Oliver Oakes : L’équipe Alpine F1 à Enstone “est maintenant stable”

Oliver Oakes, le nouveau directeur de l’écurie Alpine depuis cet été, s’est exprimé sur sa relation avec Flavio Briatore, mais également sur l’usine d’Enstone, se satisfaisant de bénéficier d’une équipe désormais “stable” en Angleterre.

L’instabilité est justement ce qui a caractérisé l’écurie française ces derniers mois, et même ces dernières années. Depuis le début du projet Alpine en 2021, la direction de l’écurie a varié à plusieurs reprises. 

La situation de l’écurie basée à Enstone a probablement atteint son point le plus bas cette année, avec des résultats catastrophiques en piste et de nombreux remous hors piste.

Le directeur général du Renault Group, Luca de Meo, a alors tapé du poing sur la table avec notamment le retour de Flavio Briatore en tant que conseiller exécutif ou encore avec la décision d’abandonner le moteur maison.

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Enstone, le “bébé” de Briatore 

C’est alors qu’Oliver Oakes a récupéré les rênes d’Alpine F1 grâce à Briatore notamment. Le Britannique s’est ainsi exprimé sur sa relation de travail avec l’Italien de 74 ans.

“C’est formidable de travailler avec lui, d’avoir à sa disposition des idées”, a indiqué Oakes lors d’une interview pour le site officiel de la F1, F1.com. “La F1 a changé, mais les principes de base sont les mêmes. Je pense qu’il sait très bien me le rappeler. Quand on est nouveau, on peut aller trop loin dans l’autre sens, donc c’est utile.”

“Il est très investi émotionnellement dans Enstone. C’est son bébé en tant qu’équipe, et il veut sincèrement voir l’endroit retrouver un peu de son mojo. C’est formidable d’être entouré. C’est contagieux parce qu’il aime ça.”

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Briatore et Oakes sur la même longueur d’onde

Oliver Oakes s’est également satisfait de la stabilité désormais présente à l’usine d’Enstone, tout en affirmant être totalement aligné avec Flavio Briatore sur la direction à prendre.

“Ce qui est différent aujourd’hui, dans le rôle que j’occupe à la tête d’une équipe de F1, c’est qu’il y a 1 000 personnes”, a ajouté le directeur de l’écurie Alpine F1. “Vous ne pouvez pas nécessairement les rendre toutes heureuses tout le temps – et c’est intéressant, je m’en rends compte – mais je pense que le principal élément du début, ici à Enstone, c’est que l’équipe est maintenant stable.”

“Elle a deux personnes qui la dirigent et qui sont très en phase avec la direction que nous voulons prendre. Je vois déjà de bonnes choses dans tout cela.”

“Les gens sont heureux que nous soyons là, nous sommes à l’usine, nous essayons vraiment d’entamer un retour au cours des prochaines années.”

“Tout est basé sur les résultats. [Si] nous réalisons des performances au cours [des prochaines] courses et que nous obtenons des résultats, les gens [au sein de l’organisation] se sentiront naturellement un peu mieux.”

“Tout va de pair. Il y a beaucoup d’affection pour ce qu’est Enstone, mais l’essentiel est que les gens viennent travailler parce qu’ils veulent faire partie d’une organisation performante.”

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Toyota n’a “pas l’intention” de redevenir une équipe usine en F1

Toyota a clairement fait savoir ne pas être intéressée pour avoir sa propre écurie et développer un moteur maison en Formule 1 dans le futur.

Ce vendredi, Haas a officialisé l’arrivée de Toyota Gazoo Racing, la division de compétition automobile et de recherche et développement de Toyota, en tant que “partenaire technique officiel”.

Ce retour de la marque japonaise en F1 interroge sur ses ambitions. En effet, dans les années 2000, Toyota avait dépensé beaucoup d’argent en Formule 1 en tant qu’écurie d’usine produisant à la fois son châssis et son moteur.

Toutefois, l’écurie n’avait pas remporté la moindre course entre 2002 et 2009, ne terminant au mieux que quatrième au championnat des constructeurs 2005. Toyota avait finalement décidé de se retirer fin 2009 dans un contexte de crise économique.

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Toyota n’a “pas l’intention d’avoir une équipe en F1

Après l’annonce de son retour en F1 en tant que partenaire de l’écurie Haas, il était donc légitime d’interroger la marque japonaise sur ses projets au sein de la discipline.

“Nous n’avons pas l’intention de nous lancer dans la fourniture d’unités de puissance pour le moment”, a tout d’abord affirmé aux médias Masaya Kaji, directeur général de l’ingénierie en sport automobile chez Toyota Gazoo Racing.

“En fait, nous n’avons pas l’intention d’avoir une équipe en F1”, a-t-il ensuite ajouté, balayant ainsi toute rumeur. “En ce moment, nous avons le meilleur choix et la meilleure option en collaborant avec Haas.”

“Il ne s’agit pas de quelque chose à court terme”, a par ailleurs indiqué Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie Haas. En effet, dans le communiqué de l’annonce, il est stipulé qu’un accord pluriannuel a été signé.

Dès le week-end prochain à Austin, ce nouveau partenariat entre Haas et Toyota sera visible en piste puisque le logo Toyota Gazoo Racing apparaîtra sur les Haas F1 de Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen. Un week-end particulièrement important pour l’écurie américaine qui évoluera à domicile. 

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Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Mattia Binotto s’est exprimé sur son ancienne écurie, la Scuderia Ferrari, dévoilant notamment qu’il n’aurait pas recruté Lewis Hamilton.

Directeur de l’écurie Ferrari de 2019 à 2022 avant de démissionner et d’être remplacé par Fred Vasseur, Mattia Binotto a connu quatre saisons pour le moins agitées à Maranello.

La saison 2022, sa dernière à la tête de l’écurie italienne, a notamment été marquée par de nombreuses désillusions alors que Ferrari avait commencé la saison en fanfare avec un doublé à Bahreïn et semblait être un véritable candidat pour les titres mondiaux.

Sa relation avec Charles Leclerc avait par ailleurs semblé se détériorer au fil du temps, avec notamment cette image assez incroyable de l’Italien sermonnant son pilote après le Grand Prix à Silverstone en 2022 à la vue des caméras.

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Binotto : “Si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but

Mattia Binotto, désormais chef des opérations du projet Audi F1, s’est ainsi vu interrogé sur l’évolution de la Scuderia après son départ, estimant que son successeur Fred Vasseur n’a pas “révolutionné” l’écurie.

“Fred a su poursuivre le projet sous le signe de la continuité, il n’a pas révolutionné une organisation structurée et fonctionnelle”, a analysé Mattia Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il a aussi fait ses propres choix, mais je le répète : si Ferrari gagne, je suis heureux parce que je connais l’équipe et je sais combien d’efforts ont été faits pour l’amener à un certain niveau.”

Questionné par ailleurs pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Binotto a répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui a alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, explique-t-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

Êtes-vous d’accord avec les propos de Mattia Binotto ? Donnez votre avis dans les commentaires.

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Tsunoda vs Lawson : la bataille pour un potentiel baquet Red Bull 2025

La confrontation entre Yuki Tsunoda et Liam Lawson chez VCARB lors des six Grands Prix restants en 2024 pourrait faire office de bataille décisive dans l’objectif de décrocher le fameux baquet Red Bull de Sergio Pérez.

La position du Mexicain chez Red Bull semble plus en danger que jamais alors qu’Helmut Marko enchaîne les déclarations poussant pour placer un pilote junior aux côtés de Max Verstappen.

La décision d’aligner Lawson aux côtés de Tsunoda pour cette fin de saison n’a rien d’anodin. L’objectif est clairement de comparer les deux pilotes pour pouvoir ensuite décider de leur sort au sein de la famille Red Bull.

En cas de fin de saison impressionnante pour un des deux pilotes VCARB et si dans le même temps Sergio Pérez continue à souffrir au volant de la RB20, alors le Mexicain pourrait dire adieu à son baquet. 

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Tsunoda “candidat” au baquet Red Bull 2025

Cette bataille à venir entre Lawson et Tsunoda permet également au Japonais d’enfin être un candidat crédible au baquet Red Bull, ce que souhaitait vivement Anthony Davidson il y a quelques jours. 

“Tsunoda est un candidat pour courir aux côtés de Max en 2025”, confirme Helmut Marko, conseiller Red Bull, à F1-Insider.com. “Les courses restantes de cette saison décideront de ce que seront nos paires de pilotes pour l’année prochaine.”

“Je peux très bien imaginer qu’un pilote junior roulera aux côtés de Max”, ajoute l’Autrichien.

“Nous avons décidé de comparer Lawson et Tsunoda. Ils ont le même matériel, les mêmes conditions et chacun a maintenant six courses pour prouver qu’il est le meilleur.”

Mick Schumacher “sérieusement” considéré par Audi ?

Alors qu’aligner des jeunes pilotes devient la mode au sein des écuries de F1, Helmut Marko a lâché une petite bombe concernant le futur baquet Sauber/Audi, indiquant que Mick Schumacher est “sérieusement” considéré.

“Nous avons commencé autrefois avec la philosophie de donner une chance aux jeunes pilotes en Formule 1”, rappelle Marko. “Sebastian Vettel, Max Verstappen ou Daniel Ricciardo ne sont que trois exemples.”

“Les autres suivent désormais cette philosophie. Mercedes donne sa chance à Kimi Antonelli, Haas à Oliver Bearman, Williams à Franco Colapinto et il semble que, heureusement, Audi réfléchisse maintenant sérieusement au jeune Mick Schumacher.”

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Montoya demande à Aston Martin de remplacer Alonso par Verstappen

Juan Pablo Montoya, ancien pilote de F1 et vainqueur de six Grands Prix, demande sans détours à Aston Martin de remplacer Fernando Alonso par Max Verstappen.

On le sait, Max Verstappen est lié avec Red Bull jusqu’en 2028. Toutefois, il se murmure qu’une close dans son contrat lui permettrait de quitter l’écurie autrichienne avant l’échéance de son contrat. Et puis après tout, un contrat c’est fait pour être cassé quand plus rien ne va. Nous n’irons pas jusqu’à insinuer que plus rien ne va chez Red Bull, Max Verstappen est, à six courses de la fin de la saison, leader du Championnat.

Toutefois, son nom a déjà été évoqué du côté de certaines écuries comme Mercedes et Aston Martin. Pourquoi Mercedes ? Et bien tout simplement parce que la firme allemande cherchait un remplaçant à Lewis Hamilton. Mais pour ce qui est d’Aston Martin, les raisons un peu moins évidentes de prime à bord.

Dans les faits, Aston Martin est en passe de passer dans une autre dimension. Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe, a massivement investi afin de donner à l’écurie basée à Silverstone les moyens de devenir une “Top Team”. Nouvelles installations, nouvelle soufflerie et surtout nouveaux personnels. Adrian Newey a quitté Red Bull pour rejoindre des hommes comme Dan Fallows (directeur technique) ainsi que Tom McCullough (chef de l’ingénierie).

De son côté, Juan Pablo Montoya a déclaré à Gambling Zone qu’il y a tout de même un “ingrédient manquant” et il aimerait bien voir Max Verstappen enfiler une combinaison verte et de fait devenir “le bon pilote, un pilote qui fait le travail.”

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Max Verstappen un argument commercial de poids? 

S’il loue les talents de pilotage de Fernando Alonso, le Colombien estime “Fernando n’est pas une option à long terme” pour Aston Martin, même si c’est un pilote “incroyable”. Il reconnait également que c’est le seul pilote dans l’écurie susceptible de partir. “Je ne pense pas que Lance (Stroll) aille quelque part.

Montoya a ajouté que l’arrivée de Max Verstappen chez Aston Martin propulserait l’écurie sur le devant de scène et lui procurerait un énorme avantage

Parce qu’alors c’est un projet à long terme”, a-t-il déclaré. “Vous avez l’un des meilleurs pilotes au monde, si ce n’est le meilleur, le meilleur pilote actuel du championnat. Plus il sera performant, plus il gagnera de l’argent à long terme. Parce que l’entreprise vaudra encore plus cher”, a conclu l’ancien pilote McLaren.

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Montoya révèle pourquoi Pérez a conservé son volant chez Red Bull

On pensait Sergio Pérez, proche de la sortie, mais le Mexicain est toujours pilote pour Red Bull, malgré de médiocres résultats. Selon Juan Pablo Montoya, sa survie chez Red Bull n’a rien à voir avec ses talents de pilotage.

Le pilote mexicain était sous pression à l’approche de la trêve estivale après de gros crashs et de mauvais résultats. Certains le voyaient déjà être remplacé par Daniel Ricciardo. Mais contre toute attente, il a finalement conservé son baquet, à la différence du pilote australien chez Visa Cash App Racing Bull.

Premier pilote d’une écurie de pointe à ne pas avoir remporté de course et à ne plus être en lice pour décrocher le titre mondial, Sergio Pérez compte aujourd’hui 187 points de retard au championnat sur son coéquipier Max Verstappen.

Alors pourquoi Sergio Pérez est-il encore pilote chez Red Bull ? Pour Juan Pablo Montoya, la réponse est simple : les avantages commerciaux apportés par Sergio Perez à Red Bull.

Perez pour Red Bull, c’est énorme en termes de rentabilité, pour Red Bull lui-même, pour vendre Red Bull en Amérique latine, au Mexique et aux États-Unis” a déclaré le Colombien à Gambling Zone. “Regardez les chiffres. Demandez autour de vous et vous verrez les chiffres. Il a apporté des dizaines de millions de dollars à Red Bull. C’est donc un facteur important.

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Pérez représentant commercial de choix ? 

Sergio Pérez aurait, selon Montoya, permis à Red Bull de se développer dans une partie du monde qui ne lui souriait pas encore. Depuis, il semble que Sergio Pérez, le pilote et l’ambassadeur, ait réussi sa mission commerciale.

Il semblerait qu’avant que Red Bull ne s’intéresse à Perez, l’entreprise possédait une usine au Mexique qu’elle envisageait même de fermer. Maintenant, avec Sergio, je pense qu’ils ont dû en ouvrir une deuxième. L’arrivée de Sergio a transformé ce qu’était Red Bull sur le continent sud-américain.

Enfin, toujours selon Juan Pablo Montoya; “Red Bull envisagerait d’annoncer le départ à la retraite de Sergio Perez à la fin de l’année prochaine.

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Villeneuve : « Si Norris n’est pas champion, ce sera de la faute de McLaren »

Jacques Villeneuve, Champion du monde de F1 en 1997 et consultant pour Canal +, affirme que si Lando Norris n’est pas couronné à l’issue de cette saison, ce sera alors de la faute de son écurie, McLaren.

Alors qu’en début de saison, tout semblait réussir à Max Verstappen, ce dernier a vu Lando Norris se positionner en tant que redoutable poursuivant. Les deux pilotes ont livré bataille en Autriche, allant même jusqu’à l’accrochage.

Depuis la dernière victoire de Max Verstappen à l’occasion du Grand Prix d’Espagne, McLaren, porté par ses pilotes, a remporté quatre succès en course. Ces victoires ont permis à l’écurie britannique de vire en tête du Championnat des constructeurs, comptabilisant aujourd’hui 41 points d’avance sur Red Bull.

Cependant, du côté du championnat des pilotes, Max Verstappen a réussi à limiter la casse face à la folle remontée de Lando Norris au classement général. Le pilote Red Bull dispose aujourd’hui d’une avance de 52 points sur son premier rival (Lando Norris). À noter qu’à l’issue du Grand Prix de Miami en mai dernier, Max Verstappen détenait une avance de 53 points sur Lando Norris.

Alors que McLaren semble avoir le vent en poupe, au final Max Verstappen s’en tire plutôt pas mal au volant de la Red Bull en perte de vitesse … ce qui a de quoi agacer Jacques Villeneuve qui pointe déjà du doigt ceux qui sont responsables de cet écart, toujours aussi important, entre nos deux protagonistes.

Si Lando n’est pas champion, ce sera la faute de McLaren, pas la sienne. McLaren a fait n’importe quoi et il est trop tard maintenant”, a déclaré Villeneuve dans une interview accordée au média espagnol Marca. “Cela a commencé en Hongrie, ils ont montré une vraie faiblesse en ne donnant pas la priorité à Norris sur [Oscar] Piastri.

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Vers un sprint final entre Verstappen et Norris !

En Hongrie, McLaren avait demandé à Lando Norris, alors en tête de la course, de rendre la position à son coéquipier. Mais le pilote canadien va plus loin et revient également sur le Grand Prix d’Italie remporté par Charles Leclerc.

Si vous regardez Monza, cela aurait dû être un doublé pour McLaren. Ils ont perdu des points en tant qu’équipe et cela n’aurait jamais dû se produire. Norris est celui qui se bat pour le championnat des pilotes.

Pour Jacques Villeneuve, tout est encore possible pour Lando Norris, mais il va devoir redoubler d’efforts s’il veut devenir Champion du monde de Formule 1.

Il faut juste que Lando en fasse un peu plus pour être plus compétitif, mais ce sera une fin de saison amusante. Ce sera très serré entre Max et Lando. Max a changé d’approche. Il n’essaie pas de gagner des courses, mais juste d’accumuler des points, cela montre de la maturité.”

Selon vous, Lando Norris peut-il encore rêve du titre en 2024 ? Dites-le-nous en commentaire !

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Officiel : Toyota et Haas F1 annoncent leur collaboration 

L’écurie Haas F1 a annoncé ce vendredi l’arrivée de Toyota Gazoo Racing, la division de compétition automobile et de recherche et développement de Toyota, en tant que “partenaire technique officiel”, dans le cadre d’un accord pluriannuel.

Ce partenariat pluriannuel prévoit un échange de compétences et de ressources. Toyota Gazoo Racing fournira des services de conception, de technique et de fabrication, tandis que Haas partagera son expertise technique et offrira des avantages commerciaux en retour.

L’objectif est évidemment de faire progresser l’écurie Haas F1, tout en permettant à Toyota Gazoo Racing de développer ses propres connaissances et compétences, selon le communiqué de l’écurie américaine.

Dès le prochain Grand Prix à Austin, week-end à domicile pour Haas, les deux VF-24 auront des nouveaux stickers Toyota Gazoo Racing.

Si vous suiviez la F1 dans les années 2000, vous devriez donc avoir en mémoire le passage de Toyota en tant qu’équipe usine de 2002 à 2009. Malgré des moyens colossaux déployés, les résultats seront restés en deçà des attentes, puisqu’aucune victoire n’a été décrochée.

La marque japonaise, via Toyota Gazoo Racing, est actuellement déjà engagée en WRC, le championnat du monde des rallyes, et le WEC, championnat du monde d’endurance.

Le Japonais Ayao Komatsu, directeur de l’écurie Haas F1, qui a sans doute joué un rôle crucial dans la signature de ce partenariat technique, est pour le moins heureux de voir l’arrivée d’une telle marque pour renforcer son équipe.

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Ferrari a validé ce partenariat 

Je suis très heureux que MoneyGram Haas F1 Team et TOYOTA GAZOO Racing aient conclu ce partenariat technique”, a indiqué Ayao Komatsu. 

“Qu’un leader mondial du secteur automobile soutienne notre organisation et travaille à ses côtés, tout en cherchant à développer et à accélérer sa propre expertise technique et d’ingénierie, c’est tout simplement un partenariat qui présente des avantages évidents pour les deux parties.”

“La possibilité d’exploiter les ressources et la base de connaissances de TOYOTA GAZOO Racing, tout en bénéficiant de ses processus techniques et de fabrication, sera déterminante pour notre propre développement et notre volonté claire d’accroître notre compétitivité en Formule 1.”

“En retour, nous offrons une plateforme à TOYOTA GAZOO Racing pour utiliser pleinement et faire progresser ses capacités d’ingénierie internes.”

“Je suis naturellement heureux que nous ayons reçu le soutien de la Formule 1 et de notre partenaire de longue date, la Scuderia Ferrari – avec laquelle nous avons annoncé notre prolongation de collaboration plus tôt dans la saison, dans la formation de ce nouveau partenariat technique – conçu pour atteindre un succès continu dans nos efforts en Formule 1.”

Tomoya Takahashi, président de GAZOO Racing Company, s’est par ailleurs exprimé sur cette collaboration : “En concourant aux côtés de MoneyGram Haas F1 Team au sommet du sport automobile, nous souhaitons former des pilotes, des ingénieurs et des mécaniciens tout en renforçant les capacités de MoneyGram Haas F1 Team et de TOYOTA GAZOO Racing, et nous souhaitons contribuer au sport automobile et à l’industrie automobile.”

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Günther Steiner parie que Max Verstappen ne sera pas champion en 2024

Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, estime que Lando Norris a aujourd’hui plus de chance de remporter le titre de champion du monde que Max Verstappen.

S’il n’est plus à ce jour à la tête d’une écurie de F1, Günther Steiner est toujours impliqué et intéressé par la discipline. L’Italien y va même de son pronostic sur le nom de celui qui remportera le titre tant convoité de champion du monde de F1 2024.

Alors qu’il s’entretenait avec Sky Sports au F1 Arcade de Londres, celui qui était aux manettes chez Haas voit bien Lando Norris battre Max Verstappen cette année. Selon lui, le pilote McLaren est dans une “meilleure position” que l’actuel leader du championnat, Max Verstappen. Cependant, le jeune pilote britannique va devoir compter sur l’aide d’une écurie rivale.

À mon avis, Lando est en meilleure position que Max. 60:40 pour moi”, a déclaré Steiner. “Lando a besoin d’un peu d’aide de la part de Ferrari. S’ils peuvent s’intercaler entre McLaren et Red Bull, ils voleront quelques points à Red Bull. Je pense que Lando aimerait bien que Ferrari fasse ça !

La dernière victoire de Max Verstappen remonte au Grand Prix d’Espagne, au mois de juin dernier. Dans le même temps, Lando Norris a remporté deux des quatre derniers Grands Prix, mettant la pression sur le qui compte aujourd’hui 52 points d’avance sur son dauphin.

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Le titre constructeur est-il déjà dans la poche de McLaren ?

Du côté des constructeurs, McLaren détient une avance de 41 points sur Red Bull alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer. Là aussi, Günther Steiner ne voit pas Red Bull s’imposer et est certain que McLaren s’imposera en 2024.

Maintenant, ce n’est plus si facile [pour Red Bull], il y a de la pression”, a déclaré Steiner. “Vont-ils gagner le championnat cette année ? Je ne le pense pas. Je pense que McLaren le gagnera.

Une chose est certaine, Max Verstappen, triple Champion du monde en titre, va continuer de se battre jusqu’à la fin de saison pour conserver sa couronne mondiale. De son côté, Lando Norris va devoir s’imposer devant le Batave, mais aussi devant son coéquipier Oscar Piastri, qui, lui aussi, cherche à faire grandir son compteur de victoires.

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Wolff : ll aurait été plus sage de donner à Antonelli une EL1 “ailleurs qu’en Italie”

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, est revenu sur la première apparition d’Andrea Kimi Antonelli dans une séance officielle en Formule 1. L’Autrichien reconnait après coup que la firme n’avait pas pris conscience de la pression qui allait peser sur les épaules du jeune pilote.

C’est désormais officiel, Andrea Kimi Antonelli roulera chez Mercedes en 2025 aux côtés de George Russell. Petit protégé de la firme à l’étoile, l’Italien avait s’était montré convainquant lors de plusieurs tests de roulage. Il avait déjà effectué des milliers de kilomètres dans le cadre du programme “Testing Previous Cars” (TPC). Toutefois sa première apparition en séance officielle s’est terminée dans un mur de pneus, devant son public.

La scène s’est déroulée lors des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Italie 2024. Au volant de la W15 de George Russell, Andrea Kimi Antonelli avait pour objectif de trouver ses marques au sein de l’écurie. Mais rien ne s’est passé comme prévu, puisqu’il ne put même pas faire un tour chronométré. Amenant trop de vitesse dans le dernier virage, l’italien est allé encastrer sa Mercedes dans le mur de pneus de la Parabolica.

Après coup, Toto Wolff reconnait que l’équipe n’avait peut-être pas assez pris en compte la pression mise sur les épaules de sa petite pépite.

Je ne dirais pas que c’était une erreur, mais je pense que nous n’avons pas été complètement justes dans l’évaluation des pressions qu’il pourrait subir”, a expliqué Wolff à Motorsport.com. “Nous avons discuté de la manière d’aborder la séance, il a été brillant lors des essais. Il n’a jamais commis la moindre erreur au cours des milliers de kilomètres qu’il a parcourus.

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Antonelli voulait-il briller devant les Tifosi ? 

Cependant, âgé d’à peine 18 ans, l’Italien a probablement voulu marquer les esprits devant son public.

Mais c’est une autre paire de manches si vous êtes un pilote italien, vous avez 18 ans à Monza et c’est votre première opportunité. Peut-être que si nous avions considéré cela comme un facteur de risque par rapport à l’ensemble des données que nous avions de lui, il aurait probablement été sage de lui donner une FP1 qui aurait été dans un pays différent de l’Italie.”

Fort heureusement, Andrea Kimi Antonelli ne s’est pas blessé physiquement lors de cet accident à haute vitesse. Toutefois, cela a peut-être entamé la confiance qu’i avait en lui, comme le reconnait Toto Wolff.

Je savais que cela allait le blesser, que cela allait le blesser émotionnellement. Il était si rapide, et c’était sa première séance en Italie, sur le point d’être annoncé comme pilote, ce que tout le monde avait anticipé.

De son côté, David Coulthard, ancien pilote de F1, ne se formalise pas de cet accident qui, selon lui, ne reflète absolument pas du niveau de préparation du futur équipier de George Russell chez Mercedes.

“Antonelli est probablement le mieux préparé, car il a fait beaucoup d’essais sur des voitures anciennes et il a eu l’occasion de regarder par-dessus l’épaule d’un septuple champion du monde.”

D’ici là, Andrea Kimi Antonelli, devrait de nouveau piloter la W15, de quoi reprendre confiance avant une saison 2025 au sein d’une écurie de pointe.

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Sainz Sr : « Carlos est un pilote sérieux et il sait très bien où il va »

Carlos Sainz Sr est revenu sur le choix de son fils de rejoindre Williams, une écurie qui selon lui construit “un projet qui monte”.

La décision de Carlos Sainz Jr s’est fait attendre ! En effet, alors que le baquet du pilote Ferrari reviendra à Lewis Hamilton la saison prochaine, l’Espagnol a pris son temps pour faire la lumière sur la suite de sa carrière en F1. Alors que son nom a été évoqué du côté de chez Audi, Alpine, Mercedes et même Red Bull, Carlos Sainz Jr a finalement retenu l’option Williams.

Une décision qui n’a pas manqué de surprendre, passant d’une des meilleures écuries du plateau à une équipe végétant en fond de grille depuis de nombreuses années. Le projet Audi n’était pas plus séduisant ? Surtout que son père est aujourd’hui engagé en lui aussi avec la firme allemande.

S’adressant au journal espagnol Marca, Sainz Sr a reconnu que la décision n’avait pas été facile à prendre pour son fils.

C’est sa décision et nous devons la respecter”, a déclaré l’ancien pilote de Rallye. “Ce n’était pas une décision facile ni claire. Il y avait trois ou quatre options et, en fin de compte, c’est lui qui doit décider de son avenir et nous le soutenons autant que possible. Et c’est ce que nous avons fait.

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Williams de retour aux affaires ? 

La saison prochaine, Williams disposera de l’un des meilleurs duos de pilotes, associant deux anciens petits protégés de Red Bull, Carlos Sainz Jr et Alexander Albon. Depuis l’arrivée de James Vowles aux commandes de l’équipe, Williams semble enfin relever la tête après plusieurs saisons à oublier. Le chemin est encore long pour l’écurie de Grove, mais force est de constater que le projet Williams peut séduire aujourd’hui.

Williams a un projet qui monte, en fin d’année il commence à mieux marcher et nous devons espérer, et nous avons confiance en lui, que l’année prochaine il continuera sur une tendance à la hausse.”

Sainz Sr n’a pas manqué de rappeler que son fils a toujours réussi à performer avec les écuries pour lesquelles il a piloté (Toro Rosso, Renault, McLaren, Ferrari)

« Carlos a laissé une bonne impression aux équipes dans lesquelles il a travaillé, grâce à son travail et à son savoir-faire. Les équipes se sont améliorées après son arrivée et c’est ce qui est important pour un professionnel et ce que l’on devrait toujours exiger de lui.

Je pense qu’à cet égard, Carlos est un pilote sérieux et qu’il sait très bien où il va. J’ai toujours été à ses côtés dans ce domaine. En tant que père, moi et mon neveu lui avons donné un coup de main, nous avons étudié toutes les options possibles. Mais mon rôle n’a pas changé”, a conclu le père du futur pilote Williams.

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Selon Verstappen, “Piastri fait un travail fantastique” cette saison

Il y a quelques jours, Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull, déclarait que le duo de pilote de McLaren était plus fort que celui de sa propre écurie. L’Autrichien avait même pointé du doigt les performances de Sergio Pérez, performances qui ralentissaient Red Bull dans ses courses aux titres mondiaux. C’est maintenant au tour de Max Verstappen, Champion du monde en titre, de s’épandre sur le sujet, désignant Oscar Piastri comme étant le pilote-clé dans la bonne forme de l’écurie McLaren.

Si à la différence du Dr Helmut Marko, il n’est pas allé jusqu’à qualifier le duo Lando Norris – Oscar Piastri, de plus fort du plateau actuellement, le Batave a reconnu que les deux pilotes Papaye formaient “une équipe très forte”.

Quand il a été demandé à Max Verstappen si McLaren avait aujourd’hui le duo de pilotes le plus fort, la réponse fut brève et rapide ; “Oui, bien sûr” avant de pointer du doigt les performances d’Oscar Piastri, qui rappelons-le, n’en est qu’à sa seconde saison de Formule 1.

Oscar fait du bon travail. En étant dans votre deuxième année, vous apprenez encore beaucoup de choses sur la Formule 1 et en général. Oui, il fait un travail fantastique ces derniers temps. Il marque des points pour l’équipe et, en ce moment, l’équipe est très forte.”

En effet, Oscar Piastri ne cesse d’enchanter depuis son arrivée en F1 avec McLaren. Dès sa première année, il remporte la course sprint du Grand Prix du Qatar 2023. Cette année, le jeune pilote australien a franchi une étape supplémentaire en remportant son premier Grand Prix, en Hongrie. Surfant sur le regain de performance de McLaren, il est même allé décrocher un second succès en Azerbaïdjan, au terme d’une magnifique lutte avec Charles Leclerc.

Toutefois, outre ses victoires, il faut surtout parler de sa régularité. Depuis le Grand Prix d’Espagne (dernière victoire à ce jour de Max Verstappen) en juin dernier, Oscar Piastri n’a jamais terminé en dehors du top 4. Des performances combinées à celles toutes aussi bonnes de Lando Norris font assister à un inversement des forces au championnat des constructeurs. Alors que McLaren était menée de 115 points à l’arrivée du Grand Prix de Miami, elle devance désormais Red Bull de 41 unités, alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer avant la fin de la saison 2024…

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Une fin de saison stressante pour Max Verstappen

De son côté, Max Verstappen est toujours largement en tête du championnat des pilotes et dispose d’une confortable avance de 52 points sur Lando Norris. Toutefois, le pilote néerlandais pousse en interne pour que Red Bull apporte des améliorations à une RB20 en perte de vitesse.

C’est à nous d’essayer de leur rendre la tâche un peu plus difficile, je pense, mais cela commence par nous-mêmes”, a ajouté le leader du championnat. « Nous devons être meilleurs et rendre la voiture plus rapide, et c’est ce sur quoi nous travaillons. Mais oui, du côté d’Oscar, c’est sûr qu’il fait de très belles choses en ce moment.

L’un des meilleurs alliés de Max Verstappen dans la défense de son titre mondial est, au bout du compte, Oscar Piastri. En effet, ce dernier pourrait de nouveau remporter des victoires décisives d’ici la fin de saison et freiner la remontée de Lando Norris vers la première place du Championnat des pilotes.

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Essais Pirelli F1 : De la pluie et du beau monde en piste 

Ce mardi et mercredi, Pirelli était présent au Mugello avec un programme chargé, développant à la fois les pneus 2025, mais également 2026.

Le programme d’essais de développement Pirelli F1 a une nouvelle fois été perturbé par la météo ce mardi. 

Après deux jours déjà pluvieux sur le circuit de Nevers Magny-Cours la semaine dernière, la première journée d’essais au Mugello a été fortement perturbée par de fortes pluies et une mauvaise visibilité. 

Cette dernière a empêché l’hélicoptère de sécurité de voler, ce qui n’a pratiquement pas permis aux monoplaces de rouler.

Liam Lawson, présent au volant de la Red Bull en qualité de pilote de réserve, devait tester les composés pneumatiques pour 2025, alors que Lando Norris, au volant d’une McLaren mulet, devait lui rouler pour la première fois avec les prototypes des pneus 2026. 

La galerie photos des tests Pirelli de ce mardi :

Photos via Pirelli

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Norris, Leclerc, Sainz et Lawson en action ce mercredi

Après une première journée perturbée par la pluie, le deuxième jour d’essais Pirelli au Mugello s’est déroulé comme prévu. 

Quatre pilotes ont pris part à cette journée, à savoir Liam Lawson pour Red Bull, Lando Norris pour McLaren, et Carlos Sainz, le matin, puis Charles Leclerc, l’après-midi pour Ferrari. 

La Red Bull et la Ferrari étaient dédiées au développement des gommes pour la saison prochaine, tandis que McLaren a de nouveau aligné un mulet avec l’objectif de tester les prototypes des pneus 2026. 

Malgré une piste encore humide le matin, où les pneus intermédiaires ont même été sortis, les équipes ont accumulé 390 tours au total.

Pirelli a par ailleurs partagé les chronos du jour, qui n’ont évidemment que peu de valeur :

  • Charles Leclerc – 1:21.053 (79 tours, pneus 2025)
  • Lando Norris – 1:21.302 (118 tours, pneus 2026)
  • Carlos Sainz – 1:21.890 (77 tours, pneus 2025)
  • Liam Lawson – 1:23.219 (116 tours, pneus 2025)

Le prochain test dédié aux pneus 2025 aura lieu à Mexico où les EL2 du Grand Prix feront office d’essais Pirelli. 

En ce qui concerne les gommes 2026, le manufacturier italien se rendra à nouveau en France, sur le circuit de Nevers Magny-Cours, les 13 et 14 novembre, où Alpine roulera avec une voiture mulet.

La galerie photos des tests Pirelli de ce mercredi :

Photos via Pirelli

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Vidéo – Dans les coulisses de la victoire de Charles Leclerc à Monza

Charles Leclerc vient de publier un vlog retraçant, de l’intérieur, son week-end victorieux à Monza.

Le vlog de Leclerc sur sa victoire à Monza – via la chaîne YouTube de Charles Leclerc

Le dimanche 1er septembre dernier, Charles Leclerc réalisait l’exploit de s’imposer une deuxième fois à Monza devant les tifosi au volant de sa Ferrari.

Avec une stratégie audacieuse à un seul arrêt, Leclerc, quatrième sur la grille, avait battu les deux McLaren qui étaient pourtant particulièrement rapides ce jour-là. Lando Norris et Oscar Piastri avaient, eux, opté pour une stratégie à deux arrêts qui s’était finalement révélée infructueuse.

Charles Leclerc propose ainsi de faire revivre son week-end italien du mercredi au dimanche, en inside avec lui.

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Leclerc : “Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.

“Comment l’exprimer avec des mots… C’était une sensation incroyable,” a indiqué Leclerc dans la description de sa vidéo YouTube.

“Je pensais que la première fois [en 2019], je me sentirais comme ça, et que la deuxième fois, s’il y en avait une, ne serait pas aussi spéciale.”

“Mais les émotions ressenties dans les derniers tours, sur le podium, sur la piste… Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.”

“Revivez avec moi l’émotion de la victoire à Monza. Des émotions inégalées, des moments inoubliables.”

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Felipe Drugovich au volant de l’Aston Martin au Mexique

Aston Martin a annoncé que Felipe Drugovich, pilote d’essais et de réserve, participera à la première séance d’essais libres du Grand Prix de Mexico, le 25 octobre prochain.

Ce sera la première fois que le Brésilien, champion de Formule 2 2022, prendra le volant de l’AMR24 en piste, après avoir aidé son écurie à la développer au simulateur.

Drugovich remplacera à cette occasion Fernando Alonso, et sera donc en confrontation directe avec Lance Stroll pour cette heure d’essais libres. L’Espagnol sera, bien évidemment, de retour dans sa monoplace en EL2.

C’est la première séance d’EL1 de la saison qu’Aston Martin donne à un pilote rookie, ce qui signifie qu’une autre première séance d’essais libres devra également être dédiée à cela cette saison, comme le stipule le règlement.

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Drugovich va pouvoir “sentir la corrélation entre le simulateur et la réalité”

“Je suis très excité à l’idée de piloter l’AMR24 pour la première fois – cela fait un moment que j’attends cela avec impatience ! ”, s’est réjoui Drugovich.

“J’ai passé une grande partie de l’année à travailler sur le développement de cette voiture dans le simulateur de l’équipe, il sera donc très utile pour moi de sentir la corrélation entre le simulateur et la réalité.”

“L’Autódromo Hermanos Rodríguez est un circuit que je n’ai pas encore piloté. C’est un circuit difficile avec un mélange de longues lignes droites et de virages techniques, donc je passerai du temps sur le simulateur avant l’événement afin d’être prêt pour les EL1.”

Nous sommes heureux de donner à Felipe cette première occasion de piloter l’AMR24 lors de la première séance d’essais libres à Mexico”, a par ailleurs indiqué Mike Krack, directeur de l’écurie Aston Martin.

“Felipe est régulièrement à Silverstone sur notre simulateur, contribuant au développement de cette voiture avec ses commentaires détaillés et réfléchis, ce sera donc une expérience enrichissante pour lui de se retrouver sur la piste au Mexique.”

“Pendant la séance, Felipe travaillera selon le plan de roulage de l’équipe, recueillant des données essentielles pour nous aider à prendre des décisions pendant le reste du week-end et à régler la voiture.”

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Otmar Szafnauer : Alpine est entièrement responsable du fiasco autour d’Oscar Piastri

Otmar Szafnauer n’a pas fini de tirer à boulets rouges sur Alpine, son ancien employeur en F1. Après avoir révélé qu’il avait appris son licenciement lors d’une réunion Zoom, le Roumano-Américain revient sur la signature manquée entre Alpine et Oscar Piastri au profit de McLaren.

Revenons sur un épisode que la direction de l’écurie Alpine préfèrerait oublier. Les faits se sont déroulés lors du mois d’août 2022. Fernando Alonso qui était alors coéquipier d’Esteban Ocon chez Alpine annonce son départ vers Aston Martin pour la saison 2023. La firme tricolore se tourne donc tout naturellement vers son pilote de réserve et annonce sur ses réseaux sociaux que l’Australien Oscar Piastri pilotera l’A523 la saison suivante.

Toutefois, dans les minutes qui ont suivi cette annonce, le jeune pilote managé par Mark Webber dément avoir signé tout contrat avec l’écurie qui l’a pourtant soutenu lors de ses années dans les formules inférieures.

Un mois plus tard, et après un passage devant le Conseil de reconnaissance des contrats, Oscar Piastri est reconnu être dans son bon droit et tourne le dos à l’écurie française. Dans la foulée, McLaren annonce l’arrivée du jeune pilote australien dans son écurie en remplacement de Daniel Ricciardo. Alpine a finalement jeté son dévolu sur Pierre Gasly, le débauchant à AlphaTauri.

S’exprimant dans le podcast “High Performance”, Otmar Szafnauer donne sa version des faits, vu de l’intérieur.

Après la fin de sa carrière en F2, Alpine avait une option sur Oscar Piastri en tant que pilote de Formule 1, mais ce contrat n’a jamais été paraphé”, a-t-il expliqué. “En novembre, il y avait une fenêtre de deux semaines où cela aurait pu être fait, et cela ne l’a pas été.

Ce que je veux dire, c’est qu’après le passage devant le CRB (Conseil de reconnaissance des contrats) où Alpine a perdu parce que les dépôts étaient incorrects, nous avons publié un communiqué de presse sur lequel figurait mon image. Donc, premièrement, cela n’a rien à voir avec moi. Je n’étais même pas là. Mais deuxièmement, le service de communication qui ne me rendait pas compte a pensé que c’était une bonne idée de détourner l’attention de l’incompétence de ceux qui étaient chez Alpine à l’époque en mettant ma photo sur le communiqué.

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Alpine face à un imbroglio contractuel

Depuis, Oscar Piastri coule des jours heureux avec McLaren, montant à plusieurs reprises sur des podiums et ayant même remporté une course sprint au Qatar en 2023 et deux victoires en Grand Prix en 2024, en Hongrie puis en Azerbaïdjan.

“Nous avons absolument fait tout ce qui était prévu par ce contrat qui n’a jamais été signé.” – Otmar Szafnauer

Pour Otmar Szafnauer, la gestion du cas Oscar Piastri révèle à quel point la direction d’Alpine n’était pas digne de confiance et cherchait à lui nuire.

Mais cela a simplement montré à l’époque que certaines personnes au sein de l’organisation Alpine n’étaient pas dignes de confiance et qu’elles cherchaient à m’atteindre, de sorte qu’elles ne travaillaient pas avec moi”, a-t-il ajouté. ”Bien qu’ils n’aient pas signé le contrat à temps, nous avons donné à Oscar ce qui était prévu dans le contrat, et ce n’était pas négligeable, il s’agissait de parcourir 5 000 kilomètres dans une voiture vieille de deux ans, ce qui vous coûte beaucoup d’argent.

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Tom McCullough : “Les voitures seront encore très différentes l’année prochaine”

Tom McCullough, directeur de la performance d’Aston Martin, affirme que les monoplaces de 2025 seront bien différentes de celles que l’on voit aujourd’hui, et ce, malgré la fin d’une ère concernant la réglementation des F1. 

Ce n’est un secret pour personne, les écuries de Formule 1 travaillent déjà depuis longtemps sur les monoplaces que nous verrons en piste la saison prochaine. Mais les écuries doivent également commencer le développement des monoplaces de 2026, régies par de nouvelles réglementations aérodynamiques et moteurs.

Nous sommes dans une phase de transition en soufflerie et en CFD”, a déclaré McCullough. “À ce stade de l’année, vous faites les grandes choses architecturales qui pourraient être cruciales pour la monoplace de l’année prochaine. C’est donc là que le développement en soufflerie est le plus important. Mais on prend beaucoup de décisions sur l’ensemble de la conception de la voiture, sur la dynamique du véhicule, sur la suspension.

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Objectif 2026 pour Aston Martin ? 

Les 10 équipes sont donc actuellement contraintes de diviser leurs ressources de recherche et de développement sur deux projets bien distincts. Toutefois, il n’est pas envisageable, pour une grande partie des écuries présentes sur le plateau F1, de délaisser le projet 2025 au profit de celui de 2026.

Vous pouvez encore faire beaucoup de choses pour la voiture de l’année prochaine”, a-t-il déclaré. “Il faut comprendre les limites de la voiture de cette année et essayer d’y remédier, que ce soit sur le plan mécanique, aérodynamique ou autre. C’est la phase clé. Les voitures seront encore très différentes l’année prochaine. Ce seront des évolutions [des voitures actuelles], mais tout le monde essaie de faire de grands pas en avant.

Aston Martin va bientôt entamer une nouvelle partie de son aventure en F1. En effet, son propriétaire Lawrence Stroll a largement investi dans les infrastructures de la firme basée à Silverstone. Nouveaux bureaux, nouvelle soufflerie, sans oublier l’arrivée d’Adrian Newey. Cet ensemble devrait permettre aux monoplaces vertes de se battre pour des victoires ainsi que pour des titres mondiaux. Pour le moment, Aston Martin ne peut qu’assister impuissante aux batailles entre Red Bull, McLaren, Ferrari et Mercedes. Fernando Alonso est aujourd’hui neuvième du classement des pilotes, devant son coéquipier Lance Stroll, onzième. Mais Aston Martin voit plus loin et mise probablement beaucoup sur la saison 2026.

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Verstappen : La “prochaine étape” de ma carrière en F1 “sera la dernière”

Max Verstappen l’a déjà affirmé à de nombreuses reprises, il ne compte pas faire de vieux os en Formule 1. En effet, le triple Champion du monde a récemment déclaré que “la prochaine étape” de sa carrière dans la discipline sera la dernière.

Cette déclaration va encore une fois attiser les spéculations autour de son avenir avec Red Bull et avec la F1. Toutefois, l’actuel leader du Championnat du monde des pilotes laisse la porte ouverte à une prolongation de contrat avec l’écurie autrichienne et rappelle que “tout est encore possible”. Cela pourrait alors signifier qu’il prendrait sa retraite au-delà de la saison 2028, disputant son dernier Grand Prix au volant d’une Red Bull.

Ces derniers mois, Mercedes n’a pas caché son intérêt pour le pilote batave dans l’optique de remplacer Lewis Hamilton, en partance vers la Scuderia Ferrari. L’écurie dirigée par Toto Wolf a finalement officialisé l’arrivée d’Andrea Kimi Antonelli, pilote du giron Mercedes.

D’autres rumeurs, plus récentes, voient bien Max Verstappen rejoindre Aston Martin dans les prochaines années. Il ne faut pas oublier que l’écurie de Silverstone est aujourd’hui dotée de toutes nouvelles infrastructures, d’une nouvelle soufflerie à la pointe de la technologie et sera sous la houlette d’Adrian Newey à partir de la saison prochaine.

Quoi qu’il en soit, comme l’a déclaré Max Verstappen à Sky Italia, “ma prochaine étape, s’il y en a une, sera la dernière. Cela pourrait également signifier que je renouvelle mon contrat actuel. Tout est encore possible à l’heure actuelle.”

Ce qui a fait grandir certaines rumeurs lors des derniers mois est une éventuelle clause dans le contrat qui lie Max Verstappen à Red Bull et qui permettrait au pilote néerlandais de quitter l’écurie avant 2028. Interrogé sur cette mystérieuse clause, Max Verstappen est resté lacunaire : “Peut-être, peut-être pas”.

“Ce n’est pas non plus quelque chose auquel je pense en ce moment parce qu’il y a tellement de choses que je veux améliorer cette année et tout ce qui vient à l’avenir est encore loin”, a-t-il déclaré.

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Vers un avenir loin de Red Bull ?

Le Champion du monde en titre a rappelé qu’il faisait partie de cette écurie depuis de nombreuses années et qu’il ne souhaitait pas changer d’équipe dès que le vent commençait à tourner.

Je fais partie de cette équipe depuis longtemps”, a-t-il ajouté. “En fin de compte, chaque pilote dans le paddock veut gagner. Il est très facile de changer d’équipe, mais je ne veux pas que ma carrière soit marquée de cette manière. Je ne veux pas faire partie de quatre ou cinq équipes différentes.”

Je veux construire une relation longue et stable avec chaque membre de l’équipe et je veux me sentir chez moi quelque part. Changer d’équipe n’est pas vraiment mon truc et ce n’est pas quelque chose que je veux faire à ce stade de ma carrière.”

Selon vous, Max Verstappen doit-il uniquement envisager la suite de sa carrière avec la firme autrichienne ?

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Norris estime avoir “gagné” la bataille face à Verstappen en Autriche

Lando Norris est revenu sur son combat avec Max Verstappen lors du dernier Grand Prix d’Autriche, où les deux hommes se sont finalement accrochés.

En bataille pour la victoire dans une fin de course haletante, la Red Bull et la McLaren se sont touchées au virage 3 à Spielberg entraînant une crevaison pour les deux pilotes.

Norris avait tout perdu à ce moment-là, étant contraint à l’abandon, tandis que Verstappen, malgré la pénalité de dix secondes reçue, avait tout de même pu terminer en cinquième position.

Quelques mois plus tard, Lando Norris est étonnamment apparu satisfait de cette bataille livrée en piste, même s’il n’a pas remporté le Grand Prix.

“Max est probablement le gars le plus difficile à affronter sur la piste”, a tout d’abord reconnu Norris dans une interview avec The Athletic. “Il est probablement l’un des plus lucides en termes de situations.”

“Et il a été aidé par le fait qu’il a été dans cette position [en bataille pour les victoires, NDLR] pendant les quatre ou cinq dernières années. Pour moi, c’est encore tout nouveau.”

“Les choses ne se sont pas terminées comme je l’aurais voulu. Et j’ai toujours l’impression que ce dimanche-là, j’ai probablement gagné la bataille de … lui livrer combat, même si je n’ai pas gagné la bataille de celui qui finit en tête ce jour-là.”

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Être proche de Verstappen hors piste, motive Norris en piste

Lando Norris s’est par ailleurs exprimé sur l’influence de son amitié avec Max Verstappen lorsqu’il est au volant de sa monoplace.

Le pilote McLaren affirme ainsi “détester” tout le monde une fois en piste, ajoutant même que de bien s’entendre dans la vie avec le Néerlandais ajoute une envie supplémentaire de vouloir le battre.

“Dès que je mets le casque, je déteste tout le monde”, a indiqué Norris. “Cela ne change pas.”

“J’aime bien Max, je pense qu’il est très sincère”, ajoute-t-il. “Mais cela ne change rien quand je suis sur la piste.”

“Je pense que les personnes avec lesquelles on s’entend le mieux en dehors de la piste sont celles que l’on veut battre le plus quand on est sur la piste, ce qui est l’inverse de ce que pensent beaucoup de gens.”

“Ils pensent que parce que vous êtes des potes, vous êtes trop gentil sur la piste. Je pense que c’est tout le contraire.”

Lando Norris possède à ce jour 52 points de retard sur Max Verstappen au Championnat du monde, alors que six Grands Prix et trois courses sprint sont encore à disputer cette saison.

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Nico Rosberg se confie sur la pression “réelle” d’être un fils de champion

Nico Rosberg, champion du monde 2016, s’est exprimé sur la pression ressentie lorsqu’on est dans la peau d’un fils de champion du monde et que l’on suit les traces de son père, estimant notamment que dans son cas, “vous ne pouvez pratiquement que perdre”.

Au coeur d’une lutte interne épuisante face à Lewis Hamilton chez Mercedes, Nico Rosberg a réussi l’exploit d’imiter son père en étant lui aussi titré en F1 en 2016. Une telle réussite qui l’a poussé à se retirer immédiatement de la discipline reine.

L’ex-pilote Mercedes est revenu sur la pression qui l’entourait avant ce titre en tant que fils de champion du monde, pointant notamment du doigt les constantes comparaisons faites avec son père, sacré en 1982.

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Rosberg : “Très intimidant de suivre la même voie

“Nous sommes seulement le deuxième père et fils à être tous deux champions du monde [après Graham et Damon Hill], ce dont je suis évidemment très fier”, a débuté un Nico Rosberg tout sourire lors des TUM Speaker Series.

Il a été ma source d’inspiration. Mais bien sûr, il était aussi le meilleur au monde dans ce sport. Alors peut-être que certains d’entre vous, qui ont des parents qui ont réussi, peuvent aussi comprendre.”

“C’est aussi très intimidant de suivre la même voie parce que vous allez toujours être mesuré avec le meilleur du monde, c’est-à-dire le très, très haut niveau.”

“Tout au long de ma carrière, tout le monde m’a toujours comparé : ‘Hé, est-il aussi bon que son père ?’ Ou : ‘non, je ne pense pas qu’il sera le numéro un dans le monde’.”

“Et vous ne pouvez pratiquement que perdre. Cela a ajouté beaucoup de pression au début, mais je pense que cela m’a aidé à me préparer aux défis qui m’attendaient plus tard dans ma carrière.”

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Rosberg : “Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits

“Grandir en tant que fils de Keke Rosberg ne consistait pas seulement à suivre ses traces – cela s’accompagnait d’un suivi et d’une comparaison incessants”, a poursuivi sur le sujet Nico Rosberg, s’exprimant sur son compte LinkedIn.

La pression était réelle. Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits. Mais au lieu de me laisser submerger par cette pression, je m’en suis servi comme d’un carburant pour aller plus loin.”

“Elle m’a forcé à travailler plus dur, à me concentrer davantage et, surtout, à trouver ma propre voie.”

Keke Rosberg a pris son fils pour un “fou” en 2016

Nico Rosberg est également revenu sur le moment où il avait décidé de mettre un terme à sa carrière juste après avoir remporté le titre 2016. Le pilote allemand aux 23 victoires en F1 a ainsi partagé l’incompréhension de son père à ce moment-là.

“Lorsque j’ai pris ma retraite de la Formule 1 après avoir remporté le championnat du monde en 2016, il ne s’agissait pas de m’éloigner du succès, mais d’aller vers quelque chose de nouveau.”

“Beaucoup, y compris mon père, n’ont pas compris au début – il m’a même dit : ‘Tu es fou !’.”

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