La Française Doriane Pin débute sa saison en F1 Academy à Djeddah

La Française Doriane Pin s’apprête à faire ses débuts officiels en F1 Academy ce week-end sur le circuit de Djeddah en Arabie Saoudite et la native d’Ivry-sur-Seine compte bien décrocher le titre et suivre le chemin de ses rêves vers la Formule 1.

Considérée comme l’une des jeunes stars les plus brillantes du sport automobile, la réputation de Doriane Pin la précède. À seulement 20 ans, elle s’est frayée un chemin vers la gloire dans les Ferrari Challenge Europe Series, remportant neuf des 14 courses, et a marqué de son empreinte le Championnat du Monde d’Endurance dans la catégorie LMP2, en tant que première femme à remporter le prix ​​ »Révélation de l’année ».

Considérée comme l’une des principales prétendantes de la saison 2024, la pilote française est impatiente de débuter cette saison 2024 de la F1 Academy. 

« Je me sens bien, je suis heureuse de faire partie de la série. En plus de la F4 UAE que j’ai pu faire en janvier et février, c’est une bonne série pour apprendre et je suis heureuse de passer à la monoplace après trois ans en endurance. » a déclaré Doriane Pin sur le site de la F1 Academy à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« C’est une catégorie à laquelle j’ai toujours voulu appartenir, et j’ai cette chance maintenant avec Mercedes et Iron Dames, donc j’en suis vraiment contente. »

« Bien sûr, j’ai toujours eu le rêve de la Formule 1 en tête depuis l’âge de quatre ans. Cela a toujours été mon objectif et je pense qu’apprendre en endurance n’est pas si mal. »

« Il y a des catégories et des championnats vraiment intéressants, donc je suis heureuse et je me sens prête à franchir cette étape maintenant. »

Alors qu’elle doit encore s’adapter à son « nouvel environnement » Doriane Pin n’a qu’un seul et unique objectif cette année en F1 Academy : « Toujours se battre pour le sommet, pour gagner, pour remporter le titre, c’est l’objectif évident de l’année. »

« Nous nous préparons autant que possible pour être prêtes. Le niveau est élevé, nous le savons toutes et ce sera intéressant. Nous devons être régulières et rapides toute l’année sur chaque circuit, même si je ne connais pas la plupart d’entre eux. C’est une série super intéressante et bien sûr, je ferai de mon mieux pour y parvenir. »

« Les monoplaces sont très différentes de ce que je conduisais auparavant. Les GT sont plus lourdes, la voiture est super lourde et aussi en LMP2, il y a un peu plus d’appui mais elle est aussi plus lourde. Le style de conduite est donc complètement différent. » 

« La F4 Asie du Sud-Est et les Émirats arabes unis m’ont aidé à développer mes compétences, ma technique avec cette voiture qui est très technique avec un très faible appui. C’est intéressant et aux Emirats Arabes Unis surtout, il y a un bon plateau avec 35 voitures en piste. Nous avons beaucoup de gars avec qui nous comparer, donc c’était bien de se préparer pour cette année. »

Cette année, Doriane Pin représentera Mercedes en F1 Academy avec l’équipe Prema Racing après avoir rejoint le programme des jeunes pilotes du constructeur allemand. La Française ne cache pas sa fierté de représenter l’une des plus grandes marques automobile au monde : « Honnêtement, je me suis senti très honorée de cela. »

« En représentant Mercedes, c’est l’une des équipes les plus titrées de la Formule 1 et je pense que je peux apprendre beaucoup d’elle. Je suis vraiment heureuse de tout le travail que nous avons commencé ensemble et j’ai hâte d’atteindre certains objectifs ensemble. »

Pour rappel, la F1 Academy – catégorie de monoplaces 100% féminine – dispute sa saison 2024 en parallèle de sept manches du calendrier de la Formule 1.

Calendrier F1 Academy 2024 

Destination Dates
Arabie Saoudite 7/9 mars
Miami 3/5 mai
Espagne 21/23 juin
Pays-Bas 23/25 août
Singapour 20/22 septembre
Qatar 29 nov/1er déc
Abou Dhabi 5/8 décembre

Alors que Doriane Pin se prépare à débuter sa saison en F1 Academy, elle incarne l’esprit de compétition et de persévérance qui caractérise les grands champions. En parallèle de son engagement dans le sport automobile, de nombreuses personnes cherchent à vivre des expériences intenses et excitantes, que ce soit sur la piste ou dans le monde du divertissement. Pour ceux qui souhaitent ressentir l’adrénaline du jeu, le casino en ligne france légal offre une occasion unique de tenter sa chance dans un environnement sécurisé. Tout comme Doriane se prépare minutieusement pour chaque course, les amateurs de jeux d’argent doivent également s’assurer de choisir des plateformes fiables pour maximiser leur expérience.

Malade, Carlos Sainz débute mal son week-end à Djeddah

Le pilote Ferrari Carlos Sainz est rentré à son hôtel de Djeddah ce mercredi après s’être senti « un peu mal » à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite, deuxième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

La journée de mercredi à Djeddah était réservée aux médias, mais le pilote espagnol a été autorisé par son équipe à faire l’impasse sur ses obligations médiatiques, alors qu’il était pourtant déjà arrivé dans le paddock : « Carlos Sainz est retourné à l’hôtel pour se reposer et être prêt pour demain après s’être senti un peu mal ». » a indiqué la Scuderia Ferrari dans un court communiqué.

Carlos Sainz – aperçu dans le paddock en début de journée avec des traits très tirés – devra veiller à se remettre rapidement car les premiers essais libres du week-end sont programmés ce jeudi sur un tracé urbain extrêmement rapide où la condition physique des pilotes sera mise à rude épreuve.

Le pilote Ferrari a plutôt bien débuté la saison 2024 avec un podium décroché le week-end dernier au Grand Prix de Bahreïn où il a terminé troisième de l’épreuve derrière les deux pilotes Red Bull. 

Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Carlos Sainz occupe donc la troisième place au championnat du monde des pilotes avec trois points de retard sur Sergio Perez et trois points d’avance sur son coéquipier Charles Leclerc.

Ocon refuse de comparer la situation d’Alpine à celle de Manor

Le Français Esteban Ocon a nié que les difficultés actuelles que rencontre l’équipe Alpine en F1 soient comparables à celles qu’a pu rencontrer son ancienne écurie Manor avec laquelle il a débuté sa carrière en catégorie reine.

Esteban Ocon a fait ses débuts en Formule 1 en 2016 avec la modeste écurie Manor, aujourd’hui disparue, avec laquelle le Français n’a marqué qu’un seul point au volant d’une monoplace qui n’était plus améliorée en raison des problèmes financiers de l’équipe à l’époque.

Cette saison, l’équipe Alpine pour laquelle roule Esteban Ocon, rencontre de grandes difficultés avec une monoplace mal née et donc des performances très en deçà des attentes. Lors de la première manche de l’année disputée à Bahreïn, Esteban Ocon et son coéquipier Pierre Gasly n’ont pas réussi à faire mieux qu’une dix-septième et une dix-huitième position.

A la suite de cette course, Alpine a annoncé d’importants changements organisationnels, mais a également confirmé le départ de deux cadres (Matt Harman et Dirk de Beer), alors que ce mercredi à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite, nous avons appris le départ de Bob Bell qui a décidé de rejoindre Aston Martin. 

Lorsqu’on demande à Esteban Ocon si la situation d’Alpine est comparable à celle de l’équipe Manor, le Français a répondu : « Je pense que c’est une situation différente. Bien sûr, nous partageons les mêmes places sur la grille pour le moment, mais ce n’est que la première course. »

« Avec Manor, nous étions très loin des voitures qui nous précédaient. Ici, on parle d’un dixième et nous pouvons gagner quelques positions. C’est la différence. »

« Nous sommes plus proches de l’arrière qu’en 2016 où nous étions à quatre secondes. C’est une situation différente et il y a un moyen de s’améliorer, ce qui n’existait pas auparavant. »

« Nous savons que nous ne sommes pas là où nous voulons être, donc nous devrions nous améliorer et nous devons nous améliorer. Pour revenir sur Manor, je savais que nous serions en fond de grille, que nous n’aurions pas de mises à jour et que c’était tout. »

Concernant ses chances de signer un bon résultat ce week-end en Arabie Saoudite sur un tracé de Djeddah peut-être un peu plus favorable à Alpine, car moins demandeur en termes de traction, le Français a déclaré : « C’est un bon point. Nous verrons où cela nous mène. C’est un circuit que j’apprécie beaucoup. »

Russell prêt à accueillir Verstappen chez Mercedes : « Ce serait excitant »

George Russell dit qu’il accueillerait volontiers Max Verstappen à ses côtés chez Mercedes à partir de 2025 si jamais le triple champion du monde décidait de quitter Red Bull pour rejoindre l’équipe du constructeur allemand.

Depuis quelques jours, la rumeur envoyant Max Verstappen chez Mercedes en 2025 ne cesse de grandir dans le paddock de la Formule 1, notamment depuis que le père du pilote Red Bull – Jos Verstappen – a été vu à Bahreïn le week-end dernier en discussion avec Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes.

En effet, les tensions à l’intérieur de l’équipe Red Bull entre Jos Verstappen et le directeur de l’écurie Christian Horner suscitent des rumeurs spéculatives selon lesquelles Max Verstappen pourrait chercher à mettre fin à son contrat avec Red Bull [qui court jusqu’en 2028] pour signer chez Mercedes en remplacement de Lewis Hamilton, qui rejoindra Ferrari l’an prochain.

Interrogé pour savoir s’il serait prêt à travailler aux côtés de Max Verstappen chez Mercedes, George Russell a déclaré : « Je pense que toute équipe veut avoir le meilleur duo de pilotes possible et, à l’heure actuelle, Max est le meilleur pilote de la grille. » a déclaré Russell ce mercredi à Djeddah en Arabie Saoudite.

« Donc, si une équipe a la chance de recruter Max, elle la saisira à 100%. Je pense que la question se situe davantage de l’autre côté, du côté de Red Bull. Il se passe tellement de choses là-bas, nous ne savons pas vraiment ce qui se passe à huis clos et finalement, ce ne sont pas nos affaires pour le moment. Mais ce serait excitant. »

Lors de sa première campagne au sein de l’équipe Mercedes, George Russell a dominé son coéquipier Lewis Hamilton et le Britannique a décroché la seule victoire de Mercedes depuis l’introduction des nouvelles règles en 2022.

Partant de ce constat, Russell estime donc que sa performance aux côtés du septuple champion du monde lui laisse penser qu’il sera en mesure de rivaliser avec Max Verstappen si jamais le Néerlandais rejoint Mercedes en 2025.

« C’est ma troisième saison aux côté de Lewis, le plus grand pilote de tous les temps, et j’ai l’impression d’avoir fait du très bon travail à ses côtés. » a ajouté Russell.

« Donc, peu importe qui viendra à mes côtés l’année prochaine ou les années à venir, j’accueille n’importe qui, j’accepte le défi, parce que vous voulez toujours affronter les meilleurs. »

« Au final, je me concentre sur moi-même. Je crois en moi. Je crois que je peux battre n’importe qui sur la grille, il faut juste avoir cette mentalité. Donc, avoir Lewis comme référence ces deux dernières années, c’est certainement une très bonne référence. »

Dents qui claquent, impacts trop forts…les pilotes de F1 veulent des monoplaces rehaussées

George Russell et Max Verstappen militent pour que la hauteur des monoplaces de Formule 1 soit augmentée pour le bien de la santé des pilotes et de leur sécurité. 

Depuis l’introduction des nouvelles règles techniques en 2022, les monoplaces à effet de sol avec des planchers Venturi roulent beaucoup plus proche du sol et sont plus rigides que par le passé, ce qui signifie que les pilotes à l’intérieur de leur cockpit ressentent pratiquement toutes les imperfections de la piste.

Dans ce contexte, et alors que les nouvelles règlementations techniques en Formule 1 devront être finalisées au mois de juin 2024, certains pilotes comme George Russell et Max Verstappen se disent préoccupés par le fait que la FIA n’aborde pas suffisamment la question dans les nouvelles règles qui sont en train d’être écrites.

« Le problème c’est notre confort, notre colonne vertébrale, la compression sur les bosses. En fin de ligne droite à pleine charge, l’impact est trop fort avec des hauteurs de caisse si basses. Nous sommes encore très bas, et je ne pense pas que la voiture de la saison 2026 sera très différente. » a déclaré Max Verstappen à la BBC.

George Russell pour sa part a déclaré que le problème s’aggrave à mesure que les monoplaces prennent de la vitesse dans les lignes droites et que les forces aérodynamiques les aspirent vers le sol.

« Tous les pilotes ont déjà parlé avec la F1 parce que ce n’est pas viable de continuer à faire rouler des voitures comme ça. » a déclaré le pilote Mercedes.

« Vous obtenez le maximum de performance en faisant rouler la voiture au plus près du sol et aussi rigide que possible. Vous avez donc l’impression que vos dents claquent dans la ligne droite. La longueur d’une pile « AA » est la distance qui nous sépare du sol au début [de la ligne droite] et à la fin elle a la taille d’un pois chiche. »

« Donc, chaque petite bosse traverse tout votre corps, et nous espérons qu’il y aura une meilleure solution sur la prochaine génération de voitures. »

Les monoplaces de F1 sont tellement basses que l’an dernier Lewis Hamilton et Charles Leclerc se sont fait piéger au Grand Prix des Etats-Unis et ont été disqualifiés des résultats de la course en raison d’une usure prononcée du patin de contrôle situé sous les monoplaces.

✅ Ricciardo et Tsunoda ont réglé leurs comptes après Bahreïn

Samedi dernier au Grand Prix de Bahreïn, un échange de positions entre les pilotes Visa Cash App RB a provoqué quelques tensions entre Yuki Tsunoda et son coéquipier Daniel Ricciardo, les deux hommes étant presque entrés en contact en fin de course.

Au tour 52, Yuki Tsunoda se battait avec le pilote Haas Kevin Magnussen pour la douzième place lorsque son équipe lui a demandé de laisser passer son coéquipier Daniel Ricciardo – dont la monoplace était équipée de pneus Tendres neufs – pour qu’il puisse essayer de dépasser Magnussen.

Après avoir demandé à son équipe s’il s’agissait d’une plaisanterie, Tsunoda s’est finalement écarté de la trajectoire pour laisser passer Daniel Ricciardo, mais l’Australien n’a jamais réussi à dépasser la Haas de Kevin Magnussen.

Une fois le drapeau à damier agité au passage du leader Max Verstappen, un Yuki Tsunoda visiblement frustré a plongé à l’intérieur du virage 8 pour dépasser Daniel Ricciardo et ainsi récupérer sa position. Mais dans sa manœuvre, le Japonais a tiré tout droit, avant de revenir en piste en frôlant la monoplace de son coéquipier qui a immédiatement exprimé sa colère à la radio.

Interrogé ce mercredi à Djeddah pour savoir si la tension était redescendue entre lui et son coéquipier, l’Australien Daniel Ricciardo a indiqué qu’ils avaient eu une explication et que tout était rentré dans l’ordre.

« J’ai évidemment dit quelques choses à la radio, mais je sais que tout est diffusé, donc j’ai essayé d’en garder un peu pour le briefing. » a expliqué Ricciardo au micro de Sky Sports.

« C’est dur, parce que dès qu’on met le casque et que nous arrivons à la fin de la course, il y a une certaine frustration et on est un peu épuisé. Donc, nous pouvons faire ou dire des choses qui ne nous ressemblent pas. Il faut prendre cela en compte. »

« Cela a été suffisamment évoqué en public, mais il est important que nous en parlions après la course. Donc, après notre briefing technique, nous avons également eu une discussion en privé et avons purgé l’air. »

« C’était important pour Yuki et moi de le faire et aussi pour que l’équipe sache que tout est « OK », que nous n’aurons aucun problème pour avancer. Ce n’était que la première course et je pense que c’est ce que nous devions faire. Maintenant c’est fait, nous nous concentrons sur l’Arabie Saoudite. »

« L’année dernière, tout s’est plutôt bien passé [entre lui et Tsunoda]. Il y a eu ce petit problème à Bahreïn, et si nous n’en parlions pas, on aurait pu penser qu’il y avait un problème. Mais nous étions tous les deux disposés à nous asseoir ensemble et à simplement parler. Je pense que c’était important. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait reçu des excuses de la part de Tsunoda, Daniel Ricciardo a répondu : « Je suis assez vieux pour ne pas avoir besoin que quelqu’un me prenne dans ses bras et me dise ‘désolé pour ça’. J’ai une vision un peu plus large. »

« C’est une équipe qui est relativement nouvelle à certains égards, et je sais que si vous avez des rivalités dès la première course, cela n’aidera pas l’équipe à avancer. Il s’agissait donc de gérer cela et de clarifier les choses. »

« Tout a été dit calmement, sans lever la voix ou quoi que ce soit. Nous avons traité cela comme des adultes. » conclut Ricciardo.

Bob Bell rejoint Aston Martin en tant que directeur exécutif

Comme nous vous l’annoncions dans un précédent article, l’Irlandais Bob Bell a quitté l’équipe Alpine pour rejoindre Aston Martin où il occupe désormais le rôle nouvellement créé de directeur exécutif.

Dans son nouveau rôle, Bob Bell rapportera directement au Team Principal, Mike Krack. Il aura la responsabilité globale des fonctions techniques, d’ingénierie et de performance. Bell apporte une riche expérience en Formule 1 à Aston Martin.

Au cours de sa carrière, l’Irlandais a notamment occupé des postes techniques de direction chez McLaren, Renault et Mercedes GP au cours d’une illustre carrière dans le sport automobile au cours des quatre dernières décennies.

« Je suis ravi d’accueillir Bob Bell chez Aston Martin. Il s’agit d’une nomination clé pour garantir que nous optimisons tout ce que nous faisons en équipe et que nous nous concentrons sur les bons domaines de performance. » a déclaré Mike Krack, Team Principal d’Aston Martin.

« Le palmarès de Bob dans ce sport parle de lui-même et son expérience nous aidera à continuer à avancer dans le voyage passionnant que nous entreprenons. »

« J’ai été impressionné par les progrès réalisés par Aston Martinces dernières années. » a déclaré bob Bell.

« L’opportunité de jouer mon rôle dans ce voyage est incroyablement excitante et j’ai hâte de travailler avec les grands leaders techniques de Silverstone. »

« L’ampleur et l’ambition de ce projet sont très motivantes. Je suis un coureur et je vois la soif et la détermination qui animent cette équipe. J’ai hâte de jouer mon rôle avec Mike et le reste de l’équipe. »

Chez Aston Martin, Bob Bell retrouve le double champion du monde Fernando Alonso avec qui il a déjà travaillé dans le passé, notamment chez Renault et Alpine. 

Dans le monde des casinos, tout comme dans celui de la Formule 1, la stratégie et l’expérience sont essentielles pour réussir. Que vous soyez un amateur de jeux d’argent ou un passionné de sport automobile, il est crucial de choisir les bons partenaires pour maximiser vos chances de succès. En France, de nombreux joueurs cherchent le meilleur casino en ligne france pour garantir une expérience de jeu sécurisée et divertissante. Tout comme Bob Bell, qui a su s’entourer des meilleurs talents pour atteindre les sommets, il est important de faire des choix éclairés dans le monde des jeux en ligne.

Bob Bell quitte Alpine pour rejoindre Aston Martin

Conseiller de longue date auprès de l’équipe Alpine en Formule 1, l’Irlandais Bob Bell a quitté son rôle au sein de l’écurie du constructeur français à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

Bob Bell était directeur technique de Renault lorsque l’équipe a remporté ses derniers titres mondiaux en Formule 1 en 2005 et 2006. Il a ensuite occupé un rôle consultatif au sein de l’équipe depuis 2018, mais le début de saison catastrophique d’Alpine en 2024 et les départs simultanés de plusieurs personnes clés ont fini par persuader l’Irlandais de quitter lui aussi le navire.

Un porte parole de l’équipe Alpine a déclaré que cette décision était « d’un commun accord » entre les deux parties, alors qu’une source proche de Bob Bell a déclaré qu’il s’agissait d’une décision mûrement réfléchie de la part de Bell.

Bob Bell a quitté Alpine pour rejoindre l’écurie Aston Martin où il retrouve le double champion du monde Fernando Alonso avec qui il a déjà travaillé chez Renault et Alpine. 

L’équipe Alpine – propriété du constructeur automobile Renault – a terminé à la sixième place au championnat du monde des constructeurs en 2023 et a débuté la campagne 2024 de la pire des manières en étant la dernière écurie de la grille en termes de performance.

Après la première manche de l’année, Alpine a annoncé d’importants changements organisationnels au sein de ses équipes techniques pour adopter une nouvelle approche à « trois piliers ». L’écurie a créé trois postes techniques spécialisés : directeur technique (performance), directeur technique (aérodynamique) et directeur technique (ingénierie) pour remplacer la structure précédente sous un directeur technique unique.

L’équipe Alpine a également confirmé la rumeur qui courrait depuis plusieurs jours dans le paddock de la Formule 1; à savoir le départ du directeur technique Matt Harman et Dirk de Beer, responsable de l’aérodynamique.

Depuis le début de la saison 2023, on ne compte plus les personnes qui ont quitté l’écurie du constructeur français, qu’il s’agisse d’un départ volontaire ou bien une mise à l’écart. 

Pierre Gasly ne s’attend à aucun « tour de magie » en Arabie Saoudite

A la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite programmé du 07 au 09 mars à Djeddah, le Français Pierre Gasly ne s’attend à aucun tour de magie concernant les performances d’Alpine lors de cette deuxième manche de la saison 2024. 

Après un Grand Prix disputé de Bahreïn à oublier avec les dix-septième et dix-huitième places décrochées respectivement par Esteban Ocon et Pierre Gasly, l’équipe Alpine arrive cette semaine à Djeddah avec comme objectif de faire mieux que le week-end passé, bien que la monoplace n’aura pas évolué entre temps.

Revenant sur sa course disputée à Bahreïn le week-end dernier, Pierre Gasly ne cache évidemment pas sa frustration de terminer cette première course de l’année en bas de classement, d’autant que plusieurs événements sont venus perturber son Grand Prix. 

« Nous savions que ce serait difficile de se battre [à Bahreïn], mais en plus, ce n’était pas notre jour. » a déclaré Pierre Gasly après le Grand Prix de Bahreïn.

« J’ai pris un départ incroyable, mais ensuite je me suis retrouvé dans le pétrin avec Lance [Stroll] qui partait en tête-à-queue au virage 1, donc je n’ai pas pu profiter de ce bon départ. »

« Après cela, nous avons eu un peu de mal avec les arrêts au stand, nous savons que c’est un domaine que nous devons améliorer, car cela m’a coûté environ dix secondes. Nous y travaillons, les gars y travaillent, mais malgré tout, cela ne nous aurait pas placé dans les points. Mais nous savons que c’est un domaine dans lequel nous devons apporter des améliorations au cours des prochaines courses. »

Alors que le Grand Prix d’Arabie Saoudite talonne celui de Bahreïn, les équipes n’ont que très peu de temps pour analyser les données récoltées lors de la première course, et Pierre Gasly ne s’attend donc à aucun miracle ce week-end à Djeddah, bien que le tracé soit très différent de celui de Sakhir.

« J’aimerais pouvoir lire l’avenir et avoir des solutions, mais pour le moment nous poussons tous dans la même direction, nous sommes conscients de la situation, nous sommes conscients des limites que nous avons. » a ajouté le pilote Alpine.

« Nous devons trouver des solutions avec les outils dont nous disposons. Nous ne nous attendons pas à un tour de magie pour le week-end prochain. »

« Nous n’aurons aucune amélioration sur la voiture, mais à moyen et long terme, nous savons dans quelle direction nous voulons nous diriger et ce que nous voulons améliorer. Seule la patience nous le permettra, c’est la clé. »

Cette semaine, l’équipe Alpine a annoncé une restructuration organisationnelle en confirmant notamment la rumeur qui courrait depuis plusieurs jours dans le paddock de la Formule 1; à savoir le départ du directeur technique Matt Harman et Dirk de Beer, responsable de l’aérodynamique (voir ici tous les changements réalisés par Alpine). Plus récemment, c’est Bob Bell, ancien conseiller stratégique, qui a décidé de quitter le navire.

En Arabie Saoudite, Max Verstappen cherchera à confirmer ce week-end

Après avoir remporté le premier Grand Prix de la saison 2024 à Bahreïn il y a quelques jours, le triple champion du monde Max Verstappen attend le Grand Prix d’Arabie Saoudite avec impatience où le Néerlandais cherchera à confirmer ce week-end sur l’un des rares circuits sur lequel il n’a pas gagné l’an dernier.

Désigné comme le favori pour le championnat du monde 2024 dès les essais hivernaux, Max Verstappen a effectivement largement dominé ses rivaux lors de la première manche de la saison à Bahreïn en franchissant la ligne d’arrivée avec plus de 20 secondes d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.

Ce week-end, la Formule 1 débarque en Arabie Saoudite pour y disputer sa deuxième course de l’année et les conditions seront légèrement différentes par rapport à Bahreïn avec un tracé bien plus rapide et des températures attendues un peu plus élevées.

« Il fera aussi un peu plus chaud qu’à Bahreïn, il sera donc intéressant de voir la différence de performance entre toutes les équipes, car le tracé de la piste est complètement différent de celui de la semaine dernière. » confie Max Verstappen à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« L’asphalte est complétement différent de ce qu’il est [à Bahreïn], donc il y aura moins de dégradation. Cela aidera probablement aussi d’autres équipes par rapport à nous. »

« L’année dernière, c’était une bonne piste pour nous, alors espérons que nous pourrons faire quelque chose de similaire et assurer une belle performance à l’équipe. »

Lors de la dernière édition du Grand Prix d’Arabie Saoudite disputée en 2023, c’est le coéquipier de Max Verstappen, le Mexicain Sergio Perez qui a remporté l’épreuve.

La FIA enquête sur les allégations d’un lanceur d’alerte

La FIA a confirmé l’ouverture d’une enquête interne après avoir reçu un rapport dans lequel un lanceur d’alerte dont l’identité est gardée secrète détaille des allégations impliquant certains membres de l’organisation, dont le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.

Cette semaine, la BBC a publié un article dans lequel le média britannique indique qu’un lanceur d’alerte aurait déclaré à la FIA dans un rapport que le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, serait intervenu pour faire annuler une pénalité infligée au pilote Aston Martin Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 qui s’est disputé sur le circuit de Djeddah.

Au lendemain de cette première révélation, la BBC a publié un deuxième article dans lequel elle indique que le fameux lanceur d’alerte accuse une nouvelle fois le président de la FIA. Dans le rapport consulté par la BBC, le lanceur d’alerte indique « qu’a la demande du président de la FIA » il a été demandé de trouver un moyen pour ne pas homologuer le circuit urbain de Las Vegas en 2023 lorsque la Formule 1 a signé son grand retour dans le Nevada après plusieurs décennies d’absence. 

Dans ce rapport du responsable de la conformité de la FIA adressé à son comité d’éthique, le lanceur d’alerte aurait déclaré que « le but était de trouver des défauts à la piste afin de refuser la licence », ce qui aurait alors empêché les Formule 1 de rouler sur ce tracé. Le lanceur d’alerte poursuit en indiquant que « les problèmes sur le circuit étaient censés être identifiés artificiellement indépendamment de leur existence réelle, dans le but ultime de retirer la licence. »

Suite à ces révélations, la FIA a confirmé qu’une enquête interne a été ouverte en indiquant que le responsable de la conformité avait bien reçu un rapport « détaillant des allégations potentielles impliquant certains membres ».

« Il est regrettable et source d’inquiétude que l’affaire ait été divulguée aux médias sans aucune autorisation préalable et que certains éléments du rapport aient été rapportés de manière inexacte. » indique la FIA.

L’instance dirigeante a également ajouté qu’elle « évalue ces préoccupations afin de garantir que la procédure régulière est méticuleusement suivie. »

A Djeddah, l’Alpine A524 pourrait être plus à l’aise qu’à Bahreïn

Après un Grand Prix de Bahreïn à oublier pour Alpine, l’équipe du constructeur français se dirige désormais vers l’Arabie Saoudite où se dispute ce week-end la deuxième manche du championnat du monde de Formule 1 sur un tracé bien différent de celui de Sakhir, ce qui pourrait peut-être offrir quelques opportunités aux pilotes Alpine.

Chez Alpine, tout le monde est parfaitement conscient que l’A524 est une monoplace mal née et le résultat de la première course de la saison à Bahreïn (P17 pour Ocon et P18 pour Gasly) n’a pas été une surprise. Partant de ce constat, l’équipe du constructeur français va évidemment tenter de réagir rapidement en apportant des améliorations à l’A524, mais les premiers développements ne seront pas encore disponibles ce week-end à Djeddah.

« Nous continuons à apprendre et progresser avec le package 2024 à notre disposition. Ce n’est que la première course, nous n’avons roulé que sur un seul circuit jusqu’à présent, et nous poursuivrons notre travail acharné pour trouver des améliorations tout au long de l’année. » confie Bruno Famin à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« Les pilotes font de l’excellent travail sur la piste et en dehors pour garder le moral et nous attendons avec impatience la prochaine opportunité ce week-end en Arabie saoudite pour un défi complètement différent de celui de Bahreïn. »

Le circuit de la corniche de Djeddah est un tracé très rapide sur lequel les pilotes attaquent des courbes à des vitesses très élevées, ce qui signifie que la traction en sortie de virage – qui est l’une des grandes faiblesses de l’A524 – ne sera pas un élément déterminant ce week-end, ce qui pourrait offrir une opportunité à Esteban Ocon et Pierre Gasly.

« Djeddah est un circuit urbain très rapide, fluide, où les pilotes doivent avoir pleinement confiance en leur monoplace pour attaquer les grandes courbes. » a ajouté Famin.

« Le tracé est moins sensible à la traction qu’à Bahreïn, un domaine où nous devons progresser le plus rapidement possible. Je sais que l’équipe est impatiente de relever ce challenge et de voir où nous nous situons sur ce type de piste. »

Il est toutefois bon de souligner que Djeddah est un circuit typé moteur, ce qui n’est pas du tout le point fort de l’Alpine A524, l’unité de puissance Renault E-tech accusant toujours un certain retard en termes de puissance par rapport aux autres moteurs.

Pour rappel : cette semaine Alpine a annoncé une série de changements organisationnels au sein de ses équipes techniques pour adopter une nouvelle approche à « trois piliers ». L’écurie a créé trois postes techniques spécialisés : directeur technique (performance), directeur technique (aérodynamique) et directeur technique (ingénierie) pour remplacer la structure précédente sous un directeur technique unique (c’est à lire ici).

L’Arabie Saoudite dévoile un nouveau circuit spectaculaire

Le conseil d’administration de Qiddiya Investment Company (QIC) a annoncé à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite qui se dispute du 07 au 09 mars sur le tracé de Djeddah que la ville de Qiddiya abritera prochainement un nouveau circuit « révolutionnaire » (voir vidéo au bas de l’article).

Situé au cœur de la ville de Qiddiya, le Speed ​​​​Park Track alliera « fonctionnalité, technologie de pointe et expérience client unique » selon un communiqué de presse de l’entreprise. La piste présentera également certaines des caractéristiques des pistes les plus reconnaissables du sport automobile.

Sa pièce maîtresse sera le « Blade » au premier virage – une section surélevée impressionnante du circuit qui s’élève de façon spectaculaire à plus de 20 étages au-dessus du sol.

« Le Speed ​​​​Park Track sera une véritable incarnation de la philosophie de puissance de jeu de Qiddiya et positionnera Qiddiya City comme le siège du sport automobile saoudien et comme l’un des leaders mondiaux. » a commenté le directeur général de Qiddiya Investment Company, Abdullah Aldawood.

« Les visiteurs et les spectateurs vivront l’une des expériences de course les plus uniques et immersives au monde avec cette piste pionnière, conçue par des pilotes de course pour des pilotes de course, prête à accueillir certains des plus grands événements de sport automobile au monde. »

Conçue par l’ancien pilote autrichien de Formule 1 Alex Wurz et le concepteur de circuits allemand Hermann Tilke, la piste a été conçue pour les pilotes par des pilotes et repousse les limites à l’extrême, avec 21 virages et utilisant le paysage spectaculaire de la ville de Qiddiya pour créer plus de 108 m de dénivelé.

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Le Speed ​​​​Park Track présente de multiples configurations avec deux sections distinctes, dont une section de circuit urbain et la section de piste ouverte rapide, qui sont entièrement intégrées aux attractions voisines de Qiddiya, réunissant divertissement, sport et culture au même endroit. 

En ce qui concerne les spectateurs, les passionnés de sport automobile profiteront de l’une des expériences de course les plus excitantes et immersives au monde, avec de multiples points de vue pour les fans et des terrasses d’observation au bord et à l’intérieur de la piste.

Des attractions, des expériences et des événements riches en adrénaline entoureront également le circuit, mêlant les sensations fortes des sports mécaniques au dynamisme des centres culturels et de divertissement. 

La piste sera d’ailleurs parfaitement intégrée aux attractions environnantes, avec le « Blade » tournant au-dessus d’une salle de concert en contrebas et les pilotes courant aux côtés du vol de Falcon, les montagnes russes les plus hautes et rapides du monde situées sur le site voisin de Six Flags. Des sections de la piste longeront également un parc à thème aquatique situé dans la ville.

Le concept, indique le communiqué, s’appuie sur « des décennies de recherche montrant que le jeu est vital pour le développement cognitif humain, l’expression émotionnelle, les compétences sociales, la créativité et la santé physique. »

Il est bon de préciser que ce circuit n’est pas encore construit, ce qui veut dire que la Formule 1 restera encore quelques années à Djeddah. 

Programme et horaires du Grand Prix F1 d’Arabie Saoudite 2024

Voici les horaires et le programme du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024, deuxième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute sur le circuit de Djeddah. Tout comme ce fut le cas à Bahreïn le week-end dernier, cette deuxième course de la saison se disputera un samedi en raison du Ramadan qui débute le dimanche 10 mars.

Le début du Ramadan coïncidant avec le jour du départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite, la Formule 1 a pris la décision d’avancer l’épreuve d’une journée, soit le samedi 09 mars, ce qui a donc également provoqué l’avancée du Grand Prix de Bahreïn remporté par Max Verstappen d’une journée afin de permettre aux équipes d’être plus à l’aise au niveau de la logistique lorsqu’elles ont quitté Bahreïn pour rejoindre Djeddah.

Les premiers essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite [EL1] sont programmés le jeudi 07 mars à 14h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres se disputera le même jour à 18h00 (heure de Paris).

Le vendredi 08 mars, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite [EL3] à 14h30 (heure de Paris), alors que la de qualifications est programmée à 18h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024 sera donné le samedi 09 mars à 18h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 50 tours de course.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce jeudi 07 mars pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP d’Arabie Saoudite (heure de Paris)

Jeudi 07 mars : les EL1 à 14h30/EL2 à 18h00

Vendredi 08 mars : les EL3 à 14h30/qualifications à 18h00

Samedi 09 mars : le départ de la course à 18h00

Le président de la FIA aurait fait pression pour refuser sa licence à Las Vegas

Au lendemain des révélations de la BBC, qui a indiqué que le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, faisait l’objet d’une enquête interne pour une ingérence présumée dans les résultats du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023, voilà que le même média rapporte aujourd’hui que Ben Sulayem aurait demandé aux personnes compétentes de ne pas homologuer le circuit de Las Vegas l’an dernier.

Cette révélation émane du même lanceur d’alerte qui a accusé le président de la FIA d’avoir prétendument demandé aux commissaires du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 d’annuler la pénalité de dix secondes infligée au pilote Aston Martin Fernando Alonso (lire cet article pour mieux comprendre).

Le lanceur d’alerte, dont l’identité est gardée secrète, affirme dans un rapport consulté par la BBC « qu’a la demande du président de la FIA » il a été demandé de trouver un moyen pour ne pas homologuer le circuit urbain de Las Vegas en 2023 lorsque la Formule 1 a signé son grand retour dans le Nevada après plusieurs décennies d’absence. 

Dans ce rapport du responsable de la conformité de la FIA adressé à son comité d’éthique, le lanceur d’alerte aurait déclaré que « le but était de trouver des défauts à la piste afin de refuser la licence », ce qui aurait alors empêché les Formule 1 de rouler sur ce tracé. Le lanceur d’alerte poursuit en indiquant que « les problèmes sur le circuit étaient censés être identifiés artificiellement indépendamment de leur existence réelle, dans le but ultime de retirer la licence. »

Le lanceur d’alerte a également déclaré avoir chargé un responsable d’accomplir cette tâche et a nommé deux autres responsables qui se trouvaient dans la salle à ce moment-là. Le rapport ajoute que les officiels n’ont pas pu trouver de problème avec le circuit et ont donc certifié le circuit apte à la course.

On se souvient que lors de ce premier Grand Prix de Las Vegas une plaque d’égout s’est détachée sur la piste lors de la première séance d’essais libres et que cette dernière a été percutée par la Ferrari de Carlos Sainz. Fort heureusement, aucun blessé n’était à déplorer ce jour-là, mais les dégâts sur la monoplace de l’Espagnol étaient importants et témoignaient de la violence du choc. Il est cependant impossible de faire un parallèle entre cet incident et les révélations du lanceur d’alerte.

Le torchon brûle entre F1 et FIA…

Ce qui est sûr, c’est que les relations entre la F1 et la FIA n’ont jamais été aussi tendues que depuis l’an dernier. Des tensions qui ont commencé à éclater au grand jour lorsque le président de la FIA s’est permis de féliciter publiquement le rapprochement entre Andretti et General Motors en déclarant : « Les nouvelles d’aujourd’hui en provenance des États-Unis sont une preuve supplémentaire de la popularité et de la croissance du championnat du monde de Formule 1. »

« C’est particulièrement agréable d’avoir l’intérêt de deux marques emblématiques telles que General Motors Cadillac et Andretti Global. La FIA attend avec impatience de nouvelles discussions sur le processus de manifestation d’intérêt. »

Dans la foulée de cette déclaration de Ben Sulayem, la Formule 1 a elle aussi publié un court communiqué dans lequel on pouvait lire : « Nous voulons tous nous assurer que le championnat reste crédible et stable et toute demande de nouveau participant sera évaluée sur des critères permettant d’atteindre ces objectifs par toutes les parties prenantes concernées. Toute demande de nouvel entrant nécessite l’accord de la FIA et de la F1. »

Quelques mois plus tard, la F1 a finalement décidé de rejeter la candidature d’Andretti. La FOM (Formula One Management) a en effet indiqué que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat. »

« La meilleure manière pour un nouvel entrant d’apporter de la valeur est d’être compétitif. Nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »

Autre exemple d’une tension grandissante entre F1 et FIA, les détenteurs des droits commerciaux de la Formule 1 n’ont visiblement pas beaucoup apprécié la sortie du président de la FIA sur les réseaux sociaux en début d’année 2023, qui appelait – en réponse à des rumeurs de rachat – tout acheteur potentiel de la F1 à faire preuve de « bon sens », ce qui peut être considéré comme de l’ingérence.

En 2023, le média Bloomberg a rapporté que l’Arabie Saoudite – par le biais du Fonds d’Investissement Public Saoudien – et présidé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, avait déposé une offre de 20 milliards de dollars aux actuels propriétaires de la Formule 1 Liberty Media pour reprendre les droits commerciaux de la catégorie reine du sport automobile.

Mais dans un message posté sur les réseaux sociaux, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, n’a pas hésité à dire que cette somme était « prétendument gonflée » et a invité tout acheteur potentiel à faire preuve de « bon sens » : « En tant que gardiens du sport automobile, la FIA, en tant qu’organisation à but non lucratif, se méfie des sommes prétendument gonflées de 20 milliards de dollars pour la F1. »

« Il est conseillé à tout acheteur potentiel de faire preuve de bon sens, de considérer le plus grand bien du sport et de proposer un plan clair et durable – pas seulement beaucoup d’argent. »

« Il est de notre devoir de considérer quel sera l’impact futur pour les promoteurs en termes d’augmentation des frais d’hôtes et d’autres coûts commerciaux et tout impact négatif que cela pourrait avoir sur les fans. »

A la suite de ces commentaires, la Formule 1 a envoyé une lettre adressée à la FIA dans laquelle il était indiqué que les remarques de Ben Sulayem « outrepassent à la fois les limites à la fois du mandat de la FIA et de ses droits contractuels. »

La lettre indiquait également qu’en vertu de son contrat, la F1 « a le droit exclusif d’exploiter les droits commerciaux du Championnat du Monde de F1 de la FIA » et que « la FIA s’est engagée sans équivoque à ne rien faire qui puisse porter atteinte à la propriété, à la gestion et/ou à l’exploitation de ces droits. »

Il était également souligné que les remarques de Mohammed Ben Sulayem « faites à partir du compte officiel du président de la FIA sur les réseaux sociaux, interfèrent avec nos droits de manière inacceptable. »

« Les circonstances dans lesquelles la FIA jouerait un rôle dans un changement de contrôle du groupe F1 sont très limitées. Toute suggestion ou implication contraire, ou que tout acheteur potentiel de l’activité F1 est tenu de consulter la FIA, est erroné. »

« Tout commentaire sur la valeur d’une entité cotée, en particulier en prétendant ou en impliquant la possession de connaissances privilégiées ce faisant, risque de causer des dommages substantiels aux actionnaires et investisseurs de cette entité, sans parler de l’exposition potentielle à de graves conséquences réglementaires. »

« Dans la mesure où ces commentaires nuisent à la valeur de Liberty Media Corporation, la FIA peut en être tenue responsable. La F1 et Liberty Media espèrent et sont convaincus qu’il ne sera pas nécessaire d’aborder à nouveau ce problème. »

Pour rappel, la FIA est tenue de rester à l’écart des questions commerciales au sein de la F1 par un accord conclu avec la Commission Européenne il y a plus de 20 ans.

Si jamais il est avéré que le président de la FIA a effectivement demandé à ce que le circuit de Las Vegas ne reçoive pas sa licence en raison d’un prétexte artificiel, la Formule 1 pourrait alors se retourner contre la FIA…

Mise à jour à 19h15 le 05 mars 2024 : à la suite des révélations de la BBC, la FIA a confirmé que son responsable de la conformité avait « reçu un rapport détaillant des allégations potentielles impliquant certains membres de ses instances dirigeantes. »

L’instance dirigeante a également ajouté qu’elle « évalue ces préoccupations afin de garantir que la procédure régulière est méticuleusement suivie. »

Frederic Vasseur : « Difficile d’avoir une vision claire avant Melbourne »

En ce qui concerne les performances de Ferrari dans son ensemble au Grand Prix de Bahreïn disputé le week-end dernier, le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, estime que son équipe a fait de bons progrès au cours de l’hiver, le Français soulignant le fait que Ferrari a réussi à réduire l’écart de 50% avec Red Bull par rapport à la saison dernière.

A Bahreïn, Ferrari a décroché son premier podium de la saison grâce à la troisième place de Carlos Sainz, tandis que Charles Leclerc a terminé quatrième malgré des problèmes de freins qui lui ont rendu la vie dure en début de course. 

Lorsqu’on a demandé à Frederic Vasseur ce qu’il pensait des performances de son équipe lors de cette première manche de la saison, le Français a répondu : « Le point positif, c’est que nous aurions pu faire la pole position avec le tour le plus rapide de la séance. Peut-être que nous avons réduit de 50% l’écart avec Red Bull en course par rapport à il y a un an. » a t-il déclaré samedi dernier après l’arrivée du GP de Bahreïn.

« Le point négatif, c’est que ce n’est pas suffisant et que nous avons encore eu trop de problèmes pendant le week-end. Nous devons régler le problème de freins sur la voiture de Charles [Leclerc], mais je pense que dans l’ensemble, il a fait du bon travail. Depuis le mur des stands aussi, car nous avons pu sauver la P4 dans ces conditions. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Ferrari sera capable de chasser Red Bull cette saison, Vasseur a répondu : « D’abord, je ne suis pas concentré sur Red Bull, je suis concentré sur moi-même et sur comment tirer le meilleur parti de ce que nous avons. »

« Ce week-end, ce n’était pas complétement une feuille blanche pour nous, nous avons eu trop de petits problèmes en qualifications et en course. Il faut aussi considérer que Djeddah sera une histoire complétement différente, parce que ce n’est pas le même tracé, ce n’est pas le même asphalte. »

« Je pense que nous aurons probablement une meilleure idée de la situation après Melbourne [troisième manche de la saison]. Avant Melbourne, il est difficile d’avoir une vision claire du championnat. Mais si vous comparez à il y a un an, nous étions, disons, à une seconde, et nous en sommes peut-être à cinq dixièmes aujourd’hui. »

« C’est 50%, ce n’est pas suffisant, nous sommes toujours en retard, mais marquer des points avec une P3 et une P4 [à Bahreïn] avec les circonstances, je pense que ce n’est pas si mal. »

Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, la Scuderia Ferrari occupa la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 17 points de retard sur Red Bull. 

Après la frustration de Bahreïn, Mercedes vise un week-end régulier à Djeddah

Après un Grand Prix de Bahreïn « décevant » où Lewis Hamilton et George Russell ont dû lever le pied en course en raison d’une surchauffe moteur, l’équipe Mercedes espère bien connaître un week-end plus régulier à Djeddah sur une piste complétement différente de celle de Sakhir.

A Bahreïn, Mercedes espérait pouvoir faire mieux qu’une cinquième et une septième place à l’arrivée de la première manche de l’année après avoir montré de belles performances lors des essais libres et les qualifications. Mais un problème de surchauffe moteur a finalement obligé les deux pilotes à lever le pied en course, les empêchant d’attaquer et d’exploiter tout le potentiel de la W15.

Mercedes a toutefois l’opportunité de rebondir immédiatement avec la deuxième manche du championnat programmée ce week-end en Arabie Saoudite sur un tracé de Djeddah bien différent de celui de Sakhir puisqu’il est composé essentiellement de courbes à vitesse élevée.

« Notre course à Bahreïn a décevante. Nous espérions une meilleure performance après nos performances aux essais et en qualifications. » nous confie Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« Les deux pilotes étaient satisfaits de l’équilibre plus tôt dans le week-end et de la plate-forme plus stable fournie par la W15. Malheureusement, samedi soir, nos performances de refroidissement n’ont pas correspondu à nos prévisions. »

« Cela nous a contraints à adopter un mode de gestion dès le début [de la course], ce qui a eu pour conséquence de réduire la température des pneus en dessous de l’optimum. »

« Cela nous a coûté l’opportunité de montrer quelque chose de plus proche de notre véritable potentiel. Ce fut une façon frustrante de commencer la saison, mais nous en tirerons des leçons. »

« Nous avons l’opportunité de faire un pas en avant immédiatement. Djeddah est une piste urbaine avec beaucoup de virages à grande vitesse. Ce sera bien de continuer notre apprentissage avec la nouvelle voiture sur un circuit très différent de celui de Bahreïn. »

« Nous viserons un week-end plus régulier et comprendre notre véritable performance par rapport au reste de la grille. »

Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec seize points inscrits, soit onze de moins que la Scuderia Ferrari et quatre de plus que McLaren. 

Attention aux horaires très particuliers du GP F1 d’Arabie Saoudite 2024 !

Ce week-end, la Formule 1 dispute sa deuxième manche du championnat du monde 2024 en Arabie Saoudite, et tout comme lors de la première manche à Bahreïn, le programme à Djeddah est légèrement différent par rapport à un week-end « classique ». 

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmé du 07 au 09 mars 2024. Il s’agira de la deuxième course d’une campagne longue de 24 week-ends de Grand Prix et qui se terminera à Abou Dhabi au début du mois de décembre. Tout comme ce fut le cas à Bahreïn le week-end dernier, cette deuxième course de la saison se disputera un samedi en raison du Ramadan qui débute le dimanche 10 mars.

Le début du Ramadan coïncidant avec le jour du départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite, la Formule 1 a pris la décision d’avancer l’épreuve d’une journée, soit le samedi 09 mars, ce qui a donc également provoqué l’avancée du Grand Prix de Bahreïn remporté par Max Verstappen d’une journée afin de permettre aux équipes d’être plus à l’aise au niveau de la logistique lorsqu’elles ont quitté Bahreïn pour rejoindre Djeddah.

Ce week-end en Arabie Saoudite donc, les premiers essais libres se disputeront le jeudi 07 mars, tandis que la séance de qualifications est programmée le vendredi 08 mars. Le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite quant à lui sera donné le samedi 09 mars. 

Les horaires du GP d’Arabie Saoudite 2024

Les premiers essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite [EL1] sont programmés le jeudi 07 mars à 14h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres se disputera le même jour à 18h00 (heure de Paris).

Le vendredi 08 mars, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite [EL3] à 14h30 (heure de Paris), alors que la de qualifications est programmée à 18h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2024 sera donné le samedi 09 mars à 18h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 50 tours de course.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce jeudi 07 mars pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite en direct sur notre Live Center accessible ici.

Le président de la FIA ferait l’objet d’une enquête pour ingérence présumée

Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, ferait l’objet d’une enquête interne pour une ingérence présumée dans les résultats d’une course de Formule 1, en l’occurrence ceux du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023. 

Selon la BBC, « un lanceur d’alerte » aurait déclaré à la FIA que le président Ben Sulayem serait intervenu pour faire annuler une pénalité infligée au pilote Aston Martin Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 qui s’est disputé sur le circuit de Djeddah.

Cette accusation figurerait dans un rapport rédigé par un responsable de la conformité de la FIA à son comité d’éthique, un rapport qui a été consulté par la BBC et qui rapporte donc cette information ce lundi à la veille de la deuxième manche de la saison 2024 de Formule 1 qui se dispute justement en Arabie Saoudite ce week-end. 

Dans ce rapport, le lanceur d’alerte accuse Mohammed Ben Sulayem d’avoir appelé Cheikh Abdullah bin Hamas bin Isa Al Khalifa – le vice-président de la FIA pour le sport pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord –  qui était en Arabie Saoudite pour la course à titre officiel, et lui a clairement indiqué qu’il pensait que la pénalité infligée à Fernando Alonso devrait être annulée.


Contexte : les commissaires de course du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023 reprochaient au pilote Aston Martin de ne pas avoir correctement purgé une première pénalité infligée pour ne pas avoir correctement positionné sa monoplace sur la grille de départ.

Le double champion du monde a en effet écopé d’une pénalité de cinq secondes pour un mauvais positionnement sur la grille de départ, une pénalité qu’il devait purger lors de son arrêt au stand. Cependant, la direction de course a estimé que les mécaniciens de l’équipe Aston Martin ont touché la monoplace d’Alonso avant que les cinq secondes de pénalité ne soient purgées.

Pour cette erreur, Fernando Alonso a écopé de dix secondes de pénalité sur son temps final, ce qui veut dire que l’Espagnol – qui a franchi la ligne d’arrivée à la troisième place – a perdu son podium et a été officiellement classé quatrième.

Cependant, l’équipe Aston Martin a choisi de faire appel de cette décision et les commissaires ont donné raison à l’écurie du constructeur britannique, ce qui veut dire que Fernando Alonso a récupéré son podium quelques heures plus tard, le 100° de sa carrière.


Dans son rapport, le responsable de la conformité de la FIA indique que le lanceur d’alerte a rapporté que Mohammed Ben Sulayem « avait fait semblant » que les commissaires sportifs annulaient leur décision d’infliger une pénalité de dix secondes à Fernando Alonso après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023.

Dans son article publié ce lundi 04 mars, notre confrère Andrew Benson de la BBC affirme avoir contacté « plusieurs hautes personnalités » auprès de la F1 et de la FIA et que toutes ont déclaré détenir « les mêmes informations », sans pour autant vouloir s’exprimer publiquement.

Il est également bon de préciser que ni la FIA ni Mohammed Ben Sulayem n’ont souhaité faire de commentaires après cette révélation qui devrait de nouveau faire couler beaucoup d’encre dans un paddock de la Formule 1 décidemment bien agité depuis plusieurs semaines.

Toujours selon la BBC, le comité d’éthique de la FIA devrait mettre « quatre à six semaines » pour publier son rapport.

Mise à jour à 19h15 le 05 mars 2024 : à la suite des révélations de la BBC, la FIA a confirmé que son responsable de la conformité avait « reçu un rapport détaillant des allégations potentielles impliquant certains membres de ses instances dirigeantes. »

L’instance dirigeante a également ajouté qu’elle « évalue ces préoccupations afin de garantir que la procédure régulière est méticuleusement suivie. »

Face à la situation alarmante, Alpine F1 annonce d’importants changements

Alpine F1 effectue dès aujourd’hui une série de changements organisationnels au sein de ses équipes techniques pour adopter une nouvelle approche à « trois piliers ». L’écurie a créé trois postes techniques spécialisés : directeur technique (performance), directeur technique (aérodynamique) et directeur technique (ingénierie) pour remplacer la structure précédente sous un directeur technique unique.

Cette décision intervient après une période de résultats décevants en championnat du monde de Formule 1, où l’équipe a glissé de la quatrième à la sixième place entre 2022 et 2023, manquant plusieurs objectifs clés dans ses ambitions de se battre aux avant-postes et alors que le début de saison 2024 a été très décevant avec une première course à Bahreïn où les deux pilotes ont terminé à un tour des leaders.

Ainsi, l’écurie Alpine annonce à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite les nominations de Joe Burnell comme directeur technique (ingénierie), David Wheater comme directeur technique (aérodynamique) et Ciaron Pilbeam comme directeur technique (performance).

Tous les trois travaillent avec effet immédiat en étroite collaboration et rendent comptent à Bruno Famin, team principal. Sur le site du groupe propulseur, l’équipe technique de Viry-Châtillon est emmenée par Éric Meignan, directeur technique (power unit), qui continue de travailler sur le projet PU 2026.

L’équipe confirme également le début des mandats de directeurs des opérations de John Woods à Enstone et d’Audrey Vastroux à Viry-Châtillon pour poursuivre le développement des usines du projet Formule 1.

Alpine confirme également la rumeur qui courrait depuis plusieurs jours dans le paddock de la Formule 1; à savoir le départ du directeur technique Matt Harman et Dirk de Beer, responsable de l’aérodynamique.

« Nous avons décidé de procéder à des changements organisationnels, car nous constatons clairement que nous ne sommes pas là où nous le voulons ni où nous le devons sur le plan des performances. » a déclaré Bruno Famin, Team Principal d’Alpine F1.

« Il est temps de franchir une nouvelle étape en matière d’organisation et de personnes. Cette nouvelle structure à trois piliers avec trois directeurs techniques, chacun spécialisé dans différents domaines, apportera un meilleur travail et une meilleure collaboration dans nos domaines techniques pour contribuer aux performances de nos usines à la piste. »

« J’ai pleinement confiance dans les capacités de Joe, David et Ciaron à collaborer étroitement pour apporter à l’équipe les performances et les améliorations dont elle a besoin. Je veux enfin remercier Matt et Dirk pour leurs efforts ces dernières années dans l’équipe et je leur souhaite le meilleur dans le prochain chapitre de leurs carrières respectives. »