Un Fernando Alonso “pas bien” loupe la journée médias à Mexico

Aston Martin a indiqué que Fernando Alonso ne sera pas présent pour la journée médias ce jeudi dans le paddock du circuit à Mexico.

Ne pas se sentir bien à la veille d’un début de week-end de course n’est jamais idéal, mais cela l’est encore moins lorsque l’on s’apprête à fêter son 400e week-end de Grand Prix en F1.

“Fernando Alonso ne se sent pas bien et ne participera donc pas à la journée médias du Grand Prix du Mexique”, a ainsi indiqué Aston Martin sur ses réseaux sociaux. “Fernando s’efforce de se sentir à 100% pour vendredi et son retour prévu au volant de l’AMR24 pour les Essais Libres 2.”

Fernando Alonso bénéficiera en effet d’un petit peu plus de temps de repos avant de monter dans la voiture ce vendredi. Aston Martin avait d’ores et déjà prévu d’aligner Felipe Drugovich à sa place en EL1, dans le cadre de la règlementation obligeant les équipes à réserver deux EL1 pour un pilote rookie par saison.

Espérons que le double Champion du monde espagnol puisse fêter son 400e week-end de Grand Prix en F1 (record absolu) dans de bonnes conditions et pourquoi pas avec des points à la clé ce dimanche.

Fernando Alonso pointe actuellement à la neuvième position du championnat pilotes avec 63 unités, bien loin des standards de la saison passée, étant au volant d’une monoplace bien moins performante. Toutefois, l’Espagnol de 43 ans porte encore une fois son équipe, cinquième au classement constructeurs. Ses seuls points inscrits cette année suffiraient en effet à placer Aston Martin à cette position.

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Alonso pensait arrêter sa carrière en F1 en 2009 au volant d’une McLaren

Fernando Alonso, pilote pour Aston Martin, était convaincu que sa carrière en Formule 1 allait s’arrêter à l’issue de la saison 2009, au volant d’une McLaren.

En 2006, Fernando Alonso régnait sur la F1 et s’apprêtait à démarrer une autre partie de sa carrière, avec McLaren, Ron Dennis et un petit rookie portant le nom de Lewis Hamilton. Ayant signé un contrat de trois ans avec l’écurie britannique, Fernando Alonso se voyait déjà remporter de nombreuses courses et d’autres titres de Champion du monde de F1, pour finalement prendre sa retraite en 2009. Malheureusement pour lui, tout ne s’est pas passé comme prévu.

Son contrat avec McLaren a été écourté, la faute à une mauvaise entente avec son jeune coéquipier, le scandale du “Spygate” et un titre manqué d’un petit point. Vexé, Fernando Alonso est retourné chez Renault en 2008, avant de rejoindre Ferrari à l’orée de la saison 2010. En 2015, le natif d’Oviedo tente une nouvelle fois l’aventure McLaren, sans succès. Il a ensuite pris un break avec la F1 en 2019 et 2020 avant de reprendre du service pour Alpine et pour finalement arriver aujourd’hui chez Aston Martin.

Âgé de 43 ans, le double Champion du monde va passer ce week-end la barre des 400 participations à un Grand Prix de F1, loin de ce qu’il imaginait.

Je ne pensais pas vraiment à l’avenir”, a-t-il déclaré au podcast Beyond The Grid quand on lui a demandé ce que le Fernando Alonso de 19 ans pensait faire en F1. “J’étais un pilote qui, vous savez, rêvait de conduire en Formule 1, de disputer sa première course. Je dirais que je n’avais pas de feuille de route claire pour ma carrière, je ne savais pas exactement quelle serait la prochaine course, quelle serait ma prochaine équipe, j’improvisais.

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Une longévité record en F1

Fernando Alonso a également révélé pendant le podcast qu’il avait la ferme intention de quitter la F1 à la fin des années 2000.

Je dirais que lorsque j’ai remporté le championnat en 2006 et que j’ai rejoint McLaren, j’avais un contrat de trois ans – 2007, 2008 et 2009. J’étais sûr à 99 % que 2009 serait ma dernière saison de Formule 1. C’était mon plan. Un plan très clair dans ma tête. J’ai remporté le championnat en 2005, puis en 2006, j’ai rejoint McLaren pour trois ans et c’était mon dernier contrat dans ma tête.”

“J’ai donc signé ce contrat avec McLaren et j’espérais gagner d’autres championnats, d’autres courses. Mais après la Formule 1, il y a une autre vie à l’extérieur. Je me disais que j’aurais une famille, que je ferais des choses normales, des journées normales.”

“Je ne pense pas que Fernando Alonso, le jeune pilote Minardi 2001 de 19 ans, ait un jour pensé participer à 400 Grands Prix, parce que je ne pensais pas trop à l’avenir”, a conclu le pilote Aston Martin.

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Le casque spécial d’Alonso pour sa 400e en F1

Fernando Alonso portera le week-end prochain un casque retraçant le film de sa carrière en F1.

Au Mexique, Fernando Alonso va franchir la barre des 400 participations à un Grand Prix de Formule 1, l’occasion de célébrer ce chiffre record avec un casque spécialement dessiné pour l’occasion.

Ce week-end se déroulera du 25 au 27 octobre, le Grand Prix de Mexico City, et Fernando sera bel et bien présent sur la ligne de départ. Le natif d’Oviedo et Champion du monde de F1 en 2005 et 2006 va devenir le premier pilote à atteindre la barre des 400e participations en Grand Prix de Formule 1.

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Il faudra attendre encore un peu avant de pouvoir dire que Fernando Alonso a pris le départ de 400 Grands Prix en F1, il en est aujourd’hui à 396. Sur ses 400 participations, il compte trois non-départs en Belgique 2001, aux États-Unis 2005 et en Russie 2017 ainsi qu’un forfait à Bahreïn en 2016.

Le pilote, aujourd’hui âgé de 43 ans, portera un casque qui mettra en lumière les plus grands moments de sa carrière en F1, incrusté dans une bobine de film. À l’arrière, le nom du pilote sera inscrit en doré et blanc, intégrant le numéro 400. Sur le sommet du casque, on retrouve le blason des Asturies alors que la base sera dorée.

De son côté, Aston Martin annonce que d’autres événements seront organisés pendant le week-end afin de célébrer la 400e participation de Fernando Alonso à un Grand Prix de F1.

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Lance Stroll vient de décrocher un triste record en F1

Lance Stroll, coéquipier de Fernando Alonso chez Aston Martin, vient de décrocher un nouveau record, peu enviable pour un pilote de Formule 1.

Ce week-end, Lance Stroll prenait son 162e départ en Formule 1 et a une nouvelle fois terminé en dehors de la zone des points. Après un début de course animé, mêlé à une bataille dans le fond du peloton, le pilote canadien a finalement franchi la ligne d’arrivée en 15e position.

Toutefois, alors qu’il a réalisé une course plutôt anonyme, Lance Stroll a tout de même signé un record en passant sous le drapeau à damier, un record qui appartenait auparavant à Johny Herbert.

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Lance Stroll est désormais le pilote qui a pris le plus grand nombre de départs dans l’histoire de la F1 sans jamais signer le tour le plus rapide. Le précédent record détenu par Johny Herbert était de 161 départs sans signer de meilleur tour en F1, alors que la carrière du Britannique s’est terminée en 2000.

Ce triste record maintenant propriété de Lance Stroll devrait continuer à grandir u moins jusqu’à la fin de saison. En effet, le rythme de course de l’Aston Martin ne lui permet pas de se battre pour grand-chose, le top 10 semble presque hors de portée pour les monoplaces vertes. Malgré la présence de Fernando Alonso en Q3, il a finalement chuté à la 13e place du classement final.

La F1 se rendra le week-end prochain au Mexique afin d’y disputer la 20e manche du Championnat du monde de F1. Selon vous, le Grand Prix de Mexico City permettra-t-il à Lance Stroll de signer le meilleur tour en course ? Dites-le-nous en commentaire.

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Lawson révèle qu’Alonso avait promis de le “baiser” en qualifications

Le retour en Liam Lawson en F1 n’est pas si paisible que prévu. Pourtant pénalisé de 60 places sur la grille de départ, le pilote Visa Cash App Racing Bull (VCARB) s’est frotté à un double champion du monde plutôt revanchard.

Lors de la course sprint, le pilote VCARB est allé se frotter à l’Aston Martin de Fernando Alonso. Leur bataille fut rude, mais aucun des deux pilotes ne fut réprimandé par la suite par les commissaires de course.

Lors de cette passe d’armes, le pilote espagnol avait déclaré à la radio que le pilote de la VCARB était un idiot. Interrogé après les qualifications, Fernando Alonso est revenu sur cet incident de course : “Eh bien, sur la ligne droite, nous avons failli nous toucher, comme je l’ai fait avec Lance (Stroll) il y a deux ans, à 300 (km/h, et puis, la façon dont il accélère en sortie de virage, jusqu’aux limites de la piste…

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De son côté, Liam Lawson est revenu sur son échange verbal avec le pilote Aston Martin, à l’issue de la course sprint et que ce dernier lui avait promis qu’il allait le “baiser”. Une promesse tenue puisque Fernando Alonso est venu couper la trajectoire du Néo-Zélandais au début de la séance qualificative.

Il a dit qu’il me baiserait, et je suppose qu’il a tenu parole”, a déclaré Lawson à propos d’Alonso aux médias, après les qualifications. “Je ne sais pas, il était vraiment contrarié. Je ne sais pas pourquoi, nous étions en course pour la P16, et je ne sais pas pourquoi il était si énervé.

Suite à ce mouvement en début de qualification, Liam Lawson a déclaré ceci à son ingénieur : “Ouais je sais mec, il fait exactement ce qu’il a dit qu’il ferait”

Ne cherchant pas à se faire un ennemi dans le paddock dès son retour en F1, Liam Lawson botte en touche mais reste cependant espiègle.

C’est comme ça. J’espère qu’il s’en remettra. Je comprends qu’il ait fait une course assez horrible, donc je peux comprendre qu’il soit contrarié, mais si j’avais fait quelque chose de mal, j’aurais eu une pénalité”, a-t-il conclu

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Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2. 

Oscar Piastri piégé par les limites de pistes

Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.

À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.

Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.

Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.

Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.

Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.

Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2

Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.

En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.

À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.

Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.

Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint

C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.

Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.

Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.

Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:32.833S
2George RussellMercedes+0.012S
3Charles LeclercFerrari+0.226S
4Lando NorrisMcLaren+0.250S
5Carlos SainzFerrari+0.256S
6Nico HülkenbergHaas+0.350S
7Lewis Hamilton Mercedes+0.545S
8Kevin MagnussenHaas+0.565S
9Yuki TsunodaVCARB+0.969S
10Franco ColapintoWilliams+1.573S
11Sergio PerezRed Bull1:34.244M
12Pierre GaslyAlpine1:34.363M
13Lance StrollAston Martin-M
14Fernando Alonso Aston Martin -M
15Liam LawsonVCARB-M
16Oscar Piastri McLaren 1:34.881M
17Esteban OconAlpine1:34.917M
18Alex AlbonWilliams1:35.054M
19Valtteri BottasSauber1:35.148M
20Guanyu ZhouSauber1:36.472M

Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Alonso échangerait bien quelques départs en F1 contre un titre de plus

Double Champion du monde de Formule 1 en 2005 et 2006 avec Renault, Fernando Alonso diviserait bien son nombre de départ par deux en échange d’un titre mondial en plus.

Ce week-end, en amont du Grand Prix des États-Unis, Fernando Alonso est revenu sur sa carrière, lui qui approche le cap des 400 engagements en F1. Une longévité record puisque le natif d’Oviedo est actuellement dans sa 21e saison de Formule 1. Toutefois, cette statistique, il s’en passerait bien et préfèrerait compter plus de titres mondiaux à son compteur.

J’aimerais bien faire la moitié des 400 courses et gagner un championnat de plus”, a déclaré Fernando Alonso.

Revenant sur ce nombre impressionnant de départs, il a déclaré : “C’est évidemment bien, et je reconnais le nombre, mais certaines de ces statistiques ne vous intéressent pas vraiment.”

Pour Fernando Alonso, cette longévité est une preuve de son “amour pour le sport et la discipline que j’essaie d’appliquer à un très haut niveau depuis plus de 20 ans.

Si le pilote espagnol semble infatigable, il assure cependant qu’il n’atteindra bien évidemment pas le cap des 800 courses, mais se donne encore quelques saisons… peut-être pour remporter un titre de plus ?

Je ne me réjouis pas des 400 prochains, car cela n’arrivera jamais, mais d’au moins 40 ou 50 de plus au cours des deux prochaines années.”

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Des F1 plus confortables 

Âgé aujourd’hui de 43 ans, Fernando Alonso nous explique quelles sont les zones du corps les plus sollicitées aujourd’hui en F1. “Ce n’est pas bon pour le dos, pour le cou, pour la colonne vertébrale.” Ajoutant toutefois que la technologie a rendu les F1 plus confortables. “Je pense que la technologie de la Formule 1 a également changé par le passé et je pense que les voitures sont maintenant un peu plus amicales avec le pilote.”

Le seul moment stressant du week-end sur le plan physique, ou exigeant, est normalement celui des qualifications, et il est très court”, a ajouté le pilote Aston Martin. “Ce n’est donc pas un problème de suivre les jeunes en termes de condition physique. C’est plus mentalement que ça se passe.”

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Alonso demande à Aston Martin de “faire bouger les choses”

Aston Martin voit et rêve grand quant à son avenir en F1. Toutefois, la saison actuelle est plus en deçà des performances affichées l’année passée. C’est pourquoi Fernando Alonso demande à son écurie de se remobiliser avant l’arrivée d’Adrian Newey.

Le début de la saison 2023 de Formule 1 d’Aston Martin avait surpris une grande partie des fans. En effet, la firme britannique se positionnait alors comme étant la seconde force en présence, derrière Red Bull. Il fut un temps où les fans de Fernando Alonso voyaient leur pilote remporter une 33e victoire en F1, lui qui enchaînait les podiums.

Cependant, le manque de développement de l’AMR23 a laissé le champ libre à Mercedes, Ferrari puis McLaren. Après un début de saison plus que prometteur, Aston Martin a finalement échoué à une triste 5e place au classement des constructeurs.

Certains ont espéré que les monoplaces portant le célèbre “British Racing Green” allaient de nouveau se mêler à la bagarre en 2024. Malheureusement, force est de constater que l’AMR24 n’est pas en mesure de se frotter à ses rivales de la saison précédente. Toujours à la cinquième place du classement des constructeurs, Aston Martin accuse cette fois-ci un conséquent retard de 243 points sur Mercedes (quatrième).

Fernando Alonso est connu pour ne rien lâcher et même au volant d’une monoplace en manque de vitesse, il fait tout ce qu’il peut pour porter Aston Martin vers le haut.

En ce moment, je fais tous les efforts possibles pour surmonter un peu le manque de rythme”, a déclaré Alonso aux médias à Singapour. “Nous avons beaucoup travaillé et nous avons intensifié nos efforts pour trouver des réponses, plus que jamais maintenant. Nous mettons tout en œuvre, mais nous constatons qu’il n’y a pas de miracle à faire sur la piste, et nous avons besoin de l’aide de l’usine en termes de développement de la voiture.

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Objectif 2026 pour Aston Martin

Si la saison 2026 fait rêver beaucoup de monde chez Aston Martin, Fernando Alonso le premier, l’Espagnol rappelle qu’il ne faut pas sacrifier la saison en cours et encore moins la prochaine. Pour lui, les efforts doivent se faire dès maintenant.

“Je pense que 2026 est dans la tête de tout le monde chez Aston, avec l’arrivée d’Adrian [Newey], d’Enrico [Cardile] et de certains autres noms”, a-t-il ajouté. “Cela va être formidable et l’avenir est prometteur, mais en 2025, nous avons besoin de faire bouger les choses. Je veux dire, ce n’est pas assez bien ce que nous faisons maintenant, en 2025 nous devons changer le rythme.”

Pour rappel, Aston Martin a fortement investi ces derniers mois, ne se privant pas de recruter chez les concurrents. La firme basée à Silverstone accueillera dès l’année prochaine Adrian Newey, qui supervisera la division technique de l’équipe. S’ajoutent à cela de nouveaux locaux, une nouvelle soufflerie et le moteur Honda.

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Alonso reconnaît que Newey pourrait retarder sa retraite en F1

L’arrivée d’Adrian Newey la saison prochaine chez Aston Martin pourrait avoir une influence sur la longévité de Fernando Alonso en F1, qui aimerait bien profiter en piste du travail de l’ingénieur britannique.

Depuis quelques semaines, c’est désormais officiel, Adrian Newey va rejoindre Aston Martin en 2025 et va donc pouvoir travailler avec Fernando Alonso, pour le plus grand plaisir de l’Espagnol.

Questionné pour savoir si l’arrivée d’Adrian Newey chez Aston Martin pourrait modifier la durée de sa carrière en F1, Alonso a avoué y avoir pensé.

“Je mentirais si je disais que je n’y avais pas pensé”, a-t-il indiqué lors d’une interview sur le site officiel de l’écurie Aston Martin F1.

“Adrian arrivera en mars de l’année prochaine et se consacrera à 2026, alors voyons comment je me sens à la fin de l’année 2026 et si je peux continuer : ce sera une décision que nous prendrons ensemble en tant qu’équipe, avec Lawrence [Stroll], avec Adrian.”

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Alonso à Newey : “J’adorerais travailler avec vous un jour

Fernando Alonso a par ailleurs dévoilé un message envoyé à Adrian Newey lui avouant son envie de travailler avec lui avant qu’il ne signe chez Aston Martin.

“J’espérais qu’Adrian nous rejoindrait lorsqu’il a décidé d’arrêter avec son ancienne équipe”, explique Alonso. “Pour commencer, vous rêvez que cela puisse être une possibilité.”

“Il y a eu quelques rumeurs selon lesquelles il rejoignait différentes équipes et j’ai demandé à Lawrence, à Martin Whitmarsh, à plusieurs personnes de l’équipe si nous avions contacté Adrian.”

“J’ai même fini par le contacter. J’ai son numéro de téléphone et je lui ai envoyé un message : ‘Quelle surprise ! Si jamais vous pensez que vous aimeriez relever un nouveau défi, j’adorerais travailler avec vous un jour’.”

“J’ai ensuite découvert qu’Adrian et Lawrence étaient en contact. Lawrence m’a tenu au courant des négociations. Quand Adrian a décidé de nous rejoindre, j’ai été très heureux mais aussi très fier – fier qu’il veuille travailler avec nous et qu’il croie en notre projet.”

“Cela montre aussi ce que Lawrence peut faire – seul Lawrence peut faire certaines choses. Sa passion pour le sport automobile et sa vision d’Aston Martin sont sans limites.”

“Je n’ai jamais rien vu de tel – quelqu’un d’aussi déterminé, d’aussi passionné. Il est une source d’inspiration pour tous les membres de l’équipe. C’est un privilège de travailler avec lui.”

Alonso restera chez Aston Martin après sa retraite

Fernando Alonso a par ailleurs indiqué qu’il fera toujours partie de l’écurie Aston Martin même après sa retraite en F1.

“La victoire est plus proche avec Adrian que sans lui, c’est certain. Il a un palmarès incroyable en Formule 1”, a ajouté Fernando Alonso. 

“Je suis conscient de ma situation et j’espère pouvoir être là pour conduire cette voiture rapide qu’Adrian produit, mais si elle n’arrive pas à temps pour que je puisse conduire, j’en profiterai quand même parce que je ferai toujours partie de l’équipe et de cette aventure passionnante avec Aston Martin.”

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Montoya demande à Aston Martin de remplacer Alonso par Verstappen

Juan Pablo Montoya, ancien pilote de F1 et vainqueur de six Grands Prix, demande sans détours à Aston Martin de remplacer Fernando Alonso par Max Verstappen.

On le sait, Max Verstappen est lié avec Red Bull jusqu’en 2028. Toutefois, il se murmure qu’une close dans son contrat lui permettrait de quitter l’écurie autrichienne avant l’échéance de son contrat. Et puis après tout, un contrat c’est fait pour être cassé quand plus rien ne va. Nous n’irons pas jusqu’à insinuer que plus rien ne va chez Red Bull, Max Verstappen est, à six courses de la fin de la saison, leader du Championnat.

Toutefois, son nom a déjà été évoqué du côté de certaines écuries comme Mercedes et Aston Martin. Pourquoi Mercedes ? Et bien tout simplement parce que la firme allemande cherchait un remplaçant à Lewis Hamilton. Mais pour ce qui est d’Aston Martin, les raisons un peu moins évidentes de prime à bord.

Dans les faits, Aston Martin est en passe de passer dans une autre dimension. Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe, a massivement investi afin de donner à l’écurie basée à Silverstone les moyens de devenir une “Top Team”. Nouvelles installations, nouvelle soufflerie et surtout nouveaux personnels. Adrian Newey a quitté Red Bull pour rejoindre des hommes comme Dan Fallows (directeur technique) ainsi que Tom McCullough (chef de l’ingénierie).

De son côté, Juan Pablo Montoya a déclaré à Gambling Zone qu’il y a tout de même un “ingrédient manquant” et il aimerait bien voir Max Verstappen enfiler une combinaison verte et de fait devenir “le bon pilote, un pilote qui fait le travail.”

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Max Verstappen un argument commercial de poids? 

S’il loue les talents de pilotage de Fernando Alonso, le Colombien estime “Fernando n’est pas une option à long terme” pour Aston Martin, même si c’est un pilote “incroyable”. Il reconnait également que c’est le seul pilote dans l’écurie susceptible de partir. “Je ne pense pas que Lance (Stroll) aille quelque part.

Montoya a ajouté que l’arrivée de Max Verstappen chez Aston Martin propulserait l’écurie sur le devant de scène et lui procurerait un énorme avantage

Parce qu’alors c’est un projet à long terme”, a-t-il déclaré. “Vous avez l’un des meilleurs pilotes au monde, si ce n’est le meilleur, le meilleur pilote actuel du championnat. Plus il sera performant, plus il gagnera de l’argent à long terme. Parce que l’entreprise vaudra encore plus cher”, a conclu l’ancien pilote McLaren.

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Tom McCullough : “Les voitures seront encore très différentes l’année prochaine”

Tom McCullough, directeur de la performance d’Aston Martin, affirme que les monoplaces de 2025 seront bien différentes de celles que l’on voit aujourd’hui, et ce, malgré la fin d’une ère concernant la réglementation des F1. 

Ce n’est un secret pour personne, les écuries de Formule 1 travaillent déjà depuis longtemps sur les monoplaces que nous verrons en piste la saison prochaine. Mais les écuries doivent également commencer le développement des monoplaces de 2026, régies par de nouvelles réglementations aérodynamiques et moteurs.

Nous sommes dans une phase de transition en soufflerie et en CFD”, a déclaré McCullough. “À ce stade de l’année, vous faites les grandes choses architecturales qui pourraient être cruciales pour la monoplace de l’année prochaine. C’est donc là que le développement en soufflerie est le plus important. Mais on prend beaucoup de décisions sur l’ensemble de la conception de la voiture, sur la dynamique du véhicule, sur la suspension.

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Objectif 2026 pour Aston Martin ? 

Les 10 équipes sont donc actuellement contraintes de diviser leurs ressources de recherche et de développement sur deux projets bien distincts. Toutefois, il n’est pas envisageable, pour une grande partie des écuries présentes sur le plateau F1, de délaisser le projet 2025 au profit de celui de 2026.

Vous pouvez encore faire beaucoup de choses pour la voiture de l’année prochaine”, a-t-il déclaré. “Il faut comprendre les limites de la voiture de cette année et essayer d’y remédier, que ce soit sur le plan mécanique, aérodynamique ou autre. C’est la phase clé. Les voitures seront encore très différentes l’année prochaine. Ce seront des évolutions [des voitures actuelles], mais tout le monde essaie de faire de grands pas en avant.

Aston Martin va bientôt entamer une nouvelle partie de son aventure en F1. En effet, son propriétaire Lawrence Stroll a largement investi dans les infrastructures de la firme basée à Silverstone. Nouveaux bureaux, nouvelle soufflerie, sans oublier l’arrivée d’Adrian Newey. Cet ensemble devrait permettre aux monoplaces vertes de se battre pour des victoires ainsi que pour des titres mondiaux. Pour le moment, Aston Martin ne peut qu’assister impuissante aux batailles entre Red Bull, McLaren, Ferrari et Mercedes. Fernando Alonso est aujourd’hui neuvième du classement des pilotes, devant son coéquipier Lance Stroll, onzième. Mais Aston Martin voit plus loin et mise probablement beaucoup sur la saison 2026.

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Fernando Alonso voit “des choses” chez Aston Martin qu’il n’avait jamais vues ailleurs

Fernando Alonso estime n’avoir jamais été dans une écurie aussi “déterminée” qu’Aston Martin.

L’Espagnol a de quoi comparer puisqu’il a connu plusieurs écuries au cours de ses 21 saisons en F1, notamment Ferrari et McLaren pour citer les deux plus iconiques. 

Toutefois, le double champion du monde affirme voir chez Aston Martin des éléments qu’il n’avait jamais vus ailleurs, mettant en avant son boss Lawrence Stroll, et sa “vision”.

Le Canadien souhaite, en effet, positionner Aston Martin à la tête de la grille et met pour cela des gros moyens, que ce soit via l’usine de l’écurie ou encore par le recrutement de l’ingénieur probablement le plus convoité du sport, Adrian Newey.

Je pense qu’Aston Martin est l’équipe la plus déterminée à laquelle j’ai appartenu au cours de ma carrière”, a indiqué Alonso lors d’une interview diffusée sur la chaîne YouTube de Cognizant, sponsor de son écurie. 

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Alonso : “La vision de Lawrence Stroll est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant”

L’engagement de cette équipe, la vision de notre leader, Lawrence Stroll, est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant”, poursuit Alonso.

Et probablement les résultats qu’Aston Martin a obtenus en trois ans d’existence sont sans précédent dans le sport, avec huit podiums l’année dernière, par exemple. Et maintenant, la signature d’Adrian Newey.

Je dirais donc que toutes les équipes sont très similaires, mais Aston Martin est probablement l’équipe qui, comme nous l’avons déjà dit, est l’équipe du futur, parce qu’il [Lawrence Stroll] fait des choses et a des partenaires que je n’ai jamais expérimentés dans aucune autre équipe au cours de ma carrière.

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Fernando Alonso révèle son prochain objectif après la F1 

Même si Fernando Alonso assure que la F1 reste son “unique priorité à l’heure actuelle”, l’Espagnol s’est livré sur son ambition lorsqu’il aura pris sa retraite définitive de la discipline reine.

Questionné sur son envie de revenir tenter sa chance aux 500 miles d’Indianapolis, Alonso a tout d’abord affirmé être toujours concentré sur l’objectif ultime : remporter un troisième titre mondial en F1.

J’ai tenté trois fois l’Indy 500, sans succès”, a-t-il répondu à l’occasion d’une interview diffusée sur la chaîne YouTube de Cognizant, sponsor d’Aston Martin. “C’est la seule qui manque [pour compléter la triple couronne]. Mais pour l’instant, ce n’est pas dans mes projets.

Je suis très, très concentré sur la Formule 1. Pour les deux ou trois prochaines années, je veux gagner le troisième titre mondial. C’est ma première et unique priorité à l’heure actuelle.

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Alonso de retour au Dakar à l’avenir ?

Lucide sur le nombre de saisons lui restant à effectuer en F1, Fernando Alonso a déjà en tête son nouveau défi qui suivra, et ce ne sera probablement pas sur l’ovale d’Indianapolis.

Et après cela, parce que j’aurai 45, 46 ans, je pense que l’engagement qu’il faudra pour aller à l’Indy 500, la quantité d’apprentissage que je devrai refaire, ce sera un peu trop”, analyse l’Espagnol. “Enfin, c’est ce que je pense maintenant. Je ne peux pas l’affirmer à 100 %, mais ce sera trop.”

“ Et j’ai aussi d’autres objectifs dans la vie. Je pense donc que mon prochain plus grand défi sera le Dakar. Si je peux gagner le Dakar, je pense que ce sera extrêmement gratifiant pour moi personnellement.”

“Parce que je peux gagner en Formule 1, je peux gagner en course d’endurance, gagner au Mans et à Daytona, et si je peux aussi gagner en rallye, cela signifiera beaucoup pour moi en tant que pilote.”

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Résultats et résumé du Sprint F1 en Chine

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté la course Sprint du Grand Prix de Chine 2024. Le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Mercedes de Lewis Hamilton et la Red Bull de Sergio Perez.

Derrière, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lando Norris, Oscar Piastri et George Russell complètent le top huit à l’arrivée de cette première course Sprint de la saison 2024. 

Indépendant du GP de Chine

Les résultats de cette course Sprint n’ont absolument rien à voir avec le Grand Prix de Chine. En effet, une séance de qualifications « classique » est prévue ce samedi à Shanghai et les résultats de cette séance qualificative détermineront les positions sur la grille de départ de la course principale programmée ce dimanche 21 avril.

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Norris se loupe au départ 

Le poleman Lando Norris s’est loupé au premier virage au départ de la course. Le Britannique est parti au large lorsque Lewis Hamilton l’a attaqué. Norris s’est alors retrouvé septième avant la fin du premier tour, tandis que Lewis Hamilton a pris les commandes de la course.

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Hamilton y a cru

Alors qu’il s’attendait à être en difficulté sur une piste sèche, Lewis Hamilton était particulièrement à l’aise au volant de sa Mercedes dans l’air propre à l’avant de la course. Le septuple champion du monde a réussi à tenir à bonne distance l’Aston Martin de Fernando Alonso durant de nombreux tours, avant que Max Verstappen ne décide d’accélérer à dix tours de l’arrivée.

En l’espace de trois tours, le Néerlandais a dépassé l’Aston Martin de Fernando Alonso et s’est ensuite attaqué à la Mercedes du leader Lewis Hamilton. La Red Bull étant largement au dessus du lot, ni Alonso ni Hamilton n’ont cherché à ralentir la remontée de Verstappen qui termine P1 avec 13 secondes d’avance sur Hamilton.

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Contact entre Alonso et Sainz

Dans les derniers tours de l’épreuve, Fernando Alonso a eu un léger contact avec la Ferrari de son compatriote Carlos Sainz, ce qui a provoqué une crevaison sur la roue avant droite de son Aston Martin. Troisième de la course avant le contact, Alonso a dû repasser par les stands et s’est retrouvé en fond de classement à deux tours de l’arrivée. L’Espagnol a fini par abandonner. 

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La séance de qualifications du Grand Prix de Chine est programmée ce samedi à 09h00 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Résultats course Sprint en Chine

24liveblog

Verstappen et Alonso bientôt coéquipiers aux 24H du Mans ?

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, se verrait bien participer aux 24H du Mans avec l’Espagnol Fernando Alonso comme coéquipier, les deux hommes ayant déjà discuté ensemble d’une telle opportunité a révélé le Néerlandais.

Max Verstappen – qui est sous contrat avec l’équipe Red Bull en F1 jusqu’en 2028 – n’a jamais caché qu’il souhaitait un jour participer à la plus prestigieuses épreuve d’endurance au monde sur le circuit de la Sarthe au Mans dans laquelle son père, Jos Verstappen, a triomphé en 2008 dans la catégorie LMP2.

Le Néerlandais a d’ailleurs comme projet de mettre sur pied d’ici 2025 une équipe d’endurance en catégorie GT3 via sa structure Verstappen.com Racing lancée en 2022 en partenariat avec Red Bull et qui rassemble différentes formes de sport automobile sous le même toit.

Interrogé sur ses chances de courir un jour en dehors de la Formule 1, Max Verstappen n’a pas hésité à citer Le Mans comme épreuve favorite, le pilote Red Bull révélant également au passage qu’il avait déjà eu une discussion avec Fernando Alonso – lui aussi vainqueur au Mans avec Toyota – pour une éventuelle collaboration dans le futur.

« J’aimerais vraiment faire Le Mans. » a indiqué Max Verstappen lors du récent Honda Racing Thanks Day qui s’est tenu au Japon.

« J’y suis déjà allé lorsque mon père courrait, l’ambiance est incroyable. C’est l’endurance, il y a beaucoup de gens, vous pilotez la nuit, au lever du soleil, je pense que c’est vraiment cool. »

Lorsqu’on lui a demandé quelle serait son équipe de rêve pour participer à la prestigieuse épreuve, Verstappen a cité le pilote Aston Martin Fernando Alonso, qui a remporté Le Mans à deux reprises en 2018 et 2019 : « J’en ai parlé à Fernando [Alonso]. Il a dit qu’il voudrait seulement recommencer avec moi. Ce serait vraiment cool. »

« Le seul problème, c’est que pour Le Mans il n’y a pas vraiment de poids minimum pour les pilotes. Je suis un pilote assez lourd, donc je dois trouver des coéquipiers légers pour compenser. Fernando est assez léger, donc ce serait plutôt bien, mais ensuite nous devrions en trouver un autre. Je dois jeter un œil à tout ça ! »

Le week-end dernier, Max Verstappen a remporté les 24 Heures de Daytona virtuelles auxquelles le Néerlandais a participé dans la catégorie GTD avec le Team Redline.

A 42 ans, Fernando Alonso reste plus motivé que jamais

A 42 ans, le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, reste toujours aussi motivé lorsqu’il est au volant de sa monoplace, lui qui entamera en 2024 sa vingt-et-unième saison en catégorie reine du sport automobile après avoir fait ses débuts chez Minardi en 2001.

Lorsqu’on lui demande si une bonne gestion du temps est la clé de sa longévité dans le sport, le double champion du monde répond : « Oui, à 100%. Quand on est jeune, on fait des erreurs et on essaie de tout faire, d’être partout, mais on ne peut pas faire ça et ensuite donner le maximum et être à 100% quand vient le moment de piloter la voiture. »

« Maintenant, je pense que je me régule plus que jamais. Je sais ce qui m’affecte, ce qui tape dans ma batterie, et j’essaie d’être le plus efficace possible. »

« Nous vivons une vie très différente du lundi au jeudi puis du jeudi au dimanche. C’est comme s’il y avait une personne complétement différente à l’intérieur de votre corps et de votre esprit. Je peux me détendre et être comme un homme normal de 42 ans en début de semaine, puis du jeudi au dimanche, être un pilote totalement concentré. »

Au cours de la saison 2023, l’équipe Aston Martin a connu une certaine baisse de régime à partir du Grand Prix du Canada, ce qui a pu affecter l’état d’esprit des employés et des pilotes.

Lorsqu’on lui demande s’il a besoin de se « recalibrer » en quelque sorte lorsque des moments comme celui-ci se produisent, Alonso a répondu : « Je ne pense pas que ce soit un secret de dire que ces moments sont difficiles. Il n’existe pas de recette magique pour maintenir une motivation élevée et être heureux. »

« C’est un sport dans lequel il y a toujours des frustrations et des moments difficiles, et où les gens ont parfois du mal à cacher leur déception – et il n’y a rien de mal à cela. Cela fait simplement partie du sport et de la vie. »

« L’important pendant les petits week-ends était de comprendre quel était le problème – d’approfondir l’analyse de la voiture, de ce que nous aurions pu faire différemment si nous avions répété le week-end. »

« Ce genre de choses, ces exercices, ont rendu l’équipe plus forte et c’était un bon apprentissage pour l’avenir. Nous retirons du positif de ces week-ends difficiles. C’est agréable de voir l’équipe unie dans cet objectif. »

Quels objectifs pour 2024 ? 

Fernando Alonso f1
Fernando Alonso espère bien une première victoire avec Aston Martin en 2024

Lorsqu’on lui demande si le succès rencontré en 2023 avec sa nouvelle équipe a modifié ses attentes personnelles pour la saison 2024 de Formule 1, l’Espagnol – qui reste prudent quant à ses ambitions à ce stade de l’année – espère que Aston Martin sera en mesure de décrocher une première victoire cette saison.

« Il y a trop d’inconnues chaque saison, tout peut arriver en Formule 1. » estime Fernando Alonso.

« Lorsque nous prendrons la piste lors des essais hivernaux [à Bahreïn fin février] ou lors de la première course l’année prochaine, je pense que nous verrons comment les choses se passent et nous serons très ouverts sur les objectifs que nous nous fixerons pour le championnat. »

« Nous espérons que nous serons de nouveau compétitifs, en nous battant régulièrement pour les points et les podiums, avec un peu de chance pour notre première victoire – ce serait le rêve – mais nous ne pouvons pas sous-estimer le défi. »

« Nous avons dépassé les attentes cette année [en 2023] parce que les attentes étaient faibles. C’est pour cela que cette saison a été incroyable. Si nous fixons des attentes trop élevées – irréalistes – nous risquons de voir le contraire se produire. »

Une préparation « plus facile » en 2024

Fernando Alonso
Fernando Alonso dans le cockpit de son Aston Martin AMR23

2024 sera la deuxième année au sein de l’équipe Aston Martin pour Fernando Alonso et l’Espagnol pense que l’expérience acquise en 2023 va beaucoup l’aider en 2024 et s’attend à connaître un début de saison bien plus « facile » que l’an dernier puisqu’il a déjà pris ses marques.

« C’est ma deuxième année avec l’équipe, ce qui m’aidera. Je n’ai pas besoin de faire autant de choses que j’ai pu faire au début de l’année [2023]. Je n’ai pas besoin de mettre des noms sur tous les visages, je n’ai pas besoin d’ajuster mon baquet, d’apprendre les terminologies, et de faire tous les autres aménagements qui doivent se produire lorsque vous êtes un nouveau pilote dans une équipe. »

« Tout sera simplement plus facile. Nous pourrons nous concentrer davantage sur la performance et la préparation pour les deux premières courses dès le premier jour. Nous disposons également d’une base de référence très solide sur laquelle travailler avec 2023. Lorsque nous arriverons sur une course, le travail que nous ferons sera une optimisation de ce que nous avons fait cette année [en 2023]. »

« La voiture de 2022 n’était peut-être pas une référence suffisante pour nous cette année, et lors de nombreux week-ends, nous repartions de zéro. En 2024, ce devrait être plus facile en termes de préparation, et nous pourrons nous concentrer davantage sur les détails. »

Il y a quelques semaines, Fernando Alonso a déclaré que sa saison 2023 était l’une des meilleures de sa carrière avec celle de 2012 lorsqu’il pilotait encore pour la Scuderia Ferrari. Lorsqu’on lui demande pour quelles raisons, le pilote Aston Martin a expliqué : « Il y a quelques moments dans votre vie, dans votre carrière, où vous vous connectez différemment à la voiture. C’est difficile à expliquer, mais vous ne faites qu’un avec la voiture. »

« Vous lui faites confiance, vous faites des choses que vous pensiez initialement impossibles comme dépasser ou bien franchir un virage d’une manière qui ne semblait pas logique quand vous y avez pensé pour la première fois. Et puis vous vous retrouvez régulièrement à faire des choses impossibles avec la voiture. A chaque essai, à chaque séance de qualifications et course. »

« Certaines performances de cette année [2023], comme celles de 2012, se déroulaient dans cette sorte de région mystique, où l’on peut faire des choses que l’on pense contraires aux lois de la physique. C’est ce qui rend des années comme 2023 encore plus importantes, encore plus spéciales dans ma vie. »

En 2024, Fernando Alonso sera toujours le doyen de la grille. L’Espagnol sera âgé de 43 ans le 29 juillet au lendemain du Grand Prix de Belgique, quatorzième manche du championnat du monde de Formule 1.

Fernando Alonso ne regrette pas d’avoir tout sacrifié pour la F1

Choix de carrière, sacrifices, famille…le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assure qu’il ne regrette aucune des décisions qu’il a dû prendre dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 avec la modeste écurie Minardi.

En 2023, Fernando Alonso a connu l’une des meilleures saisons  de sa carrière selon ses propres mots. Le pilote Aston Martin – qui a rejoint l’équipe en 2023 après deux années passées chez Alpine – a inscrit plus de 200 points au championnat du monde au volant d’une monoplace qui lui a permis de décrocher pas moins de huit podiums en 22 courses.

Revenant sur sa saison 2023 – la première avec sa nouvelle équipe Aston Martin – le double champion du monde a admis qu’il ne regrettait absolument pas son choix d’avoir quitté Alpine fin 2022 : « C’était une saison incroyable. Et il y a probablement 12 mois, voire 10 mois, lorsque nous avons lancé la voiture, nous ne nous attendions pas à être dans cette position. Cela a été un voyage incroyable. » a déclaré l’Espagnol qui a terminé quatrième au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Charles Leclerc. 

« L’AMR23 a été rapide tout de suite mais c’est un sport très exigeant, très compétitif, nous avons donc dû continuer à développer la voiture et continuer à nous concentrer sur les performances. Ce fut une saison très intense. »

« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a-t-il ajouté.

Trop beau pour être vrai… 

Fernando Alonso Aston Martin
Le premier podium d’Alonso avec Aston Martin à Bahreïn

En début d’année, lorsque l’AMR23 a pris la piste pour la première fois aux essais de pré-saison à Bahreïn, beaucoup de gens ont été surpris du rythme affiché par la monoplace de l’équipe Aston Martin.

Lorsqu’on demande à Fernando Alonso si il a lui-même été surpris par le niveau de compétitivité de sa monoplace, l’Espagnol a répondu : « Oui ! Il y a eu des moments lors des tests de pré-saison où j’ai pensé que c’était trop beau pour être vrai. Et puis nous avons eu la première course, nous avons été aussi compétitifs que le test le suggérait et nous avons terminé sur le podium. »

« J’avais le sentiment qu’il y avait une opportunité pour moi et l’équipe de faire quelque chose de grand ensemble. J’avais l’impression que le projet prenait vie. C’était magique. »

Un choix payant 

Dans le passé, Fernando Alonso a changé d’équipe à plusieurs reprises et ses choix n’ont pas toujours donné à l’Espagnol le succès auquel il aurait pu s’attendre et lorsqu’on lui demande s’il a été soulagé de constater à quel point l’Aston Martin était performante dès les premières courses de la saison 2023, Alonso a répondu : « J’étais super heureux. »

« Je me suis senti très chanceux avec cette décision. En Formule 1, vous n’avez jamais de boule de cristal pour anticiper ce qui va se passer l’année suivante – mais lorsque vous prenez une décision, que vous changez d’équipe et que soudain vous vous battez pour les podiums, c’est l’une des meilleures sensations. »

« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a poursuivi Alonso.

« Cela dépend en grande partie de l’équipe. Elle est très jeune, très enthousiaste et il y a beaucoup de bonne énergie dans le garage et à Silverstone. Le nouveau campus apporte beaucoup de motivation – c’est une véritable déclaration sur l’ambition de l’équipe. »

« De plus, grâce à mon expérience, je sais ce qui est important et ce qui l’est moins, et je sais où dépenser mon énergie et où la conserver. C’est important de pouvoir se concentrer sur la performance le dimanche mais aussi de s’assurer qu’il y ait un bon esprit d’équipe et un bon moral dans le garage. J’apprécie chaque partie du travail. »

Un reset en 2019

Fernando Alonso
Fernando Alonso sur le Dakar en 2020

En 2024, Fernando Alonso sera âgé de 43 ans et entamera sa vingt-et-unième saison en Formule 1. Bien qu’il soit le doyen de la grille, l’Espagnol n’a jamais été aussi en forme physiquement et garde une motivation sans faille. Lorsqu’on lui demande comment fait-il justement pour rester toujours aussi motivé, Alonso explique que ses deux années en dehors de la Formule 1 entre 2019 et 2021 l’ont aidé à faire un « reset » pour revenir plus déterminé que jamais.

« J’ai eu ces deux années sans sport en 2019-20. Je pense que ça a tout réinitialisé. J’ai rechargé les batteries, et je suis revenu en 2021 avec une nouvelle motivation et elle est encore fraîche en ce moment. Je pense que sans cette pause, il serait difficile de maintenir la motivation, l’entraînement et tout le reste. » 

« Je suis une personne très compétitive. J’aime fixer des objectifs et des cibles. En fin de compte, je veux gagner, c’est ce que nous faisons tous, mais même lorsque cela semble improbable, je me fixe des défis personnels : peut-être terminer dans le top cinq est possible, peut-être un podium. Cela fournit beaucoup de motivation. »

De gros sacrifices

Etre pilote de Formule 1 demande un engagement permanent tout au long de l’année, même lorsqu’il n’y a pas de course le week-end. Alonso – comme tous les autres pilotes de la grille – a donc fait d’énormes sacrifices tout au long de sa carrière et a vu notamment son souhait de devenir père de famille être repoussé, mais l’Espagnol assure qu’il ne regrette rien.

« Vous faites des sacrifices, et parfois vous en êtes conscient lorsque vous les faites et parfois vous ne vous en rendez compte que cinq ans plus tard. » explique Alonso.

« Il peut s’agir de choses que vous aimeriez faire, ou de membres de votre famille et d’amis que vous ne voyez pas aussi souvent que vous le souhaiteriez. Je suis une personne très axée sur la famille. J’aime passer du temps avec ma famille. À cette époque de ma vie, je pensais que j’aurais déjà une famille et des enfants, tout ce genre de choses, et je me suis retrouvé à 42 ans, encore sans enfant. »

« En même temps, je fais ce que j’aime faire. Je fais ce que je fais de mieux – et je n’ai jamais essayé autre chose que le sport automobile. Alors, quand je me regarde dans le miroir le matin, je suis content de qui je suis et de ce que je fais. J’ai beaucoup sacrifié pour la F1, mais je n’ai aucun regret. »

En 2024, Fernando Alonso entamera sa dernière année de contrat avec Aston Martin. Mais le directeur de l’équipe, Mike Krack, a déjà annoncé qu’il souhaitait « évidemment » continuer l’aventure avec l’Espagnol. Si jamais Fernando Alonso poursuit sa carrière en 2025, il serait alors âgé de 44 ans.

Alonso regrette de ne jamais avoir travaillé avec Adrian Newey en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec l’ingénieur Adrian Newey dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 chez Minardi.

Au cours de sa carrière en Formule 1, Fernando Alonso est passé par plusieurs écuries de la grille dont Minardi, Renault, Ferrari, McLaren, Alpine et actuellement Aston Martin. Depuis ses débuts en 2001, le pilote espagnol n’a jamais eu l’occasion de travailler aux côtés du directeur technique de Red Bull Adrian Newey, l’ingénieur britannique étant considéré comme une véritable référence en catégorie reine.

Plus tôt cette année, Adrian Newey avait même révélé que Fernando Alonso était l’un des deux pilotes avec lesquels il aurait aimé travailler dans sa carrière en Formule 1 : « Travailler avec Fernando ou Lewis [Hamilton] aurait été fabuleux, mais cela n’est jamais arrivé. » a-t-il déclaré. « C’est juste une question de circonstances, parfois c’est comme ça. »

Interrogé pour connaître son avis sur les commentaires de Newey, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a également admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec le Britannique : « Oui, j’ai lu cela il y a quelques mois. Honnêtement, c’est vraiment une légende du sport. » a déclaré Fernando Alonso, cité par le site de la Formule 1.

« Nous avons été très proches à plusieurs reprises pour travailler ensemble, et nous en avons même discuté. Je me souviens, quand il a publié un livre il y a quelques années, en Espagne, j’ai eu le privilège de faire l’avant-propos. »

« Pour moi, c’est juste une personne incroyable et j’ai eu la chance de travailler dans le même environnement que lui, même si nous n’avons jamais travaillé ensemble. Mais je suis juste heureux de vivre et de piloter à cette époque où Adrian Newey construit des voitures de Formule 1. »

« J’aurais aimé un jour pouvoir travailler avec lui. Je conduirai la Valkyrie [la Supercar d’Aston Martin] à la maison et peut-être que je ressentirai quelque chose quand je monterai dedans et que cela me rendra heureux. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il aurait pu décrocher un troisième titre mondial en F1 en travaillant avec Adrian Newey, l’Espagnol a répondu avec humour : « Il est responsable du fait que 19 pilotes n’ont pas remporté de championnats durant deux décennies. »

Verstappen veut voir Alonso gagner de nouveau en F1

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, admet qu’il aimerait voir Fernando Alonso gagner de nouveau en Formule 1, mais le pilote Red Bull aime lui aussi la gagne et ne fera certainement pas de cadeau à son adversaire ce dimanche à Monaco.

Max Verstappen s’élancera depuis la pole position ce dimanche au Grand Prix de Monaco, après avoir battu pour 84 millièmes l’Espagnol Fernando Alonso ce samedi en qualifications dans les rues de la Principauté. Fernando Alonso pour sa part n’a plus gagné de course en Formule 1 depuis son passage chez Ferrari il y a dix ans et cherche toujours à décrocher une 33e victoire en F1.

Le double champion du monde – qui s’élancera depuis la deuxième place sur la grille ce dimanche – a admis en plaisantant qu’il aura besoin d’un peu d’aide de la part de Max Verstappen pour espérer gagner en Principauté tant les dépassements sont difficiles.

« Je pense que nous avons besoin de l’aide de Max, mais on ne peut pas non plus tenir pour acquis que les trois voitures termineront la course sans problème. C’est Monaco, ça va être exigeant. » a déclaré l’Espagnol ce samedi en conférence de presse post qualifications à Monte Carlo.

Lorsqu’on a demandé en plaisantant à Max Verstappen s’il pourrait « aider » Fernando Alonso à gagner ce dimanche dans les rues de la Principauté, le Néerlandais a répondu en souriant : « J’aimerais voir Fernando gagner, mais j’aime aussi me voir gagner. C’est difficile, je vais y réfléchir. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il ressent dans le fait d’être poussé dans ses derniers retranchements par le double champion du monde âgé de 41 ans, comme ce fut le cas ce samedi en qualifications à Monaco, Verstappen a insisté sur le fait qu’il a toujours eu beaucoup de respect pour l’Espagnol qu’il admire depuis quelques années maintenant.

« Ce n’est pas une surprise pour moi, j’ai grandi en regardant Fernando en F1 et j’ai aimé son style et le fait qu’il soit toujours là à 41 ans, c’est très impressionnant et je pense que c’est un excellent exemple pour les gens. »

« Si vous restez engagé, que vous croyez en vous, que vous croyez aux opportunités qui viennent à vous, alors vous pouvez montrer des choses comme il le fait en ce moment. Mais bien sûr, vous avez aussi besoin de beaucoup de talent brut naturel pour cela. »

Ces deux hommes se retrouveront ce dimanche côte à côte sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco dont le départ sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 78 tours et la course sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.