Le Mugello : là où tout a commencé pour Kimi Raikkonen

La F1 arrive ce week-end sur le tracé du Mugello pour le Grand Prix de Toscane, neuvième manche du championnat 2020 de F1.

Au Mugello à la fin de l’année 2000, un jeune pilote finlandais nommé Kimi Raikkonen faisait ses débuts au volant d’une monoplace de Formule 1 dans le cadre d’essais avec l’équipe Sauber.

Vingt ans plus tard, le même Raikkonen est de retour sur ce tracé mythique, et même si le nom a changé, l’équipe est restée pratiquement la même qu’en 2000.

« Le circuit du Mugello est l’endroit où j’ai fait mon premier essai avec Sauber, en 2000, mais je doute sérieusement que ces jours d’il y a vingt ans me donnent un avantage concurrentiel. » nous explique Raikkonen.

« Ce sera bien de revenir sur cette piste avec la même équipe avec laquelle j’y étais à l’époque, mais je ne pense pas que nous aurons beaucoup de temps pour nous remémorer le passé. »

« Nous sommes là pour courir et nous espérons pouvoir passer un bon week-end. La piste est nouvelle pour tout le monde et cela pourrait rendre les choses intéressantes, du moins parce que personne ne dispose de données à ce sujet et que les pilotes devront se familiariser avec le circuit. »

« Nous avons fait quelques pas en avant, à la fois en qualifications et en course, mais nous n’avons pas encore été en mesure de ramener quelques points, donc cela doit rester notre objectif pour le week-end. »

Heidfeld : « Vettel ne veut poignarder personne dans le dos chez Ferrari »

L’ancien pilote de F1 Nick Heidfeld estime que son compatriote Sebastian Vettel gère incroyablement bien sa frustration de faire partie d’une équipe Ferrari en grande difficulté et dont les dirigeants n’ont pas hésité à le remercier avant-même le début de la saison.

Sixième au championnat du monde avec seulement 61 points inscrits depuis le début de l’année, la Scuderia Ferrari vit actuellement l’une de ses pires saisons en F1 et le double abandon au Grand Prix d’Italie le week-end dernier est venu encore plus noircir le tableau.

« Il fallait s’attendre à l’avance que les courses à Spa et surtout à Monza soient difficiles pour Ferrari. Les deux sont des parcours à grande vitesse et ce n’est un secret pour personne que Ferrari a des problèmes avec les performances du moteur. » explique Nick Heidfeld pour Sky Sports.

« Mais ce qui était choquant à Monza, c’est que les deux voitures n’ont pas fini plus ou moins par leur propre faute. »

« Non seulement la dangereuse panne de freinage de Sebastian, mais aussi la conduite non moins dangereuse de Leclerc et son impact dur à la sortie de l’ultra-rapide Parabolica […] »

« Sebastian a eu un problème technique dangereux avec les freins et Charles Leclerc a eu la chance de ne pas s’être blessé. »

« La prochaine course au Mugello devrait se dérouler un peu mieux dans des conditions normales. Le tracé peut être comparé à ceux visités avant Spa et Monza. »

« Mais même au Mugello, en Italie, qui a été ajouté au calendrier pour la première fois pendant la crise du Coronavirus, on ne peut s’attendre à rien d’enivrant. »

« C’est d’autant plus tragique qu’il s’agit de la 1000e course de Formule 1 pour Ferrari. Surtout maintenant, quand les choses vont si incroyablement mal, c’est bien sûr amer. »

Concernant Sebastian Vettel – qui quittera l’équipe Ferrari à la fin de cette saison 2020 après avoir été remercié – Heidfeld estime que l’Allemand gère plutôt bien la situation.

« Je pense que Sebastian gère bien la situation vraiment difficile du moment. Vous pouvez sentir comment la frustration monte en lui de temps en temps, comment l’humour de potence et les critiques surgissent, mais il essaie encore et encore de se battre. »

« Naturellement, l’un ou l’autre de l’étage exécutif de Ferrari n’est pas en tête de la liste des favoris de Vettel, mais vous devez toujours vous rappeler que des centaines de personnes travaillent chez Ferrari, dont beaucoup sont très friandes de Vettel et travaillent en très étroite collaboration avec lui. »

« Je pense que Sebastian ne veut poignarder aucune de ces personnes dans le dos. Même s’il n’a pas pu remporter le titre mondial avec eux, il a célébré de nombreux grands succès avec Ferrari. »

« Je trouve incroyable à quel point il peut se ressaisir. Nous savons comment il a été expulsé de chez Ferrari et à quel point l’atmosphère est mauvaise maintenant et, surtout, combien de problèmes Ferrari et surtout Seb ont eu cette année. »

« S’il y a de soi-disant petits conseils envers l’équipe de sa part, c’est plus que compréhensible de mon point de vue. »

Le Mugello pourrait convenir au package de la Williams FW43

L’équipe Williams estime que les caractéristiques du circuit du Mugello peuvent convenir au package de la FW43 et l’écurie britannique espère donc pouvoir décrocher un bon résultat au Grand Prix de Toscane ce week-end.

Selon Dave Robson, en charge de la performance chez Williams, le Mugello a de grandes similitudes avec Silverstone et le Red Bull Ring, deux circuits où les pilotes Williams ont été plutôt rapides cette année.

« L’Autodrome International du Mugello sera nouveau pour les fans et pour de nombreuses personnes au sein de la Formule 1, bien qu’il ait déjà été utilisé comme piste d’essai de Formule 1. » nous explique Dave Robson, directeur de la performance chez Williams.

« Cependant, très vite les équipes, les pilotes et les fans apprécieront à quel point ce circuit est fantastique. »

« Les virages rapides et les changements d’élévation importants seront durs pour les pneus et exigeront une force d’appui et une adhérence importantes. »

« La seule zone DRS peut rendre les dépassements un peu difficiles, mais à 800m, c’est l’une des plus longues de la saison et peut suffire à permettre aux pilotes de prendre un avantage avant de freiner au premier virage. »

« Nous nous sommes battus dur dans la course à Monza, et bien que la nature du circuit ne convenait pas très bien à la voiture, nous avons obtenu un bon résultat final. »

« La nature du Mugello, qui a quelques parallèles avec Silverstone et le Red Bull Ring, devrait être plus adaptée à notre voiture. »

« Même si de nombreuses équipes auront accès aux simulations de piste et aux données précédentes, les séances d’essais libres risquent d’être très animées, alors que les pilotes commenceront à comprendre les nuances de ce superbe circuit. »

Esteban Ocon s’attend à un défi de taille au Mugello

Esteban Ocon a réalisé une belle remontée de la douzième place sur la grille à la huitième position à l’arrivée à Monza le week-end dernier.

Le Français doit désormais basculer des tours virtuels du Mugello sur son simulateur au monde réel pour se préparer au Grand Prix de Toscane complétement inédit et ajouté à la dernière minute au calendrier de la F1 en raison des difficultés liées à la crise sanitaire.

« Le Mugello a l’air d’être une piste fantastique pour le rythme pur. Je n’y ai aucune expérience puisque je n’y ai jamais roulé. » nous explique le pilote Renault.

« D’après ce que j’ai vu sur mon simulateur, cela semble être un défi de taille pour la voiture, le pilote, mais surtout les pneus dont la gestion sera cruciale tout au long de la course. »

« J’y ai fait beaucoup de tours au simulateur et l’on y retrouve de superbes enchaînements avec certaines courbes rapides qui devraient être extrêmement impressionnantes avec les monoplaces actuelles. »

« Je pense que les niveaux d’appuis seront de moyens à élevés, avec une forte dégradation des pneumatiques. Nous aurons aussi mal au cou, donc il faudra garder cet aspect à l’esprit durant notre préparation. »

Le Normand admet avoir étudié le tracé du Mugello en regardant les courses de MotoGP à la télévision.

« J’ai suivi le MotoGP à la télévision et je crois qu’ils y atteignent leur vitesse maximale sur l’année. »

« C’est impressionnant. Chaque virage est un défi pour eux, mais je pense que les F1 devraient être à fond dans certaines courbes où les MotoGP doivent gérer davantage. »

« Cela devrait être plutôt beau à voir. Les qualifications seront extrêmement rapides et passionnantes. »

« Je me réjouis de nous voir poursuivre notre série de points dans ce triple rendez-vous. Bien sûr, vous en voulez toujours plus en tant que pilote et nous continuerons à travailler pour nous assurer que nous sommes bien préparés pour ce week-end. »

« Je suis content de la façon dont la course s’est déroulée [à Monza]. Nous avons fait des dépassements et nous avons affiché un rythme solide, donc nous donnerons tout notre possible pour faire mieux cette fois. »

La Ferrari F2004 en piste ce dimanche au Mugello

La Scuderia Ferrari a vu les choses en grand ce week-end pour son 1000e départ en F1 dans le cadre du Grand Prix de Toscane organisé sur le tracé du Mugello.

Au programme, parachutistes, vol d’Eurofighters au dessus du circuit, un show sur la grille de départ et une Ferrari F2004 en démonstration sur la piste du Mugello juste avant le départ de la course le dimanche.

La F2004 n’est autre que la monoplace de l’écurie Ferrari engagée durant la saison 2004 de F1 et pilotée par Michael Schumacher et Rubens Barrichello qui ont décroché cette année-là pas moins de douze pole positions et marqué 262 points à son volant, décrochant les titres de champions des pilotes et constructeurs.

La dernière fois que la F2004 a pris la piste dans le cadre d’un week-end de Grand Prix était en 2019 au Grand Prix d’Allemagne lorsque le fils de Michael Schumacher, Mick, a pu prendre le volant de la monoplace pilotée par son père.

Pour cette démonstration ce week-end au Grand Prix de Toscane, c’est l’Allemand Mick Schumacher qui sera au volant de la F2004.

Notez qu’en marge de ce Grand Prix de Toscane, Ferrari a également organisé des festivités à Florence où un défilé de voitures anciennes de la marque aura lieu dès ce jeudi.

Un tour embarqué au Mugello

Brembo enquête toujours après la perte de frein de Vettel à Monza

La Scuderia Ferrari travaille avec Brembo pour comprendre ce qui a bien pu causer une défaillance du système de freinage sur la SF1000 de Sebastian Vettel dimanche dernier au Grand Prix d’Italie.

A Monza, Sebastian Vettel a dû abandonner en raison d’une défaillance sur le système de freinage de sa monoplace, ce qui a causé un début d’incendie sur le porte-moyeu arrière gauche de sa SF1000.

Dans son malheur, le pilote allemand a eu la chance de conserver les freins avant sur sa voiture et que la perte soudaine des freins arrière ne se soit manifestée qu’au bout de la ligne droite de départ/arrivée, ce qui lui a permis de prendre immédiatement l’échappatoire.

A l’heure qu’il est, Ferrari ne sait toujours pas ce qui a pu causer cette défaillance et les ingénieurs de Maranello travaillent avec ceux de Brembo [l’équipementier qui fournit le système de freinage à Ferrari] pour comprendre.

« Sa voiture a partiellement conservé la capacité de freiner, car le circuit de freinage avant fonctionnait toujours. » nous explique Iñaki Rueda, responsable de la stratégie de course chez Ferrari.

« De toute évidence, il ne pouvait plus concourir – c’est pourquoi il a dû abandonner – et nous devons comprendre ce qui s’est passé: nous y travaillons avec Brembo. »

Leclerc apte pour le GP de Toscane

Concernant Charles Leclerc – qui a été victime d’une violente sortie de piste à Monza – le Monégasque a passé d’autres examens médicaux à Monaco ce lundi et le pilote Ferrari est apte à reprendre le volant de sa monoplace ce week-end au Mugello.

« L’impact a été fort mais Charles est sorti absolument indemne, comme l’ont confirmé à la fois les premiers contrôles au centre médical et les contrôles plus approfondis effectués hier [lundi] à Monaco. »

« Une fois de plus, les normes de sécurité de la Formule 1 se sont avérées très élevées, même si vous ne devez jamais baisser la garde, en effet vous devez toujours étudier chaque accident pour en savoir un peu plus afin de minimiser les risques. »

« C’est avec ce type de persévérance et d’attention à chaque détail – qui se traduit également par des systèmes redondants – que la sécurité maximale des pilotes est garantie. »

« Ceci est également valable pour la panne qui a contraint Sebastian à l’abandon. »

Carlos Sainz espère beaucoup de podiums à Monza avec Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz – qui rejoindra la Scuderia Ferrari l’an prochain aux côtés de Charles Leclerc – espère que son podium au Grand Prix d’Italie dimanche dernier ne sera pas le dernier à Monza.

Au Grand Prix d’Italie, le pilote McLaren Carlos Sainz a terminé à seulement quatre dixièmes du vainqueur de l’épreuve Pierre Gasly et est donc monté sur la seconde marche du podium devant le Canadien Lance Stroll.

Crise sanitaire oblige, aucun spectateur n’était présent au pied du podium de Monza cette année, alors que d’habitude, il est de tradition que tous les Tifosi envahissent le tracé italien pour se rendre sous le podium à la fin de la course.

L’Espagnol regrette évidemment l’absence de fans dimanche dernier au Grand Prix d’Italie, mais Sainz regarde vers l’avenir et espère que d’autres podiums arriveront à Monza lorsqu’il sera au volant d’une Ferrari.

« Evidemment, j’étais un peu déçu qu’il n’y avait personne, à part évidemment mon équipe et tous ceux qui sont impliqués en F1, mais cela ne fait que m’exciter et me fait regarder vers l’avenir. » explique Sainz.

« J’espère que ce n’est que mon premier podium à Monza, pas mon dernier. J’espère que beaucoup viendront avec Ferrari. »

« Je suis prêt pour cela, j’ai hâte que cela se produise et je ne peux tout simplement pas imaginer ce que cela aurait été avec 100 000 personnes. »

« Nous arrivons à terminer sur le podium dans la course la plus cool de la saison et personne n’est là pour nous voir. »

« J’espère que j’en aurais d’autres à l’avenir. Je pense que nous avons tous le potentiel d’en faire d’autres [la nouvelle génération]. Nous verrons. »

Rappelons que pour le Grand Prix de Toscane ce week-end, quelques 2880 spectateurs devraient être présents au Mugello, à moins que les prix exorbitants des billets n’aient calmé les ardeurs des Tifosi.

Pierre Gasly se dit prêt pour une seconde chance chez Red Bull

Pierre Gasly est devenu le plus récent – et l’un des plus inattendus – vainqueurs en Grand Prix dimanche dernier en remportant une incroyable victoire au  Grand Prix d’Italie.

Au cours des deux dernières saisons en montagnes russes, Pierre Gasly a été recruté chez Toro Rosso – désormais AlphaTauri – à la place de Daniil Kvyat à partir du Grand Prix de Malaisie 2017.

Le Français a ensuite rejoint l’équipe Red Bull en 2019 pour remplacer l’Australien Daniel Ricciardo – qui a décidé de rejoindre Renault F1 – mais le passage du Normand dans l’équipe de Milton Keynes n’aura duré qu’une demi-saison, avant d’être « rétrogradé » chez Toro Rosso, avant le Grand Prix de Belgique 2019.

Mais après avoir obtenu son premier podium en F1 au Brésil 2019, puis sa première victoire dans un superbe Grand Prix d’Italie le week-end dernier, Gasly s’est vu poser la question inévitable: est-il prêt à revenir dans l’équipe senior et à retourner chez Red Bull?

« Je pense que je suis prêt, mais comme je l’ai dit, ce n’est pas à moi de faire cet appel. » a répondu Pierre Gasly, cité par le site de la F1.

« La seule chose que j’ai faite depuis qu’ils m’ont ramené chez Toro Rosso a été simplement de me concentrer sur moi-même et de montrer simplement ce que je peux faire. »

« Évidemment, je suppose que les bons résultats devraient être récompensés par quelque chose, mais nous verrons ce qui se passera. »

« Pour le moment, ce n’est pas quelque chose auquel je veux vraiment penser. Je veux juste profiter de ce moment, car c’est ma première victoire en F1 et j’aurai le temps d’y réfléchir. »

Gasly est le deuxième pilote à avoir remporté une course pour l’équipe basée à Faenza, après la victoire de Sebastian Vettel lors du Grand Prix d’Italie 2008 à Monza, lorsque l’équipe s’appelait encore Toro Rosso.

« Quand j’ai les bons outils en main, je suis vraiment heureux de la performance que nous avons montrée – et je ne parle pas seulement du Brésil, mais je pense qu’en général, nous avons été assez forts la plupart du temps. »

« Nous avons eu de très bonnes performances en qualification et des courses vraiment fortes [depuis le début de la saison 2020]. »

« Nous verrons ce qui se passe, mais je pense qu’il y a eu beaucoup de bons pilotes chez Toro Rosso. Je suis vraiment heureux d’être l’un des deux qui ont réussi à décrocher une victoire pour cette équipe. » 

Après son incroyable victoire à Monza, Gasly est maintenant huitième au classement des pilotes avec 43 points inscrits depuis le début de la saison 2020. Le Français n’est plus qu’à cinq points du pilote Red Bull Alex Albon.

Le rythme effréné de la saison 2020 serait impossible à tenir en temps normal

Après plus de trois mois sans activité en raison de la crise sanitaire, la F1 a pu enfin débuter sa saison 2020 au mois de juillet pour le grand plaisir des fans et personnels travaillant en catégorie reine du sport automobile.

Mais en raison du retard pris en début d’année, les courses s’enchaînent à un rythme effréné depuis juillet, ne laissant que très peu de répit aux membres du personnel des écuries, pilotes, journalistes et autre intervenants.

Lorsqu’on demande au patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, comment son personnel vit cette saison 2020 si atypique, l’Italien se veut catégorique et insiste sur le fait qu’il serait impossible de tenir un tel rythme sur une année « normale ».

« En regardant en arrière, lorsque nous sommes revenus d’Australie, personne ne savait si nous repartirions en course cette année. » nous explique Steiner.

« Je pense que tout le monde a fait un excellent travail pour organiser ce nombre de courses. Bien sûr, elles ne viennent pas gratuitement maintenant parce que nous n’avons rien fait pendant trois mois et que nous devons maintenant rattraper notre retard avec 17 courses dans la saison. »

« Il y a évidemment eu un gros effort pour les organiser, mais c’est assez fatigant d’avoir des triplettes de courses. »

« Les gars les plus robustes, ils ne rentrent pas chez eux. Les managers et certains membres du personnel peuvent rentrer chez eux entre les courses, et au moins cela leur laisse un peu de temps pour voir leur famille. »

« Les gars les plus travailleurs comme les mécaniciens et les ingénieurs, ils restent aux courses pour préparer à nouveau le garage et les voitures pour la prochaine course. C’est assez dur. »

« À mon avis, ce n’est pas durable à l’avenir. Nous pouvons le faire cette année car nous avons l’énergie récoltée après les trois mois de congé, ou du moins à ne pas faire grand chose, parce que nous étions sous l’arrêt de la FIA. »

« Sur un calendrier normal, vous ne pourriez pas faire cela, cela épuiserait simplement les gens. »

« Personne ne voudrait travailler comme ça. Il n’y a pas de plaisir à ne pas voir sa famille pendant près de trois ou quatre semaines, comme c’est le cas pour certains des gars qui partent tôt et rentrent tard chez eux. »

« Nous pouvons le gérer cette année, mais à l’avenir, ce serait très difficile. Cependant, je ne pense pas qu’il y ait un plan pour faire beaucoup de triplettes à l’avenir. »

Après le Grand Prix de Toscane qui sera disputé ce week-end sur le tracé du Mugello, le rythme va redevenir un peu plus « normal » avec un Grand Prix tous les quinze jours avant d’entamer une autre triplette pour terminer la saison à Bahreïn et Abou Dhabi. Cela permettra donc à tout le monde de souffler un peu.

« Absolument. Pour tout le monde qui rentre à la maison après le Mugello et passe une semaine à la maison, puis une course et rentre à la maison – c’est une sensation formidable pour moi. »

« Nous adorons faire de la course mais quand c’est continuellement vous manquez d’autres choses. »

« Il est également important d’avoir une vie sociale. Je pense que le reste de la saison, à l’exception de la triplette finale à Bahreïn et à Abou Dhabi, ce sera au moins plus normal que les deux derniers mois. »

« Je pense que tout le monde attend avec impatience et quand nous atteindrons cette triplette finale, tout le monde y mettra sa dernière énergie pour finir. »

Il est également bon de noter que cette saison 2020 est aussi singulière par le fait que la F1 ne se déplace presque qu’en Europe, ce qui élimine d’office les décalages horaires qui peuvent complétement vous détruire.

Calendrier F1 2020

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Kubica n’exclut pas un retour en F1 en tant que titulaire

Le Polonais Robert Kubica dit qu’il n’exclut pas l’idée de revenir en F1 si une bonne opportunité se présente à lui, mais l’ancien pilote Williams insiste sur le fait qu’il ne reviendra pas pour courir en fond de grille.

A la fin de la saison dernière, Robert Kubica a quitté l’équipe Williams pour rejoindre l’écurie Alfa Romeo en tant que pilote de réserve. Kubica a déjà fait quelques apparitions en essais libres du vendredi cette année, ainsi qu’aux essais hivernaux de Barcelone en début d’année.

Lorsqu’on lui demande si un retour en F1 en tant que titulaire est envisageable pour lui dans un avenir assez proche, le Polonais dit qu’il ne l’exclut pas, mais ne souhaite pas revenir pour piloter en fond de peloton comme ce fut le cas avec Williams en 2019.

« Le fait que je sois revenu en quelques sorte reste spécial pour moi. Bien-sûr, mon retour a été masque par les problèmes généraux de Williams, mais mis à part les résultats, c’est un exploit particulier d’avoir été deux fois en F1. » explique le pilote polonais à DailyGP.com.

« Mon passé m’a appris, et j’espère que ce n’est pas seulement pour moi, que vous ne pouvez jamais dire jamais. »

« Vous ne pouvez pas prédire l’avenir. En même temps, vous devez être réaliste et être conscient de vos possibilités limitées. »

« S’il y a une chance, je vais d’abord l’examiner attentivement. Je ne veux pas revenir juste pour piloter à l’arrière, cela n’a plus de sens pour moi. »

« Je ne l’exclus donc pas, mais s’il n’y a pas de nouvelle chance, ce ne sera pas la fin du monde, c’est la course. »

Pour le moment, Robert Kubica se concentre sur son travail de pilote de réserve avec l’équipe Alfa Romeo et le Polonais dit qu’il devrait être de nouveau en piste lors de quelques séances d’essais libres d’ici la fin de la saison 2020.

« Oui, pour autant que je sache, je ferais encore quelques séances d’essais mais je ne sais pas sur quel Grand Prix. »

« La situation est très fluide en raison du coronavirus et le nouveau calendrier de la F1 n’a été annoncé que récemment. »

« L’équipe veut évaluer certaines choses dans notre package, mais il faut aussi voir les objectifs et la façon dont les courses se dérouleront. Mais je devrais être dans la voiture lors de quelques séances. »

Pour rappel, l’équipe Alfa Romeo n’a toujours pas confirmé ses pilotes pour la saison 2021, alors que Kimi Raikkonen pourrait bien décider de prendre sa retraite du sport à la fin de cette saison.

Ricciardo s’attend à des qualifications « folles et amusantes » au Mugello

Le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo a obtenu une belle sixième place à Monza, mais l’Australien veut faire mieux ce week-end en Toscane sur le circuit rapide et fluide du Mugello.

Bien que le tracé du Mugello soit tout nouveau au calendrier de la F1, certains pilotes dont Daniel Ricciardo y ont déjà roulé dans le passé dans le cadre d’essais privés.

Le pilote Renault connait donc déjà un peu le circuit italien, et d’après ce qu’il en garde comme souvenir, les pilotes devraient avoir mal au cou à la fin du week-end.

« Je suis vraiment enthousiaste à l’idée de piloter une F1 moderne au Mugello. J’y suis allé pour de la Formule Renault en 2007, puis pour des essais en F1 en 2012. » nous explique Ricciardo.

« C’est un tracé tellement fluide et rapide. C’est rythmé et cela demandera beaucoup de travail au volant. »

« Je pense que nos têtes s’arracheront de nos cous à cause des changements de direction et des courbes à moyenne et haute vitesse… Cela devrait être plutôt génial ! »

« Il est difficile de prédire le meilleur endroit pour dépasser en course avec les monoplaces actuelles. Je dirais le premier virage, mais je crois que nous freinerons tard pour plonger à l’intérieur comme il s’agit d’une courbe assez longue. »

« Ce sera compliqué d’y surprendre quelqu’un en lui faisant les freins, mais c’est justement tout le défi. »

« Le dernier virage est long et rapide, donc j’espère que nous pourrons tenter certaines trajectoires pour nous rapprocher d’une autre voiture. J’ai l’intuition que les qualifications seront assez folles et très amusantes. »

Pierre Gasly : « Pour moi, Hamilton est un gars très spécial »

Pierre Gasly a déclaré que les louanges de Lewis Hamilton après sa victoire au Grand Prix d’Italie étaient « très touchantes » et le Français a révélé que le champion du monde en titre lui avait donné de précieux conseils ces derniers mois.

Hamilton a félicité Gasly après sa superbe première victoire en F1 à Monza, affirmant que la performance montrait que Red Bull avait eu tort de renvoyer le pilote français dans sa deuxième équipe Alpha Tauri l’année dernière.

« Pour moi, Lewis est un gars très spécial, quelqu’un que j’ai vraiment regardé quand j’étais enfant et à mes yeux est probablement le meilleur pilote, sinon le meilleur, que nous ayons jamais eu en F1, ou au moins il fait partie des deux ou trois meilleurs gars. » a déclaré Pierre Gasly à ESPN.

« Donc, quand j’ai entendu ses mots, ce qu’il a dit est évidemment très touchant et incroyable, parce que pour moi, c’est étrange. Parce que ce sont les gars que je regardais depuis que j’ai 10 ans et que c’était toujours un excellent exemple à suivre et maintenant je cours avec lui et il parle ainsi de moi. »

« J’ai appris à le connaître un peu plus au cours des deux dernières années, nous nous sommes en fait envoyé des textos la veille samedi, avant la course et tout au long du week-end, car je voulais lui demander des conseils sur d’autres choses. »

« Il a toujours été très gentil avec moi, très ouvert, essayant toujours d’aider. Quand vous recevez des paroles aussi fortes d’un sextuple champion du monde, qui deviendra septuple champion du monde dans quelques mois, c’est assez spécial. »

Pierre Gasly a déclaré qu’il était naturel de vouloir apprendre de quelqu’un qui a tant accompli dans le sport.

« Je pensais à Lewis, à Seb [Vettel], ce sont les gars qui ont réussi le mieux dans notre sport en ce moment. Il y a une raison pour laquelle ils sont les meilleurs. »

« Pour moi, je pense toujours qu’il y a des choses à apprendre de ces gars et de leur expérience. »

« J’aime vraiment me remettre en question et essayer de comprendre comment ont-ils réussi à obtenir leur succès au fil des ans et vraiment garder l’élan … ce qui est impressionnant avec Lewis, c’est qu’il est au sommet depuis la première année en F1 et est monté en puissance chaque année, il est au plus haut niveau depuis sa première saison en F1 et pour moi c’est incroyable. »

« Evidemment, tout ce que je peux apprendre de lui, j’essaye de tout emporter avec moi. »

Les horaires du Grand Prix F1 de Turquie sont connus

La F1 retournera en Turquie cette année pour la première fois depuis 2011 sur le tracé d’Istanbul Park du 13 au 15 novembre.

Le Grand Prix de Turquie se déroulera  juste avant une double course consécutive à Bahreïn, avec le Grand Prix de Bahreïn le 26 novembre suivi du Grand Prix de Sakhir le 6 décembre.

La saison 2020 se terminera comme prévu à Abou Dhabi le 13 décembre avec un Grand Prix sur le tracé de Yas Marina.

Ce mardi, la Formule 1 a publié les horaires de chaque séance pour le Grand Prix de Turquie 2020 et le départ de la course le dimanche sera donné à..11h10 (heure de Paris).

En effet, le décalage horaire avec Istanbul n’est que d’une heure, mais à partir du 25 octobre, nous passons à l’heure d’hiver en France et vous devrez donc reculer votre montre d’une heure dans la nuit du samedi 24 octobre au dimanche 25 octobre (à 03h00 il sera 02h00).

Les horaires du GP de Turquie (heure de Paris)

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Pierre Gasly et sa victoire inattendue : « C’est ce que les gens veulent voir »

Pierre Gasly est devenu dimanche dernier le plus jeune français à remporter un Grand Prix de F1 à l’âge de 24 ans et également le dernier Français à décrocher une victoire en catégorie reine 24 ans après Olivier Panis à Monaco en 1996.

Le podium du Grand Prix d’Italie le week-end dernier a mis en avant la nouvelle génération de la F1 moderne avec Pierre Gasly, Carlos Sainz et Lance Stroll, alors que d’autres pilotes comme Max Verstappen, Charles Leclerc, Lando Norris ou encore George Russell sont le futur de la discipline.

Lorsqu’on demande à Pierre Gasly s’il s’attend à des batailles mémorables à l’avenir avec tous ses camarades de jeu, le Français répond: « Je suis sûr que oui! »

« Nous avons commencé assez jeune en karting, puis après nous avons emprunté des routes différentes pour la F1 à des moments différents, mais maintenant nous sommes tous de retour sur la même grille, et nous souhaitons tous nous battre ensemble pour les mêmes choses que nous avions l’habitude de faire en karting. Je pense que nous le verrons également à l’avenir. » nous explique Gasly.

« Je pense que c’est bon. Les gens ont dit que c’était génial pour la F1 parce que c’était un podium inattendu, une victoire inattendue et c’est ce que les gens veulent voir. »

« Ils aiment quand c’est imprévisible. J’ai eu beaucoup de bons retours après la course. Espérons que nous pourrons voir plus de courses comme celle-ci à l’avenir. »

Pour le manager de la Formule 1, le Britannique Ross Brawn, la nouvelle génération est en train d’émerger et le podium de Monza dimanche dernier avec Gasly, Sainz et Stroll ne fait que prouver que la catégorie reine du sport automobile a encore un bel avenir devant elle.

«  La course de dimanche [à Monza] a montré que la Formule 1 a un avenir en or. Pourriez-vous imaginer l’excitation lorsque des pilotes comme Pierre [Gasly], Carlos [Sainz] et Lance [Stroll] sont dans des voitures victorieuses? » explique Brawn.

« Lance va se taper sur les doigts après avoir fait cette erreur au redémarrage mais il a réalisé une excellente course. »

« Carlos était frustré d’avoir raté la victoire, mais il a montré une fois de plus à quel point il était un talent impressionnant. Son heure viendra. »

« Pierre a parcouru un long chemin depuis sa rétrogradation par Red Bull à Toro Rosso, qui est depuis devenu AlphaTauri, et sa première victoire est une récompense pour sa résilience. »

« Il a un fort caractère. Avoir ce revers dans sa carrière et rebondir comme il l’a fait est extraordinaire. Il a fait le point, réfléchi à ce qu’il devait faire pour s’améliorer, puis a trouvé comment y parvenir. »

« Il ne s’est pas trompé dimanche, pas même lorsque Carlos a commencé à le rattraper. En regardant sa voiture, il la conduisait parfaitement. »

« Un pilote qui a subi un coup aussi important peut échouer ou trouver une force intérieure et revenir. Pierre a clairement fait cela. Un travail phénoménal. »

Renault F1 laissera du temps à ses pilotes pour trouver le rythme au Mugello

L’équipe Renault F1 a inscrit douze points dimanche dernier à l’occasion du Grand Prix d’Italie. La catégorie reine prend désormais la direction des collines toscanes pour découvrir les courbes, virages et dénivelés du Mugello pour le Grand Prix de Toscane.

Ciaron Pilbeam, ingénieur en chef de la course, nous explique comment l’écurie du constructeur français se prépare pour ce week-end inédit.

« Monza était une course très singulière, notamment avec la fermeture de l’entrée des stands pendant la première intervention de la voiture de sécurité. » nous explique Pilbeam.

« Certains pilotes s’en sont bien tirés, d’autres non. Nous n’en avons pas particulièrement profité, mais nous n’avons pas non plus beaucoup perdu et ce n’est pas si mal de finir sixième et huitième en étant partis septième et douzième. Ce sont de bons points pour le championnat. »

« Le Mugello est effectivement un nouveau circuit pour nous. Certaines écuries y faisaient des essais il y a plusieurs années, mais les monoplaces sont très différentes maintenant et ces roulages ne seront que très peu pertinents en vue de ce week-end. »

« Le tracé propose principalement des courbes à moyenne et haute vitesse, certaines très rapides, mais aussi une longue ligne droite. »

« Le choix du niveau d’appuis sera donc un compromis entre les deux. La meilleure opportunité de dépassement sera au premier virage comme la ligne droite en amont est assez longue, mais ce ne sera pas forcément facile comme ce virage n’est pas très lent. »

« Nos priorités au début du week-end seront de donner aux pilotes le temps de se mettre dans le rythme de ce nouveau circuit, de composer les réglages au fur et à mesure que nous découvrons les subtilités de ce tracé et de comprendre le comportement des pneus. »

« Nous aurons les trois composés les plus durs, car cette piste est susceptible d’être assez difficile pour les gommes. »

« C’est le premier de plusieurs circuits sur lesquels nous ne sommes pas allés depuis quelques années, donc c’est un défi inédit et intéressant. »

Fernando Alonso prêt à démarrer avec Renault F1

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso se dit prêt à attaquer son travail avec l’équipe Renault F1 [qui deviendra en 2021 Alpine F1 Team].

L’an prochain en F1, le duo de pilotes de la future équipe Alpine sera composé du Français Esteban Ocon et de l’Espagnol Fernando Alonso. L’actuel pilote Renault Daniel Ricciardo rejoindra pour sa part l’écurie McLaren en 2021.

Jusqu’à présent, Fernando Alonso n’a pas encore commencé à travailler avec l’équipe Renault, notamment parce que l’Espagnol devait se concentrer sur sa participation aux 500 Miles d’Indianapolis avec l’équipe McLaren où il a terminé dans le top 20.

Après quelques semaines de repos, Fernando Alonso se dit désormais prêt à débuter un nouveau chapitre dans sa carrière en F1 et va concentrer toute son énergie pour aider Renault d’ici la fin de cette saison avant de devenir officiellement pilote titulaire en 2021.

« Il ne reste que très peu de temps avant que je commence mon travail avec l’équipe en 2020. » a écrit le double champion du monde sur ses réseaux sociaux ce mardi.

« Je vais aller dans le simulateur et j’assisterai à des Grands Prix [il devrait être présent à Imola] pour aider autant que je peux et préparer mon retour. Les batteries sont chargées. C’est parti. »

Magnussen s’attend à un GP de Toscane difficile pour les pneus

Bien que le tracé du Mugello – qui accueille la neuvième manche de la saison 2020 de F1 ce week-end dans le cadre du Grand Prix de Toscane – soit un nouveau circuit ajouté au calendrier, les pilotes ont déjà pu avoir un premier aperçu dans le simulateur.

Il y aura évidemment beaucoup d’inconnues ce week-end pour le Grand Prix de Toscane, mais les équipes n’arrivent pas complétement à l’aveugle sur le tracé si atypique du Mugello.

Le pilote Haas Kevin Magnussen – qui a lui aussi passé un peu de temps dans le simulateur ces derniers jours – nous explique à quoi il faudra s’attendre ce week-end en Toscane.

« Dans le simulateur, j’ai trouvé que la piste était vraiment cool. C’est assez unique et différent. C’est une piste très rapide et fluide. » nous explique le Danois.

« Ça va être très amusant dans ces voitures à fort appui. Je pense aussi que ça va être assez dur pour les pneus avec tous ces virages à haute énergie. »

« Dépasser sera probablement difficile, mais il y a une longue ligne droite, donc ce n’est peut-être pas tout à fait impossible. »

« Assurément, suivre une autre voiture dans tous ces virages à grande vitesse, ça va être un défi. »

Les essais privés en F1 étant très réglementés, aucun pilote de la grille (hormis les deux pilotes Ferrari) n’ont pu rouler pour de vrai sur le tracé du Mugello cette année.

« Ça n’aurait pas fait de mal de faire un jour ou deux dans une autre voiture qu’une Formule 1 autour du Mugello. » insiste Magnussen.

« D’un autre côté, avec les trois sessions d’essais libres, vous aurez amplement le temps d’apprendre la piste. »

« Après avoir fait une journée dans le simulateur, vous avez une assez bonne idée de ce à quoi vous attendre. Je ne suis pas trop inquiet à ce sujet, mais chaque petit geste aide. » 

Le discours réaliste du directeur de Ferrari avant le GP de Toscane

A la veille du Grand Prix de Toscane qui célébrera le 1000e départ de Ferrari en F1 sur le tracé du Mugello, le directeur de l’équipe italienne se veut réaliste quant aux chances de Ferrari de performer ce week-end.

Après un début de saison très difficiles pour l’équipe de Maranello, le dernier week-end de Ferrari au Grand Prix d’Italie s’est soldé par un double abandon pour les pilotes de l’écurie du cheval cabré.

Mattia Binotto a donc tenu à rappeler aux fans que le Grand Prix de Toscane qui se disputera ce week-end [du 11 au 13 septembre] sur le tracé du Mugello devrait être à nouveau une course difficile pour Ferrari.

« Indépendamment des moments difficiles, nous ressentons toujours le soutien de nos fans. J’espère qu’ils comprennent aussi la situation dans laquelle nous nous trouvons. » déclare le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto.

« Nous arrivons à une course spéciale. , mais lorsque vous participez à un championnat, chaque course est importante, donc le niveau d’attention et de concentration est toujours très élevé. La pression n’est que positive. »

« Honnêtement et malheureusement je pense que la piste du Mugello peut très peu changer l’équilibre, car si une voiture va vite, elle le fait sur n’importe quel circuit. »

« Certes, cette piste a des caractéristiques différentes de celles sur lesquelles nous venons de courir et pour cette raison nous espérons faire mieux que ce que nous avons fait précédemment. »

« Nous connaissons très bien le Mugello pour avoir fait de nombreux tests. Avec Michael Schumacher nous sommes venus tester très souvent. »

« C’est une piste magnifique, très exigeante et rapide, les pilotes qui y ont couru l’aiment beaucoup. il suffit juste de penser qu’une voiture de Formule 1 doublerait un MotoGP en trois tours environ. »

Ce week-end, la Ferrari SF1000 arborera une livrée spéciale pour célébrer le 1000e départ en F1 de l’équipe italienne.

Pierre Gasly a passé 24H de « pure folie » après sa victoire à Monza

Pierre Gasly a passé 24 heures de pure folie depuis sa victoire dimanche dernier au Grand Prix d’Italie, la première de sa carrière et la première victoire française en F1 depuis celle d’Olivier Panis à Monaco en 1996.

« Petit à petit, je commence à réaliser. » a confié Pierre Gasly dans le Super Moscato Show sur RMC.

« Je viens de passer 24 heures de pure folie, c’était difficile hier [dimanche] parce qu’il y avait beaucoup d’émotion. »

« En plus, à Monza, pour une équipe italienne. C’était incroyable de partager ces émotions avec mon équipe, c’était magique. Avec la coup à la maison, je prends un peu plus conscience de ce qu’il s’est passé. »

« Je me suis dit qu’il n’y avait pas moyen de finir deuxième. » ajoute le Français. « J’avais l’opportunité de gagner, je ne pouvais pas la rater. »

« J’étais vraiment concentré, j’ai pris pas mal de risques. j’ai beaucoup attaquer pour creuser un écart. Mais sur les cinq derniers tours, je n’avais vraiment plus de pneus. Je me suis fait peur deux trois fois, mais pour aller chercher la victoire, ça valait le coup. »

A la suite de sa victoire, le pilote français a reçu une vague de messages de félicitations de la part de grands sportifs comme Neymar ou Mbappé, ainsi qu’un appel du président de la république Emmanuel Macron.

« C’est dingue, j’ai un peu de mal à tout gérer. J’ai reçu énormément de messages, de pleins de monde, d’amis, d’athlètes de tous sports, ça fait ultra plaisir. »

« C’est quelque chose de fou, on l’attendait depuis longtemps en France, je suis content de l’avoir fait. »

Montezemolo demande à « ceux qui aiment Ferrari » de se taire

Luca Di Montezemolo, ancien président de Ferrari entre 1991 et 2014, est revenu sur la situation difficile que vit la Scuderia Ferrari ces derniers mois et demande aux Tifosi de la patience et du calme après un autre week-end désastreux pour l’équipe dimanche dernier au Grand Prix d’Italie.

La course à domicile de Ferrari dimanche dernier n’aurait pas pu se terminer aussi mal puisque les deux pilotes ont abandonné à Monza, l’un à cause d’un problème de fiabilité, l’autre en raison d’un crash.

La situation « chaotique » de la Scuderia Ferrari donne évidemment beaucoup de grain à moudre aux médias italiens – qui savent très bien se déchaîner sur l’équipe italienne lorsque les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Montezemolo, dont la parole a toujours un certain poids en Italie auprès des Tifosi, demande désormais aux fans et aux médias [même s’il ne les pointe pas du doigt directement] de « se taire » et de faire preuve de patience.

« Pour tous ceux qui aiment Ferrari, et moi je les aime beaucoup, c’est le moment où il vaut mieux se taire. » a déclaré Luca Di Montezemolo à l’agence de presse italienne ANSA.

Pour l’ancien président de Ferrari, c’est aussi le moment : « D’espérer, à la veille du millième Grand Prix, que, comme cela s’est déjà produit à quelques reprises dans le passé, Ferrari pourra s’appuyer sur ses capacités pour surmonter des moments difficiles comme celui-ci. »

Pour rappel, la Scuderia Ferrari célébrera ce week-end [du 11 au 13 septembre] son 1000e départ en F1 dans le cadre du Grand Prix de Toscane sur son circuit du Mugello.

La Ferrari SF1000 arborera d’ailleurs une livrée spéciale pour cet anniversaire [un rouge plus foncé], tandis que l’équipe Alfa Romeo devrait elle aussi dévoiler une livrée spéciale ce week-end.