Ferrari dans l’inconnu face à Red Bull avant le Grand Prix de Bahreïn

Charles Leclerc a expliqué pourquoi Ferrari avait bien du mal à se positionner par rapport à Red Bull dans la hiérarchie après les trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn la semaine dernière. 

Après les tests de pré-saison, Charles Leclerc et son coéquipier Carlos Sainz ont indiqué que Red Bull restait l’équipe à battre cette saison d’après les données qu’ils ont pu voir lors des essais. Mais le Monégasque a révélé ce mercredi à Bahreïn que Ferrari avait toutefois bien du mal à se situer dans la hiérarchie, notamment parce que Red Bull n’a pas fait de simulation de course durant ces tests.

« Le fait est que Red Bull est l’une des seules équipes à ne pas avoir fait de simulation de course complète durant les tests [hivernaux], ce qui normalement nous aide à comprendre où nous en sommes exactement. C’est donc très difficile de savoir où ils se trouvent. » a déclaré Leclerc ce mercredi à Bahreïn.

« Nous en avons fait une, donc évidemment, nous savons où nous en sommes. Certaines équipes ont aussi fait quelques simulations de course et nous avons donc une idée de leur position, mais avec Red Bull, ce n’est pas le cas. Il est impossible de comprendre où nous en sommes. »

Lorsqu’on demande au Monégasque ce que représenterait une saison 2024 réussie pour la Scuderia Ferrari, en sachant que l’équipe italienne n’a décroché qu’une victoire l’an dernier à Singapour, Leclerc a répondu : « Se battre pour beaucoup plus de victoires, ce serait certainement un pas en avant et ce serait une saison positive. »

« Je pense que nous devons continuer sur la dynamique positive de la seconde partie de l’année dernière, car même si la saison n’a pas été globalement positive, la deuxième partie de l’année a été beaucoup plus positive. »

« Je pense que tout le monde dans l’équipe – mais aussi dans le paddock – a senti que nous étions dans une spirale positive et que nous allions vers de meilleures choses, avec une vision très claire de où nous voulions aller et comment y aller. »

« C’est exactement ainsi que nous devons aborder cette saison, continuer ainsi, avec une vision claire et des progrès significatifs à chaque fois que nous mettons quelque chose dans la voiture, ce qui a été le cas dans la seconde moitié de saison l’an dernier. »

Pour rappel, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs en 2023 avec trois points de retard sur Mercedes. 

Alesi : L’arrivée d’Hamilton chez Ferrari est une « très bonne nouvelle » pour Leclerc

L’arrivée à partir de la saison 2025 de Lewis Hamilton chez Ferrari est selon Jean Alesi une « très bonne nouvelle » pour le Monégasque Charles Leclerc, qui aura à ses côtés un septuple champion du monde capable de tirer l’équipe vers le haut.

Lewis Hamilton va quitter Mercedes à la fin de la saison 2024 pour rejoindre Ferrari en 2025 où le Britannique fera équipe avec Charles Leclerc dont le contrat a été récemment renouvelé pour plusieurs années. Hamilton s’apprête à débarquer dans une écurie Ferrari qui n’a plus remporté de championnat du monde des constructeurs depuis la saison 2008 et beaucoup estiment déjà que le Britannique sera l’homme providentiel.

Jean Alesi pour sa part estime que l’arrivée de Lewis Hamilton ne peut être que bénéfique pour Charles Leclerc, notamment parce que le Monégasque aura à ses côtés un pilote capable de taper du poing sur la table lorsque les choses n’iront pas.

« Très bonne nouvelle ! Charles, c’est le panache, la vitesse pure, le talent, la jeunesse. Compte tenu de son jeune âge, justement, il lui manquait jusque-là un peu de poids dans les discussions avec l’état-major, les ingénieurs. » a déclaré Alesi à Nice Matin.

« En 2025, un septuple champion du monde va débarquer. Un gars qui pourra taper du poing sur la table, influer sur les décisions. Quand on a l’ambition de coiffer la couronne suprême, croyez moi, c’est mieux d’avoir dans le garage d’à côté une tête couronnée qui vous donne du fil à retordre et, en même temps, qui va aider l’équipe à progresser plus vite. »

En outre, Jean Alesi pense que Lewis Hamilton n’arrivera pas seul chez Ferrari en 2025. Le pilote britannique devrait en effet débarquer à Maranello avec tout son clan, notamment des ingénieurs ayant déjà décroché plusieurs titres mondiaux en Formule 1 avec Mercedes.

« A mes yeux, Lewis constitue la première pierre de l’édifice que veut construire Fred [Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari]. Je ne peux pas imaginer qu’il va arriver seul à Maranello. » a ajouté Alesi.

« Un petit groupe de personnes va l’accompagner. Des cerveaux, des techniciens capables de viser le sommet, eux aussi. »

Officiel : Charles Leclerc prolonge avec Ferrari pour « plusieurs saisons »

La Scuderia Ferrari a confirmé le renouvellement de contrat du pilote monégasque Charles Leclerc pour plusieurs saisons, sans pour autant dévoiler la durée exacte de cet engagement.

Charles Leclerc a rejoint la Scuderia Ferrari lors de la saison 2019. Cette année-là, il devient le plus jeune pilote de l’histoire de la Scuderia à remporter un Grand Prix, avec une victoire sur le circuit emblématique de Spa-Francorchamps, un exploit qu’il réitère une semaine plus tard à Monza devant des Tifosi ravis.

En 2022, Leclerc a remporté trois autres Grands Prix avant de terminer deuxième au classement des Pilotes. Connu pour ses capacités exceptionnelles sur un tour de qualification, à seulement 26 ans, il est déjà deuxième dans la liste des pilotes ayant décroché la pole position au volant d’une Ferrari, à égalité avec Niki Lauda (23). Au cours de sa carrière avec la Scuderia, il a participé à 103 courses, terminé 30 fois sur le podium, réalisé sept tours les plus rapides et marqué 1035 points.

« Je suis très heureux de savoir que je porterai la combinaison de course de la Scuderia Ferrari pendant encore plusieurs saisons. » a déclaré Charles Leclerc.

« Courir pour cette équipe est mon rêve depuis l’âge de trois ans : je regardais le Grand Prix de Monaco depuis la fenêtre de l’appartement d’un ami à Ste Devote et je faisais toujours attention aux voitures rouges. »

« Cette équipe est ma deuxième famille depuis que j’ai rejoint la Ferrari Driver Academy en 2016 et nous avons accompli beaucoup de choses ensemble, en luttant contre vents et marées au cours des cinq dernières années. »

« Cependant, je pense que le meilleur est encore à venir et j’ai hâte que cette saison commence, pour progresser encore et être compétitif à chaque course. »

« Mon rêve reste celui de remporter le championnat du monde avec Ferrari et je suis sûr que dans les années à venir, nous passerons de bons moments ensemble et rendrons nos fans heureux. »

Sainz sur sa rivalité avec Leclerc : « il y a une saine compétition entre nous »

Carlos Sainz pense que sa rivalité avec son coéquipier Charles Leclerc chez Ferrari est « saine », les deux hommes veillant lors de chaque week-end de course à travailler ensemble pour le bien de l’équipe en premier lieu.

L’espagnol Carlos Sainz travaille aux côtés du Monégasque Charles Leclerc chez Ferrari depuis la saison 2021 et, jusqu’à présent, les deux pilotes ont toujours eu une relation de travail très saine. C’est en tout cas ce qu’affirme Carlos Sainz qui insiste sur le fait que lui et Leclerc ont toujours veillé à faire passer les intérêts de Ferrari en premier.

« A chaque course, nous sommes à un demi dixième l’un de l’autre. Charles et moi sommes toujours ensemble. Nous formons un très bon duo. » estime Carlos Sainz à propos de sa relation avec son coéquipier dans un entretien accordé à DAZN.

« Je pense que nous sommes deux pilotes qui se comprennent bien et c’est la chose la plus importante pour l’équipe d’avoir deux pilotes qui se poussent l’un et l’autre. »

« Je pense aussi qu’il y a une saine compétition entre nous, mais nous devons toujours donner la priorité à l’équipe. J’essaie de mordre quand je dois mordre et j’essaie de me contrôler quand je dois me contrôler. » a ajouté l’Espagnol.

Au-delà des circuits de course, certains fans aiment se divertir en explorant le monde des jeux de hasard, cherchant souvent le casino en ligne fiable pour profiter de moments palpitants.

En 2023, Carlos Sainz a été le seul pilote non Red Bull à décrocher une victoire en Formule 1, ce fut au Grand Prix de Singapour. En 2024, le Madrilène entame sa dernière année de contrat avec la Scuderia Ferrari, tout comme son coéquipier Charles Leclerc (voir tous les contrats des pilotes ici)

Leclerc vend sa combinaison blanche pour les sinistrés d’Emilie-Romagne

Afin d’aider les personnes touchées par les inondations en Emilie-Romagne, le pilote Ferrari Charles Leclerc a mis en vente quatre lots comprenant son casque, sa combinaison de course, ses gants et ses bottines portés pour le Grand Prix de Monaco 2023.

Les fonds récoltés lors de cette vente aux enchères seront directement reversés à la municipalité d’Imola pour tous les territoires et villes les plus touchés qui ont été dévastés par les inondations qui ont frappé une vaste zone de la région d’Émilie-Romagne en Italie, avec une attention particulière pour les familles avec enfants qui ont malheureusement perdu leur maison.

Les inondations ont frappé cette région de l’Italie un peu plus tôt en mai 2023 et on estime que 20 000 personnes auraient été déplacées. Cette catastrophe a d’ailleurs obligé la Formule 1 à renoncer à disputer le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé sur le tracé d’Imola.

« Après les récentes inondations en Emilie-Romagne, j’ai décidé de vendre aux enchères tout mon kit de course du week-end du Grand Prix de Monaco. » a expliqué le pilote monégasque dans une courte vidéo postée sur ses réseaux sociaux.

« J’espère que nous pourrons récolter le plus d’argent possible pour les personnes qui en ont vraiment besoin en cette période difficile. La vente aux enchères organisée par Sotheby’s sera en direct à partir du vendredi 02 juin 10h00 jusqu’au mardi 06 juin 17h00. »

Lors du Grand Prix de Monaco 2023 où il a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place, Charles Leclerc portait un ensemble combinaison/gants/casque/bottines au design spécial de couleur blanche. Si vous souhaitez enchérir pour remporter ces articles, c’est ici que ça se passe.

https://twitter.com/i/status/1663979554665316357

On vous offre la biographie de Charles Leclerc

A l’aube d’une nouvelle saison de Formule 1 qui s’annonce palpitante, vous pourrez retrouver dés ce mercredi 15 février 2023 dans toutes les bonnes librairies la première biographie en français du pilote monégasque Charles Leclerc, vice champion du monde en 2022.

Dans cet ouvrage de plus de 280 pages, Rémi Boudoul, écrivain et ancien pilote de course, dévoile la véritable histoire du sportif exemplaire qu’est Charles Leclerc, qui a commencé le karting à l’âge de 5 ans grâce à son père lui-même pilote. L’auteur retrace ainsi la carrière déjà bien remplie du pilote monégasque, phénomène des circuits automobiles.

On y découvre un compétiteur habité par la rage de vaincre et on comprend à quel point la mort de son ami Jules Bianchi a marqué le jeune homme aujourd’hui âgé de 25 ans.

« Je pense qu’il faut dédier toute sa vie au sport auto pour y réussir. Je ne fais que ça, je ne vis que ça. Le matin je me lève et je me prépare physiquement pour ça. Je ne pense qu’à ça. Enfin c’est comme ça tout le temps : sur mon téléphone, je ne regarde que des vidéos de ça. C’est ma vie : ma vie, c’est le sport auto. »

« C’est pour ça que je fais de la course, parce que j’aime ça plus que tout. »

“Charles Leclerc le prodige”, chez City Editions – disponible dés le 15 février 2023 au prix de 19 euros et également disponible en Ebook –  est un ouvrage à mettre entre toutes les mains de tous les fans de F1.

On vous en offre un exemplaire

Pour avoir la chance de remporter un exemplaire de cette biographie en exclusivité, nous vous donnons rendez-vous sur notre compte Twitter afin de participer au tirage au sort qui aura lieu le 17 février. Pour cela, rien de plus simple : il vous suffit de retweeter le post et d’indiquer en commentaire quel a été votre moment préféré dans la carrière de Leclerc. N’oubliez pas de vous abonner à notre compte ! Bonne chance!

Charles Leclerc vise les deux championnats en F1 cette année

Charles Leclerc espère que Ferrari sera en mesure de capitaliser sur ses progrès faits la saison dernière pour se battre cette année pour les deux championnats pilotes et constructeurs en F1.

Alors que l’écurie de Maranello a présenté ce mardi sa monoplace pour la saison 2023, le Monégasque Charles Leclerc a dévoilé ses objectifs pour cette nouvelle année, lui qui a terminé deuxième du championnat du monde en 2022 avec 146 points de retard sur le Néerlandais Max Verstappen.

« Nous voulons nous améliorer, nous avons déjà fait de bons progrès la saison dernière et nous devons continuer à faire la même chose cette année. » a déclaré Charles Leclerc lors de la présentation de la SF-23 ce mardi à Maranello.

« Notre objectif pour la saison sera de faire encore mieux que la saison dernière, de remporter plus de victoires et d’être plus régulier. Le plus grand objectif sera de gagner les deux championnats et nous ferons tout pour y parvenir. »

Lorsqu’on lui demande quelles ont été ses premières sensations dans le simulateur par rapport à la monoplace de 2022, le Monégasque a répondu : « Elles étaient bonnes, mais nous devons toujours attendre de mettre la voiture sur la piste pour corréler les données. Mais dans le simulateur, j’ai eu un bon feeling. »

« Il y a quelques différences [par rapport à la monoplace 2022] et nous avons évidemment besoin d’adapter un peu notre style de pilotage, mais les sensations sont bonnes. »

« Cela semble meilleur que ce que nous avions l’an dernier, et c’est finalement l’objectif. Mais bon, il faut attendre les premiers tours réels sur la piste avant d’en dire plus. »

Charles Leclerc a pris la piste pour la première fois avec la SF-23 ce mardi sur la piste privée de Ferrari à Fiorano, mais le Monégasque n’a pu effectuer que deux tours à vitesse modérée au volant d’une monoplace équipée de pneus de démonstration comme l’oblige la réglementation.

Vidéo : Leclerc au volant de la Ferrari de Schumacher à Abou Dhabi

Le Monégasque Charles Leclerc a vécu « une journée incroyable » après avoir eu l’occasion unique de piloter une ancienne monoplace de Formule 1 Ferrari précédemment pilotée par le septuple champion du monde Michael Schumacher.

Charles Leclerc s’est rendu sur le circuit d’Abou Dhabi pour y piloter la Ferrari F2003-GA utilisée par Michael Schumacher et Rubens Barrichello durant une grande partie de la saison 2003, après avoir disputé les quatre premières manches avec la F2002B.

Sur les douze Grands Prix auxquels elle a participé en 2003, la F2003-GA a remporté cinq pole positions, sept victoires et treize podiums. Grâce à cette monoplace, Michael Schumacher a décroché cette année-là le sixième de ses sept titres mondiaux, alors que la Scuderia Ferrari s’est assurée le titre constructeurs.

Ce lundi soir, Charles Leclerc a posté lui-même une vidéo (voir plus bas) dans laquelle on voit le Monégasque effectuer un tour de la piste de Yas Marina à Abou Dhabi au volant de cette Ferrari F2003-GA, alors que l’ancien patron de Ferrari – et accessoirement ancien président de la FIA – Jean Todt, était lui aussi présent lors de cette journée organisée par Thomas Flohr, le patron de la société Vistajet.

Désormais, Charles Leclerc sera présent en Europe pour le lancement de la monoplace 2023 de Ferrari le 14 février prochain, avant de retourner au Moyen-Orient fin février pour les essais hivernaux qui se disputent à Bahreïn, une semaine avant le début de la saison 2023 sur le même tracé.

Vasseur a d’autres priorités que le contrat des pilotes chez Ferrari

Le nouveau directeur de la Scuderia Ferrari, Fred Vasseur, estime que les négociations concernant l’éventuelle reconduction des deux pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz au delà de la saison 2024 ne sont absolument pas une priorité en ce début de saison.

En poste depuis seulement quelques semaines à Maranello, le Français souhaite avant tout se concentrer sur les problèmes de fond pour essayer de rendre l’équipe italienne plus compétitive dès le début de cette nouvelle saison et évoquer déjà l’avenir des deux pilotes au delà de la saison 2024 n’est absolument pas une priorité pour lui.

« Je connais assez bien les deux pilotes et je pense que nous avons encore du temps avant de commencer à parler de l’avenir. Pour moi aujourd’hui, ce n’est pas une priorité numéro un. » a déclaré Vasseur lors de sa première apparition devant les médias en tant que patron de Ferrari la semaine dernière à Maranello.

« Nous devons bien débuter la saison, puis il y aura du temps pour le reste. Je pense que ce serait une erreur de commencer les négociations à un moment où la priorité est autre. »

« Je ne veux pas mettre ce sujet sur la table aujourd’hui, je pense que ce ne serait pas une bonne façon de démarrer la collaboration. Nous devons nous concentrer sur le côté sportif pour obtenir des résultats. C’est un peu comme un mariage, si les deux côtés de la table sont satisfaits, on continuera. »

« Mais je pense que ce n’est pas la priorité aujourd’hui. Nous avons une bonne relation et nous aurons le temps d’en discuter. Je pense que le seul sujet sur lequel nous devons nous concentrer est la performance afin d’obtenir des résultats. »

La Scuderia Ferrari présentera sa nouvelle monoplace le 14 février prochain lors d’un événement diffusé en direct depuis son usine de Maranello en Italie.

Leclerc : « Ils ont toute ma confiance pour prendre la bonne décision »

Charles Leclerc a expliqué que les responsables de Ferrari avait toute sa confiance dans le choix du nouveau Team principal de l’équipe italienne, afin que cette dernière puisse atteindre ses objectifs dés 2023. 

Ferrari a annoncé il y a deux semaines qu’elle acceptait la démission du directeur de l’équipe, Mattia Binotto, après quatre années passées à la tête de l’équipe et 25 ans de bons et loyaux services pour la Scuderia.

S’exprimant lors du Gala de la FIA, Charles Leclerc a fait l’éloge de Mattia Binotto  : « Il a cru en moi dès le début et m’a donné un très long contrat. Il est au sein de la Scuderia depuis de nombreuses années, contribuant au succès de l’équipe ces dernières années. »

« De toute évidence, les dernières semaines ont été un peu difficiles pour l’équipe et nous sommes actuellement dans une période de transition », a-t-il déclaré. « Nous essayons de concentrer notre travail sur le simulateur pour avoir la meilleure voiture de course pour l’année prochaine »

Charles Leclerc a souligné que le choix d’un successeur pour Binotto n’était « évidemment pas sa décision » et que celle-ci incombait au Directeur général de Ferrari Benedetto Vigna et au président John Elkann.

« A ce sujet, j’ai toute confiance en Benedetto et John pour prendre la bonne décision, mais je suis sûr que 2023 sera un autre pas en avant et, espérons-le, se rapprochera de l’objectif que nous voulons tous dans l’équipe qui est d’être champion du monde. »

L’actuel patron d’Alfa Romeo, Fred Vasseur, est l’un des grands favoris pour décrocher le rôle au sein de la Scuderia. Le Monégasque connait très bien Vasseur puisqu’ils ont travaillé ensemble dés 2016, lorsqu’il a concouru pour l’équipe française ART Grand Prix en GP3, puis évidemment en 2018, lorsque Leclerc a été titularisé pour la première fois en F1 chez Sauber.

« Ferrari est une équipe très différente de toute autre équipe », a déclaré Leclerc. « Je ne peux que commenter mon expérience avec Fred, qui a évidemment été bonne. »

« J’ai travaillé avec lui dans des catégories juniors où il a cru en moi et nous avons toujours eu une bonne relation mais à part ça évidemment cela ne devrait pas influencer les décisions. Il a toujours été franc et honnête, c’est quelque chose que j’aime chez Fred, mais je ne sais pas si ce sera lui ou non. » a conclu le pilote Ferrari.

Leclerc : « Il faudra compter sur Mercedes en 2023 »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc s’est exprimé au sujet de la saison prochaine :  il espère que sa monoplace sera aussi rapide que la Red Bull en ligne droite et s’attend à ce que l’équipe Mercedes revienne à son meilleur niveau.

La saison 2022 avait démarré sur les chapeaux de roue pour Charles Leclerc, ce qui nous promettait une bataille serrée entre Ferrari et Red Bull au championnat. Mais certaines erreurs stratégiques ou de pilotage n’ont pas permis au Monégasque de maintenir son avance, laissant ainsi Max Verstappen prendre le large au classement pilotes dés cet été.

Quand nos confrères de AMUS lui ont demandé quelle serait la clé pour 2023 maintenant que les pilotes connaissaient la voiture et que l’équipe avait pu s’habituer aux nouvelles règles, Charles Leclerc a simplement répondu : « Nous devons juste nous améliorer. Il faut éliminer les points faibles. Nous avons quelques idées pour cela. »

« La maniabilité n’a jamais été un problème depuis que je pilote pour Ferrari. C’était toujours bien. Je n’ai jamais été limité là-dessus. Nous avons fait un grand pas en avant avec les performances du moteur. Bien sûr, cela aide. »

« [S’il y avait un seul point faible à éliminer], ce serait de trouver un moyen d’être aussi rapide que Red Bull dans les lignes droites. »

Concernant Red Bull, on peut dire que les duels entre Verstappen et Leclerc sont restés propres en 2022 : « Nous nous connaissons très bien. Mais je ne pense pas que ce soit la raison pour laquelle les choses étaient plus calmes entre nous. Je pense que la différence avec Max VS Lewis l’an dernier est que nous étions à des moments différents de la saison. Nos duels étaient au début de l’année. Après ça, soit j’avais une grosse avance au championnat, soit Max était loin devant. Vous prenez moins de risques dans ces cas-là. C’était donc plus dans la nature du championnat. Si on se bat jusqu’au bout en 2023, je pense que ce sera plus dur. »

Au sujet de Mercedes, le pilote de 25 ans considère qu’il faudra compter sur eux en 2023 contrairement à la saison dernière où les résultats de l’équipe de Brackley étaient plus incertains.

« Je compte sur eux. Cette saison, vous ne saviez jamais à quoi vous attendre de leur part. Vous ne saviez jamais s’ils seraient lents ou rapides. Surtout en qualifications. Ils étaient généralement en meilleure posture durant la course. Je suis sûr qu’ils conserveront les bons côtés de la voiture et qu’ils seront rapides la saison prochaine. »

Hakkinen doute que Leclerc soit responsable du départ de Binotto chez Ferrari

Le double champion du monde de F1, Mika Hakkinen, doute des rumeurs selon lesquelles le pilote Ferrari Charles Leclerc serait en partie responsable du limogeage du directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

Cette semaine, Ferrari a annoncé qu’elle avait accepté la démission de son directeur Mattia Binotto, qui quittera l’écurie italienne le 31 décembre prochain après quatre années passées à la tête de la gestion sportive à Maranello.

Mais bien avant l’annonce officielle, des rumeurs suggéraient que Charles Leclerc serait en partie responsable du départ de Binotto, notamment parce que les deux hommes ne s’adressaient quasiment plus la parole depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne 2022.

Interrogé sur cette rumeur dont il n’a jamais entendu parler, Mika Hakkinen doute que Leclerc soit responsable du départ de Mattia Binotto : « Je ne sais pas. Quand je courais, j’ai toujours pensé  qu’en Formule 1 il ne s’agit pas de savoir si vous aimez quelqu’un, il s’agit plutôt de savoir à quel point il est bon, dévoué et intelligent. C’est ce qui compte. » a déclaré Mika Hakkinen au micro de Sky Sports.

« Peu importe que vous l’aimiez ou non, cela n’empêchera pas votre succès. Il faut travailler en équipe. Vous devez respecter le talent, les connaissances et le dévouement de quelqu’un. Donc, je doute qu’il y ait la moindre vérité dans cette histoire. »

A propos du départ de Mattia Binotto, Mika Hakkinen a ajouté : « C’est une grande personnalité, un gars formidable. La Formule 1 est un sport compliqué. »

« Vous avez besoin de trois à quatre personnes extrêmement talentueuses pour diriger une équipe, pour réussir. Il ne s’agit pas d’un seul homme ou d’une femme qui peut diriger l’équipe, il faut plusieurs individus, des personnalités et des talents différents pour contribuer au succès de l’équipe. »

Charles Leclerc se sentait mieux préparé en 2022

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a révélé qu’il avait fait preuve d’une plus grande rigueur dans la préparation de sa saison 2022 comparé à 2021, ce qui l’a aidé à débuter la campagne sur un niveau bien plus élevé que l’an dernier.

En 2022, Charles Leclerc a débuté la campagne de la meilleure des manières avec une pole position et une victoire dès la première course à Bahreïn, le Monégasque ayant franchi la ligne d’arrivée devant son coéquipier Carlos Sainz. Tout au long de la saison, le Monégasque a systématiquement devancé son voisin de garage au championnat du monde et a terminé à la deuxième place au classement des pilotes avec 62 points d’avance sur l’Espagnol (Sainz a terminé cinquième).

Lorsqu’on demande à Charles Leclerc si cette avance sur son coéquipier était due aux nouvelles monoplaces ou bien à un changement de son côté, le Monégasque a répondu : « J’ai changé quelques trucs, ma façon de travailler, ma discipline à la maison. »

« C’était un peu le freestyle l’année dernière, chaque fois que j’étais à la maison, je faisais mille choses. » a expliqué Charles Leclerc à AMUS.

« Pour être honnête, j’étais très fatigué en 2021 de la mi-saison à la fin. Cela m’a influencé et a affecté la performance. Après, il est aussi possible que cette voiture [la F1-75 de 2022] me convienne mieux. »

« Nous avons fait d’excellents tests hivernaux, nous avons essayé beaucoup de choses, nous avons mis beaucoup l’accent sur la façon dont je peux piloter la voiture. Cela m’a aidé à commencer la saison sur un niveau élevé et je pouvais me concentrer sur les détails. »

Quand on lui demande justement dans quels domaines précis il pense devoir s’améliorer encore personnellement, Charles Leclerc a répondu : « Je dois aider et guider l’équipe pour travailler dans la bonne direction. »

« Tout est question de petits détails. A chaque course vous en apprenez un peu plus et vous pouvez devenir un meilleur pilote. C’est différent de mes premières années en Formule 1, quand il y avait encore beaucoup de place à l’amélioration. »

« Il s’agit désormais de devenir un pilote plus complet et de grandir avec l’équipe afin de performer les dimanches de course. »

Charles Leclerc a pu tester sa F1 2022 dans le simulateur

Le Monégasque Charles Leclerc a confirmé que la monoplace de la saison 2022 (voir les photos ici)  – qui sera sensiblement différente de celle de 2021 grâce à l’introduction d’une toute nouvelle réglementation en F1 – a un comportement « très différent » de la SF21 de la saison actuelle.

Les deux changements les plus importants apportés à la réglementation 2022 concernent l’utilisation de l’effet de sol pour créer une force d’appui et un passage aux pneus de 18 pouces (contre des treize pouces actuellement).

S’exprimant avant le Grand Prix d’Autriche, Charles Leclerc a révélé ses premières impressions après avoir eu la chance de tester la nouvelle voiture dans le simulateur à Maranello il y a quelques jours.

« Oui, nous l’avons fait. » a répondu Leclerc lorsqu’on lui a demandé s’il avait déjà pu tester la monoplace 2022 dans le simulateur.

« Mais c’est encore très, très tôt. C’est très différent, et je pense que c’est un point d’interrogation pour tout le monde de savoir si nous développons dans la bonne direction ou non. Comme je le disais, c’est un projet tellement différent, il n’en est qu’à ses débuts. »

« Donc, personne ne sait encore où nous nous positionnons par rapport aux autres, mais nous y travaillons. »

Interrogé spécifiquement sur la manière dont lui et Sainz aidaient au projet 2022, Leclerc a répondu: « C’est difficile car pour l’instant ce ne sont que des chiffres et des prédictions, mais nous pouvons certainement donner notre avis, notamment dans le simulateur. »

« Nous avons la chance d’avoir un très bon simulateur chez Ferrari et nous pouvons essayer différentes choses dans ce simulateur et là, la contribution du pilote est très, très importante. »

« Ensuite, sur d’autres choses pour l’instant, il est très tôt pour nous de dire quelque chose. La seule chose que nous pouvons faire est d’essayer de travailler de la meilleure façon possible avec Carlos pour essayer d’expliquer quelles sont les faiblesses de la voiture de cette année, essayer de comprendre pourquoi nous avons ces faiblesses et essayer de ne pas reproduire ces erreurs pour la voiture de l’année prochaine, même si le projet est complètement différent. »

« Donc, je dirais que sur le simulateur, nous avons une contribution assez importante – et nous pouvons beaucoup aider, et aussi avec les commentaires de cette année pour essayer d’aider l’équipe à travailler dans la bonne direction et pour qu’ils sachent exactement ce qu’ils doivent faire pour aller vite. »

Ross Brawn impressionné par la remontée de Leclerc au GP de Styrie

Dimanche dernier au Grand Prix de Styrie,  Charles Leclerc et Pierre Gasly ont connu un début de course chaotique avec les inévitables bagarres du premier tour qui ont donné lieu à une première touchette entre les deux pilotes, puis une seconde à laquelle ni l’aileron avant de la Ferrari ni la suspension arrière gauche de l’AlphaTauri n’auront résisté.

Si le Français Pierre Gasly a du abandonner suite à cet incident de course, le pilote Ferrari Charles Leclerc a pu lui entrer aux stands immédiatement pour chausser les pneus Durs et changer son aileron endommagé.

Repartant alors dix-huitième, le Monégasque a du remonter le peloton et gérer un second arrêt au stand, pour finir à la place à laquelle il avait pris le départ soit 7ème avec une Ferrari SF21 qui n’est pas au niveau attendu mais qui a retrouvé des couleurs par rapport au Grand Prix de France.

Le manager sportif de la F1 Ross Brawn a hésité à décerner son titre de meilleur pilote à Max Verstappen mais la remontée de Charles Leclerc l’a conquis.

« Mon pilote du jour était un dilemme car une fois parti Charles était clairement remarquable dans la course. » explique le Britannique dans sa chronique d’après course.

« Ce n’était pas la meilleure course globale que nous ayons vue de sa part, mais il a été assez impressionnant dans la façon dont il a remonté le peloton. »

« Bien sûr, il a fait l’erreur en premier lieu. Il était un peu maladroit au départ, c’est pourquoi c’est un dilemme mais je pense qu’il mérite le titre de pilote du jour, et nos fans ont dit la même chose, mais je le donnerais avec une mise en garde car c’était loin d’être la course parfaite. »

« Max [Verstappen] a fait un travail impeccable, mais c’était une victoire directe. Il n’y a pas eu de défis comme la dernière course où il a été soumis à une pression intense pendant un temps considérable. »

« Je vais donc donner le titre de pilote du jour à Charles. Lorsque vous avez gagné des courses et que vous êtes un aussi bon pilote que Charles, vous êtes frustré quand vous êtes de retour dans le peloton plutôt que d’être à l’avant de la grille. »

Ross Brawn fait appel à ses souvenirs de directeur technique de Ferrari et n’hésite pas à comparer Charles Leclerc à Michael Schumacher sur cette performance.

« Je me souviens toujours que Michael [Schumacher] a eu beaucoup plus d’accidents au milieu du peloton qu’il n’en a eu à l’avant, c’est inévitable. Cela semble évident, mais il y a des gens qui courent constamment au milieu du peloton et qui n’ont pas d’accidents. Il doit garder la tête froide quand il est dans les positions inférieures. C’est beaucoup plus prégnant » 

« Étant donné qu’il sait à quel point il est fort, une approche modérément conservatrice doit être envisagée. »

« Le plus délicat, c’est que si vous êtes trop conservateur, vous avez également des accidents. C’est assez féroce là-bas dans la meute. Il s’agit donc de trouver cet équilibre. Je soupçonne qu’il y a une touche de mentalité « Je devrais être à l’avant – je veux revenir à l’avant aussi vite que possible ». »

Boîte de vitesses neuve pour Schumacher et Leclerc à Bakou

Le pilote Ferrari Charles Leclerc et l’Allemand Mick Schumacher ont tous les deux reçu une boîte de vitesses neuve ce week-end avant la sixième manche du championnat du monde qui se déroule à Bakou.

Dans le cas de Charles Leclerc, le Monégasque n’a pas pris le départ du Grand Prix de Monaco lors de la manche précédente et peut donc recevoir une boîte de vitesses neuve sans être pénalisé comme le stipule la règlementation.

Pour le pilote Haas Mick Schumacher, l’Allemand a déjà reçu une boîte de vitesses neuve à Monaco à la suite de son crash en EL3, ce qui lui a valu une pénalité de cinq places sur la grille de départ en Principauté parce que c’était avant l’expiration des six événements consécutifs obligatoires pour une boîte de vitesses.

Par conséquent, Schumacher peut utiliser une nouvelle boîte de vitesses lors du GP d’Azerbaïdjan et les six événements consécutifs commenceront ici conformément à l’article 23.5a du règlement sportif de la Formule 1 2021.

Leclerc a voulu « oublier » le plus tôt possible son erreur de Monaco

Le pilote Ferrari Charles Leclerc assure qu’il est déjà passé à autre chose et a complétement oublié sa mésaventure à Monaco lors de sa course à domicile.

A Monte Carlo, Leclerc est allé frapper le rail de sécurité le samedi lors des qualifications, ce qui a endommagé sa monoplace.

Après avoir procédé au changement de plusieurs éléments vitaux endommagés, Ferrari a jugé bon de ne pas toucher à la boîte de vitesses [car il aurait écopé d’une pénalité], ainsi qu’aux arbres de transmission.

Malheureusement, lors de son tour de mise en grille le dimanche quelque minutes avant le départ de la course, Charles Leclerc s’est rendu compte que quelque chose n’allait pas sur sa monoplace, l’obligeant à rentrer au stand pour finalement déclarer forfait avant le départ.

Lorsqu’on lui demande si il lui a fallu un certain temps pour digérer tout ça, le Monégasque a répondu : « Pas vraiment. Comme toujours à chaque fois que je vis un moment difficile, comme toujours, j’essaie de l’oublier le plus tôt possible en en tirant évidemment les leçons. » a déclaré le pilote Ferrari ce jeudi à Bakou en conférence de presse.

« Il y a certainement quelque chose à en tirer, mais au final, j’ai tout donné parce que je voulais absolument cette pole, mais oui, je suis allé un peu trop loin en Q3 et cela m’a coûté un abandon le dimanche. »

« C’est juste dommage que cela se soit passé comme ça, mais maintenant nous sommes à Bakou et j’ai juste hâte de rouler. »

Lorsqu’on revient sur les causes de son abandon à Monaco : à savoir un arbre de transmission fissuré suite à son accident le samedi, Leclerc explique que Ferrari a bien fait les choses en un laps de temps très court et que la responsabilité de son équipe n’était absolument pas engagée dans son abandon.

« Ils ont vérifié tout ce qui était possible de vérifier avant dimanche, ce qui est assez délicat ; les temps sont courts, ils ont mis le moteur en marche, tout semblait aller parfaitement bien, donc j’étais assez confiant, tout comme l’équipe, au moment où je suis parti en piste [pour ses tours de mise en grille]. »

« J’ai passé le premier secteur et tout s’est bien passé, mais ensuite ça a cassé juste avant le tunnel, si je me souviens bien c’était le moyeu arrière gauche. J’ai tout de suite compris que ce serait assez difficile de prendre le départ de la course et cela m’a été confirmé une fois dans les stands. »

« En dehors de tout cela, nous avons beaucoup appris. C’est bien, Carlos a fait un podium et nous avons pu montrer que nous étions compétitifs dans toutes les sections à basse vitesse. Nous l’avons confirmé à Monaco, donc c’est bien. »

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Leclerc a fait écho aux propos tenus par son coéquipier Carlos Sainz et pense lui aussi que Ferrari sera un peu plus en retrait ce week-end.

« Je pense que ce sera un peu un retour à la réalité ce week-end. Monaco était assez unique, nous nous battions pour la victoire, ce qui était incroyable et très agréable pour la motivation de tout le monde, mais maintenant, avec les longues lignes droites qu’il y a ici – et même s’il y a beaucoup de virages à basse vitesse – nous allons retrouver un niveau de compétitivité normal que nous avions avant Monaco. »

Ferrari n’a que deux points de retard sur ses rivaux du milieu de peloton McLaren avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, tandis que Leclerc n’a que deux points d’avance sur Sainz au classement des pilotes.

Leclerc sur son erreur à Monaco : « Ça fait partie du jeu »

Bien que son erreur commise lors des qualifications du Grand Prix de Monaco lui a couté cher puisqu’il n’a pas pu prendre le départ de la course le dimanche, Charles Leclerc ne veut pas être « trop dur » envers lui-même et compte bien revenir en force lors du prochain Grand Prix à Bakou.

A Monaco, une erreur de jugement à la sortie du complexe de la piscine le samedi en qualifications a envoyé la Ferrari de Leclerc contre le rail à deux minutes de la fin de la séance, l’impact ayant sévèrement endommagé sa monoplace.

Après avoir procédé au changement de nombreuses pièces du côté droit de la Ferrari SF21, l’équipe de Maranello a jugé que la boîte de vitesses n’avait pas souffert lors de cet accident et l’a donc laissé en place sur la voiture pour la course du dimanche.

Malheureusement pour Charles Leclerc qui devait s’élancer depuis la pole position, une fissure sur le moyeu de l’arbre de transmission gauche n’a pas été détectée par son équipe, un problème que Leclerc n’a découvert que lors de ses tours de mise en grille avant la course de dimanche.

Bien que Charles Leclerc n’ait finalement pas pu prendre le départ de la course à Monaco, le Monégasque a déclaré qu’il ne regrettait pas son erreur commise en qualifications car il donnait tout sur un tracé très difficile et sur lequel la moindre erreur se paie cash.

« J’ai l’impression d’avoir fait du bon travail, j’ai eu une belle qualification, mais lors de la dernière tentative en Q3, j’ai juste poussé un peu trop et je suis allé dans le mur, ce qui peut arriver à Monaco. » a déclaré Leclerc, cité par le site du championnat.

« C’est arrivé dans le passé de très nombreuses fois. Je suis dur avec moi-même, mais s’il y a bien un moment durant le week-end où il fallait pousser, c’était bien en Q3. »

« Ça fait partie du jeu, vous pouvez toujours en tirer des leçons, mais je ne suis pas trop dure envers moi-même pour ça. »

« La chance n’était pas de mon côté, mais c’est la vie et je vais m’en remettre et penser à Bakou. Je suis très, très motivé pour être de retour dans la voiture et avoir bientôt un bon résultat. »

« Évidemment, c’est difficile parce que cela arrive à la maison et ce n’est pas tous les jours que nous avons la chance d’être dans un si bon endroit. Mais c’est comme ça, ça fait partie du sport automobile, ces choses peuvent arriver. »

« Ce que je vais essayer de retenir de ce week-end, ce sont tous les signes positifs que nous avons eu. Nous revenons de très loin si nous regardons l’année dernière, donc nous avons fait du bon travail pour nous améliorer course par course. »

« C’était peut-être un moment unique de se battre pour la victoire, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de progrès, donc nous sommes sur la bonne voie, nous travaillons bien. »

Leclerc et Sainz vont faire avancer Ferrari selon Ross Brawn

Ascenseur émotionnel, c’est l’expression qui pourrait le mieux caractériser le week-end de Ferrari à Monaco pour la 5ème manche du championnat de F1 2021.

Une pole position de Charles Leclerc suivi d’un crash lors de sa dernière tentative en qualifications soulevant des questions sur l’état de sa boite de vitesses qui sera finalement déclarée intacte, pour finalement ne pas prendre le départ le dimanche, la faute à un arbre de transmission endommagé. La mésaventure sera finalement oubliée grâce au podium de Carlos Sainz terminant deuxième de la course.

Une forte désillusion donc avant la course avec l’abandon de Charles Leclerc qui se conclut avec le podium de son coéquipier mais surtout beaucoup de points positifs pour l’écurie Ferrari selon Ross Brawn.

Dans sa traditionnelle chronique d’après course, le manager sportif de la Formule 1 fait part de son ressenti sur ce nouveau duo de pilotes.

« Le problème avec Charles était regrettable car Ferrari avait l’air solide sur tout le week-end. Pat Symonds m’a dit avant le week-end qu’il pensait que Ferrari serait forte à Monaco sur la base de son analyse sur les performances en virage – et ils l’étaient. »  explique Brawn.

« Ce qui m’impressionne le plus, c’est la façon dont Charles et Carlos, en tant que pilotes, travaillent ensemble pour élever l’équipe. »

« Ils ont reconnu qu’ils devaient faire avancer l’équipe pour se mettre en position de gagner des courses avant de commencer à se battre. » 

« Rapide tout au long de la course, Sainz est resté proche de Verstappen dimanche en marquant un premier podium pour Ferrari. Solliciter l’énergie de l’équipe avec une bataille interne est la dernière chose dont ils ont besoin pour le moment. »

« Ils doivent garder ce respect les uns envers les autres – et jusqu’à présent, ils en récoltent les fruits. »

Avec le présence de Carlos Sainz sur la 2ème marche du podium Ross Brawn se réjouit de voir une nouvelle génération qui commence maintenant à être ancrée aux avant postes.

« Avec Max, Carlos et Lando sur le podium, nous voyons la prochaine génération de champions du monde de Formule 1. »

« Carlos a livré le genre de performance que j’attends de lui. Il a très bien mûri. De tous les changements de pilotes au cours de l’hiver, il fait parti des meilleurs. Il s’est installé très rapidement et produit de très bons résultats. »

Après le Grand Prix de Monaco, la Scuderia Ferrari est actuellement 4ème du championnat constructeurs à 2 points de McLaren.

Classement constructeurs F1 2021

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Leclerc veut conjurer le sort à Monaco pour sa course à domicile

Charles Leclerc espère pouvoir inverser la tendance de ces dernières années ce week-end pour sa course à domicile à Monaco.

Lors des deux éditions précédentes, le Monégasque a dû abandonner en course, d’abord en 2018 avec l’équipe Alfa Romeo à la suite d’un crash, puis en 2019 pour sa première course avec Ferrari sur ses terres à la suite d’une course très compliquée pour lui avec une crevaison et des dégâts importants sur sa monoplace.

« C’est l’une de mes pistes préférées, et c’est aussi très spécial parce que je suis né ici, j’ai grandi ici, donc je suis juste très excité d’être ici. » a déclaré le pilote Ferrari ce mercredi à Monaco.

« Malheureusement, j’ai été assez malchanceux ici dans le passé, et j’espère que cette chance se retournera un peu pour cette année. »

« 2018 n’était pas si mal en fait, je n’ai pas atteins la Q3, mais j’étais avec une Alfa Romeo et je pense que c’était un résultat assez raisonnable pour nous. ici, mais pas la course. »

« Et puis lors des qualifications en 2019, je me souviens très bien de ce qui s’est passé, on a fait un mauvais choix de stratégie et ça arrive [Ferrari ne l’avait pas fait sortir du garage]. A la fin, c’est comme ça. Ces deux fois je ne suis pas arrivé en Q3 mais … on va tout faire cette année pour l’atteindre. »

« J’adore! Mais j’ai eu des moments difficiles sur cette piste ces trois dernières années, à part l’année dernière où nous n’avons pas couru, mais j’adore cette piste, j’adore les pistes urbaines en général. Et ici, je pense que c’est un sentiment spécial pour tous les pilotes de courir ici.« 

« C’est très, très technique, nous avons la partie haute vitesse avec la piscine et vous avez juste besoin d’y être, et j’adore ce défi d’essayer de pousser la voiture à ses limites, et de ne jamais la dépasser autrement vous en payez le prix. »

Alors que la Scuderia Ferrari a montré de solides performances dans le secteur 3 de Barcelone il y a quinze jours, Leclerc a insisté sur le fait que cela ne voulait pas dire pour autant que son équipe sera compétitive ce week-end à Monte Carlo.

« Malheureusement, je ne pense pas que cela signifie quoi que ce soit pour ici simplement parce qu’à Barcelone, il y avait aussi d’autres facteurs qui jouaient dans notre compétitivité dans le secteur 3, à savoir que nous étions probablement meilleurs sur les pneus par rapport à d’autres dans les secteurs 1 et 2, ce qui nous a permis d’arriver en meilleure forme au niveau des pneus pour le secteur 3. Je ne pense donc pas que nous puissions en profiter ici, mais attendons de voir. »

« Mais de façon réaliste, je pense que l’objectif est toujours d’être en avance sur le milieu de peloton comme nous l’avons été à Barcelone, et nous ne devrions pas trop rêver de nous battre avec Mercedes et Red Bull, car en réalité, nous ne sommes pas encore à ce niveau. »

Avant le Grand Prix de Monaco, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde constructeurs, à cinq point de l’équipe McLaren.