Helmut Marko salue la performance de Perez en Espagne

Le Dr Helmut Marko a tenu à saluer la performance de Sergio Perez dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne où le Mexicain a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place après avoir pris le départ depuis la onzième position sur la grille.

Qualifié huitième lors de la séance de qualifications le samedi à Barcelone, Sergio Perez a dû reculer de trois positions sur la grille de départ en raison d’une pénalité infligée pour avoir roulé avec une monoplace endommagée lors de la manche précédente au Canada. 

Onzième donc au départ du Grand Prix d’Espagne, le pilote Red Bull a fait tout son possible pour remonter dans la hiérarchie en course, aidé par une stratégie à trois arrêts décidée par son équipe. Après l’arrivée de l’épreuve, Helmut Marko a tenu à saluer la performance du Mexicain qui est resté une grande partie de la course dans le trafic.

« Avec la huitième place, Pérez a réalisé ce qui était possible depuis la 11e place sur la grille, car sa grande force réside dans sa gestion douce des pneus. Mais il ne pouvait pas en profiter car il roulait dans le trafic. » a commenté Helmut Marko dans sa chronique d’après course sur Speedweek.

« Quand on roule aux alentours de la 10ème place, on ne peut plus économiser les pneus, il faut tout donner pour avancer. »

« En plus, nous n’avons pas la même supériorité que l’an dernier, il n’y a que trois ou quatre dixièmes d’écart, et ça fait qu’on ne part pas de la 3e ou de la 4e place sur la grille, mais de la 7e ou de la 8e [avant application de sa pénalité]. »

Avant Barcelone, cela faisait deux Grands Prix consécutifs que Sergio Perez ne rentrait plus dans les points après un abandon à Monaco et au Canada. Avant le Grand Prix d’Autriche, Sergio Perez occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec cinq points de retard sur Carlos Sainz.

Officiel : Lance Stroll confirmé chez Aston Martin pour plusieurs saisons

Sans grande surprise, l’équipe Aston Martin a annoncé à la veille du Grand Prix d’Autriche la prolongation de contrat « pour plusieurs saisons » de son pilote Lance Stroll, accessoirement fils du propriétaire Lawrence Stroll.

Le Canadien – qui a rejoint l’équipe en 2019 – sera toujours titulaire l’an prochain et au -delà, ce qui signifie que le duo de pilotes de l’écurie Aston Martin restera inchangé durant plusieurs saisons encore avec la récente prolongation de contrat du double champion du monde Fernando Alonso.

« Nous sommes ravis de confirmer l’avenir de Lance avec Aston Martin. » a déclaré Mike Krack, Team Principal de l’équipe.

« Il a joué un rôle clé dans la constitution de cette équipe. Ses retours techniques, ainsi que son travail engagé sur simulateur, ont contribué au développement continu de la voiture chaque saison. »

« La constance et la stabilité de Lance et de Fernando qui restent dans notre équipe constituent une excellente plateforme pour continuer à réaliser nos ambitions. »

« Nous sommes impatients de créer d’autres souvenirs incroyables et de remporter de nouveaux succès ensemble. »

Après l’annonce faite par Alpine un peu plus tôt dans la journée qui a confirmé la prolongation de contrat du Français Pierre Gasly, voilà un autre baquet verrouillé pour la saison prochaine.

Le bulletin météo complet pour le Grand Prix F1 d’Autriche

Une semaine après la course en Espagne, le Grand Prix d’Autriche se tiendra ce week-end au Red Bull Ring à Spielberg. Bien que la météo soit toujours difficile à prévoir dans les montagnes de Styrie, voici les prévisions attendues pour cette onzième manche de la saison, qui adopte également le format Sprint.

Le Grand Prix de Formule 1 d’Autriche, se déroule sur le circuit de Spielberg, également connu sous le nom de Red Bull Ring. Niché à plus de 700 mètres d’altitude dans les pittoresques montagnes de Styrie, ce circuit allie une riche histoire de la F1 à un cadre spectaculaire.

Avec ses 4,318 kilomètres, le Red Bull Ring est réputé pour son tracé rapide et fluide, composé de dix virages. La première moitié du tracé fait la part belle à la puissance, les voitures s’élançant sur trois lignes droites séparées par deux virages à droite en montée. Mais lorsque les pilotes descendent, le circuit devient un véritable toboggan, les voitures s’engouffrant dans une série de virages rapides, dont le virage à droite de Rindt, nommé en l’honneur du premier champion du monde autrichien de Formule 1.

Depuis son retour au calendrier en 2014, grâce aux efforts de Red Bull, le Grand Prix d’Autriche est devenu un rendez-vous très attendu par de nombreux fans locaux et hollandais. L’Autriche, pays d’origine de Niki Lauda et de nombreux autres talents du sport automobile, possède une riche tradition en F1, ajoutant une dimension historique à l’événement.

Situation générale et évolution 

La goutte froide en altitude stationnée au-dessus de la Méditerranée mercredi, se décale vers la région comprise entre la Toscane et la Vénétie jeudi. Elle poursuit sa trajectoire vers le nord-est dans les jours suivants, se comblant lentement. Le flux en altitude, initialement orienté nord-est, deviendra progressivement nord puis nord-ouest. Cette instabilité est accentuée par un champ de pression anémique sur l’arc alpin, où le gradient de pression est quasiment inexistant entre les Savoie et le Piémont italien. Bien que faible, ces conditions estivales pourraient favoriser la formation de petites cellules orageuses locales en après-midi pour samedi et dimanche.

Vendredi 28 juin – EL1 et Qualification Sprint

Pour la première séance d’essais libres, les conditions seront sèches et ensoleillées avec des températures autour de 24°C. Pour la Qualification Sprint, le ciel sera nuageux et la température grimpera à 28°C. Un vent faible soufflera du sud-ouest à une vitesse de 5 à 15 km/h.

Samedi 29 juin – Course Sprint et qualifications 

La course Sprint se déroulera sous un temps calme et ensoleillé avec une température de 26°C. Pour les qualifications, bien que le risque d’averse orageuse soit faible (<20%), le soleil restera dominant et la température de l’air atteindra près de 30°C. Lors de cette ultime séance, il sera crucial de surveiller la température de la piste, qui fluctuera entre 42°C et 47°C.

Dimanche 30 juin – La course 

Pour la course, un temps estival est attendu au-dessus du Red Bull Ring. Au moment du départ, le ciel sera nuageux avec une température de 27°C. Comme la veille, le tarmac autrichien sera très chaud, oscillant entre 41° et 45°C, nécessitant une stratégie efficace pour la gestion des pneus. Le vent soufflera du secteur ouest, à une vitesse de 10 à 20 km/h avec des rafales pouvant atteindre 35 km/h. À l’heure de la publication de ce bulletin, le risque de pluie est faible, mais les conditions peuvent rapidement changer dans les montagnes de Styrie.

Pour nos lecteurs qui souhaitent obtenir les dernières prévisions météo, nous les invitons à consulter le site de notre partenaire météo Celinium qui met à disposition les conditions météo heure par heure durant les week-ends de Grand Prix.

Officiel : Gasly confirmé chez Alpine F1 pour plusieurs saisons

A la veille du Grand Prix d’Autriche, l’équipe Alpine a confirmé la prolongation de contrat pour « plusieurs saisons » du Français Pierre Gasly, cet accord vient prolonger le contrat actuel de Gasly  pour la saison 2025 et au-delà.

Le Français dispute actuellement sa deuxième campagne avec Alpine. En trente-deux apparitions sous les couleurs d’Alpine, Pierre Gasly a inscrit 67 points et remporté deux trophées en terminant troisième du Sprint du Grand Prix de Belgique 2023 et en obtenant une troisième place au Grand Prix des Pays-Bas 2023 à Zandvoort.

« Je me sens vraiment chez moi dans cette grande équipe. J’aime faire partie intégrante à la fois du projet Formule 1 et de la vision plus large d’Alpine Cars. » a déclaré Gasly.

« J’y suis depuis plus de dix-huit mois officiellement et le but a toujours été de construire sur le long terme avec l’équipe. »

« Si la saison en piste a été difficile jusqu’ici, je reste fidèle au projet et je ne vais nulle part. Je suis satisfait des changements apportés, du travail acharné et de la direction prise par l’écurie. »

« Il y a beaucoup de potentiel dans le personnel et les ressources de cette équipe. J’ai hâte de voir ce que le futur nous réserve et je me concentre pour le moment sur les détails que nous mettons en œuvre au quotidien pour améliorer nos performances. »

« La prolongation du contrat de Pierre avec l’équipe est un véritable plaisir. » a ajouté Bruno Famin, Team Principal d’Alpine.

« C’est un pilote doté d’une riche expérience en Formule 1 et il continue de montrer un énorme potentiel en piste. Il est un formidable ambassadeur pour la marque Alpine, donc nous sommes impatients de poursuivre notre collaboration. »

« Bien que cela soit important pour notre avenir, nous devons rester rivés sur nos prochaines échéances et nous concentrer sur l’amélioration de notre package actuel. »

« Nous avons de grandes ambitions et nous travaillerons sans relâche pour les assouvir. Nous prendrons notre temps pour choisir l’équipier de Pierre et nous sommes enthousiasmés par les options à notre disposition. »

L’équipe Alpine annoncera « en temps voulu » le nom du futur coéquipier de Pierre Galsy pour la saison 2025, puisque son actuel coéquipier, Esteban Ocon, quittera l’écurie à la fin de cette année. 

Daniel Ricciardo devra laisser son baquet à un jeune en 2025

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a laissé entendre que Daniel Ricciardo est susceptible d’être remplacé par le Néo-Zélandais Liam Lawson chez Visa Cash App RB à partir de la saison prochaine.

Alors que le Japonais Yuki Tsunoda a récemment signé une prolongation de contrat avec l’équipe Visa Cash App RB, l’avenir de son actuel coéquipier, Daniel Ricciardo, demeure plus qu’incertain au sein de l’écurie sœur de Red Bull si l’on en croit les propos tenus par Helmut Marko à la veille du Grand Prix d’Autriche.

En effet, Daniel Ricciardo a fait son grand retour sur la grille de la F1 en tant que titulaire en 2023 lorsque Visa Cash App RB (anciennement AlphaTauri) a décidé de remplacer le Néerlandais Nyck de Vries par l’Australien en plein milieu de saison. Cependant, Ricciardo a subi une blessure à la main lors du week-end du Grand Prix des Pays-Bas après un crash en essais libres et a dû être lui-même remplacé durant quelques courses par le Néo-Zélandais Liam Lawson – pilote de réserve de Red Bull.

Durant sa pige, Lawson a impressionné bon nombre d’observateurs dans le paddock de la F1 et certains s’attendaient à ce qu’il soit titularisé pour la saison 2024. Mais Red Bull a décidé de conserver une année de plus Daniel Ricciardo en lui fixant un objectif clair : livrer de bonnes performances pour lui permettre de revenir chez Red Bull Racing.

Mais après les dix premières courses de la saison 2024, force est de constater que le compte n’y est pas pour Daniel Ricciardo qui n’a marqué que neuf points et qui occupe la douzième place au championnat du monde des pilotes, dix points derrière son coéquipier Yuki Tsunoda.

Dans ce contexte, Red Bull a donc déjà pris sa décision et a récemment confirmé Sergio Perez pour « plusieurs saisons » au sein de l’écurie de Milton Keynes, ce qui signifie que Ricciardo n’ira pas chez Red Bull l’an prochain.

Le problème pour Daniel Ricciardo est que l’équipe Visa Cash App RB a pour vocation de former de jeunes pilotes et l’Australien – qui est désormais âgé de 34 ans et qui a roulé pour différentes écuries depuis le début de sa carrière en 2011 – ne respecte plus tout à fait les critères, ce qui signifie que son avenir au sein de l’équipe VCARB semble déjà scellé et les récents propos d’Helmut Marko vont dans ce sens.

« Les actionnaires ont fait savoir qu’il s’agissait d’une équipe junior et nous devons donc agir en conséquence. » a déclaré Helmut Marko dans les colonnes du Kleine Zeitung.

« L’objectif [pour Ricciardo] était qu’il soit considéré pour [rejoindre] Red Bull Racing avec des performances exceptionnelles. Mais ce baquet appartient désormais à Perez, donc ce plan n’est plus valable. »

Helmut Marko a ensuite confirmé que l’objectif est de placer un jeune dans la Visa Cash App RB l’an prochain et qu’il s’agirait probablement du Néo-Zélandais Liam Lawson : « Nous devons y mettre un jeune et ce serait Liam Lawson. »

Daniel Ricciardo (en arrière plan) aux côtés de Liam Lawson

Quel avenir pour Ricciardo ? 

Si jamais Red Bull décide effectivement de remplacer Daniel Ricciardo par Liam Lawson l’an prochain, l’Australien se retrouverait alors une nouvelle fois dans une situation inconfortable, mais contrairement à la saison 2022 où ses options étaient très limitées après avoir été remercié par McLaren, le marché des pilotes est beaucoup plus ouvert cette année avec de nombreux baquets encore à pourvoir.

La question est de savoir si une équipe de la grille souhaite faire appel à l’expérience de Daniel Ricciardo – qui a tout de même gagné huit Grands Prix depuis le début de sa carrière – ou bien si l’actuel pilote Visa Cash App RB n’est désormais plus assez « bankable »…

Lando Norris aborde les deux prochaines courses avec confiance

Le pilote McLaren Lando Norris a décroché la deuxième pole position de sa carrière lors du Grand Prix d’Espagne le week-end dernier (il ne finira la course « que » second), une performance réalisée quelques semaines après sa première victoire en F1 lors du Grand Prix de Miami.

Ces résultats prouvent la bonne forme du pilote Britannique et de McLaren en ce milieu de saison, alors que Lando Norris se trouve actuellement à la deuxième place du championnat pilotes à 69 points de Max Verstappen. McLaren est quant à elle troisième au championnat constructeurs à 93 points de Red Bull, leader incontesté pour l’heure.

Néanmoins, les progrès réalisés au cours des dernières semaines donnent de l’espoir à Norris. Quand on lui a demandé après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne s’il pense être un véritable prétendant au titre le Britannique répond : « Je pense que oui. Je pense que nous aurions dû faire mieux aujourd’hui (à Barcelone). »

« Nous aurions dû reprendre des points à Max [Verstappen]. Potentiellement, il y avait une chance de le battre au Canada. Cela fait deux courses que je termine deuxième et qu’il gagne. Mais pour cela, il faut que Max arrête de gagner ! »

« Même si je suis passé à la deuxième place du championnat, cela n’a pas d’importance », a ajouté Norris. « Je me fiche d’être deuxième ou dixième. Ce qui compte, c’est l’écart avec Max, et il continue de le creuser en ce moment, et c’est quelque chose que nous ne pouvons pas nous permettre… Nous ne pouvons pas nous permettre de le laisser s’enfuir à ce stade de la saison. »

« Mais nous pouvons le faire. Vous savez, si j’avais pris de meilleures décisions au Canada et si j’avais pris un meilleur départ aujourd’hui [à Barcelone], nous aurions pu gagner deux courses. » regrette Norris. « Il s’agit simplement de tout mettre en œuvre. »

Les deux prochaines courses pourraient donner de l’espoir au pilote Mclaren qui avait signé de bons résultats l’année dernière en arrivant quatrième au Grand Prix d’Autriche, et deuxième au Grand Prix de Grande-Bretagne.

« L’Autriche et Silverstone sont deux de mes circuits préférés, en termes de performances et où j’ai obtenu de bons résultats. Je suis donc enthousiaste. Nous sommes sur une bonne lancée, nous nous débrouillons bien. »

« Il ne me reste plus qu’à régler quelques petits détails et nous serons au top. » Conclut Lando Norris.

Classement championnat pilotes F1 2024

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren216
2L. NorrisMcLaren201
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes146
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari91
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas23
10N. HülkenbergSauber22
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin14
13F. AlonsoAston Martin14
14C. SainzWilliams13
15L. LawsonVCARB12
16P. GaslyAlpine11
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

Vasseur veut voir Ferrari « passer à la vitesse supérieure » en Autriche

Après un Grand Prix d’Espagne mitigé pour Ferrari qui a vu ses deux pilotes terminer cinquième et sixième à Barcelone dimanche dernier, le directeur de l’équipe de Maranello, Frederic Vasseur, souhaite voir une Scuderia plus compétitive en Autriche ce week-end.

A Barcelone, Ferrari avait introduit plusieurs nouveautés techniques sur sa SF-24 et ces dernières ont fonctionné comme prévu selon Frederic Vasseur. Mais comme le souligne le Français, les concurrents de Ferrari ont eux aussi fait des progrès, ce qui signifie que le pas en avant réalisé par la Scuderia a été en quelque sorte annulé.

« Les améliorations introduites en Espagne ont fonctionné comme prévu, mais il est clair que nos concurrents ne se sont pas tournés les pouces et qu’à l’heure actuelle, nous sommes quatre équipes, toutes à moins de trois dixièmes les unes des autres. » confie Vasseur à la veille du Grand Prix d’Autriche.

En Autriche justement, les écarts pourraient être encore plus réduits entre les équipes en raison du tracé Red Bull Ring très court composé de seulement dix virages et dont le tour en qualifications se boucle en 1 min 04 s (en 2023).

« Nous avons maintenant l’Autriche, un circuit qui ne prend qu’un peu plus d’une minute à parcourir, de sorte que les écarts susmentionnés pourraient devenir encore plus réduits. » a ajouté Vasseur.

« Nous allons nous concentrer entièrement sur nous-mêmes, car à Spielberg, chaque petit détail peut faire la différence. »

« Ce week-end marque également le retour du format Sprint, le travail effectué à Maranello devient donc encore plus significatif puisqu’il n’y a qu’une heure d’essais libres avant les qualifications. »

« Tout le monde dans l’équipe, y compris les pilotes, doit être au top de sa forme pour ne manquer aucune opportunité qui se présente à nous. »

« Cela s’applique aux qualifications, surtout face à des adversaires aussi forts, mais aussi à la façon dont nous exécutons la course. Je veux nous voir passer à la vitesse supérieure en Autriche. » insiste le Français.

Avant le Grand Prix d’Autriche, la Scuderia Ferrari est deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur le leader Red Bull qui joue à domicile ce week-end à Spielberg.

Pourquoi Red Bull redoute le format Sprint en Autriche ?

Le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, laisse entendre que le format Sprint qui fait son grand retour ce week-end au Grand Prix d’Autriche pourrait poser problème à Red Bull, notamment parce qu’il n’y aura qu’une seule séance d’essais libres à Spielberg.

Depuis le Grand Prix de Monaco, le leader du championnat Max Verstappen a le plus grand mal à trouver immédiatement le bon équilibre sur sa monoplace au début de chaque week-end et il lui faut à chaque fois attendre la troisième séance d’essais libres pour arriver enfin à obtenir un équilibre correct lui permettant de se battre aux avant-postes en qualifications.

Ce problème est apparu dans les rues de Monaco, mais aussi au Canada ou plus récemment en Espagne le week-end dernier où le pilote Red Bull a eu besoin de plusieurs séances d’essais libres avant de trouver un bon équilibre avec sa RB20.

Ce week-end au Grand Prix d’Autriche, le format Sprint fait son grand retour en F1, ce qui signifie que les pilotes n’auront le droit qu’à une seule séance d’essais libres le vendredi, avant de participer directement à la qualification Sprint. Le lendemain, ils disputeront la course Sprint et les qualifications dont le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Autriche de dimanche (voir le déroulé du week-end Sprint ici).

Dans ce contexte, Helmut Marko s’attend à ce que Red Bull soit en difficulté à Spielberg : « Un autre défi nous attend à Spielberg. Max a toujours une chance de gagner, mais nous y ferons un week-end Sprint et cela signifie que nous n’aurons qu’une seule séance pour régler la voiture. » explique l’Autrichien à Speedweek, un média appartenant à Red Bull.

« Nous avons toujours eu besoin des trois séances d’essais libres pour remettre la voiture à mi-équilibre. Si ce problème persiste, cela pourrait nous rendre la vie difficile. »

En Autriche, Helmut Marko s’attend à ce que McLaren soit de nouveau compétitive comme ce fut le cas en Espagne lors de la dernière manche qui s’est disputée sur le tracé de Barcelone où Max Verstappen a justement rencontré le même souci d’équilibre dès le début du week-end, contrairement à McLaren qui se montre compétitive dès le début du week-end sur n’importe quelle piste.

« McLaren avait la voiture la plus rapide [en Espagne] car nous sommes arrivés sur la piste le vendredi avec une voiture déséquilibrée et il nous fallait attendre les qualifications pour être à moitié compétitifs. » a ajouté Marko.

« Nous avions pu le constater déjà le vendredi lors des longs relais, où McLaren était nettement plus rapide que nous. McLaren possède simplement la voiture qui fonctionne avec n’importe quel pneu sur n’importe quelle piste, plus ou moins immédiatement. »

McLaren est forte à Spielberg

L’an dernier, McLaren a commencé à être de plus en plus compétitive à partir du Grand Prix d’Autriche où l’écurie de Woking a introduit une première grosse mise à jour sur sa MCL60. Lando Norris avait terminé au pied du podium en 2023 à Spielberg et Helmut Marko s’attend donc à ce que McLaren soit de nouveau très forte ce week-end sur le tracé autrichien.

« L’année dernière a vu la résurrection de McLaren au Red Bull Ring. C’est là qu’ils ont apporté leur mise à niveau, et à partir de là, ils ont été rapides. » insiste Helmut Marko.

« Cependant, Max [Verstappen] conduit pratiquement parfaitement, et dieu merci, Lando [Norris] ne peut pas encore le faire, mais il reste notre principal concurrent. »

Avant le Grand Prix d’Autriche, Red Bull est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 330 points marqués depuis le début de l’année, soit 60 de plus que Ferrari et 93 de plus que McLaren troisième. 

Programme et horaires du Grand Prix F1 d’Autriche 2024

Voici le programme et les horaires du Grand Prix F1 d’Autriche 2024, onzième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se dispute du 28 au 30 juin sur le tracé du Red Bull Ring à Spielberg.

Pour ce onzième rendez-vous de la saison 2024, les équipes de F1 participent à un week-end Sprint avec une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi [EL1], avant de participer directement à la séance de qualifications Sprint le même jour et dont les résultats déterminent la grille de départ de la course Sprint programmée le lendemain.

Le samedi, les équipes participent à la course Sprint d’une durée de 30 minutes max, avant de participer un peu plus tard dans la journée à la séance de qualifications dont le résultat détermine la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix]. Il est bon de noter que les écuries disposent d’un double Parc Fermé pour cet événement (à lire ici pour comprendre).

Le vendredi 28 juin, les pilotes participent à la seule séance d’essais libres du week-end en Autriche [EL1] à 12h30 (heure de Paris). La qualification Sprint quant à elle est programmée à 16h30 (heure de Paris).

Le samedi 29 juin, la course Sprint de 30 minutes max est programmée à 12h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Autriche est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 30 juin, le départ du Grand Prix d’Autriche 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 71 tours de course pour ce onzième rendez-vous de la saison. 

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 28 juin pour suivre les premiers et uniques essais libres du Grand Prix d’Autriche en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP d’Autriche 2024 (heure de Paris)

Vendredi 28 juin : EL1 à 12h30/Qualifs Sprint à 16h30

Samedi 29 juin : Sprint à 12h00/Qualifications à 16h00

Dimanche 30 juin : Départ du GP d’Autriche à 15h00

Le PDG de Mercedes-Benz fait un appel du pied à Max Verstappen

Le PDG de Mercedes-Benz, Olla Kallenius, a directement fait un appel du pied à Max Verstappen en déclarant que le Néerlandais – actuellement pilote Red Bull – aurait « fière allure en argent ». 

Depuis que le septuple champion du monde Lewis Hamilton a annoncé qu’il quitterait Mercedes à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre Ferrari, l’équipe du constructeur allemand est à la recherche d’un pilote pour occuper à partir de 2025 le baquet laissé vide par Hamilton.

Les candidats ne manquent évidemment pas, mais pour l’instant, Mercedes joue la montre et se laisse le temps de trouver le bon pilote qui fera équipe avec le Britannique George Russell à partir de la saison prochaine à la veille de 2026 lorsque les nouvelles règles techniques seront introduites en Formule 1.

Max Verstappen pour sa part a toujours tenu le même discours en indiquant qu’il voulait être dans la voiture la plus rapide et dans le bon « environnement » afin d’être le mieux placé lorsque le nouveau règlement entrera en vigueur en 2026.

S’exprimant au micro de la branche allemande de Sky Sports, le PDG de Mercedes-Benz, Olla Kalenius, semble complétement en accord avec les propos de Verstappen et n’a d’ailleurs pas hésité à lui faire un appel du pied.

« Le meilleur pilote veut avoir la meilleure voiture et c’est notre travail de rassembler le meilleur package. » a déclaré Olla Kallenius.

« Les cartes seront rebattues en 2026 : un nouvel ordre et de nouvelles règles. C’est aussi une opportunité, qui sait. Mais je pense que Max aurait fière allure en argent, n’est-ce pas ? »

Officiellement, il n’y a aucune discussion entre le clan Verstappen et Mercedes, mais le directeur de l’équipe, Toto Wolff, a récemment déclaré qu’il aimerait beaucoup pouvoir faire venir le triple champion du monde dans son équipe. Mais l’Autrichien a également insisté sur le fait que Mercedes a d’abord besoin d’avoir une monoplace digne du talent du Néerlandais.

« J’adorerais l’avoir, mais nous devons d’abord régler notre voiture. » avait déclaré Toto Wolff au mois de mars dernier.

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, Max Verstappen de son côté est toujours resté sur la même ligne en insistant sur le fait qu’il se sentait bien dans son actuelle écurie et qu’il ne prévoyait pas de partir, contrairement à ce qu’ont pu suggérer les rumeurs.

« L’intention de signer un contrat à long terme avec Red Bull en dit long. » a déclaré Max Verstappen lorsqu’on l’a interrogé concernant les rumeurs d’un possible départ pour rejoindre Mercedes.

« Je sais ce que Red Bull représente pour moi dans ma carrière, j’apprécie d’être ici et je suis heureux au sein de notre équipe. Avec ces réalisations, il n’y a aucune raison de penser à partir. J’ai un contrat jusqu’à fin 2028. » a-t-il insisté.

Max Verstappen : « McLaren fait vraiment du très bon travail »

Le triple champion du monde, Max Verstappen, a fait les éloges d’une équipe McLaren qui a fait des progrès spectaculaires au cours des douze derniers mois et qui a une nouvelle fois mis Red Bull sous pression le week-end dernier en Espagne.

A Barcelone, le pilote McLaren Lando Norris a décroché la pole position sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne et a terminé la course le dimanche à moins de trois secondes de la Red Bull d’un Max Verstappen sous pression dans les derniers tours de course tant le rythme de Norris était supérieur en fin de Grand Prix.

Bien qu’il ait tout de même réussi à franchir la ligne d’arrivée le premier à Barcelone, Max Verstappen reconnaît que McLaren a fait un meilleur travail que Red Bull en termes de mise à jour sur sa monoplace et qu’il va falloir réagir très vite pour ne pas se faire dépasser.

« J’ai toujours su que ça allait être serré. McLaren fait vraiment du très bon travail. Ils ont apporté beaucoup de bonnes mises à jour à leur voiture, et cela semble fonctionner. » a déclaré Max Verstappen après sa victoire en Espagne.

« De notre côté, nous avons apporté des choses à la voiture, mais probablement pas autant de temps au tour que ce que d’autres ont apporté à leur voiture. »

« C’est donc à nous maintenant d’essayer de trouver un peu plus d’avance, d’essayer de reprendre cette petite longueur d’avance. »

« Je pense qu’aujourd’hui [dimanche en Espagne] il nous a clairement manqué du rythme, mais aussi, au moment où il fallait attaquer, nous n’avons pas su prendre soin des pneus comme Lando, par exemple, l’a fait. »

« Ce genre de chose est donc assez crucial sur la plupart des pistes où il y a un peu de dégradation. Donc oui, nous devons essayer d’être meilleurs là-dessus. »

Après le Grand Prix d’Espagne, Red Bull est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 330 points marqués depuis le début de la saison 2024, soit 93 points de plus que McLaren troisième du classement.

Christian Horner espère que Perez a retrouvé de la confiance en Espagne

Le patron de Red Bull, Christian Horner, espère que Sergio Perez a fait le plein de confiance le week-end dernier en Espagne où le Mexicain a terminé dans les points pour la première fois depuis le Grand Prix d’Emilie-Romagne.

A Imola, Sergio Perez avait franchi la ligne d’arrivée à la huitième place au volant de sa Red Bull, avant de connaître son premier abandon à Monaco quelques jours plus tard, puis de nouveau un abandon lors de la course suivante au Canada.

En Espagne, Sergio Perez a débuté son week-end en sachant déjà qu’il serait pénalisé sur la grille de départ, et le Mexicain – qui s’est qualifié huitième le samedi – a dû prendre le départ de la course depuis la onzième place le dimanche. Sergio Perez a finalement réussi à remonter dans la hiérarchie en course grâce à une stratégie décalée à trois arrêts et il finira par franchir la ligne d’arrivée de nouveau à la huitième place. 

Interrogé dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve sur les performances de son pilote tout au long du week-end espagnol, Christian Horner s’est félicité de revoir Perez de retour dans les points et espère que ce résultat lui apportera toute la confiance nécéssaire pour les prochaines manches.

« S’il se retrouve en queue du top huit, vous perdez des options stratégiques, vous devez diviser vos stratégies. Checo lors des quatre ou cinq premières courses de cette année a été fantastique. Nous devons juste le ramener là. » a déclaré Horner après le Grand Prix d’Espagne.

« Je pense qu’il a connu quelques courses difficiles et que les choses ne se sont pas déroulées comme il le souhaitait. C’est un pilote axé sur la confiance, je pense, et j’espère qu’il en aura pris un peu…vous savez, il est de retour dans les points ici [en Espagne], il a fait une course décente. J’espère qu’il en tirera un peu de confiance pour les courses suivantes. »

« Avant la course, nos simulations disaient que la 8ème place était le résultat optimal à partir de la 11ème place sur la grille, donc il y est parvenu aujourd’hui, il l’a fait sur une stratégie à trois arrêts. »

« Je pense, et j’espère qu’il retirera un peu de confiance de cette course et j’espère qu’il en profitera pour les deux prochains week-ends, qui sont des week-ends importants pour lui. »

Après le Grand Prix d’Espagne, Sergio Perez occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 111 points, soit 5 de moins que le pilote Ferrari Carlos Sainz. 

Des bacs à gravier pour éviter la situation ubuesque de 2023 en Autriche

Le dépassement des limites de piste par les pilotes ne devrait pas poser problème cette année sur le Red Bull Ring avec l’ajout de bacs à gravier dans les deux derniers virages du circuit en 2024.

La précédente course en Autriche a été marquée par une confusion concernant les limites de piste qui ont été franchies durant le Grand Prix d’Autriche 2023 plus de 1000 fois par les pilotes, ce qui a conduit à une « situation sans précédent » selon les commissaires de la FIA et qui a fait que toutes les infractions potentielles n’ont pas pu être examinées pendant la course.

Ce nombre élevé de dépassement des limites de piste avait d’ailleurs conduit l’équipe Aston Martin à déposer une protestation pour contester le classement final. L’équipe basée à Silverstone pensait en effet qu’un grand nombre de pilotes n’avaient pas été pénalisés en course après avoir dépassé à plusieurs reprises les limites de piste, ce qui aurait pu avoir une incidence sur les résultats de l’épreuve.

La FIA de son côté avait indiqué à l’époque que plus de 1000 cas (1200) de dépassement des limites de la piste ont été recensés au Grand Prix d’Autriche 2023 et qu’il a été impossible pour les commissaires de tous les examiner en un laps de temps si court, ce qui signifiait que les résultats finaux ont été publiés une fois l’examen complet terminé plusieurs heures après l’arrivée de l’épreuve.

Dans leur rapport, les commissaires de course du Grand Prix d’Autriche avaient recommandé aux organisateurs de l’épreuve de mettre en place un bac à gravier à la sortie des virages 9 et 10, bien qu’ils ont reconnu que ce n’est pas une solution simple à mettre en œuvre, notamment parce que le MotoGP se rend également sur le tracé du Red Bull Ring.

Force est de constater cependant que les organisateurs ont écouté les recommandations des commissaires, puisque des bacs à gravier ont été installés dans les deux derniers virages du circuit (voir photos ci-dessous). Il s’agit en réalité d’une bande de 2,50 mètres de large qui devrait dissuader les pilotes d’aller trop loin ce week-end.

Il est donc peu probable qu’une situation similaire à celle de l’an dernier se reproduise ce week-end à Spielberg puisque les pilotes qui franchiront les limites de piste seront immédiatement sanctionnés par le bac à gravier.

Sabotage chez Mercedes : « aucune infraction pénale » selon la police

La police a informé l’équipe de Formule 1 Mercedes qu’aucune infraction pénale n’a été commise par l’expéditeur du courriel affirmant que la monoplace de Lewis Hamilton avait été « sabotée » par l’équipe elle-même pour avantager son coéquipier George Russell.

Dans un courriel anonyme envoyé à tous les journalistes permanents travaillant en Formule 1, l’équipe Mercedes et son directeur Toto Wolff sont accusés de « sabotage systématique » de la monoplace, de la stratégie et de la santé mentale de Lewis Hamilton au profit de son coéquipier. Il est également affirmé dans ce courriel que des actions « sournoises » sont en cours et que l’équipe se dirige vers « une voie dangereuse ».

S’exprimant le week-end dernier à Barcelone en conférence de presse sur le sujet, Toto Wolff – directeur de l’écurie Mercedes – a indiqué que Mercedes avait fait appel à la police pour mener l’enquête afin de retrouver le ou les responsables de ces accusations et qu’il avait la certitude qu’il ne s’agissait pas d’un membre de l’équipe : « Cela ne vient pas d’un membre de l’équipe. » a déclaré Wolff.

« Quand nous recevons ce genre de courriels – et nous en recevons des tonnes – c’est bouleversant, surtout quand quelqu’un parle de mort et de toutes ces choses. Sur ce cas en particulier, j’ai demandé d’y aller à fond. La police enquête à ce sujet. »

« Nous recherchons l’adresse IP, nous recherchons le téléphone. Tout cela parce que les abus en ligne doivent cesser. Les gens ne peuvent pas se cacher derrière leur téléphone ou leur ordinateur et abuser des équipes ou des pilotes de cette manière. »

« Je ne sais pas ce que pensent certains théoriciens du complot et certains fous. Lewis fait partie de l’équipe depuis douze ans, nous avons une amitié, nous nous faisons confiance. Nous voulons terminer cela en beauté, nous voulons célébrer notre relation. »

« Si vous ne croyez pas à tout ça, alors vous pouvez croire que nous voulons remporter le championnat des constructeurs et une partie du travail consiste à faire gagner les deux voitures. Alors, à tous ces fous, allez chez un psy. »

Enquête terminée pour la police

Ce mardi 25 juin, un porte-parole de la police du Northamptonshire a déclaré à l’agence de presse PA : « La police du Northamptonshire a reçu un rapport le 12 juin concernant un e-mail qui avait circulé au sein de l’équipe Mercedes AMG F1. Aucune infraction pénale n’a été constatée, mais des conseils ont été donnés concernant tout autre courrier électronique que l’équipe pourrait recevoir. »

Concrètement donc, la police du Northamptonshire a demandé à l’équipe Mercedes de l’informer immédiatement si jamais elle reçoit d’autres e-mails similaires dans le futur.

Le Sprint fait son retour en F1 ce week-end au GP d’Autriche

Aimé ou détesté, le format Sprint fait son grand retour en Formule 1 ce week-end au Grand Prix d’Autriche, onzième manche du championnat du monde 2024, qui se dispute du 28 au 30 juin sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg.

Cette saison, six week-ends Sprint sont programmés au calendrier de la Formule 1, les deux premiers ayant déjà eu lieu à Shanghai en Chine et à Miami aux Etats-Unis. En Autriche, il s’agira du troisième week-end Sprint de l’année, alors que les trois autres sont prévus à Austin, au Brésil et au Qatar.

Comme avant chaque week-end Sprint, nous vous rappelons le mode d’emploi de ce format particulier qui a été mis à jour cette saison puisque auparavant les équipes de F1 participaient à une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi, avant de participer à la séance de qualifications qui déterminait la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix].

Le lendemain [le samedi], la journée était entièrement réservée à la course Sprint avec une séance qualificative [anciennement appelée Shootout] programmée le matin et qui déterminait la grille de départ du Sprint programmé un peu plus tard. 

Mais après la validation de la Commission F1 qui s’est tenue en début d’année, la séance de qualifications  « classique » pour la course principale se déroule de nouveau le samedi cette saison. Ci-dessous, voici comment va se dérouler le week-end en Autriche.


En 2024, les équipes participent toujours à une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi, avant de participer aux qualifications Sprint dont le résultat détermine la grille de départ de la course Sprint programmée le lendemain matin [le samedi]. Le samedi après-midi, les équipes participent à la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix].

Pour résumer : la séance de qualifications classique qui détermine la grille de départ du Grand Prix [la course principale] a retrouvé sa place le samedi après-midi, alors que la séance qualificative qui détermine la grille de départ du Sprint a été avancée au vendredi après-midi.

Vendredi : Essais libres (60 minutes) et Qualifications Sprint

Samedi : Course Sprint et Qualifications pour le Grand Prix 

Dimanche : Le Grand Prix (course principale) 


Calendrier des courses Sprint en 2024

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Damon Hill s’inquiète du retour de Briatore en F1 avec Alpine

Le champion du monde de F1 Damon Hill ne voit pas d’un bon œil le retour de Flavio Briatore dans le paddock de la Formule 1, l’Italien ayant accepté un rôle de Conseiller Exécutif chez Alpine cette année.

L’équipe Alpine a confirmé le week-end dernier à la veille du Grand Prix d’Espagne le retour à Enstone de Flavio Briatore au poste de Conseiller Exécutif. L’Italien – âgé de 74 ans – a dirigé dans le passé l’écurie Renault F1 Team (désormais Alpine) au milieu des années 2000, avant de quitter son poste en 2009 après avoir été banni de la Formule 1 suite au scandale du fameux « crashgate » de Singapour en 2008.

Depuis, Flavio Briatore s’est consacré durant de nombreuses années à ses propres affaires, avant de remettre un pied en catégorie reine en tant que consultant pour la F1 jusqu’à ce que Alpine lui propose ce poste de Conseiller Exécutif.

Le retour de Briatore en F1 a déjà fait couler beaucoup d’encre, mais le Team Principal de l’équipe Alpine, Bruno Famin, a déjà insisté sur le fait que l’équipe se concentre sur l’avenir et que le passé sulfureux de l’Italien ne la concerne pas.

« C’est un gars d’expérience en Formule 1 depuis 40 ans. Il sait comment diriger une équipe gagnante. Il a un très bon palmarès et pas mal de titres mondiaux. Et il va apporter cette expérience et cette combativité à l’équipe. » a déclaré Famin à Barcelone à propos de Briatore.

« Il va conseiller l’équipe. Nous travaillerons ensemble, bien sûr. Il est le Conseiller du PDG du groupe [Luca de Meo, ndlr], mais il conseillera l’équipe, et nous allons travailler et discuter ensemble en permanence, c’est sûr. »

« Je regarde toujours vers l’avenir, j’essaie de faire en sorte d’obtenir le meilleur pour améliorer notre équipe. C’est vraiment notre objectif. »

« Ce que je vois en ayant Flavio comme conseiller, c’est l’opportunité d’avoir son expérience et de nous aider. Il a une connaissance de très haut niveau de la Formule 1. Il connaît beaucoup de monde et, je suis sûr, qu’il nous aidera à développer l’équipe plus rapidement et mieux, c’est tout. »

Lorsqu’on lui indique que Flavio Briatore n’a jamais exprimé des excuses ou des regrets après ce fameux crashgate de Singapour, Famin a ajouté : « Je regarde vers l’avenir, pas vers l’arrière. »

Flavio Briatore
Flavio Briatore dans le paddock de Barcelone

Mais si du côté d’Alpine on ne voit pas de problème à embaucher Briatore, d’autres en revanche – comme Damon Hill – estiment que le retour de l’Italien dans le paddock de la Formule 1 n’est pas une bonne nouvelle. 

« Le retour de Briatore est incroyable et déconcertant pour moi. Je suis très déçu. » a déclaré Damon Hill, cité par la Gazzetta Dello Sport.

« Tout le monde m’a dit que Flavio avait une histoire faite d’idées brillantes dans ce sport, mais qu’apportera-t-il ? Est-ce que c’est ce que souhaite Alpine à l’avenir ? Il n’est pas jeune, même s’il saura peut-être encourager ou donner confiance à l’équipe pour qu’elle prenne des décisions plus audacieuses. »

« C’est justement un point crucial. Alpine doit se débrouiller seule. Après, peut-être qu’ils ont besoin de quelqu’un comme Briatore, qui prendra les décisions à leur place, et ils se laveront les mains pour toutes les questions concernant Renault. »

« Flavio a toujours réussi à anticiper les choses. Il ne se soucie pas des règles. C’est comme ça qu’il a eu des ennuis. C’est ainsi qu’il a toujours fonctionné, mais peut-être qu’il voyait les problèmes un peu plus facilement que les autres. »

« Cette situation m’inquiète : nous avons déjà essayé de résoudre de mauvais événements et nous ne voulons pas revenir dans un monde de tricherie qui laisse un goût amer en bouche. »

GP F1 d’Autriche: des freins peu sollicités, mais gare à la surchauffe !

Depuis 1997, le Grand Prix d’Autriche se dispute sur le Red Bull Ring (circuit de Spielberg). Il s’agit d’un tracé en campagne Autrichienne avec une topographie vallonnée qui sollicite assez peu les freins des Formule 1.

Selon les techniciens de Brembo (unique fournisseur de freins de la Formule 1), le tracé de Spielberg entre dans la catégorie des circuits modérément exigeants pour les freins. A l’exception des trois premiers points de freinage, qui sont vraiment appuyés, les autres virages ne demandent pas beaucoup d’effort.

Sur les quelques dix secondes passées à freiner sur un tour entier, environ sept secondes sont concentrées sur les trois premiers points de freinage (aux virages 1, 3 et 4).

Le virage le plus difficile du Red Bull Ring pour le système de freinage est le virage trois, les monoplaces passent de 313km/h à 81km/h en 2,52 secondes, sur une distance de 114 mètres. Les pilotes seront soumis à ce moment là à une force de décélération de 4,6g.

Pour exécuter ce freinage, les pilotes devront exercer une force sur la pédale de frein de 142kg, une performance qui sera également nécessaire aux virages 1 et 4. C’est pourquoi ils suivent des séances de musculation qui leur permettent, notamment pour la jambe gauche, de supporter de tels efforts pendant deux heures consécutives.

Notons que les techniciens Brembo nous mettent en garde quant à une éventuelle surchauffe. en effet, si les freins ne sont pas souvent sollicités (13% de temps de freinage sur un tour), le circuit est court (4,318km), avec peu de lignes droites pour que les freins refroidissent entre deux sections de freinage.

Oscar Piastri s’interroge sur son manque de rythme en Espagne

Oscar Piastri avait bien du mal à comprendre pourquoi sa McLaren n’avait pas de rythme en course dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne, l’Australien ayant franchi la ligne d’arrivée à la septième place. 

Le pilote McLaren a connu un week-end « difficile » en Espagne avec tout d’abord une neuvième place sur la grille de départ après des qualifications compliquées le samedi. En course le dimanche, Oscar Piastri a gagné deux positions, mais l’Australien n’a jamais réussi à trouver suffisamment de rythme pour remonter plus haut dans la hiérarchie.

S’exprimant après l’arrivée de l’épreuve, Piastri a reconnu qu’il avait passé un week-end compliqué à Barcelone et qu’il allait maintenant chercher à comprendre pourquoi sa McLaren n’était pas dans le coup, contrairement à celle de son coéquipier Lando Norris qui a décroché la pole et qui a terminé deuxième en course.

« C’était un week-end un peu difficile. Je pense que la septième place semblait assez réaliste avant le départ de la course. » a expliqué Piastri.

« Je me suis rapproché de Carlos [Sainz] à la fin, mais je n’avais tout simplement pas le rythme, et il faut donc comprendre pourquoi. Evidemment, quand on se qualifie aussi loin, cela rend la vie très difficile, il faut donc juste comprendre pourquoi cela a été si difficile. »

« Je pense que certaines choses sont explicables, mais certaines choses n’ont peut-être pas autant de sens pour le moment. » a-t-il ajouté.

« Mais nous n’avons pas encore tout examiné, et je pense que nous avons quelques indices ici et là. Mais l’ampleur de la lutte a été plus grande que ce à quoi nous nous attendions et il faut juste comprendre pourquoi c’était le cas. »

Malgré un résultat décevant pour lui, l’équipe McLaren a tout de même marqué de nombreux points à Barcelone grâce à la deuxième place de Lando Norris et la septième place de Piastri. Après le Grand Prix d’Espagne, McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 33 points de retard sur la Scuderia Ferrari. 

Comment George Russell a préparé son départ canon à Barcelone

Auteur d’un départ spectaculaire dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne, le pilote Mercedes George Russell a expliqué qu’il avait mis sur pied tout un scénario la veille en repensant au départ de Fernando Alonso au même endroit en 2011 lorsque l’Espagnol roulait encore pour Ferrari.

Quatrième sur la grille de départ, George Russell a viré en tête au premier virage à Barcelone après avoir dépassé la McLaren de Lando Norris, la Red Bull de Max Verstappen et la Mercedes de son coéquipier Lewis Hamilton. 

Lorsqu’on lui a demandé de revenir plus en détail sur ce départ canon, George Russell a expliqué : « Je canalisais mon Alonso intérieur de [2011]…C’était un départ tellement emblématique. » 

« Je savais que la météo prédisait qu’il y aurait un gros vent de face dans ce virage et je savais que je pouvais freiner très, très, tard et prendre les gars par surprise. »

« Je rêvais déjà de ça en quelque sorte le samedi soir, mais je ne pensais pas vraiment que cela se concrétiserait, donc c’est amusant. »

Après ce départ canon, George Russell a très rapidement vu son rival Max Verstappen le rattraper et n’a rien pu faire pour empêcher le Néerlandais de prendre la tête de l’épreuve dès le deuxième tour.

Ensuite, une petite erreur de la part de son équipe dans les stands lors de son arrêt a placé Russell en difficulté pour le reste de la course, et il finira par franchir la ligne d’arrivée en quatrième position.

Néanmoins, Russell a souligné de nombreux points positifs lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que le week-end en Espagne était une preuve supplémentaire que Mercedes semble être de retour à l’avant de la grille : « Oui, définitivement. » a-t-il commenté.

« Cela fait maintenant plusieurs courses d’affilée que nous nous battons pour les premières lignes de la grille, nous nous battons pour des podiums. »

« C’est vraiment excitant de voir les progrès que nous avons réalisés et j’ai le sentiment que nous pouvons vraiment construire à partir de cela maintenant. »

Après le Grand Prix d’Espagne, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 86 points de retard sur McLaren.

Mick Schumacher va tester une F1 avec Alpine au Paul Ricard

L’Allemand Mick Schumacher va tester la semaine prochaine une Formule 1 moderne (une A522 de 2022) avec Alpine sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France.

Schumacher – qui est actuellement pilote de réserve pour l’équipe Mercedes en F1 et titulaire en WEC au sein de l’écurie Alpine Endurance – a perdu son baquet en catégorie reine à la fin de la saison 2022 après avoir été remercié par Haas au bout de deux saisons.

En lice pour occuper l’un des baquets chez Alpine l’an prochain en Formule 1, le pilote allemand participera la semaine avant le Grand Prix de Grande-Bretagne à un test avec l’écurie du constructeur français sur le tracé varois Paul Ricard. Durant cet essai, Schumacher prendra les commandes de l’A522 de la saison 2022.

Au cours de cette journée d’essai, Schumacher sera accompagné de l’actuel pilote de réserve d’Alpine, l’Australien Jack Doohan.

« Dans le cadre de notre programme TPC (tests de voitures précédentes), nous testerons le pilote de réserve Jack Doohan, conformément à son calendrier 2024, ainsi que Mick Schumacher dans le cadre de son projet Alpine Endurance la semaine prochaine au Circuit Paul Ricard. » a confirmé Alpine dans un communiqué relayé par la F1.

« Nous sommes impatients de continuer à utiliser notre équipe d’assistance à la course et la voiture de Formule 1 A522 pendant notre programme TPC. »