Hamilton s’estime privilégié d’avoir un patron comme Wolff

Mercedes a remporté un septième titre constructeurs consécutif au Grand Prix d’Émilie-Romagne, et après la course, Lewis Hamilton a fait l’éloge du patron de l’équipe, Toto Wolff, qu’il considère tout simplement comme le meilleur.

Mercedes a signé un doublé à Imola la semaine dernière, ce qui a permis à Mercedes de décrocher un septième titre constructeurs consécutif en Formule 1, un record.

Lorsqu’on a demandé à Lewis Hamilton s’il était surpris que Toto Wolff ait refusé de le rejoindre sur le podium d’Imola, le Britannique a expliqué que l’impact du chef d’équipe était clair même s’il n’est pas toujours sous les feux de la rampe.

« Il n’essaie pas d’être au premier plan de chaque photo. Il n’a jamais essayé de réclamer quoi que ce soit. » a expliqué Hamilton à propos de son patron.

« Je pense qu’il est – sans aucun doute – le meilleur leader d’équipe. Peu importe ce que les gens disent, personne n’a fait un aussi bon travail que lui. »

« Je pense que c’est dans sa mentalité que d’avoir un certain équilibre entre pulsion, compassion, la compréhension et l’égo. Tous ces traits font de lui le meilleur patron que vous puissiez avoir. » 

« Pour chaque personne de l’équipe, et pas seulement les personnes en dessous de lui, il se soucie vraiment de savoir si tout le monde va bien. Comment ça va sur la piste ? Comment ça va à la maison avec votre famille ? Y a-t-il quelque chose que nous pouvons faire pour que vous puissiez être meilleur au bureau ? »

« C’est juste un gars formidable et je me sens privilégié de l’avoir comme chef. Nous n’aurions pas pu faire tout cela sans ses conseils. »

Au lieu de Toto Wolff, c’est l’ingénieur Léo Stevens qui a eu le privilège de monter sabrer le Champagne sur le podium à Imola pour célébrer le septième titre constructeurs de Mercedes.

« Je pensais qu’il [Wolff] allait monter sur le podium, alors j’ai été un peu surpris. Je pensais que c’était pour cela qu’il était à l’avant, car il est très rarement à l’avant. »

« Mais en fait, il est juste venu et a fait un interview [au pied du podium]. Je pense que même si ça aurait été bien pour lui d’être là-haut avec nous, je pense que c’est aussi une vraie démonstration d’un leader. »

Pour rappel, ni Lewis Hamilton, ni Toto Wolff n’ont encore signé un nouveau contrat avec l’équipe Mercedes pour la saison prochaine.

Russell est le jeune pilote qui impressionne le plus Alonso

A l’âge de 40 ans, Fernando Alonso sera de retour à temps plein sur la grille en F1 la saison prochaine avec Alpine-Renault et viendra donc affronter la nouvelle génération de pilotes dont font partie Charles Leclerc, Lando Norris ou encore George Russell.

Bien qu’il ait quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2018 pour se consacrer à d’autres disciplines, le double champion du monde a toujours gardé un œil averti sur la catégorie reine et a pu constater que les pilotes issus de la nouvelle génération ont un sacré coup de volant.

Interrogé la semaine dernière avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne remporté par Lewis Hamilton pour savoir – selon lui – quel jeune pilote était le meilleur du peloton en 2020, l’Espagnol a répondu sans réfléchir.

« Je pense qu’il y a maintenant des pilotes très, très talentueux en F1 et ils sont tous arrivés avec une très bonne préparation également. » estime le double champion du monde.

« Il y a désormais des académies de pilotes qui développent les performances et le talent, vous savez, pour les aider dès le plus jeune âge. Et maintenant, ils font leur travail. »

« Je pense que de tous, George Russell est celui qui me surprend chaque week-end. Sa façon de piloter la Williams en ne faisant aucune erreur [interview réalisée avant que Russell ne sorte de la piste à Imola derrière la Safety Car] et je suis vraiment surpris de sa vitesse naturelle. Donc, si je dois dire un nom pour l’avenir, Russell sera mon choix. »

Pour rappel, à Imola George Russell était à la porte des points lorsqu’il a perdu le contrôle de sa Williams à faible vitesse derrière la voiture de sécurité. Il terminera sa course par un abandon.

Esteban Ocon veut lui aussi offrir un podium à Renault F1

Douzième du championnat du monde 2020, le Français Esteban Ocon connaît une première saison compliquée avec Renault F1 après quatre abandons [sur problème technique] pour lui.

La comparaison avec son coéquipier Daniel Ricciardo fait mal pour Esteban Ocon, puisqu’après les treize premières courses de la saison, le Normand n’a marqué que 40 points contre 95 pour Ricciardo.

Au classement des pilotes, Ocon occupe la douzième place, bien loin de la quatrième position de Daniel Ricciardo, qui a réussi à décrocher pas moins de deux podiums au cours des trois dernières courses disputées.

Mais malgré cela, Ocon reste extrêmement motivé et se félicite de voir que l’équipe Renault occupe désormais la troisième place au classement constructeurs, même s’il reconnaît qu’il faudra encore attendre la dernière course de l’année à Abou Dhabi avant de crier victoire.

« De toute évidence, l’équipe fonctionne bien en ce moment, mais je n’ai pas tout à fait été en mesure de le montrer pleinement de mon côté, certains problèmes de fiabilité m’ayant empêché de signer des résultats potentiellement bons. » explique Esteban Ocon.

« Nous sommes troisièmes du championnat et il est important de continuer à pousser pour ces quatre dernières courses et de nous assurer d’être dans cette position d’ici la fin de la saison. »

« Je pense qu’en tant qu’équipe, nous n’aurions fait rire personne si nous disions que nous nous attendions à être troisièmes du championnat après 13 courses dans la saison. »

« Mais cela a été dû à un gros effort d’équipe de la part de tous ceux qui exécutaient les courses en piste et à toute la préparation et au travail acharné à Enstone et à Viry. Je pense que nous méritons d’être dans cette position. »

« Nous avons montré, surtout plus récemment, que nous sommes rapides sur un certain nombre de circuits différents ainsi que dans des conditions variables. Nous savons également que nos concurrents sont rapides et ne nous facilitent pas la tâche. »

« Je dois dire aussi que Daniel [Ricciardo] a été dans une forme incroyable. Le sentiment en Allemagne lorsqu’il est monté sur le podium signifiait beaucoup pour l’équipe et voir tout le monde le sourire aux lèvres au Parc Fermé signifiait beaucoup. »

« Ce n’est un secret pour personne que j’ai l’intention d’y être bientôt [sur le podium], et je veux m’assurer de contribuer à l’effort de l’équipe. »

« Je sais que la capacité à obtenir de bons résultats est là de mon côté du garage, mais j’ai abandonné à deux reprises lors des trois dernières courses sur problème technique. »

« Nous devons terminer les courses, et je sais que si nous le faisons, nous pouvons être là-haut [sur le podium]. Au Portugal, nous avons limité les dégâts en tant qu’équipe, car nous n’avions pas tout à fait le rythme pour nous rapprocher du top cinq, donc marquer des points est finalement un bon résultat. »

« C’est formidable de pouvoir dire que nous sommes troisièmes du championnat, mais en fait pour l’instant, cela n’a pas tant d’importance. Cela ne comptera qu’à 19h le 13 décembre à Abou Dhabi [la dernière course de l’année] lorsque le drapeau à damier s’abaissera. C’est là que ça compte. »

En 2021, Esteban Ocon fera équipe avec le double champion du monde Fernando Alonso au sein d’une équipe Renault qui sera rebaptisée Alpine F1 Team.

Leclerc a toujours eu le plus grand des respects pour Vettel

Charles Leclerc et Sebastian Vettel ne seront plus coéquipiers chez Ferrari l’an prochain en Formule 1 lorsque le pilote allemand rejoindra l’équipe Aston Martin en 2021 après six années passées à Maranello.

Leclerc pour sa part a rejoint l’équipe italienne en 2019 et travaille donc aux côtés de Sebastian Vettel depuis deux saisons.

Au cours de la première année, la relation entre les deux pilotes est devenue de plus en plus tendue au fur et à mesure que la saison avançait et sont même arrivés jusqu’au clash en piste lorsqu’ils se sont percutés au Grand Prix du Brésil.

Mais malgré quelques moments compliqués, Charles Leclerc a toujours eu le plus grand des respects pour son coéquipier quadruple champion du monde grâce à qui il a grandi non seulement en tant que pilote, mais aussi en tant que personne.

« Grâce à lui j’ai grandi en tant que pilote, mais aussi en tant que personne. » explique Charles Leclerc lors d’un entretien accordé à Sport Bild.

« La façon dont il travaille avec l’équipe m’a impressionné. La façon dont il évalue les données, ses retours techniques… »

« Même si nous avons eu quelques problèmes sur la piste l’année dernière, le respect entre nous a toujours été là. »

Concernant la dernière saison de Sebastian Vettel chez Ferrari en 2020, le Monégasque indique que la façon de travailler du quadruple champion du monde n’a absolument pas changé.

« Il s’implique comme il a toujours fait. Il est incroyablement professionnel et tout le monde le respecte. Je lui souhaite juste que sa nouvelle aventure [chez Aston martin] se passe bien pour lui. »

Quant à la possibilité de voir son actuel coéquipier venir se battre contre lui en piste l’an prochain au volant d’une monoplace compétitive chez Aston Martin, le Monégasque espère juste que Ferrari sera en mesure de s’améliorer d’ici là.

« Je suis certain que nous ferons du bon travail chez Ferrari et que nous ferons un grand pas en avant la saison prochaine et qu’au final nous serons en tête. »

Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone à paraître ce 6 novembre

À l’occasion des 90 ans de Bernie Ecclestone, les éditions Casa présente sa dernière nouveauté et que nous vous recommandons fortement :« Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone »

Cet ouvrage rare retrace les grands moments de la Formule 1 que Bernie Ecclestone a découverte, puis transformée et contrôlée, entre les années 60 et le début des années 90, des sacres de Jim Clark à la disparition tragique d’Ayrton Senna à Imola.

« Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone » mêle archives oubliées, anecdotes méconnues et clichés d’exception et se veut avant tout atypique, singulier et détonant, comme la Formule 1, ce sport pas comme les autres…

En Formule 1, il y a les pilotes, héros du bitume, et tous ceux qui leur ont fait confiance, une poignée de garagistes audacieux, un Italien fanatique, et puis il y a un homme, Bernie Ecclestone, plus communément appelé Mr E, qui deviendra le grand argentier de la discipline durant de nombreuses décennies.

Au fil de ces pages, Ecclestone raconte comment il a vécu cet âge d’or de la Formule 1, une période à faire frémir les nostalgiques et rêver les néophytes.

Les auteurs de ce livre, Daniel Ortelli, fils de garagiste, Antoine Grenapin, fils de journaliste et Jean-Baptiste Gilou, petit-fils de poète, ont replongé dans ces saisons d’exception, dans ces années folles de la F1 et ont suivi ce fil d’or entre Jim Clark et Ayrton Senna.

« Ce livre me rappelle une période spéciale de ma vie, les superbes photos me permettent de me souvenir de tous ces pilotes d’exception, Jochen, Niki, Ayrton. » commente Bernie Ecclestone lui-même qui a préfacé le livre.

« Il y a des photos que je n’ai jamais vues, ou que j’ai oubliées. Ce livre est aussi un hommage à tous ces gens merveilleux que j’ai eu la chance de rencontrer, à qui j’ai souvent parlé, avec qui nous avons travaillé, même s’il y a eu parfois des hauts et des bas »

« Je recommande ce livre à tous les fans de Formule 1 qui sont nés au siècle dernier, comme moi. Et je leur suggère d’en offrir un exemplaire à leur fils, surtout s’il est né au 21e siècle. Je donnerai le mien à mon fils, Ace. »

« Histoires de la Formule 1 de Bernie Ecclestone » est disponible à partir de ce jeudi 6 novembre 2020 au prix de 29,95 euros dans toutes les bonnes librairies.

Ne jamais cesser d’attaquer est l’une des clés du succès de Mercedes

L’équipe Mercedes a établi cette année un nouveau record en Formule 1 avec le plus grand nombre de titres constructeurs consécutifs jamais remportés [sept].

Le fait de ne jamais se reposer sur ses lauriers a été l’ingrédient clé dans l’établissement de ce record selon James Allison, le directeur technique de l’équipe Mercedes.

« Après un certain nombre d’années de succès, ce qui peut typiquement briser une sorte de course en or, ce ne sont pas les concurrents, mais bien l’équipe elle-même qui perd son avantage. » explique Allison dans l’émission Tech Talk sur F1TV.

« En arrêtant de réaliser un certain nombre de choses qui les ont rendu bons dans le passé, ils peuvent simplement être victimes de complaisance. »

« C’est une chose dont nous sommes conscients, et nous avons donc essayé de nous plier en quatre pour contrer ce risque et même de rechercher l’excitation dès le début de chaque saison en essayant d’attaquer avec une vigueur renouvelée chaque année. »

Alisson déclare que cette approche « agressive » a été mise encore plus en évidence cette année avec la W11, qui présentait plusieurs changements importants par rapport à la W10 de l’an passé, bien que cette monoplace ait remporté 15 des 21 courses de la saison 2019.

« Nous devions choisir quelle direction prendre avec la voiture de 2020. Nous avons eu une bonne année en 2019…nous étions bons et les règles n’étaient pas très différentes [en 2020]. Alors pourquoi ne pas avancer de la même manière en 2020 ? »

« Mais nous avons plutôt choisi de ne pas faire cela. Nous avons chois de prendre des directions différentes avec la voiture, en particulier sur les écopes de frein avant, la carrosserie autour des prises d’air et la suspension arrière, qui étaient tous très différents par rapport aux précédents. »

Enfin, lorsqu’on lui demande dans quel domaine Mercedes a fait des changements radicaux cette année par rapport à l’an dernier, Allison a distingué le travail effectué par les ingénieurs du département HPP de Mercedes [usine moteur à Brixworth].

« J’aurais probablement une note particulière pour l’énorme poussée faite par HPP pour l’unité de puissance que nous avons eu cette année. »

« Ils ont eu une période assez difficile l’an dernier lorsqu’on disait que Mercedes n’était plus la référence en termes de moteur. »

« Je pense que cela les a vraiment incités à trouver des performances sur le PU dans tous les coins et recoins et ce, malgré le fait que les réglementations soient globalement stables depuis 2014 et que le débit de carburant soit fixe. »

« Je pense donc que c’est un pas en avant vraiment décent de leur part. » conclut James Allison, dont le nom est souvent cité pour remplacer Toto Wolff à la tête de l’équipe Mercedes dans un futur plus ou moins proche.

Les chefs d’équipe font confiance à la F1 avec une course en Arabie Saoudite

Les principaux responsables des équipes de Formule 1 ont apporté leur soutien à la présence d’un Grand Prix en Arabie Saoudite, estimant que le sport peut avoir un impact positif dans le pays.

Ce jeudi, il a été confirmé qu’une course nocturne dans les rues de Djeddah serait incluse dans le calendrier 2021 de la Formule 1, alors que l’événement devrait avoir lieu vers la fin de la saison au mois de novembre, bien que la date définitive n’a pas encore été dévoilée.

L’association Amnesty International fait depuis longtemps campagne contre les violations des droits de l’homme en Arabie Saoudite et a déjà mis en garde la F1 que le pays pourrait utiliser le sport pour « laver » le bilan catastrophique de l’Arabie Saoudite en matière de droits de l’homme.

« La Formule 1 devrait réaliser qu’un Grand Prix d’Arabie Saoudite en 2021 s’inscrirait dans le cadre des efforts en cours pour laver par le sport le bilan catastrophique du pays en matière des droits de l’homme. » a déclaré récemment Felix Jakens, responsable des campagnes d’Amnesty International.

« La tentative ratée d’acheter Newcastle United [club de foot] n’a manifestement pas dissuadé les autorités saoudiennes, qui continuent apparemment de considérer le sport de haut niveau comme un moyen de redorer leur réputation gravement ternie. »

« Malgré la fanfare autour du fait que les femmes saoudiennes ont finalement été autorisées à conduire une voiture sans se faire arrêter, les autorités ont récemment enfermé et torturé plusieurs militantes des droits des femmes, dont Loujain al-Hathloul et Nassima al-Sada. »

« Si un Grand Prix d’Arabie Saoudite a lieu, la Formule 1 devrait au moins insister pour que tous les contrats contiennent des normes de travail strictes dans toutes les chaînes d’approvisionnement, et pour que toutes les courses soient ouvertes à tous sans discrimination. »

« A l’approche d’une course à Djeddah, nous demandons instamment à tous les pilotes, propriétaires et écuries de F1 d’envisager de s’exprimer sur la situation des droits de l’homme dans le pays, notamment en exprimant leur solidarité avec les défenseurs des droits de l’homme. »

L’inscription de l’Arabie saoudite au calendrier 2021 est attendue depuis plusieurs mois et, s’exprimant lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne le week-end dernier à Imola, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a exprimé sa conviction que le sport pouvait conduire au progrès.

« Je pense que le sport doit nous unir et nous aider à nous emmener à un meilleur endroit. » a déclaré l’Autrichien, cité par Motorsportweek.

« Je pense que l’on peut voir que nous courons dans le monde entier et il y a déjà eu des discussions positives autour de la Formule 1. »

« J’ai été moi-même à Ryad en Formule E il y a un an et j’ai été impressionné par le changement que j’ai pu voir. »

« Il est vrai qu’en tant que visiteur, vous ne savez jamais comment les choses se passent réellement – mais de ce que j’ai pu voir – il s’agissait d’un grand évènement sans ségrégation, femmes et hommes étaient au même endroit et profitaient d’un événement sportif. »

« Nous devons bien commencer quelque part, et de ce que j’ai vu, cela a déjà commencé et je pense que nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour rendre le monde meilleur. »

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a lui aussi estimé que l’arrivée de la Formule 1 en Arabie Saoudite ne peut être que positive pour faire avancer les choses.

« C’est du sport, où qu’il soit et quel qu’il soit, c’est toujours positif et le sport a toujours un message positif à faire passer. » a déclaré Binotto.

« Le sport peut apporter de la positivité, alors que je pense que c’est ainsi que nous devons le voir. Je pense que nous devons simplement comprendre que nous pouvons être un vecteur de positivité et que c’est important. »

Pour le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, le sport et la politique ne doivent surtout pas se mélanger.

« Lorsque je l’ai déjà dit à maintes reprises, lorsque nous nous inscrivons au championnat du monde, nous ne dictons pas où va le calendrier. » a déclaré le Britannique.

« Nous nous inscrivons pour courir à chaque course, et nous faisons confiance aux détenteurs des droits commerciaux [Liberty Media], ainsi qu’à l’organe directeur, pour avoir fait des recherches nécessaires et prendre les décisions qui conviennent pour le sport. »

« Nous ne sommes pas une organisation politique, le sport ne doit jamais être considéré comme politique. »

« Par conséquent, nous leur faisons confiance pour prendre les bonnes décisions, et où qu’ils choisissent de participer à une course, en nous inscrivant au championnat, nous serons présents et ferons de notre mieux pour performer à ces courses. »

Un casque camouflage en attendant le définitif pour Alonso

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a roulé pour l’équipe Renault au volant d’une RS18 cette semaine dans le cadre de deux journées d’essais privés sur le circuit de Bahreïn.

Le pilote espagnol continue sa préparation pour son grand retour en F1 en 2021 avec Alpine F1 (le nouveau nom de l’équipe l’an prochain) et a pu boucler au total sur ces deux journées de roulage 186 tours de circuit.

Renault F1 n’a pas communiqué les temps au tour signés par Alonso, ni même dévoilé le programme de ces deux journées, mais ces essais servaient essentiellement à accumuler du kilomètre pour l’Espagnol qui a quitté la Formule il y a de cela presque deux années maintenant.

Durant ces deux journées, le pilote Renault portait un casque camouflage zébré et vous avez été nombreux à nous demander s’il s’agissait du design définitif du casque d’Alonso.

La réponse est évidemment non, le design de ce casque n’est en aucun cas celui qu’il utilisera la saison prochaine avec Alpine F1.

Au cours de son précédent roulage à Barcelone avec la RS20 le mois dernier, Fernando Alonso a d’ailleurs dévoilé un aperçu du design qu’il a choisi pour son casque définitif la saison prochaine, avec des couleurs proches de celles qu’il utilisait déjà lors de son premier passage chez Renault au début des années 2000 lorsqu’il a remporté ses deux titres mondiaux. (voir photo ci-dessous)

Il vous faudra donc patienter encore un petit peu pour voir le design définitif du casque que portera Fernando Alonso en 2021 lorsqu’il pilotera chez Alpine F1 aux côtés d’Esteban Ocon.

Notez que l’Espagnol devrait être de nouveau en piste avant la fin de cette année lors des tests des jeunes pilotes programmés après la dernière course de la saison à Abou Dhabi sur le tracé de Yas Marina.

Steiner : il y a des avantages et des inconvénients à signer deux jeunes pilotes

Il a été annoncé avant le Grand Prix du Portugal que les deux pilotes sortants de l’équipe, Romain Grosjean et Kevin Magnussen – associés à Haas depuis 2017 – seraient remplacés pour 2021.

Mais alors que Haas doit encore confirmer ses deux pilotes pour la saison prochaine, la rumeur dit que le duo pourrait être composé de deux rookies en F1, les pilotes de Formule 2 Mick Schumacher et Nikita Mazepin étant considérés comme les plus sérieux candidats.

Interrogé sur l’éventualité de voir arriver deux débutants l’an prochain dans son équipe, Guenther Steiner, le directeur de la formation américaine, dit que les avantages et les inconvénients sont évidemment discutés en interne avant de signer tel ou tel pilote.

« Nous n’avons pas décidé de « prendre deux rookies », mais je peux facilement vous parler de mes réflexions sur les débutants parce que nous en avons discuté, ainsi que des risques et opportunités à prendre en compte. » explique Steiner.

« Je pense qu’il y a évidemment des risques avec deux rookies. Ils n’ont aucune expérience et nous ne pouvons donc pas regarder les données et des trucs comme ça. »

« Ils ont besoin de découvrir comment cela se passe et il y a donc des risques que cela se passe mal. Mais il existe des moyens techniques qui nous permettent de les aider. »

« Mais les avantages sont que vous pouvez les mettre dans la direction dans laquelle vous souhaitez les mettre, puis ils grandissent avec l’équipe. »

« Mais ce n’est pas parce que cela n’a jamais été fait que cela ne fonctionnera pas. Bien sûr, il y a un risque que cela ne fonctionne pas – je ne veux pas ignorer cela – mais nous avons déjà fait certaines choses différentes des autres. »

« Il y a quelques temps, on m’a demandé pourquoi gardez-vous Romain [Grosjean] si longtemps, parce que personne n’a gardé un pilote si longtemps! »

« Nous n’avons pas besoin de faire ce que les autres ont fait, nous ferons ce que nous pensons être juste, et si cela fonctionne ou non, nous serons jugés sur cela. »

« Nous prenons donc ce risque et nous saisissons les opportunités. Si nous prenons deux recrues, c’est que nous y avons réfléchi, nous connaissons les avantages et nous connaissons les inconvénients. »

Lorsqu’on lui demande pourquoi Haas voulait remplacer les deux pilotes maintenant, plutôt que de laisser Magnussen ou Grosjean encadrer un jeune pilote pendant la saison prochaine avant l’entrée en vigueur du nouveau règlement 2022, Steiner répond : « L’année prochaine est une année intermédiaire, donc si nous avons deux [nouveaux] pilotes, nous le faisons maintenant pour que nous nous habituions aux pilotes… et puis en 2022, ils seront prêts lorsque la nouvelle réglementation arrivera. »

Test terminé pour Alonso et Renault F1 à Bahreïn

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a terminé sa seconde journée de test avec l’équipe Renault à Bahreïn.

Le pilote espagnol était à Bahreïn cette semaine pour participer à un test privé avec l’écurie Renault en vue des préparatifs pour son grand retour en Formule 1 l’an prochain à temps plein.

Alonso a bouclé 93 tours au volant d’une Renault RS18 vieille de deux saison la première journée, tandis qu’il a de nouveau bouclé 93 tours ce jeudi pour sa seconde et dernière journée.

Au total donc, Fernando Alonso a bouclé 186 tours du circuit de Bahreïn en deux jours, ce qui a permis au double champion du monde de remettre un pied à l’étrier après presque deux années passées loin du monde de la F1 depuis son départ de l’équipe McLaren à la fin de la saison 2018.

Il y a quelques semaines de cela, Alonso a également pu rouler avec la monoplace de la saison actuelle, la RS20, sur le circuit de Barcelone en Espagne dans le cadre d’une journée de tournage et dont le kilométrage était limité à seulement 100 kms.

La prochaine fois que Fernando Alonso prendra le volant d’une Formule 1 devrait être lors des essais privés des jeunes pilotes à Abou Dhabi en fin d’année, tandis qu’il deviendra officiellement pilota titulaire pour Alpine F [le nouveau nom de l’équipe en 2021] après la dernière course de la saison en décembre.

Quelques photos de cette seconde journée d’essais à Bahreïn son disponibles sur le compte Twitter de F1only.fr et vous pouvez y accéder en cliquant sur la vignette ci-dessous (n’oubliez pas de vous abonner au compte).

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GP d’Arabie Saoudite : un tracé sur le front de mer à Djeddah

En 2021, l’Arabie saoudite deviendra le 33e pays à accueillir une manche du championnat du monde de Formule 1 avec le Grand Prix d’Arabie Saoudite annoncé ce jeudi.

Le premier Grand Prix d’Arabie saoudite aura lieu dans la deuxième plus grande ville du pays en termes de population – Djeddah, sur la côte ouest du pays.

La course de 2021 se déroulera sur une piste urbaine, mais il est prévu que le Grand Prix d’Arabie saoudite passe sur un circuit permanent à un moment donné dans le futur.

Le tracé définitif de la piste doit encore être confirmé, mais il devrait être situé sur la Corniche – une zone côtière de 30 kilomètres de long – ce qui veut dire que le tracé épousera le front de mer, offrant aux fans une superbe toile de fond.

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Les organisateurs espèrent également que la course se déroulera de nuit sous les lumières, ce qui fera du Grand Prix d’Arabie Saoudite la quatrième course nocturne avec Singapour, Bahreïn ou encore Abou Dhabi.

Son Altesse Royale le Prince Abdulaziz Bin Turki AlFaisal Al Saud, également Ministre des Sports, se réjouit déjà d’accueillir une manche du championnat du monde de Formule 1 en 2021.

« L’Arabie saoudite accélère et la vitesse, l’énergie et l’excitation de la Formule 1 reflètent parfaitement le voyage de transformation que traverse le pays. »

« Comme nous l’avons vu ces dernières années, notre peuple veut être au cœur même des plus grands moments du sport et du divertissement en direct et il n’y a rien de plus gros que la Formule 1. »

« Peu importe où elle se déroule dans le monde, la Formule 1 est un événement qui rassemble les gens pour célébrer une occasion qui va bien au-delà du sport. »

« Nous sommes impatients de partager cette expérience unique et de partager Jeddah avec le monde. Pour de nombreux Saoudiens, ce sera un rêve devenu réalité. »

La Formule 1 n’a pas encore dévoilé son calendrier officiel pour la saison 2021 (il devrait être publié dans les prochaines semaines), mais on sait déjà que le Grand Prix d’Arabie Saoudite se disputera au mois de novembre l’an prochain, certainement entre Bahreïn et Abou Dhabi.

« Je crois fermement que le Grand Prix d’Arabie saoudite sera le plus grand événement sportif organisé dans l’histoire de notre pays et a le potentiel de changer des vies, des perceptions et d’atteindre de nouveaux publics et communautés comme jamais auparavant. » a ajouté SAR le prince Khalid Bin Sultan Al Faisal, président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto.

« Faire courir les icônes du sport et des équipes historiques en Arabie Saoudite face à de jeunes fans et à des familles change vraiment la donne. »

« Nous n’avons pas un riche héritage du sport automobile, mais en peu de temps en tant que fédération, nous avons acquis une solide réputation en organisant des événements internationaux de classe mondiale tels que la Formule E et le Dakar. »

« En conséquence, l’Arabie saoudite abrite littéralement des millions de jeunes passionnés de sport automobile. »

« Beaucoup d’entre eux souriront déjà et compteront pour voir leurs héros en novembre 2021. Nos plans nous permettront de proposer le sport à encore plus de gens avec une célébration qui atteindra toutes les communautés et sera ouverte à tous. »

Charles Leclerc se sent bien à la Scuderia Ferrari

Charles Leclerc respecte énormément les réalisations de l’équipe Mercedes qui vient de décrocher cette année un septième titre constructeurs consécutif, mais le pilote monégasque assure qu’il se sent bien chez Ferrari.

Le Monégasque Charles Leclerc a rejoint la Scuderia Ferrari en 2019 aux côtés de Sebastian Vettel, après avoir débuté sa carrière en F1 chez Sauber-Alfa Romeo.

Si sa première saison chez Ferrari s’est relativement bien passée, la saison 2020 est un peu plus compliquée pour lui et son coéquipier, notamment parce que la SF1000 est une monoplace ratée que ce soit au niveau du châssis comme du côté du moteur.

Après les treize premières courses de la saison 2020, la Scuderia Ferrari occupe la sixième place au classement des constructeurs avec seulement 103 points inscrits ( contre 326 à la même période l’année dernière).

Mais bien qu’il ne peut toujours pas lutter pour le titre à la régulière au volant de sa Ferrari, Leclerc assure qu’il se sent bien à Maranello et ne compte en aucun cas quitter l’équipe.

« Mercedes fait un excellent travail et j’ai beaucoup de respect pour son mode de fonctionnement, mais je préfère rester chez Ferrari, où je ferai tout mon possible pour que l’équipe revienne là où elle doit être. » a déclaré Leclerc dans un entretien accordé à Sport Bild.

« Je pilote pour Ferrari et je suis très fier de le faire. C’est une équipe légendaire en Formule 1. » rappelle Charles Leclerc.

« Tout ce que je souhaite pour le moment, c’est que Ferrari, que ce soit au niveau du moteur ou de la voiture, revienne à un niveau supérieur. Je suis convaincu que nous y parviendrons. »

Lorsqu’on demande à Leclerc quel est son secret pour être plus rapide que Sebastian Vettel cette année au volant de la SF1000, le Monégasque explique qu’il a changé d’approche cette saison.

« J’essaie de donner 200% chaque fois que je suis dans la voiture. J’ai changé d’approche. Cette année, j’essaye de tout donner des EL1 à la course. Cela m’a aidé en qualifications et à piloter la voiture constamment à sa limite »

« Je pense aussi que c’est une année difficile pour Seb, car c’est sa dernière année avec Ferrari aussi. »

Au classement des pilotes, Charles Leclerc occupe la cinquième place avec 85 points marqués depuis le début de l’année, contre seulement 18 pour son coéquipier Sebastian Vettel.

Binotto : les retours sont prometteurs sur le nouveau moteur Ferrari

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a déclaré que les premières données en provenance du banc d’essais au sujet de la nouvelle unité de puissance de Ferrari pour 2021 sont prometteuses

Le manque de puissance a été l’un des principaux obstacles pour Ferrari cette année, ce qui a conduit l’équipe à ne marquer que 103 points dans les 13 premières courses de la saison – après en avoir marqué 326 à la même période l’année dernière.

Mais après avoir annoncé que l’équipe essaierait de résoudre le problème en investissant dans un tout nouveau moteur pour 2021, Binotto a déclaré que la nouvelle unité de puissance montrait des performances très prometteuses.

« Nous n’avons pas actuellement le meilleur moteur, mais nous aurons la saison prochaine une unité de puissance complétement nouvelle, conformément à la nouvelle réglementation. » a déclaré Binotto, cité par le site de la F1.

« Chez Ferrari, nous avons beaucoup investi dans le développement du groupe motopropulseur pour 2021 et pour 2022. »

« Le moteur tourne actuellement sur le banc et je pense que les retours, en termes de performances et de fiabilité, sont très prometteurs. »

À partir de 2021, les équipes seront limitées dans la quantité de tests des unités de puissance qu’elles pourront effectuer sur les bancs d’essais dans leurs usines.

Mais Binotto a ajouté qu’en raison de ces restrictions, c’était à Ferrari d’être « créatif » dans la façon dont ils utilisaient leur temps sur les bancs.

« Nous avons des limitations sur les bancs d’essais [pour 2021], et c’est à nous d’être efficaces dans la manière dont nous planifions tous les tests, et d’être même créatifs dans la manière dont nous abordons les tests. »

« Mais je pense que même si nous avons des limitations sur les opérations sur les bancs, il y a encore place à l’amélioration, et je pense que, d’après ce que je peux voir aujourd’hui sur le banc, je suis satisfait des résultats. »

Malgré les difficultés de Ferrari en 2020, l’équipe italienne semble s’être ressaisie ces derniers temps, avec une série de mises à niveau ayant aidé Charles Leclerc à terminer dans le top huit des cinq dernières courses, alors que le Monégasque a récemment pris la P5 à Imola.

Officiel : La F1 va débarquer en Arabie Saoudite en 2021

Le calendrier de la F1 2021 comportera une toute nouvelle course en Arabie saoudite dans la ville de Djeddah qui accueillera le premier Grand Prix d’Arabie saoudite en novembre 2021.

L’événement verra les meilleurs pilotes et constructeurs du monde s’affronter dans les rues de la ville lors d’une course nocturne.

La manche 2021, la première d’un partenariat à long terme entre la Formule 1 et la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto (SAMF), se déroulera sur la corniche de Djeddah, qui longe les rives de la mer Rouge, offrant un magnifique décor côtier pour un un week-end complet de sport automobile, de divertissement et de culture.

« Nous sommes ravis d’accueillir l’Arabie saoudite en Formule 1 pour la saison 2021 et saluons son annonce suite aux spéculations de ces derniers jours. » a déclaré Chase Carey, PDG de la F1.

« L’Arabie saoudite est un pays qui devient rapidement une plaque tournante du sport et du divertissement avec de nombreux événements majeurs qui s’y déroulent ces dernières années et nous sommes très heureux que la Formule 1 y participe à partir de la saison prochaine. »

« La région est extrêmement importante pour nous et avec 70% de la population saoudienne âgée de moins de 30 ans, nous sommes ravis du potentiel de nouveaux fans et d’amener nos fans existants à travers le monde à des courses passionnantes depuis un lieu incroyable et historique. »

« Nous publierons notre calendrier 2021 provisoire complet dans les semaines à venir et celui-ci sera soumis au Conseil mondial du sport automobile pour approbation. »

Wolff : Red Bull, Honda et Verstappen seront très motivés en 2021

Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, estime que le niveau de Max Verstappen est bien au dessus des capacités de sa monoplace, ce qui fera de lui un adversaire redoutable en 2021.

Depuis le début de la saison 2020, Max Verstappen a été le seul pilote de la grille capable de suivre le rythme imposé par Mercedes, malgré le fait qu’il pilote une RB16 extrêmement difficile à maîtriser.

« Max va très bien, il roule mieux que ce que la voiture est capable de faire. » a déclaré Toto Wolff à De Telegraaf.

« Chaque week-end, nous voyons « trois amis » piloter à l’avant. Il arrive toujours à s’accrocher [à l’avant du peloton]. »

Wolff s’attend à ce que Red Bull Racing et Max Verstappen soient de sérieux candidats à la victoire la saison prochaine, notamment parce que Honda participera à son ultime saison en Formule 1 en tant que motoriste.

La firme japonaise a déjà dans les tuyaux un tout nouveau moteur pour la saison prochaine, ce qui devrait permettre à Red Bull de faire un autre pas en avant en termes de performance.

« Je pense que Honda voudra terminer sa dernière année en tant que fournisseur de moteur avec une grande motivation. »

« Je pense que cela s’appliquera également à Red Bull Racing et évidemment aussi à Max Verstappen. »

Au classement des pilotes, Max Verstappen occupe toujours la troisième place derrière les deux pilotes Mercedes, mais à quatre courses de la fin de saison, le Néerlandais ne peut plus espérer se battre pour le titre cette année.

Franz Tost a été très impressionné par Yuki Tsunoda

Le directeur de l’équipe AlphaTauri, Franz Tost, s’est dit impressionné par la journée de travail de Yuki Tsunoda ce mercredi à Imola.

Le Japonais Tsunoda – petit protégé de Honda et actuellement pilote de F2 – a participé à une journée de test à Imola au volant d’une Formule 1 dans le but de boucler les 300 kilomètres nécessaires à l’obtention de la super licence, sésame indispensable pour pouvoir rouler en catégorie reine l’an prochain.

« Nous avons eu un premier test très productif ici à Imola avec Yuki Tsunoda et nous avons pu parcourir 352 km. » nous explique Franz Tost, le directeur de l’équipe AlphaTauri.

« C’était un peu humide le matin, nous avons donc commencé la journée avec des pneus pluie. Malgré tout, Yuki s’est immédiatement familiarisé avec la voiture, ce qui signifie que lorsque nous avons changé pour les pneus secs, il a immédiatement amélioré ses temps au tour et c’était assez impressionnant. »

« Après la pause déjeuner, nous avons continué avec de nouveaux jeux de pneus et il s’est encore amélioré, montrant qu’il se sentait plus à l’aise dans la voiture, tour par tour. »

« Yuki a donné de précieux commentaires techniques sur le comportement de la voiture, ce qui était conforme à ce que nous attendions. »

« Lors de son dernier relais, il a fait une simulation de course et il a été très constant, ce qui est une preuve claire qu’il avait tout sous contrôle. »

« Nous attendons avec impatience son prochain test à Abu Dhabi, quand il fera le test des jeunes pilotes pour la Scuderia AlphaTauri. »

Le Japonais Yuki Tsunoda est un sérieux candidat pour remplacer le Russe Daniil Kvyat au volant de l’AlphaTauri la saison prochaine en F1 aux côtés du Français Pierre gasly.

Quelques photos de cette journée de test à Imola sont disponibles sur le compte Twitter de F1only.fr. Vous pouvez y accéder en cliquant sur la vignette ci-dessous et vous abonner au compte.

Tsunoda a bouclé ses 300 km au volant d’une F1

Le Japonais Yuki Tsunoda a participé à une journée de roulage ce mercredi au volant d’une AlphaTauri de la saison 2018 sur le tracé d’Imola en Italie.

Le petit protégé de Honda – qui évolue actuellement en Formule 2 – a pu boucler aujourd’hui les 300 kilomètres au volant d’une Formule 1 qui sont nécessaires pour obtenir une super licence en vue de rouler en F1 l’an prochain en plus de ses points obtenus en F2.

« La séance d’aujourd’hui, ma première fois en Formule 1, a été très amusante. C’était un monde complètement différent de la F2 que je conduis cette année, surtout en termes de puissance accrue et aussi de performances de freinage. » nous explique Tsunoda.

« Je ne me suis pas inquiété de mes temps au tour, je me suis juste concentré pour m’habituer à  la F1 et sur les 300 kilomètres. »

« Je suis heureux d’avoir réussi. J’ai fait beaucoup d’entraînement physique pour me préparer à cela, mais malgré cela, j’étais un peu fatigué à la fin de la journée, mais très heureux de l’expérience. »

« Il y a tellement plus de choses qu’un pilote doit faire dans une voiture de F1, mais je m’étais entraîné à gérer tous les boutons supplémentaires sur le volant dans le simulateur Red Bull à Milton Keynes. »

« Je discute avec les ingénieurs de la Scuderia AlphaTauri depuis le mois dernier, lorsque je suis venu mouler mon baquet. Ils forment un groupe amical et nous avons établi de bonnes relations. »

« Bien sûr, quand il s’agissait de discuter du moteur Honda, je pouvais parler en japonais, ce qui a facilité la tâche. »

« Dans l’ensemble, la journée a été très amusante et une partie de cela est due au fait d’avoir cette session sur la piste à grande vitesse d’Imola, ce qui l’a rendue encore plus intéressante. »

« Devant moi, il y a deux autres manches de F2, quatre autres courses et je me concentrerai simplement sur chaque session pendant les deux week-ends et nous pourrons ensuite voir quel sera le résultat à la fin de tout ça. »

Désormais, Tsunoda devrait en toute logique participer à une séance d’essais libres avant la fin de la saison en F1 pour l’équipe AlphaTauri, certainement à Abou Dhabi, tandis que le pilote japonais participera également aux essais des jeunes pilotes sur le tracé d’Abou Dhabi.

Yuki Tsunoda occupe actuellement la troisième place au championnat de F2 avec 147 points inscrits depuis le début de la saison. Il ne reste plus que quatre manches à disputer à Bahreïn.

Pour voir les photos de la journée à Imola, vous pouvez nous rejoindre sur Twitter en cliquant sur la vignette ci-dessous et vous abonner au compte Twitter de F1only.fr

Ocon salue les résultats de Renault F1, malgré un quatrième abandon

Renault a célébré son deuxième podium en trois courses au Grand Prix d’Émilie-Romagne dimanche dernier, mais tout comme au Grand Prix de l’Eifel, c’est l’Australien Daniel Ricciardo qui a sabré le champagne, alors que son coéquipier Esteban Ocon a subi un énième abandon.

Le Français Etseban Ocon a dû abandonner à Imola sur problème technique [problème de boîte de vitesses] pour la quatrième fois depuis le début de la saison, ce qui a forcé le directeur de l’écurie du constructeur français à présenter des excuses à son pilote après la course.

« Je voudrais m’excuser auprès d’Esteban comme il s’agit d’un nouvel abandon dû à un problème technique. » a déclaré Cyril Abiteboul après le Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Il n’était pas très loin [en qualifications] et il avait pris un bel envol pour être dans le match malgré un arrêt anticipé pour retirer un tear-off d’une écope. Il a ensuite connu un souci causant des problèmes sur sa boîte de vitesses et il a dû abandonner. »

« C’est dommage comme Daniel a montré que le rythme et la compétitivité sont là quand la monoplace est fiable. »

Malgré son quatrième abandon de l’année, Esteban Ocon a montré son esprit d’équipe en saluant le second podium de l’année décroché par son coéquipier.

« C’était un week-end difficile dans l’ensemble avec une succession de malchance. Nous avons eu quelques soucis. » a expliqué le Français.

« Un tear-off dans une écope de freins nous a poussé à un premier arrêt anticipé pour le retirer, puis nous avons eu un problème de boîte de vitesses. Je suis néanmoins très heureux de ce nouveau podium pour l’équipe et j’adresse toutes mes félicitations à Daniel. »

« C’est très positif pour l’écurie. Nous montons en puissance et la fin de saison ainsi que les prochains mois s’annoncent bien. Nous sommes désormais troisièmes du championnat. Nous savons que nous nous battons pour cela, donc c’est bien de terminer le week-end ainsi. »

Au classement des pilotes, Esteban Ocon occupe la douzième position avec 40 points inscrits depuis le début de la saison, contre 95 pour Daniel Ricciardo qui occupe actuellement la quatrième place.

Alonso boucle 93 tours à Bahreïn avec Renault F1

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a bouclé 93 tours de circuit ce mercredi à Bahreïn au volant de la Renault RS18 dans le cadre des deux journées de roulage programmées par l’écurie du constructeur français.

Le pilote espagnol – qui deviendra pilote titulaire chez Alpine F1 en 2021 [le nom de l’équipe l’an prochain] – a succédé aux jeunes pilotes de la Renault Academy ce mercredi au volant d’une monoplace vieille de deux saisons sur le tracé de Bahreïn.

Ce test est censé permettre au double champion du monde d’accumuler suffisamment de kilomètres avant de revenir à temps plein en Formule 1 la saison prochaine aux côtés du Français Esteban Ocon après presque deux années passées loin de la catégorie reine du sport automobile.

Il y a quelques semaines, Alonso a déjà eu l’occasion de rouler à Barcelone dans le cadre d’une journée de test avec la monoplace de la saison en cours : la RS20.

Fernando Alonso et Renault seront de nouveau à Bahreïn ce jeudi 5 novembre pour la seconde et dernière journée de test, tandis que le pilote espagnol participera aux tests des « jeunes pilotes » en fin d’année sur le circuit d’Abou Dhabi.

Pour voir les photos de la journée, rendez-vous sur le compte Twitter de F1only.fr.

Lance Stroll a besoin de reprendre confiance en lui

Lance Stroll a subi « des coups durs physiquement et mentalement » au cours des deux derniers mois, selon le directeur technique de l’équipe Racing Point, Andrew Green.

Après avoir terminé sept courses consécutives dans les points, le Canadien Lance Stroll a ensuite connu une série de courses beaucoup moins bonnes avec trois abandons (Mugello, Sotchi et Portimao), tandis qu’il n’a pas participé au Grand Prix de l’Eifel en raison de son état de santé et a terminé à la treizième position dimanche dernier à Imola.

Au Portugal, Stroll a eu un contact avec la Red Bull de Max Verstappen pendant la séance d’essais libres du vendredi, tandis qu’il a eu exactement le même contact au même endroit le dimanche en course avec le pilote McLaren Lando Norris.

A Imola, le pilote Racing Point a ruiné sa propre course après un contact avec la Renault d’Esteban Ocon dès le premier tour du Grand Prix, alors qu’il percutera l’un de ses mécaniciens un peu plus tard dans la voie des stands.

Toutes ces erreurs sont dues principalement au fait que le Canadien a en quelque sorte perdu sa confiance au volant de sa monoplace après un gros accident au Mugello et surtout après avoir contracté le virus du Covid-19 selon Green.

« De toute évidence, il n’est pas là où il devrait être. » explique Andrew Green.

« Entre Monza et maintenant, il y a un manque de confiance sur lequel nous devons travailler au cours de la semaine prochaine. »

« Je pense que la maladie l’a vraiment handicapé [Stroll a été testé positif au Covid-19 après le Grand Prix de l’Eifel]. C’est certain et c’est quelque chose que nous n’avions pas prévu. »

« Nous avons entendu parler du temps qu’il faut pour se remettre de cette maladie et je pense que cela prend du temps. »

« Il a juste besoin de retrouver sa confiance, de croire à nouveau en lui-même et nous récupérerons le Lance que nous avions durant les deux premiers tiers de la saison. »

« Il a subi beaucoup de coups physiquement et mentalement, c’était un gros accident au Mugello, donc je pense que cela a probablement entamé sa confiance, et ensuite il n’était pas en forme pour quelques courses. »

Green reste toutefois confiant de voir revenir Lance Stroll au niveau auquel il avait habitué son équipe dans la première partie de la saison 2020.

« Nous devons juste le remettre sur la bonne voie. Nous pouvons faire cela, nous avons les outils et les gens pour. Je pense que la moitié de la tâche consiste déjà à passer un bras autour de lui, à lui faire un petit câlin et de lui dire : ‘allons-y, ressaisissons-nous maintenant et continuons avec ça au cours des dernières courses et essayons de ramener l’équipe à la troisième place du championnat.' »

« Il est plus que capable de le faire, c’est juste un peu dur pour lui pour le moment. » conclut Andrew Green.

Au championnat du monde des constructeurs, Racing Point a perdu sa troisième position dimanche dernier après le Grand Prix d’Emilie-Romagne et se retrouve désormais quatrième ex-aequo avec McLaren.