Sondage – Quel pilote remportera le GP des Pays-Bas F1 2025 ?

Après une pause bien méritée, la F1 fait elle aussi sa rentrée des classes, aux Pays-Bas.

C’est à Zandvoort que les 20 pilotes et les 10 écuries de F1 vont retrouver leurs habitudes. Sur les terres de Max Verstappen, les McLaren orange, couleur si chère aux yeux des Néerlandais, vont-elles une nouvelle fois écraser la concurrence, ou une autre écurie va-t-elle créer la surprise ? 

F1 – Leclerc insiste sur le bon départ de Ferrari pour 2026

Charles Leclerc a souligné qu’il était crucial pour Ferrari de débuter la prochaine ère de la F1 sur de bonnes bases, sous peine de connaître de nouveaux résultats décevants.

Le règlement technique sera profondément modifié l’an prochain, avec des changements majeurs affectant à la fois le châssis et le groupe motopropulseur.

Ayant passé la majorité de sa carrière chez Ferrari, Leclerc n’a jamais pu réellement se battre pour le titre mondial au cours de ses sept saisons avec l’équipe italienne. Néanmoins, il s’est engagé sur le long terme et reste déterminé à mettre fin à la disette de Ferrari, qui n’a plus décroché le championnat des pilotes depuis 2008.

La prolongation du contrat du directeur d’équipe Fred Vasseur a été, selon Leclerc, un élément clé pour assurer la stabilité et le succès futur de l’écurie.

« Fred en fait certainement partie, mais le plus important est de voir comment l’équipe fonctionne », a déclaré Leclerc aux médias, lorsqu’il a été interrogé sur sa confiance en l’avenir de Ferrari. « Je suis sûr que nous travaillons dans la bonne direction. »

À l’approche de la nouvelle ère de ce sport, les équipes s’affairent à mettre en œuvre leurs propres interprétations du règlement, ce qui pourrait creuser davantage les écarts dans la hiérarchie. Leclerc a insisté sur le fait qu’il sera essentiel de commencer la saison 2026 en tant que prétendant au titre, car le programme de développement de toutes les équipes battra alors son plein.

« L’année prochaine sera un tournant important pour nous, car ce sera une nouvelle ère pour les voitures », a-t-il déclaré.« Chaque fois que vous entamez une nouvelle ère, si vous ne partez pas du bon pied, il est toujours plus difficile de revenir, car les autres équipes cherchent également à s’améliorer. Il est très difficile de combler l’écart. Nous devrons partir du bon pied, puis nous verrons bien. Pour l’instant, je me consacre entièrement à redonner à Ferrari sa grandeur et à remporter à nouveau des courses. »

Un ancien pilote Ferrari sacré champion de NASCAR

Rubens Barrichello, légende de la F1 avec 11 victoires en Grand Prix et 322 départs, a remporté le championnat NASCAR Brazil Series à 53 ans.

Après avoir quitté la Formule 1 en 2011, le Brésilien a multiplié les expériences dans le stock-car brésilien et aux 24 Heures du Mans 2017 en LMP2. Il avait déjà décroché le titre Stock Car Brazil en 2014 et 2022, et ajoute désormais une couronne NASCAR à son palmarès.

Barrichello a scellé son sacre en remportant sa quatrième course de la saison à l’Autodromo Vella Citta, près de São Paulo. Il sera célébré lors du banquet de fin de saison de la NASCAR, aux côtés des champions des séries Cup, XFinity et Truck.

Classement des écuries à avoir placé leurs deux monoplaces dans les points en 2025

Rien ne va plus chez Red Bull. Longtemps référence de la Formule 1, l’écurie de Milton Keynes traverse une saison 2025 cauchemardesque par rapport à ses standards, pointant seulement à la quatrième place du championnat constructeurs. Un résultat qui pourrait bien être son pire depuis 2015, confirmant la fin d’un cycle de domination.

Si Max Verstappen continue de sauver l’honneur en marquant des points lors de 13 des 14 Grands Prix disputés, la RB21 peine à suivre le rythme. L’écart de performance entre ses deux pilotes illustre les difficultés de l’équipe. Liam Lawson, aligné sur deux courses, est resté bredouille, tandis que Yuki Tsunoda n’a terminé dans le top 10 qu’à trois reprises (Bahreïn, Miami, Imola).

Une statistique résume l’ampleur du déclin : seulement trois arrivées dans les points avec les deux voitures en 14 manches. L’an passé, malgré déjà quelques fragilités, Red Bull en comptait dix à la même étape du championnat.

Le contraste avec la concurrence est criant. McLaren (13) et Ferrari (11) dominent ce secteur, Mercedes (7) et Williams (5) font mieux, tandis qu’Aston Martin et Haas y sont parvenus deux fois, contre une seule pour Stake et Racing Bulls.

Le symbole de cette crise ? Le Grand Prix d’Autriche, où Verstappen n’a pas marqué… et Tsunoda non plus. Une image inquiétante pour une équipe désormais coincée dans le ventre mou du plateau.

Nombre(s) de doubles arrivées dans les points pour les écuries de F1 en 2025

Écurie Nombre
McLaren 13
Ferrari 11
Mercedes 7
Williams 5
Red Bull 3
Aston Martin 2
Haas 2
Stake F1 1
Racing Bulls 1
Alpine 0

McLaren détrône Ferrari dans la course aux pit stops les plus rapides

Longtemps maîtresse des arrêts au stand en 2025, Ferrari a vu sa suprématie s’effriter lors du dernier Grand Prix avant la pause estivale, en Hongrie. Jusque-là, la Scuderia détenait les quatre arrêts les plus rapides de la saison, mais son règne a pris fin face à McLaren au Hungaroring.

L’écurie de Woking a frappé fort en réalisant deux arrêts en seulement 1,94 seconde, l’un pour Lando Norris, l’autre pour Oscar Piastri. L’arrêt de Norris, légèrement plus rapide, est devenu le nouveau record de l’année, juste devant celui de son coéquipier.

Ferrari a dû encaisser un autre coup dur : Yuki Tsunoda et Red Bull ont signé un arrêt en 1,97 seconde, troisième meilleur chrono de la saison. L’écurie italienne conserve néanmoins une remarquable régularité, occupant les quatrième à huitième places du classement, mais sans jamais être descendue sous la barre des deux secondes.

Red Bull apparaît à nouveau en neuvième position grâce à Tsunoda à Silverstone (2,06s), tandis que Ferrari complète le top 10.

Avec six arrêts dans le top 10, Ferrari reste l’équipe la plus régulière et semble bien partie pour décrocher le DHL Fastest Pit Stop Award, attribué sur l’ensemble de la saison. Mais avec encore dix courses à disputer, rien n’est joué dans cette bataille de vitesse entre les stands.

Arrêts aux stands les plus rapides en 2025

# Écurie Pilote et GP Chrono
1 McLaren Norris – Hongrie 1.94s
2 McLaren Piastri – Hongrie 1.94s
3 Red Bull Tsunoda – Hongrie 1.97s
4 Ferrari Leclerc – Monaco 2.00s
5 Ferrari Leclerc – Arabie Saoudite 2.00s
6 Ferrari Leclerc – Imola 2.04s
7 Ferrari Leclerc – Hongrie 2.04s
8 Ferrari Leclerc – Chine 2.05s
9 Red Bull Tsunoda – GB 2.06s
10 Ferrari Hamilton – Arabie Saoudite 2.07s

Toto Wolff : « Hamilton peut encore devenir octuple champion du monde »

Toto Wolff est persuadé que Lewis Hamilton garde toutes ses chances de décrocher un huitième titre mondial en F1, à condition de disposer d’une voiture compétitive. Le directeur de Mercedes rappelle que son ancien pilote, avec qui il a conquis six de ses sept couronnes, « possède toujours le talent et la détermination nécessaires » pour marquer l’histoire.

Depuis la perte controversée du titre 2021 face à Max Verstappen, Hamilton n’a plus ajouté de championnat à son palmarès, tandis que le Néerlandais a enchaîné trois sacres. Parti chez Ferrari en 2025 pour tenter d’éclipser Michael Schumacher, l’objectif du Britannique reste clair : devenir le premier octuple champion du monde.

Cependant, sa première saison à Maranello s’avère compliquée : aucun podium et des frustrations croissantes, illustrées par ses propos après une qualification décevante en Hongrie où il s’était déclaré « inutile » pour l’équipe.

Le style de pilotage de Hamilton semble mal s’accorder aux monoplaces à effet de sol, mais leur disparition en 2026, au profit d’une nouvelle génération de voitures, pourrait relancer ses ambitions. Pour Wolff, une chose est sûre : si Ferrari lui donne enfin une voiture capable de rivaliser, Hamilton saura transformer l’opportunité en titre.

Veux-tu que je prépare aussi un encadré statistique retraçant les chiffres-clés de sa carrière (titres, victoires, podiums, poles, etc.) pour enrichir l’article ?

« Je pense que s’il dispose d’une bonne voiture et qu’il a confiance en sa capacité à faire ce qu’il veut, alors oui », a déclaré Wolff aux médias. « S’il a une voiture qui ne lui donne pas le feedback qu’il souhaite, comme la Mercedes ces dernières années et ce qui semble être la Ferrari [cette année], alors non. Mais si vous me demandez s’il en est encore capable, la réponse est oui, sans aucun doute. »

Bernie Ecclestone voit en Gabriel Bortoleto le remplaçant idéal d’Hamilton chez Ferrari

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, estime que Ferrari devrait anticiper le départ de Lewis Hamilton en envisageant Gabriel Bortoleto comme successeur. Le jeune Brésilien de 20 ans a impressionné lors de sa première saison en F1 avec Sauber, notamment avec une sixième place au Grand Prix de Hongrie au volant de la C45 motorisée Ferrari.

Ecclestone souligne les parallèles avec Charles Leclerc, qui avait également émergé chez Sauber avant de rejoindre Maranello. Cependant, le partenariat entre Ferrari et Sauber touche à sa fin : Sauber deviendra l’écurie officielle Audi en 2026 après son rachat complet.

Bortoleto, déjà lié à Audi jusqu’à la fin de la saison 2026, a montré suffisamment de talent pour être considéré par Ecclestone comme un candidat crédible pour Ferrari, même si ses engagements actuels compliquent la situation. La question reste donc de savoir si Ferrari sera prête à déroger à ses liens avec Sauber/Audi pour sécuriser un futur pilote prometteur.

« Les bonnes performances de Bortoleto dans une équipe de milieu de peloton comme Sauber devraient vraiment réveiller Ferrari », a déclaré Ecclestone à Blick.ch. « La question du prochain pilote italien doit être résolue avec le Brésilien. »

Gabriel Bortoleto est le deuxième pilote que Ecclestone propose pour remplacer Lewis Hamilton chez Ferrari, après avoir pensé au rookie de Racing Bulls, Isack Hadjar, pour le siège aux côtés de Charles Leclerc.

« Si je pouvais le voler, je prendrais Isack Hadjar de Racing Bulls », a déclaré Ecclestone au Daily Mail. « Il a très bien performé lors de sa première année et c’est un gars formidable. »

Lewis Hamilton : le record de points d’un rookie menacé par Kimi Antonelli ?

La saison rookie de Lewis Hamilton en 2007 reste considérée comme l’une des plus impressionnantes de l’histoire de la F1. Le Britannique, alors chez McLaren, avait terminé à un point du titre face à Kimi Räikkönen et avait marqué 109 points sous le système de l’époque. Même avec le système actuel (25 points pour une victoire), Hamilton aurait accumulé 267 points cette année-là, ce qui rend son exploit encore plus marquant.

En 2025, Kimi Antonelli, pilote Mercedes, pourrait se rapprocher de ce record. Après 14 manches, Antonelli totalise 64 points, ce qui signifie qu’il lui faudrait 46 points sur les 10 derniers Grands Prix pour battre le record de Hamilton.

Malgré une baisse de forme récente – seulement 2 points marqués lors des huit dernières courses – Mercedes a amélioré la W16 en revenant à une suspension plus ancienne en Hongrie, offrant de meilleures sensations à Antonelli et à George Russell. Si Mercedes parvient à maintenir cette compétitivité, le rookie pourrait se rapprocher du record légendaire de Hamilton, créant un scénario passionnant pour la fin de saison.

Classement des meilleurs débuts en F1 d’un Rookie sur une saison 

Pilote

POINTS

Année

Lewis Hamilton

109

2007

Oscar Piastri

97

2023

Alex Albon

92

2019

Esteban Ocon

87

2017

Lando Norris

49

2019

Max Verstappen

49

2015

Lance Stroll

40

2017

Ferrari : le plafond budgétaire complique le rattrapage des leaders

Piero Ferrari, vice-président de la Scuderia, a déclaré qu’il était devenu plus difficile pour une écurie de Formule 1 de combler son retard sur les leaders depuis l’introduction du plafond budgétaire en 2021. Selon le nonagénaire, cette situation contribue aux difficultés actuelles de Ferrari, qui traverse sa plus longue période sans titre depuis 2008.

Historiquement, Ferrari bénéficiait d’un avantage financier et d’un accord commercial favorable avec la FOM, lui permettant d’investir davantage pour résoudre ses problèmes. Avec le plafonnement des coûts, instauré par Liberty Media pour uniformiser la compétition et attirer de nouvelles équipes, cette marge de manœuvre a été réduite, rendant plus difficile le rattrapage des leaders du championnat. Ferrari souligne ainsi les limites que ces restrictions imposent même aux équipes historiquement dominantes.

« Je pense que c’est une question de cycles », a-t-il déclaré à La Gazzetta dello Sport. « La F1 a toujours fonctionné ainsi, et lorsque vous entrez dans un cycle négatif, vous ne savez pas quand vous toucherez le fond. Aujourd’hui, c’est très compliqué car vous ne pouvez pas dépenser plus d’argent pour combler les écarts, compte tenu des restrictions budgétaires. Il faut enchaîner une série de facteurs gagnants pour changer de cap. »

Malgré les difficultés actuelles, Piero Ferrari est convaincu que son équipe sera capable de revenir au premier plan.

« Ce sont des cycles, et en tant que tels, ils sont destinés à prendre fin et à recommencer », a-t-il déclaré.

Lorsqu’on lui demande si l’équipe a conservé le même esprit que lors de sa création par son père Enzo Ferrari en 1929, Piero répond : « Je pense que oui. L’esprit est le même, il suffit de regarder les employés : il y a un très fort sentiment d’appartenance. À Maranello, on les voit encore porter leur uniforme après le travail, car faire partie de Ferrari est quelque chose de très précieux pour ceux qui y travaillent. »

Flashback – La 1000e apparition de Ferrari en Grand Prix

La Formule 1 et le monde entier ont connu une année 2020 difficile, marquée par la crise sanitaire liée à la COVID-19. Dans ce contexte difficile, qui a mis un terme aux activités sportives et non sportives, une première lueur d’espoir est apparue le 5 juillet avec le Grand Prix d’ouverture de la saison, qui s’est déroulé sur le circuit de Spielberg en Autriche.

Ce dimanche restera dans l’histoire de la Formule 1 et au-delà. La catégorie reine du sport automobile a été la première à reprendre après la pandémie, et sa première pensée est allée aux victimes du COVID-19, avec un message diffusé sur les écrans du circuit avant la course. Ce début de saison extraordinaire a également vu les pilotes jouer un rôle de premier plan en dehors du circuit avec une importante initiative contre le racisme, en portant des t-shirts portant l’inscription « End Racism ».

Ce geste symbolique s’inscrivait dans le cadre d’une série d’initiatives menées sous le hashtag #WeRaceAsOne. La Scuderia Ferrari a également affiché le message #ForzaAlex sur la monoplace SF1000 afin de soutenir l’ancien pilote de course et multiple champion paralympique Alex Zanardi, gravement malade dans un hôpital de Sienne.

Le début de saison a également été passionnant pour la Scuderia Ferrari sur le plan sportif. Les deux pilotes de l’équipe, Charles Leclerc et Sebastian Vettel, ont lancé une attaque tous azimuts dans la dernière partie de la course, réalisant plusieurs dépassements. Le pilote monégasque a terminé à la deuxième place, le onzième podium de sa carrière.

Malgré ce début prometteur, la saison n’a guère réjoui le public ferrariste. Le Cheval Cabré a décroché trois podiums cette année-là, dont un pour Leclerc, troisième du Grand Prix de Grande-Bretagne, qui s’est déroulé le jour des célébrations du 70e anniversaire de la Formule 1.

Enfin, la course du Mugello a marqué la 1000e participation de Ferrari en Formule 1. La monoplace de la saison, la Ferrari SF1000, a été baptisée en l’honneur de cet événement.

Fred Vasseur explique pourquoi Ferrari a officialisé l’arrivée de Lewis Hamilton avant la saison 2024

Le directeur de Ferrari, Fred Vasseur, est revenu sur les raisons qui l’ont poussé à confirmer l’arrivée de Lewis Hamilton au sein de la Scuderia avant le début de la saison 2024 de F1.

Selon le dirigeant de 57 ans, il s’agissait avant tout d’éviter de créer une « panique » chez Carlos Sainz. Vasseur a expliqué que les rumeurs et les bouleversements peuvent nuire à la concentration des pilotes et à la stabilité de l’équipe. Il a notamment comparé la situation à celle de Red Bull, où le bruit médiatique a compliqué la gestion de l’équipe, ou encore à McLaren, confrontée à un contexte similaire à Milton Keynes.

Vasseur a également rappelé sa propre frustration face aux spéculations sur son avenir et aux articles négatifs concernant Ferrari en début d’année. Même après avoir signé une prolongation de contrat avec le Cheval Cabré, il restait préoccupé par l’impact médiatique sur l’équipe et sur l’ambiance interne.

La décision d’annoncer Hamilton à l’avance visait donc à minimiser les distractions et à permettre à Sainz de comprendre la situation et de l’accepter avant le début de la saison, évitant ainsi des tensions inutiles au sein de l’écurie.

« Il ne s’agit pas de moi », a-t-il répondu à Auto, Motor und Sport. « Ce genre de choses peut faire perdre leur concentration aux membres de l’équipe. Regardez Red Bull et ce qui s’est passé ces dernières semaines. Il n’y a eu que des rumeurs au sujet de Verstappen. Et c’est l’une des forces de McLaren. Ils ont réussi à rester en dehors de toutes ces histoires et de ces bouleversements. »

« C’est pourquoi j’ai annoncé la signature de Lewis [Hamilton] avant le début de la saison dernière », a déclaré Vasseur. « Si je l’avais fait entre Imola et Monte-Carlo, beaucoup auraient paniqué. De cette façon, Carlos [Sainz] était au courant de la situation dès le début et a pu la digérer avant que tout ne commence. Il pouvait ainsi se concentrer sur son travail. »

Sondage F1 – Quelle écurie dispose aujourd’hui du duo de pilotes le plus complet de la grille ?

McLaren et ses pilotes caracolent aujourd’hui en tête des championnats constructeurs et pilotes, mais existe-t-il selon vous un duo de pilote qui pourrait faire encore mieux s’ils avaient une meilleure monture ? L’expérience et la fougue du duo Hamilton – Leclerc, Alex Albon et Carlos Sainz chez Williams ou alors les purs produits de la formation Mercedes ; George Russell et Kimi Antonelli ? À vos votes ! 

Vettel critique la direction prise par la F1 avec le règlement 2026

Sebastian Vettel a exprimé ses doutes sur la nouvelle réglementation technique que la Formule 1 adoptera en 2026. Le quadruple champion du monde rejoint ainsi les critiques concernant la refonte majeure prévue, qui touchera à la fois le châssis et les moteurs.

Le futur groupe motopropulseur hybride misera sur une répartition inédite, avec 50 % de la puissance générée par la partie électrique, le reste provenant d’un moteur thermique plus efficient alimenté par un carburant durable.

Si ce projet semble en phase avec les convictions écologiques de Vettel, l’Allemand juge que les responsables de la discipline n’ont pas appliqué ces ambitions de la meilleure manière possible, malgré des intentions qu’il reconnaît comme louables.

« Le nouveau règlement ne me convainc pas encore tout à fait », a déclaré Vettel à Auto Motor und Sport. « La récupération d’énergie est une excellente chose, mais la limiter à l’essieu arrière et ignorer l’essieu avant n’a aucun sens pour moi. »

Vettel estime que la F1 répète les mêmes erreurs qu’en 2014, lorsque l’introduction des moteurs hybrides avait entraîné une augmentation massive des coûts pour les écuries et les constructeurs.

« Le règlement de 2014 était bon dans son principe. L’idée derrière était bonne », a-t-il déclaré. « Mais la mise en œuvre n’était pas bonne. Cela a coûté beaucoup trop cher et n’a rien apporté»

Il a ajouté : « Les solutions innovantes issues de la réglementation précédente [actuelle] sur les moteurs sont abandonnées afin de réduire les coûts.»

« Cela vise à attirer de nouveaux constructeurs. La composante électrique est globalement bonne, et elle est également nécessaire dans le domaine de la mobilité. Mais sur la route, nous sommes déjà plus avancés avec la mobilité 100 % électrique, en raison de son efficacité imbattable. »

Cependant, Vettel ne pense pas non plus que la F1 doive s’engager dans la voie du tout électrique comme la Formule E.

« Le sport automobile a des exigences différentes », a déclaré l’ancien pilote de Red Bull, Ferrari et Aston Martin. « Aux 24 Heures du Mans, elles sont complètement différentes de celles de la Formule 1 ou des catégories juniors. Dans tous les cas, cela ne fonctionnera pas avec des moteurs entièrement électriques. »

Le poids minimum d’une voiture de F1 est passé à 800 kg cette année, contre 642 kg en 2023 avant l’introduction des unités hybrides plus lourdes.La nouvelle génération de voitures qui doit entrer en service l’année prochaine est censée être plus légère et plus agile, mais Vettel estime que la F1 ne fait pas assez pour résoudre le problème du poids.

« Nous avançons un peu dans cette direction, mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan », a-t-il expliqué. « Les voitures sont beaucoup trop lourdes. Elles devraient en fait peser 200 kg de moins. »

Interrogé sur la formule de moteur idéale selon lui, Vettel a répondu : « La question est toujours la même : que cherche-t-on à atteindre ? Comment y parvenir ? D’où viennent les fonds ? Le moteur actuel est trop cher. À part la version hybride, il n’y a pas eu de transfert vers la production en série car c’était trop complexe et trop coûteux. »

« D’un point de vue sportif, la compétition doit être aussi serrée que possible sans nuire à l’esprit de la Formule 1 », a-t-il déclaré. « Et les gens doivent également pouvoir se permettre ce sport. »

Zak Brown prend la défense de Leclerc et son faible taux de victoires après une pole

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a volé au secours de Charles Leclerc concernant son taux de conversion des poles en victoires, particulièrement bas en F1. Depuis 2019, le Monégasque n’a transformé que cinq de ses 27 poles en succès, soit seulement 18,5 %.

Mais pour Brown, ce bilan ne reflète pas le talent du pilote Ferrari. Selon lui, la majorité de ces occasions manquées sont dues à une monoplace exigeante avec ses pneus ou à des choix stratégiques discutables du mur des stands. Interrogé par Racer, il a insisté sur le fait que ce faible pourcentage de victoires n’était « en rien de sa faute ».

« Il y a une autre statistique concernant [Charles Leclerc], dont je suis un grand fan, qui n’a pas remporté beaucoup de courses en pole position, et je ne pense pas que cela soit de sa faute », a-t-il déclaré à Racer. « Je pense que c’est ce qui fait son génie sur un tour et qu’il est peut-être capable de mener une voiture qui n’a pas le rythme idéal pour la course. Je ne cherche donc pas du tout à le dénigrer. Je pense qu’il a un talent énorme. Mais ce que je veux dire, c’est que c’est une bonne histoire, et quand cette histoire disparaît, personne ne s’en soucie vraiment, c’est comme si la rétractation était toujours reléguée en dernière page. Et je pense que Lando est dans une excellente position. »

Avant de défendre Leclerc, Brown a déclaré : « Je pense que le Lando d’il y a un an aurait peut-être été plus critique envers lui-même [après les qualifications en Hongrie]. Il fait un travail formidable. Donc, non, je pense que c’est un peu comme le fait qu’il ne peut pas gagner depuis la pole position. Maintenant qu’il a remporté quatre ou cinq courses depuis la pole, personne ne semble en parler. »

2000-2004 : Les années grandioses du duo Ferrari/Michael Schumacher

2000 – 21 ans après Jody Scheckter, le titre mondial des pilotes revient à Maranello

La monoplace bénéficiait d’une aérodynamique extrêmement bien étudiée, son poids était largement inférieur au minimum imposé par le règlement, ce qui a permis de travailler sur une répartition parfaite du poids en déplaçant les ballasts, et l’angle du moteur 10 cylindres est passé de 80° à 90°. Cette architecture du nouveau moteur a établi la norme pour les années à venir. Michael Schumacher, soutenu par une équipe parfaite, remporta 9 victoires et gagna la longue bataille de la saison contre Hakkinen et McLaren : le pilote allemand remporta le titre lors de l’avant-dernière course de la saison, sur le circuit de Suzuka, où la Scuderia avait perdu le championnat de justesse les deux années précédentes. Avec 10 victoires, dont une grâce au nouveau venu Rubens Barrichello, et un total de 170 points, la Scuderia réitérait son succès de 1999. Pour la Scuderia, c’était le début de l’un des cycles les plus fructueux de l’histoire de la Formule 1.

 

2001 – La Scuderia s’impose comme l’équipe à battre.

Michelin rejoint Bridgestone en Formule 1 en tant que fournisseur officiel de pneumatiques et la Fédération donne son feu vert à l’utilisation intensive de l’électronique embarquée lors du Grand Prix d’Espagne, tandis que la Scuderia s’impose comme l’équipe à battre. En Hongrie, lors de la 13e course sur les 17 prévues au calendrier, Michael Schumacher a remporté le titre de champion du monde des pilotes (le quatrième de sa carrière) et la Scuderia du cheval cabré, grâce également à la deuxième place de Barrichello, s’est confirmée championne du monde des constructeurs. À la fin de la saison, la Scuderia comptait 9 victoires, 15 podiums, 3 doublés et 10 pole positions, pour un total de 179 points au classement des constructeurs. Le protagoniste de cette saison incroyable était la F2011 : surnommée « fourmilier » en raison de la forme de son nez, qui descendait jusqu’à rejoindre l’aileron avant, cette monoplace avait été conçue dans le but d’abaisser le centre de gravité et de réduire son poids. Elle était dotée d’un châssis haut, avec une partie inférieure concave et des côtés relativement courts et hauts.

2002 – La domination incontestable de Ferrari : 15 victoires en 17 courses

11 remportées par Michael Schumacher, qui avait déjà confirmé son titre de champion du monde des pilotes en juillet, et 4 par Rubens Barrichello. 10 pole positions, 9 doublés et au moins un pilote de la Scuderia sur le podium lors de chacune des 17 courses du calendrier. Ferrari, seule écurie de pointe à utiliser encore des pneus Bridgestone, s’est confirmée championne des constructeurs avec 221 points, soit autant que les 10 autres écuries présentes sur la piste cette saison. Une année record grâce à l’extraordinaire F2002 : malgré la domination de la voiture précédente – qui a pris le départ des trois premières courses de la saison –, la monoplace 2002 était un projet entièrement nouveau avec des flancs aérodynamiques plus petits, une boîte de vitesses en titane, un châssis de conception et de construction différents, des échappements protégés et un nouveau moteur avec un centre de gravité plus bas développant 835 ch à 17 800 tr/min.

2003 – Les modifications règlementaires ne stoppent pas Ferrari

Après les qualifications, les monoplaces devaient rester dans le parc fermé après la séance qui déterminait la grille de départ. De plus, un système de points a été introduit, récompensant les 8 premiers du classement. Après la domination incontestée de la Scuderia au cours des deux années précédentes, le championnat 2003 a vu une reprise de la compétition, grâce notamment à la rivalité entre Bridgestone et Michelin : cela a conduit à 8 vainqueurs différents dans les 16 courses du calendrier. Au final, c’est Michael Schumacher qui a remporté le titre mondial lors de la dernière course, disputée à Suzuka. Le pilote allemand établit un nouveau record et égale celui de Juan Manuel Fangio avec cinq titres mondiaux, devenant ainsi le pilote le plus titré de l’histoire de la Formule 1. Grâce à la F2003 GA, dont les initiales rendent hommage à Gianni Agnelli, décédé en janvier 2003, la Scuderia remporte son cinquième titre consécutif dans le championnat des constructeurs.

2004 – Encore une saison record !

L’année 2004, saison record pour Ferrari, est entrée dans sa deuxième phase avec le Championnat 2004 : sur 18 Grands Prix, la Scuderia en a remporté 15 (13 pour Schumacher, 2 pour Barrichello), avec 8 doublés, 12 pole positions et un total de 262 points au Championnat des constructeurs. Dès le mois d’août, Ferrari archivait le championnat : lors du Grand Prix de Hongrie, la Scuderia remportait le titre des constructeurs, le 14e de son histoire, avec un doublé, tandis que Schumacher remportait son cinquième titre consécutif, le septième de sa carrière, en Belgique, sur le même circuit où il avait fait ses débuts en 1991. La saison est également entrée dans l’histoire grâce à l’une des monoplaces les plus compétitives de tous les temps : la F2004, équipée du nouveau moteur 053, un 10 cylindres développant 865 ch à 18 300 tr/min, qui a dépassé toutes les attentes en termes de performances et de fiabilité, même face au nouveau défi posé par le règlement, qui visait à réduire les coûts : un seul moteur par week-end de course, avec une durée de vie moyenne de 800 km au lieu de 350 km.

Jarno Trulli : “Je ne pense pas qu’Hamilton puisse apporter quoi que ce soit à Ferrari”

Selon l’ancien pilote de F1 Jarno Trulli, seuls ceux qui connaissent personnellement Lewis Hamilton peuvent expliquer ses problèmes actuels. L’Italien a suivi les difficultés du septuple champion du monde depuis son arrivée chez Ferrari au début de l’année. La Scuderia n’a guère vu Hamilton briller, et de nombreuses théories circulent pour tenter d’expliquer pourquoi il n’est presque jamais en mesure de se battre pour le podium cette saison.

« Est-ce l’âge ? La voiture ? Quelque chose manque-t-il à l’équipe ? Ou peut-être a-t-il simplement atteint ses limites », a déclaré Trulli à la Gazzetta dello Sport. « C’est tellement étrange, c’est comme s’il avait du mal à s’imposer. Il déçoit lors des qualifications, il fait un peu mieux en course, mais sans jamais briller. Ce n’est pas Hamilton. La vérité, c’est que lui seul sait ce qui se passe dans sa tête. »

Trulli s’est même demandé si Ferrari tirait profit de sa présence.

« À l’heure actuelle, je ne pense pas que Hamilton puisse apporter quoi que ce soit à Ferrari », a-t-il déclaré. « Mais l’avenir est incertain. Seuls ceux qui parlent à Lewis peuvent comprendre ce qui lui arrive. »

Après 14 manches, le septuple champion du monde pointe à la sixième place du classement avec 109 points, soit 42 de moins que son coéquipier, déjà auteur de cinq podiums cette saison.

Le week-end du Grand Prix de Hongrie a marqué un point bas, Hamilton allant jusqu’à se blâmer publiquement pour ses contre-performances.

Malgré tout, le pilote britannique conserve un regard positif sur son nouvel environnement. Revenant sur ses premiers mois à Maranello, il a salué l’« intensité » et les infrastructures « impressionnantes » de Ferrari, tout en reconnaissant que la vie au sein de l’équipe était bien différente de ce qu’il avait imaginé.

Leclerc souligne l’humour de Vasseur, moteur de l’esprit d’équipe chez Ferrari

Le pilote monégasque, huit fois vainqueur en Grand Prix, a mis en avant le sens de l’humour de Fred Vasseur, qu’il considère comme crucial pour créer un véritable esprit de « famille » au sein de Ferrari. Il estime que l’attitude de son directeur sportif permet de « dédramatiser » les moments compliqués rencontrés par l’équipe.

« Il est vraiment très drôle », a confié Leclerc au sujet de Vasseur. « Je suis certain que cela a un impact sur l’équipe. Nous avons également des collègues très drôles, mais nous sommes évidemment là pour travailler. Cela aide beaucoup. Quand nous dînons ensemble, nous passons un bon moment et ressentons vraiment cet esprit familial. Pour moi, Ferrari, c’est vraiment comme une famille. »

Le Monégasque a rappelé son attachement à l’écurie : « J’y ai pratiquement grandi, et j’y suis toujours. Fred s’est parfaitement intégré et dirige aujourd’hui l’équipe avec son humour, ce qui permet d’alléger certaines situations difficiles. Je suis très heureux qu’il ait été reconduit à son poste. »

Le directeur sportif de 56 ans s’est vu offrir une prolongation de contrat de plusieurs années en juillet, mettant ainsi fin à toute incertitude quant à la sécurité de son poste à la tête de la Scuderia. Auparavant, sa position avait fait l’objet de nombreuses rumeurs, notamment celle selon laquelle Christian Horner, alors patron de Red Bull, aurait été approché pour le remplacer. Cependant, le Français a été et restera un élément essentiel du plan de Ferrari pour retrouver son ancienne gloire.

Sondage – FLOP – Quel est le pilote qui vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ?

Après 14 weekends de Grand Prix, il est temps de faire le bilan. Maintenant que les pilotes sont en vacances, il est temps pour certains d’entre eux de faire le point sur leur début de saison. Une question s’impose donc après avoir voté pour le meilleur pilote de ce début de saison ; quel pilote vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ? Lewis Hamilton et ses débuts compliqués chez Ferrari, Tsunoda enfin promu chez Red Bull ou les coéquipiers de Pierre Gasly chez Alpine ?

À vous de trancher :

GP d’Australie 2000 – Le début de la grande domination Ferrari/Schumacher

Le Grand Prix d’Australie, qui marque traditionnellement le coup d’envoi du Championnat du monde, est une date spéciale dans le calendrier de tous les amateurs de sport automobile. La longue pause hivernale prend officiellement fin dans le paddock d’Albert Park, un lieu où tant de pilotes ont connu l’excitation de leurs débuts ou le début d’une saison couronnée par le titre de champion.

Le Grand Prix d’Australie 2000 a débuté par une séance de qualification qui a vu les deux McLaren de Mika Hakkinen et David Coulthard s’emparer de la première ligne de la grille de départ, devant Michael Schumacher et Rubens Barrichello dans leurs Ferrari. Il y avait un sentiment de regret dans le garage du Cheval Cabré, car Schumacher avait dû renoncer à sa dernière tentative pour décrocher la pole position en raison d’un drapeau rouge brandi après un grave accident de Coulthard.

Cependant, à l’approche de la course de 58 tours, il y avait des raisons d’être optimiste. La course a débuté avec les deux McLaren suivies de Schumacher, Heinz-Harald Frentzen dans la Jordan et Barrichello. Après six tours, la voiture de sécurité est entrée en piste à la suite d’un accident entre Eddie Irvine et Pedro De La Rosa. Lorsque la course a pu reprendre, Coulthard a été contraint d’abandonner en raison d’un problème hydraulique, laissant la deuxième place à Schumacher, déterminé à rattraper Hakkinen, qui menait la course. Après quelques tours, le Finlandais dans l’autre McLaren a été contraint d’abandonner pour le même problème que son coéquipier. Une fois en tête, Schumacher a commencé à contrôler la course, creusant l’écart sur Frentzen qui, dans les premiers tours, avait réussi à repousser les attaques de Barrichello.

Le garage Ferrari a donc décidé de changer la tactique du Brésilien, passant d’un arrêt à deux arrêts, et effectuant le premier arrêt plus tôt que prévu. Cette décision s’est avérée payante. Grâce à son rythme de course rapide, Barrichello a pu rattraper et dépasser Schumacher grâce à sa charge de carburant plus faible. Les positions se sont à nouveau inversées lorsque le Brésilien a effectué son deuxième arrêt, revenant en piste derrière son coéquipier. Les derniers tours ont été un long compte à rebours jusqu’au drapeau à damier, qui a signalé un fantastique doublé pour Ferrari. C’était un début de saison parfait, qui ouvrait la voie à une année extraordinaire.