Laurent Mekies détaille les mesures sanitaires mises en place par Ferrari

Le directeur sportif de l’équipe Ferrari, Laurent Mekies, est revenu lors d’une visioconférence sur l’impact des nouveaux protocoles sanitaires au sein du garage Ferrari et sur les différentes mesures mises en place par l’écurie italienne pour essayer de créer une bulle.

La F1 débutera sa saison 2020 le 3 juillet à Spielberg en Autriche et en raison de la crise sanitaire toutes les équipes ont dû s’adapter et réduire le nombre de personnes envoyées sur les circuits cette année.

« Chaque équipe peut fonctionner avec un maximum de 80 personnes, dont 60 ingénieurs et techniciens. » explique Laurent Mekies, directeur sportif de l’équipe Ferrari.

« Nous fonctionnerons comme à l’intérieur d’une bulle. Dans le paddock les contacts seront proscrits entre les différentes équipes si ce n’est pas indispensable. »

« Dans notre groupe, il y aura également différentes « sous-bulles » qui seront créées : les mécaniciens de la voiture de Leclerc ne se mélangeront pas avec ceux de la voiture de Vettel et vice versa. »

« L’idée est de limiter les interactions, sauf cas exceptionnel comme lors de la casse d’un moteur par exemple, une opération qui nécessite de longues heures de démontage. »

« Mais le plus grand défi sera pour les gars du garage, qui devront porter un masque de protection, différent de ceux qu’ils ont l’habitude de porter. »

« Ils sont entraînés, mais le faire pendant un week-end de course en plein été sera beaucoup plus fatiguant, c’est pourquoi nous avons prévu des pauses et la FIA a également réduit le nombre d’heures de travail. »

Selon Mekies, tous les protocoles mis en place cette année en F1 ne viendront pas perturber le travail des mécaniciens et n’auront pas d’impact sur les performances.

« Non, il n’y aura pas de grandes différences, parce que même avant le coronavirus, 60 était la limite de techniciens que nous pouvions amener sur une piste. »

« Nous avons dû laisser à la maison une majeur partie du personnel non technique. Nous avons aussi augmenté le nombre de travail à distance, mais pour certains techniciens c’était impossible. »

Horner : Un test important pour Albon, qui est encore en manque d’expérience en F1

Le team principal de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, a souligné l’importance du test réalisé ce jeudi sur le circuit de Silverstone avec des protocoles sanitaires bien précis pour lutter contre la Covid-19.

L’équipe de Milton Keynes a permis à son pilote Alex Albon de reprendre ses marques au volant d’une RB16 de la saison 2020 ce jeudi à Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage limitée à 100 km.

« Nous étions à Silverstone aujourd’hui [jeudi] pour nous remettre au goût du jour – en pratiquant les protocoles dans le garage et les procédures d’arrêt aux stands avec les nouvelles précautions COVID-19 en place. » nous explique Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« À titre d’essai, cela a été formidable pour l’équipe de leur permettre de s’habituer à ces procédures, qui sont un peu étrangères, mais qui sont d’une importance vitale. »

« Au moment où nous arriverons en Autriche, ces procédures seront la nouvelle norme et garantissent aujourd’hui que tout le monde sait ce que l’on attend d’eux lorsque nous arriverons en Autriche. »

« C’est important pour la sécurité de notre équipe et de tout le monde autour de nous en Formule 1. »

« Nous avions également le message #WeRaceAsOne sur la voiture aujourd’hui pour la première fois. Il est extrêmement positif que toutes les équipes soient impliquées et derrière cette importante initiative menée par la Formule 1 et tout le monde chez Aston Martin Red Bull Racing est entièrement derrière. »

Horner a également rappelé l’importance de cette journée d’essais pour le jeune Alex Albon, qui est toujours en manque d’expérience selon le Britannique.

« Aujourd’hui a également été très utile pour Alex, pour reprendre ses marques. Il est encore relativement inexpérimenté en termes de Formule 1, donc avoir une journée assez étalée et faire ces 100 km, bien que fut avec des pneus de voiture d’exposition, est quelque chose qu’il pourra emmener en Autriche et en profiter. »

Il est bon de souligner également que Max Verstappen n’a pas participé à ce test en raison de la quarantaine obligatoire imposée aux voyageurs au Royaume-Uni.

En effet, le pilote néerlandais – qui réside à Monaco – aurait dû se rendre au Royaume-Uni il y a de cela quinze jours pour respecter une quarantaine de quatorze jours et pouvoir enfin participer à cet essai.

En raison du kilométrage limité imposé par la FIA [100 km], l’équipe et le pilote ont décidé d’un commun accord qu’il ne participerait pas à ce test. Albon pour sa part n’a pas eu ce problème puisqu’il réside à Milton Keynes à côté de l’usine Red Bull.

Albon n’aura mis que quelques tours pour reprendre ses marques avec la RB16

Alexander Albon n’était pas trop dépaysé ce jeudi lorsqu’il a repris le volant de sa monoplace sur le circuit de Silverstone dans le cadre d’un shakedown organisé par Red Bull.

Après plus de trois mois de pause forcée en raison de la crise sanitaire, le pilote thaïlandais a enfin pu reprendre la piste et n’aura mis que quelques tours pour reprendre ses marques au volant de la RB16 de la saison 2020.

L’équipe a également profité de cet essai pour se familiariser aux nouveaux protocoles sanitaires mis en place par la F1, mais Albon s’est très vite acclimaté à ce nouvel environnement.

« C’était bon d’être de retour dans la voiture aujourd’hui à Silverstone pour notre journée de tournage et bon de se débarrasser de la poussière et de s’y remettre. » a déclaré Alexander Albon après son test ce jeudi.

« Je n’ai pas été dans une F1 depuis trois mois, mais après cinq ou six tours, j’étais de retour. Tout ce travail de gym n’a pas vraiment d’importance tant que vous n’êtes pas sur la piste. »

« Il faisait vraiment chaud aujourd’hui, donc c’est un bon moyen pour moi de voir où j’en suis avec le fitness et je suis très content de moi. »

« C’était aussi super de revoir tout le monde. Je suis en contact régulier avec les gars de mon côté du garage depuis Melbourne, donc les choses n’ont pas trop changé et il était facile de retrouver cette compréhension. »

« C’était également bon pour tout le monde de s’habituer aux nouveaux protocoles COVID-19 et c’était assez transparent. Dans l’ensemble, c’était une bonne occasion de reprendre contact avec tout et de retrouver cet état d’esprit de la course. »

Malgré la situation sanitaire alarmante au Texas, le COTA poursuit ses préparatifs

Malgré la situation sanitaire jugée « alarmante » au Texas, les organisateurs du Grand Prix des Etats-Unis continuent de penser que la F1 viendra disputer une course sur le circuit du COTA à Austin fin octobre.

En mai dernier, le gouverneur du Texas, Greg Abott, a ordonné la fin du confinement, désireux de faire partie des efforts du président Trump pour relancer l’économie le plus tôt possible.

Alors que des millions de Texans sont sortis de semaines d’isolement et se sont rendus dans des centres commerciaux, des cinémas et des restaurants,  le gouverneur doit désormais faire face à un nombre alarmant de nouveaux cas de Covid-19, et a fait volte-face cette semaine en exhortant les gens à rentrer chez eux.

Le gouverneur du Texas a imposé des restrictions sur les rassemblements en plein air de plus de 100 personnes, alors que pendant des semaines, Abott avait rassuré les Texans que le virus était largement sous contrôle.

En effet, les hospitalisations et le pourcentage de tests positifs sont en augmentation depuis des semaines, signe que le coronavirus se propage rapidement.

Depuis la fin mai, le nombre moyen de nouveaux cas signalés chaque jour a plus que doublé pour atteindre environ 3 500, contre 1 500.

Mercredi, le Texas a franchi une nouvelle étape, enregistrant plus de nouveaux cas en une seule journée que depuis le début de la pandémie – avec plus de 6 200 nouvelles infections.

Le COTA poursuit ses préparatifs

Programmé le 25 octobre 2020 sur le circuit des Amériques, le Grand Prix des Etats-Unis n’a pas encore été reporté ou annulé par la F1, ce qui pousse les organisateurs à continuer leurs préparatifs, malgré le fait que la situation sur le plan sanitaire s’aggrave au Texas.

« En fait, nous n’avons pas une image parfaitement claire en ce moment. » a déclaré Bobby Epstein, PDG du COTA à nos confrères d’Autoweek.

« Je pense que ce qu’ils ont appris en Europe, c’est qu’ils pouvaient en quelque sorte attendre jusqu’à la dernière minute pour prendre une décision, et nous ne sommes pas encore à la dernière minute pour décider de ce qui va se passer ici. »

« Nous n’avons pas une société qui nous dit « ça va se passer avec des fans » ou « ce sera sans la présence des fans ». Ni s’il est même logique de venir aux États-Unis. Mais pour l’instant, nous prévoyons que la F1 viendra. »

Concernant la date limite pour avoir suffisamment de temps pour préparer l’organisation de l’événement, Epstein explique que cela dépendra du nombre de spectateurs présents ou pas sur le circuit.

« Cela dépend du nombre de fans. Nous faisons 30 concerts par an auxquels participent de 10 à 13 000 personnes. Pour un événement de 20 000 personnes, pas de problème, il nous faudrait un bref préavis. »

« Ce que nous ne voulons pas faire, c’est préparer 100 jours à l’avance – où nous en sommes maintenant – pour beaucoup de fans, construire beaucoup de structures temporaires pour l’hospitalité. »

« Il y a beaucoup d’hospitalités [à construire] sur la piste, plus les scènes et tout le reste. On aurait pas envie de découvrir qu’une nouvelle vague arrive [de coronavirus] une fois que nous aurions investi massivement. Mais quelques semaines avant, vous pourriez certainement faire quelque chose avec 15 000 fans. »

La F1 devrait présenter son calendrier définitif de la saison 2020 d’ici la fin du mois de juin, juste avant la première course de l’année programmée à Spielberg en Autriche.

Dix courses suffiront pour que le champion 2020 soit légitime selon Ricciardo

Le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo estime qu’avec une saison 2020 composée d’au moins dix courses le champion du monde serait tout à fait légitime.

Jusqu’à présent, la F1 a seulement confirmé les huit premières courses de l’année qui se disputeront toutes à huis clos et en Europe.

Pour qu’un championnat du monde puisse avoir lieu, la F1 doit impérativement organiser au moins huit courses, ce qui est le cas cette année. Mais certains estiment que le pilote qui obtiendrait le titre mondial avec seulement huit Grands Prix disputés ne serait pas légitime, ou tout du moins serait moins méritant.

Interrogé sur le sujet dans le nouveau podcast mis en ligne par les organisateurs du Grand Prix d’Australie, Daniel Ricciardo estime pour sa part qu’il faudrait au minimum dix courses pour que le pilote titré soit légitime cette année.

« Si vous parvenez à faire une saison avec un nombre supérieur ou égal à dix courses, alors oui, nous aurions un champion du monde légitime. » explique Ricciardo dans le podcast « In The Fast Lane ».

« Si nous faisions seulement quatre ou cinq courses, alors peut-être pas. Mais avec dix ou plus, il y aurait suffisamment de courses pour comprendre qui est le champion dans mon esprit. »

Pas impatient de retrouver les tests anti-Covid

Bien qu’excité de reprendre enfin la saison, Ricciardo a déclaré qu’il n’était pas impatient de retrouver les tests d’écouvillonnage pratiqués dans le paddock pour lutter contre la Covid-19.

« Une chose dont je suis sûr, parce que je l’ai déjà expérimenté, c’est le test Covid avec le coton-tige. Ce n’était pas amusant. »

« Nous allons probablement encore y avoir droit au moins 30 fois cette année. Je n’ai pas du tout apprécié, je sais que ça va se reproduire, et ce n’est certainement pas quelque chose que j’attends avec impatience. »

Lewis Hamilton : « la saison la plus difficile que la F1 ait connue »

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton s’attend à vivre cette année la saison « la plus difficile que la F1 ait connue ».

Le Britannique se prépare pour attaquer la saison 2020 qui débutera la semaine prochaine en Autriche, mais en raison de la crise sanitaire, les équipes devront adapter leurs méthodes de travail aux nouveaux protocoles sanitaires anti-covid mis en place par la Formule 1.

Pour Lewis Hamilton, qui peut cette année égaler le record de Michael Schumacher et ses sept titres mondiaux, il ne fait aucun doute que la campagne 2020 sera la plus difficile depuis le début du sport.

« Nous nous préparons de la meilleure façon possible pour ce qui va être la saison la plus difficile que la F1 ait connue avec les moments difficiles auxquels nous sommes confrontés et les changements que nous devons apporter pour fonctionner. » a déclaré le sextuple champion du monde dans un vidéo publiée par l’équipe Mercedes.

« Je voudrais tous vous remercier pour vos messages positifs, ils nous ont vraiment aidé ces deux derniers mois l’équipe et moi. »

Le pilote Mercedes a également concédé qu’il sera assez difficile pour lui de courir devant des tribunes vides cette année, les huit premières courses se déroulant à huis clos.

« Vous allez nous manquer pendant les courses. Passer devant des tribunes vides ne sera pas motivant, on va se sentir seuls. »

« Mais nous garderons toujours à l’esprit que vous êtes là pour nous soutenir. Croisez les doigts pour nous et restez positifs! »

Chase Carey investit personnellement 1 million de dollars pour rendre la F1 plus diversifiée

À la suite du lancement de l’initiative #WeRaceAsOne de la Formule 1 au début de la semaine, la catégorie reine du sport automobile détaille aujourd’hui les nouvelles mesures pour accroître la diversité et l’inclusion dans la Formule 1.

En novembre dernier, la Formule 1 a présenté son ambitieuse stratégie de durabilité, de diversité et d’inclusion pour améliorer l’avenir à long terme du sport.

Cela comprenait la création d’une culture plus inclusive et diversifiée au sein de la Formule 1 et en attirant des talents plus diversifiés à travers des rôles techniques, commerciaux, d’entreprise et à l’antenne.

Le plan, en partenariat avec la FIA, vise à promouvoir un vivier diversifié de pilotes en identifiant et éliminant systématiquement les barrières à l’entrée dès la base en Karting.

Les événements récents ont renforcé l’importance de ces questions et la nécessité
pour la F1 d’accélérer et de prendre de nouvelles mesures pour améliorer le sport, améliorer les opportunités et avoir un impact sur le monde dans lequel nous vivons.

La F1 a annoncé plus tôt cette semaine qu’elle mettrait en place un groupe de travail pour écouter et identifier les bonnes initiatives. Ce groupe de travail comprendra la contribution des pilotes et des équipes, ainsi que la diversité externe et l’inclusion d’experts.

Le groupe de travail se concentrera spécifiquement sur l’identification de l’emploi et des opportunités d’études pour les groupes sous-représentés dans la Formule 1, y compris les carrières STEM, et mettra en place des mesures pour répondre à ces constatations.

Parallèlement au groupe de travail,  la Formule 1 prendra également des mesures initiales pour créer une fondation pour financer principalement, mais pas exclusivement, des stages et des apprentissages en F1 pour les groupes sous-représentés afin de leur garantir d’avoir la possibilité de réaliser leur potentiel et d’avoir accès à une carrière prometteuse dans le sport.

Le financement de démarrage de cette fondation sera de 1 million de dollars et sera fourni en totalité par une contribution personnelle du Président et PDG de la Formule 1, Chase Carey.

« Nous reconnaissons pleinement que la Formule 1 doit être plus inclusive et diversifiée. Pendant que nous définissions notre stratégie l’année dernière pour améliorer la position de notre sport, nous devions et voulions en faire plus. » a déclaré Chase Carey.

« C’est pourquoi nous établirons un groupe de travail pour écouter et s’assurer que les bonnes initiatives sont identifiées pour accroître la diversité en Formule 1. »

« Nous voulons nous assurer que nous donnons aux gens de tous horizons les meilleures chances de travailler en Formule 1, indépendamment de leur sexe, leur origine ethnique, leur orientation sexuelle ou leurs capacités physiques. »

« Nous prenons donc également la première étape de créer une fondation pour soutenir les principales opportunités d’éducation et d’emploi à travers la Formule 1 qui donnera aux talents sous-représentés la chance de travailler dans ce sport incroyable et de bâtir une carrière passionnante. »

Les photos du shakedown de Red Bull à Silverstone

L’équipe Red Bull Racing est à Silverstone en Angleterre ce jeudi 25 juin pour réaliser un shakedown avec sa monoplace de la saison 2020.

Ce test privé va permettre au pilote Alex Albon de reprendre ses marques au volant d’une Formule 1 après une longue pause forcée de quatre mois en raison de la crise sanitaire, alors que le personnel de l’écurie de Milton Keynes profitera de cette journée pour se familiariser avec les nouveaux protocoles anti-Covid mis en place par la F1.

Le roulage est limité à 100 km avec la RB16 de la saison 2020 et se déroule sur une piste sèche ce jeudi. Notez que Max Verstappen ne participe pas à cette journée de tournage promotionnel en raison de la quatorzaine imposée par le Royaume-Uni aux voyageurs.

Les restrictions auraient été bien trop lourdes pour le pilote pour « seulement » quelques kilomètres au volant d’une F1.

Les photos du test (cliquez)

Pas de grandes nouveautés sur la Ferrari SF1000 pour le GP d’Autriche

Contrairement à ce qui a été rapporté ces dernières semaines par plusieurs médias, la Scuderia Ferrari n’introduira pas de grandes nouveautés sur sa SF1000 pour la première course de l’année à Spielberg.

Les derniers mois sans action ont stimulé l’imagination de certains médias, qui n’ont pas hésité à rapporter ces dernières semaines que Ferrari arriverait à Spielberg pour la première manche de l’année avec une monoplace radicalement différente par rapport à celle aperçue à Barcelone pendant les essais hivernaux.

Certains ont annoncé une nouvelle boîte de vitesses, d’autres ont imaginé un tout nouveau package aérodynamique ou encore l’introduction d’une mise à jour moteur permettant à Ferrari d’obtenir un surplus de puissance de 30 ch.

Un porte parole de l’équipe Ferrari a insisté sur le fait que les nouveautés qui seront introduites sur la SF1000 en Autriche ne seront que minimes. Une plus grande mise à jour étant prévue à partir du Grand Prix de Hongrie.

« Nous n’avons apporté que de très petites modifications à la voiture. Il était plus important pour nous de mieux comprendre la SF1000. En fait, nous avons fait un bon pas en avant. » a déclaré un porte parole de l’équipe italienne à AMUS.

En réalité, aucune équipe de la grille ne devrait arriver à Spielberg avec de grandes modifications sur leur monoplace, notamment parce que la période de fermeture prolongée des usines durant le confinement n’aura pas permis aux écuries de travailler sur le développement des F1.

Finalement, seule l’équipe Mercedes pourrait avoir l’opportunité d’apporter une grande mise à jour sur sa W11, mais uniquement parce que l’équipe du constructeur allemand avait déjà développé certaines évolutions avant la crise du coronavirus.

Williams Racing présentera sa nouvelle livrée ce vendredi 26 juin

L’équipe Williams Racing dévoilera la nouvelle livrée de sa monoplace 2020 ce vendredi, soit une semaine avant le début officiel de la saison 2020 de F1.

Ces dernières semaines, l’équipe britannique s’est séparée de son sponsor titre ROKIT pour des raisons non précisées, ce qui a obligé Williams à modifier la livrée de sa monoplace, qui était alors aux couleurs de la société ROKIT depuis le début de l’année.

Ce jeudi, l’écurie basée à Grove a annoncé qu’elle présenterait la nouvelle livrée de sa monoplace ce vendredi 26 juin à 10h00 (heure de Paris).

Lors de cette présentation, l’écurie Williams pourrait bien annoncer l’arrivée de nouveaux partenaires pour cette saison 2020, alors que la maison mère de Williams a annoncé il y a quelques jours que l’équipe était en vente dans le cadre d’un examen stratégique, après une perte de revenus de 13 millions de livres sterling pour la société l’année dernière.

Cette décision marque un changement de cap majeur pour l’écurie britannique, étant donné qu’elle est sous contrôle familial depuis que Sir Frank Williams a fondé l’équipe en 1977.

Mise à jour vendredi 26 juin : L’équipe a dévoilé sa nouvelle livrée (voir ci-dessous).

Williams F1 dévoile la nouvelle livrée de sa monoplace

Grosjean sur un éventuel retour chez Renault F1 : « Ce serait une belle histoire »

A partir de la fin de la saison 2020, l’équipe Renault F1 verra son actuel pilote Daniel Ricciardo partir pour rejoindre l’écurie McLaren en 2021.

L’Australien ne sera resté que deux années chez Renault F1 et son futur départ place déjà le constructeur français dans une situation compliquée, puisque Renault va devoir désormais trouver le remplaçant de Daniel Ricciardo et également veiller à ne pas donner trop d’informations importantes à l’Australien qu’il pourrait transmettre à McLaren.

Plusieurs noms ont déjà évoqués pour remplacer Ricciardo chez Renault l’an prochain, dont Valtteri Bottas, Nico Hülkenberg, Sebastian Vettel ou encore un certain Fernando Alonso, qui ne cache plus son souhait de revenir en F1.

Mais depuis quelques heures, le nom de Romain Grosjean est venu se glisser sur la liste restreinte des potentiels futurs pilotes de l’équipe Renault, notamment parce que le Français a déclaré à nos confrères d’ESPN qu’il verrait un retour à Enstone comme « une belle histoire », lui qui a débuté sa carrière chez Renault en 2009, avant d’être écarté pour manque de résultats et d’y revenir en 2012 lorsque l’équipe s’appelait Lotus Renault.

« Mon retour serait une belle histoire, j’ai passé dix années à Enstone et ils ont financé la majeure partie de ma carrière. » a déclaré Romain Grosjean dans un entretien audio accordé à ESPN.

Et évidemment, le dernier podium d’Enstone est à moi ! » ajoute le pilote français.

« Je pense que ce serait bien d’y retourner, mais ce serait bien aussi de rester chez Haas ou essayer une autre équipe. »

« Mais nous n’avons même pas encore commencé à courir [en 2020] et nous parlons déjà de l’année prochaine, ce qui est un peu étrange. »

« Nous arrivons également au moment où débute normalement la « Silly season » [marché des transferts en F1]. Donc, je pense que nous devons d’abord courir et voir comment la voiture se comporte. »

« Je vais essayer de faire de mon mieux et voir si mon niveau est toujours là où je veux qu’il soit, puis nous commencerons à débattre, à discuter et à voir ce que nous pourrons faire. »

Le patron de Renault F1 pense que les tribunes resteront vides jusqu’en 2021

Cyril Abiteboul, le patron de l’équipe Renault DP Wordl F1 Team, pense que les tribunes resteront désespérément vides jusqu’à la fin de la saison 2020 en F1.

La F1 s’apprête à débuter la saison 2020 avec le Grand Prix d’Autriche programmé le 5 juillet sur le tracé Red Bull Ring de Spielberg, mais on sait déjà que les huit premières courses de l’année se disputeront toutes à huis clos en raison des restrictions liées à la pandémie de Covid-19.

Pour le patron de l’équipe Renault F1, le retour des spectateurs sur les circuits ne devrait pas avoir lieu avant au moins le début de la saison 2021, même s’il n’écarte pas l’idée de voir un nombre limité de fans sur quelques courses au cours de l’été 2020.

« Nous nous préparons à une saison à huis clos, avec évidemment plusieurs scénarios économiques au vu des circonstances mais nous espérons pouvoir accueillir un tout petit nombre de fans durant les courses de cet été. » a déclaré Abiteboul dans un entretien vidéo diffusé par le sponsor titre de Renault F1, DP World.

« Je n’ai pas mes propres prédictions mais si on regarde l’évolution de la pandémie, elle semble sous contrôle en Europe mais on devra probablement attendre de passer un cycle complet, un hiver complet avant de trouver des promoteurs prêts à prendre le risque d’organiser des courses avec des gradins remplis. »

« C’est pour ça que le souci principal est de protéger le sport, de protéger la Formule 1 pour l’année prochaine quand nous pensons que la situation sera redevenue normale. »

« Une des difficultés qu’on a, même si on accepte de se passer des fans pour garder le sport vivant, c‘est que la Formule 1 représente un grand rassemblement de gens. »

« Ça fait environ 2000 personnes entre les dix équipes, les pilotes, les physios, plus la Formule 1 et la FIA (les instances dirigeantes), toutes les parties prenantes du sport, ça fait 2000 personnes à bouger d’un pays à l’autre et nous ne parlons pas des difficultés rencontrées avec les autorités nationales, c’est une des difficultés auxquelles nous avons dû faire face. »

« Nous ne sommes pas une petite organisation même sans les fans, sans les sponsors, même sans les médias, nous représentons un large rassemblement de gens. »

AlphaTauri est « prête » pour le GP d’Autriche selon Pierre Gasly

Pierre Gasly estime que son équipe AlphaTauri est désormais prête pour le début de la saison 2020 en Autriche dans une semaine.

Ce jeudi, le pilote français était en Italie sur le circuit d’Imola pour participer à un test privé organisé par son équipe avant la reprise de la saison.

Durant cette journée, Gasly et son coéquipier Daniil Kvyat ont pu reprendre leurs marques au volant de la AT01 de la saison 2020, ainsi que la STR13 de la saison 2018.

En effet, AlphaTauri ne pouvait boucler que 100 km [comme le stipule la réglementation] avec sa monoplace 2020 durant ce shakedown, ce qui l’a obligé à mettre en piste une monoplace vieille de deux saisons pour permettre à ses pilotes de rouler toute la journée sans aucune limite.

Après sa journée d’essais, Pierre Gasly a déclaré que son équipe était désormais prête à prendre le départ du Grand Prix d’Autriche le 5 juillet prochain pour la première manche de la saison 2020.

« J’étais vraiment heureux d’être sur la piste après une si longue pause. Ça m’avait vraiment manqué. » a déclaré le Français.

« Ce sentiment que vous ressentez en pilotant, c’était incroyable d’être de retour dans la STR13 et la AT01. »

« Nous avons connu une bonne journée, on a pu aligner les tours avec les deux voitures. C’était aussi très spécial de pouvoir rouler avec une Formule 1 à Imola, qui est l’une de mes pistes préférées. Je pense que nous sommes maintenant prêts pour l’Autriche. »

Le Grand Prix d’Autriche est programmé du 3 au 5 juillet 2020 sur le tracé Red Bull Ring de Spielberg en Styrie.

Daniil Kvyat : « Imola doit figurer absolument au calendrier de la F1 »

En piste ce mercredi au volant d’une AlphaTauri AT01 et d’une Toro Rosso STR13 sur le tracé italien d’Imola, le pilote russe Daniil Kvyat ne pouvait pas cacher son enthousiasme en fin de journée.

Après une très longue pause de quatre mois, les pilotes AlphaTauri étaient de retour sur une piste au volant d’une Formule 1 aujourd’hui dans le cadre d’un essais privé organisé par leur équipe sur le tracé d’Imola.

Le Russe Daniil Kvyat, qui a piloté l’une de ses premières monoplaces sur ce même circuit il y a dix ans, estime qu’Imola mériterait amplement de figurer au calendrier de la F1.

« Imola est une piste spéciale et je suis très heureux de reprendre le volant d’une F1 après cette longue pause sur ce circuit. » a déclaré Daniil Kvyat.

« Je la connais depuis un certain temps, j’ai fait ici l’un de mes premiers tests avec une monoplace en 2010. »

« La piste est vraiment fantastique à piloter, avec de beaux virages rapides. Je suis d’avis qu’il devrait figurer absolument sur le calendrier de la F1. »

Les propos du Russe ne sont pas anodins puisque le patron du circuit d’Imola fait actuellement pression sur la F1 pour que son tracé puisse figurer au calendrier cette année afin de faire partie d’un triplé légendaire avec Monza et le Mugello.

« Imola a la F1 dans son ADN et sur cette piste, l’histoire de la F1 a pris place, il ne faut pas l’oublier et nous devons en être fiers à juste titre. » a déclaré Selvatico Estense, le patron du tracé italien ce mercredi soir après le test privé d’AlphaTauri.

« Pour l’avenir, et en gardant un œil sur l’économie locale en ce moment de crise grave, notre objectif est de ramener les meilleures séries sur le circuit d’Imola fortement souhaité par Enzo Ferrari et à partir de cette année en cas d’opportunité. »

« La solution la plus logique et la plus appropriée pour les fans de F1 du monde entier serait d’utiliser des circuits à fort impact médiatique, comme Imola certainement. [et] Peut-être avec Monza et le Mugello, pour un triplé national légendaire. »

« Nous avons commencé depuis avril de cette année à travailler avec beaucoup de dévouement et de passion sur cette hypothèse, en collaboration avec les institutions locales et régionales et le championnat du monde de F1, et nous espérons que l’autorité sportive nationale soutiendra également notre candidature pour cette saison. »

Imola fait pression sur la F1 pour accueillir une troisième course en Italie

Alors que le tracé du Mugello sera confirmé au calendrier de la F1 d’ici quelques jours, le patron du circuit d’Imola espère bien que sa piste figurera elle aussi au calendrier 2020 de la F1.

Nous pourrions bien nous retrouver avec un triplé national cette année en Italie avec une première course déjà confirmée à Monza le 6 septembre, une seconde course très probablement confirmée dans quelques jours au Mugello pour le 13 septembre et enfin une troisième sur le tracé d’Imola.

C’est en tout cas le souhait du patron du circuit d’Imola, qui continue de faire pression sur la F1 pour que sa piste figure au calendrier cette année.

« Imola a la F1 dans son ADN et sur cette piste, l’histoire de la F1 a pris place, il ne faut pas l’oublier et nous devons en être fiers à juste titre. » a déclaré Selvatico Estense, le patron du tracé italien ce mercredi soir après le test privé d’AlphaTauri.

« Pour l’avenir, et en gardant un œil sur l’économie locale en ce moment de crise grave, notre objectif est de ramener les meilleures séries sur le circuit d’Imola fortement souhaité par Enzo Ferrari et à partir de cette année en cas d’opportunité. »

« La solution la plus logique et la plus appropriée pour les fans de F1 du monde entier serait d’utiliser des circuits à fort impact médiatique, comme Imola certainement. [et] Peut-être avec Monza et le Mugello, pour un triplé national légendaire. »

« Nous avons commencé depuis avril de cette année à travailler avec beaucoup de dévouement et de passion sur cette hypothèse, en collaboration avec les institutions locales et régionales et le championnat du monde de F1, et nous espérons que l’autorité sportive nationale soutiendra également notre candidature pour cette saison. »

La F1 pourrait garder le circuit d’Hockenheim comme « joker » cette saison

Le tracé d’Hockenheim en Allemagne pourrait servir de joker au Grand Prix de Russie cette année dans le cas où la F1 ne pourrait pas se rendre à Sotchi en raison de la crise du coronavirus.

Le Grand Prix de Russie est toujours programmé le 27 septembre au calendrier de la saison 2020, mais la situation sanitaire dans le pays est en constante évolution, ce qui fait que l’idée originale d’organiser deux courses sur l’ancien site des jeux olympiques a été finalement abandonnée.

Au lieu de cela, selon AMUS,  les organisateurs prévoient toujours d’aller à Sotchi pour y disputer une course le 27 septembre comme prévu, mais garde sous le coude le tracé allemand d’Hockenheim, qui servirait alors de joker dans le cas où la F1 ne pourrait pas se rendre en Russie (ou ailleurs).

Le Mugello va figurer au calendrier 2020

Toujours selon le même média, le tracé Toscan du Mugello accueillera bien une course de F1 cette année et la date du 13 septembre aurait déjà été fixée par les dirigeants de la catégorie reine du sport automobile.

La Scuderia Ferrari pourra donc célébrer comme il se doit son 1000 ° départ en Grand Prix sur ses terres. Reste à savoir si les Tifosi seront de la partie ou pas.

Le reste du calendrier dans le flou

Si on sait déjà que la saison 2020 débutera en Autriche le 3 juillet avec les huit premières courses disputées en Europe, on ne sait toujours pas en revanche s’il y aura une tournée en Asie et en Amérique.

Récemment, les Grands Prix du Japon et Singapour ont été purement et simplement annulés pour cette année, mais il reste toujours la possibilité pour la F1 de se rendre en Chine et au Vietnam.

Le Grand Prix des Etats-Unis pour sa part est toujours incertain à l’heure d’écrire ces quelques lignes, alors que le Grand Prix du Brésil semble dans la même situation qu’Austin en raison de la situation sanitaire encore préoccupante dans ces deux pays.

La situation au Canada s’est en revanche nettement améliorée et les organisateurs se disent optimistes et sont toujours en discussion avec la F1 pour organiser une course au début du mois d’octobre.

François Dumontier, le patron du Grand Prix du Canada, a même parlé de faire venir des spectateurs [en nombre réduit] dans le cas où Montréal venait à être confirmé pour 2020.

Seule certitude, la saison 2020 se terminera dans les pays du Golfe avec une ou plusieurs courses disputées à Bahreïn et à Abou Dhabi.

Le Mugello sera bien confirmé au calendrier 2020 de la F1

L’Italie aura bien le droit à deux Grands Prix cette année si l’on en croit les informations de nos confrères d’Auto Motor Und Sport qui affirment ce mercredi soir que le Mugello figurera bien  au calendrier de la F1 en 2020.

Selon AMUS, le tracé du Mugello accueillera bien une course cette année en F1 et la date du 13 septembre a déjà été fixée par les dirigeants de la F1, qui devraient publier le calendrier définitif d’ici quelques jours.

Les rumeurs suggéraient déjà depuis quelques semaines l’arrivée du Mugello au calendrier 2020 et le test réalisé par la Scuderia Ferrari cette semaine sur le tracé Toscan n’était évidemment pas anodin.

Sebastian Vettel n’a d’ailleurs pas manqué ce mardi, après sa journée de roulage sur le Mugello, de dire que le circuit italien méritait d’accueillir un Grand Prix de Formule 1.

« Je pense vraiment que le Mugello mérite d’accueillir un Grand Prix de Formule 1. Je ne suis plus venu ici depuis huit ans, et j’ai donc mis quelques tours à trouver les bons points de freinage, mais après quelques tours, j’avais assimilé la piste et je l’ai vraiment appréciée. » a t-il déclaré.

Le fait que le Mugello soit programmé au calendrier 2020 signifie que Ferrari aura l’opportunité de célébrer son 1000 ° départ en catégorie reine du sport automobile sur ses terres, alors que le Grand Prix d’Italie programmé à Monza une semaine avant ne sera que la 999 ° course de l’équipe italienne.

La confirmation officielle sera faite dans quelques jours lorsque la F1 publiera le calendrier définitif de cette saison 2020 qui s’annonce dores et déjà unique.

Cyril Abiteboul trouve que les relations étaient « bien plus saines » pendant la crise

Cyril Abiteboul, Team Principal de Renault DP World F1 team, est revenu avec Keith Pelley, PDG de l’European Tour [circuit de Golf masculin], sur les défis auxquels ils ont été confrontés et des décisions importantes qu’ils ont dû prendre à la suite de la pandémie de Covid-19 chacun de leur côté en tant que responsable.

Tout d’abord, Keith Pelley a demandé à Cyril Abiteboul s’il pensait qu’une course pourrait de nouveau avoir lieu avec des tribunes pleines de spectateurs, alors que la saison 2020 débutera au mois de juillet avec les huit premières courses à huis clos.

« Nous nous préparons à une saison à huis clos, avec évidemment plusieurs scénarios économiques au vu des circonstances mais nous espérons pouvoir accueillir un tout petit nombre de fans durant les courses de cet été. » explique Cyril Abiteboul dans un entretien vidéo diffusé par le sponsor titre de Renault F1, DP World.

« Je n’ai pas mes propres prédictions mais si on regarde l’évolution de la pandémie, elle semble sous contrôle en Europe mais on devra probablement attendre de passer un cycle complet, un hiver complet avant de trouver des promoteurs prêts à prendre le risque d’organiser des courses avec des gradins remplis. »

« C’est pour ça que le souci principal est de protéger le sport, de protéger la Formule 1 pour l’année prochaine quand nous pensons que la situation sera redevenue normale. »

« Une des difficultés qu’on a, même si on accepte de se passer des fans pour garder le sport vivant, c‘est que la Formule 1 représente un grand rassemblement de gens. »

« Ça fait environ 2000 personnes entre les dix équipes, les pilotes, les physios, plus la Formule 1 et la FIA (les instances dirigeantes), toutes les parties prenantes du sport, ça fait 2000 personnes à bouger d’un pays à l’autre et nous parlons des difficultés rencontrées avec les autorités nationales, c’est une des difficultés auxquelles nous avons dû faire face. »

« Nous ne sommes pas une petite organisation même sans les fans, sans les sponsors, même sans les médias, nous représentons un large rassemblement de gens. »

« Je ne sais pas comment vous gérez ça [dans le milieu du Golf] mais de notre côté, nous nous préparons effectivement à des mesures très strictes, des règles drastiques en arrière-plan de la course. »

« Nous allons devoir mettre en place des tests, tous les cinq jours nous allons devoir répéter ces tests. Evidemment, il y aura des équipements de protection que nous devrons porter dans les garages. »

« Si vous pensez à la préparation d’une voiture avant les qualifications, au moins, le pilote porte un casque et des gants mais si vous pensez à la distanciation sociale à tenir dans ce contexte, c’est un vrai challenge. Mais heureusement, nous avons eu un très bon dialogue avec l’OMS et c’est ce qui va permettre de reprendre la course. »

Le monde d’après

Le patron du Renault DP World F1 Team admet que l’évolution rapide de la pandémie a permis d’accomplir un certain nombre de défis incroyables, comme le développement de respirateurs ou de masques et dans une philosophie de business complétement différente de celle à laquelle nous étions habitués avant la Covid-19.

« On a tous réagi avec nos tripes, c’est un territoire complètement inconnu. Les études ne préparent pas à ce genre de circonstances, ni l’expérience de la vie. Mais il y a une chose que j’ai appréciée durant cette période difficile c’est que tout le monde était absolument ouvert et transparent à propos des difficultés qu’ils traversaient. »

« Dans ce monde où parfois on peut ressentir que les gens ne veulent pas montrer leur jeu, pour une fois ils se sont ouverts. Nous avons été capables d’accomplir un nombre incroyable de choses avec nos partenaires, nos équipes, nos fournisseurs simplement parce que la situation exigeait cette attitude, cette philosophie de business complètement différente de ce qui se passe en temps normal. »

« A certain degré, j’ai trouvé sincèrement que les choses étaient bien plus saines, bien plus directes, plus transparentes et nous avons été capables de nous adapter aux circonstances, à la situation, au challenge grâce à cette ouverture et c’est ce que j’ai aimé dans cette situation. »

« Il y avait quelque chose qui nous dépassait et par laquelle nous étions tous touchés et nous avons fait tant de choses. Et j’aimerais que les gens commencent à réfléchir à ce que nous voudrions changer dans le monde après ça. »

La Banque Nationale de Bahreïn devrait accorder un prêt à McLaren

McLaren Group s’apprête à obtenir un prêt de la Banque Nationale de Bahreïn, ce qui lui permettrait de pallier à ses problèmes de liquidités.

McLaren Group doit faire face à un manque de liquidités depuis la crise du coronavirus, notamment parce que le secteur automobile a été fortement impacté avec une baisse considérable du volume des ventes.

Cette crise financière a également eu un impact majeur sur les opérations de Formule 1 de Mclaren Group en raison de l’absence de courses et donc de revenus liés au sponsoring et aux primes.

La société britannique a d’ailleurs annoncé en pleine crise qu’elle allait supprimer quelques 1200 postes, dont 70 rien que pour son département en Formule 1.

McLaren Group a donc demandé en urgence un prêt à l’état pour faire face à ses problèmes de trésorerie, mais celui-ci lui a été refusé par le gouvernement britannique, ce qui a obligé McLaren Group à envisager d’hypothéquer une grande partie de sa collection de voitures historiques, ainsi que son McLaren Technology Center de Woking dans lequel est basée l’équipe de Formule 1.

Mais la BBC rapporte ce mercredi qu’un accord est en passe d’être signé avec la Banque Nationale de Bahreïn, étant également détenue en partie par Mumtalakat, le fonds d’investissement souverain de l’État du Golfe, qui est l’actionnaire majoritaire du groupe McLaren à hauteur de 56 %.

Le prêt doit encore être approuvé par le conseil d’administration de McLaren. Contacté par la BBC, McLaren Group n’a pas souhaité commenter cette information.

Des tests PCR au hasard dans le paddock dès l’Autriche

Dans le cadre de la lutte anti-Covid, la F1 a mis en place une série de mesures et de nouveaux protocoles sanitaires dans le paddock à partir de la première course de la saison 2020 qui se disputera en Autriche.

Pour aider la Formule 1 à lutter contre la Covid-19 et pour prémunir de toute infection dans le paddock cette année, le laboratoire Eurofins, spécialisé dans des services analytiques et de l’expertise auprès des entreprises privées et des organismes publics des secteurs de la Pharmacie, de l’Alimentation et de l’Environnement, sera chargé de faire passer des tests au personnel.

Plusieurs tests par jour seront réalisés par Eurofins au hasard dans le paddock et pas moins de 10 000 tests PCR ont déjà été acheminés vers le circuit Red Bull Ring de Spielberg.

Les résultats de ces tests, qui seront totalement anonymes, devraient être connus entre 16 et 24 heures plus tard.

« Toutes les personnes qui travaillent sur la piste, soit environ 3000 dans la zone rouge, ne pourront pénétrer dans leur zone de travail qu’avec un résultat négatif de moins de quatre jours. » explique Siegfried Schnabl du laboratoire Eurofins à l’agence de presse autrichienne APA.

« Nous serons une cinquantaine à pratiquer, au hasard, des tests. Tous les cinq jours, tout le monde sera passé. »

Dans le cas où les tests révéleraient un ou plusieurs cas positifs, la ou les personnes infectées seraient immédiatement placées en quarantaine à l’écart des autres membres du paddock.