GP d’Émilie-Romagne – EL2 – McLaren impose son rythme, Ferrari à la peine, Gasly en embuscade

McLaren a affiché un niveau de performance prometteur lors des deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Oscar Piastri et Lando Norris s’installant systématiquement en tête du classement. Sur le tracé d’Imola, qu’il faut considérer comme un « circuit old school », l’Australien a dominé les débats avec des écarts minimes sur son coéquipier : 0”032 en EL1, puis 0”025 en EL2.

Derrière le duo de Woking, Pierre Gasly a surpris en plaçant son Alpine au troisième rang de la deuxième séance, à un peu plus de deux dixièmes. Le peloton s’est révélé extrêmement serré : seulement 0”5 séparait Gasly, 3e, de Franco Colapinto, 13e. De retour chez Alpine pour une pige de cinq courses, l’Argentin a signé une performance solide malgré une activité intense en piste.

Chez Ferrari, les espoirs des Tifosi, le célèbre et exigeant public italien ont été refroidis. Charles Leclerc a terminé sixième à près d’une demi-seconde de Piastri, tandis que Lewis Hamilton, encore en phase d’adaptation, a pris la onzième place, avec un retard de 0”650. Leclerc a pointé du doigt les virages 5, 9 et 11 comme des zones problématiques pour la SF-25.

Le classement des EL2 du GP d’Émilie-Romagne

Malgré l’utilisation du nouveau composé C6 de Pirelli, Piastri n’a pas encore égalé le chrono de pole signé par Verstappen l’an passé, preuve que les équipes disposent encore d’une marge de progression.

Comme en EL1, les EL2 se sont terminés prématurément sur drapeau rouge. Cette fois, Isack Hadjar (Racing Bulls) est sorti de piste à Tamburello, sa monoplace s’immobilisant dans le gravier après avoir effleuré une barrière.

Max Verstappen, cinquième à une demi-seconde du meilleur temps, a signalé un incident inhabituel en fin de séance : un écrou détaché dans le cockpit. Mercedes, de son côté, a testé un nouvel aileron avant conforme à la réglementation anti-flexion attendue en Espagne. George Russell a terminé à quatre dixièmes de la tête, mais Kimi Antonelli, qui découvre Imola en F1, a terminé 18e, à plus d’une seconde.

Esteban Ocon a fermé la marche avec sa Haas, relégué à plus de 1”1 de Piastri.

Anthony Hamilton rejoint officiellement la FIA pour encadrer les jeunes pilotes

Anthony Hamilton, père du septuple champion du monde Lewis Hamilton, va prochainement endosser un rôle officiel au sein de la FIA. Dès le mois de juin, il participera au lancement d’un nouveau programme de formation destiné à promouvoir et encadrer les jeunes talents du sport automobile. Selon Sky Sports, Hamilton Senior se dit « très motivé » à l’idée de débuter cette mission, après avoir conseillé officieusement la fédération durant les dernières semaines.

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la stratégie de la FIA pour renforcer l’accompagnement des jeunes pilotes et encourager une plus grande diversité dans le sport. Anthony Hamilton, qui a joué un rôle clé dans la carrière de son fils Lewis, entend mettre son expérience à profit pour aider une nouvelle génération à émerger.

L’annonce survient dans un contexte tendu pour la FIA. Son président, Mohammed Ben Sulayem, est sous le feu des critiques, notamment à la suite de la décision de la fédération d’assouplir les sanctions liées au langage inapproprié des pilotes. Le barème, initialement fixé à 10 000 euros pour une première infraction, a été réduit à 5 000 euros. Cette révision fait suite à une polémique déclenchée par la sanction prononcée contre Max Verstappen, et dénoncée comme excessive par plusieurs pilotes, dont George Russell.

Russell, président de l’Association des pilotes de Grand Prix, a regretté l’absence de dialogue entre les pilotes et la FIA à ce sujet, qualifiant les règles initiales de « ridicules ».

Dans ce climat de remise en question, la candidature de Carlos Sainz Senior à la présidence de la FIA commence à faire parler. Bien accueillie, elle soulève néanmoins des inquiétudes concernant un éventuel conflit d’intérêts, son fils Carlos Sainz Jr. étant toujours en activité en Formule 1. Ce dernier a assuré qu’ils sauraient clairement séparer leurs fonctions respectives pour éviter tout problème.

F1 – Résultats et classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025

Découvrez les résultats des essais libres 2 avant le Grand Prix de F1 d’Émilie-Romagne 2025 !

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:15.293 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:15.318 S
3
 
Pierre GASLY
Alpine 1:15.569 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:15.693 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:15.735 S
6
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:15.768 S
7
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:15.792 M
8
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:15.827 S
9
 
Alexander ALBON
Williams 1:15.916 S
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1:15.934 S
11
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:15.943 S
12
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:16.009 S
13
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:16.044 S
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:16.220 M
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:16.255 M
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:16.339 S
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:16.341 S
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:16.406 S
19
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:16.419 S
20
 
Esteban OCON
Haas 1:16.420 S

F1 – GP d’Émilie-Romagne : Piastri et Norris dominent les EL1, Verstappen frustré, Ferrari discrète

McLaren a lancé son week-end à Imola en plaçant ses deux pilotes aux avant-postes lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Oscar Piastri a signé le meilleur temps en 1:16.545, devançant de justesse son coéquipier Lando Norris (+0”032). Carlos Sainz (Williams) complète le trio de tête, tandis que George Russell et Lewis Hamilton se sont intercalés dans le top 5.

Max Verstappen, en difficulté avec l’arrière de sa RB21, s’est plaint à la radio de l’instabilité de sa monoplace : « Je ne peux pas compter sur l’arrière, je dérape partout ». Visiblement agacé, il a dû se contenter du 7e temps, à près de quatre dixièmes de la référence de Piastri.

Classement des EL1 du Grand Prix d’Émilie-Romagne

Cette séance, écourtée par un drapeau rouge causé par Gabriel Bortoleto (Stake), a été marquée par l’introduction du nouveau composé C6 de Pirelli, le plus tendre de la gamme. Plusieurs équipes, dont Aston Martin et Haas, ont profité de cette occasion pour tester leurs évolutions, tandis que Mercedes a directement équipé ses deux monoplaces des mises à jour. À l’inverse, Williams et Stake n’ont apporté aucune modification.

En piste, la hiérarchie a beaucoup évolué avec les améliorations rapides de la surface. Russell a brièvement pris la tête avec un tour en 1:16.599, mais Piastri, chaussé de pneus neufs, a repris l’avantage, juste devant Norris.

Parmi les performances notables, Pierre Gasly a placé son Alpine en sixième position. Charles Leclerc, gêné par un casque mal ajusté, a terminé 12e. Franco Colapinto, titularisé pour cinq courses chez Alpine, a connu une séance difficile : 17e, il a involontairement gêné Hamilton et Tsunoda lors de ses relais.

En fond de classement, les Haas de Bearman et Ocon ont terminé respectivement 18e et 20e, encadrant Isack Hadjar.

F1 – Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025

Oscar Piastri a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne, confirmant la bonne dynamique de McLaren. L’Australien a devancé son coéquipier Lando Norris de seulement 32 millièmes de seconde, offrant au duo une solide entame de week-end sur le circuit d’Imola.

Carlos Sainz, (Williams), s’est hissé à la troisième place, juste devant la Mercedes de George Russell et la Ferrari de Lewis Hamilton, qui complètent le top 5.

Pierre Gasly s’est illustré en plaçant son Alpine en sixième position, une performance encourageante pour l’équipe d’Enstone après un début de saison difficile. De son côté, Franco Colapinto, titularisé pour la première fois ce week-end à la place de Jack Doohan, a pris la 17e place pour ses débuts officiels au volant de l’Alpine.

Les équipes ont profité de cette première heure pour multiplier les relais en pneus tendres, en particulier afin d’évaluer le nouveau composé C6 introduit par Pirelli pour ce rendez-vous italien.

La séance a été écourtée par un drapeau rouge déclenché à un peu plus de deux minutes de la fin par Gabriel Bortoleto, auteur d’une sortie de piste.

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:16.545 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:16.577 S
3
 
Carlos SAINZ
Williams 1:16.597 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:16.599 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:16.641 S
6
 
Pierre GASLY
Alpine 1:16.696 S
7
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:16.905 S
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:16.922 S
9
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:16.925 M
10
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:16.998 S
11
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:17.032 S
12
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:17.077 S
13
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:17.094 S
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:17.121 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:17.286 S
16
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:17.356 S
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:17.373 M
18
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:17.446 M
19
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:17.641 S
20
 
Esteban OCON
Haas 1:17.662 S

Ralf Schumacher critique la journée de roulage de Verstappen au Nürburgring

Ralf Schumacher a exprimé des réserves sur la décision de Max Verstappen de prendre part à une session d’essais sur la boucle Nordschleife du Nürburgring, peu après le Grand Prix de Miami et la naissance de sa fille, Lily.

Le quadruple champion du monde a piloté une Ferrari GT3 sous le pseudonyme de « Franz Hermann » sur le mythique tracé allemand, une initiative saluée par Timo Glock, autre ancien pilote de F1.

Mais Ralf Schumacher, six fois vainqueur en Grand Prix, s’est montré plus critique. Il s’est interrogé sur le bien-fondé d’un tel engagement à ce moment-là de la saison, soulignant implicitement les risques pris par le pilote Red Bull dans un contexte personnel et sportif chargé.

« Si j’avais été le directeur de l’équipe, j’aurais demandé à Verstappen s’il avait encore toute sa tête », a déclaré Schumacher à Backstage Boxengasse. « Faire une chose pareille sur la Nordschleife n’est pas très intelligent. Je sais que beaucoup ne veulent pas entendre cela, mais je trouve la Nordschleife incroyablement dangereuse. C’est comme ça, surtout à ce niveau et à ces vitesses. »

Max Verstappen aurait signé un tour en 7’53’’ sur la Nordschleife, bien qu’aucun temps officiel ne soit venu confirmer cette performance.

Tandis que Timo Glock a salué les prouesses du pilote Red Bull, évoquant l’admiration suscitée dans le paddock, Ralf Schumacher a tempéré l’enthousiasme en pointant les risques inhérents à cet exercice. Pour l’ancien pilote allemand, la situation aurait facilement pu dégénérer, rappelant les dangers de ce type d’initiative en dehors du cadre strictement encadré de la F1.

« Je repense alors à l’époque où les courses DTM ont été interdites ici parce que ces voitures allaient trop vite, mais les voitures GT3 d’aujourd’hui sont également incroyablement rapides et tout se passe au coude à coude », a ajouté Schumacher. « Les choses se passent plus vite que vous ne le pensez. Faire cela ailleurs, d’accord, mais pour la plupart des gens, la Nordschleife reste le plus grand défi. »

Ferrari espère un tournant en Espagne : Vasseur mise sur la nouvelle réglementation des ailerons pour relancer la saison

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frédéric Vasseur, estime que l’introduction de nouvelles restrictions sur les ailerons flexibles pourrait rebattre les cartes sur le plan de la compétitivité en cours de saison 2025.

À partir du Grand Prix d’Espagne, prévu le 1er juin, les équipes de Formule 1 seront soumises à des contrôles renforcés concernant la flexibilité de leurs ailerons avant. Cette évolution réglementaire découle d’une directive technique émise par la FIA en janvier, visant à contrer certaines interprétations jugées trop permissives des règles actuelles.

Ferrari, en difficulté en ce début d’exercice, espère tirer parti de ce durcissement du cadre technique pour retrouver de la performance. Si Vasseur ne s’attend pas à un bouleversement dans la hiérarchie du championnat, il considère ce changement comme une opportunité potentielle pour réduire l’écart avec les écuries de tête.

« Nous sommes à un moment où il est difficile d’apporter des améliorations majeures à la voiture, car après quatre ans avec le même règlement, nous nous battons davantage pour les détails », a déclaré le directeur de l’écurie Ferrari, Vasseur, à Sky Sports F1. « Le plus gros changement sera probablement en Espagne, car nous avons une modification réglementaire importante avec un tout nouvel aileron avant. Cela pourrait changer un peu la donne dans le championnat. Attendons de voir. Cela pourrait remettre les compteurs à zéro dans l’immédiat, mais pas au niveau du championnat. Le pilote qui sera en tête du championnat en Espagne le sera toujours après l’Espagne, mais en termes de performances pures, cela pourrait changer la donne. »

Lewis Hamilton va-t-il trouver le rythme au volant de la Ferrari ? 

Lewis Hamilton connaît un début de saison compliqué chez Ferrari, peinant à s’adapter à la SF-25, jugée difficile à piloter et en manque de performance. Malgré une pole position et une victoire en sprint en Chine, le septuple champion du monde n’a pas fait mieux qu’une cinquième place en course, tandis que Charles Leclerc a offert à l’écurie son unique podium, en Arabie saoudite.

Le patron de la Scuderia, Frédéric Vasseur, se veut toutefois rassurant. Selon lui, les difficultés actuelles de Hamilton s’expliquent avant tout par les limites techniques de la monoplace, qui rendent son intégration d’autant plus complexe.

« La voiture n’est pas au niveau que nous attendions », a-t-il déclaré. « Si vous comparez avec l’année dernière, par exemple, cela signifie que nous ne sommes pas dans une situation idéale. Et je pense que dans cette situation, il est encore plus difficile pour un nouveau pilote de s’adapter à la voiture. Je pense que si vous volez et gagnez chaque week-end, il est beaucoup plus facile pour eux de s’adapter à l’équipe. Mais je dirais que tant que la collaboration est positive et constructive, même si cela ne se traduit pas chaque week-end en termes de résultats, je pense que nous améliorons notre compréhension mutuelle, pas seulement avec moi, mais aussi avec le côté technique. Je pense que nous allons dans la bonne direction et je suis assez confiant pour l’avenir. »

Verstappen aurait battu un record au Nürburgring de plusieurs secondes selon Helmut Marko

Max Verstappen aurait signé un tour record sur la légendaire boucle Nordschleife du Nürburgring lors d’un essai discret mené la semaine dernière, selon Helmut Marko. Le conseiller de Red Bull a révélé que le pilote néerlandais lui avait personnellement indiqué avoir battu le meilleur temps dans la catégorie GT3.

Verstappen a pris la piste sous le nom d’emprunt « Franz Hermann », un subterfuge utilisé pour garder l’événement confidentiel. Aucun temps officiel n’a été publié à ce jour, mais l’expert du Nürburgring, Misha Charoudin, affirme que le quadruple champion du monde aurait établi un nouveau record de la Nordschleife dans une voiture de type GT3.

Les détails exacts de la performance restent à confirmer, mais les propos de Marko apportent du crédit à cette rumeur qui agite depuis quelques jours la sphère du sport automobile.

« Le GT est sa grande passion et il a sa propre équipe », a déclaré Marko au Kronen Zeitung. « Il m’a dit qu’il avait battu un record de deux secondes après seulement trois tours, qu’il connaissait tous ses temps au tour et tout ce qu’il y avait à savoir sur la suspension. Il était presque plus intéressé par les détails que par sa voiture de Formule 1. »

La seule expérience précédente de Verstappen au Nürburgring était dans le domaine du sim racing, une discipline qui passionne également le pilote Red Bull. Marko s’attend à ce que Verstappen continue d’investir dans le sim racing et l’utilise comme tremplin pour booster sa carrière de pilote, en raison de son faible coût par rapport au karting professionnel.

« Il dirige une équipe de sim racing et souhaite désormais faire piloter l’un de ses meilleurs pilotes dans une voiture GT », a ajouté Marko. « C’est une promotion active des jeunes talents. Car aujourd’hui, une saison complète de karting coûte un quart de million d’euros. Et combien coûte l’équipement pour la simulation de course ? Peut-être 30 000 à 50 000 euros au total. Max développe également des logiciels pour les simulateurs utilisés par les équipes de Formule 2 et de Formule 3. »

Langage inapproprié et injures en F1 : la FIA adoucit les sanctions

La FIA a assoupli sa réglementation concernant l’usage de langage grossier par les pilotes, en réduisant de moitié l’amende maximale applicable en cas de première infraction. Désormais, une sanction de 5 000 € pourra être infligée, contre 10 000 € précédemment selon la version initiale de l’annexe B du Code Sportif International entrée en vigueur en janvier.

Ce nouvel encadrement s’applique à l’ensemble des championnats régis par la FIA, y compris la Formule 1. Les commissaires disposeront également d’une plus grande marge de manœuvre, avec la possibilité de suspendre entièrement une sanction pour une première infraction, que ce soit pour un pilote ou une équipe.

Autre nouveauté : les règlements distinguent désormais les propos tenus dans des « environnements contrôlés », comme les conférences de presse, de ceux exprimés dans des contextes « non contrôlés », tels que la piste ou les spéciales en rallye. Des circonstances atténuantes pourront continuer d’être prises en compte, comme ce fut le cas pour Carlos Sainz à Bahreïn, qui avait évité une sanction après s’être excusé publiquement pour des propos tenus face aux médias.

Enfin, les injures visant des officiels ne seront plus sanctionnées par des amendes, mais par des pénalités sportives. Ces ajustements font suite à un réexamen mené à la demande du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, qui avait évoqué récemment sa volonté d’optimiser le dispositif disciplinaire lié à la conduite verbale des pilotes.

« En tant qu’ancien pilote de rallye, je connais bien l’éventail d’émotions que l’on peut ressentir pendant une compétition », a déclaré Ben Sulayem à propos de ces changements. « J’ai mené un examen approfondi et collaboratif avec la contribution des sept championnats du monde de la FIA, des clubs membres de la FIA et d’autres organisations de sport automobile. Les améliorations annoncées aujourd’hui par la FIA à l’annexe B garantiront que nous continuons à promouvoir le meilleur de l’esprit sportif dans le sport automobile, tout en donnant aux commissaires des directives efficaces pour agir contre les individus qui pourraient nuire à la réputation de ce sport. La FIA s’engagera toujours à garantir que le sport automobile soit accessible à toute notre famille sportive. »

Ronan Morgan, président du comité des pilotes, a déclaré : « Les pilotes sont considérés comme des modèles par les jeunes fans et sont à juste titre considérés comme les ambassadeurs du monde du sport automobile au sens large. Leur comportement est donc très important, mais il faut reconnaître qu’il y a une différence entre ce qui est dit pendant une course et ce qui est dit lors d’une conférence de presse. Les changements apportés aujourd’hui renforcent encore le Code sportif international de la FIA, qui soutient nos pilotes en comprenant les pressions auxquelles ils sont soumis dans le feu de l’action. »

Garry Connelly, président des commissaires de F1 et membre du Conseil mondial du sport automobile, a ajouté : « Je tiens à remercier le président de la FIA pour son initiative dans la révision de l’annexe B. La version révisée garantira que les commissaires disposent de directives efficaces pour les aider à faire la distinction entre les problèmes survenant sur la piste et ceux survenant en dehors. Je me réjouis que les commissaires continuent à disposer d’un pouvoir discrétionnaire total pour prendre en considération tout facteur atténuant afin de garantir qu’une sanction soit appliquée de manière équitable à une situation spécifique, en tenant notamment compte des circonstances dans lesquelles se trouve le pilote concerné. Ces changements permettront aux fans de tous âges de continuer à profiter du sport automobile et nous poursuivrons tous nos efforts collectifs pour développer ce sport à l’échelle mondiale. »

Zak Brown bientôt au volant de la McLaren MP4-22 victorieuse à Monaco en 2007

Le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, a annoncé qu’il prendra le volant de la MP4-22 utilisée par Fernando Alonso lors de sa victoire au Grand Prix de Monaco 2007, à l’occasion d’un événement prévu à Monza plus tard cette année.

Ce châssis emblématique, marqué du numéro 1, est resté dans les mémoires pour avoir scellé l’une des courses les plus tendues de la saison 2007. Ce jour-là à Monte-Carlo, McLaren s’était offert un doublé avec Alonso devant Lewis Hamilton, alors rookie. Pourtant, derrière ce succès apparent se dessinait le début d’une rivalité interne féroce.

Hamilton, désireux de contester la première place à son coéquipier, avait reçu l’ordre explicite de rester en deuxième position. Une directive qui, une fois communiquée à Alonso par Ron Dennis, avait été très mal perçue par le double champion du monde espagnol, convaincu qu’elle ne visait pas à protéger le résultat de l’équipe, mais à favoriser le jeune Britannique.

Cette tension allait s’intensifier jusqu’à l’incident des qualifications en Hongrie, où Alonso avait volontairement bloqué Hamilton dans les stands, déclenchant une crise ouverte au sein de l’écurie. Cette affaire a été l’un des éléments déclencheurs de la réouverture du dossier “Spygate”, qui a mené à la sanction la plus lourde de l’histoire de la Formule 1 : une amende de 100 millions de dollars infligée à McLaren, ainsi que son exclusion du championnat constructeurs, malgré une saison jusque-là dominante.

Ironie du sort, cette même année, Kimi Räikkönen, huitième à Monaco, allait finalement s’imposer au championnat du monde avec un point d’avance sur les deux pilotes McLaren, au terme d’une saison restée légendaire.

Charles Leclerc révèle des ajustements « extrêmes » sur la Ferrari en 2025

Charles Leclerc a confié que Ferrari avait dû entreprendre des modifications « extrêmes » sur les réglages de la SF-25 dans l’espoir de redresser une saison jusqu’ici décevante.

Après six manches, la Scuderia pointe à une lointaine quatrième place au classement des constructeurs, accusant déjà un déficit de 152 points sur McLaren. L’écurie italienne, qui espérait entamer la saison sur des bases solides, a été rapidement confrontée à des problèmes structurels affectant la compétitivité de sa monoplace.

En difficulté depuis le début de l’année, Ferrari peine à retrouver une constance dans ses résultats. Charles Leclerc n’est monté sur le podium qu’une seule fois, en Arabie saoudite, tandis que Lewis Hamilton, malgré une victoire en course sprint, n’a pas encore décroché de top 3 en Grand Prix.

La SF-25 souffre d’un manque d’équilibre, d’une dégradation excessive des pneus et d’un rythme général insuffisant, illustré récemment à Miami où les deux pilotes ont dû se contenter de batailles en fond de top 10.

Alors que le Grand Prix d’Émilie-Romagne approche, la pression monte sur l’équipe de Maranello. À domicile, face à un public exigeant, Ferrari est dans l’obligation de réagir. Pour y parvenir, elle a engagé un travail en profondeur sur sa monoplace, qui a conduit Leclerc à adapter son pilotage et à expérimenter de nouvelles solutions techniques dans l’espoir d’un rebond.

« Je pense qu’il est toujours très difficile de comparer les réglages des pilotes, car si vous ne vous sentez pas à l’aise, il y a toujours quelque chose qui vous pose plus de problèmes que l’autre pilote, et c’est pourquoi vous ne pouvez pas aller aussi vite », a déclaré Leclerc à Miami. « De mon côté, cette année, nous avons pris des directions assez extrêmes en termes de réglages afin de tirer un peu plus de la voiture. J’ai donc l’impression de changer beaucoup mon style de pilotage afin de m’adapter aux nouvelles exigences de cette voiture. Cependant, cela fait maintenant sept ans que je suis chez Ferrari, et il y a peut-être des choses qui me semblent naturelles maintenant. Il y a donc probablement des choses qui me semblent très naturelles après tant d’années passées avec l’équipe et dont je ne suis pas suffisamment conscient. Même si j’ai l’impression de conduire différemment cette année, c’est simplement parce que cette voiture nécessite un réglage différent et une manière différente de conduire. »

Programme et horaires du Grand Prix de F1 d’Émilie-Romagne 2025

La saison 2025 de Formule 1 débarque ce week-end à Imola pour la septième manche du championnat, du 16 au 18

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP d’Émilie-Romagne pour ne rien manquer

Date Séance Horaires Chaine
Vendredi Essais Libres 1 13h30 – 14h30 Canal+ Sport
  Essais Libres 2 17h00 – 18h00 Canal+ Sport
Samedi Essais Libres 3 12H30 – 13H30 Canal+ Sport
  Qualifications 16h00 – 17h00 Canal+ Sport
Dimanche Grand Prix 15h00 Canal+

 

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises à Imola à l’occasion du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Septième manche du championnat, elle est également la première à se dérouler en Europe. Pour rappel, Oscar Piastri est leader du Championnat du monde des pilotes et McLaren caracole en tête du classement des constructeurs. Le pilote australien comptabilise aujourd’hui quatre victoires en Grand Prix, Lando Norris et Max Verstappen se partageant le reste.

L’année passée, Max Verstappen l’avait emporté devant Lando Norris et Charles Leclerc, Oscar Piastri avait terminé la course en quatrième position, au pied du podium.

GP Explorer 3 : Squeezie officialise une troisième et ultime édition les 3, 4 et 5 octobre 2025

Ce samedi 10 mai, le créateur de contenu Squeezie a annoncé le retour très attendu du GP Explorer, qui tiendra sa troisième et dernière édition du 3 au 5 octobre 2025. Deux ans après le succès du GP Explorer 2, l’événement revient avec une ambition internationale assumée et un nouveau format étalé sur trois jours.

Toujours organisé sur le circuit Bugatti du Mans, qui a accueilli les éditions précédentes en 2022 et 2023, le GP Explorer 3 promet une expérience enrichie pour les 200 000 spectateurs attendus. Le week-end s’ouvrira dès le vendredi soir avec une présentation des pilotes suivie d’un concert, avant de laisser place à l’action sur la piste le samedi et dimanche dans le cadre d’un week-end sprint, une première pour l’événement.

Parmi les équipes dévoilées, on retrouvera un mélange de personnalités du web, d’artistes et de créateurs internationaux :

• Kaatsup et Ana
• Theodort et Mastu
• Billy et SCH
• Djilsi et Maxime Biaggi
• Cocotte et Baghera
• Léa Elui et Maghla
• Nikof et Gotaga
• Ander et Karchez
• Ludwig et Michael Reeves
• Squeezie et Amine
• Team USA (composants à venir)

Cette édition 2025 marquera la fin d’un cycle pour le GP Explorer, devenu en trois éditions un rendez-vous incontournable entre sport automobile et culture numérique.

 

 
 
 
 
 
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Imola tente de garder sa place au calendrier de la F1 au-delà de 2025

Alors que le contrat liant le circuit d’Imola à la Formule 1 arrive à son terme après l’édition 2025 du Grand Prix d’Émilie-Romagne, les discussions se poursuivent pour prolonger la présence de l’épreuve italienne au calendrier. Les promoteurs locaux, soutenus par le gouvernement régional, ambitionnent de sécuriser un nouvel accord jusqu’en 2026, voire au-delà.

Malgré la volonté affichée par les autorités locales de pérenniser la course à l’Autodromo Enzo e Dino Ferrari, l’avenir d’Imola en F1 reste incertain. Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a récemment reconnu qu’il devenait « de plus en plus difficile d’organiser deux Grands Prix dans un même pays », laissant planer un doute sur le maintien de la manche italienne hors Monza.

Ce dernier dispose en effet d’un contrat ferme avec la F1 jusqu’en 2031, ce qui fait d’Imola le candidat naturel à un éventuel retrait si la discipline venait à réduire sa présence en Italie.

Réintroduit au calendrier en 2020 dans le contexte de la pandémie, le circuit d’Imola a su séduire à nouveau le paddock et les fans. Le président de la région Émilie-Romagne, Michele de Pascale, a assuré qu’un « fort engagement » était en cours pour maintenir la F1 à Imola, affirmant qu’il n’y avait selon lui « aucune incompatibilité » à organiser deux courses sur le sol italien.

« Pour les institutions, ce n’est pas une question de budget », a-t-il déclaré à la Gazette. « Il y a un vif intérêt à continuer. Les négociations sont en cours depuis un certain temps. Monza n’empêche pas Imola d’être là ».

Le chef du département des sports du Conseil des ministres, Flavio Siniscalsi, a ajouté : « Les efforts des autorités locales et nationales sont cruciaux. Nous devons encourager et renforcer la collaboration interinstitutionnelle ».

Même la République de Saint-Marin est impliquée dans la candidature d’Imola pour obtenir un nouveau contrat avec la F1. Bien qu’Imola soit située en Italie, la course s’est déroulée sous la bannière du Grand Prix de Saint-Marin de 1981 à 2006. Les organisateurs espèrent que le succès de l’événement en 2025 convaincra la F1 de maintenir Imola au calendrier l’année prochaine.

Christian Horner : Max Verstappen est le meilleur pilote que Red Bull ait jamais eu

Christian Horner n’a pas hésité à qualifier Max Verstappen de meilleur pilote ayant jamais porté les couleurs de Red Bull en Formule 1. Une affirmation forte de la part du directeur de l’écurie, au regard des talents passés par l’équipe, notamment Sebastian Vettel.

Verstappen a marqué la discipline dès ses débuts en 2015, devenant à 17 ans le plus jeune pilote à prendre part à un Grand Prix. Depuis, le Néerlandais n’a cessé de progresser, jusqu’à décrocher son quatrième titre mondial consécutif la saison dernière. Une performance qui le place au même rang que des légendes telles qu’Alain Prost et Sebastian Vettel au palmarès des champions du monde.

Si Vettel a ouvert l’ère dorée de Red Bull entre 2010 et 2013, en menant l’équipe vers quatre titres constructeurs et pilotes successifs, Horner considère que Verstappen incarne une nouvelle dimension du succès. Il n’hésite pas à le comparer à Roger Federer, soulignant non seulement son talent exceptionnel, mais aussi sa régularité et sa domination sur la grille.

À 27 ans, Verstappen semble bien parti pour marquer durablement l’histoire de la Formule 1 et renforcer encore son statut au sein de l’écurie de Milton Keynes.

Lorsqu’on lui a demandé si Verstappen était le plus grand pilote que Red Bull ait jamais eu, le Britannique a répondu à la BBC : « Nous avons eu la chance d’avoir des pilotes très talentueux ici. Bien sûr, Sebastian Vettel est quadruple champion du monde, mais Max va encore plus loin. »

Il a ajouté : « Pour moi, le voir piloter sa voiture, c’est un peu comme voir Roger Federer au sommet de son art frapper une balle de tennis. Il le fait avec une précision et un timing incroyables. Encore une fois, ce premier secteur à Djeddah, c’est un vrai plaisir de voir [un pilote] en totale harmonie [avec sa voiture], totalement confiant en lui-même et tirant le maximum de ses performances. Son timing et sa précision ont été exceptionnels. »

Si Horner admet qu’il est difficile de comparer des pilotes de différentes époques de la F1, il estime qu’il est désormais temps de reconnaître que Verstappen mérite une place parmi les plus grands noms de ce sport.

« C’est très difficile à juger », a-t-il déclaré. « Il est certainement le meilleur sur la grille à l’heure actuelle. Comment comparer les générations, mais il faut désormais le placer dans la même catégorie que certains des plus grands pilotes de tous les temps dans ce sport. Il a toutes les capacités pour battre de nombreux records, mais cela dépendra de notre capacité à lui donner les outils nécessaires et de la durée pendant laquelle il souhaite rester dans ce sport. »

Max Verstappen aperçu au volant d’une Ferrari GT3 sur le Nürburgring

Max Verstappen, quadruple champion du monde de Formule 1, a été vu vendredi sur le légendaire circuit du Nürburgring Nordschleife, où il a pris le volant d’une Ferrari 296 GT3 engagée par l’équipe Emil Frey Racing, selon Auto Motor und Sport.

Cette apparition, bien que non annoncée officiellement, s’est déroulée dans le cadre d’une journée d’essais organisée par la série allemande NLS, à une semaine de la troisième manche de la saison. Pour conserver une certaine discrétion, le pilote néerlandais a utilisé le pseudonyme « Franz Hermann », affiché sur la voiture, et a renforcé la sécurité autour du stand afin d’éloigner les photographes. Malgré ces précautions, des spectateurs ont identifié Verstappen grâce à son casque et à sa combinaison personnalisés.

Il ne s’agit pas de la première fois que le pilote Red Bull prend le volant de cette Ferrari GT3, décorée aux couleurs de Verstappen.com, mais jusque-là, ses roulages s’étaient limités à des séances privées. Cette sortie publique pourrait être un pas vers l’obtention du permis spécifique au Nordschleife, indispensable pour participer aux épreuves officielles sur ce tracé redouté, notamment les 24 Heures du Nürburgring.

« Le Nordschleife est l’un de mes circuits préférés. J’aimerais y courir un jour en GT3 », avait déclaré Verstappen en 2023. Si la F1 a depuis longtemps abandonné le circuit pour des raisons de sécurité, la Nordschleife reste une référence incontournable dans le monde des courses d’endurance.

En parallèle de sa carrière en Formule 1, Verstappen est actif dans le monde du GT. Il possède sa propre structure engagée en GT World Challenge Europe, et soutient le jeune pilote Thierry Vermeulen, engagé en DTM, fils de son manager Raymond Vermeulen.

Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

3

3

 

Sprint

0

2

COURSE

Grand Prix

2

4

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

115

131

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

5

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

6

0

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

93

48

 

Classement

4ème

6e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

4

0

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

4

0

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

99

9

 

Classement

3e

11e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

5

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

5

0

 

Sprint

0

2

CHAMPIONNAT

Points

53

41

 

Classement

5e

7e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

4

2

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

4

2

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

14

6

 

Classement

9e

15e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

3

3

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

5

1

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

30

6

 

Classement

8e

13e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

6

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

2

4

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

14

0

 

Classement

10e

17e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

3

1

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

4

0

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

5

0

 

Classement

16e

18e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

4

2

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

5

1

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

6

0

 

Classement

14e

20e

Alpine : Pierre Gasly VS Jack Doohan 

 

 

Gasly

Doohan

QUALIF

Qualification

5

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

5

1

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

7

0

 

Classement

12e

19e

F1 – Audi annonce un changement dans la structure de son écurie

Audi poursuit la réorganisation de son projet en Formule 1 à l’approche de son entrée officielle sur la grille, prévue pour 2026, en annonçant plusieurs ajustements majeurs dans sa structure dirigeante.

Le départ d’Adam Baker, qui occupait jusqu’ici le poste de PDG du programme F1, a été confirmé ce lundi. La marque allemande précise que cette séparation s’est faite d’un commun accord. Le rôle de Baker ne sera pas directement remplacé, puisque la fonction de PDG disparaît de l’organigramme. Ses responsabilités seront reprises par Christian Foyer, nommé directeur des opérations. Ingénieur expérimenté dans le développement de groupes motopropulseurs, Foyer apporte selon Audi une expertise précieuse pour renforcer la synergie entre les différents pôles du projet.

Par ailleurs, Mattia Binotto a été officiellement désigné comme responsable du projet Audi F1. L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari supervisera l’ensemble des activités de développement technique sur les sites de Hinwil, en Suisse, et de Neuburg, en Allemagne. Il travaillera en étroite collaboration avec Christian Foyer pour faire avancer le programme moteur, déjà lancé depuis plusieurs mois.

« Nous tenons à remercier Adam Baker pour son engagement au cours des dernières années », a déclaré Gernot Dollner, PDG d’Audi AG. « Il a joué un rôle décisif dans l’élaboration du concept stratégique global pour l’entrée d’Audi en Formule 1 et a lancé le développement du groupe motopropulseur à Neuburg. Avec Christian Foyer, nous intégrons au projet un expert confirmé dans les structures de processus de développement de groupes motopropulseurs en F1. Son expérience contribuera à garantir une coopération synergique et la rapidité nécessaire dans le cadre du projet que nous avons entrepris en vue de nos débuts. »

Enfin, Audi a précisé que Mattia Binotto serait responsable du développement global et que Jonathan Wheatley, récemment nommé directeur d’équipe, sera chargé des opérations sur les circuits, complétant ainsi une équipe dirigeante désormais au complet en vue des débuts de l’écurie allemande en F1.

Lewis Hamilton : « Je n’ai aucun problème avec l’équipe ou avec Charles »

Malgré un Grand Prix de Miami compliqué, Lewis Hamilton conserve sa confiance dans le potentiel de Ferrari pour la saison 2025 de Formule 1.

L’écurie italienne a souffert d’un manque de compétitivité en Floride, apparaissant comme la cinquième force du plateau derrière McLaren, Red Bull (Max Verstappen), Mercedes et même Williams. Huitième à l’arrivée, juste derrière son coéquipier Charles Leclerc, Hamilton a vu sa course marquée par une stratégie perturbée par des consignes d’équipe peu concluantes.

Pourtant, malgré ce revers et une prestation jugée comme la plus faible de Ferrari cette saison, le Britannique a tenu un discours résolument optimiste pour la suite.

« Oui, j’ai passé une bonne journée dans l’ensemble », a déclaré Hamilton aux médias à Miami. « La huitième place ne reflète pas vraiment la réalité. Je suis optimiste pour l’avenir. Je pense que cette voiture a vraiment du potentiel. Quelque chose nous freine en ce moment, nous avons perdu en performance depuis la Chine. Et ce potentiel est bien là, mais nous ne pouvons pas l’exploiter. Tant que nous n’aurons pas trouvé de solution, nous resterons dans cette situation. En attendant, nous pouvons travailler sur tous les autres aspects, les processus. »

Si le résultat global a été décevant pour Hamilton, il représente néanmoins d’un pas en avant pour le septuple champion du monde par rapport à Djeddah. En Arabie saoudite, Hamilton s’était qualifié à plus de six dixièmes de Leclerc, puis avait terminé la course à 30 secondes derrière lui.

« Je pense que ce week-end, même si nous ne sommes pas aussi rapides que nous le souhaiterions, j’ai eu un meilleur week-end dans l’ensemble », a ajouté Hamilton. « Le résultat ne le montre peut-être pas nécessairement aujourd’hui. Mais j’étais 12e, donc très difficile à dépasser ici, les voitures étaient évidemment très proches. J’ai chaussé les pneus moyens et j’ai senti la voiture prendre vie, et j’étais très optimiste à ce moment-là. Mais nous avons perdu beaucoup de temps dans les tours où Charles et moi nous battions, et j’étais clairement plus rapide à ce moment-là. »

« Et je ne pense pas que la décision ait été prise assez rapidement. Et bien sûr, dans ces moments-là, on se dit : « Allez ! » Mais bon. C’est à peu près tout. Je n’ai aucun problème avec l’équipe ou avec Charles. Je pense qu’on pourrait faire mieux. Mais la voiture est là où elle doit être. Au final, on se bat pour la septième et la huitième place. »