Bilan saison : Lewis Hamilton, début et fin de cycle avec Ferrari

La saison 2025 de Lewis Hamilton au sein de Mercedes-AMG F1 restera une période de transition difficile et, par de nombreux aspects, la plus frustrante de sa carrière. C’était sa dernière saison avec Mercedes avant son transfert très médiatisé chez Ferrari en 2026. L’année a été marquée par la lutte constante de l’équipe pour maîtriser la Mercedes W16 et par l’ombre grandissante de son départ imminent.

Une Monoplace Inconstante

Malgré des espoirs initiaux de rivaliser pour des victoires, la Mercedes W16 s’est révélée être une monoplace inconstante et difficile à piloter. Bien qu’elle ait montré des éclairs de vitesse sur certains circuits (notamment en qualifications à Austin et au Brésil), elle manquait cruellement de rythme de course et de stabilité aérodynamique. La performance d’Hamilton a été le reflet de la voiture : parfois brillant, mais trop souvent englué dans le milieu de peloton supérieur.

Lewis Hamilton a terminé la saison à une décevante 5e place au classement des pilotes, son plus mauvais classement depuis 2013 (hors sa 6e place en 2022), avec 245 points au total.

Le Duel Interne et l’Épée de Damoclès

Le duel avec son coéquipier George Russell a été serré, Hamilton le devançant finalement de justesse. Cependant, l’atmosphère dans le garage a été tendue par la nouvelle de son départ. Le point culminant de la saison a été le Grand Prix de Singapour, où Hamilton, profitant d’un chaos en tête de course, a décroché son seul podium de l’année (3e place), un moment de brève rédemption pour une saison difficile.

Statistiques Clés de la Saison 2025 :

Catégorie

Total

Classement final

5e

Points inscrits

245

Victoires

0

Podiums

1 (Singapour)

Pole Positions

0

Une Sortie par la Petite Porte

La saison 2025 s’est achevée sans aucune victoire pour Hamilton, prolongeant sa série sans succès depuis 2021. Son dernier Grand Prix pour l’équipe Mercedes à Abu Dhabi a été émotionnellement chargé, mais le résultat (6e place) a tristement symbolisé les limitations de la monoplace. Après 13 années, 6 titres mondiaux, et des succès légendaires, cette saison 2025 a marqué une fin de cycle amère pour la plus grande collaboration pilote-écurie de l’histoire moderne de la F1. Tous les regards se tournent désormais vers son nouveau chapitre en rouge chez Ferrari.

Le post rapidement effacé des réseaux par la compagne de Charles Leclerc en tests

Lors des essais de mardi à Abu Dhabi, Alexandra Saint-Mleux, la compagne de Charles Leclerc, a publié une photo sur ses réseaux sociaux qui a ensuite été supprimée : l’histoire possible.

Le matin du mardi 9 décembre, lors des dernières séances d’essais de la saison à Abu Dhabi, une photo très romantique est apparue sur le profil d’Alexandra Saint-Mleux, la future épouse de Charles Leclerc. La photo a toutefois disparu de la page Instagram du mannequin mexicain après seulement quelques minutes. Mais pourquoi supprimer une photo aussi adorable qui aurait ravi les fans du couple ?

La photo montre Alexandra dans l’un des virages du circuit d’Abu Dhabi pendant la séance d’essais. À ce moment précis, son compagnon pilotait sa Ferrari numéro 16 sur la piste. L’image est très tendre et représente tout le soutien qu’Alexandra apporte à son petit ami monégasque.

La photo d’Alexandra Saint Mleux et Charles Leclerc à Abu Dhabi qui a disparu des réseaux sociaux

Néanmoins, la story Instagram a été rapidement supprimée après quelques minutes. La raison pourrait être assez simple. Le mannequin était entré sur la piste en portant l’un des gilets habituellement réservés aux photographes. Ces gilets sont dotés de numéros d’identification permettant de reconnaître les opérateurs médias autorisés lorsqu’ils se déplacent sur les voies de service.

Le gilet porté par Alexandra comportait en fait son propre numéro d’identification, qui ne peut être porté que par la personne à laquelle il est attribué. Ces gilets sont réservés uniquement aux détenteurs d’un laissez-passer média, qui sont très différents des laissez-passer paddock (ceux réservés aux invités des équipes, y compris les compagnes des pilotes).

En bref, il n’est pas improbable que le mannequin ait été contraint de supprimer la photo la montrant avec un gilet afin d’éviter des répercussions médiatiques inutiles. La FIA a en effet des règles très strictes concernant l’accès à la piste. Autoriser des personnes qui ne font pas partie de l’équipe opérationnelle à accéder à la piste est extrêmement dangereux.

La décision de supprimer la photo pourrait donc avoir été motivée par ces petits détails afin d’éviter toute controverse inutile, ou simplement pour garder privée une photo très intime.

On peut affirmer sans risque que l’armée de fans du couple aurait fondu devant cette photo, mais parfois, même les gestes les plus tendres doivent rester secrets.

Ferrari 2026 : Lewis Hamilton veut croire à la fin de la galère

Ferrari 2026 : Lewis Hamilton a confiance en ses capacités

Lewis Hamilton fait confiance à Ferrari, mais surtout, il a confiance en lui-même. Un message clair pour la saison 2026 de Formule 1, où, outre sa remarquable résilience – qu’il qualifie de surprise –, il s’appuie sur ce qui a fait de lui le pilote le plus titré de l’histoire de la F1 : la confiance en soi. Un rappel important, souligné par Lewis, qui met en avant la passion et l’esprit vraiment exceptionnels de l’équipe de Maranello.

Lewis Hamilton évite les comparaisons avec Mercedes, mais loue l’incroyable passion de Ferrari

Le septuple champion du monde de Formule 1 exprime son enthousiasme à l’idée de rejoindre la Scuderia. Les fans se souviendront de la foule impressionnante qui a littéralement envahi la ville italienne de la province de Modène. L’atmosphère était empreinte d’enthousiasme pour l’arrivée du pilote qui, aux côtés de Charles Leclerc, était censé ramener le Cheval Cabré au sommet du monde. Sa photo emblématique devant la maison natale d’Enzo Ferrari immortalise parfaitement ce moment.

« Je me souviendrai toujours de mon premier jour à Maranello. J’étais avec ma famille et, bien sûr, avec la Scuderia. Dès le début, j’ai réalisé que l’équipe avait un esprit incroyable ; toutes les personnes que j’ai rencontrées dégageaient une énergie extraordinaire. C’est sans aucun doute un environnement de travail merveilleux, notamment grâce aux gens. Il y a une passion vraiment incroyable dans cet endroit », explique le pilote né à Stevenage.

Le septuple champion du monde de Formule 1 admet qu’il ne peut pas comparer son expérience chez Mercedes pendant l’ère des voitures à ailerons avec sa première saison en Italie. Les différences sont trop grandes et, pour être honnête, il estime qu’il ne serait même pas juste de parler des avantages et des inconvénients des deux environnements. « Je ne peux pas comparer le dernier championnat du monde avec les saisons précédentes à Brackley, elles sont toutes très différentes », déclare Lewis Hamilton.

Croire en lui-même est la plus grande arme de Lewis

Il poursuit : « Chaque année a été différente, et rien n’a été facile lors du dernier championnat. La confiance a ses hauts et ses bas, mais je crois toujours fermement en mes capacités. C’est la chose la plus importante pour moi personnellement. Ce n’est certainement pas toujours facile, mais c’est ce qui m’a amené là où je suis aujourd’hui. » Cette déclaration souligne à quel point le pilote britannique a toujours une vision d’élite de lui-même.

La dernière réflexion concerne son expérience au volant de la voiture italienne lors de sa première saison avec Ferrari. Lewis souligne que son point de vue s’applique à toute l’équipe, avec laquelle il a travaillé en étroite collaboration pendant le championnat 2025. Il fait référence à la capacité à relever des défis, à se réorganiser de manière positive et à sortir plus fort de l’expérience.

« Je ne parle pas seulement de moi-même lorsque j’évoque la résilience, un sujet que j’avais déjà abordé la semaine dernière. Je dois dire que je me suis surpris moi-même par la grande résilience dont j’ai fait preuve », commente l’Anglais, qui ajoute ensuite une réflexion tournée vers l’avenir : « Si je peux traverser une saison comme celle-ci, il n’y a rien d’autre que je ne puisse affronter. » Et il n’a pas tort.

Lewis Hamilton chez Ferrari : le meilleur reste à venir

Le Britannique est arrivé à Maranello convaincu qu’il pourrait se battre pour le championnat ou, à tout le moins, disposer d’une voiture compétitive pour remporter des victoires et monter sur le podium. Au lieu de cela, il s’est « réveillé dans un cauchemar », où presque rien ne fonctionnait comme prévu. Le message de Lewis Hamilton pour 2026 est clair et s’aligne sur ses précédents commentaires concernant l’environnement chez Ferrari : « Je prends ma passion et je la mets dans le prochain championnat pour donner le meilleur de moi-même. »

Cela ressemble à un avertissement à tous ceux qui pensent qu’une campagne difficile pourrait briser son moral. Au contraire, Lewis Hamilton continue d’alimenter son ambition brûlante en s’accrochant au facteur le plus important qui a fait de lui le pilote le plus titré de l’histoire de la Formule 1 : une confiance inébranlable en lui-même et en son talent, qui finira par produire les résultats que tout le monde attendait lorsque le nouveau cycle réglementaire a commencé.

Leclerc se verrait bien rouler aux 24H du Mans avec Ferrari

Charles Leclerc a confié son envie de disputer les 24 Heures du Mans à l’avenir, tout en reconnaissant la difficulté de concilier un tel projet avec ses obligations en Formule 1 chez Ferrari. Le pilote monégasque était présent vendredi soir à Tachkent, en Ouzbékistan, à l’occasion du gala de fin de saison de la FIA, où il est venu saluer le titre remporté par Ferrari en Championnat du monde d’endurance.

Si la saison de Ferrari en F1 s’est révélée compliquée, la marque italienne a en revanche brillé en endurance, en décrochant les titres pilotes et constructeurs dans la catégorie Hypercar. Un succès qui s’inscrit pleinement dans l’histoire et le prestige de la Scuderia.

Remporter des victoires sous les couleurs de Ferrari représente un accomplissement majeur pour de nombreux pilotes, un sentiment que Leclerc connaît bien. Interrogé lors du gala de la FIA sur ce que cela signifie de gagner pour la Scuderia, il a expliqué : « C’est vraiment très spécial. Évidemment, j’ai toujours rêvé de piloter pour la Scuderia. Et être ici, soutenir notre grande famille — qui a remporté le WEC et connu tant de succès cette année — est incroyable. »

L’héritage que Ferrari a laissé dans le sport automobile restera à jamais gravé dans les mémoires, et je suis très fier d’en faire partie d’une manière ou d’une autre. C’est maintenant à nous de être à la hauteur des attentes, tout comme mes coéquipiers en endurance. »

Pour Leclerc, même s’il lui reste encore plusieurs années à passer en F1, le pilote de 28 ans est très impatient de goûter lui-même aux courses d’endurance. Comme plusieurs pilotes de F1 actuels, Leclerc souhaite courir au Mans, mais il veut s’assurer de le faire lorsqu’il pourra accorder à l’événement le respect qu’il mérite. Lorsqu’on lui a demandé s’il aimerait courir au Mans, Leclerc a répondu :

« Absolument. Maintenant, je dois trouver un moyen de concilier la Formule 1 et Le Mans, car si je fais quelque chose, je veux le faire pour essayer de gagner. Pour cela, il faut se préparer, car le niveau est très élevé. Mais c’est certain, j’adorerais le faire. »

18 ans sans titre pilotes : la douloureuse statistique de Ferrari

Ferrari, Vasseur minimise les problèmes profondément enracinés à Maranello : l’humilité fait défaut

La saison 2025 de Formule 1 de Ferrari s’est terminée avec des résultats difficiles à dissimuler, malgré les tentatives répétées de Frédéric Vasseur d’adoucir le message après chaque week-end. La SF-25 n’a jamais été une voiture compétitive, incapable de se battre pour les premières places et souvent en difficulté même pour décrocher un podium. Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont terminé la saison épuisés et désabusés. À Maranello, cependant, les discussions ont continué à se concentrer sur des détails mineurs, alors que l’ensemble de la structure technique restait déficiente.

Vasseur : « Nous sommes un groupe de personnes qui veulent gagner »

Le directeur de l’écurie française a une nouvelle fois tenté de tempérer les attentes après Abu Dhabi : « La saison a été difficile, mais nous devons faire la distinction entre les performances du week-end, les résultats globaux et le développement à long terme de l’équipe », a-t-il déclaré. Cette déclaration semble viser à protéger l’équipe, tout en ignorant la frustration croissante des fans. Cela fait maintenant dix-huit ans que l’écurie n’a pas remporté le championnat des pilotes, et le mécontentement est inévitable.

Fred Vasseur est ensuite revenu sur le début de la saison, tentant de contextualiser les lacunes de Ferrari : « Dès le premier jour à Bahreïn, il était clair que le rythme n’était pas exceptionnel », a-t-il admis. « La disqualification en Chine nous a coûté 25 points et en a donné six à nos concurrents. Après trois ou quatre courses, McLaren avait déjà cent points d’avance. » Une explication qui n’efface toutefois pas les limites structurelles de la SF-25.

Le Français a souligné la compétitivité interne de l’équipe, mettant en avant certains moments positifs : « Nous sommes un groupe de personnes qui veulent gagner, et à plusieurs reprises, nous avons bien récupéré. Après la pause estivale, le rythme s’est amélioré : Austin, le Mexique, même l’Azerbaïdjan se sont bien passés. » Des incidents isolés qui n’ont toutefois pas changé la donne.

Selon Fred Vasseur, de nombreuses difficultés découlent de la nature extrêmement serrée de la F1 moderne, un « problème » qui touche toutes les équipes : « Nous avons eu du mal avec les détails, car aujourd’hui, un dixième de seconde peut signifier dix positions. En Q1, vous pouvez passer de la sixième à la seizième place en un instant. Une petite erreur et vous êtes éliminé ; le week-end suivant, vous êtes sixième ou septième. » Bien que techniquement vrai, cette discussion ne traite pas le cœur du problème : Ferrari manque d’une structure technique adéquate.

L’humilité fait défaut chez Ferrari

Le directeur de l’équipe a également mentionné l’avantage minime dont bénéficient les meilleures équipes : « Seuls McLaren et Max avaient la marge nécessaire pour gérer un problème », a-t-il déclaré. « Pour tous les autres, il suffisait de peu pour prendre du retard. Même Max a terminé onzième à Budapest. C’est bon pour le spectacle, mais difficile pour les équipes. » Une analyse qui semble normaliser les performances globales de Ferrari bien en deçà des attentes ? La question est légitime.

Fred Vasseur a souligné la « convergence » des performances entre les équipes : « Il y a un nivellement, peut-être dû à l’attribution des souffleries qui aide ceux qui sont plus en retard. Nous pourrions commencer l’année prochaine avec un écart encore plus grand, mais c’était l’intention de la F1. » Une déclaration qui détourne l’attention des facteurs internes vers des facteurs externes.

Enfin, le Français a réitéré le caractère imprévisible du championnat : « Nous n’avons jamais connu une saison où une voiture peut être dix-huitième une semaine et cinquième ou sixième la semaine suivante », a-t-il conclu. Des propos qui, à notre avis, tentent de minimiser un échec évident : une équipe sans orientation technique claire, une voiture sous-performante et une direction qui continue de se concentrer sur des détails mineurs alors que Ferrari manque à plusieurs reprises d’une base solide.

L’humilité fait probablement aussi défaut à Maranello, et ce n’est pas un problème nouveau. L’humilité d’admettre qu’un véritable désastre technique s’est produit, à tous égards. L’excuse consistant à interrompre le développement pour se concentrer sur 2026 n’est que la partie émergée d’un iceberg qui a déjà fondu à la base. Trop de choses ont mal tourné, et cela ne peut se limiter aux détails d’une seule séance d’essais médiocre.

1995 : Le cadeau de Noël inattendu de Ferrari à Michael Schumacher

En décembre 1995, le monde de la Formule 1 connaissait une trêve hivernale agitée, mais une surprise mémorable se préparait à Maranello. Michael Schumacher, double Champion du Monde en titre avec Benetton, venait de réaliser le transfert choc de l’année en signant avec Ferrari, une écurie en quête de gloire depuis près de deux décennies.

Les attentes étaient stratosphériques. Schumacher, le meilleur pilote de sa génération, avait la mission de ressusciter la Scuderia. Pourtant, à son arrivée, l’ambiance était loin d’être festive. L’équipe venait de connaître une saison difficile et les infrastructures de l’époque étaient jugées largement en deçà des standards de Benetton ou de Williams.

L’anecdote prend place en décembre, lors de ses premières visites de l’usine avant Noël. Michael, avec son flair d’ingénieur, identifia rapidement les lacunes, notamment l’organisation et la vétusté des équipements. La réaction de Ferrari fut immédiate et spectaculaire.

Pour montrer leur engagement total envers leur nouvelle star, les dirigeants de la Scuderia décidèrent de transformer la trêve hivernale en un vaste chantier de rénovation. Le cadeau de Noël de Ferrari à Schumacher ne fut pas un objet, mais un changement organisationnel massif. Les murs furent abattus, de nouveaux simulateurs et bancs d’essais furent commandés, et une nouvelle culture d’excellence fut insufflée, le tout dans un temps record.

Ce geste symbolique, initié durant les fêtes, fut le premier signe que Ferrari était prête à tout pour créer l’environnement propice au succès. Cette transformation, déclenchée en cette période hivernale, a jeté les bases de l’âge d’or de la Scuderia qui débuterait quelques années plus tard, prouvant que le meilleur cadeau pour un champion est une équipe qui partage sa soif de victoire.

“Maintenant ou jamais” ! L’espoir de Charles Leclerc avec Ferrari en 2026

Charles Leclerc a admis que la saison désastreuse de Ferrari a fait entrer l’équipe dans une période « maintenant ou jamais » avec les changements de règlement imminents en Formule 1.

Ferrari n’a pas réussi à conclure en beauté une campagne 2025 tumultueuse avec un podium à Abu Dhabi, Leclerc ayant manqué le podium malgré une course courageuse.

Ayant profité du départ lent de George Russell pour gagner une place au départ, Leclerc a continué à mettre la pression sur Lando Norris pendant les premières étapes.

Cependant, le Monégasque n’a pas réussi à se rapprocher suffisamment pour dépasser le pilote McLaren, qui a conservé la troisième place et remporté son premier championnat des pilotes.

Quoi qu’il en soit, Leclerc s’est dit surpris que Ferrari ait eu le rythme nécessaire en course pour mettre McLaren en difficulté, au point que celle-ci a dû couvrir son deuxième arrêt au stand avec Norris.

« Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi rapide, car nous avions le même rythme que les gars ici », a déclaré Leclerc.

« Nous avons fait quelques tours, puis j’ai fait deux arrêts afin de mettre un peu plus de pression sur McLaren et d’essayer de faire quelque chose de différent.

Mais évidemment, Lando m’a en quelque sorte copié, donc ce n’était pas aussi passionnant.

Je pense que l’arrêt unique était de toute façon la bonne stratégie, je voulais essayer quelque chose de différent, étant donné que je n’aurais pas dépassé avec les mêmes pneus que lui. »

Il y a 12 mois, Ferrari abordait la dernière manche encore en lice pour le titre, mais cette fois-ci, elle est arrivée au circuit Yas Marina avec la certitude de terminer en dehors du trio de tête.

Leclerc a admis que son angoisse face à la situation difficile rencontrée par la marque italienne en 2025 ne s’était pas complètement installée avant que le drapeau à damier ne tombe sur la campagne.

« Je pense que pendant la saison, course après course, vous gardez la tête haute, vous essayez de ne pas vous laisser envahir par la déception », a-t-il expliqué.

« Mais maintenant que tout est terminé, j’ai réalisé que je voulais oublier cette saison qui a été très décevante. »

Leclerc, qui a désormais enregistré quatre saisons sans victoire depuis sa promotion chez Ferrari en 2019, a ajouté : « C’est difficile, que ce soit la plus difficile saison ou non, je ne sais pas.

J’ai tendance à oublier ces émotions négatives le plus rapidement possible, donc je ne sais pas si c’est la pire, mais c’est certainement une saison très difficile. »

Charles Leclerc attend toujours son premier titre en F1.

Leclerc exige que Ferrari prenne un bon départ en 2026

Mais avec les toutes nouvelles réglementations qui offrent une nouvelle chance à tous les pilotes, Leclerc a souligné qu’il était impératif que Ferrari commence la saison prochaine avec une base compétitive.

« C’est difficile, mais en même temps, je pense que toute l’équipe est extrêmement motivée pour l’année prochaine, car c’est un changement énorme, une occasion unique de montrer ce dont Ferrari est capable », a-t-il déclaré.

« C’est maintenant ou jamais, j’espère donc vraiment que nous commencerons cette nouvelle ère du bon pied, car c’est important pour les quatre années à venir. »

Leclerc, qui pourrait quitter Ferrari si l’écurie échoue en 2026, pense que les sept premières courses permettront de voir qui est en mesure de réussir dans la nouvelle ère réglementaire.

« Oui, je pense que ce sera le cas », a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé si cette période pourrait déterminer la hiérarchie à long terme dans ce sport.

« Peut-être pas lors des trois ou quatre premières courses, mais d’ici la sixième ou la septième course, je pense que nous aurons une bonne idée des équipes qui domineront les quatre années suivantes. »

Tout en réitérant sa confiance dans l’équipe, Leclerc a hésité à se prononcer sur la question de savoir si Ferrari était mieux préparée qu’elle ne l’était lors du changement de réglementation en 2022.

« Nous ne savons pas où en sont les autres », a-t-il souligné. « Il y a tellement d’inconnues.

Je préfère ne pas m’exprimer et attendre les premières courses de l’année prochaine pour voir où nous en sommes. En attendant, je vais me concentrer sur le projet et essayer de travailler de la meilleure façon possible. »

Lewis Hamilton se prépare à une pause hivernale complète avant la saison 2026

Lewis Hamilton a révélé ses projets pour la trêve hivernale, précisant qu’il sera injoignable alors qu’il se prépare pour la nouvelle saison de F1.

Le septuple champion du monde a traversé une année très difficile chez Ferrari, qu’il a qualifiée de saison la plus compliquée de ses 18 ans de carrière en F1. Pour la première fois, Hamilton n’a pas réussi à monter sur le podium, et il a été largement devancé par son coéquipier Charles Leclerc, vétéran de l’écurie depuis sept ans.

Avec la saison désormais terminée, Hamilton a exprimé son désir de se déconnecter afin de se concentrer sur la préparation de la prochaine campagne. « Je ne me sens pas particulièrement soulagé. Je me sens bien, plutôt en forme. J’ai juste hâte de profiter de la pause », a-t-il déclaré après le Grand Prix d’Abu Dhabi.

Interrogé sur son évaluation de la saison écoulée, il a simplement répondu : « Je ne l’évalue pas. J’ai déjà dit tout ce que j’avais à dire. Je vais simplement aller de l’avant. »

La saison 2026 introduira d’importants changements techniques, avec de nouvelles règles en matière de motorisation et d’aérodynamique, offrant à toutes les équipes une opportunité de progresser dans le classement.

Hamilton a également annoncé qu’il se déconnecterait complètement des réseaux sociaux et qu’il se débarrasserait de son téléphone pour profiter pleinement de sa pause. « Personne ne pourra me joindre cet hiver. Je n’aurai pas mon téléphone avec moi, et j’ai hâte d’y être. Je l’ai généralement toujours eu avec moi, mais cette fois, je vais le jeter à la poubelle », a-t-il ajouté.

Oliver Bearman à deux points d’une suspension de course après Abu Dhabi

Oliver Bearman se rapproche dangereusement d’une suspension en F1 après avoir écopé d’une nouvelle pénalité lors du Grand Prix d’Abu Dhabi, dernière manche de la saison sur le circuit Yas Marina.

Le Britannique s’était retrouvé impliqué dans un duel avec Lance Stroll, pilote Aston Martin. Cependant, les commissaires l’ont sanctionné pour avoir effectué « plus d’un changement de direction afin de défendre sa position » et l’ont placé sous enquête. Bearman a ainsi écopé d’une pénalité de cinq secondes, le faisant sortir du classement, et d’un point supplémentaire sur sa super licence.

Ce point porte son total à 10 au cours des 12 derniers mois. Les premiers points accumulés ne disparaîtront de sa licence qu’à la mi-mai, lors du week-end du Grand Prix du Canada. Rappelons qu’un pilote atteignant 12 points sur une période de 12 mois se voit automatiquement suspendu, comme ce fut le cas pour Kevin Magnussen en 2024, ouvrant alors la porte aux débuts de Bearman chez Haas.

Après la course, Bearman a exprimé sa frustration face à cette décision : « Je ne savais pas que je n’avais plus le droit de rompre le sillage, c’est donc étrange. Je ne comprends pas pourquoi j’ai été pénalisé. Bien sûr, je me suis déplacé pour défendre ma position, mais je me suis déplacé pour rompre le sillage, ce qui est une chose distincte, puis j’ai défendu ma position. J’ai laissé de l’espace à Lance. Nous devons comprendre pourquoi certaines de ces décisions ont été prises. »

Browning frappe fort à Abu Dhabi, Norris en patron parmi les titulaires

Luke Browning a marqué les esprits lors de la matinée des essais post-saison de Formule 1 à Yas Marina. Le jeune pilote junior de Williams a survolé la séance en signant le meilleur temps, reléguant Jak Crawford (Aston Martin) à plus d’1,3 seconde.

Derrière les jeunes pousses en démonstration, Lando Norris a terminé meilleur pilote titulaire. Le tout nouveau champion du monde a pris la cinquième place, juste devant Charles Leclerc, Carlos Sainz — désormais chez Williams — et Liam Lawson, aligné par Racing Bulls.

La matinée a été marquée par l’accident de Ryo Hirakawa. Le pilote japonais de Haas a perdu le contrôle dans le premier virage et a envoyé sa VF-25 dans les barrières, provoquant une interruption de plus de 15 minutes. Avant son crash, il figurait en 18e position, devant Oliver Bearman et Stoffel Vandoorne.

À mi-journée, cinq pilotes parmi les 25 engagés n’avaient toujours pas signé de chrono : Alex Albon, Nico Hülkenberg, Esteban Ocon, Lewis Hamilton et Oscar Piastri.

Essais post-saison F1 2025 – Résultats de la séance du matin (Abu Dhabi)

Position

Pilote

Équipe

Temps au tour

1

Luke Browning

Williams

1:23.920

2

Jak Crawford

Aston Martin

+1.341

3

Pato O’Ward

McLaren

+1.537

4

Paul Aron

Stake

+1.564

5

Lando Norris

McLaren

+2.222

6

Charles Leclerc

Ferrari

+2.497

7

Carlos Sainz

Williams

+2.534

8

Liam Lawson

Racing Bulls

+2.585

9

Dino Beganovic

Ferrari

+2.626

10

Frederik Vesti

Mercedes

+2.632

11

Gabriel Bortoleto

Stake

+2.847

12

Arvid Lindblad

Racing Bulls

+2.874

13

Kimi Antonelli

Mercedes

+3.382

14

Pierre Gasly

Alpine

+3.513

15

Ayumu Iwasa

Red Bull

+3.536

16

Isack Hadjar

Red Bull

+3.595

17

Kush Maini

Alpine

+3.624

18

Ryo Hirakawa

Haas

+3.723

19

Oliver Bearman

Haas

+3.907

20

Stoffel Vandoorne

Aston Martin

+4.218

21

Alex Albon

Williams

Aucun temps

22

Nico Hülkenberg

Stake

Aucun temps

23

Esteban Ocon

Haas

Aucun temps

24

Lewis Hamilton

Ferrari

Aucun temps

25

Oscar Piastri

McLaren

Aucun temps

F1 – Classement et résultat du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats du Grand Prix d’Abu Dhabi, décisif pour le titre ! Qui a été sacré champion du monde ?

Classement du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Écart
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull T 58
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren +12.594
3
 
Lando NORRIS
McLaren +16.572
4
 
Charles LECLERC

 
Ferrari +23.279
5
 
George RUSSELL
Mercedes +48.563
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +67.562
7
 
Esteban OCON
Haas +69.876
8
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +72.670
9
 
Nico HULKENBERG
Stake +79.014
10
 
Lance STROLL
Aston Martin +79.523
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +81.043
12
 
Oliver BEARMAN
Haas +81.166
13
 
Carlos SAINZ
Williams +82.158
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +83.794
15
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +84.399
16
 
Alexander ALBON
Williams +90.327
17
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1T
18
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1T
19
 
Pierre GASLY
Alpine 1T
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1T

Classement et résultat des qualifications du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets de la dernière séance de qualification de la saison, pour le Grand Prix de F1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des qualifications du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:22.207 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:22.408 S
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:22.437 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:22.645 S
5
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:22.730 S
6
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:22.902 S
7
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:22.904 S
8
 
Esteban OCON
Haas 1:22.913 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:23.072 S
10
 
Yuki TSUNODA
Red Bull   S
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:23.041 S
12
 
Carlos SAINZ
Williams 1:23.042 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:23.077 S
14
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:23.080 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:23.097 S
16
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:23.394 S
17
 
Alexander ALBON
Williams 1:23.416 S
18
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:23.450 S
19
 
Pierre GASLY
Alpine 1:23.468 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:23.890 S

Hamilton éliminé en Q1 à Abu Dhabi : une série noire qui se prolonge

Lewis Hamilton a vécu une nouvelle désillusion en qualifications, éliminé dès la Q1 du Grand Prix d’Abu Dhabi. Le pilote Ferrari n’a pu faire mieux que le 16ᵉ temps, quelques heures seulement après avoir endommagé sa SF-25 lors de la troisième séance d’essais libres.

Cette contre-performance marque la troisième élimination consécutive en Q1 pour le septuple champion du monde, après Las Vegas et le Qatar — une première depuis 2009, époque où il évoluait encore chez McLaren et avait connu une série similaire à Monaco, en Turquie et en Grande-Bretagne.

À Yas Marina, Hamilton échoue à 0’’231 de Charles Leclerc, pourtant solidement installé dans le top 5 à l’issue de la première partie des qualifications. Le Britannique quitte la séance en compagnie d’Alex Albon, Nico Hülkenberg et des deux Alpine de Pierre Gasly et Franco Colapinto.

Pour Hamilton, déjà en difficulté depuis plusieurs semaines, cette nouvelle contre-performance complique encore davantage une fin de saison qui ne lui aura jamais permis de trouver un rythme constant au volant de la Ferrari.

Classement et résultat des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets de la troisième séance d’essais libres avant le Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
George RUSSELL
Mercedes 1:23.334
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:23.338
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:23.458
4
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:23.585
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:23.593
6
 
Esteban OCON
Haas 1:23.605
7
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:23.609
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:23.675
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:23.707
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:23.722
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:23.791
12
 
Carlos SAINZ
Williams 1:23.811
13
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:23.870
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:23.895
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:23.947
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:23.979
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:24.072
18
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:24.470
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:24.501
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:24.693

Norris domine la FP2 à Abu Dhabi et frappe un grand coup avant la finale du championnat

Lando Norris a envoyé un signal fort à ses rivaux dans la lutte pour le titre en réalisant le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Abu Dhabi. Le pilote McLaren, déjà dominateur en FP1, a confirmé sa forme éclatante à la veille d’un week-end décisif sur le circuit de Yas Marina.

Leader du championnat avec 12 points d’avance sur Max Verstappen et 16 sur Oscar Piastri, Norris a signé un impressionnant 1:23.083, soit un demi-seconde plus rapide que son chrono de référence en FP2 l’an passé, qui l’avait mené à la victoire. Il termine la séance avec 0,363 seconde d’avance sur Verstappen, tandis que Piastri, piégé par une erreur sur son second tour rapide, n’a pu faire mieux que le 11ᵉ temps.

Accrochage mineur entre les prétendants au titre

Après seulement six minutes d’action, un léger incident a opposé Verstappen et Norris à la sortie du virage 1. Le Néerlandais, mal informé par sa radio, s’est décalé tardivement alors que Norris arrivait lancé.
« Qu’est-ce que ce type fait ? J’ai failli avoir un accident », a réagi le Britannique.
Les commissaires ont jugé la situation sans gravité et n’ont pas ouvert d’enquête.

Déroulé de la séance : temps en cascade et performances en trompe-l’œil

Dans les conditions plus fraîches du début de soirée, Isack Hadjar et Oliver Bearman ont marqué les premiers temps de référence en pneus tendres. Le rookie Haas a été le premier à passer sous la barre des 1:24 avec un 1:23.968.

Verstappen a ensuite pris la main, améliorant de plus d’une demi-seconde, avant d’être rattrapé par Hadjar, puis finalement surclassé par Norris lors d’un tour parfaitement exécuté.

Oscar Piastri, malgré une aspiration dans la longue ligne droite arrière, a commis un blocage au virage 6 lors de sa seconde tentative, ruinant sa chance de réduire l’écart avec son coéquipier.

Russell impressionne, Bearman surprend, Hamilton s’enlise

Derrière les deux leaders, George Russell a signé un solide troisième temps, à seulement 0,016 seconde de Verstappen.
Oliver Bearman, de son côté, a confirmé sa montée en puissance avec une superbe quatrième place, non sans surprise de la part du Britannique lui-même.

Chez Sauber, le duo Hülkenberg – Bortoleto s’est illustré en cinquième et sixième positions, séparés de seulement 0,020 seconde.

Plus loin, Lewis Hamilton a connu une nouvelle séance compliquée, ne signant que le 14ᵉ temps avec près de neuf dixièmes de retard. Les Alpine ont fermé la marche, Pierre Gasly se classant dernier, à plus de 1,8 seconde.

Classement et résultat des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets des essais libres 2 avant le Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:23.083 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:23.446 S
3
 
George RUSSELL
Mercedes 1:23.462 S
4
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:23.501 S
5
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:23.550 S
6
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:23.570 S
7
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:23.657 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:23.658 S
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:23.708 S
10
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:23.750 S
11
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:23.763 S
12
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:23.832 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:23.872 S
14
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:23.939 S
15
 
Alexander ALBON
Williams 1:23.950 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:23.958 S
17
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:24.303 S
18
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:24.474 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:24.771 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:24.963 S
 

Norris débute fort à Abu Dhabi et devance Verstappen d’un souffle en FP1

Lando Norris a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres à Abu Dhabi, lançant idéalement le dernier week-end d’une saison où le titre se jouera jusque dans les derniers kilomètres. Le pilote McLaren a devancé Max Verstappen de seulement huit millièmes de seconde, un écart infime qui illustre la tension grandissante entre les deux hommes à l’aube du dénouement.

Verstappen a toutefois connu une fin de séance perturbée, signalant à la radio que sa voiture était « cassée », même s’il a poursuivi jusqu’au drapeau à damier. Du côté de McLaren, Oscar Piastri n’a pas pris part à la session : conformément aux règles, il a cédé son baquet au rookie Pato O’Ward, intégré au programme d’essais obligatoires pour jeunes pilotes.

Neuf rookies en piste pour la dernière FP1 de l’année

O’Ward faisait partie des neuf rookies alignés pour cette session particulière, tous terminant hors du top 10. C’est Charles Leclerc qui s’est intercalé derrière le duo Norris–Verstappen, signant le troisième temps malgré un tête-à-queue en fin de séance et un manque d’adhérence dont il s’est plaint à la radio.

Quatrième, Kimi Antonelli a confirmé la bonne forme de Mercedes, tandis que Nico Hülkenberg et le rookie Gabriel Bortoleto ont décroché respectivement les cinquième et septième positions, encadrant George Russell.

Oliver Bearman, huitième, a vécu une séance compliquée avec des problèmes techniques sur sa Haas, finalement immobilisée à cause d’un capteur défaillant. Carlos Sainz a pris la neuvième place, devant Franco Colapinto, surprenant dixième pour Alpine.

Hirakawa premier rookie, Hadjar dernier titulaire

Ryo Hirakawa a été le rookie le mieux classé, en onzième position, juste devant Isack Hadjar — seul pilote titulaire à terminer hors du top 10. Paul Aron a devancé O’Ward, tandis qu’Arvid Lindblad, récemment confirmé chez Racing Bulls pour 2026, s’est classé quinzième.

Arthur Leclerc, au volant de la Ferrari de son frère Charles lors de cette FP1 obligatoire, s’est classé seizième. Il devance le champion de Super Formula Ayumu Iwasa, Luke Browning, Jak Crawford et Cian Shields, qui ferment la marche pour Aston Martin.

Classement et résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Abu Dhabi

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi 2025.

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Abu Dhabi

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:24.485 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:24.493 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:24.501 S
4
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:24.608 S
5
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:24.629 S
6
 
George RUSSELL
Mercedes 1:24.733 S
7
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:24.742 S
8
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:24.759 M
9
 
Carlos SAINZ
Williams 1:24.771 S
10
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:24.855 S
11
 
Ryo HIRAKAWA
Haas 1:24.934 M
12
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:24.977 M
13
 
Paul ARON
Alpine 1:25.204 S
14
 
Pato O’WARD
McLaren 1:25.246 M
15
 
Arvid LINDBLAD
Red Bull 1:25.256 S
16
 
Arthur LECLERC
Ferrari 1:25.360 S
17
 
Ayumu IWASA
Racing Bulls 1:25.475 S
18
 
Luke BROWNING
Williams 1:25.490 H
19
 
Jak CRAWFORD
Aston Martin 1:25.889 M
20
 
Cian SHIELDS
Aston Martin 1:26.432 S

Ferrari valide ses tests de collision et se concentre sur 2026 avant les nouvelles unités motrices

Ferrari a franchi une étape cruciale dans sa préparation pour la saison 2026 en passant avec succès les tests de collision obligatoires, un défi que toutes les équipes de Formule 1 doivent relever avant l’entrée en vigueur des nouvelles réglementations sur les unités motrices. Selon Motorsport Italy, Cadillac a également réussi ces tests, mais peu d’informations ont filtré concernant les autres équipes.

Ces nouveaux standards imposent aux équipes de construire une voiture répondant à des exigences de sécurité renforcées, notamment pour les chocs frontaux et latéraux, afin de garantir une protection maximale du cockpit et des pilotes.

Pour Ferrari, l’enjeu est particulièrement élevé. Le directeur de l’écurie, Fred Vasseur, avait confirmé en avril dernier que l’équipe concentrait désormais ses efforts sur 2026, mettant fin au développement de la SF-25. Cette décision stratégique a eu des conséquences directes sur les performances de Charles Leclerc et Lewis Hamilton cette saison, Hamilton connaissant notamment un Grand Prix du Qatar difficile avec une élimination dès la première partie des qualifications pour le sprint et le Grand Prix.

Le septuple champion du monde devra désormais compter sur le package 2026 pour retrouver la compétitivité, alors que la transition vers l’ère de l’effet de sol n’a pas toujours favorisé son style de pilotage. La réussite de Ferrari dans la conception d’une monoplace adaptée aux nouvelles réglementations sera donc déterminante pour son avenir au sein de la Scuderia.

Michael Schumacher : l’architecte de la domination

Michael Schumacher n’a pas seulement remporté des courses ; il a redéfini la notion même de performance en Formule 1. Né en 1969 à Hürth, en Allemagne, il débute le karting dès l’enfance, soutenu par un père garagiste. Son ascension fulgurante le mène en 1991 chez Jordan, avant qu’il ne soit rapidement recruté par Benetton.

Avec l’écurie de Flavio Briatore, Schumacher remporte deux titres consécutifs (1994 et 1995). Il impressionne par sa précision, sa rigueur et sa capacité à mobiliser toute une équipe autour de lui. En 1996, il rejoint Ferrari, alors en reconstruction. Les premières années sont difficiles, mais l’Allemand s’investit pleinement dans le développement technique, travaillant main dans la main avec Ross Brawn et Jean Todt.

Cette collaboration devient l’une des plus fructueuses de l’histoire du sport automobile. De 2000 à 2004, Schumacher et Ferrari écrasent la concurrence, remportant cinq titres consécutifs et établissant une domination sans précédent. L’Allemand devient le visage de la perfection méthodique : entraînement intensif, discipline extrême et gestion chirurgicale de la course.

Ses méthodes ne font pas toujours l’unanimité. Certains lui reprochent un style agressif et des manœuvres controversées, notamment face à Damon Hill en 1994 et Jacques Villeneuve en 1997. Mais ces épisodes ne ternissent pas l’ampleur de son palmarès : 91 victoires, 68 pole positions et sept titres mondiaux, record égalé seulement par Lewis Hamilton.

Au-delà des chiffres, Schumacher a transformé Ferrari en une machine de guerre moderne. Son influence a dépassé la piste, imposant une culture de la performance totale. Après une première retraite en 2006, il revient avec Mercedes en 2010, participant à la genèse de l’équipe qui dominera la décennie suivante.

Victime d’un grave accident de ski en 2013, Schumacher s’est retiré de la vie publique. Son héritage, lui, demeure vivant : celui d’un pilote complet, d’un leader exigeant et d’un travailleur acharné. Michael Schumacher n’a pas seulement été un champion ; il a été un constructeur de succès, une référence absolue du professionnalisme en Formule 1.