Brad Pitt au volant d’une F1 de McLaren sur le Circuit des Amériques

Selon RacingNews365, Brad Pitt a récemment eu l’opportunité de piloter une véritable monoplace de Formule 1, grâce à McLaren, dans le cadre de la promotion de son nouveau film dédié à la discipline reine du sport automobile.

L’acteur de 61 ans, tête d’affiche de ce long-métrage présenté en avant-première à New York, incarne Sonny Hayes, un ancien pilote de F1 rappelé en piste pour encadrer un jeune talent, interprété par Damson Idris. Ce projet, en gestation depuis trois ans, est dirigé par le réalisateur Joseph Kosinski et produit par Jerry Bruckheimer, avec la participation active de Lewis Hamilton en tant que coproducteur et conseiller.

Pour garantir un maximum d’authenticité, Pitt et Idris ont parcouru près de 10 000 kilomètres en deux ans sur différents circuits, afin de se familiariser avec l’univers de la F1. Les voitures utilisées à l’écran ont été conçues sur la base de châssis de Formule 2, puis modifiées par Mercedes pour imiter fidèlement des monoplaces.

Dernière étape marquante : Pitt a pris le volant de la McLaren MCL60 – modèle 2023 de l’écurie britannique – sur le Circuit des Amériques à Austin, au Texas. Cette voiture, qui a connu deux évolutions techniques majeures l’an dernier, a permis à Lando Norris de signer sept podiums et à Oscar Piastri, alors débutant, d’en décrocher deux.

Présent sur place dès la veille, Pitt a pu observer Norris en action avant de s’installer lui-même dans le cockpit. Le jeune pilote de F2 Alex Dunne, membre du programme junior de McLaren, a également profité de la session pour effectuer un roulage dans le cadre d’un test TPC.

Posséder et piloter l’hypercar McLaren du Mans sera possible !

McLaren Automotive et McLaren Racing ont annoncé une « opportunité historique » d’acquérir une McLaren Le Mans Hypercar 2027 dans le cadre du programme de partenariat client d’endurance.

Pour faire simple, McLaren, qui a annoncé un programme hypercar dans le championnat du monde d’endurance et avec le but de remporter les 24 Heures du Mans, prévoit également de permettre à des clients très exclusifs de devenir des parties prenantes de McLaren en compétition et posséder un modèle de l’hypercar sportif.

Un nombre strictement limité de voitures destinées à la clientèle sera développé en parallèle de la McLaren LMDh Hypercar qui participera au Championnat du monde d’endurance FIA (WEC) en 2027. Les clients du projet Endurance pourront découvrir en avant-première la campagne de McLaren pour remporter la triple couronne du sport automobile en une seule saison. Le projet Endurance comprend un accès sans précédent aux coulisses des activités de test et de développement alors que McLaren Endurance Racing se prépare pour ses débuts en WEC Hypercar. La propriété de la Le Mans Hypercar comprend un programme de deux ans de pilotage sur circuit McLaren sur des circuits de course de haut niveau, offrant une expérience client inégalée.

McLaren Automotive et McLaren Racing s’associent pour offrir à quelques privilégiés une occasion unique de vivre les sensations fortes de la conduite d’une authentique Le Mans Hypercar, une expérience que peu de gens auront la chance de vivre, dans le cadre du programme de partenariat client Project : Endurance.

Les personnes sélectionnées pour participer au projet « Project: Endurance » entreront dans l’histoire de McLaren, qui compte notamment la victoire emblématique des 24 Heures du Mans en 1995, deux victoires à l’Indy 500 et plus de 190 Grands Prix, dont celui de Monaco, qui ont permis à la marque de remporter neuf titres de champion du monde des constructeurs de Formule 1 et d’être le seul constructeur à réaliser le Triple Crown*.

« Je suis ravi d’annoncer que McLaren Automotive s’associe à nos collègues de McLaren Racing pour offrir à nos clients une expérience audacieuse et authentique de possession d’une Hypercar Le Mans. En plus de posséder la toute dernière voiture de course LMDh, dont seuls quelques privilégiés pourront goûter les sensations, les clients bénéficieront d’un accès unique et totalement immersif au programme de développement et de course qui servira de base à notre candidate au championnat du monde d’endurance FIA 2027. Associée au programme de conduite sur circuit spécialement conçu pour le projet Endurance, cette incroyable opportunité offre une nouvelle dimension au partenariat client de McLaren. » Endurance, cette opportunité incroyable offre une nouvelle dimension au partenariat entre McLaren et ses clients, » a déclaré  Nick Collins, PDG de McLaren Group Holdings.

« Le retour de McLaren Racing au Championnat du monde d’endurance FIA marque le début d’un nouveau chapitre passionnant pour nous. Nous avons une riche histoire dans ce sport avec McLaren Automotive, puisque nous avons couru et remporté notre première victoire au Mans dès notre première participation en 1995. Ce programme client offrira aux acheteurs une chance incroyable de posséder une authentique voiture de course et de se rapprocher de l’action sur la piste, » a complété Zak Brown, dont la passion pour l’endurance est bien connue, l’Américain étant également le propriétaire de l’équipe United Autosport.

Carlos Sainz frustré malgré le point inscrit au Canada

Carlos Sainz a exprimé sa frustration malgré le fait d’avoir marqué un point au Grand Prix du Canada. Le pilote espagnol Carlos Sainz, de l’équipe Williams, a terminé à la 10e place du dernier Grand Prix du Canada, mais il était néanmoins loin d’être en liesse. La course a été mouvementée pour l’équipe, Albon ayant dû abandonner en raison de problèmes avec son groupe motopropulseur.

La course canadienne a suscité des émotions mitigées pour l’équipe Williams après que ses deux pilotes aient échoué à marquer des points lors du Grand Prix d’Espagne. Arrivée au Canada avec de grands espoirs de terminer dans le top 10, l’équipe s’était montrée prometteuse lors des séances d’essais. Albon et Sainz avaient même impressionné en terminant deuxième et troisième lors des EL1, Albon se qualifiant ensuite en 9e position. Cependant, la course d’Albon a pris une tournure dramatique.

Après une manœuvre risquée contre Colapinto (Alpine) qui l’a fait sortir de la piste, Albon a été contraint d’abandonner en raison d’un problème sur le groupe motopropulseur Mercedes. Albon a exprimé sa frustration après la course : « Ce fut une journée frustrante. Nous avons abandonné en raison d’un problème sur le groupe motopropulseur, mais la course était déjà terminée pour nous. J’ai eu des difficultés dans le premier tour, puis nous avons essayé de rentrer aux stands, mais avec le graining, c’était vraiment difficile de gérer les pneus. »

Albon a également commenté les performances de l’équipe, reconnaissant les défis à relever : « Parfois, on peut contourner le problème, mais pas cette fois-ci. La stratégie de course est généralement notre point fort, mais nous avons eu du mal, et ce n’est pas la faute de l’équipe, mais nous n’étions pas à la hauteur. Nous allons analyser la situation et revenir plus forts la prochaine fois. »

Malgré le point obtenu, Sainz partageait la frustration d’Albon. L’équipe Williams devra se ressaisir et élaborer une nouvelle stratégie pour les prochaines courses afin de tirer parti de son potentiel et d’obtenir de meilleurs résultats à l’avenir. Le team anglais demeure confortablement installé au cinquième rang du championnat du monde par équipes avec 55 points, mais est avec Alpine le team qui a inscrit le moins sur les trois derniers GPs en date. Haas, Aston Martin, Racing Bulls ou encore Sauber Stake ont tous réussi à raliser de meilleures récoltes au cours des derniers évènements cumulés. 

F1 – James Vowles prolonge son contrat à la tête de l’écurie Williams

L’écurie Williams a confirmé la prolongation de contrat de son directeur d’équipe, James Vowles, scellant ainsi la poursuite de son projet à long terme à la tête de la formation britannique.

Aux commandes depuis le début de la saison 2023, Vowles, 45 ans, pilote le renouveau de l’équipe basée à Grove, neuf fois championne du monde des constructeurs. Depuis son arrivée, Williams a amorcé une transformation en profondeur, visant à renouer avec le niveau de performance qui lui avait permis de briller jusqu’à son dernier titre en 1997.

Cette reconduction s’inscrit dans une volonté de continuité stratégique pour accompagner le redressement progressif de l’écurie.

« Je suis ravi de signer un nouveau contrat avec Williams, où je me sens chez moi depuis le moment où j’ai franchi la porte », a déclaré Vowles. « Cette équipe emblématique m’a déjà offert des souvenirs incroyables et nous sommes tous unis dans notre ambition de construire sur notre héritage et de remporter à nouveau le championnat du monde. Au cours des deux dernières années, nous nous sommes concentrés sur la consolidation des fondations et nous disposons désormais d’une plateforme pour viser la gloire dans les années à venir. »

Matthew Savage, président de Williams et propriétaire de Dorilton Capital, a ajouté : « Nous sommes ravis que James ait signé un nouveau contrat avec Williams et s’engage à poursuivre la mission que nous avons entreprise ensemble. Il apporte son expérience, son énergie et son leadership stratégique pour ramener Williams sur la plus haute marche du podium. Nous n’y sommes pas encore, mais vous pouvez sentir la dynamique qui se met en place à Grove et nous sommes enthousiastes pour l’avenir. »

La durée exacte du contrat du directeur de l’écurie n’a pas été confirmée par Williams.

Franz Hermann (alias Verstappen) impressionne le pilote de cette Porsche : « Rarement aussi heureux de me faire doubler »

Sur les circuits où il s’engage en GT3, Max Verstappen ne laisse personne indifférent — qu’il roule sous son véritable nom ou sous le pseudonyme de Franz Hermann. Récemment, c’est Brent Verheyen, pilote Porsche, qui s’est retrouvé bluffé par la prestation du quadruple champion du monde.

Au lieu de ressentir la frustration habituelle d’un dépassement, Verheyen a salué la manœuvre avec admiration, allant jusqu’à confier qu’il s’agissait de la première fois où il était véritablement heureux de se faire doubler. Une déclaration révélatrice de l’aura que conserve Verstappen, même loin des paddocks de la Formule 1.

 
 
 
 
 
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Isack Hadjar voit les nouvelles règles de 2026 comme une « bonne opportunité » pour intégrer Red Bull

Isack Hadjar estime que l’introduction des nouvelles réglementations techniques en 2026 pourrait jouer en sa faveur dans la perspective d’un passage chez Red Bull.

La Formule 1 s’apprête à vivre une refonte majeure, avec des changements significatifs attendus sur les châssis et les groupes motopropulseurs dès la saison prochaine. Un contexte qui, selon le jeune pilote français, pourrait lisser les écarts et redistribuer les cartes.

Pour sa première année en F1, Hadjar a déjà marqué les esprits, engrangeant 21 points en dix Grands Prix. Une performance solide qui alimente les rumeurs autour de sa possible promotion chez Red Bull, où Yuki Tsunoda peine à s’imposer aux côtés de Max Verstappen. Ce dernier avait été préféré à Liam Lawson, sans grand succès en début de saison.

Interrogé sur sa progression, Hadjar s’est vu rappeler une maxime de Franz Tost, ancien patron de Toro Rosso, selon laquelle un pilote atteint sa pleine maturité après trois saisons en Formule 1. Un avis que le principal intéressé ne conteste pas, tout en laissant entendre que l’évolution réglementaire pourrait accélérer les choses.

Hadjar a donné son avis sur ces rumeurs : « Il y a des pilotes qui, après 10 ans, continuent d’apprendre et de progresser. Je pense donc que c’est un commentaire juste. On peut évidemment bien réussir dans une écurie de pointe en moins de temps. Mais je pense que trois ans, c’est logique. »

Hadjar a toutefois laissé entendre qu’il ne laisserait pas passer l’occasion de rejoindre Red Bull, car il considère les nouvelles réglementations comme une opportunité de prendre un nouveau départ.

« Il y a aussi le changement de réglementation, donc c’est un peu comme repartir de zéro », a déclaré Hadjar. « Cela rend les choses plus faciles. En tant que pilote, j’aimerais avoir une voiture rapide dès le départ. Regardez Lewis [Hamilton], il a commencé chez McLaren et il a bien réussi. Il n’a pas eu besoin de trois ans, mais après trois ans, il était clairement meilleur. »

GP du Canada : Kimi Antonelli fait remonter l’Italie sur un podium de F1 après 15 ans d’attente

Kimi Antonelli a livré ses impressions sur les derniers tours tendus du Grand Prix du Canada, au cours desquels il a dû résister à la pression d’Oscar Piastri pour conserver une place sur le podium – son tout premier en Formule 1.

Le jeune pilote Mercedes, âgé de seulement 18 ans, a franchi la ligne d’arrivée en troisième position sur le circuit Gilles Villeneuve, au terme d’une prestation solide marquée par un départ incisif et une gestion rigoureuse de ses pneus dans les derniers kilomètres.

Antonelli avait gagné une position dès le premier tour en dépassant Piastri dans la ligne droite menant au virage 3. Mais en fin de course, la pression s’intensifiait : le rythme de la McLaren redevenait menaçant, et l’Italien craignait d’avoir trop sollicité ses gommes lors de son dernier relais.

« J’ai commencé à compter les tours en espérant que ça tienne », a-t-il admis après la course.

Finalement, un accrochage entre Lando Norris et Piastri à quelques tours de l’arrivée a entraîné l’intervention de la voiture de sécurité, figé les positions, et offert à Antonelli un soulagement bienvenu – ainsi qu’un premier podium historique pour sa jeune carrière en F1.

« Pour être honnête, j’espérais juste que la course se termine », a déclaré Antonelli aux médias. « Je regardais même l’écran pour compter les tours, car c’était très stressant. Dans le dernier relais, j’ai poussé un peu trop fort derrière Max et j’ai fini par dégrader l’avant gauche. Les derniers tours ont été difficiles, surtout en voyant Oscar se rapprocher de plus en plus dans la zone DRS. À un moment donné, il a même tenté de me dépasser dans le premier virage. Cela m’a demandé beaucoup d’efforts. »

En décrochant la troisième place au Grand Prix du Canada, Kimi Antonelli est devenu le troisième plus jeune pilote à monter sur un podium en Formule 1, derrière Max Verstappen – deuxième à Montréal – et le Canadien Lance Stroll.

Cette performance marque également un tournant pour l’Italie : il s’agit du premier podium d’un pilote italien en F1 depuis Jarno Trulli, deuxième pour Toyota lors du Grand Prix du Japon en 2009. Une disette de 15 ans désormais rompue sur le circuit Gilles Villeneuve.

Conscient de l’impact symbolique de ce résultat pour une nation profondément attachée à la course automobile, Antonelli mesure la portée de son exploit. Le jeune prodige de Mercedes, tout en savourant cette étape majeure, ne cache pas son ambition : « Ce n’est qu’un début », a-t-il laissé entendre, tourné vers ses prochains objectifs.

« C’est évidemment un sentiment formidable d’être le prochain Italien à monter sur le podium après si longtemps », a-t-il déclaré. « Maintenant, mon prochain objectif est de gagner, de ramener l’Italie au sommet. Ce résultat était nécessaire. Il est également dédié à tous les tifosi italiens. J’ai passé un week-end incroyable à Imola en termes de soutien. Ça ne s’est pas déroulé aussi bien que je l’aurais voulu, mais c’est formidable de voir autant de soutien dès le début. Ce résultat est donc également pour eux. »

Vidéo Villeneuve : « Hamilton ne m’a jamais dit merci », Jerez 1997, etc…

Canal + aime innover en matière de programmes liés aux sports mécaniques et met sur le grill dans un format « détective » certaines personalités du monde des sports mécaniques, soumis au détecteur de mensonges et à l’accumulation de questions délicates.

Pour ce numéro récent qui a retenu notre attention, c’est le consultant de la chaine française Jacques Villeneuve, champion du monde de F1 1997, qui s’est prêté au jeu en répondant aux questions de Laurent Dupin, avec qui il revient notamment sur la création de l’équipe BAR, devenue Brawn GP puis Mercedes, ou encore le fameux coup de volant de Michael Schumacher sur sa Williams en 1997, à Jérez.

La vidéo, dans laquelle l’on retrouve également Margot Laffite du côté des inspecteurs, est à regarder en intégralité ci-dessous.

 

Qui sont ces pilotes a avoir remporté à la fois un Grand Prix de F1 et les 24 Heures du Mans ?

Les pilotes ayant gagner au moins une course en F1 ainsi que les 24 Heures du Mans

Pilote Victoire en F1 Victoire au Mans
Jose Frolian Gonzalez 2 1954
Maurice Trintignant 2 1954
Mike Hawthorn 3 1955
Phil Hill 3 1958, 1961, 1962
Lorenzo Bandini 1 1963
Jochen Rindt 6 1965
Bruce McLaren 4 1966
Dan Gurney 4 1967
Pedro Rodriguez 2 1968
Jacky Ickx 8 1969, 1975, 1976, 1977, 1981, 1982
Graham Hill 14 1972
Didier Pironi 3 1978
Johnny Herbert 3 1991
Fernando Alonso 32 2018, 2019
Robert Kubica 1 2025

Des dissidents à Ben Sulayem soulignent le risque « d’érosion de la réputation de la FIA »

Des modifications controversées des statuts de la FIA, l’instance dirigeante de la Formule 1 ont été adoptées par ses membres malgré un avertissement selon lequel l’organisation traverse une « période sombre de recul démocratique ».

Le club automobile national autrichien, l’OAMTC, a critiqué ces modifications dans une lettre adressée avant le GP du Canada de Formule 1 au Conseil mondial de la mobilité et du tourisme automobile (WCAMT) de la FIA, avant le vote de jeudi dernier lors de l’Assemblée générale de la FIA à Macao.

Il a dénoncé la direction du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, et a exhorté les membres à ne pas voter en faveur des modifications proposées par M. Ben Sulayem – et révélées par BBC Sport le mois dernier – au motif qu’elles « risquent de contribuer davantage à l’érosion de la réputation de la FIA en matière de gouvernance compétente et transparente ». Cependant, les membres ont voté en faveur des modifications par 83,35 % contre 16,65 %.

Le premier mandat de Ben Sulayem prend fin en décembre prochain et il est pour l’instant le seul candidat à avoir confirmé sa candidature. La légende du rallye Carlos Sainz a déclaré qu’il envisageait de se présenter, mais n’a pas encore pris de décision définitive.

Les dissidents aux mesures récentes de Ben Sulayem l’accudent d’être revenu sur ses promesses faites lors de sa campagne électorale en 2021, qui visaient à garantir que « les structures de gouvernance soient conformes aux meilleures pratiques ».

Ils affirment également qu’il n’a mis en œuvre aucune des « changements essentiels » recommandés par un examen et un audit de la structure de gouvernance de la FIA commandés à McKinsey en 2022, soulignant qu’une série de changements ont eux  érodé la responsabilité au sein de la FIA, notamment via la limitation du pouvoir du comité d’éthique, affirmant que « les enquêtes éthiques peuvent, dans les faits, être supprimées » en raison de la concentration du pouvoir de contrôle entre les mains du président de la FIA et du président du Sénat.

Par ailleurs, ce qui passe mal auprès de nombreux membres est la suppression du poste de responsable de la conformité à la suite du licenciement de Paolo Basarri de cette fonction l’année dernière, résultant en une centralisation du pouvoir décisionnel entre les mains du président de la FIA et du président du Sénat.

L’imposition de contrats obligeant le personnel de la FIA à payer une amende de 50’000 euros en cas de violation des clauses de confidentialité, et le pouvoir de la direction de déterminer seule si cette amende doit être payée et pourquoi, « sans audience, sans délai, sans droit de recours et sans définition de ce que signifie la confidentialité » finit de brosser dans le mauvais sens du poil tous les adeptes de la transparence au sein d’une institution qui ne fait que se refermer sur elle-même.

Fernando Alonso salue la performance de Robert Kubica après sa victoire au Mans : « Une légende du sport automobile »

Fernando Alonso n’a pas hésité à saluer la performance de Robert Kubica après la victoire du pilote polonais aux 24 Heures du Mans, qualifiant son ancien rival de « légende du sport automobile ».

Kubica s’est imposé au volant de la Ferrari 499P n°83 sur le circuit de la Sarthe, signant ainsi un succès historique. Il devient le deuxième pilote de Formule 1 à avoir remporté à la fois un Grand Prix et les 24 Heures du Mans au XXIe siècle, suivant ainsi les traces d’Alonso lui-même.

Ce triomphe couronne un parcours hors du commun. Gravement blessé lors d’un accident de rallye en 2011, Kubica avait vu sa carrière brutalement interrompue. Malgré les séquelles, il avait effectué un retour en Formule 1 en 2019 avec Williams, bien loin toutefois du niveau qui l’avait vu triompher au Grand Prix du Canada en 2008.

En 2010, il avait réalisé une saison solide et était pressenti pour rejoindre Ferrari aux côtés d’Alonso en 2012. Ce projet avait été abandonné après son accident. À l’annonce de la victoire mancelle du Polonais, Alonso s’est montré particulièrement élogieux, saluant la ténacité et le talent d’un pilote qu’il considère comme l’un des grands noms du sport automobile.

« Je suis très heureux pour lui, nous avons discuté à plusieurs reprises de la particularité de cette course et il le mérite », a déclaré Alonso aux médias. « C’est une légende de notre sport, et il l’est encore plus maintenant après avoir remporté Le Mans et après la douleur qu’il a endurée lors de son accident. Je pense que c’est un jour très heureux pour le sport automobile. Il aurait probablement dû gagner il y a quelques années, lorsqu’il a connu une défaillance en LMP2, donc je suis heureux pour lui. Je vais l’appeler, je ne voulais pas le déranger aujourd’hui, je vais faire la fête, je suis extrêmement heureux et fier de lui. »

Williams et Honda réunis à nouveau au Festival of Speed de Goodwood

L’écurie Williams a confirmé qu’elle renouerait avec Honda à l’occasion du prochain Goodwood Festival of Speed, prévu du 10 au 13 juillet. Cet événement emblématique célèbrera plusieurs machines légendaires du sport automobile, dont la Williams FW11, témoin d’une époque marquante de la Formule 1.

La FW11, propulsée par un moteur Honda, avait été pilotée par Nigel Mansell lors de la saison 1986. Cette année-là, le Britannique avait frôlé le titre mondial avant qu’une crevaison en fin de Grand Prix ne permette à Alain Prost de coiffer la couronne.

Près de quatre décennies plus tard, Mansell reprendra le volant de cette monoplace mythique, restaurée pour l’occasion par l’équipe Williams. Il s’agira également du premier événement commun entre Williams et Honda depuis leur partenariat dans les années 1980, une période qui reste l’une des plus compétitives de l’histoire de l’écurie britannique.

« C’est un immense privilège de célébrer la riche histoire de Williams à Goodwood en présentant deux des voitures les plus emblématiques de l’écurie », a déclaré James Vowles, directeur de l’écurie Williams. « La FW11 restaurée symbolise la collaboration historique entre Atlassian Williams Racing et Honda Motor Co., Ltd, un partenariat qui a marqué une époque d’excellence technique et de succès en championnat. Aux côtés de la légendaire FW14B, voir ces voitures réunies à Goodwood est un rappel puissant de notre riche héritage en matière de course automobile. Cet événement rend parfaitement hommage à l’héritage et à l’innovation qui continuent d’inspirer notre équipe aujourd’hui. »

Mansell ne sera pas le seul pilote à prendre le volant : les vainqueurs de courses de F1 pour Williams, Thierry Boutsen et Riccardo Patrese, auront également leur tour, tout comme l’ancien pilote de F1 Karun Chandhok.

F1 – Le Grand Prix du Canada prolongé jusqu’en 2035

La Formule 1 a officialisé la prolongation de son partenariat avec le Grand Prix du Canada, assurant la présence de l’épreuve à Montréal jusqu’en 2035 au minimum.

Inscrit au calendrier depuis 1978, le circuit Gilles-Villeneuve demeure une étape incontournable de la saison, à l’exception de quelques interruptions : en 1987 en raison d’un litige commercial, en 2009 pour des désaccords liés au calendrier, puis en 2020 et 2021 à cause de la pandémie de COVID-19.

Épreuve historique, le Grand Prix du Canada est la plus ancienne course de Formule 1 organisée hors d’Europe. Inaugurée en 1967 au Mosport Park, elle a été transférée sur l’île Notre-Dame en 1978. Cette année-là, Gilles Villeneuve, idole locale, y remportait sa première victoire en F1, donnant son nom au circuit par la suite.

Alors que l’actuel contrat courait jusqu’en 2031, l’annonce de cette prolongation est intervenue peu après l’édition 2025, remportée par George Russell (Mercedes), confirmant la pérennité de l’épreuve dans la métropole québécoise.

« Alors que la Formule 1 célèbre son 75e anniversaire, il est tout à fait approprié que nous annoncions la prolongation du Grand Prix du Canada, une course qui a une histoire incroyable dans notre sport et qui porte le nom d’une véritable légende, Gilles Villeneuve », a déclaré Stefano Domenicali, PDG et président de la F1. « Montréal est une ville incroyable, pleine d’énergie et de fans passionnés, et je suis ravi de confirmer que nous continuerons à courir ici jusqu’à la saison 2035, et que notre accord sur les droits médiatiques avec Bell Media est également prolongé à long terme. Je tiens à remercier le promoteur, Octane Racing Group, pour ses efforts continus visant à moderniser ce site emblématique ces dernières années, ainsi que tous les acteurs politiques locaux, régionaux et nationaux qui ont travaillé en étroite collaboration pour faire de cet événement ce qu’il est aujourd’hui. Je tiens également à remercier nos incroyables fans canadiens. Je me réjouis de créer avec vous d’autres moments inoubliables à Montréal au cours des dix prochaines années. »

Au cours des dernières années, Octane Racing Group a supervisé d’importants travaux de rénovation des installations, notamment la construction d’un nouveau garage et de nouvelles tribunes.

Le circuit de Kyalami en Afrique du Sud fait un grand pas vers un retour au calendrier de la F1

La FIA a officiellement validé le projet de réhabilitation du circuit de Kyalami, en Afrique du Sud, en vue d’obtenir de nouveau l’homologation Grade 1, indispensable pour accueillir un Grand Prix de Formule 1.

Cette approbation relance concrètement les ambitions de faire revenir la F1 sur le continent africain, plus de trois décennies après la dernière course disputée à Kyalami. Le circuit avait alors accueilli le Grand Prix d’Afrique du Sud en 1993, remporté par Alain Prost au volant d’une Williams. L’année précédente, c’est Nigel Mansell, également chez Williams, qui s’était imposé.

Ces deux éditions marquaient un bref retour de la F1 sur une piste déjà emblématique, qui avait accueilli l’épreuve sud-africaine de façon régulière entre 1967 et 1985. Le retour potentiel de la discipline reine du sport automobile à Kyalami serait un événement majeur, symbolisant la réintégration de l’Afrique dans le calendrier mondial.

Lors d’une conférence de presse au circuit du Grand Prix de Kyalami, qui est actuellement une installation de catégorie 2 de la FIA, le propriétaire du circuit, Toby Venter, a déclaré : « C’est un moment décisif pour le sport automobile sud-africain. Lorsque nous avons acquis Kyalami en 2014, nous nous sommes engagés à le restaurer, non seulement pour en faire un site de classe mondiale, mais aussi pour en faire un phare du sport automobile sur tout le continent africain. L’acceptation de notre projet de certification de niveau 1 par la FIA est une étape importante dans cette démarche. »

Les modifications proposées pour ramener le circuit à son niveau de certification antérieur ne nécessiteront aucun changement de tracé. L’accent sera plutôt mis sur la mise aux normes des zones de dégagement, des systèmes de barrières, des clôtures de protection et du drainage.

Clive Bowen, fondateur et directeur britannique d’Apex Circuit Design, qui a largement participé au projet, a ajouté : « Il s’agit d’une mise à niveau mineure sur le plan technique, mais qui permettra d’améliorer les normes déjà excellentes du circuit afin de répondre aux exigences modernes de la catégorie 1. » Avec l’accord de l’instance dirigeante du sport automobile, Kyalami dispose de trois ans pour réaliser les travaux nécessaires. « Aujourd’hui, nous ouvrons un nouveau chapitre audacieux pour Kyalami. Nous sommes prêts pour le retour de la Formule 1 sur le sol africain », a conclu M. Venter.

Nico Hülkenberg, un gros poids dans la Silly Season F1 ?

Nico Hulkenberg pourrait bien se retrouver sous les feux de la rampe lors d’une prochaine édition de la « silly season » des pilotes de Formule 1.

La carrière en F1 du pilote allemand de 35 ans semblait terminée lorsqu’il a perdu son siège chez Renault à la fin de l’année 2019. Il a ensuite été pilote remplaçant à temps partiel entre 2020 et 2022, avant de revenir à temps plein chez Haas en 2023 et 2024.

Chez Haas, Hulkenberg a impressionné Audi, le nouveau propriétaire de l’écurie Sauber, qui a annoncé que le pilote, qui n’a jamais remporté de victoire, avait signé un « contrat pluriannuel ».

Avant le changement de nom d’Audi, Sauber occupe actuellement l’avant-dernière place du classement, mais Hulkenberg a récemment impressionné en terminant cinquième à Barcelone et de nouveau huitième au Canada.

Il a été applaudi dans toute la voie des stands en Espagne, et le Dr Helmut Marko a même admis que Hulkenberg avait autrefois été en lice pour un siège chez Red Bull.

L’ancien pilote de F1 et compatriote allemand Ralf Schumacher a déclaré que Hulkenberg avait fait preuve d’une « vitesse exceptionnelle » lors du Grand Prix d’Espagne.

« En ce qui concerne Audi en particulier, cela signifie qu’ils ont au moins une direction à suivre pour le développement de la nouvelle voiture pour 2026 », a-t-il déclaré à Sky Deutschland.

Schumacher pense même que Hulkenberg pourrait encore jouer un rôle dans les prochains rebondissements de la fameuse « silly season », la période de transfert des pilotes de Formule 1.

« Tout dépendra un peu de la suite des événements. Que va-t-il advenir de ces débutants ? vont-ils tous rester où ils sont ? Que mijote Flavio Briatore ? Je pense toutefois qu’il recherche probablement quelqu’un de plus jeune. »

Schumacher a poursuivi : « Mais la dynamique du marché des pilotes est parfois difficile à expliquer. Et s’il continue à obtenir de tels résultats, il restera certainement encore un certain temps. Il a toujours la vitesse. »

Robert Kubica savoure la victoire aux 24H du Mans, 4 ans après le déchirement du dernier tour

Robert Kubica a mené la Ferrari n° 83 à la victoire finale des 24 Heures du Mans 2025. Le pilote polonais a qualifié de « parfaite » sa victoire aux 24 Heures du Mans, quatre ans après sa déception en LMP2.

Kubica a mené la Ferrari 499 Hypercar n° 83 de l’écurie AF Corse à la victoire finale au Mans, aux côtés de ses coéquipiers Yifei Ye et Phil Hanson. Kubica est le premier pilote polonais à remporter la course au classement général, tandis que Ye est le premier pilote chinois à monter sur la plus haute marche du podium.

Ancien vainqueur d’un unique Grand Prix de F1 (au Canada, en 2008), Kubica participait pour la première fois à la catégorie Hypercar après trois tentatives en LMP2.

Lors de ses débuts en 2021, sa voiture était en tête dans le dernier tour lorsqu’elle est tombée en panne et a dû abandonner en raison d’un problème d’accélérateur.

Pendant des années, le vainqueur du Grand Prix du Canada 2008 a repensé à sa plus grande victoire depuis ce jour à Montréal, il y a 17 ans.

« Gagner Le Mans est spécial, c’est l’une des courses les plus difficiles », a expliqué Kubica. « J’étais très proche il y a quelques années en LMP2 lors de mon premier Le Mans, où nous avons perdu la course dans le dernier tour, mais cette fois-ci, tout a fonctionné à la perfection et remporter la victoire au classement général est encore mieux qu’en LMP2. La semaine a été exigeante, mais heureusement, nous avons rendu tout cela possible. Nous avons gardé la tête baissée quand il le fallait, nous avons poussé quand il le fallait, et quand ce n’était pas nécessaire, nous avons pris soin de la voiture et des pneus. Je suis heureux pour moi-même, pour mes coéquipiers, pour AF Corse et pour Ferrari qui remporte trois victoires consécutives avec des équipages différents. Je pense donc qu’on ne pouvait pas rêver mieux. »

Flavio Briatore : Le départ de Luca de Meo « ne change absolument rien » pour Alpine

Le départ de Luca De Meo en qualité de PDG du Groupe Renault, propriétaire d’Alpine, ne change rien pour l’écurie Alpine Formule 1 du constructeur automobile français, a déclaré dimanche Flavio Briatore, directeur par intérim de l’équipe, à l’agence de presse Reuters.

Briatore, ancien patron des écuries Benetton et Renault F1, a fait son retour en Formule 1 il y a un an en tant que conseiller exécutif de De Meo et dirige l’écurie depuis la démission d’Oliver Oakes.

Briatore a nié avoir été chargé d’améliorer les performances de l’équipe avant sa vente. Alpine est actuellement dernière des dix équipes du championnat.

« Rien, absolument rien », a déclaré Briatore lorsqu’on lui a demandé après le Grand Prix du Canada à Montréal ce que le départ de De Meo changeait pour l’équipe.

« Rien n’a changé pour moi. Ni pour moi, ni pour l’équipe. Et félicitations à Luca pour son nouveau poste », a-t-il ajouté.

Alpine utilisera les moteurs Mercedes la saison prochaine, après que Renault a décidé en septembre dernier de mettre fin à la production de moteurs dans son usine de Viry-Chatillon, près de Paris.

L’équipe, qui compte parmi ses investisseurs l’acteur hollywoodien Ryan Reynolds et les stars de la NFL Patrick Mahomes et Travis Kelce, est actuellement la seule à utiliser des moteurs Renault.

De Meo a déclaré en octobre dernier que Renault dépensait jusqu’à 250 millions d’euros (289 millions de dollars) par an pour la production de moteurs, alors que l’achat auprès d’un autre constructeur coûterait moins de 20 millions de dollars.

Andrea Stella : « Nous ne voulons jamais voir deux McLaren se toucher »

Dans les derniers instants du Grand Prix du Canada, un Lando Norris en manque de lucidité a tenté par tous les moyens de dépasser son équipier et principal rival pour le titre 2025 Oscar Piastri. C’est néanmoins par un accrochage par l’arrière en pleine ligne droite des stands que la course du Britannique s’est achevée avec fracas, alors que celui qu’il tentait de placer sous pression a pu rallier l’arrivée sans dégâts et récolter une inespérée avance accrus aux commandes du championnat. Pour le pilote réputé tendre et en manque de sel control dans les situations chaudes contre ses rivaux, cette nouvelle mauvaise lecture des conditions de piste face à son propre équipier marque un vrai point important dans ce championnat 2025, face à un Piastri froid comme la glace et demeurant en contrôle.

Le directeur de l’écurie McLaren, Andrea Stella, a souligné qu’il s’agissait d’une erreur innocente de la part de Norris et a admis que la collision entre ses voitures était inacceptable.

« Cela n’aurait pas dû se produire », a-t-il déclaré, ayant vu la le plus grand cauchemar de tout directeur d’équipe. « Nous ne voulons jamais voir une McLaren impliquée dans un accident et nous ne voulons certainement pas voir deux McLaren se toucher. »

« C’est quelque chose que nous devons absolument revoir, car c’est un principe très clair. En même temps, c’est un contact qui s’est produit à cause d’une erreur de jugement. »

« Lando a mal évalué la distance qui le séparait de la voiture devant lui et il n’y avait donc aucune intention malveillante », a insisté l’Italien. « Lando a immédiatement reconnu sa faute et en a pris la responsabilité, mais c’est certainement quelque chose dont il faut discuter et revoir. Nos principes sont déjà en place, nos pilotes auront des leçons à tirer et nous reprendrons la compétition. »

Villeneuve tacle Piastri après son accrochage avec Norris à Montréal

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots à l’issue du Grand Prix du Canada. Sur les réseaux sociaux, le champion du monde 1997 a estimé qu’Oscar Piastri avait été « un peu méchant » dans son duel avec Lando Norris, son coéquipier chez McLaren.

L’incident s’est produit au 67e tour sur le circuit Gilles-Villeneuve, alors que les deux pilotes se disputaient la quatrième place derrière la Mercedes de Kimi Antonelli. Dans la ligne droite principale, Norris a tenté de se déporter à gauche pour dépasser Piastri à l’intérieur du virage n°1. Mais le pilote australien a fermé la porte, entraînant un contact à l’arrière de sa monoplace. Conséquence : Norris a été contraint à l’abandon.

Le Britannique a aussitôt présenté ses excuses par radio, et les deux hommes ont ensuite échangé brièvement en zone mixte après la course. Jacques Villeneuve, observateur attentif du week-end montréalais, est revenu sur cet accrochage sur son compte Instagram, livrant une analyse sans détour du comportement de Piastri.

« Le Grand Prix de Montréal est terminé et Antonelli a décroché un superbe podium », a-t-il déclaré. « Il en avait besoin après trois courses difficiles. Il va maintenant gagner un peu plus de confiance, ce qui sera excellent pour lui. Ce qui aurait pu être une course passionnante s’est transformé en une course moins passionnante.
De plus, à la fin de la course, le règlement autorise un drapeau rouge afin de permettre un nouveau départ pour un sprint de deux tours, ce qui est toujours passionnant, mais ils ont décidé d’opter pour une fin de course ennuyeuse avec la voiture de sécurité, c’est dommage. C’était essentiellement une course d’usure des pneus, tous les pilotes ont ménagé leurs pneus au lieu de pousser à fond. »

« Sainz a marqué un point, une bonne remontée, mais ensuite, il y a eu la collision entre les deux pilotes McLaren, [il était] facile de pointer du doigt Norris. Il s’est rendu compte trop tard que Piastri se déplaçait vers la gauche parce qu’il avait le nez dans la boîte de vitesses de Piastri, il ne s’en est pas rendu compte et Piastri se déplaçait progressivement vers la gauche. Il n’était pas censé faire ça, c’était un peu méchant, donc il y aura des discussions plus tard au sein de l’équipe. »

Lewis Hamilton fataliste sur les limites actuelles de Ferrari : « Beaucoup de choses doivent changer »

Lewis Hamilton a admis avec réalisme qu’il ne lutterait pas pour la victoire cette saison au volant de la Ferrari, estimant que « beaucoup de choses doivent changer » pour espérer inverser la tendance.

Après des débuts encourageants marqués par une victoire lors de la course sprint en Chine, le septuple champion du monde et la Scuderia ont rapidement perdu le rythme. La double disqualification survenue à Shanghai a marqué un tournant difficile, et depuis, la SF-25 peine à convaincre. Malgré des arrivées régulières dans les points, Hamilton ne parvient pas à trouver la confiance nécessaire dans sa monoplace. Rares sont les occasions où il a pu se battre pour le podium, et la perspective d’une victoire semble, pour l’heure, hors de portée.

À 40 ans, le Britannique reconnaît que son aventure avec Ferrari s’inscrit dans un processus de construction, et que le succès nécessitera du temps et des ajustements en profondeur.

« Ce que vous ne voyez pas, c’est ce qui se passe en coulisses, et il se passe beaucoup de choses », a déclaré Hamilton aux médias. « Il y a beaucoup à améliorer. Beaucoup de choses doivent changer. Pour moi, je sais que nous ne nous battons pas pour la victoire cette année, je sais que nous ne sommes pas dans la course au championnat, ce qui n’est pas très agréable. Je sais aussi que je suis en train de m’habituer à travailler avec l’équipe, de poser les bases et d’essayer de les orienter vers les changements nécessaires pour que l’année prochaine, nous ayons une voiture capable de gagner, que nous puissions nous battre, être constants et avoir une stratégie, et toutes ces choses différentes. Donc, dans cette optique, ça me va, mais évidemment, je veux gagner, et quand on n’est pas en tête, qu’on ne se bat pas pour le podium, c’est forcément un peu décevant. J’espérais [à Montréal] me battre pour le podium, mais apparemment, nous n’avions pas les performances nécessaires. J’espère qu’avec une mise à niveau, peut-être à un moment donné, nous serons un peu plus compétitifs. »

Du mieux en Autriche pour Ferrari ? 

Parti en cinquième position sur la grille, Hamilton a vu ses chances de terminer dans le top 3 s’envoler au 12e tour lorsqu’il a roulé sur une marmotte, endommageant sa monoplace et perdant 20 points d’appui aérodynamique, soit une demi-seconde par tour. En ce qui concerne ses progrès cette saison, Hamilton estime que ce sera moins une question d’adaptation de la voiture à son style de pilotage que d’adaptation de son style de pilotage à la voiture.

Pour Hamilton, le circuit Gilles-Villeneuve « a mis en évidence les faiblesses de la voiture. Je n’ai jamais eu une voiture qui sous-vire autant à basse vitesse ici », a-t-il déclaré. « Elle ne voulait tout simplement pas tourner dans les virages 2 et 10, ce n’était donc certainement pas mon week-end préféré. J’espère que le prochain [en Autriche] sera meilleur. Tout est en moyenne et haute vitesse, donc je pense que nous serons un peu meilleurs. Je pense que la voiture est plutôt bonne en haute vitesse, donc j’espère que nous serons un peu plus forts. Je ne pense pas que nous serons au niveau des McLaren, et les Red Bull sont également très rapides en haute vitesse, mais j’espère que nous serons toujours dans le coup. »