Charles Leclerc a déclaré que l’effet de marsouinage – terme utilisé en F1 pour décrire le phénomène de rebond d’une monoplace dans les lignes droites – a eu pour conséquence de le rendre « un peu malade ».
A Barcelone lors des premiers tests de l’année, de nombreuses monoplaces ont été victimes de marsouinage dans les lignes droites, un phénomène de retour en Formule 1 après plusieurs années et qui est en grande partie dû aux nouvelles règles techniques qui font la part belle à l’effet de sol sur ces machines nouvelle génération. Le pilote Ferrari Charles Leclerc a comparé la sensation aux turbulences dans un avion, admettant que cela le rendait malade. : « Cela ressemble à des turbulences comme dans un avion, parce que vous montez et descendez durant toute la ligne droite. » a déclaré Charles Leclerc après les premiers tests à Barcelone.
« Je pense que l’une des vidéos publiées par la Formule 1 montre assez bien ce phénomène, et je ne peux pas dire que ce soit agréable, parce que ça rend un peu malade, mais ça va. Nous n’en sommes encore qu’au début de ce projet et j’ai l’impression que c’est un problème que tout le monde a plus ou moins dans le paddock. Mais tous les meilleurs ingénieurs du monde sont ici et je suis sûr que nous trouverons bientôt une solution. »
En effet, tout le monde s’accorde à dire dans le paddock que ce phénomène de marsouinage sera facilement résolu, notamment en réglant la hauteur de caisse des monoplaces. En toute logique donc, nous ne devrions plus voir ce phénomène cette semaine à Bahreïn lors des trois dernières journées d’essais hivernaux qui se disputeront du 10 au 12 mars.
Mercedes a présenté sa nouvelle Safety Car ainsi que la Medical Car qui seront utilisées cette année en Formule 1 en alternance avec Aston Martin.
La Mercedes-AMG GT Black Series apparaît pour la première fois en tant que voiture de sécurité officielle de la F1 tandis que la Mercedes‑AMG GT 63 S 4MATIC+ fera également ses débuts officiels en Formule 1 en 2022 en tant que Medical Car. Il s’agit des variantes les plus puissantes de ces deux modèles.
« Ces dernières années, Mercedes-AMG a célébré un grand nombre de succès incroyables dans le Championnat du Monde de Formule 1. Huit titres de constructeurs et sept titres de pilotes au cours des huit dernières années parlent d’eux-mêmes. » a déclaré Philipp Schiemer, PDG de Mercedes‑AMG Gmbh.
« À cela s’ajoute le transfert étendu et généralisé de technologie et d’image de ce plus grand championnat du sport automobile et de nos véhicules de série. Le sport automobile compte beaucoup pour nous, tout comme le meilleur niveau de sécurité possible. Il ne faisait absolument aucun doute qu’après plus de 25 ans, nous prolongerions notre engagement en tant que fournisseur de la voiture de sécurité et de la voiture médicale – avec deux véhicules absolument exceptionnels de notre gamme. »
D’un point de vue technique, les deux voitures sont presque entièrement de série. Cependant, elles disposent d’un équipement complet spécifique à leurs tâches respectives sur la piste. La caractéristique la plus notable de la voiture de sécurité officielle de la F1 est l’absence de la barre lumineuse habituelle sur le toit, qui aurait interféré avec l’équilibre aérodynamique soigneusement raffiné de l’AMG GT Black Series. Au lieu de cela, les ingénieurs de développement d’Affalterbach ont proposé quelque chose de complètement nouveau. A l’avant, la signalisation obligatoire a été intégrée dans la partie supérieure du pare-brise, tandis que les feux dos à la route ont été élégamment intégrés dans le becquet arrière. Toutes les fonctions de signalisation sont assurées par des lumières LED à réaction rapide et économes en énergie.
A l’avant, trois petits modules lumineux orange et un grand module vert sont positionnés de chaque côté du logo AMG, au niveau des pare-soleil. Dans la lame supérieure principale de l’aileron arrière se trouvent 13 lumières orange – trois sur les bords extérieurs de chaque côté qui brillent régulièrement, et sept autres lumières au centre qui clignotent si nécessaire. Il existe également quatre autres modules LED verts plus larges. Deux minuscules caméras vidéo sont installées dans la jambe de spoiler du côté droit et leurs images sont affichées à l’intérieur de la voiture. Une caméra sert de rétroviseur électronique pour le copilote (petit moniteur dans la garniture de toit à droite du rétroviseur conventionnel), tandis que l’autre transmet un flux TV en direct. Au service des spectateurs dans les tribunes, un module lumineux est également présent dans chacune des vitres latérales arrière qui affiche « SC » (pour Safety Car) en orange lorsque la voiture est en action.
La plaque d’immatriculation arrière est également éclairée en orange ou en vert en synchronisation avec les feux de sécurité. De même, les phares et les feux arrière ont un rôle important à jouer dans la signalisation. Chaque fois que la voiture de sécurité est en piste, son clignotement rapide attire encore plus l’attention.
L’intérieur de la voiture de sécurité de la F1 est le même que celui de l’AMG GT Black Series standard avec une option comprenant une protection contre le retournement. L’arceau de sécurité léger en titane tubulaire boulonné se compose d’un cadre principal, d’un renfort de ceinture, de deux renforts arrière et d’une croix diagonale à l’arrière. Le système augmente encore la rigidité déjà excellente du véhicule et a ainsi une influence positive sur les performances du véhicule. Il améliore également la sécurité passive.
Les seules grandes nouveautés sont les harnais de sécurité à six points prescrits par la FIA et deux tablettes dans la console centrale et le tableau de bord devant le siège passager. Ils permettent au copilote Richard Darker de surveiller le peloton de Formule 1. Le signal TV international est affiché sur la tablette de gauche de la console centrale. Et le bon moniteur peut être commuté entre la représentation animée montrant la position actuelle des voitures de course sur la piste ou les temps au tour actuels. La gestion des données pour les outils de communication visuelle est assurée par un InCar Hotspot avec WLAN. Tandis que Bernd Mayländer (pilote officiel de la Safety Car) se concentre sur la piste tout en gardant un œil sur les choses dans le rétroviseur, Richard Darker maintient le contact radio avec la direction de course. Dans la console centrale se trouvent deux boutons rouges pour contrôler toutes les commandes de la radio ainsi que deux boutons rotatifs pour régler le volume. Mayländer et Darker se parlent également par interphone radio. Le cockpit est équipé d’un deuxième système radio en secours d’urgence.
D’autres systèmes supplémentaires spécifiques à la FIA sont également installés et sont identiques à ceux de chaque voiture de course de Formule 1. Ils comprennent le système de transpondeur pour le chronométrage, le GPS haute résolution et la télémétrie. De même, le «système de marshalling» est intégré, qui utilise trois LED colorées dans l’habitacle des instruments et devant le copilote pour afficher les signaux de drapeau pour la section respective de la piste. En plus de cela, il y a le « voyant médical ». En cas d’accident sur la piste qui dépasse un seuil critique de force g, les LED clignotent plusieurs fois. Cela donne à Bernd Mayländer et Richard Darker un avertissement supplémentaire pour se préparer à l’action.
L’AMG GT Black Series possède toutes les références nécessaires pour le travail difficile au plus haut niveau du sport automobile. Le moteur central avant avec configuration de boîte-pont, le moteur V8 biturbo avec lubrification à carter sec, la transmission à double embrayage et le châssis hautement réglé avec suspension à double triangulation en aluminium offrent les bases pour des tours rapides sur un circuit. La structure légère à mélange intelligent de matériaux garantit non seulement un faible poids total du véhicule, mais également un centre de gravité bas et une répartition du poids avantageuse.
Le modèle haut de gamme de la série AMG GT à deux portes a été développé spécifiquement pour la vie sur circuit, avec 537 kW (730 ch), une carrosserie en blanc plus rigide, la nouvelle suspension réglable, une ingénierie légère intelligente et une aérodynamique active. Aucun autre modèle AMG homologué pour la route n’est actuellement plus proche du sport automobile que cela. Cela vaut pour tout, de la transmission à double embrayage AMG SPEEDSHIFT DCT 7G au système d’échappement à double tuyau en acier inoxydable de faible épaisseur avec un silencieux en titane.
Il comprend également le châssis, réglable en hauteur manuellement et équipé d’amortisseurs adaptatifs, variables sur trois préréglages. Le carrossage peut être modifié individuellement à l’avant et à l’arrière ainsi que les réglages des barres anti-roulis. Des roulements de pivot supplémentaires sur les triangles arrière, des plaques de cisaillement en fibre de carbone et des supports de moteur et de transmission à commande électronique spécialement adaptés améliorent également l’excellente maniabilité et les performances.
Pour la voiture de sécurité officielle de la F1, les spécialistes de la suspension d’Affalterbach ont conçu une configuration en combinaison avec les pneus Pirelli P Zero qui offre la meilleure solution possible pour tous les circuits et conditions météorologiques. Les freins composites céramiques hautes performances AMG de série sont exactement les mêmes que ceux de la série AMG GT Black standard. Il en va de même pour l’aérodynamisme finement réglé avec une grande jupe avant, des volets supplémentaires, un séparateur avant plus grand et le bord de déchirement vertical sur la jupe arrière. Associée à l’aileron arrière à deux pales avec un volet supplémentaire à commande électronique, l’aérodynamique confère à l’AMG GT Black Series une force d’appui et un équilibre optimaux.
L’accélération et la vitesse de pointe sont plus que suffisantes pour le travail. La version de production standard de la Mercedes-AMG GT Black Series achève le sprint de zéro à 100 km/h en 3,2 secondes et atteint une vitesse de pointe de 325 km/h.
Voiture médicale
La Mercedes-AMG GT 63 S 4MATIC+ fait ses débuts en Formule 1 en tant que deuxième voiture officielle – succédant à sa devancière, la C 63 S AMG Estate. La nouvelle voiture médicale officielle de la F1 est en attente d’une intervention d’urgence rapide et peut acceuillir à son bord jusqu’à trois médecins, dont le coordinateur des secours médicaux de la FIA, le Dr Ian Roberts. Un ou deux médecins locaux occupent les sièges arrière.
La voiture médicale suit le peloton de la Formule 1 pendant le premier tour car les voitures de course sont particulièrement collées dans cette phase critique de la course. En cas d’incident, cela garantit que les médecins peuvent atteindre le lieu de l’accident le plus rapidement possible et commencer immédiatement à administrer les premiers soins. Pendant la course, la voiture médicale officielle de la F1 est en attente dans la voie des stands à côté de la voiture de sécurité.
Pour s’assurer de ne pas perdre de temps en cas d’urgence, la voiture médicale officielle de la F1 est livrée avec des performances maximales sur circuit. Le moteur V8 biturbo de 4,0 litres délivre une puissance maximale de 470 kW (639 ch) et propulse le coupé quatre portes de zéro à 100 km/h en 3,2 secondes. Sa vitesse de pointe est de 315 km/h. Comme la voiture de sécurité, son moteur V8, sa transmission AMG SPEEDSHIFT MCT 9G, ses supports moteur dynamiques et son différentiel arrière à blocage électronique sont les mêmes que dans la version routière. Un autre avantage par rapport à la C 63 S à propulsion est la transmission intégrale AMG Performance 4MATIC+ entièrement variable, qui garantit une traction optimale et le plus haut niveau de sécurité de conduite, même par mauvais temps et sous une pluie battante. La suspension AMG RIDE CONTROL + de série sur la voiture médicale offre la configuration parfaite pour un service rapide sur circuit avec trois à quatre personnes et un équipement d’urgence à bord. La décélération est également assurée par un système de freinage en céramique haute performance AMG.
En termes d’apparence, la voiture médicale diffère de la voiture de production standard en grande partie en raison des logos FIA et F1 distinctifs et de la barre lumineuse sur le toit. Elle est montée sur une écope en fibre de carbone conçue pour offrir la plus faible résistance au vent possible. En même temps, elle optimise le flux d’air vers l’aile arrière fixe. La disposition et la conception de l’écope en fibre de carbone et de la barre lumineuse ont été le résultat d’essais approfondis en soufflerie. La lame de l’aile arrière est fixée à l’angle le plus raide possible pour générer une force d’appui maximale. Le Pack Aérodynamique en option est identique à celui du véhicule routier et disponible pour tous les clients.
D’autre part, les phares et les feux arrière avec fonction de signalisation ainsi que la plaque d’immatriculation arrière éclairée avec lettrage « voiture médicale » sont d’autres différences par rapport au véhicule standard. À l’intérieur du coffre spacieux se trouve l’ensemble complet d’équipements d’urgence, y compris un défibrillateur, un appareil respiratoire, un pack de sauvetage et deux extincteurs portatifs. Lorsque le capot arrière est ouvert, des feux clignotants supplémentaires signalent un avertissement aux voitures de course.
A l’intérieur, les premiers intervenants sont maintenus fermement en place, même à grande vitesse, par quatre sièges baquets de course individuels, comprenant des harnais à six points sur les sièges avant et des harnais à quatre points à l’arrière. Pour une sécurité maximale, les consoles des sièges sont soudées au plancher de la voiture. L’unité de commutation FIA est la même que celle de la voiture de sécurité mais positionnée dans ce cas dans la console centrale. Un poste radio facilite la communication avec la direction de course. Pour garder un œil sur la course, il y a trois tablettes et un moniteur supplémentaire pour le rétroviseur électronique installé dans le tableau de bord côté passager. Comme la voiture de sécurité, la voiture médicale dispose également d’un hotspot InCar et d’un WLAN.
Tous les pilotes de Formule 1 portent des gants spéciaux équipés de capteurs dans l’auriculaire pour surveiller leurs signes vitaux. En cas d’urgence, les ambulanciers de la voiture médicale peuvent recevoir des informations en temps réel sur l’un des écrans leur indiquant le pouls actuel ou le niveau d’oxygène dans le sang de la victime. Cela leur permet de coordonner des mesures de première intervention efficaces et ciblées.
Comme l’année dernière, la Mercedes-AMG Safety Car et la Medical Car débuteront la saison 2022 avec leur peinture rouge distinctive. Comme l’année dernière, Mercedes-AMG partage les tâches de voiture de sécurité et de voiture médicale avec le constructeur britannique de voitures de sport Aston Martin. Les deux marques entretiennent une coopération technique de grande envergure, Mercedes-AMG fournissant ainsi aux Britanniques ses moteurs biturbo à huit cylindres.
La Scuderia Ferrari cherchera à « optimiser » les performances de la F1-75 lors des trois prochains jours d’essais hivernaux à Bahreïn après avoir collecté de nombreuses informations clés à Barcelone fin février.
Ferrari a terminé les trois premiers jours de tests en Espagne en ayant bouclé le plus de tours sur le tracé catalan avec une F1-75 extrêmement fiable, alors que le Monégasque Charles Leclerc a signé le temps le plus rapide lors de la deuxième journée. A la veille des essais qui se poursuivront cette semaine à Bahreïn du 10 au 12 mars, le patron de l’équipe italienne insiste sur le fait que Ferrari – tout comme les autres équipes de la grille – va désormais travailler sur l’optimisation des performances dans des conditions plus représentatives que celles rencontrées en Espagne.
« Notre voiture ne sera pas très différente de ce que nous avons. La première étape pour nous est d’optimiser le package que nous avons déjà. Nous sommes encore loin des meilleures performances, non seulement parce que nous avons utilisé beaucoup de carburant [à Barcelone], ou bien pas le meilleur régime moteur, mais aussi parce qu’il y a encore beaucoup à exploiter sur la voiture elle-même. » a déclaré Mattia Binotto.
« Nous allons voir ce que les autres apporteront. Certes, en tant que Scuderia Ferrari nous sommes toujours préoccupés par les mises à niveau de nos concurrents, et je suis à peu près sûr qu’ils seront très, très forts [à Bahreïn]. »
« A Barcelone, notre objectif était de collecter des données comme nous l’avons dit, d’essayer de comprendre la corrélation, mais quand nous serons à Bahreïn, nous serons très proches de la première course de la saison. Nous allons tous, je crois, essayer de simuler des situations de qualifications et nous essaierons tous d’extraire de la performance de la voiture. A Bahreïn, je pense que ce sera plus la performance, la compétitivité relative des équipes sera plus claire. »
Il est toutefois bon de rappeler que même si nous y verrons un peu plus clair en termes de hiérarchie lors des trois jours de tests à Bahreïn, la véritable hiérarchie sera connue le 19 mars à la fin de la séance de qualifications du Grand Prix de Bahreïn.
La Formule 1 va lancer cet été un jeu de simulation de gestion dans le cadre d’un nouvel accord multi-titres à long terme avec Frontier Developments.
F1 Manager 2022 permettra aux joueurs d’assumer le rôle de Team Principal de leur propre équipe au sein de la catégorie reine du sport automobile et devrait sortir sur différentes plateformes dans le courant de l’été 2022 mais aucune date officielle n’a encore été dévoilée.
« C’est formidable de voir F1 Manager 2022 prendre forme et que les gens voient ce titre passionnant prendre vie. Je sais par expérience personnelle que diriger une équipe peut être difficile, mais c’est certainement gratifiant.« a déclaré Ross Brawn, le manager sportif de la F1, qui a dirigé l’écurie Brawn GP en 2009.
« La franchise F1 Manager est une excellente opportunité pour les fans de se mettre à la place d’un directeur d’équipe et d’en faire l’expérience par eux-mêmes. Je suis convaincu qu’avec leur propre expérience réussie dans le jeu de gestion, Frontier offrira une expérience agréable et engageante aux fans. »
F1 Manager 2022 sera lancé à l’été 2022 sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Xbox One, Steam et Epic Store, alors que vous pouvez désormais lister le jeu sur Steam.
Alfa Romeo pense pouvoir régler ses différents problèmes de fiabilité rencontrés à Barcelone lors des trois premiers jours d’essais hivernaux avant que la saison 2022 ne débute le 18 mars.
Avec seulement 175 tours au compteur de la C42 en trois jours de roulage à Barcelone, l’équipe Alfa Romeo a effectué le deuxième plus petit nombre de tours de toutes les équipes de la grille en Espagne fin février. Des problèmes de fiabilité ont en effet contraint Valtteri Bottas et Guanyu Zhou à rester de longues heures au garage. Lorsqu’on demande au directeur technique de l’équipe, Jan Monchaux, si les problèmes de fiabilité se poseraient à nouveau à Bahreïn cette semaine pour la suite des essais hivernaux, il a répondu : « Je n’ai pas de boule de cristal avec moi. Dans le passé, nous étions généralement très bons en termes de fiabilité, mais pour cette monoplace, nous avons dû aller très loin sur certaines caractéristiques de conception, essentiellement à cause de l’impact du poids. » a expliqué Jan Monchaux.
« Oui, nous avons eu ici et là quelques problèmes, mais je suis relativement confiant que nous arriverons à passer outre ces problèmes mécaniques. Dans une certaine mesure, je préfère qu’ils se produisent maintenant que pendant la saison. »
« Habituellement, lorsque nous avons ces problèmes, nous les résolvons une bonne fois pour toutes. C’est aussi pour cette raison que nous conduisons des tests. Bien-sûr, nous aurions aimé faire plus de kilomètres, mais c’est comme ça, nous ne pouvons pas changer cela. »
Ce qui est frappant en ce début d’année, c’est la différence de conception de chaque équipe avec des points de différenciation clairs sur chaque monoplace de la grille, que ce soit du côté des pontons très travaillés de la Ferrari F1-75 ou bien du fond plat spectaculaire de la Mercedes W13. Même s’il dit qu’il est clairement intéressé de voir ce que ses rivaux ont proposé comme conception cette année, Monchaux dit qu’il n’est absolument pas surpris par les différentes approches et insiste sur le fait qu’Alfa Romeo n’hésitera pas à « copier » des solutions intéressantes.
« Les règles sont très prescriptives dans de domaines tels que la conception de l’aileron avant et de l’aileron arrière, mais nous ne sommes pas surpris de voir des interprétations différentes sur la carrosserie et qui donnent un style différent à toutes les voitures que nous avons pu voir en piste. Il est donc assez interessant de voir ce que nos concurrents ont mis au point et nous allons certainement examiner de très près des solutions intéressantes. »
Après avoir terminé à la neuvième place au championnat du monde des constructeurs en 2021, l’équipe Alfa Romeo visera la septième place cette année, ce qui serait un objectif « décent » selon le directeur de l’équipe Fred Vasseur.
Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a accusé ses rivaux de l’équipe Mercedes de comportement « d’intimidation » entrainant le départ du directeur de course Michael Masi.
L’avenir de Michael Masi s’est avéré être un sujet de discussion majeur tout au long de l’intersaison, à la suite de la prise de décision controversée de l’Australien dans les derniers tours du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021. Mercedes et Lewis Hamilton ont estimé que le titre des pilotes avait été injustement retiré, alors que le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a fait pression pour que des changements soient apportés par la FIA. L’Autrichien a même insinué que son pilote vedette ne reviendrait plus en Formule 1 en 2022, tandis que Hamilton s’est muré dans un long silence pendant plus de deux mois.
Au final, la FIA a pris la décision de modifier la structure de la direction de course à partir de la saison 2022 et a choisi d’écarter Michael Masi qui conserve tout de même un rôle au sein de la FIA mais qui n’est plus en rapport avec la Formule 1. Interrogé sur toute cette affaire, le patron de l’équipe Red Bull estime pour sa part que Mercedes a une grande part de responsabilité dans la décision prise par la FIA d’écarter Masi.
« Était-il juste de le virer en raison de la pression exercée sur lui par une équipe rivale ? Pour moi, c’était une erreur. Cela équivaut à de l’intimidation, c’est passivement agressif. Michael a fait des erreurs, c’est frustrant, mais il faut regarder le rôle qu’il occupait et les outils dont il disposait. Vous ne pouvez rejeter la faute sur Michael, c’est injuste de faire ça. » a déclaré Horner au micro de la BBC.
Le Britannique a poursuivi en expliquant que – selon lui – l’ancien directeur de course de la F1 a été traité de façon inacceptable, à la fois par des fans le menaçant sur les réseaux sociaux et par la FIA, qui n’a pas suffisamment soutenu son directeur de course.
« Nous avons subi de nombreuses erreurs de Michael. Mais il était dans un rôle à haute pression dans un sport à haute pression. Mais ce qui est impardonnable, c’est les trolls, les abus en ligne, les menaces de mort que lui et sa famille ont eues. Cela ne peut en aucun cas être toléré. Cela n’a rien à voir avec le sport, c’est juste de l’intimidation pure et simple et je n’accepterai en aucun cas cela au sein de notre organisation. »
« C’est pour cette raison que j’ai parlé pour Michael parce que j’ai senti qu’il n’avait eu aucun soutien, il a été mis à sec, il y a eu une campagne concertée très passive-agressive contre lui. Je défendrai toujours quelqu’un qui est victime d’intimidation, car l’intimidation n’est pas acceptable. »
De nombreuses personnes estiment que Michael Masi n’a pas correctement appliqué les règles lors de la dernière manche de la saison 2021 à Abou Dhabi, notamment en permettant à seulement cinq monoplaces de se dédoubler derrière la voiture de sécurité. Christian Horner pour sa part estime que les règles ont été appliquées ce jour-là différemment.
« Je ne pense pas que les règles n’ont pas été suivies correctement. Je pense qu’elles ont été appliquées peut-être différemment de ce qu’elles étaient auparavant en ne permettant pas à chaque voiture de se dédoubler. Si les commissaires avaient estimé que les règles n’avaient pas été appliquées, ils n’auraient jamais annoncé les résultats. » estime Horner.
Christian Horner a également réfuté l’idée selon laquelle c’est Red Bull qui a exercé la plus grande pression sur Michael Masi à la radio lorsque le directeur de course devait décider de faire sortir une voiture de sécurité ou pas après le crash du pilote Williams Nicholas Latifi. Le patron de l’équipe de Milton Keynes se défend d’avoir mis le directeur de course sous pression à ce moment précis du Grand Prix, Horner estimant que c’est son homologue de chez Mercedes, Toto Wolff, qui a mis le plus de pression sur Masi.
« Vous devez rapporter les faits. Qui a été le premier à appeler Michael [Masi] ? Ce n’était pas moi. Je n’ai fais que répondre à la pression exercée sur lui que j’entendais dans mon oreille de la part d’une équipe rivale [Mercedes]. C’est mon travail en tant que directeur d’équipe, je la représente et je dois la défendre. Je pense qu’il y avait probablement moins de pression que nos rivaux exerçaient pour ne pas avoir de voiture de sécurité ou pour ne pas avoir de voiture de sécurité virtuelle[…] »
Horner a également insisté sur le fait que la décision de Masi de ne laisser que cinq monoplaces se dédoubler derrière la Safety Car n’a eu aucun impact sur les résultats de l’épreuve.
« En regardant cet incident [le crash de Latifi], ce n’était pas un gros accident car le pilote n’a pas été blessé. La voiture était près d’une sortie et il semblait très probable qu’elle allait être dégagée et qu’il n’y aurait aucun problème à libérer les sept voitures au lieu de cinq [derrière la Safety Car]. Si les sept voitures avaient été libérées, auriez-vous eu un problème avec cette décision ? Cela n’aurait fait aucune différence pour le résultat du championnat, la seule erreur qu’il a commise c’est qu’il aurait pu libérer les deux dernières monoplaces. Il aurait pu le faire facilement, mais cela n’aurait eu aucun effet matériel sur la course. »
Horner fait partie des nombreuses personnes à admettre que Michael Masi a essayé de faire de son mieux pour éviter que la dernière course de la saison ne se termine derrière une voiture de sécurité : « Cela aurait été la pire fin possible d’une saison magnifique. Lorsque vous regardez l’intensité de cette saison, la voir se terminer derrière une voiture de sécurité aurait été vraiment choquant. » insiste Horner, bien que le Britannique a admis que l’image de la F1 a été ternie par cette affaire et réfutant l’idée que le sport a permis au divertissement de prendre le pas sur l’intégrité sportive.
« Oui, mais le directeur de production de Netflix n’était pas à côté de Michael Masi lorsqu’il a pris ses décisions. La F1 est toujours un sport, mais le sport est un divertissement. On pourrait aussi dire qu’il y a eu des gens qui ont parlé de la Formule 1 au cours des deux dernières années et des deux mois et demie où traditionnellement ils auraient été en hibernation. Les chiffres d’audience n’ont jamais été aussi élevés, tous les promoteurs sont complets, Silverstone essaie d’ajouter des places dans ses tribunes, il n’y a jamais eu autant de concurrence pour accueillir un Grand Prix, alors est-ce si grave ?
Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé ses choix de pneumatiques pour les trois premières courses de la saison 2022 qui se disputeront à Bahreïn, en Arabie Saoudite et en Australie.
Pour la première manche de l’année qui se déroulera à Bahreïn du 18 au 20 mars, Pirelli a choisi de mettre à disposition des pilotes ses pneus C1(Durs), C2 (Mediums) et C3 (Tendres) sur un tracé plutôt agressif avec les pneus en raison de son degré d’abrasivité élevé et de la présence du sable sur la piste.
Pour la deuxième manche de l’année qui se déroulera en Arabie Saoudite sur le tracé urbain de Djeddah du 25 au 27 mars, Pirelli a choisi les pneus C2 (Durs), C3 (Mediums) et C4 (Tendres). Ce choix est un cran plus tendre que pour Bahreïn car l’asphalte est moins agressif sur ce circuit relativement neuf.
Enfin, pour la troisième manche de l’année qui se déroulera du 8 au 10 avril en Australie sur le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne, Pirelli a choisi les pneus C2 (Durs), C3 (Mediums) et C5 (Tendres). Là encore, l’asphalte a été entièrement refait au cours de l’hiver et les pilotes rouleront donc sur un tracé complétement neuf.
Pour rappel : un jeu de pneus Tendres doit être réservé pour la Q3 lors des qualifications, les pilotes qualifiés dans le top dix devront ensuite les restituer à Pirelli, tandis que les pilotes n’auront plus l’obligation cette année de prendre le départ de la course avec les pneus utilisés en Q2. De plus, un jeu de Mediums et de Durs doivent être conservés pour la course et tous les pilotes auront l’obligation d’utiliser au moins un de ces composés.
Le Grand Prix du Made in Italy et d’Emilie-Romagne, qui se dispute sur le circuit international Enzo e Dino Ferrari à Imola, restera au calendrier de la Formule 1 jusqu’en 2025.
Le célèbre tracé italien restera au calendrier de la Formule 1 pour trois années supplémentaires après avoir signé une prolongation de contrat à la veille de la saison 2022 qui débutera le 18 mars à Bahreïn. Imola a d’abord accueilli le Grand Prix d’Italie en 1980, mais est ensuite devenu le lieu du Grand Prix de Saint-Marin de 1981 à 2006, avant d’accueillir en 2020 le Grand Prix d’Emilie-Romagne en pleine crise sanitaire.
« Je suis ravi que nous poursuivrons notre excellent partenariat avec Imola pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne jusqu’en 2025. Le circuit est emblématique et fait partie de l’histoire de notre sport et ils ont fait un travail incroyable en organisant deux courses pendant la pandémie. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.
« C’est un moment de fierté pour nos fans italiens d’accueillir deux courses et pour tous nos fans du monde entier de voir ce circuit fantastique au calendrier pour l’avenir. Je tiens à remercier toutes les personnes impliquées dans la réalisation de cet objectif et le travail de la région d’Émilie-Romagne, en particulier le président de l’Automobile Club d’Italie, Angelo Sticchi Damiani, le président d’Émilie-Romagne, Stefano Bonaccini, le ministère de l’Économie et Finances, le ministère des Affaires étrangères et la ville d’Imola. Nous avons tous hâte d’être de retour à Imola en avril pour ravir nos fans. »
Le Grand Prix d’Emilie-Romagne 2022 se disputera à Imola du 22 au 24 avril. Il s’agira de la quatrième manche du championnat du monde.
L’équipe Haas pourrait manquer la première des trois journées de tests à Bahreïn cette semaine en raison d’un problème d’ordre logistique à la suite d’une panne d’un avion cargo transportant le matériel de l’écurie américaine.
Alors que le reste des équipes attend l’essentiel de son matériel à Bahreïn ce lundi 7 mars, les deux voitures Haas et les cartons de pièces détachées de l’équipe sont toujours bien emballés à l’aéroport de Doncaster. En effet, l’un des cinq avions cargo utilisés par la Formule 1a connu des problèmes techniques et est resté bloqué sur le tarmac de l’aéroport d’Istanbul. L’équipe américaine cherche désormais des solutions alternatives, ce qui est un pari compte tenu de la situation tendue du trafic aérien de fret en ce moment.
Toujours selon AMUS, un avion cargo devrait s’envoler vers Leipzig ce lundi soir et de là il volera en direction de Bahreïn mardi matin. Les voitures et les pièces détachées seraient dans le royaume mardi soir au plus tôt, ce qui pourrait obliger Haas à annuler la première journée des tests comme l’a évoqué le directeur de l’écurie, Guenther Steiner : « Nous pourrions peut-être annuler le premier jour de test. Toutes les autres équipes ont une avance de deux jours dans la préparation. »
Il semble donc que le sort s’acharne sur l’équipe Haas en ce début d’année, puisqu’après la guerre en Ukraine qui a contraint l’équipe à résilier son contrat avec le sponsor principal Uralkali et le pilote Nikita Mazepin, puis une série de problèmes techniques lors des essais à Barcelone, qui n’ont donné qu’un bref aperçu du potentiel de la nouvelle voiture, voilà qu’un problème logistique vient déjà perturber le programme de Haas à Bahreïn.
Pour rappel, les essais hivernaux à Bahreïn débutent le jeudi 10 mars et se terminent le samedi 12 mars. La saison quant à elle débutera sur le même tracé une semaine plus tard.
Le Russe Nikita Mazepin devrait s’adresser aux médias ce mercredi 9 mars et révéler plus de détails sur son départ précipité de l’équipe Haas, qui a annoncé le week-end dernier avoir mis un terme au contrat de son pilote avec effet immédiat.
Samedi dernier, l’équipe Haas a indiqué dans un court communiqué qu’elle mettait fin au contrat de Nikita Mazepin et de son sponsor Uralkali avec effet immédiat en réponse directe à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, choisissant ainsi de rompre ses liens avec la Russie. Après cette annonce, le pilote âgé de 22 ans a lui aussi publié un court communiqué dans lequel il expliquait que la décision avait été prise de façon « unilatérale » par son équipe et « qu’aucun processus n’avait été suivi ».
« Je suis très déçu d’apprendre que mon contrat en F1 a été rompu. Bien que je comprenne les difficultés, la décision de la FIA et ma volonté constante d’accepter les conditions proposées pour continuer ont été complètement ignorées et aucun processus n’a été suivi dans cette démarche unilatérale. » a-t-il écrit tout en précisant :« J’en dirai plus dans les prochains jours. »
Le processus auquel Nikita Mazepin a fait allusion dans son communiqué est en rapport avec la décision prise quelques jours plus tôt par la FIA qui a autorisé les pilotes russes et biélorusses à concourir cette année dans les compétitions internationales mais à la seule condition qu’ils le fassent sous bannière neutre et à titre individuel. L’instance dirigeante avait même décidé de faire signer une charte de bonne conduite à chaque pilote russe ou biélorusse dans laquelle ils s’engageaient à ne jamais montrer un quelconque soutien à la Russie.
Visiblement donc, Nikita Mazepin était prêt à signer cette charte de bonne conduite, ce qui lui aurait permis de disputer la saison 2022 de Formule 1 [hormis le GP de Grande-Bretagne], mais son équipe en a décidé autrement et a tout simplement mis un terme à son contrat, ainsi qu’à celui de la société de son père Uralkali, qui n’était autre que le sponsor titre de l’écurie.
Le pilote russe s’adressera donc aux médias ce mercredi 9 mars à 10h00 (heure de Paris) selon une information révélée par nos confrères de RacingNews365 et fournira un peu plus de détails sur les conditions de son départ de l’équipe américaine Haas.
Même si les résultats des essais de pré-saison ne reflètent pas forcément la réalité, la Scuderia Ferrari semble avoir développé une voiture compétitive et fiable, puisqu’avec 439 tours bouclés à Barcelone, l’écurie de Maranello a été la plus productive lors des trois premiers jours de tests en Espagne.
Avec une fiabilité au rendez-vous et des temps honorables lors des essais de Barcelone, la F1-75 parait prometteuse, même si Mattia Binotto, directeur de l’écurie, modère les propos de certains. Les pilotes pour leur part pensent que la monoplace italienne peut être en mesure de jouer la première place à plusieurs reprises cette saison comme l’a confirmé Charles Leclerc au micro de Canal+.
« Cinq victoires, ce serait génial », a-t-il déclaré. « Les deux dernières années ont été difficiles », admet Leclerc. « La pression sur Ferrari est toujours importante. Mais nous avons réagi en tant qu’équipe et nous nous sommes bien préparés pour l’ensemble des nouvelles règles cette année. «
Le monégasque, qui a remporté deux Grands Prix avec Ferrari, espère bien enrichir son palmarès de nouvelles victoires cette année: « Si nous fournissons des performances constantes, finir cinq fois à la première place parait suffisant pour remporter le titre mondial. Les journées d’essai à Bahreïn sont très importantes pour préparer la première course de la saison » a ajouté le pilote âgé de 24 ans étant donné la potentielle réduction des écarts dans le peloton cette année en F1.
Cependant, Charles Leclerc reste prudent, bien conscient que Mercedes et Red Bull cachent leur jeu et que les résultats des essais de pré-saison sont à prendre avec des pincettes : « Nous restons prudents car nous ne savons pas encore où nous en sommes. Mais nous sommes très motivés et voulons nous battre au sommet. »
« En 2019, nous pensions également avoir un bon rythme après les premiers tests, mais lorsque Mercedes a installé les mises à jour, nous avons réalisé que nous étions plus en retard que nous le pensions. » conclut le pilote Ferrari.
Cette semaine, la Scuderia Ferrari devra confirmer la fiabilité aperçue à Barcelone et travaillera davantage sur la performance de sa monoplace lors de la dernière session d’essais hivernaux à Bahreïn. Des essais à suivre en direct sur F1only.fr gratuitement via notre live texte agrémenté d’images et de vidéos tout au long de la journée.
L’équipe Williams a confirmé qu’elle allait commencer à travailler sur les performances de la FW44 cette semaine lors des trois derniers jours d’essais hivernaux à Bahreïn.
Après trois premiers jours d’essais à Barcelone fin février, les équipes se rendent cette semaine à Bahreïn pour y disputer les trois dernières journées de tests avant le début de la saison 2022 sur le même tracé le 18 mars. En Espagne, les équipes ont essentiellement travaillé sur la fiabilité des monoplaces sur une piste « référence » et dans des conditions hivernales avec des températures ne dépassant pas les 20 degrés.
Cette semaine à Bahreïn, l’accent sera donc mis sur la performance sur un tracé plus représentatif des conditions que vont rencontrer les équipes en début de saison avec de la chaleur, du vent et un asphalte agressif pour les pneumatiques : « L’objectif principal des essais de cette semaine est de tirer parti des enseignements tirés de la séance sur piste à Barcelone et de commencer à augmenter les performances de la voiture. » nous confirme Dave Robson, directeur de la performance chez Williams.
« Nous avons eu un aperçu utile de la FW44 à Barcelone et bien que les voitures ne soient revenues à Grove que quelques jours avant d’être transportées à Bahreïn, nous avons pu faire beaucoup de travail dessus, ce qui devrait nous aider à exploiter les meilleures performances cette semaine. »
« Les conditions à Bahreïn seront plus exigeantes qu’elles ne l’étaient en Espagne, les températures de piste plus chaudes affectant les performances des pneus et les rafales de vent plus fortes défiant les caractéristiques aérodynamiques beaucoup plus durement. Ce sera une excellente occasion de tester la voiture dans un environnement différent et d’utiliser les données que nous recueillons pour prédire comment la voiture se comportera tout au long de la saison à venir.«
« Nous étions raisonnablement satisfaits de notre travail à Barcelone, mais nous cherchons à faire encore mieux cette semaine alors que nous cherchons à faire progresser les performances de la FW44 tout en nous assurant que la voiture est entièrement prête pour la course pour la saison à venir. »
Les essais hivernaux à Bahreïn sont programmés du 10 au 12 mars et seront à suivre en direct sur F1only.fr durant ces trois journées.
Certains pilotes ont hâte de rouler sur des circuits à grande vitesse comme Suzuka ou Silverstone afin de pouvoir se rendre compte de l’efficacité des nouveaux packages aéro introduits en 2022.
Cette année, la Formule 1 a introduit de nouvelles règles techniques qui devraient permettre aux pilotes de se suivre de plus près en piste durant les courses, notamment dans les virages rapides, mais les premiers essais disputés sur le tracé de Barcelone n’ont pas encore permis aux pilotes de le constater.
Pour Lando Norris, dont l’équipe McLaren a bouclé 365 tours lors des trois jours d’essais de pré-saison en Espagne, pense pour sa part que les courses seront désormais « plus excitantes » et explique pourquoi il est impatient de rouler sur des circuits rapides : « J’ai hâte de parcourir les circuits à grande vitesse sur lesquels nous allons courir. C’est évidemment le type de virages dans lesquels vous aviez tendance à ne pas pouvoir suivre [une autre monoplace] ces dernières années. » a déclaré le Britannique.
« Vous devriez être en mesure de suivre de beaucoup plus près sur ces types de pistes et cela devrait s’avérer être de bonnes courses, excitantes pour tout le monde à regarder. Nous verrons bien, c’est quelque chose qui viendra au cours de l’année avec les développements en cours, mais je suis impatient de voir les courses de cette année. »
Pour sa part, le Français Pierre Gasly attend lui aussi d’être sur des tracés à grande vitesse pour voir si ces nouvelles règles ont un effet positif sur ces nouvelles monoplaces : « Je dois dire qu’elles sont amusantes [à piloter] et, comme Lando [Norris] l’a dit, la voiture semble fonctionner très bien à haute vitesse et c’est là que nous sommes généralement le plus excité. » a déclaré Gasly.
« Donc j’ai vraiment hâte d’être à Silverstone ou Suzuka, tous ces types de circuits. Si nous sommes capables d’être beaucoup plus proches les uns des autres en course, cela pourrait procurer beaucoup d’adrénaline et c’est ce que nous recherchons. »
La deuxième session d’essais de pré-saison est prévue à Barheïn sur le circuit de Sakhir du 10 au 12 mars. Il s’agit d’un tracé qui comporte essentiellement des virages lents, où s’exerceront les pilotes à tout juste une semaine de la reprise de la saison.
Bien qu’il soit sensible au sort de Nikita Mazepin, le patron de Mercedes Toto Wolff dit qu’il comprend la décision prise par l’équipe Haas qui a souhaité mettre un terme au contrat du Russe avec effet immédiat.
Comme l’on pouvait s’y attendre, l’équipe Haas a confirmé le week-end dernier qu’elle mettait fin au contrat de son pilote russe Nikita Mazepin avec effet immédiat, ainsi qu’au contrat de sponsoring de la société russe Uralkali en réponse directe à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Interrogé sur la décision prise par l’écurie Haas, Toto Wolff dit qu’il comprend parfaitement la position de l’équipe dans ce contexte si particulier, bien qu’il soit déçu pour le pilote russe : « Je suis partagé pour Nikita lui-même, parce que c’est un gars qui mérite d’être en Formule 1, il pourrait piloter. » a déclaré le patron de l’équipe Mercedes à Bloomberg TV.
« Vous pouvez voir que certaines ligues sportives ont décidé d’autoriser les athlètes russes à concourir et que d’autres ont été plus fortes en refusant. Je pense qu’en tant qu’athlète c’est difficile, mais en soutien aux sanctions sévères [imposées par la communauté internationale à la Russie], vous pouvez comprendre. »
D’autre part, Toto Wolff a également salué la décision prise par la Formule 1 de ne plus se rendre en Russie pour y disputer une course : « Je suis Autrichien et Vienne n’est qu’à 400 km de l’Ukraine, et qui aurait pensé que nous verrions une autre guerre en Europe ? La Formule 1 et le sport en général semblent si minuscules dans ce contexte, nous avons donc décidé de ne pas courir à Sotchi et je pense que la Formule 1 a pris une décision forte comme de nombreuses autres industries dans le monde. »
« Je pense que c’est le sujet le plus important aujourd’hui [la guerre en Ukraine] et cela nous permet de réfléchir à tous les petits désagréments que nous avons dans le sport qui ne sont pas aussi importants que tout cela. Nous avons des Ukrainiens et des Russes dans l’équipe, ce n’est certainement pas facile pour toutes ces personnes qui ont des familles là-bas. C’est une période difficile et, d’un point de vue personnel, ayant grandi à Vienne avec des parents d’origine slave, je ressens ce qui se passe encore plus près de mon cœur. » conclut Wolff.
Le fondateur de l’équipe Haas, Gene Haas, a confirmé que le Brésilien Pietro Fittipaldi serait au volant de la VF-22 cette semaine pour les essais hivernaux en remplacement de Nikita Mazepin dont le contrat a été rompu ce week-end par l’écurie américaine.
Samedi dernier, l’équipe Haas a confirmé avoir mis un terme au contrat de son sponsor titre Uralkali et de son pilote russe Nikita Mazepin après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Un baquet de titulaire est donc disponible chez Haas pour cette saison 2022, mais pour l’instant, l’écurie américaine n’a pas encore choisi qui remplacera Nikita Mazepin à temps plein.
Dans un premier temps, c’est l’actuel pilote de réserve de l’équipe, le Brésilien Pietro Fittipaldi qui sera au volant de la VF-22 cette semaine pour la suite des essais hivernaux, mais il n’est pas garanti qu’il soit le remplaçant de Mazepin pour toute la saison comme l’a confirmé Gene Haas.
« Nous sommes en train d’examiner plusieurs candidats, nous verrons qui est disponible et à quoi nous devrons faire face, mais nous aurons quelqu’un d’ici mercredi. » a expliqué le patron de l’équipe Haas à l’agence de presse AP.
« Pietro [Fittipaldi] sera là, c’est pour ça qu’il est là, il est notre pilote d’essai. Je pense que nous recherchons [un pilote à temps plein], nous aimerions évidemment avoir quelqu’un avec un peu plus d’expérience, et nous devons juste voir qui est disponible. »
Les essais de pré-saison se poursuivent cette semaine à Bahreïn avec les trois derniers jours de tests avant que la saison 2022 ne débute le 18 mars sur le même tracé.
Cette semaine, les équipes de Formule 1 participeront aux trois dernières journées d’essais hivernaux 2022 sur le tracé de Sakhir à Bahreïn du 10 au 12 mars.
Après avoir disputé trois premières journées en Espagne sur le tracé de Barcelone du 23 au 25 février, les équipes de F1 sont désormais à Bahreïn pour y disputer les trois derniers jours d’essais hivernaux dans des conditions de piste un peu plus chaudes que celles rencontrées à Barcelone fin février.
Ces trois dernières journées de tests se dérouleront du jeudi 10 mars au samedi 12 mars. Une fois ces essais bouclés, les équipes débuteront à Bahreïn (le 18 mars) la plus longue saison de Formule 1 de l’histoire avec pas moins de 23 Grands Prix programmés cette année au calendrier entre mars et novembre, soit 21 pays visités en seulement neuf mois.
Les journées de roulage à Bahreïn débuteront à 08h00 (heure de Paris) et se termineront à 17h00 (heure de Paris). Les journées seront entrecoupées d’une pause déjeuner d’une heure (entre 12h00 et 13h00).
Horaires de roulage à Bahreïn
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Comment suivre les essais hivernaux en direct ?
Contrairement aux trois première journées des essais qui se sont déroulées à Barcelone, la Formule 1 a décidé de diffuser les trois jours de tests à Bahreïn via son service de streaming (payant) F1TV. Il vous faudra donc vous abonner pour pouvoir regarder les trois jours d’essais à Bahreïn.
Autre possibilité, comme chaque année vous pourrez suivre l’intégralité des essais hivernaux de la F1 sur F1only.fr gratuitement via notre live texte agrémenté d’images et de vidéos tout au long de la journée. Nous débuterons le live chaque jour à 07h50 (heure de Paris) jusqu’à 12h00. Le live reprendra ensuite à 13h00 pour se terminer à 17h00. A la pause déjeuner, nous vous proposerons un résumé de la matinée, tandis qu’un résumé de la journée sera publié tous les soirs aux alentours des 17h30.
Le champion du monde en titre, Max Verstappen, dit qu’il est toujours aussi motivé à l’idée de se battre pour la couronne mondiale, mais en 2022 son attitude sera différente de l’an dernier.
Décrocher son premier titre mondial en 2021 à l’âge de 24 ans a incontestablement aidé Max Verstappen à trouver une certaine tranquillité d’esprit à la veille de la saison 2022, et bien que le pilote Red Bull reste extrêmement motivé à l’idée d’aller chercher une deuxième couronne mondiale consécutive, le Néerlandais insiste sur le fait qu’il n’aura pas une « attitude désespérée » cette année.
« Évidemment, remporter un championnat du monde n’est pas quelque chose qui arrive tous les jours et je n’aurais peut-être plus cette opportunité. Nous voulons toujours gagner, mais désormais, l’attitude de vouloir gagner désespérément a disparu. Cela ne veut pas dire que je suis moins motivé, mon niveau de motivation est le même ou même plus élevé encore. Mais je me sens bien et je suis beaucoup détendu. » a déclaré Verstappen, cité par le Daily Mail.
« C’était ma septième saison [l’an dernier] et je n’ai jamais eu une telle opportunité d’être champion du monde, c’était ma première opportunité et je voulais désespérément en profiter. Gagner le championnat du monde est quelque chose qui n’arrive pas très souvent et peut-être que cela ne m’arrivera plus jamais, qui sait ? »
Récemment, l’équipe Red Bull a annoncé avoir signé une prolongation de contrat de cinq ans avec Max Verstappen, ce qui veut dire que le Néerlandais pilotera pour l’écurie de Milton Keynes au moins jusqu’en 2028.
Le pilote Mercedes Lewis Hamilton estime que son équipe est suffisamment forte pour aller se battre pour un neuvième titre consécutif cette année en Formule 1 malgré l’arrivée de nouvelles règles techniques.
Depuis le début de l’ère hybride en 2014, Mercedes a raflé le titre constructeurs à huit reprises et le titre pilotes à sept reprises. Mais cette année, la F1 a introduit de nouvelles règles techniques, ce qui pourrait bien rebattre les cartes et empêcher Mercedes de poursuivre sur sa lancée. Lorsqu’on demande à Lewis Hamilton s’il craignait de voir son équipe en difficulté cette saison avec cette nouvelle ère, le Britannique a répondu : « Pourquoi est-ce que je penserais ça ? Nous avons remporté huit titres consécutifs, alors pourquoi est-ce que j’aurais ce sentiment ? Mon équipe ne fait pas d’erreurs, bien-sûr il y a toujours un risque, mais nous ne commettons pas d’erreurs. » a déclaré Hamilton, cité par le site du championnat.
« Il y a beaucoup de gens intelligents à l’usine et je leur fais confiance à 100%. Peu importe là où nous commencerons, que ce soit bon ou mauvais, nous y travaillerons. Nous avons toujours eu un excellent plan de développement et une excellente main-d’œuvre. »
« Je pense que chaque année est passionnante, mais bien-sûr dans les années précédentes il s’agissait d’une évolution de la voiture de l’année précédente, alors que là c’est complétement nouveau. J’ai vu la conception de notre voiture sur plusieurs mois, et maintenant en voyant la voiture de tout le monde, vous essayez d’avoir un œil attentif pour voir ce qui est différent, voir s’il y a quelque chose, si certaines équipes ont choisi un chemin différent en termes de conception dans les sipods, l’aileron avant ou le fond plat. »
« Je pense donc qu’il s’agit de la pré-saison la plus excitante, et encore une fois, vous n’avez absolument aucune idée de votre position. » conclut le septuple champion du monde.
Lewis Hamilton aura une bien meilleure vue d’ensemble cette semaine au terme des trois dernières journées d’essais hivernaux qui se dérouleront sur le tracé de Sakhir à Bahreïn du 10 au 12 mars. La saison 2022 débutera une semaine plus tard sur le même circuit avec le Grand Prix de Bahreïn.
Le Russe Nikita Mazepin a rapidement réagi à l’annonce faite par son équipe ce samedi qui a pris la décision de rompre son contrat avec effet immédiat.
Malgré la décision prise cette semaine par la FIA d’autoriser les pilotes russes et biélorusses à participer à des compétitions internationales sous bannière neutre et à titre individuel (ils ne peuvent pas défendre les couleurs de leur pays), l’équipe Haas a pris la décision de mettre fin au contrat de la société russe Uralkali et de son pilote Nikita Mazepin [les deux étant liés par le fait que la société russe Uralkali appartient au père du pilote].
« Chers fans et followers, je suis très déçu d’apprendre que mon contrat en F1 a été rompu. Bien que je comprenne les difficultés, la décision de la FIA et ma volonté constante d’accepter les conditions proposées pour continuer ont été complètement ignorées et aucun processus n’a été suivi dans cette démarche unilatérale. »
« Pour ceux qui ont essayé de comprendre, mes remerciements éternels. J’ai beaucoup apprécié ces moments passés en F1 et j’espère sincèrement que nous pourrons tous nous retrouver dans des temps meilleurs. J’en dirai plus dans les prochains jours. »
Dans le cadre de la célébration de son centenaire, le Circuit de Spa-Francorchamps présente sa version exclusive en tirage limité « 100 ans de passion » du célèbre jeu de société Monopoly !
Envie de découvrir le Circuit de Spa-Francorchamps en famille ou entre amis ? Un Circuit historique et centenaire, fort de son histoire mais également résolument tourné vers l’avenir. C’est en effet en août 1921 que la première course s’est tenue sur « Le plus beau Circuit du monde ».
Les joueurs pourront parcourir le légendaire tracé d’un peu plus de 7 km, y ériger des tribunes, devenir propriétaire de virages aux patronymes mondialement connus qui font vibrer les pilotes des plus grands championnats et les fans ou encore certains virages historiques de l’ancien tracé de 14 km, lieux-dits du Circuit, Fan Shop, Musée du Circuit de l’Abbaye de Stavelot, … L’occasion de découvrir ou redécouvrir le circuit d’une manière différente, et de passer un excellent moment de divertissement en famille ou entre amis !
« Nous nous réjouissons de proposer à nos fans cette édition spéciale du Monopoly. Qui n’a pas passé de bons moments en famille avec ce jeu de société ? C’est une façon ludique de faire un tour de piste qui promet, j’en suis sûr, de belles soirées de divertissement et une façon inédite d’emmener le Circuit de Spa-Francorchamps chez soi ! » a déclaré Amaury Bertholomé, CEO du Circuit de Spa-FrancorchampsCe Monopoly.
« 100 ans de passion », bilingue français/anglais est le fruit d’une collaboration fructueuse avec la société wallonne DicoGames qui personnalise des Monopoly thématiques en Belgique depuis plus de 15 ans. Le plateau sur fond noir est entièrement illustré par le dessinateur Vince, bien connu dans le monde la presse. Les cases représentent le tracé du circuit. Les maisons et les hôtels sont devenus des tribunes et des stadiums, 4 virages de légende ont pris la place des 4 gares habituelles du jeu, les pions traditionnels du Monopoly sont remplacés par des pions en lien avec la course (casque, roue, trophée …) et les billets sont eux aussi à l’effigie du circuit. Bref, le jeu est personnalisé dans le parfait esprit du circuit et ravira les petits et les grands.
Le Monopoly « Circuit de Spa-Francorchamps – 100 years of passion » sera bien sûr en vente dans le Fan Shop du Circuit dès le début de la saison. D’ici-là, il sera présent dans des points de vente* de la région du Circuit et bientôt en ligne.
*Points de vente : Open Source (Francorchamps), Office du Tourisme de Spa, Abbaye de Stavelot, Librairire Scripta (Malmedy)