Hamilton se dit satisfait des améliorations apportées à sa Ferrari

Lewis Hamilton a fait part de sa satisfaction à l’égard de l’importante amélioration apportée par Ferrari au Grand Prix de Bahreïn. L’écurie italienne a utilisé un nouveau plancher lors de la première journée d’essais, dans l’espoir de rattraper son retard sur la concurrence en F1.

Bien que Hamilton ait réussi à remporter la course sprint en Chine le mois dernier, Ferrari a connu des difficultés pour trouver son rythme tout au long des premières manches. McLaren s’est distingué après les essais de vendredi à Bahreïn, le meilleur temps de la séance d’Oscar Piastri étant d’une demi-seconde plus rapide que celui de la Ferrari de Charles Leclerc, quatrième.

Concernant les nouvelles pièces installées sur la SF-25, Lewis Hamilton a déclaré : « Les améliorations fonctionnent vraiment. Un grand, grand merci à tous ceux qui sont restés à l’usine pour apporter les améliorations. Ce n’est jamais facile, il y a beaucoup de travail en soufflerie, beaucoup de travail dans la fabrication et l’assemblage de ces planchers. C’est bien de voir que nous progressons, nous essayons d’en tirer le meilleur parti. J’espère que nous pourrons faire un bon step en avant. »

Lewis Hamilton a expliqué qu’il avait besoin d’une voiture plus régulière sur laquelle s’appuyer tout au long du tour afin de gagner en vitesse.

« [Nous avons] juste besoin de régularité, d’avoir une voiture facile à conduire et régulière tout au long du tour », a-t-il déclaré. « Pour le moment, c’est un peu différent dans les virages lents, moyens et rapides, comme c’est souvent le cas. Nous essayons donc de le peaufiner, de le modifier et de nous assurer que nous avons un bon rythme sur la durée. C’est là que vous devez être fort, ici en particulier. »

GP de Bahreïn – EL2 – McLaren s’impose comme favorite du week-end

Sous les projecteurs du circuit international de Sakhir, McLaren a clairement affiché ses ambitions pour le week-end du Grand Prix de Bahreïn. Dans des conditions représentatives de celles attendues en qualifications et en course, Oscar Piastri et Lando Norris ont dominé la deuxième séance d’essais libres, reléguant la concurrence à bonne distance.

Auteur d’un tour en pneus tendres avec peu de carburant, Piastri a signé un temps de 1:30.505, devançant Norris de 0,154 seconde. Derrière le duo, George Russell a été le meilleur des autres, sa Mercedes pointant à plus d’une demi-seconde du leader australien.

Ferrari en difficulté malgré de nouveaux éléments

Alors que la température de la piste avait chuté de 14 degrés par rapport à la première séance, McLaren a confirmé son efficacité dans ces conditions plus fraîches. Andrea Stella, directeur de l’équipe, souligne que la monoplace est plus douce avec les pneus dans ces conditions, un atout sur un circuit abrasif comme celui de Bahreïn. De quoi nourrir de solides ambitions : une première ligne en qualifications et un doublé en course semblent clairement envisageable, sauf incident ou Max Verstappen des grands jours.

Chez Ferrari, le nouveau plancher n’a pas permis de rivaliser avec les monoplaces de tête. Si Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont brièvement occupé la tête du classement en début de séance, leur rythme s’est effondré sur les relais en gommes tendres. Leclerc termine à seulement 0,013 seconde de Russell, mais reste, comme lui, à plus de cinq dixièmes de Piastri. Hamilton, en difficulté, pointe à la huitième place, à une seconde.

Antonelli, Hadjar sous les projecteurs

Le rookie Kimi Antonelli s’est illustré avec le cinquième temps, à 0,722 s de Russell. Isack Hadjar, de Racing Bulls, a devancé d’un dixième Max Verstappen, en proie à des difficultés avec sa Red Bull. Le Néerlandais, qui avait cédé son baquet à Ayumu Iwasa lors des EL1, s’est plaint d’une voiture instable et de freins peu efficaces. Derrière Hamilton, Oliver Bearman (Haas) a terminé à seulement 0,008 seconde, tandis que Carlos Sainz (Williams) a complété le top 10, juste devant son coéquipier Alex Albon.

Fernando Alonso, absent de la première séance pour laisser place à Felipe Drugovich, a vu sa deuxième session perturbée par un problème de direction. Un dysfonctionnement du volant, qui s’est momentanément détaché, a nécessité un remplacement du système et limité son roulage. Il termine 15e. Enfin, Nico Hülkenberg ferme la marche avec sa Sauber, relégué à près de deux secondes.

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix de Bahreïn

Découvrez les résultats des Essais Libres 2 avant le Grand Prix de F1 de Bahreïn 2025 !

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix de Bahreïn

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:30.505 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:30.659 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:31.032 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:31.045 S
5
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:31.227 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:31.238 H
7
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:31.330 S
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:31.576 S
9
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:31.584 S
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1:31.623 S
11
 
Alexander ALBON
Williams 1:31.696 S
12
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:31.706 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:31.772 S
14
 
Jack DOOHAN
Alpine 1:31.788 S
15
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:31.825 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:31.870 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:31.947 S
18
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:32.024 S
19
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:32.382 S
20
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:32.496 S

Ferrari a-t-elle interdit à Lewis Hamilton de se plaindre de sa monoplace ?

Les commentaires de Lewis Hamilton avant le Grand Prix de Bahreïn ont amené Ted Kravitz à se demander si Ferrari lui avait interdit de se plaindre de la monoplace de 2025. Ferrari apporte un plancher amélioré à Bahreïn dans l’espoir de renverser la vapeur après un début de saison 2025 frustrant et terne.

L’équipe la plus emblématique de F1 était présentée comme le challenger le plus proche de McLaren avant la saison, mais elle a pris du retard sur ses rivaux lors des trois premières courses. Ferrari stagne à la quatrième place du championnat des constructeurs et accuse déjà un retard de 76 points sur McLaren. Dans le paddock de la F1, on pense généralement que Ferrari est aux prises avec un problème de hauteur de caisse, et la disqualification d’Hamilton au Grand Prix de Chine pour usure excessive du plancher n’a pas fait taire les spéculations.

Ferrari est restée discrète sur une rumeur de défaut de conception fondamental de sa SF-25, mais Hamilton a laissé entendre qu’il y avait un problème sous-jacent après avoir seulement réussi à se classer septième au Grand Prix du Japon. Le septuple champion du monde s’est montré beaucoup moins disposé à entrer dans le jeu des intrigues entourant la Ferrari lorsqu’il a été interrogé sur le sujet pendant la journée des médias de jeudi à Sakhir. Le changement de position d’Hamilton a été relevé par le journaliste de Sky Sports F1 dans la voie des stands, Ted Kravitz.

« L’autre grande nouvelle est que Lewis Hamilton ne voulait pas vraiment donner plus de détails sur ce qui n’allait pas avec la voiture », a déclaré Kravitz dans son « Podbook ».

« Il est revenu en quelque sorte sur ce qu’il avait dit à la fin du Grand Prix du Japon. Je ne sais pas si son équipe lui a dit : ‘Ne dis plus rien à ce sujet’. Hamilton n’était pas d’humeur à donner des détails sur les problèmes de la SF-25. Beaucoup moins de mots qu’il n’en avait donné à la fin du Grand Prix du Japon, lorsqu’il avait laissé entendre que quelque chose n’allait pas avec la voiture. Il voulait vraiment revenir en arrière. »

Qu’a dit Lewis Hamilton ?

Hamilton a d’abord tenté de minimiser l’hypothèse selon laquelle Ferrari serait aux prises avec un problème avec sa monoplace de 2025.

« Nous avons une amélioration ce week-end, donc je suis impatient d’avoir un peu plus d’appui », a déclaré Hamilton à Sky Sports F1. « Je ne ressens pas vraiment beaucoup de problèmes, mais nous manquons de performance globale pour le moment en termes de rythme, ce que nous espérons améliorer ce week-end. De mon côté, c’est un peu l’arrière [qui me pose problème] et c’est à peu près tout. »

Lors de sa dernière interview, Hamilton était encore plus réticent à donner des détails.

« Nous avons de nouveaux planchers ce week-end, donc ça devrait être réglé », a-t-il déclaré. « L’équipe a travaillé très dur, comme toutes les équipes, elles travaillent incroyablement dur pour pouvoir apporter des améliorations. Donc, avoir ça ici sur la piste où nous avons fait des essais, plus de connaissances sur la voiture et comment en tirer le meilleur parti – je suis vraiment optimiste pour le week-end. »

GP de Bahreïn – EL1 – Norris prend les commandes, Alpine se rassure

La première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn a donné lieu à plusieurs incidents notables, menant à des enquêtes ouvertes par les commissaires de course contre Yuki Tsunoda, Alex Albon et Luke Browning.

Six équipes ont profité de cette séance matinale, disputée sous une chaleur accablante (48 °C en piste, 35 °C dans l’air), pour confier leurs monoplaces à des pilotes réservistes. L’un d’eux, Luke Browning (Williams), a failli percuter son coéquipier Albon en fin de séance. Alors qu’il était lancé, le jeune Britannique s’est retrouvé face à Williams au ralentit : Albon a tourné au dernier moment, forçant Browning à l’éviter. Les commissaires examinent cet incident pour possible obstruction.

Albon est également visé dans un second incident impliquant Yuki Tsunoda. À la sortie des stands, le Thaïlandais serait revenu de manière dangereuse sur la trajectoire du pilote Red Bull. Tsunoda, pour éviter le contact, l’a tout simplement contourné.

Sur le plan sportif, Lando Norris a signé le meilleur temps de la séance en 1:33.204, devançant Pierre Gasly (Alpine) de 0,238 seconde. Lewis Hamilton (Ferrari) et équipé d’un nouveau plancher, a terminé troisième à près de six dixièmes, devant Albon, Ocon (Haas) et Hulkenberg.

Chez les rookies, Browning s’est montré le plus rapide, 13e, devant Dino Beganovic (Ferrari). Felipe Drugovich (Aston Martin) s’est classé 16e, à quelques centièmes de son coéquipier Lance Stroll. Suivent Ryo Hirakawa, Frederik Vesti et Ayumu Iwasa, respectivement 17e, 18e et 19e.

La séance a été difficile pour Kimi Antonelli (Mercedes), victime d’un problème technique qui l’a privé de roulage après seulement trois tours.

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Bahreïn

Découvrez les résultats de la première séance d’essais libres du Grand Prix de F1 de Bahreïn 2025.

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Bahreïn

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:33.204 S
2
 
Pierre GASLY
Alpine 1:33.442 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:33.800 S
4
 
Alexander ALBON
Williams 1:33.928 M
5
 
Esteban OCON
Haas 1:34.184 S
6
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:34.262 S
7
 
Jack DOOHAN
Alpine 1:34.396 S
8
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:34.397 S
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:34.484 S
10
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:34.508 S
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:34.628 S
12
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:34.667 H
13
 
Luke BROWNING
Williams 1:34.885 M
14
 
Dino BEGANOVIC
Ferrari 1:35.055 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:35.116 S
16
 
Felipe DRUGOVICH
Aston Martin 1:35.198 S
17
 
Ryo HIRAKAWA
Haas 1:35.261 S
18
 
Fred VESTI
Mercedes 1:35.325 M
19
 
Ayumu IWASA
Red Bull 1:35.475 M
20
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:38.051 H
 

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix de Bahreïn 2025 ?

Alors que nous nous préparons pour le quatrième rendez-vous de la saison de F1 2025, un seul point sépare Lando Norris et Max Verstappen au championnat des pilotes.

Verstappen a remporté les trois derniers GP de Bahreïn et a décroché la pole position au volant de sa Red Bull lors des quatre derniers évènements. McLaren n’est plus monté sur un podium à Sakhir depuis 2010, année où Lewis Hamilton, désormais chez Ferrari, a décroché la troisième place lors de l’ouverture de la saison. C’est l’occasion pour McLaren de mettre fin à cette extraordinaire disette. Sur une piste qui devrait favoriser McLaren par rapport à Red Bull, qui remportera le Grand Prix de Bahreïn selon vous ?

 

L’ancienne PDG de la FIA sort du silence et évoque les « sérieux défis » qui minent l’instance dirigeante

L’ancienne directrice générale de la FIA, Natalie Robyn, a affirmé que l’instance dirigeante de la Formule 1 était confrontée à « de sérieux défis structurels persistants ».

Natalie Robyn a commencé à travailler pour la FIA fin 2022, mais a quitté son poste de directrice générale après seulement 18 mois en mai dernier. Dans une déclaration faite à l’époque, la FIA a décrit son départ comme étant « d’un commun accord pour poursuivre des opportunités en dehors de la FIA ».

Selon BBC Sport, Robyn a été « contrainte de démissionner à la suite de désaccords » avec le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem. Elle a maintenant rompu le silence et a pris pour cible le leadership de Ben Sulayem à la suite d’une série de controverses.
Robyn a déclaré qu’elle avait travaillé dans des « conditions difficiles » et a accusé la FIA de ne pas suivre les « processus professionnels ».

« Pendant mon mandat de PDG, j’ai travaillé dans des circonstances difficiles pour renforcer le cadre de gouvernance de la fédération et améliorer sa transparence opérationnelle », a déclaré Robyn à BBC Sport.

« La démission du vice-président des sports indique clairement qu’il existe de sérieux défis structurels en cours. Lorsque les processus professionnels ne sont pas respectés et que les parties prenantes sont exclues de la prise de décision, cela sape les fondations d’une organisation solide. Je suis attristé par ces développements, car ils menacent à la fois la crédibilité et l’efficacité à long terme d’une institution importante. J’ai travaillé en étroite collaboration avec Robert pendant mon mandat à la FIA et j’ai beaucoup de respect pour lui et, bien sûr, pour son engagement envers l’avenir du sport automobile. »

Lando Norris invite Max Verstappen à essayer la McLaren de 2025

Lando Norris a déclaré que Max Verstappen était le bienvenu pour tester la McLaren MCL39, suite aux commentaires du Néerlandais sur la compétitivité de sa Formule 1 en 2025. Après une impressionnante victoire depuis la pole position au Grand Prix du Japon, Max Verstappen a plaisanté en déclarant que « vous ne m’auriez jamais revu » s’il avait piloté une McLaren de cette année.

« Je pense que McLaren était plus rapide, mais ils n’ont pas pu utiliser le DRS pour attaquer », a-t-il déclaré à Suzuka. « Je suis très content de ce que je fais. Je ne veux même pas penser à ce que j’aurais fait dans l’autre voiture [McLaren]. Sinon, vous ne m’auriez pas vu. »

Cette remarque a directement pointé du doigt les pilotes McLaren Lando Norris et Oscar Piastri, qui n’ont pas réussi à tirer le meilleur parti de la voiture et ont perdu face à une Red Bull plus lente au Japon. Cela visait également à mettre en évidence le fossé évident entre les performances des deux voitures, McLaren ayant dominé les deux premières courses en Australie et en Chine avant d’être battue pour la première fois en 2025 par la RB21 de Verstappen.

Lando Norris répond avec sarcasme à Max Verstappen

Norris a réagi à la plaisanterie de Verstappen, suggérant que la MCL39 n’est pas aussi rapide ou maniable que le quadruple champion du monde le pense. Dans une interview avant le GP de Bahreïn de ce week-end, le Britannique a déclaré : « Cela ne me dérange pas, il peut dire ce qu’il veut. Honnêtement, je m’en fiche. Chacun peut dire ce qu’il veut et croire ce qu’il veut. »

« Je pense qu’Oscar [Piastri] et moi sommes tous les deux de bons pilotes. Il est peut-être meilleur à certains égards, mais il n’est pas meilleur dans tous les domaines. J’ai beaucoup de respect pour Max, mais je sais aussi que certaines choses ne sont pas vraies. Il peut venir tester notre voiture quand il veut et je serai ravi de voir la déception sur son visage après qu’il en soit sorti. »

Néanmoins, Lando Norris s’attend à ce que Verstappen soit une menace constante pour le titre en 2025, déclarant : « Max est juste derrière et je suis sûr qu’il sera derrière et juste derrière pendant longtemps. »

Une première dans l’ère hybride : 3 vainqueurs différents lors des 3 premiers GPs

McLaren, Red Bull, Mercedes et Ferrari : dans les mois qui ont précédé le début du championnat du monde 2025, ces géants de la F1 ont laissé entrevoir une saison très compétitive, rendant difficile de prédire qui émergerait dans les luttes directes. À ce stade, après seulement trois courses, McLaren semble avoir un avantage sur ses rivaux directs, Red Bull se maintient aux avant-postes du classement des pilotes grâce à Max Verstappen uniquement ; Mercedes est monté deux fois sur le podium avec George Russell et Ferrari cherche encore son rythme, alors que Lewis Hamilton a remporté la course sprint en Chine.

Un départ unique

Si l’on exclut la victoire d’Hamilton en Sprint à Shanghai, une statistique met en lumière la bataille pour la tête du championnat après le GP du Japon : pour la première fois dans l’histoire de la Formule 1 hybride, trois pilotes différents ont remporté les trois premières courses du championnat. Alors que Lando Norris est monté sur la plus haute marche du podium à Melbourne, suivi par son coéquipier Oscar Piastri en Chine, Max Verstappen a signé son chef-d’œuvre au Japon.

Pour trouver des résultats similaires, il faut remonter à 2013 – la dernière année des moteurs V8 avant l’introduction des unités de puissance hybrides. Cette saison-là a vu les victoires de Kimi Raikkonen avec Lotus (Australie), Sebastian Vettel avec Red Bull (Malaisie – une course dont on se souvient pour la consigne d’équipe ignorée par l’Allemand), et Fernando Alonso avec Ferrari (Chine). Non seulement il y a eu trois vainqueurs différents, mais aussi trois équipes différentes – contrairement aux premières années de l’ère hybride, particulièrement dominées par Mercedes, du moins jusqu’au premier titre mondial de Max Verstappen en 2021.

L’écurie anglo-allemande avait réussi à remporter les trois premières courses lors de quatre saisons différentes (2014, 2016, 2019 et 2020), tandis que Red Bull a réitéré l’exploit en 2023. Il convient de mentionner l’exploit de Nico Rosberg en 2016, lorsque l’Allemand a remporté son premier et unique titre mondial : cette année-là, le fils de Keke Rosberg a lui aussi remporté les trois premières courses de la saison.

 

Crise à la FIA : le vice-président Robert Reid démissionne et charge le président Ben Sulayem

Le vice-président de la FIA, Robert Reid, a démissionné, critiquant vivement le président Mohammed Ben Sulayem dans sa lettre de démission.

Co-pilote de Richard Burns, champion du monde des rallyes en 2001, et proche de Ben Sulayem, Reid a choisi de démissionner en raison de ce qu’il considère comme une « rupture fondamentale des normes de gouvernance au sein de l’instance dirigeante mondiale du sport automobile », alors que la présidence de Ben Sulayem a subi un nouveau revers.

Sous sa direction, plusieurs personnalités de haut rang ont quitté l’instance dirigeante, dont la PDG Natalie Robyn, tandis que l’ancien directeur de course de F1 Niels Wittich a été soudainement démis de ses fonctions juste avant le Grand Prix de Las Vegas de 2024.
Dans une déclaration très ferme, Reid a expliqué sa décision de démissionner, à la veille du Grand Prix de Bahreïn.

« Lorsque j’ai accepté ce rôle, c’était pour servir les membres de la FIA, pas pour servir le pouvoir », a-t-il expliqué. « Au fil du temps, j’ai été témoin d’une érosion constante des principes que nous avions promis de défendre. Les décisions sont prises à huis clos, en contournant les structures et les personnes mêmes que la FIA a pour mission de représenter.»

« J’ai accepté ce rôle pour contribuer à une plus grande transparence, à une gouvernance plus forte et à un leadership plus collaboratif. Je ne peux plus en toute bonne foi faire partie d’un système qui ne les reflète plus. Il n’a pas été facile de prendre mes distances, mais rester aurait signifié compromettre mes convictions, et il s’agit ici de principes, pas de politique. »

« Le sport automobile mérite un leadership fondé sur l’intégrité, la responsabilité et le respect des processus. C’est la norme minimale que nous devrions tous attendre et exiger. »

Pas enthousiaste quant à l’avenir de la F1, Leclerc prêche pour le retour des V10

Charles Leclerc a exprimé son manque d’enthousiasme quant à la réglementation technique de l’année prochaine, tout en soutenant le retour des moteurs V10.

Les équipes de F1 doivent se réunir à Bahreïn ce week-end pour discuter du retour possible des moteurs V10 dans un avenir proche. Le sport changera sa réglementation technique l’année prochaine, le groupe motopropulseur subissant son plus grand changement depuis l’introduction de l’assemblage turbo hybride actuel en 2014.

Les changements comprennent une augmentation de près de 300 % de la puissance de la batterie et une répartition égale entre la puissance du moteur électrique et celle du moteur à combustion. Leclerc a admis qu’il n’était pas très optimiste après avoir vu les premières données.

« Je peux vous dire ce que je pense », a déclaré Leclerc aux médias. « Je pense que les V10 seraient géniaux. Ce que j’ai vu pour l’année prochaine n’est pas particulièrement excitant pour moi. Je dirais que la plupart d’entre nous partageons le même avis. Peut-être que certains s’exprimeront plus que d’autres pour différentes raisons. »

« Mais je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que le V10 sera une bien meilleure solution. »

Bien que Leclerc soit catégorique sur le fait que les pilotes sont favorables au retour du V10, il a reconnu que ce retour ne serait pas facile à mettre en œuvre.

« Je ne pense pas que nous ayons beaucoup à dire en tant que pilotes dans ce genre de discussion. Il est clair que pour l’instant, ce que nous voyons, ce n’est pas génial. Pas seulement pour la course, pour tout en fait. Même en termes de sécurité, dans certains cas, c’est assez délicat. »

« Ce sont donc des choses que la FIA va examiner, mais je ne sais pas s’il y a assez de temps pour s’y attaquer. Je pense que ces choix ont été faits maintenant et nous devons les gérer de la meilleure façon possible. Notre objectif sera d’être aussi compétitifs que possible. Mais du point de vue d’un pilote, ce n’est pas très excitant. »

Jack Doohan fait état des douloureux effets secondaires de son grave accident à Suzuka

Jack Doohan a révélé qu’il avait souffert de douleurs tout au long du week-end du Grand Prix du Japon de Formule 1 après son accident lors des essais.

Le pilote Alpine a percuté les barrières du virage n°1 à 300 km/h après avoir perdu le contrôle de sa monoplace lors de son deuxième tour lancé en FP2 vendredi à Suzuka. Doohan, qui n’a pas refermé manuellement le DRS de son Alpine dans le premier virage alors qu’il s’était entraîné à cette manœuvre dans le simulateur pendant sa préparation pour le week-end, s’en est sorti indemne, mais a été vu marchant péniblement en s’éloignant du lieu de l’accident.

S’exprimant avant le Grand Prix de Bahreïn de ce week-end, Doohan a mis en lumière certains des effets secondaires auxquels il a dû faire face pendant le reste du week-end au Japon.

« J’avais un peu mal vendredi, un peu plus mal samedi et encore un peu plus mal dimanche », a déclaré Doohan jeudi à Bahreïn. « Je dirais donc que j’ai ressenti des douleurs dès le début de la course, pas nécessairement vers la fin. Mais cela aide un peu avec l’adrénaline, c’est certain. »

« C’est naturel avec le choc et le déplacement que j’aie souffert d’un peu de courbatures, mais quelques jours de repos lundi, mardi et aussi hier [mercredi] ont été très nécessaires et très bons pour le corps. »

Sainz risque une sanction après avoir juré lors d’une conférence de presse de la FIA

Carlos Sainz risque d’être sanctionné de la même manière que Max Verstappen après avoir juré lors d’une conférence de presse de la FIA avant le Grand Prix de Bahreïn.

Il s’agit du deuxième incident impliquant un pilote qui jure lors d’une conférence de presse officielle depuis que Verstappen a proféré des injures lors du Grand Prix de Singapour l’année dernière. Sainz a répondu à une question en disant « ces conneries arrivent ».

« Je ne sais pas si je vais recevoir une autre amende pour avoir dit ça, mais ça arrive », a déclaré Sainz.

Sainz a utilisé un langage grossier en répondant à une question sur son amende stupéfiante de 20 000 euros pour avoir été en retard à l’hymne national à Suzuka avant le Grand Prix du Japon. Le pilote Williams a eu cinq secondes de retard pour l’hymne national en raison d’un problème d’estomac qui a nécessité des médicaments, comme l’a confirmé le médecin de la FIA.

L’instance dirigeante du sport automobile a adopté une position stricte à l’égard des pilotes qui jurent lorsqu’ils s’expriment lors d’événements officiels, dans le cadre d’une tentative du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, d’éliminer l’utilisation de langage grossier.

Max Verstappen a été condamné à des travaux d’intérêt général au Rwanda pour avoir juré à Singapour, tandis que Charles Leclerc a écopé d’une amende de 10 000 euros, dont la moitié avec sursis, pour avoir accidentellement juré lors d’une conférence de presse à Mexico. Il s’était immédiatement excusé, ce que la FIA avait reconnu.

Johnny Herbert revient sur la décision « folle et stupide » qui va peut-être couter la carrière de Doohan

Johnny Herbert a vivement critiqué Jack Doohan après son « embarrassant » accident lors du week-end du Grand Prix du Japon.

Doohan a été victime d’une violente sortie de piste au début de la deuxième séance d’essais à Suzuka. Il s’est avéré après la séance que Doohan avait laissé son DRS ouvert dans le premier virage. Doohan avait fait cela tout au long de ses essais sur le simulateur d’Alpine et avait décidé de réessayer lors de son premier tour de piste. Cela s’est avéré être une erreur coûteuse, car le fait de laisser le DRS ouvert a perturbé l’équilibre aérodynamique de la voiture et a causé l’accident lorsque Doohan a tenté de prendre le virage
.
Doohan est sous pression pour conserver son siège, et Herbert pense que cela pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

« C’était très embarrassant quand nous avons découvert que Jack Doohan n’avait pas appuyé sur le bouton du DRS », a déclaré Herbert. « Cela devrait être automatique pour un pilote. Le DRS fonctionne de telle sorte que lorsqu’il est activé, s’il y a une rupture (dans l’accélération), il se ferme automatiquement. »

« Si vous prenez un virage rapide comme il l’a fait dans le premier virage, ce n’est pas à fond, mais vous ne freinez pas, vous devez le fermer manuellement. Il n’a pas appuyé sur le bouton et c’est une erreur ridiculement stupide de la part de quelqu’un qui devrait savoir que s’il ne freine pas, il doit le fermer parce que sinon il va finir dans la barrière parce qu’il n’a pas d’adhérence arrière. »

« C’est un accident embarrassant parce qu’il vous fait passer pour un idiot. Cela ne l’aide pas dans sa situation avec toutes les rumeurs concernant Franco Colapinto et Flavio Briatore. C’est juste une décision folle et stupide qui a peut-être coûté sa carrière en F1. »

Briatore sur la controverse Horner : « Il faut être prudent même dans un ascenseur »

Dans une longue interview accordée le 5 avril, Flavio Briatore a largement évoqué son retour en Formule 1 avec les journalistes de La Stampa.

Depuis l’année dernière, l’Italien est conseiller exécutif d’Alpine, qu’il est en train de restructurer afin d’obtenir des résultats significatifs : « Nous sommes partis de loin ; ce n’est qu’en 2026 que nous aurons l’ensemble complet de Mercedes – moteur et boîte de vitesses », rappelle-t-il.

Avec les changements réglementaires qui se profilent à l’horizon, Flavio Briatore voit une chance de ramener l’équipe au sommet : « Nous devons avoir les mêmes méthodes que celles utilisées chez Renault. En 2026, nous devons être compétitifs ; en 2027, l’objectif est le titre.

Un regard vaste sur la Formule 1 contemporaine

Comme chacun sait, Flavio Briatore a été en Formule 1 de 1988 à 1997, puis de 2001 à 2009, et peut donc comparer l’ère Ecclestone avec la gestion de Liberty Media : « Stefano (Domenicali a créé un spectacle que nous n’avions jamais vu auparavant. A mon époque, nous faisions des courses dans des parkings d’hôtels en Amérique et tout le monde s’en fichait. Aujourd’hui, le public est incroyable. »

En ce qui concerne les pilotes d’aujourd’hui, le manager piémontais a commenté : « Qui me rappelle Michael Schumacher ? Max Verstappen. Il fait des choses extraordinaires. Et Lewis Hamilton. Les autres sont des champions, mais il est peut-être la seule vraie star comme l’était Senna. Franco Colapinto? On verra, la priorité maintenant est d’avoir une voiture compétitive. »

L’Italien a été également amené à faire une remarque à propos de Christian Horner, pris dans la tempête médiatique qu’a été le scandale à connotation comportementale l’an dernier : « La Formule 1 est désormais très médiatisée. De nos jours, si vous prenez l’ascenseur avec une femme, vous devez être prudent. En ce qui concerne les abus, nous sommes passés d’un extrême à l’autre. Je ne dis pas que les choses étaient mieux avant, mais il devrait y avoir quelque chose d’équitable, de juste », a souligné Flavio Briatore, se distinguant ainsi nettement dans son point de vue de ceux donnés sur ce sujet par Toto Wolff ou encore Zak Brown.

Le dilemne Ferrari : abandonner le développement de la SF-25 et se concentrer sur la F1 2026 ?

Ferrari fait face à une décision difficile : Poursuivre le développement de la SF-25 ou donner la priorité au développement de la F1 2026

Le début décevant de la campagne de Formule 1 2025 de Ferrari a soulevé des inquiétudes quant à ses chances de remporter le championnat. Après avoir été à deux doigts de remporter le titre la saison dernière, elle peine aujourd’hui à suivre le rythme des meilleures équipes, et beaucoup la considèrent comme la quatrième équipe la plus rapide de la grille. Avant le Grand Prix de Bahreïn, l’équipe italienne compte déjà 76 points de retard sur McLaren, le leader actuel. Mercedes devance l’équipe italienne de 40 points, et même Red Bull, bien que n’ayant que Max Verstappen au compteur, a 24 points d’avance. La disqualification en Chine a certes compliqué la situation, mais même sans ce contretemps, Ferrari resterait à la quatrième place, avec 18 points de retard. Ces expulsions mettent surtout en lumière un problème clé pour l’équipe : elle a repoussé les limites des niveaux de carburant et des hauteurs de caisse pour tenter de trouver la performance, mais cela ne porte pas ses fruits.

La victoire de Lewis Hamilton à Shanghai reste un rare point positif pour Ferrari cette saison, offrant un aperçu du potentiel de l’écurie. Cependant, l’absence de podium qui s’étend désormais sur trois courses est la plus longue depuis la période de 2022 entre Miami et le Canada : elle souligne encore les difficultés de l’équipe.

Les problèmes de maniabilité de Ferrari pourraient conduire à un changement d’orientation vers le développement de la F1 2026

Alors que la saison 2025 progresse, Ferrari est confrontée à une décision cruciale : quand commencer à se concentrer sur la saison 2026. Ce dilemme annuel est particulièrement difficile à résoudre cette année, car la Formule 1 subit l’un des changements réglementaires les plus importants de mémoire récente. Alors que le développement des moteurs est déjà en cours depuis un certain temps, les équipes n’ont pu commencer à travailler sur leurs nouveaux châssis qu’en janvier.

Si l’on se réfère à 2014, une refonte réglementaire similaire a donné à Mercedes un avantage significatif, qu’elle a conservé jusqu’au premier titre de Max Verstappen en 2021. Ferrari pourrait maintenant être confrontée à une décision similaire, compte tenu des circonstances. Bien qu’il puisse sembler prématuré pour une équipe de tête de renoncer à la saison 2025 si tôt, Ferrari pourrait ne pas avoir d’autre choix si elle continue à éprouver des difficultés dans les courses à venir. S’il devient clair que ni Lewis Hamilton ni Charles Leclerc ne sont en lice pour le titre, et que l’avance de McLaren au championnat des constructeurs s’avère inattaquable, Ferrari pourrait être mieux servie en se concentrant sur la saison 2026 de Formule 1.

Selon des informations en provenance de Maranello, la décision de se concentrer ou non sur le projet 2026 sera prise dans les semaines à venir. Alors qu’il reste deux courses à disputer en ce mois d’avril, les performances de Ferrari lors de ces événements joueront un rôle essentiel pour déterminer s’ils continuent à donner la priorité au développement de la SF-25 ou s’ils commencent à planifier la voiture de l’année prochaine.

L’ancien ingénieur de course Luigi Mazzola a exprimé ses doutes quant à la capacité de Ferrari à trouver une solution rapide à ses problèmes actuels. Au cours d’une discussion sur l’émission Race Anatomy de Sky Italy, Luigi Mazzola a souligné que, selon le directeur de l’équipe Fred Vasseur, l’équilibre de la voiture doit être réglé avant que d’autres développements ne puissent être introduits. Cependant, l’ancien ingénieur de Ferrari a averti que la correction de l’équilibre est une tâche difficile, la décrivant comme un problème difficile à résoudre, la comparant à une « maladie » persistante qui est difficile à guérir.

Les attentes élevées entourant Lewis Hamilton avant son transfert chez Ferrari ont été considérables, et des déclarations comme celles de Mazzola sont susceptibles de tempérer l’excitation de ses fans. Toutefois, il est essentiel de garder à l’esprit que la saison 2025 n’est pas la mesure finale du succès du septuple champion du monde. Hamilton a signé un contrat pluriannuel avec Ferrari, qui pourrait même inclure une option pour la saison 2027. Si les défis actuels sont évidents, Frédéric Vasseur a encore la possibilité d’améliorer les chances de Hamilton de remporter un huitième titre mondial en prenant des décisions cruciales. Alors que l’équipe se prépare pour les prochaines courses à Bahreïn et en Arabie Saoudite, le patron de l’équipe Ferrari espère que ces événements apporteront un changement de dynamique bien nécessaire et contribueront à changer les perspectives pour Hamilton et l’équipe.

 

 

Valsecchi – Signer Lewis Hamilton chez Ferrari n’était une erreur

Davide Valsecchi a réfuté l’idée selon laquelle la décision de Ferrari de signer Lewis Hamilton était une erreur, malgré les difficultés rencontrées par le septuple champion du monde ces dernières années. L’ancien champion de GP2 a fait valoir que si les performances de Hamilton ont été inférieures à ses standards passés, sa présence chez Ferrari a déjà permis d’obtenir un succès commercial significatif.

La transition du pilote britannique vers l’écurie italienne a été tout sauf facile, le septuple champion du monde de F1 ayant connu un début de saison 2025 difficile. Sa première course sur le circuit d’Albert Park en Australie s’est soldée par une déception avec une 10e place, ne répondant pas aux attentes élevées suscitées par son transfert très médiatisé de Mercedes au cours de l’hiver.

Bien que Lewis Hamilton ait démontré son talent en transformant la pole position en victoire lors de la course sprint en Chine, il ne s’agissait que de sa troisième victoire, toutes catégories confondues, depuis le début de la saison 2022. Cependant, sa performance lors de la course principale à Shanghai a été beaucoup moins impressionnante, car il a eu du mal à suivre le rythme de ses concurrents. Pour aggraver son sort, lui et son coéquipier Charles Leclerc ont été disqualifiés des résultats finaux pour des infractions distinctes. Au Japon, une course globalement au niveau affiché par Ferrari en ce moment l’a tout de même fait arriver derrière Leclerc, les deux pilotes ayant emprunté des philosophies de réglages très différentes pour le Grand Prix.

Malgré ces difficultés, le passage de Lewis Hamilton chez Ferrari s’est déjà révélé être un triomphe commercial. Puma, le fournisseur de tenues de Ferrari, a fait état d’une multiplication par huit de ses ventes depuis l’arrivée de Hamilton à Maranello, ce qui démontre son immense potentiel commercial.

Valsecchi, qui a remporté le titre de GP2 en 2012 avant de devenir un commentateur télévisé respecté en Italie, a exprimé des doutes quant à la capacité de Hamilton à maintenir le niveau de performance qui a autrefois défini sa carrière. Il a suggéré que Hamilton n’offrait plus la même garantie de succès que le quadruple champion du monde en titre Max Verstappen. Au cours des trois dernières années, le pilote britannique a eu du mal à s’imposer, ce qui lui a rendu également difficile de surpasser Leclerc pour le moment, même si son déficit de performance n’est que marginal.

Lorsqu’on lui a demandé si Ferrari avait fait une erreur en signant avec Hamilton, Davide Valsecchi a rejeté l’idée, déclarant au Corriere della Sera que ce serait une conclusion déraisonnable. Il a noté que Hamilton avait fait preuve d’une vitesse impressionnante lors des essais de pré-saison et qu’il apportait une présence de star à l’équipe. D’un point de vue commercial, Ferrari a déjà largement profité de sa signature. Cependant, l’ancien champion de GP2 a également souligné que si Verstappen aurait été un pilote obtenant clairement le statut numéro un dans n’importe quelle équipe dans laquelle il serait arrivé, Hamilton ne détient plus ce statut. L’Italien a ainsi décrit Hamilton comme un pilote fiable, doué par temps de pluie et avec un taux d’accidents relativement faible, mais a insisté sur le fait que son niveau de performance global avait baissé au cours des trois dernières années. Davide Valsecchi a en outre fait remarquer qu’à 40 ans, aucun pilote ne pouvait maintenir la même vitesse qu’à 25 ans.

Ferrari est toujours en quête de son premier championnat du monde depuis 2008, année où Lewis Hamilton a remporté son premier titre avec McLaren. Le pilote britannique a ouvertement exprimé sa détermination à remporter un huitième titre record avec Ferrari, un objectif qui lui échappe depuis le controversé Grand Prix d’Abou Dhabi de 2021, où le titre lui a été refusé dans des circonstances litigieuses.

Ses remarques sont intervenues dans le cadre de discussions plus larges sur le passage de Hamilton chez Ferrari, le présentateur de télévision et passionné de sport automobile Jeremy Clarkson ayant récemment émis des hypothèses sur les motivations de ce changement. Jeremy Clarkson a émis l’hypothèse que Lewis Hamilton, conscient que ses meilleures années étaient derrière lui, aurait choisi Ferrari pour faire l’expérience de la course pour l’équipe la plus emblématique du sport automobile avant de prendre sa retraite. Il s’est demandé si Lewis Hamilton était toujours avant tout un pilote de course ou si son personnage avait évolué pour devenir celui d’une superstar mondiale. En outre, Jeremy Clarkson a souligné le défi que Lewis Hamilton aurait à relever face à Charles Leclerc, qui est profondément intégré à l’équipe, parle couramment l’Italien et est largement considéré comme l’un des pilotes les plus rapides sur un seul tour, un élément particulièrement important en cette saison 2025, où il est si difficile de dépasser.

 

Le patron de Cadillac F1 réagit à la rumeur Sergio Perez

Le directeur de l’écurie Cadillac F1 a fait une déclaration franche sur son intérêt pour Sergio Perez.

Le pilote Red Bull renvoyé a fait sensation en affirmant que « quelques écuries » avaient pris contact avec lui pour le ramener en Formule 1. Cadillac, qui fera son entrée en F1 l’année prochaine, mais n’a pas encore de pilotes, était supposé être l’un des fans de Perez.

Le patron de l’équipe, Graeme Lowdon, a déclaré à Speed City Broadcasting : « Nous sommes soit en train de planifier, soit en train de discuter avec sept ou huit pilotes. Il ne serait pas surprenant que toute personne ayant une expérience récente de la Formule 1 soit incluse dans cette liste. Toutes les discussions sont très préliminaires. Nous essayons de connaître le niveau d’intérêt des gens, leurs motivations. Nous ne sommes certainement pas en discussion avancée avec un pilote. »

Perez a perdu son siège chez Red Bull après une mauvaise saison 2024 où son incapacité à marquer des points a désavantagé son équipe face à McLaren dans le championnat des constructeurs.

Mais les difficultés rencontrées par Liam Lawson dans la RB21 pourraient apporter un nouvel éclairage sur les performances de Perez l’année dernière. Par ailleurs, Valtteri Bottas est un autre nom connu sans volant qui pourrait figurer sur la liste de Cadillac. La firme américaine a clairement indiqué qu’elle rêvait d’un pilote américain, les noms les plus évidents étant Colton Herta et Jak Crawford, de Formule 2.

« Colton a commencé la saison d’IndyCar maintenant », a déclaré Lowdon. « Nous sommes impatients de voir comment Jak s’en sort en Formule 2. Il y a aussi beaucoup de choses à faire. Tout le monde s’attendrait à ce qu’une équipe de Formule 1 engage des pilotes en fonction de leurs mérites, et c’est ce que nous ferons. Mais rien ne nous empêche d’avoir un ou plusieurs pilotes américains, à un moment donné. »

Manque de spectacle en F1 ? Martin Brundle répond à Jeremy Clarkson

Martin Brundle a répondu aux critiques de Jeremy Clarkson à l’encontre de la Formule 1 après un Grand Prix du Japon sans éclat.

La dernière course à Suzuka a été terne, les dépassements en piste ayant été très rares. Le pilote Ferrari Lewis Hamilton a été le seul à gagner une place par rapport à sa position de départ, dépassant Isack Hadjar (Racing Bull). En conséquence, le patron de Ferrari, Frédéric Vasseur, a exprimé ses inquiétudes quant au fait que la F1 se transforme en « championnat du monde de qualification ».

Lundi, l’ancien présentateur de Top Gear s’est rendu sur X pour proposer une solution visant à améliorer le spectacle en F1. Clarkson estime que la F1 ne devrait pas se dérouler sur des circuits où les dépassements sont difficiles.

« J’ai eu une idée pour rendre les courses de F1 plus excitantes de manière plus constante. N’utilisez pas de circuits où les dépassements sont difficiles », a écrit Clarkson sur son compte X. « Bien sûr. Les voitures sont plus grosses, alors acceptez cela, ignorez les « incitations » et utilisez des circuits qui conviennent. En fin de compte, les revenus proviennent des fans. Toujours. Ce matin, le Grand Prix de F1 m’a donné une idée de ce que cela pourrait être de regarder le cricket. »

Brundle répond à Clarkson

Suzuka a toujours été un circuit difficile pour les dépassements, avec une seule zone DRS sur la ligne droite de départ et d’arrivée. Les deux courses suivantes, à Bahreïn et en Arabie saoudite, ont souvent été des moments de suspense, avec généralement une forte dégradation des pneus.

Dans sa réponse, Brundle a appelé Clarkson à être « patient » et a déclaré qu’il fallait changer les voitures, pas les circuits.

« La F1, c’est un peu comme une récolte, parfois il faut être patient », a écrit Brundle sur son compte X. « En quatre départs cette saison, nous avons eu quatre gagnants différents. Certains matchs de football sont nuls. D’autres sont des matchs à suspense à la dernière minute. C’est ça le sport. Je sais que tu aimes vraiment la F1. Change les voitures, pas les pistes. »