Claire Williams, la désormais ancienne patronne de l’équipe éponyme en F1, a tenu à souligner à quel point sa maman a joué un rôle essentiel dans la construction de l’équipe Williams.
La famille Williams a dit un dernier au revoir au sport automobile après le Grand Prix d’Italie cette saison et s’est définitivement retirée de la Formule 1 après plusieurs décennies passées en catégorie reine.
Bien que fondée par Sir Frank Williams et Patrick Head en 1977, l’écurie emblématique – qui appartient désormais au fonds d’investissement américain Dorilton Capital – n’aurait certainement jamais vu le jour sans l’aide de la femme de Frank Williams, Virginia Williams.
« Beaucoup de gens ne connaissaient probablement pas le rôle instrumental que ma mère a joué dans Williams. » explique Claire Williams au site de la F1.
« S’il n’y avait pas son argent au début, mon père n’aurait jamais réalisé son rêve et cette équipe n’aurait pas réussi à réaliser ce qu’elle a fait. Elle était toujours là dans les coulisses. »
« Elle a toujours dit qu’elle était la plus grande fan de Williams. Elle l’était vraiment. Tout comme le reste de notre famille, elle se souciait profondément de l’équipe. »
« Nous l’avons toujours portée avec nous. Nous avons son logo, que nous avons créé à sa mort, sur notre voiture de course. »
« Nous avons des photos d’elle tout autour de notre camping-car. Elle laisse également un héritage incroyable dans ce sport. »
« L’héritage que cette famille laisse dans ce sport est extraordinaire. Ce que Frank a réalisé avec Patrick [Head, co-fondateur] à ses côtés pendant de nombreuses années est tout simplement incroyable. »
« Mon père venait de rien. Il n’avait rien d’autre qu’un rêve et il a réussi à créer cette équipe extraordinaire que tant de personnes à travers le monde aiment, notamment les personnes qui la composent. »
« Nous partons peut-être en n’ayant pas eu les meilleures années dans le sport, mais ces quelques années ne devraient certainement pas nous définir. »
« Nous avons remporté 16 championnats du monde, nous avons fait sept pilotes champions du monde, nous avons remporté plus d’un 10e de tous les grands prix jamais organisés au cours de l’histoire de ce sport et c’est vraiment un merveilleux héritage à laisser derrière nous et dont nous serons toujours incroyablement fier. »
Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, est revenu un peu plus en détail sur les prochaines grandes étapes de la Scuderia à l’approche de la saison 2021 et surtout 2022 avec l’introduction de nouvelles règles en F1.
Pour l’an prochain, les règles en Formule 1 ne changeront que très peu et le développement des voitures et des moteurs a été quasiment gelé [utilisation de jetons].
Néanmoins, cela n’a pas empêché Ferrari de travailler sur un tout nouveau bloc propulseur pour la saison 2021, alors que l’écurie italienne ne pourra pas commencer à travailler sur la monoplace 2022 avant le 1er janvier prochain.
« Pour 2021, nous aurons un tout nouveau moteur. Nous travaillons très dur sur le banc d’essais et nous le développons autant que possible. » explique Mattia Binotto lors d’un entretien avec David Coulthard.
« Nous aurons très peu de liberté du côté de l’aéro l’année prochaine également. Notre objectif sera donc de nous assurer que la saison prochaine soit une meilleure saison par rapport à la saison actuelle. »
« Ferrari est une équipe jeune aujourd’hui, nos pilotes sont jeunes [Leclerc et Sainz en 2021]. Nous sommes en train de créer notre propre expérience. Cela peut prendre du temps, il faut de la patience, mais nous créons les bases solides avec une organisation jeune et de jeunes pilotes. »
« Et puis nous avons en vue 2022, ce qui je pense, est une discontinuité fantastique et incroyable. Il y aura de nouvelles voitures, de nouvelles règles, une nouvelle aéro, on partira tous de zéro »
« Aucune équipe ne pourra travailler sur la voiture 2022 avant le 1er janvier 2021 donc nous commencerons à travailler sur la voiture de 2022 le 1er janvier [2021]. »
« Notre objectif est d’être plus forts d’ici là [2022] et de rendre notre sport plus spectaculaire et bien sûr, Ferrari en fera partie. »
Les organisateurs du Grand Prix de Russie, dixième manche du championnat 2020 de F1, ont annoncé avoir déjà vendu l’intégralité des billets mis en vente, soit environ 30 000 billets.
Bien que le Grand Prix de Toscane disputé le 13 septembre dernier au Mugello a déjà accueilli un nombre limité de spectateurs dans les tribunes [moins de 3000] pour célébrer le 1000e départ de Ferrari en F1, c’est bien au Grand Prix de Russie que les fans vont pouvoir commencer à venir en nombre sur un Grand Prix de F1 cette année.
Les quelques 30 000 places mises en vente pour le Grand Prix de Russie ont toutes trouvé preneur en un temps record et l’Autodrome de Sotchi se dit prêt à accueillir les fans dans le plus grand respect des restrictions sanitaires.
« La question de la sécurité des fans en 2020 est d’une importance particulière en raison de la pandémie de coronavirus. » indiquent les organisateurs du Grand Prix de Russie.
« Les conditions de la course de cette année ont été formées conformément à toutes les exigences et recommandations. »
« Sept points de contrôle de sécurité seront intégrés dans le périmètre de sécurité pour les spectateurs et les participants à la Formule 1. »
« Pendant le Grand Prix, des médecins spécialistes travailleront sur chacun de ces points. »
Le Grand Prix de Russie se tiendra du 25 au 27 septembre 2020 sur le circuit de Sotchi et un vaste programme d’animations est prévu pour le public, avec notamment des concerts de Zemfira, Therr Maitz et Tesla Boy, des performances de DJ célèbres, ainsi qu’un festival drive and motors.
Malgré le fait qu’il ait dû abandonner au Grand Prix de Toscane en raison d’un problème sur le système de freinage de sa Renault RS20 en course, le Français Esteban Ocon a pris beaucoup de plaisir à rouler sur le tracé du Mugello.
Le circuit du Mugello a été ajouté au calendrier remanié de la saison 2020 de F1 à la dernière minute et fait partie d’une série de trois courses consécutives avec le Grand Prix de Belgique, Grand Prix d’Italie et Grand Prix de Toscane.
« Je pense vraiment que cette triplette est l’une des plus cool que nous ayons faite cette année. Spa et Monza sont généralement consécutifs à ce stade de la saison, c’est donc l’une des périodes normales que nous avons gardées cette année sur le calendrier. » explique Ocon dans sa chronique pour le site de la F1.
« Ajouter le Mugello à cette phase était génial. La Toscane est un endroit fantastique. J’ai vraiment apprécié mon séjour là-bas et j’espère que le Mugello trouvera sa place dans les futurs calendriers. »
« Ce furent trois semaines chargées, un gros défi physique et mental, mais aussi très bon pour nous, puisque nous avons marqué 47 points au total, le meilleur résultat de toutes les équipes du milieu de grille. »
« Cela signifie que nous allons dans la bonne direction, nous nous améliorons au cours de la saison, ce qui est très bien et nous attendons avec impatience plus. »
La prochaine destination de la F1 sera Sotchi au bord de la mer noire pour le Grand Prix de Russie [25 au 27 septembre].
Le Spider Renault Sport, lancé dès 1995, est un modèle unique qui restera dans les mémoires et les cœurs de tout passionné de voitures de sport.
Réactivité, performance, agilité : le Spider résumait déjà tout l’ADN de Renault Sport, tant dans ses prestations routières que dans la manière dont il a été développé à l’époque.
En effet, avec 6 titres moteur consécutifs en Formule 1 à partir de 1992, le contexte souriait à Renault Sport. Le marché des voitures sportives était aussi en pleine forme à l’époque. Mais personne n’attendait d’un constructeur généraliste comme Renault le lancement d’une auto si radicale.
Au salon de Genève 1995, Renault créait l’événement avec la révélation d’un modèle majeur pour l’histoire de la marque et de l’automobile en général. Le Spider Renault Sport provoque un vaste engouement avec son concept radical de barquette deux places promettant des sensations de monoplace, en plein dans les années de succès de Renault comme motoriste en Formule 1.
« Le Spider a été l’occasion de montrer la créativité de l’entreprise autrement que par un concept. » nous explique Christian Contzen, directeur général de Renault Sport et en charge de la promotion sportive.
« C’était une très belle histoire, avec un esprit d’équipe extraordinaire. Nous voulions un véhicule facile à fabriquer et avec des liaisons au sol irréprochables. »
« Il allie la passion et la raison, le sport, l’évasion et la liberté. Le Spider, déraisonnable par ses caractéristiques, est tout aussi raisonnable de par son prix ou sa technicité. »
« Il devient un grain de folie accessible au plus grand nombre. L’usage que l’on peut en faire est merveilleux. »
Le développement de ce modèle est à la fois ultra-rapide (une quinzaine de mois !) et totalement atypique, à la manière du développement d’une voiture de course, dans un très fort esprit d’équipe. Il gardera d’ailleurs son nom de code de pré-projet même après sa validation par Louis Schweitzer, ancien patron de Renault : W94.
Il s’agissait alors de proposer un plaisir de conduite et des sensations comparables à la moto, mais sur 4 roues. Jean Coquery a eu la responsabilité du cahier des charges et c’est Claude Fior, qui avait développé la monoplace Renault Campus, qui était en charge du développement de l’auto, avec pour référence les prestigieuses voitures de course de son garage.
Le premier démonstrateur a roulé à la pentecôte 1994 sur le circuit de Nogaro, le terrain d’essai de Fior Technologie, « autodidacte et génie de la mécanique, pilote émérite, travaillant dans un atelier à l’ancienne, » raconte Didier Deffrasnes, responsable du projet de développement.
« Le projet exploratoire Mosaic pour l’allègement a été un élément important du développement. »
« Nous avons accédé à la banque d’organes Renault pour nombre d’éléments de l’auto, construite sur un châssis en aluminium extrudé réalisé par le spécialiste Hydro-Aluminium au Danemark et dotée d’une carrosserie composite. »
Résultat, le Spider est très léger (930 kg), ce qui permet à son moteur de Mégane Coupé de 150 ch en position centrale et propulsion de lui offrir d’excellentes performances (6,9 s de 0 à 100 km/h) et des sensations de premier ordre, avec son châssis rigide et sûr et ses suspensions à double triangulation proches d’une voiture de course.
« Un spider, ça se vit sur petites routes, » reprend D. Deffrasnes. « C’est une auto très communicative, collée au sol, avec une direction précise et raisonnable en effort et un confort bluffant. Je m’amuse beaucoup avec ! »
Sous la direction de Patrick le Quément, c’est la proposition de Benoît Jacob qui a été retenue pour le design de l’auto.
Un dessin très pur, sans agressivité, qui se démarquait de manière spectaculaire grâce à son saute-vent (une version avec pare-brise sera lancée par la suite), ses portes en élytres et son habitacle laissant la part belle à l’aluminium de son châssis. Un véritable concept-car roulant.
La production à la main sera confiée à l’usine Alpine de Dieppe au rythme de 4 voitures par jour. Au total, 1664 exemplaires de route + 90 Trophy de course auront été construites entre fin 1995 et 1999, dont 438 sans pare-brise.
La version Trophy a été l’auto idéale pour une spectaculaire formule de promotion dédiée, courue en ouverture des grands prix de Formule 1. Les versions de route ont connu un grand succès dans de nombreux marchés, jusqu’au Japon où l’on compte des clubs très actifs, symbole de la passion pour ce modèle si ludique.
« Le Spider est la pierre fondatrice des véhicules de la gamme sportive Renault Sport, concentrant tout leur ADN. » ajoute Robert Bonetto, directeur général de Renault Sport cars.
« C’est un modèle aussi symbolique qu’iconique, qui résume à lui tout seul le plaisir de conduire distillé par nos voitures. »
« Je suis très heureux que nous puissions rassembler de nombreux Spider et leurs propriétaires passionnés pour célébrer ce bel anniversaire lors de la grande fête des R.S. Days au Castellet. »
Les 25 ans du Spider Renault Sport seront célébrés par la communauté des clients Renault Sport Cars et les passionnés de sport automobile réunis lors des R.S. Days France, les 3 et 4 octobre sur le circuit Paul Ricard au Castellet.
Un rassemblement unique, dont les 25 premiers inscrits avec leur Spider se verront offrir leur place, une place d’honneur au milieu d’une centaine de collectionneurs de modèles Renault Sport. Une zone d’exposition spécifique sera consacrée au Spider, avec en « guest star », une version course Trophy.
L’équipe Mercedes surveille de très près le jeune Andrea Kimi Antonelli, un jeune pilote de Karting qui fait partie de l’équipe junior de Mercedes depuis la saison 2019.
Antonelli est né à Bologne, en Italie, en 2006 et a attrapé le virus de la course dès l’âge de neuf ans. Il a rapidement remporté des titres au volant d’un kart, après avoir commencé la compétition en 2014.
En 2015, il a remporté le championnat dans la catégorie Easykart Easy 60 et a obtenu la troisième place dans la catégorie Trofeo Industrie 60 Mini la saison suivante. Après cela, il est rapidement passé à la WSK Super Master Series 60 Mini en 2017, se classant à nouveau troisième.
2018 a été une grande saison pour Antonelli, puisqu’il a remporté la catégorie WSK Champions Cup 60 Mini, au volant pour Energy Corse. Il a également participé à diverses autres compétitions de karting, terminant deuxième du Championnat d’Italie dans la catégorie 60 Mini, cinquième de la WSK Final Cup et remportant la 23 ° South Garda Winter Cup dans la catégorie Mini ROK.
Il a été officiellement annoncé comme membre de l’équipe junior Mercedes-AMG Petronas Motorsport en avril 2019, à l’âge de 12 ans, mais Toto Wolff, PDG et directeur de l’équipe, surveillait de près les progrès d’Andrea Kimi Antonelli depuis un certain temps.
Parmi les autres faits marquants de 2019, citons la cinquième du Championnat du Monde FIA Karting (OKJ), la quatrième de la WSK Champions Cup (OK Junior), la troisième du Championnat d’Italie (OKJ) et la deuxième place des SKUSA SuperNationals XXIII (KA100 Junior).
En 2020, Andrea s’attaque à un certain nombre de catégories de karting dans la classe OK, notamment la 25 ° South Garda Winter Cup, la WSK Super Master Series et la WSK Champions Cup. Il participe également aux Championnats d’Europe et du Monde FIA Karting, également dans la catégorie OK.
Gwen Lagrue, conseiller en développement des pilotes pour l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1, ne manque pas de compliments à l’égard du jeune italien.
« Kimi (son surnom) est un phénomène. Il court pour Kart Republic, l’équipe de Dino Chiesa, qui s’occupait auparavant de Lewis Hamilton et Nico Rosberg il y a environ 20 ans. » nous explique Lagrue.
« Nous avons été vraiment impressionnés par lui – il est très mature pour son jeune âge, très patient et extrêmement intelligent. »
« Il est rapide, quelles que soient les conditions, et je ne l’ai jamais vu faire une erreur stupide. L’amour et la passion pour le sport automobile sont évidents et il aime ses courses, comme je ne l’ai jamais vu auparavant. »
« La façon dont il court, dépasse, construit son week-end de course est très spéciale et nous avons vraiment hâte de le voir passer à la monoplace. »
Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a affirmé qu’il y avait au moins dix candidats potentiels pour signer avec l’écurie américaine l’an prochain en F1.
Après avoir passé la première partie de la saison 2020 à regarder les dominos tomber sur le marché des pilotes de l’année prochaine, le propriétaire Gene Haas et le directeur de l’équipe Guenther Steiner vont désormais se concentrer sur le futur line-up de pilotes pour 2021.
Outre les deux pilotes actuels Romain Grosjean et Kevin Magnussen [dont le contrat se termine en fin de saison], l’écurie américaine n’aura que l’embarras du choix puisque huit pilotes [nous ne comptons pas Hamilton qui va signer une prolongation avec Mercedes] de la grille actuelle arrivent en fin de contrat avec leur équipe.
En plus de ces huit pilotes [Grosjean, Magnussen, Raikkonen, Giovinazzi, Perez, Gasly, Kvyat et Albon], il faut également prendre an compte le fait que Nico Hülkenberg cherche à revenir en F1 l’an prochain, alors que certains jeunes pilotes de la Formule 2 font également partie du jeu [on pense notamment à Mick Schumacher ou encore Callum Ilott et Robert Schwartzman].
« Tous ceux qui sont sur le marché sont considérés. » a déclaré Guenther Steiner lorsqu’on lui demande s’il a déjà des pistes pour 2021.
« Nous mettons tout sur la table et ensuite nous voyons ce que nous voulons. Mais c’est une question générale. »
« Que voulons-nous faire? Voulons-nous conserver les pilotes que nous avons? Voulons-nous des pilotes expérimentés? »
« Voulons-nous faire débuter des jeunes pilotes? Faisons-nous un mélange? Tout est sur la table. Rien ne change. »
« La table devient de plus en plus pleine de jour en jour, ce qui est une bonne chose parce que vous avez le choix, et avoir du choix est bon. »
« C’est juste incroyable ce qui se passe maintenant, c’est pour cela que vous me voyez très calme. Il n’y a que 20 baquets disponibles en F1 et nous avons dix personnes potentielles pour faire le travail. »
« Nous en avons déjà deux, donc vous êtes tombé à huit, et vous en connaissez deux de toute façon. »
Cette campagne 2020 ne se termine que début décembre, et bien que Haas puisse prendre sa décision avant cette date, il est peu probable que les deux baquets soient signés avant le dernier mois de l’année.
Le président de la région Emilie-Romagne, Stefano Bonaccini, espère pouvoir faire venir un grand nombre de spectateurs au Grand Prix F1 d’Emilie Romagne programmé du 30 octobre au 1er novembre sur le circuit d’Imola.
Cette année, les premiers spectateurs en F1 ont été aperçus au Grand Prix de Toscane sur le tracé du Mugello où une poignée [moins de 3000] fans ont pu assister pour la première fois de la saison à un Grand Prix de Formule 1.
Lors de la prochaine manche en Russie, les organisateurs attendent environ 40 000 spectateurs dans les tribunes de Sotchi, tandis qu’à Portimao pour le Grand Prix du Portugal le nombre de fans devrait atteindre 50 000 personnes.
Concernant le Grand Prix d’Emilie Romagne, on s’attend à un nombre un peu moins élevé de spectateurs admis en tribunes, notamment parce que les restrictions mises en place pour lutter contre le Covid-19 sont toujours d’actualité dans le pays.
Mais pour le président de la région d’Emilie Romagne, le récent Grand Prix de MotoGP disputé à Misano la semaine dernière et avec la présence du public prouve que les fans peuvent être accueillis dans de bonnes conditions pour la F1 à Imola.
« Il me semble que nous avons gagné le pari de la réouverture du Championnat du Monde au public, grâce aux organisateurs et au maire de Misano. » a déclaré Bonaccini.
« Ensemble, nous nous sommes mis d’accord sur l’idée d’organiser; ainsi qu’avec le gouvernement italien, des événements ponctuels sur lesquels nous pouvons garantir la sécurité en plein air. »
« Cela fonctionne, nous l’avons déjà démontré [avec le MotoGP]. Il y a la possibilité de rouvrir les portes aux fans. Nous allons donc essayer de faire la même chose à Imola, en tenant compte de la courbe épidémiologique. »
« Lorsqu’il y a un sens des responsabilités dans de si grands espaces ouverts, alors il y a la possibilité d’ouvrir l’événement au public. »
La vie « normale » d’un week-end de Grand Prix manque beaucoup au pilote Renault F1 Daniel Ricciardo, qui doit se contenter de rester dans sa bulle chaque week-end.
Si la Formule 1 a pu finalement débuter sa campagne 2020 au mois de juillet avec quatre mois de retard en raison de la crise sanitaire, les restrictions liées à la pandémie ont complétement bouleversé la vie du paddock.
Des courses à huis clos, des équipes divisées en plusieurs bulles sanitaires à l’intérieur d’un paddock sous cloche, telle est la réalité d’une saison sous le signe du Covid-19.
Pour Daniel Ricciardo, le plus difficile est certainement le manque de contact avec les autres membres du paddock ainsi que les fans ou encore les visites de chaque grandes villes du monde dans lesquelles la F1 se déplace.
« Cette année nous allons sur des circuits inhabituels et ce que j’apprécie vraiment c’est les voyages. Il y a beaucoup de villes et de pays que nous n’avons pas pu visiter cette année, par exemple une ville comme Barcelone. » regrette Ricciardo.
« Nous ne pouvons aller que sur les circuits, à l’hôtel et de l’hôtel à la piste. Une partie de mon amour pour la F1 vient du fait de manger la nourriture locale, de parler aux habitants de chaque ville et d’écouter de la musique en live. Ça me manque beaucoup. »
« En ce moment, nous sommes tous dans nos bulles et nous ne pouvons pas parler aux autres pilotes, pas même aux membres des autres équipes. »
« C’est assez étrange, car il faut profiter des gens et socialiser avec eux dans le paddock, mais on ne peut rien faire de cela. »
« C’est un peu comme être à l’école pour moi, puisque nous ne pouvons sortir que lorsque la cloche sonne. »
« Rien ne vous manque jusqu’à ce que vous le perdiez. Donc, tout ce que nous avons perdu cette année nous sera plus précieux lorsque nous allons le récupérer. »
« Au moins, nous pouvons courir, ce qui est mieux que rien, mais j’ai hâte de tout. Revenir comme avant, vous pensez sûrement tous la même chose que moi. »
La saison prochaine, Daniel Ricciardo rejoindra le jeune britannique Lando Norris au sein de l’équipe McLaren.
Les fans de F1 ont choisi le Grand Prix d’Italie remporté par le Français Pierre Gasly comme meilleur Grand Prix de la première moitié de saison 2020.
La Formule 1 a lancé un sondage auprès des fans pour savoir quel Grand Prix a été le plus marquant de ce début de campagne 2020 avec déjà neufs courses disputées en seulement 11 week-ends.
56% des fans [42000 personnes ont participé au sondage] ont choisi le Grand Prix d’Italie disputé sur le circuit de Monza au mois de septembre comme étant la course la plus spectaculaire depuis le début de la saison 2020.
Le Grand Prix de Toscane disputé sur le tracé du Mugello et remporté par le Britannique Lewis Hamilton a été le second Grand Prix préféré des fans jusqu’à présent avec 21% de voix, tandis que la manche d’ouverture en Autriche complète le top trois avec 9% des voix.
Viennent ensuite les deux courses disputées à Silverstone au mois d’août avec 6% des voix pour le Grand Prix du 70e anniversaire remporté par Max Verstappen et 5% des voix pour le Grand Prix de Grande Bretagne remporté par un Lewis Hamilton sur trois roues à la suite d’une crevaison dans le dernier tour.
Enfin, les Grands Prix de Hongrie, d’Espagne, de Belgique et de Styrie n’ont reçu que 1% des voix de la part des votants.
Il reste désormais huit Grands Prix à disputer avant la fin de la saison 2020: le Grand Prix de Russie, le Grand Prix de l’Eifel, le Grand Prix du Portugal, le Grand Prix d’Emilie Romagne, le Grand Prix de Turquie, le Grand Prix de Bahreïn, le Grand Prix de Sakhir et la finale à Abou Dhabi.
La F1 a confirmé avoir detecté un nouveau cas positif au Covid-19 entre le vendredi 11 septembre et le jeudi 17 septembre dans le paddock.
Depuis le début de la saison 2020, la Formule 1 publie un rapport hebdomadaire concernant les contrôles Covid-19 réalisés dans le paddock et cette semaine un seul cas positif a été révélé.
« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’entre le vendredi 11 septembre et le jeudi 17 septembre, 1 938 tests pour COVID-19 ont été effectués sur des pilotes, des équipes et du personnel. » nous indique la F1 ce vendredi soir.
« Parmi ceux-ci, une personne a été testée positive. Le nombre moins élevé de tests effectués au cours de cette période par rapport aux semaines précédentes reflète le fait qu’il y a une interruption dans le calendrier des courses après trois épreuves consécutives. »
« La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »
« Aucun détail spécifique concernant les équipes ou les individus ne sera fourni par la FIA ou la Formule 1 et les résultats seront rendus publics tous les 7 jours. »
Rappelons que jusqu’à présent seul un pilote de la grille a été touché par Covid-19: le Mexicain Sergio Perez.
Le pilote Racing Point a immédiatement été placé à l’isolement et a dû louper deux Grands Prix cette saison et a été remplacé à la hâte par l’Allemand Nico Hülkenberg.
Le Canadien Lance Stroll a roulé sur la piste d’Imola en Italie cette semaine dans le cadre d’une journée de tests privés, mais le pilote Racing Point n’était pas au volant d’une F1.
Les essais privés au volant d’une Formule 1 sur les nouvelles pistes du calendrier de la saison 2020 [Mugello, Imola, Portimao ou encore Bahreïn 2] ont été interdits par la FIA, mais rien n’empêche les pilotes de prendre la piste avec d’autres véhicules.
C’est ce qu’a fait Lance Stroll cette semaine en roulant sur la piste d’Imola [qui accueillera le Grand Prix d’Emilie Romagne le 1er novembre 2020] avec une ancienne monoplace de Formule 2.
Le Canadien n’est pas le seul à avoir roulé à Imola cette année, puisque déjà avant le début de la saison les deux pilotes AlphaTauri Daniil Kvyat et Pierre Gasly ont pu rouler sur le circuit italien avec une monoplace de la saison 2018, ainsi que celle de 2020 [dans le cadre d’une journée de tournage].
Au mois d’août, c’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui s’est rendu à Imola pour une journée de tests au volant…d’une Mercedes AMG-A 45.
Autre pilote ayant déjà roulé sur l’une des nouvelles pistes inscrites récemment au calendrier de la F1, le pilote Red Bull Max Verstappen qui a admis avoir tourné sur le Mugello avec une GT, alors que les deux pilotes Ferrari Sebastian Vettel et Charles Leclerc avaient réalisé des tests sur le même tracé avant le début de la saison.
Rappelons que pour le Grand Prix d’Emilie Romagne, les pilotes n’auront le droit qu’à une seule et unique séance d’essais libres [le samedi avant les qualifications] durant tout le week-end du Grand Prix.
Felipe Massa pense que Ferrari a probablement fait le bon choix de ne pas renouveler le contrat de Sebastian Vettel, non pas que le pilote allemand ne le méritait pas, mais plutôt pour essayer d’apporter du sang neuf dans une équipe qui ne performe plus.
Ferrari occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs cette saison après les neufs premières courses de l’année et la seconde partie de la campagne 2020 ne devrait pas être meilleure pour l’équipe italienne.
« Voir une équipe aussi importante souffrir de cette façon est très triste. Personne ne veut voir Ferrari avoir de tels problèmes. » explique Felipe Massa à Globo.
Au sujet de la non-reconduction du contrat de Sebastian Vettel – qui quittera l’équipe à la fin de cette saison pour rejoindre Aston Martin en 2021 – Massa estime que le quadruple champion du monde a fait son temps à Maranello après six années passées chez Ferrari.
« Le temps de Vettel est passé. A tel point que ses résultats cette année montrent que Ferrari a peut-être pris la bonne décision de ne pas renouveler son contrat. »
« Carlos Sainz [qui remplacera Vettel chez Ferrari en 2021] est un bon pilote, il est jeune et il aura également beaucoup à faire. »
« Bien-sûr, ils doivent avant tout avoir une voiture compétitive, et je l’espère pour lui et Ferrari. C’est une équipe exceptionnelle, et sans aucun doute différente des autres. C’est un peu comme si c’était une religion. »
Désormais revenu au Brésil après avoir quitté l’équipe Venturi en Formule E pour s’engager en Porsche Endurance Cup, le Brésilien continue tout de même de suivre la F1 dès qu’il le peut.
« Nous avons eu de belles courses comme Monza ou le Mugello. Il y a eu des choses différentes comme la victoire de Gasly. Je pense que tout le monde le soutenait. »
« Mais c’est aussi une autre année où Hamilton a dominé en dominant les autres pilotes et en faisant un travail exceptionnel. »
« Il le mérite pour le pilote qu’il est. Il a sa façon d’être en essayant de soulever des arguments en dehors de la piste. Nous avons tous quelque chose à apprendre de chaque personne, donc si ce qu’il fait est quelque chose de bon, c’est cool et nous devons le respecter pour ce qu’il fait. »
Sebastian Vettel a révélé que la Ferrari F2004 était sa voiture de F1 préférée – mais quand il a essayé d’en acheter une pour sa collection privée l’Allemand s’est rendu compte que sa valeur était bien trop élevée.
La Ferrari F2004 a permis à Michael Schumacher de remporter son septième et dernier championnat du monde de F1 en 2004, et l’Allemand a remporté 13 des 18 courses de cette saison là. Son coéquipier Rubens Barrichello ayant pour sa part ajouté deux autres victoires.
Juste avant le départ du Grand Prix de Toscane dimanche dernier, le fils de Michael Schumacher, Mick, a pu réaliser quelques tours au volant de la F2004 dans le cadre des célébrations du 1000e départ de Ferrari en Formule 1.
Vettel – qui est un grand amateur de Formule 1 de collection et qui a récemment acquis la Williams FW14B – a admis qu’il avait envisagé l’achat d’une F2004, mais que le prix demandé était bien trop élevé pour lui.
« Cela reste ma voiture préférée. Si vous regardez, nos voitures actuelles sont tellement plus grandes de nos jours. » a déclaré le quadruple champion du monde dimanche dernier au Mugello.
« De toute évidence, nous avons beaucoup plus d’appui, mais cette monoplace pèse 160-170 kg de moins que la nôtre. Donc, c’est une grande différence. »
« Il y en avait une, pas celle là mais la même de la même année en vente, mais c’était beaucoup trop cher.C’est une voiture incroyable. »
L’ancien pilote de F1 Mark Webber – qui dirigeait l’interview avec Vettel – a ajouté : « Je crois que j’ai déjà percuté cette voiture une fois en Turquie avec Michael, et il n’était pas très content de moi. »
« Mais lorsque je vois cette voiture je pense juste à la performance pure et à Michael. C’était des moments extraordinaires. »
Bien qu’il ait dû abandonner au Grand Prix de Toscane en raison d’un problème sur le système de freinage de sa monoplace, le Français Esteban Ocon se félicite du rythme démontré par la RS20 sur le tracé du Mugello le week-end dernier.
Avec un Daniel Ricciardo quatrième à l’arrivée du Grand Prix de Toscane, le rythme de course de la Renault RS20 était impressionnant sur le circuit du Mugello et l’Australien occupait même la seconde position à un moment donné du Grand Prix.
Esteban Ocon pour sa part n’a pas pu terminer la course en raison des problèmes de frein sur sa monoplace, mais le Normand admet avoir été surpris par le rythme de la RS20 sur un tracé qui n’était pas forcément adapté aux caractéristiques de la Renault.
« Quand nous sommes arrivés au Mugello, il s’est avéré que nous étions compétitifs, ce qui a été une très bonne surprise. » nous explique Esteban Ocon dans sa chronique d’après course pour le site de la F1.
« Nous ne nous attendions pas à être aussi compétitifs car nous savons où sont les atouts de notre voiture. »
« Le rythme était soutenu en qualifications, j’ai fait une petite erreur lors de mon dernier tour en Q3 et cela nous a coûté. Ensuite [en course], c’était dommage de devoir abandonner si tôt, car cela ressemblait à une course amusante. »
« Je suis heureux que Daniel ait obtenu un bon résultat [quatrième] pour nous et il a montré que ce que nous faisons en tant qu’équipe en ce moment est bon. »
« Beaucoup de choses se sont passées et, encore une fois, vous ne pouvez prédire aucun résultat de qui que ce soit ou comment la course peut se dérouler. »
« Je pense que dans l’ensemble, c’était un bon week-end pour nous même si nous n’avons pas pu terminer la course. »
Avec deux abandons consécutifs aux Grands Prix d’Italie [problème moteur] et au Grand Prix de Toscane [sortie de piste], Max Verstappen a vu ses chances de se battre contre Lewis Hamilton pour le titre diminuer fortement au Mugello le week-end dernier.
Au total, depuis le début de la saison 2020, Max Verstappen a connu trois abandons en neuf courses disputées [deux pour des problèmes mécaniques et une sortie de piste].
Les deux derniers abandons consécutifs en Italie et en Toscane ont fait reculer le pilote Red Bull au championnat du monde et le Néerlandais se retrouve désormais troisième avec 25 points de retard sur Valtteri Bottas [second] et 80 points de retard sur Lewis Hamilton [leader du championnat].
Après son abandon au Mugello [en raison d’un crash au troisième virage], Verstappen a exprimé dans sa radio sa colère de voir à nouveau de nombreux points s’envoler, d’autant que sa RB16 semblait être en mesure de se battre au même niveau que les Mercedes en Toscane.
« La frustration de Max face à un autre abandon est tout à fait compréhensible. » a déclaré Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull.
« Dès le tout premier tour au Mugello, il y était. Nous avions une voiture très rapide et de réels progrès ont été réalisés avec l’équilibre de la voiture. »
« C’est cela qui était si irritant pour lui. Dans le feu de l’action où l’on est passé de l’adrénaline du départ à la déception de se retrouver dans le bac à gravier, il est naturel de se défouler à la radio. »
« Nous avons vraiment senti que dans la course, nous pouvions nous battre contre Mercedes. Il avait travaillé dur pour battre Lewis au départ, mais bien sûr, cela ne s’est pas concrétisé. »
Horner a ajouté que la passion de Verstappen est l’une de ses grandes caractéristiques en tant que pilote, mais qu’il doit maintenant se concentrer sur la tâche qui l’attend en Russie.
« C’était la deuxième course consécutive où il abandonne et une énorme frustration pour lui parce qu’il a faim et il en veut tellement. »
« S’il n’avait pas cette faim, il ne serait pas le pilote qu’il est et celui que nous voulons tous voir se battre pour des victoires chaque week-end. »
« Il doit sortir de son système de temps en temps et regarder vers l’avenir. Nous allons examiner les choses avec lui avant Sotchi et discuter de ce qui a été fait dans les coulisses entre Honda et le Team pour l’aider afin que tout soit rectifié pour la prochaine course. »
Claire Williams, l’ancienne patron de l’équipe éponyme, a expliqué que le départ inattendu de la société ROKIT – qui était le partenaire principal de l’équipe Williams en 2020 – a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Williams a signé ROKiT comme partenaire titre pour la saison 2019 pour remplacer Martini. Les parties ont alors conclu un nouvel accord pluriannuel la saison dernière, mais au mois de mai dernier, ROKIT a pris la décision de se retirer.
A la suite de cette annonce, Williams a alors annoncé qu’elle envisageait un examen de toutes les options disponibles pour sauver la société, y compris la vente de celle-ci.
Finalement, après avoir étudié plusieurs offres de rachat, Williams a décidé de céder son équipe au fonds d’investissement américain Dorilton Capital.
« Nous avions épuisé toutes les possibilités qui s’offraient à nous et je pensais qu’en arrivant cette année nous avions pris un virage. » explique l’ancienne patronne de l’équipe Williams à The Telegraph.
« Nous avions réussi à trouver un nouveau sponsor principal, puis tout s’est effondré et le Coronavirus est arrivé. Nous n’avions alors plus d’option. Il n’y avait aucun moyen de s’en remettre. »
« Je pense que si ces deux choses ne s’étaient pas produites, nous aurions certainement réussi. »
Claire Williams explique également que ces dernières années à la tête de l’équipe fondée par son père Sir Frank Williams ont été éprouvantes pour elle.
« La Formule 1 exige beaucoup de vous. Je veux juste me ressaisir après cette période difficile et découvrir qui je suis en dehors de la F1. »
« J’ai toujours été « la fille de Frank Williams » et maintenant je veux juste devenir une personne indépendante de mon nom de famille. »
Après le Grand Prix d’Italie disputé sur le tracé de Monza début septembre, la famille Williams [père et fille] a définitivement quitté le monde de la Formule 1.
L’actuel directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, considère que la signature de Sebastian Vettel chez Aston Martin à partir de la saison prochaine ne peut être que bénéfique pour la F1.
Après six années passées chez Ferrari, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel rejoindra l’équipe d’usine Aston Martin en 2021 et fera équipe avec le Canadien Lance Stroll.
Le patron de Mercedes a souligné l’importance de voir continuer le pilote allemand en catégorie reine l’année prochaine.
« J’ai des parts dans Aston Martin, donc à cet égard, c’est quelque chose de formidable. » a commenté Wolff, cité par le média allemand TZ.
« Si réellement il avait quitté la Formule 1, la F1 aurait perdu des spectateurs en Allemagne et c’est un marché très important pour le sport. »
« Seb est le second pilote le plus titré de la décennie. Il est donc important que quelqu’un comme Sebastian, qui est dans la fleur de l’age, ne quitte pas la Formule 1. Il apportera également une quantité importante de connaissance à Aston Martin. »
Toto Wolff – qui a acquis moins d’un pour cent du capital d’Aston Martin Lagonda [maison mère d’Aston Martin] – a assuré qu’il n’aurait aucune influence sur les activités opérationnelles de la nouvelle équipe de course.
Toto Wolff détenait auparavant une participation à hauteur de 16% chez Williams, mais l’a vendu après avoir rejoint l’équipe Mercedes où il détient 30%.
L’Autrichien a récemment déclaré qu’il continuerait avec Mercedes l’an prochain, mais qu’il pourrait réévaluer son rôle au sein de l’organisation.
Au cours des dernières semaines, la suppression des modes moteur en F1 a été un sujet largement couvert par les médias et cette interdiction est entrée en vigueur à partir de la séance de qualifications du Grand Prix d’Italie à Monza.
Le directeur technique de la FIA, Nikolas Tombazis, est revenu un peu plus en détail sur les raisons qui ont poussé la Fédération à bannir les modes moteur en qualifications et en course.
« Malheureusement, ce n’est plus aussi simple qu’à l’époque des moteurs V8. » explique Nikolas Tombazis à nos confrères d’AMUS.
« A l’époque, il suffisait de s’assurer que la vitesse maximale était respectée, que les dimensions du moteur étaient correctes ou que les spécifications de carburant étaient conformes aux règles. »
« Le problème avec les unités de puissance actuelles est que le matériel peut être parfaitement légal, mais il est toujours possible de le faire fonctionner illégalement. »
« C’est pour cela que nous devons surveiller en permanence d’innombrables paramètres via le logiciel, les signaux et les messages des capteurs pendant la conduite. »
« Si un pilote modifie les paramètres du moteur à chaque tour, il devient difficile de vérifier régulièrement le fonctionnement du moteur à chaque tour pour vérifier le respect des règles, surtout dans des moments spéciaux, par exemple le tour avant ou après un arrêt au stand ou lors d’un dépassement. »
Nikolas Tombazis donne alors un exemple très précis : « Nous avons limité la consommation d’huile à 0,3 litres au 100 kilomètres afin d’éviter que l’huile soit utilisée dans le processus de combustion. »
« Nous ne mesurons pas cette consommation sur toute la distance [de la course] mais après chaque tour. »
« Il est interdit de la dépasser durant une courte période. Si vous passez d’un réglage moteur à l’autre, il devient alors extrêmement difficile de suivre la consommation d’huile à tout moment et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons publié cette directive technique. »
Des contrôles à l’improviste
Récemment, la FIA a « fait une descente » pour vérifier la conformité des systèmes ERS de Ferrari, Honda, Mercedes et Renault, mais contrairement à ce qui a été dit par certains médias, ces contrôles sont tout à fait fréquents de la part de la FIA et aucun motoriste en particulier n’était visé.
« Nous effectuons régulièrement toutes sortes de contrôles, et nous aimerions le faire plus souvent. » explique Tombazis.
« Ces voitures sont très complexes, et malheureusement, nous n’avons pas toujours le temps de vérifier chaque système. »
« Les équipes viennent souvent nous voir et nous demandent si tel ou tel système est autorisé, ou elles nous préviennent qu’un certain réglage pourrait déjouer les règles. »
« Ensuite, elles nous disent qu’elles ne le feront pas, mais que d’autres pourraient le faire. Nous regardons cela et si nous pensons qu’il y a une possibilité qu’il y ait une faute, nous menons un enquête, parfois comme je l’ai dit à cause d’un soupçon spécifique, parfois parce que nous pensons qu’il est en fait possible de déjouer les règles. »
L’ancien pilote de F1 Mark Webber prévient que le sort de Charles Leclerc chez Ferrari pourrait suivre un chemin similaire à celui de son coéquipier Sebastian Vettel dans les années à venir.
Charles Leclerc a rejoint la Scuderia Ferrari l’année dernière lors de sa seconde année en F1 et le jeune monégasque a rapidement pris le dessus sur son expérimenté coéquipier Sebastian Vettel.
Leclerc a décroché sa toute première victoire en F1 au Grand Prix de Belgique 2019 et a également connu le succès une semaine plus tard au Grand Prix d’Italie, ce qui n’a fait que renforcer son statut au sein de l’équipe italienne.
Du côté de Sebastian Vettel, de multiples erreurs en course et des résultats inférieurs à ceux de son jeune coéquipier, auront poussé son équipe à prendre la décision de remplacer l’Allemand dès 2021 par le jeune Carlos Sainz.
Charles Leclerc pour sa part restera pilote Ferrari au moins jusqu’en 2024 et représente l’avenir de la Scuderia, mais l’ancien pilote de F1 Mark Webber pense que la motivation du jeune pilote pourrait diminuer si Ferrari ne s’améliore pas rapidement.
« Il faut garder un œil sur Leclerc, je m’intéresse à lui et aux prochaines années avec Ferrari. » a expliqué Webber à Channel 4.
« Pour l’instant, c’est une période de lune de miel, mais nous pourrions être assis ici dans les prochains 24 mois, trois ans peut-être, en nous disant que Leclerc pourrait être fatigué de Ferrari. »
« C’est une grande entreprise que de piloter pour Ferrari et il pourrait être le prochain à être sous les projecteurs. »
Sebastian Vettel quittera l’équipe Ferrari à la fin de cette saison 2020 après six années passées à Maranello et sans jamais avoir réussi à décrocher un titre avec l’équipe italienne.
En 2021, le quadruple champion du monde fera équipe avec le Canadien Lance Stroll chez Aston Martin.