ferrari, Leclerc a clairement fait savoir qu’il préférait avoir un coéquipier fort.

Au lieu de penser que j’aimerais avoir un pilote numéro deux comme coéquipier, j’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier. J’ai eu des coéquipiers très, très rapides qui m’ont fait progresser et avec Lewis, j’apprendrai aussi beaucoup.

Lire aussi : Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

Leclerc estime qu’Hamilton n’a pas besoin de ses conseils

Même si Lewis Hamilton, enfin vainqueur cette année sous l’ère des monoplaces à effet de sol, a éprouvé des difficultés avec la génération actuelle de voiture, le Monégasque affirme que “Lewis est toujours incroyablement rapide. C’est toujours Lewis Hamilton. Je ne pense donc pas qu’il ait besoin de conseils de ma part !”

Quelques mois avant de se retrouver à collaborer ensemble chez Ferrari, Leclerc a par ailleurs indiqué bien s’entendre avec le pilote aux 105 victoires en F1.

“C’est cool, nous avons une très bonne relation et je suis sûr que ça va rester comme ça.”

Lire aussi : Toto Wolff assure ne plus vouloir faire venir Max Verstappen pour l’instant

 

Ferrari dans l’inconnu face à Red Bull avant le Grand Prix de Bahreïn

Charles Leclerc a expliqué pourquoi Ferrari avait bien du mal à se positionner par rapport à Red Bull dans la hiérarchie après les trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn la semaine dernière. 

Après les tests de pré-saison, Charles Leclerc et son coéquipier Carlos Sainz ont indiqué que Red Bull restait l’équipe à battre cette saison d’après les données qu’ils ont pu voir lors des essais. Mais le Monégasque a révélé ce mercredi à Bahreïn que Ferrari avait toutefois bien du mal à se situer dans la hiérarchie, notamment parce que Red Bull n’a pas fait de simulation de course durant ces tests.

« Le fait est que Red Bull est l’une des seules équipes à ne pas avoir fait de simulation de course complète durant les tests [hivernaux], ce qui normalement nous aide à comprendre où nous en sommes exactement. C’est donc très difficile de savoir où ils se trouvent. » a déclaré Leclerc ce mercredi à Bahreïn.

« Nous en avons fait une, donc évidemment, nous savons où nous en sommes. Certaines équipes ont aussi fait quelques simulations de course et nous avons donc une idée de leur position, mais avec Red Bull, ce n’est pas le cas. Il est impossible de comprendre où nous en sommes. »

Lorsqu’on demande au Monégasque ce que représenterait une saison 2024 réussie pour la Scuderia Ferrari, en sachant que l’équipe italienne n’a décroché qu’une victoire l’an dernier à Singapour, Leclerc a répondu : « Se battre pour beaucoup plus de victoires, ce serait certainement un pas en avant et ce serait une saison positive. »

« Je pense que nous devons continuer sur la dynamique positive de la seconde partie de l’année dernière, car même si la saison n’a pas été globalement positive, la deuxième partie de l’année a été beaucoup plus positive. »

« Je pense que tout le monde dans l’équipe – mais aussi dans le paddock – a senti que nous étions dans une spirale positive et que nous allions vers de meilleures choses, avec une vision très claire de où nous voulions aller et comment y aller. »

« C’est exactement ainsi que nous devons aborder cette saison, continuer ainsi, avec une vision claire et des progrès significatifs à chaque fois que nous mettons quelque chose dans la voiture, ce qui a été le cas dans la seconde moitié de saison l’an dernier. »

Pour rappel, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs en 2023 avec trois points de retard sur Mercedes.