Hamilton abattu après une remontée « insignifiante » à Las Vegas

Lewis Hamilton s’est montré particulièrement amer après sa course au Grand Prix de Las Vegas, où il n’a pu faire mieux que la 10e place malgré une remontée depuis le fond de la grille. Le pilote Ferrari, qualifié dernier après ce qu’il considère comme la pire performance pure en qualifications de sa carrière, n’a retiré aucune satisfaction de ce point marqué.

Parti 19e grâce au départ depuis la voie des stands de Yuki Tsunoda, pénalisé par un changement de groupe motopropulseur, Hamilton a pourtant pris un bon départ. À la fin du premier tour, il occupait déjà la 12e place avant de gagner deux nouvelles positions dans le reste de la course. Mais pour le septuple champion du monde, cette progression n’a rien d’un motif de réjouissance.

Interrogé par certains médias sur sa satisfaction d’être remonté de la 19e à la 10e place, Hamilton n’a pas cherché à tempérer son ressenti. « Zéro. Zéro. Les neuf places les plus insignifiantes, cela ne veut rien dire. C’est quand même un mauvais week-end », a-t-il déclaré, visiblement déçu par la compétitivité de sa Ferrari et par l’ensemble de son week-end à Sin City.

Le Britannique a également exprimé des inquiétudes plus larges concernant l’équipe, estimant que cette performance, tant en qualifications qu’en course, révélait des problèmes profonds. Alors que Ferrari espérait rebondir à Las Vegas, Hamilton a souligné que les difficultés rencontrées tout au long du week-end l’avaient empêché de montrer un quelconque potentiel.

Pour Hamilton, ce Grand Prix restera comme l’un des plus frustrants de sa saison, entre une qualification catastrophique et une course où, malgré des gains de position, le résultat final ne reflète aucune amélioration notable pour la Scuderia.

Interrogé sur les chances de Ferrari de terminer deuxième du classement, Hamilton a répondu : « Je ne sais même pas combien de points nous avons, mais à ce rythme, avec mes performances, nous n’avons aucune chance. »

La saison a été difficile pour Hamilton et continue de s’aggraver, même s’il lui reste deux courses au Qatar et à Abu Dhabi pour tenter de décrocher un premier podium pour Ferrari.

Malgré cela, le pilote de 40 ans n’a guère d’espoir pour les deux dernières manches, déclarant : « J’ai eu 22 mauvais week-ends. Je m’attends donc à en avoir encore deux. »

Classement ajusté du championnat F1 2025 après la double disqualification de McLaren à Las Vegas

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren390
2O. PiastriMcLaren366
3M. VerstappenRed Bull366
4G. RussellMercedes294
5C. LeclercFerrari226
6L. HamiltonFerrari152
7K. AntonelliMercedes137
8A. AlbonWilliams73
9I. HadjarVCARB51
10N. HülkenbergSauber49
11C. SainzWilliams48
12O. Bearman Haas41
13F. AlonsoAston Martin40
14L. LawsonVCARB36
15E. OconHaas32
16L.StrollAston Martin32
17Y. TsunodaRed Bull28
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 756
2Mercedes431
3Red Bull 391
4Ferrari378
5Williams121
6Racing Bulls90
9Haas73
7Aston Martin72
8Sauber68
10Alpine22

Classement et résultat du Grand Prix de F1 de Las Vegas

Découvrez tous les résultats du Grand Prix de Formule 1 de Las Vegas 2025 !

Classement du Grand Prix de F1 de Las Vegas

# Pilote Écurie Écart
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull  
2
 
George RUSSELL
Mercedes +23.546
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +30.488
4
 
Charles LECLERC
Ferrari +30.678
5
 
Carlos SAINZ
Williams +34.924
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +45.257
7
 
Nico HULKENBERG
Stake +51.134
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +59.369
9
 
Esteban OCON
Haas +60.635
10
 
Oliver BEARMAN
Haas +70.549
11
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +85.308
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +86.974
13
 
Pierre GASLY
Alpine +91.702
14
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +1L
15
 
Franco COLAPINTO
Alpine +1L
16
 
Alexander ALBON
Williams DNF
17
 
Gabriel BORTOLETO
Stake DNF
18
 
Lance STROLL
Aston Martin  
19
 
Lando NORRIS
McLaren +DSQ
20
 
Oscar PIASTRI
McLaren +DSQ

La grille de départ du Grand Prix de Las Vegas 2025

Découvrez la grille de départ complète du Grand Prix de F1 de Las Vegas 2025 !

Grille de départ du Grand Prix de Las Vegas 2025

Position

Pilote

Écurie

1er

Lando Norris

McLaren

2e

Max Verstappen

Red Bull

3e

Carlos Sainz

Williams

4e

George Russell

Mercedes

5e

Oscar Piastri

McLaren

6e

Liam Lawson

Racing Bulls

7e

Fernando Alonso

Aston Martin

8e

Isack Hadjar

Racing Bulls

9e

Charles Leclerc

Ferrari

10e

Pierre Gasly

Alpine

11e

Nico Hülkenberg

Stake

12e

Lance Stroll

Aston Martin

13e

Esteban Ocon

Haas

14e

Oliver Bearman

Haas

15e

Franco Colapinto

Alpine

16e

Alex Albon

Williams

17e

Kimi Antonelli

Mercedes

18e

Gabriel Bortoleto

Stake

19e

Yuki Tsunoda

Red Bull

20e

Lewis Hamilton

Ferrari

 

Norris signe une pole déterminante sous la pluie à Las Vegas, Piastri cinquième

Lando Norris a parfaitement négocié des conditions détrempées pour décrocher une pole position essentielle en vue du Grand Prix de Las Vegas, tandis que son coéquipier Oscar Piastri a dû se contenter de la cinquième place. Une averse tombée avant et pendant le début des qualifications a profondément compliqué la séance, même si la piste s’est progressivement améliorée au fil des minutes.

Q1 : Hamilton dernier, Albon sort de piste

Le début des qualifications a été marqué par une visibilité très réduite, poussant certains pilotes à monter immédiatement les pneus pluie. Tous les concurrents leur ont rapidement emboîté le pas. De nombreux écarts de trajectoire ont été observés, notamment aux virages 9 et 14, et à cinq minutes de la fin, Piastri, Leclerc et Verstappen n’avaient toujours pas signé de tour représentatif.

Lorsque les pilotes ont commencé à mieux comprendre les conditions, les temps se sont nettement améliorés. Alex Albon est parti à la faute dans l’avant-dernier virage mais a pu ramener sa Williams sans provoquer d’interruption. Cela a permis un dernier tour rapide pour plusieurs pilotes, mais Lewis Hamilton n’a pas réussi à sortir du fond de grille et s’est classé dernier. Kimi Antonelli, Yuki Tsunoda, Gabriel Bortoleto et Albon ont également été éliminés. George Russell a dominé la Q1 en 1’53”144, devant Verstappen et Alonso.

Q2 : le pari raté de Stroll

La Q2 a commencé avec un léger retard dû à des réparations sur la piste, retard qui a coïncidé avec une accalmie de la pluie. Tous les pilotes sont repartis en pneus pluie, mais les conditions évoluaient rapidement. À six minutes de la fin, Lance Stroll a tenté un pari en chaussant les intermédiaires. Une décision prématurée : le Canadien n’a pas pu améliorer et a été éliminé. Aucun favori n’a quitté la séance à ce stade. Nico Hülkenberg a pris la 11e place, devant Stroll, Ocon, Bearman et Colapinto. Oscar Piastri s’est hissé en Q3 avec la dixième place, tandis que Russell dominait encore, cette fois en 1’50”935, devant Hadjar et Sainz.

Q3 : Norris s’offre un troisième pole consécutive

Les pneus intermédiaires ont été utilisés tout au long d’une Q3 disputée dans des conditions en amélioration constante. Contrairement à une séance sèche, les pilotes sont restés en piste pendant toute la durée des 12 minutes. À mi-séance, Piastri détenait provisoirement la pole avec un dixième d’avance sur Sainz et Norris. Mais l’évolution de la piste a rapidement rebattu les cartes.

Dans les derniers instants, alors que Norris menait en 1’48”384, Verstappen et Sainz ont amélioré et mis la pression sur McLaren. Russell n’a pas réussi à battre Verstappen, mais Norris a trouvé un tour décisif pour reprendre la pole avec trois dixièmes d’avance. Piastri a tenté de répliquer mais une sortie de piste dans le secteur central l’a repoussé au cinquième rang. Verstappen et Sainz complètent le trio de tête derrière Norris.

F1 – Classement des qualifications du Grand Prix de Las Vegas

Découvrez les résultats complets des qualifications pour le Grand Prix de Formule 1 de Las Vegas 2025 qui se déroulera ce week-end !

Classement des qualifications du Grand Prix de Las Vegas

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:47.934 I
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:48.257 I
3
 
Carlos SAINZ
Williams 1:48.296 I
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:48.803 I
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:48.961 I
6
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:49.062 I
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:49.466 I
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:49.554 I
9
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:49.872 I
10
 
Pierre GASLY
Alpine 1:51.540 I
11
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:52.781 W
12
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:52.850 I
13
 
Esteban OCON
Haas 1:52.987 W
14
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:53.094 W
15
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:53.683 W
16
 
Alexander ALBON
Williams 1:56.220 W
17
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:56.314 W
18
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:56.674 W
19
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:56.798 W
20
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:57.115 W

F1 – Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix de Las Vegas

Découvrez les résultats complets de la troisième et dernière séance d’essais libres avant le Grand Prix de Las Vegas 2025 de F1 qui se déroulera ce week-end !

Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix de Las Vegas

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
George RUSSELL
Mercedes 1:34.054 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:34.281 S
3
 
Alexander ALBON
Williams 1:34.875 S
4
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:35.169 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:35.269 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:35.385 S
7
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:35.439 S
8
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:35.533 I
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:35.540 S
10
 
Pierre GASLY
Alpine 1:35.562 S
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:35.586 I
12
 
Carlos SAINZ
Williams 1:35.662 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:35.738 S
14
 
Esteban OCON
Haas 1:35.817 S
15
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:35.908 S
16
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:36.305 S
17
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:36.650 S
18
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:36.667 S
19
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:37.023 S
20
 
Lando NORRIS
McLaren 1:37.112 S

Le classement des écuries en fonction de leurs valeurs

Depuis le rachat de la Formule 1 par Liberty Media en 2017, le championnat a connu une transformation profonde et spectaculaire, tant sur le plan sportif que financier. La statistique la plus révélatrice de cette mutation concerne la valorisation des dix écuries engagées.

D’après Forbes, la valorisation moyenne d’une écurie de F1 atteint désormais 3,6 milliards de dollars, un niveau inimaginable à l’époque où Bernie Ecclestone dirigeait la discipline d’une main de fer. La comparaison illustre à quel point le sport a changé de dimension, porté par une gestion plus moderne, une exposition médiatique renforcée et un modèle économique devenu infiniment plus attractif.

Équipes de F1 les plus valorisées – 2025

Position

Équipe

Valeur (milliards $)

1

Ferrari

6.5

2

Mercedes

6

3

McLaren

4.4

4

Red Bull Racing

4.35

5

Aston Martin

3.2

6

Williams

2.5

7

Alpine

2.45

8

Sauber

2.4

9

Racing Bulls

2.3

10

Haas

1.5

Leclerc échappe à une pénalité après enquête des commissaires à Las Vegas

Charles Leclerc a finalement évité une sanction à l’issue de l’enquête ouverte par les commissaires de la FIA après les essais libres du jeudi au Grand Prix de Las Vegas. Le pilote Ferrari, auteur du meilleur temps en FP1 avant de décrocher la troisième place en FP2, avait vu sa séance s’interrompre prématurément lorsqu’il a immobilisé sa voiture dans une zone de dégagement lors du second redémarrage sous drapeau rouge, victime d’un problème technique.

Les commissaires avaient ouvert une investigation pour une potentielle violation de l’article 26.5 du règlement sportif, disposition qui impose notamment au pilote de remettre son volant en place et d’éteindre le système ERS lorsqu’il quitte sa monoplace. Les indications visuelles laissaient penser que ces procédures n’avaient pas été correctement suivies.

Dans leur rapport, les commissaires ont expliqué que Leclerc avait tenté d’appliquer la procédure standard avant de sortir de la voiture, sans succès : « Le pilote a expliqué qu’avant de sortir de la voiture, il avait essayé de la mettre au point mort, mais qu’il n’avait pas pu le faire. Il a alors coupé le moteur et quitté la voiture. Les commissaires ont essayé de mettre la voiture au point mort, mais sans succès. Le pilote a alors tenté d’aider les commissaires en redémarrant la voiture pour essayer de la mettre au point mort, mais les commissaires, estimant que la voiture n’était pas sûre, lui ont demandé de ne pas le faire. Il a finalement convaincu les commissaires que la voiture était sûre et a coupé le contact.»

Face à l’impossibilité de passer la boîte au neutre et compte tenu du problème technique identifié, les commissaires ont jugé que Leclerc n’avait pas délibérément contrevenu au règlement et qu’il n’aurait pas pu respecter l’intégralité de la procédure prescrite dans ces circonstances.

Ferrari, de son côté, a apporté les éléments techniques nécessaires pour justifier la défaillance et expliquer la séquence des événements, ce qui a contribué à l’absence de sanction.

Leclerc peut donc poursuivre son week-end sans pénalité, alors que Ferrari semble en forme à Las Vegas après une première journée encourageante pour le Monégasque.

 

Hamilton satisfait de sa Ferrari après une première journée à Las Vegas

Lewis Hamilton a fait savoir à son équipe Ferrari qu’il ne souhaitait « aucune modification » sur la configuration de sa monoplace à l’issue d’une première journée globalement encourageante à Las Vegas. Malgré des classements modestes — 11e en FP1 puis 10e en FP2 — le septuple champion du monde s’est dit satisfait du comportement de sa voiture, dans un contexte où la séance de l’après-midi a été lourdement perturbée par deux drapeaux rouges tardifs.

Ces interruptions ont empêché plusieurs pilotes, dont Hamilton, Max Verstappen (9e) ou encore Oscar Piastri (14e), de signer un tour représentatif en pneus tendres, rendant le classement final peu significatif. La piste, fraîche et encore en évolution, a également compliqué la mise en rythme des équipes.

Ce rendez-vous dans le Nevada marque exactement un an depuis la dernière apparition de Hamilton sur un podium de Grand Prix, à Las Vegas justement, où il avait décroché la deuxième place pour Mercedes. Désormais chez Ferrari, le Britannique espère mettre fin à cette série et retrouver le top trois, un objectif qu’il juge atteignable au vu de ses premières impressions.

En analysant sa journée, Hamilton s’est dit « relativement optimiste » pour la suite du week-end et a insisté sur le fait que la voiture lui offrait déjà de bonnes sensations, au point de ne demander aucun ajustement majeur avant les qualifications. Une approche prudente mais confiante, alors que Ferrari cherche à se situer face à Red Bull et McLaren dans un peloton où les écarts semblent serrés et les conditions de piste susceptibles d’évoluer rapidement.

« Je me sentais plutôt bien, j’ai fait une bonne FP1 et j’étais globalement confiant, mais je n’ai pas réussi à boucler un tour, et c’était la même chose en FP2 », a expliqué Hamilton. « Nous avons amélioré la voiture en FP2, et je me sentais en forme dans le secteur 1, comme en FP1, mais les drapeaux jaunes et rouges m’ont malheureusement gêné. Mais tout le monde est dans le même bateau, j’ai appris beaucoup de choses et je suis impatient de participer aux qualifications. La piste était très glissante, mais elle s’est rapidement améliorée, et j’espère qu’elle sera sèche pour les qualifications. Il fait très, très froid, mais nous ne ferons probablement aucun changement car je suis satisfait de la voiture. »

F1 – Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix de Las Vegas

Découvrez les résultats complets de la deuxième séance d’essais libres avant le Grand Prix de F1 de Las Vegas 2025 qui se déroulera ce week-end !

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix de Las Vegas

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:33.602 S
2
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:33.631 M
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:33.763 S
4
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:33.879 M
5
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:33.893 M
6
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:33.901 M
7
 
George RUSSELL
Mercedes 1:34.037 M
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:34.067 M
9
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:34.105 M
10
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:34.127 S
11
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:34.191 M
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:34.373 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:34.435 S
14
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:34.493 S
15
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:34.692 M
16
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:34.824 S
17
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:34.986 S
18
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:35.012 M
19
 
Esteban OCON
Haas 1:35.228 S
20
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:35.499 H

Leclerc domine la première séance à Las Vegas, McLaren en difficulté

Charles Leclerc a parfaitement tiré parti des prévisions défavorables concernant McLaren sur le circuit de Las Vegas pour s’emparer du meilleur temps des premiers essais libres. Sur une piste caractérisée par un très faible niveau d’adhérence, le pilote Ferrari a signé un tour en 1’34’’80, consolidant d’emblée son statut de prétendant sérieux pour le week-end.

Le Monégasque, déjà deuxième lors de la première édition du Grand Prix en 2023, a devancé Alex Albon de 0’’166. Le pilote Williams a créé la surprise en plaçant sa FW46 au deuxième rang, tandis que Yuki Tsunoda s’est offert un rare avantage sur Max Verstappen en terminant devant son coéquipier chez Red Bull.

McLaren, en revanche, a vécu une séance compliquée, confirmant ses inquiétudes exprimées depuis plusieurs semaines au sujet de la faible adhérence du tracé de Sin City. Lando Norris, actuel leader du championnat, a touché un mur dans la première partie de séance, avant de rencontrer un problème de plancher. Le Britannique a également dû couper à deux reprises dans l’échappatoire du virage 12 en tentant de faire fonctionner les pneus tendres.

Sa troisième tentative a finalement permis de signer un tour correct, mais encore en retrait : près d’une demi-seconde derrière Leclerc. Oscar Piastri n’a pas été en mesure de faire mieux, accusant deux dixièmes supplémentaires et concluant la séance en huitième position.

Cette première séance confirme les difficultés annoncées pour McLaren sur ce tracé atypique, pendant que Ferrari saisit l’occasion pour imposer son rythme dans des conditions piégeuses.

F1 – Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Las Vegas

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres avant le Grand Prix de F1 2025 de Las Vegas qui se déroulera ce week-end !

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix de Las Vegas

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:34.802 S
2
 
Alexander ALBON
Williams 1:34.968 S
3
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:35.071 S
4
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:35.109 S
5
 
Carlos SAINZ
Williams 1:35.179 S
6
 
Lando NORRIS
McLaren 1:35.258 S
7
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:35.299 S
8
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:35.450 S
9
 
George RUSSELL
Mercedes 1:35.534 S
10
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:35.538 S
11
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:35.561 S
12
 
Pierre GASLY
Alpine 1:35.589 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:35.709 S
14
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:35.746 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:35.894 S
16
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:35.990 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:36.123 M
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:36.170 S
19
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:36.398 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:36.758 S

Ferrari F76 : le pur-sang de Maranello…qui n’existe pas

C’est un jour spécial lorsque Ferrari dévoile une hypercar, principalement parce que ce type d’événement est très rare. Depuis la Ferrari 250 GTO qui a fait ses débuts en 1962 jusqu’à la F80 dévoilée plus tôt cette année, le Cheval Cabré n’a lancé que 7 hypercars jusqu’à présent, soit une tous les 9 ans en moyenne.

Mais aujourd’hui, Ferrari vient de lancer sa deuxième hypercar de l’année, la F76. Alors, où est le piège ? Eh bien, la Ferrari F76 n’est pas réelle ; il s’agit de la première voiture créée exclusivement pour le monde numérique sous la forme d’un NFT (jeton non fongible). Cela signifie que vous ne la verrez pas dans le monde réel, même si les Ferrari du futur pourraient reprendre certains éléments du design de la F76.

Son nom rend hommage au premier triomphe de Ferrari aux 24 Heures du Mans, remporté il y a 76 ans par Luigi Chinetti avec Lord Selsdon au volant de la 166 MM barchetta carrossée par Touring. Un autre lien avec Le Mans est le fait que la F76 a été conçue pour les clients du programme exclusif Hyperclub comme l’un des actifs numériques de l’initiative de Ferrari visant à soutenir la 499P, voiture de course d’endurance triple vainqueur du Mans.

En substance, le constructeur automobile la décrit comme un « projet virtuel pionnier qui combine la tradition de course de Ferrari avec l’innovation du design génératif et des technologies numériques, ouvrant une nouvelle frontière dans l’expérience de la marque ».
Maintenant que nous avons (espérons-le) clarifié ce qu’est la F76, examinons son design, car il est tout simplement incroyable. Conçue par le Centre de style Ferrari sous la direction de Flavio Manzoni, la F76 est un manifeste de design qui vise à briser les limites du design automobile « grâce à une approche paramétrique, où la forme, la fonction et la performance fusionnent en un seul organisme ». Ferrari affirme que ce concept numérique fusionne la biomimétique, les principes architecturaux, l’ingénierie et l’informatique pour redéfinir le design automobile.

Parmi les points forts de la F76, citons sa posture très basse et sa forme en coin qui rappellent les créations de Bertone, un double fuselage qui permettrait une gestion optimale des flux d’air, une séparation entre les compartiments conducteur et passager, et un canal central qui transforme la carrosserie de la voiture en aile. Le flux d’air se divise à l’avant et se rejoigne à l’arrière, où une deuxième aile est placée au-dessus des deux ailerons, complétant ainsi le diffuseur unique.
Vue de profil, les découpes verticales de la F76 rappellent celles de la F80, tandis que la partie centrale des fuselages présente une livrée tridimensionnelle avec des persiennes latérales. De plus, les ailerons intègrent des fonctions thermiques directement dans la structure, canalisant les flux de refroidissement et maximisant la dissipation de la chaleur des composants mécaniques internes.
Une vision radicale des Ferrari du futur.

À l’avant, une bande suspendue entre les ailes est la principale caractéristique, poussant à l’extrême le concept de séparateur flottant de la Ferrari F80. En dessous, les fuselages atteignent le séparateur, tandis que les deux phares rétractables positionnés latéralement sous la bande suspendue rendent hommage aux phares escamotables de Ferrari du passé.
L’arrière est dominé par l’aileron supérieur avec quatre feux arrière intégrés, l’imposant diffuseur situé en dessous et les deux profils verticaux massifs qui définissent la largeur de la voie. Quant à l’intérieur, il comprend deux cockpits séparés qui utilisent la technologie drive-by-wire et synchronisent tous les composants de conduite, du volant aux pédales, afin de permettre aux deux passagers de vivre et de partager des sensations en temps réel. Cela donne l’impression que la voiture peut être conduite depuis l’un ou l’autre des deux cockpits, mais cela n’a pas vraiment d’importance pour une voiture qui n’existe que dans le cloud.

Ferrari étant Ferrari, elle a permis aux clients de la F76 de personnaliser leur hypercar numérique dans les moindres détails. Ils ont pu choisir parmi différentes options de conception, proposées en exclusivité au cours des trois années du programme Hyperclub. Nous ne serions pas surpris que ces clients aient déboursé des sommes importantes pour avoir le privilège de posséder une hypercar Ferrari hautement personnalisée qui n’existe pas dans le monde réel.

Ferrari SC40 – Un exemplaire unique au monde à l’inspiration classique

Le programme Special Projects de Ferrari s’est chargé du développement, et il se « caractérise par un design exclusif conçu selon les exigences du client ». Apparemment, le client souhaitait rendre un hommage moderne à l’emblématique Ferrari F40, et il a payé pour l’obtenir.

On a beaucoup parlé récemment du parc historique de modèles de la marque au cheval cabré. C’est une situation auto-infligée, car certaines des dernières supercars s’efforcent de faire référence à des modèles plus anciens. La Ferrari 12Cilindri vise à rappeler les modèles GT classiques de Ferrari des années 1950 et 1960, en particulier la 365 GTB/4 Daytona (à l’avant) et la 275 GTB (à l’arrière).

L’hypercar Ferrari F80 fait un clin d’œil à la F40 et à la même 365 GTB/4 Daytona en raison de la bande noire controversée sur le capot. Même la nouvelle Amalfi d’entrée de gamme s’inspire des berlinettes des années 1950 et 1960, puisqu’elle a fait évoluer les codes stylistiques de sa prédécesseure, la Roma. Aujourd’hui, la dernière création unique de Ferrari n’hésite pas à révéler sa source d’inspiration : la SC40 est une ode à la F40 de la tête aux pieds.

Plus précisément, ce mois-ci, Ferrari a levé le voile sur sa dernière commande unique, la Ferrari SC40, créée par le programme Special Projects. Comme toujours, le style a été conçu par le Centre de style Ferrari sous la direction de Flavio Manzoni. Outre son design sur mesure, vous retrouverez le même groupe motopropulseur V6 à moteur central arrière, le même châssis et la même architecture générale que la 296 GTB.

Cependant, il s’agit d’une voiture sur mesure, « conçue et construite selon les souhaits d’un seul client, représentant l’expression ultime de la philosophie de personnalisation de Ferrari. Rendant hommage à la légendaire supercar Ferrari F40 de 1987, la nouvelle Ferrari SC40 présente un design entièrement sur mesure, « avec des lignes angulaires et nettes, habilement combinées à des transitions de surface plus douces, qui confèrent à la voiture une touche contemporaine et une identité forte et incomparable ».

D’autre part, même si la légendaire supercar F40 équipée d’un V8 a directement inspiré le nom et le style, Ferrari n’a pas modifié les spécifications techniques de la 296 GTB. Nous avons donc affaire à un V6 de 3,0 litres à 120 degrés (F163), un moteur électrique compact à flux axial pris en sandwich entre le moteur et la transmission, et une puissance combinée de 819 chevaux biturbo.

En ce qui concerne la combinaison de couleurs, l’extérieur est principalement habillé d’une teinte sur mesure appelée SC40 White, mais divers accents noirs viennent créer un contraste approprié. À l’intérieur, le constructeur automobile a utilisé beaucoup de carbone-Kevlar, et la sellerie combine de l’Alcantara Charcoal et un tissu technique Jacquard cramoisi, avec des logos Prancing Horse sur les appuie-tête et la marque SC40 tissée.

Bien que nous ne sachions pas si cette Ferrari SC40 unique en son genre pourra un jour exprimer tout son potentiel sur circuit, la société au cheval cabré affirme que sa 296 GTB sur mesure reste capable des mêmes prouesses : de 0 à 100 km/h en 2,9 secondes, de 0 à 200 km/h en 7,3 secondes et une vitesse maximale de plus de 330 km/h (330 km/h). Alors, que pensez-vous de cet hommage à la F40 ?

Ferrari – Villeneuve critique à son tour les déclarations de John Elkann visant Hamilton et Leclerc

Jacques Villeneuve s’ajoute à la liste des voix influentes du paddock qui dénoncent les remarques du président de Ferrari, John Elkann, à l’encontre de ses pilotes. Au lendemain du Grand Prix de São Paulo, marqué par un double abandon et la chute de Ferrari à la quatrième place du championnat des constructeurs, Elkann avait estimé que Lewis Hamilton et Charles Leclerc « devaient se concentrer sur la conduite et parler moins ».

Des propos qui ont immédiatement suscité de vives réactions. Les fans se sont indignés, tout comme plusieurs figures du milieu : le champion du monde 2009 Jenson Button s’est montré particulièrement direct dans sa réponse, tandis que l’ancien patron de Haas, Gunther Steiner, a jugé que ces déclarations « ne témoignaient pas d’un bon leadership ».

Villeneuve, champion du monde 1997, estime lui aussi que la sortie d’Elkann pourrait fragiliser les relations internes. Il rappelle que ce type de tension entre dirigeants et pilotes n’est pas inédit chez Ferrari. « Nous ne devrions pas être surpris, car rappelez-vous comment cela s’est terminé avec Prost, Mansell, Alonso et Vettel. Cela semble être une tendance chez Ferrari. Ferrari passe avant tout. Et Ferrari protégera toujours Ferrari », a-t-il déclaré.

Selon Villeneuve, cette dynamique interne, où la marque prime systématiquement sur les individualités, pourrait créer un climat risqué alors que l’équipe traverse déjà une période sportive délicate.

« Je n’ai pas vu de commentaires préjudiciables à l’équipe de la part des pilotes. C’est donc le président qui a fait cela, mais cela est arrivé juste après la victoire au WEC. Je suppose qu’il voulait souligner à quel point l’équipe du WEC a été formidable, par rapport à la F1. Mais c’est un tout autre domaine. C’était un peu choquant, mais cela semble être la façon de faire de Ferrari quand on regarde le passé. La plupart des pilotes s’y sont cassé les dents, la plupart des pilotes qui avaient de la personnalité. C’est un environnement étrange. Le Brésil s’est simplement mal passé, non pas parce que le rythme manquait ou parce que les pilotes étaient mauvais. Je pense que cela est venu un peu de nulle part, uniquement lié à la victoire au WEC. »

Villeneuve a averti que les deux pilotes Ferrari prendraient ces critiques personnellement.

« Vous prenez aussi une personnalité, vous prenez des pilotes qui peuvent réfléchir, qui peuvent aider l’équipe à aller de l’avant. Ce ne sont pas des petits robots que vous mettez à un endroit et qui font tout ce que vous voulez, d’un simple geste du doigt », a-t-il ajouté. « Cela fait partie intégrante du sport. Vous avez des émotions, vous avez de l’énergie, et cela va dans les deux sens. Et je suis sûr que c’est ce qui s’est passé avec le président également. Les émotions de la victoire, puis un mauvais week-end au Brésil en termes de résultats. Les deux se sont mélangés et ont provoqué une forte réaction. Nous vivons à une époque où tout est amplifié, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les analyses excessives. »

« Mais je ne vois pas en quoi ces commentaires peuvent être utiles, notamment pour créer un état d’esprit positif, car ils ont toujours semblé très unis avec leur équipe. Ils semblaient tous deux utiliser leurs réseaux sociaux pour appeler à l’unité. Il est évident que l’énergie chez Ferrari n’est pas au beau fixe, ce qui n’est pas surprenant. Cela fait des années qu’ils ne gagnent plus. Les espoirs étaient grands cette année, donc la déception est grande. Il est donc normal que les émotions soient vives. Le problème, c’est que lorsque cela est relayé par les médias, cela devient malsain, et ce n’est jamais agréable. Ensuite, cela prend des proportions démesurées et peut devenir incontrôlable, surtout avec les fans et les médias. Nous devons vraiment faire attention à cela, car c’est une pente glissante. Espérons que cela s’arrêtera là, car nous avons vu ce qui s’est passé avec Prost, Mansell, presque tous les pilotes de caractère qui ont couru pour Ferrari. Ce serait dommage que cela se reproduise. »

Lewis Hamilton laisse entrevoir son avenir chez Ferrari

Lewis Hamilton a clarifié son avenir chez Ferrari, dissipant les spéculations sur un éventuel départ prématuré.

Depuis son arrivée chez la Scuderia au début de cette saison, la durée exacte de son contrat n’avait pas été rendue publique, laissant penser qu’il pourrait s’agir d’un engagement initial de deux ans, incluant la première année des nouvelles réglementations en 2026.

La saison d’Hamilton a été compliquée, le septuple champion de F1 enregistrant un nouveau record indésirable pour Ferrari : 21 Grands Prix sans podium depuis son arrivée. Cette situation a alimenté les rumeurs selon lesquelles Oliver Bearman, ancien pilote de l’Académie Ferrari et actuellement chez Haas, pourrait le remplacer en 2027 si les résultats de la saison prochaine se révélaient insuffisants.

Cependant, Hamilton a confirmé qu’il dispose d’un contrat de trois ans avec Ferrari, le liant à l’équipe jusqu’à la fin de 2027. Interrogé sur les négociations éventuelles pour un nouveau contrat et sur leur calendrier, le Britannique a simplement déclaré : « J’ai un contrat assez long. »

« Normalement, quand on signe un contrat, on commence à en discuter l’année précédente. Je suis un peu loin de cela pour le moment. » Lorsqu’on lui a demandé si ces discussions auraient lieu l’année prochaine, il a répondu : « Non. »

Lewis Hamilton élu sportif le plus commercialisable par SportsPro

La légende de la F1 arrive en tête du classement annuel des 50 athlètes les plus commercialisables établi par SportsPro pour la deuxième fois.

C’est la deuxième fois que le pilote le plus titré de Formule 1 arrive en tête du classement général, devenant ainsi le quatrième athlète de l’histoire du 50MM à occuper la première place à deux reprises. À 40 ans, il est également l’athlète le plus âgé à occuper la première place du 50MM.

Hamilton est également apparu dans toutes les éditions du classement 50MM sauf une, ce qui fait de lui l’athlète le plus reconnu du classement.

Le septuple champion du monde, qui a rejoint Ferrari, l’écurie la plus titrée de Formule 1, au début de cette saison, a suscité un intérêt commercial considérable tout au long de sa carrière et a signé cette année des contrats de sponsoring avec Lululemon et Perplexity.

Son coéquipier Charles Leclerc (25e) et le pilote McLaren Lando Norris (41e) sont les deux seuls autres pilotes de sport automobile à figurer dans le top 50, mais d’autres pilotes apparaissent dans la liste plus large des 150 athlètes.

Oscar Piastri (64e), Andrea Kimi Antonelli (78e), Max Verstappen (81e) et Liam Lawson (95e) sont les autres pilotes de Formule 1 qui figurent dans la liste, tandis que Toni Breidinger (67e) de Nascar est le seul pilote non issu de la Formule 1 à y figurer.

Étonnamment, Carlos Sainz et George Russell, qui occupaient respectivement les 58e et 63e places l’année dernière, ont complètement disparu du classement.

Pour établir cette liste, chaque athlète de 50MM est noté sur une échelle de 100 points, le « Total Marketability Score », qui repose sur trois critères pondérés :

1. Force de la marque (35)

2. Marché total accessible (35)

3. Économie (30)

Nouveauté cette année, une dynamique axée sur la prospective culturelle permet de mettre en évidence les domaines qui suscitent un intérêt croissant, tandis qu’un modèle de personnalité des athlètes traduit les scores en adéquation avec les sponsors et en conception de portefeuille.

Chris Collins, président-directeur général de NorthStar Solutions Group, a déclaré : « 50MM est désormais deux choses à la fois : la référence du secteur en matière de commercialisation des athlètes et un guide pratique pour les décideurs.

« Chaque année, nous affinons le modèle afin qu’il reflète la manière dont la valeur est réellement créée, en reliant une notation rigoureuse à l’intelligence du momentum et à notre cadre de personnalité des athlètes.

« Cela permet aux marques, aux détenteurs de droits et aux agences d’avoir une vision plus claire de l’adéquation du portefeuille et des résultats attendus, tout en offrant aux athlètes une feuille de route pratique pour accroître leur commercialisation, combler les écarts et communiquer en toute confiance l’alignement des sponsors. »

Ralf Schumacher invite Charles Leclerc à envisager un plan B loin de Ferrari

Charles Leclerc a été invité à rester vigilant face à la situation délicate chez Ferrari, Ralf Schumacher le pressant de préparer un « plan B » pour sa carrière. La Scuderia traverse une saison difficile en F1, marquée par des résultats décevants après une année 2024 solide où l’équipe avait terminé deuxième derrière McLaren.

Contrairement aux attentes élevées du début de saison, Ferrari n’a pas réussi à capitaliser sur son élan et a chuté à la quatrième place dans la lutte pour la deuxième position du championnat des constructeurs. L’arrivée de Lewis Hamilton en provenance de Mercedes et l’espoir d’un premier titre pour le Cheval Cabré depuis 2008 ont encore accentué la pression sur l’équipe italienne.

Face à cette situation, le président de Ferrari, John Elkann, n’a pas hésité à critiquer ses pilotes, leur reprochant de trop parler alors que les résultats restent décevants. Schumacher, quant à lui, estime que Leclerc, malgré ses sept podiums cette saison et ses performances encourageantes, devrait réfléchir sérieusement à sa position.

« Si j’étais Leclerc, je commencerais à me demander quel est l’intérêt de tout cela », a déclaré Schumacher à Sky Sports Germany. L’ancien pilote souligne ainsi que le Monégasque doit garder un œil sur ses options et ne pas se laisser « berner » par la situation interne à Ferrari, qui pourrait compromettre ses ambitions à long terme.

La saison sans victoire se profile pour Ferrari, et l’incertitude autour de l’avenir de l’équipe renforce la nécessité pour Leclerc de considérer toutes les alternatives possibles afin de préserver sa trajectoire dans le championnat.

« Je pense qu’il fait un excellent travail et qu’il tire le meilleur de lui-même, mais aussi de l’équipe. De plus, c’est un gars sympathique, qui s’intègre parfaitement chez Ferrari. »

S’appuyant sur sa propre expérience en F1, Schumacher a conseillé à Leclerc de se préparer à d’autres options au cas où la situation ne s’améliorerait pas. L’ancien pilote de Jordan, Williams et Toyota a encouragé le vainqueur de huit Grands Prix à ne pas se laisser « berner » par Ferrari.

« À ce stade, j’enverrais mon manager pour demander de quoi il s’agit », a expliqué Schumacher. « J’avais toujours un plan B prêt et j’en discutais avec mon manager dans des situations comme celle-ci, et je conseillerais toujours à Leclerc de faire de même. Je ne me laisserais pas berner. »

Villeneuve met en garde Ferrari contre une ambiance interne « incontrôlable »

Le champion du monde 1997, Jacques Villeneuve, a tiré la sonnette d’alarme concernant la situation interne de Ferrari, estimant que l’atmosphère au sein de la Scuderia pourrait devenir « incontrôlable » si les difficultés actuelles persistent. L’équipe italienne traverse en effet une période délicate : aucune victoire depuis le début de la saison et un Grand Prix du Brésil catastrophique, au cours duquel Lewis Hamilton et Charles Leclerc ont tous deux été contraints à l’abandon.

À la suite de cette débâcle, le président de Ferrari, John Elkann, n’a pas hésité à pointer du doigt ses pilotes en déclarant qu’ils devraient « parler moins » et davantage « se concentrer » sur le pilotage. Une sortie médiatique qui a surpris et divisé, et qui, selon Villeneuve, pourrait avoir des conséquences non négligeables sur la dynamique interne de l’équipe.

Interrogé sur cette prise de position, l’ancien champion du monde s’est montré perplexe quant à l’intention réelle d’Elkann.
« Nous vivons à une époque où tout est exagéré, que ce soit sur les réseaux sociaux ou à travers des analyses excessives », a déclaré Villeneuve, dans des propos relayés par Speedweek. Il s’est demandé pourquoi le président de Ferrari avait ressenti le besoin de s’exprimer si frontalement, soulignant que ce type de communication publique peut accentuer la pression et détériorer davantage les relations internes.

Pour Villeneuve, Ferrari doit impérativement trouver un équilibre entre exigences sportives et cohésion interne, sous peine de voir l’ambiance se tendre encore davantage, au point de devenir difficile à maîtriser. Alors que la Scuderia s’efforce déjà de comprendre ses problèmes de performance, l’ajout d’une crise de confiance au sein de l’équipe serait loin d’être idéal à l’approche de la dernière phase de la saison.

« Mais je ne vois pas en quoi ces commentaires sont censés être utiles, surtout pour promouvoir une attitude positive, car Leclerc et Hamilton sont unis derrière leur équipe. Tous deux ont utilisé leurs réseaux sociaux pour appeler à l’unité. De toute évidence, l’ambiance chez Ferrari n’est pas bonne, ce qui n’est pas surprenant. Il n’y a pas eu de victoire depuis des années. Les attentes étaient élevées cette année, donc la déception est immense. C’est pourquoi les émotions sont vives. Le problème, c’est que lorsque ce genre de choses est relayé par les médias, cela tourne mal, et ce n’est jamais bon. Ensuite, les choses deviennent incontrôlables. »

Hamilton a été recruté par Ferrari cette année après une longue et fructueuse collaboration avec Mercedes, mais ce partenariat n’a jusqu’à présent pas donné de résultats prometteurs. Villeneuve a affirmé que Ferrari devait faire attention à la manière dont elle traitait le septuple champion au sein de l’équipe, sous peine de risquer une rupture délicate.

« Ferrari doit vraiment faire attention, car la frontière est mince. Nous avons vu ce qui est arrivé à Prost, Mansell et presque tous les autres pilotes à forte personnalité chez Ferrari. Ce serait vraiment dommage que cela se termine à nouveau ainsi. »