Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, est revenu sur un moment du Grand Prix des États-Unis qui a handicapé Carlos Sainz
Le directeur de Ferrari, Fred Vasseur, a indiqué que l’équipe n’avait pas encore déterminé la raison pour laquelle Carlos Sainz avait ressenti une odeur de carburant dans l’habitacle de sa SF-24 lors des premiers tours du Grand Prix des États-Unis. Ce phénomène, qu’il a qualifié “d’inhabituel”, s’est cependant dissipé après quelques virages, permettant à Sainz de retrouver un rythme normal et de finir la course en deuxième position, juste derrière son coéquipier Charles Leclerc.
Alors qu’il s’élançait depuis la troisième place sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, Carlos Sainz a vu son coéquipier Charles Leclerc le dépasser et virer en tête à la sortie du premier virage.
Alors qu’il était dans les échappements de la Red Bull de Max Verstappen et donc dans la zone DRS, le pilote espagnol a fait savoir à son ingénieur qu’il n’avait “pas de puissance en sortie de virage” avant d’ajouter, inquiet, que “ça sent beaucoup le carburant dans la voiture.”
Après avoir effectué quelques manipulations sur son volant et le temps que les choses reviennent à la normale, Max Verstappen était déjà loin, Carlos Sainz voyait alors la victoire lui échapper.
“J’ai eu une sorte de problème qui a fait que j’avais très peu de puissance à la sortie des virages”, a-t-il déclaré aux médias, lors de la conférence de presse d’après-course. “Cela m’a fait perdre quelques secondes et, surtout, le DRS avec Max.”
“Et puis vous êtes dans cet écart de 1,5, deux secondes, trois secondes, c’est le pire pour les pneus et l’équilibre de la voiture, ce qui signifie que je devais juste me contenter jusqu’aux fenêtres d’arrêt aux stands.”
Carlos Sainz savait alors qu’il allait devoir se battre pour le gain de la seconde place, l’écart avec son coéquipier étant trop important.
“Nous avons boxé très tôt pour ce pneu dur, mais à partir de là, je me suis senti très à l’aise, très confiant, et nous avons été très rapides à nouveau. Je suis donc un peu déçu que nous ayons été si rapides tout au long du week-end et que nous n’ayons pas pu remporter la victoire. Mais en même temps, Charles a fait un excellent travail et un excellent départ pour se mettre en position de gagner.”
Interrogé sur cette étrange odeur d’essence, Fred Vasseur a déclaré ne pas en connaitre la cause.
“Il a senti de l’essence dans la voiture”, a déclaré le Français. “C’était étrange. Mais nous n’avons pas vu quelque chose sur les données, après trois ou quatre virages c’est revenu à la normale, mais je ne sais pas (pourquoi).”
La Scuderia Ferrari a réalisé une magnifique partition ce week-end à Austin. En effet, après avoir placé ses pilotes en seconde et quatrième places de la course sprint, Ferrari a terminé le week-end en beauté en signant un doublé à l’arrivée du Grand Prix des États-Unis.
La Scuderia Ferrari était pourtant l’une des seules écuries à arriver à Austin sans avoir apporté la moindre amélioration extérieure à sa monoplace. On aurait alors pu croire que l’équipe italienne allait devoir faire face à une forte concurrence de la part de Mercedes et de voir Red Bull et McLaren se battre aux avant-postes … Ce fut tout l’inverse.
Interrogé après le Grand Prix remporté par Charles Leclerc, Frédéric Vasseur, directeur de l’écurie, pense savoir pourquoi son écurie a si bien performé aux États-Unis. Ce dernier évoque des améliorations “internes” qui ont permis à Ferrari d’éviter “le désordre” rencontré par d’autres écuries dans le paddock.
“Quand vous parlez d’améliorations, c’est ce que nous déclarons, c’est-à-dire qu’il ne s’agit que d’aérodynamique”, a-t-il déclaré aux médias. “Mais la performance n’est pas seulement dans la forme extérieure de la voiture. Nous en sommes à un point du développement où lorsque vous apportez quelque chose, nous parlons de dixièmes de seconde [de rythme], et vous avez beaucoup plus à faire avec les réglages.”
La réalité de la soufflerie ou de la modélisation 3D n’est pas toujours celle de la piste et par le passé de nombreuses écuries ont amené des améliorations qui ont par la suite complètement fait chuter le niveau de performance de la voiture.
“Il est vrai que lorsque l’équipe apporte quelque chose, c’est parfois un pas en avant en termes de performance, mais cela crée aussi un peu de désordre dans les réglages. Ce n’est pas toujours un pas en avant. Nous devons déclarer les améliorations sur la forme extérieure, mais ce n’est pas parce que nous ne déclarons pas quelque chose que nous n’apportons rien”, a conclu le directeur d’écurie français.
Au championnat des constructeurs, Ferrari est revenu à seulement huit points de Red Bull et compte un retard de 48 points sur McLaren, leader. La Scuderia peut toujours rêver de décrocher ce titre, alors que le titre pilotes semble aujourd’hui se jouer entre Max Verstappen et Lando Norris.
Victorieux à Austin devant son coéquipier, Charles Leclerc croit toujours au titre constructeurs pour la Scuderia Ferrari.
Le Monégasque a réalisé une course très solide ce dimanche au COTA. Une fois en tête après le premier virage, Leclerc a montré un super rythme, sans jamais être inquiété.
Pourtant, le pilote Ferrari qui s’est dit “très heureux” de sa victoire, a reconnu quelques difficultés au volant de sa monoplace lors de ce week-end à Austin.
“Cela n’a pas été un week-end facile, jusqu’à présent j’ai eu un peu de mal avec les sensations de la voiture, mais j’avais confiance dans le fait que les sensations seraient meilleures en course, et c’était le cas”, a indiqué Charles Leclerc au micro de la F1, quelques instants après être descendu de sa voiture.
“Nous l’avons vu hier dans la course Sprint, nous étions un peu, pas effrayés, mais nous pensions que les autres s’amélioreraient beaucoup plus aujourd’hui, mais nous avions toujours le dessus, donc nous sommes vraiment heureux d’aujourd’hui. Un doublé pour l’équipe, nous ne pouvions pas rêver mieux.”
Leclerc sur le départ : “C’est exactement ce que je voulais faire”
Charles Leclerc est par ailleurs revenu sur le départ, où il a profité du plongeon osé de Max Verstappen sur Lando Norris pour prendre la tête de la course quelques instants après être pourtant parti quatrième sur la grille.
“C’était un très bon premier virage”, a reconnu Leclerc. “C’est exactement ce que je voulais faire. Nous avons eu un très bon démarrage. Je savais que ce serait très serré dans le premier virage. Hier, j’ai été un peu victime d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Aujourd’hui, j’en ai tiré profit et cela a évidemment beaucoup aidé notre premier relais parce que nous avions un méga rythme, et ensuite dans le deuxième relais, il s’agissait de gérer la situation derrière. Mais nous avons fait du bon travail.”
Leclerc remercie les ingénieurs Ferrari : “Ils ont travaillé comme des fous”
“Le rythme de la voiture aujourd’hui et ce week-end en général était vraiment, vraiment bon en course, et c’est surtout grâce aux ingénieurs”, ajoute Charles Leclerc. “Ils ont travaillé comme des fous ces derniers mois pour apporter les améliorations que nous avons eues à Singapour et lors des dernières courses, et cela semble porter ses fruits.”
“Toute l’équipe travaille super bien. Les arrêts au stand ont été très bons, tout s’est bien passé, donc je suis vraiment très heureux.”
Alors que Ferrari est revenu à 48 points de McLaren au championnat, Leclerc a affiché ses ambitions : “Maintenant, nous visons toujours le titre, la route est encore longue, mais c’est un bon début pour ces trois Grands Prix consécutifs.”
Charles Leclerc est allé décrocher à Austin son troisième succès de la saison, devançant son coéquipier chez Ferrari Carlos Sainz et la Red Bull de Max Verstappen. Liam Lawson et Franco Colapinto dans les points.
Le fantastique envol de Charles Leclerc
Lando Norris, qui s’élançait depuis la première place sur la grille de départ n’est pas parvenu à passer en tête, gêné par Max Verstappen. Opportuniste, Charles Leclerc qui était resté à l’intérieur est allé prendre la tête de la course. Le Monégasque s’élançait pourtant depuis la quatrième position sur la grille de départ. Max Verstappen deuxième, a dû protéger sa position face à un Carlos Sainz déchaine
Liam Lawson et Lewis Hamilton se sont eux aussi parfaitement envolés, grappillant chacun 5 places. Alors que le septuple champion du monde était remonté en 12e position, il a perdu le contrôle de sa Mercedes et est allé bloquer sa monoplace dans un bac à gravier. La voiture de sécurité a été contrainte d’entrée en piste pour laisser le temps aux commissaires de dégager la W15.
Après cinq tours, Charles Leclerc menait le Grand Prix, devançant Max Verstappen, Carlos Sainz, Lando Norris et Oscar Piastri. Alors que les pilotes étaient toujours derrière la voiture de sécurité, Lando Norris faisait savoir à son ingénieur que Max Verstappen n’avait visiblement pas l’intention de prendre le premier virage au moment du départ.
Leclerc enfonce le clou
Charles Leclerc à relancer la course au sixième tour. Auteur d’un très beau départ, Pierre Gasly est parvenu à conserver sa sixième place, alors que son coéquipier, Esteban Ocon se retrouvait en fond de classement après un accrochage au départ.
Alors qu’il était troisième, Carlos Sainz rapportait à son ingénieur qu’il perdait de la puissance et qu’il sentait une forte odeur d’essence dans son cockpit. Un peu plus loin dans le peloton, on a pu assister à une belle manœuvre de dépassement de Liam Lawson sur Fernando Alonso, les deux pilotes ne se sont pas lâchés du week-end.
Après 15 tours, Leclerc menait toujours les débats et comptait une avance de plus de six secondes sur son premier poursuivant, Max Verstappen. C’est à peu près à ce moment de la course que l’ont assisté aux premiers passages aux stands, la plupart des pilotes passant aux pneus durs.
Alors qu’il réalisait un très bon début de course, Pierre Gasly a vu de nombreuses places lui passer sous le nez, la faute à un arrêt aux stands en près de sept secondes … dommage pour Alpine qui ne peut pas se permettre de perdre aussi facilement des positions et donc des points.
Charles Leclerc continuait à accentuer son avant sur Max Verstappen, comptant jusqu’à 11 secondes d’avance avant que ce dernier ne passe aux stands à l’entame du 26e tour. Le triple Champion du monde est ressorti en piste cinq secondes derrière Carlos Sainz (qui s’était déjà arrêté). Charles Leclerc est venu couvrir la stratégie de Verstappen en rentrant aux stands un tour plus tard. Reparti avec des pneus durs, l’objectif était donc de ne faire qu’un arrêt lors de cette course.
Ne s’étant toujours pas arrêtés, Lando Norris et Oscar Piastri faisaient course en tête. Toutefois, l’Australien a rapidement vu Charles Leclerc revenir dans ses rétroviseurs, pour ensuite le dépasser.
Lando Norris a finalement plongé aux stands à l’entame du 32e tour, chaussant lui aussi des pneus durs, imité un tour plus tard par Oscar Piastri. Après la valse des arrêts aux stands, Charles Leclerc menait toujours la course devant son coéquipier Carlos Sainz. Suivaient alors Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri, sur des pneus plus frais que les pilotes qui devançaient les McLaren.
Leclerc remporte le Grand Prix des États-Unis
Au 41e tour, George Russell fut le dernier pilote à rentrer aux stands, pour évidemment chausser les pneus durs.
En difficulté avec ses pneus “je ne peux ni freiner ni attaquer avec ces pneus”, Max Verstappen troisième voyait Lando Norris revenir sur lui à grandes enjambées. Lando Norris est même parvenu à revenir dans la zone DRS de la Red Bull, à un peu plus de 10 tours de la fin de cette course. Le podium commençait gentiment à se dessiner avec les deux Ferrari et la McLaren de Lando Norris.
C’est à dix tours de la fin du Grand Prix de Lando Norris est allé porter une première attaque sur Max Verstappen. SI le Batave a chèrement défendu sa position sur plusieurs virages et plusieurs tours, il a finalement dû s’incliner à 4 tours de la fin du Grand Prix. Effectuant sa manœuvre en dehors des limites de piste, Lando Norris a finalement reçu une pénalité de 5 secondes, permettant à Max Verstappen de reprendre la troisième place.
Le point du meilleur tour n’aura pas été attribué aujourd’hui, car il est revenu à Esteban Ocon. Le pilote Alpine est allé ravir ce point qui appartenait jusqu’ici à franco Colapinto, pilote Williams et écurie concurrente d’Alpine au Championnat des constructeurs.
Imperturbable et impérial à Austin, Charles Leclerc est allé franchir en premier la ligne, emmenant un doublé Ferrari.
Charles Leclerc, quatrième sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, estime avoir “des chances de gagner” s’il conserve le rythme affiché en course Sprint.
Ce samedi en course Sprint, les Ferrari ont en effet montré un rythme de course très solide. Carlos Sainz a ainsi pu remonter jusqu’à la deuxième place alors que Charles Leclerc était tout proche de la troisième position de Lando Norris.
Toutefois, en rythme de qualifications la Scuderia a montré quelques limites. Carlos Sainz et Charles Leclerc n’ont pas fait mieux que troisième et quatrième respectivement, avec un écart assez conséquent sur le duo Norris-Verstappen.
“Aucun d’entre nous n’était capable d’aller se battre avec les deux premiers”, a reconnu Leclerc à Austin. “Ils étaient trop rapides, mais c’est aussi ce à quoi nous nous attendions en tant qu’équipe. Dans le premier secteur des qualifications [vendredi] et [samedi], nous savions que notre voiture était limitée pour le moment.”
“Et aucune des options de réglages que nous avons envisagées n’a pu résoudre ce problème. Mais en course, nous avons beaucoup moins de problème. C’est pourquoi je suis un peu plus optimiste pour la course de demain.”
Leclerc : “L’objectif est toujours d’essayer de gagner”
Leclerc a alors confirmé que l’objectif restait la victoire notamment en s’appuyant sur le rythme affiché en course Sprint.
“Bien sûr, l’objectif est toujours d’essayer de gagner”, indique Leclerc. “Je pense que si nous avons le même rythme que ce [samedi en Sprint], nous avons des chances de gagner. Cependant, je m’attends à ce que les autres fassent un pas en avant.”
“Si le rythme de course est le même qu’aujourd’hui, je pense que oui [la victoire est possible]”, ajoute-il. “Mais comme je l’ai dit, je pense que McLaren et Red Bull vont très probablement faire un pas en avant en termes de réglages de la voiture pour [dimanche] et nous devons voir dans quelle mesure ce pas en avant se répercute sur les temps au tour. Mais si nous avons le même rythme de course que samedi matin, il est certain que la victoire est possible.”
Max Verstappen a remporté la course sprint du Grand Prix des États-Unis, devant Carlos Sainz et Lando Norris. Les deux Haas terminent dans les points.
La bataille des Ferrari
Alors qu’il s’élançait depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint, Max Verstappen est parvenu à conserver l’avantage. Le meilleur départ a été à mettre à l’actif de Lando Norris qui est passé de la quatrième à la deuxième place de ce classement. En fin de premier tour, George Russell est parvenu à conserver sa troisième place face à un Charles Leclerc très offensif.
Par la suite, on a pu assister à une superbe bataille entre Charles Leclerc P4 et Carlos Sainz P5. L’Espagnol a tenté une première puis une seconde fois, de dépasser son voisin de garage, sans succès. Carlos Sainz ne laissait aucun répit à son coéquipier, se montrant très offensif sur plusieurs freinages.
Toujours en tête de la course, Max Verstappen, détenteur du meilleur tour en course, faisait tout son possible pour décrocher Lando Norris et le placer en dehors de la zone du DRS. Derrière ce top 5 très nerveux, Lewis Hamilton, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda complétaient le top 8.
Au 5e tour de la course, Carlos Sainz est parvenu à trouver l’ouverture sur Charles Leclerc. La bataille entre les deux pilotes Ferrari a permis à George Russell de creuser une avance de 1,6 seconde. Le Britannique, au volant de sa Mercedes a décidé de hausser le ton à cet instant de la course, revenant dans l’échappement de la McLaren de Lando Norris.
Dans le milieu du peloton, Liam Lawson a défendu sa position avec hargne face à Fernando Alonso. Ce dernier a par la suite déclaré à son ingénieur que ce que faisait le pilote Visa Cash App était “idiot”.
Russell dépassé par les deux Ferrari
Au neuvième tour de cette course sprint, Carlos Sainz est allé piquer à l’intérieur d’un virage pour prendre les devants sur George Russell.
À la mi-course, Max Verstappen menait toujours les débats devant Lando Norris, Carlos Sainz, George Russell, Charles Leclerc, Lewis Hamilton, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg.
Inspiré par la manœuvre de son coéquipier, Charles Leclerc est lui aussi allé prendre l’avantage sur la Mercedes de George Russell.
À cet instant de la course, Oscar Piastri, qui était remonté à la 12e place, s’est vu infliger une pénalité de cinq secondes pour avoir forcé Pierre Gasly à passer en dehors de la piste.
Yuki Tsunoda, qui se verrait bien prendre le volant de Sergio Pérez chez Red Bull a défendu sa position avec force, livrant une très belle bataille avec le pilote mexicain. Toutefois, la VCARB du pilote japonais ne lui a pas permis de faire le poids face à la Red Bull de Pérez.
Victoire de Max Verstappen, Lando Norris part à la faute
À cinq tours de la fin de cette course, Max Verstappen devançait Lando Norris de plus de deux secondes.
Plaçant ses deux monoplaces dans le top 8, Haas parvenait provisoirement à prendre la sixième place de VCARB au classement des constructeurs. Une très belle performance des Haas à domicile.
À un tour de la fin de cette course, Lando Norris est allé bloquer les roues au premier virage, ouvrant la porte à Carlos Sainz. Charles Leclerc a lui aussi tenté sa chance quelques tours plus tard sur la McLaren, sans succès.
Max Verstappen a franchi en premier la ligne d’arrivée, prouvant qu’il est bien de retour aux affaires.
Le classement de la course Sprint du Grand Prix des États-Unis
Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari déclare “faire confiance” à la FIA, après que cette dernière a mis en lumière une potentielle entorse au règlement de la part de Red Bull.
En amont du Grand Prix des États-Unis et après une inspection faite par la FIA, Red Bull a reconnu que la RB20 était équipée d’un dispositif permettant d’ajuster la hauteur de la suspension même dans le parc fermé, entre les qualifications et la course. Cela constituerait une grave infraction au règlement technique.
Le Français à la tête de Ferrari affirme faire pleinement confiance à la FIA qui a effectué des contrôles sur la pièce litigieuse présente sur la RB20. Selon Red Bull, le dispositif n’a pas été utilisé et n’est pas accessible lorsque la voiture est entièrement assemblée. Sur ce point, Frédéric vasseur rappelle tout de même qu’il s’agirait “clairement d’une tricherie” si Red Bull avait actionné ce dispositif sous parc fermé.
“Nous devons faire confiance à la FIA sur ce point”, a déclaré Vasseur à Sky Sports F1. « Je ne veux pas faire de commentaires sur des rumeurs, et je ne sais pas ce qui s’est passé parce que je ne suis pas dans l’équipe, donc je ne sais pas s’ils l’ont utilisé ou non. Mais s’ils l’utilisent, c’est clairement de la triche, ce n’est pas une zone grise.”
C’est le jeu en F1, jouer avec la limite du règlement, se placer dans cette fameuse “zone grise” ou, “si rien ne l’interdit alors on peut le faire.”
“Nous avons eu des tonnes de zones d’ombre depuis le début de la saison, mais si c’est le cas, ce ne serait pas du tout une zone d’ombre… nous devons faire confiance à la FIA”, a conclu Frédéric Vasseur.
Les Ferrari de Frédéric Vasseur, pilotées par Charles Leclerc et Carlos Sainz s’élanceront ce soir depuis la troisième et la cinquième place sur la grille de départ de la course sprint. Une belle opération pour la firme italienne, seule écurie du top 4 à avoir réussi à placer ses deux monoplaces dans le top 5. Si le titre pilote semble inaccessible pour Charles Leclerc et Carlos Sainz, Ferrari peut encore rêver de la seconde place au classement des constructeurs et pourquoi pas de la couronne mondiale.
Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2.
Oscar Piastri piégé par les limites de pistes
Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.
À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.
Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.
Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.
Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.
Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.
Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2
Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.
En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.
À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.
Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.
Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint
C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.
Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.
Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.
Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis
Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.
Retour à la compétition compliqué pour Mercedes
Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.
La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.
Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).
La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.
Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.
Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen
À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.
Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.
Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.
Carlos Sainz le plus rapide à Austin
Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.
Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.
Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.
Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.
Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis
Après une trêve automnale inhabituelle où les écuries ont pu travailler, différents choix ont été effectués au niveau des évolutions apportées ce week-end.
Certaines équipes amènent de nombreuses nouveautés ce week-end, qui se dispute sous le format Sprint. Un élément très important car cela signifie une seule séance d’Essais Libres pour tester et mettre au point toutes les nouveautés apportées.
Ferrari et Williams ont, elles, fait le choix de n’amener aucune évolution, et espéreront avoir un avantage au niveau de l’optimisation de leur package.
Découvrez donc les nouveautés apportées par les écuries ce week-end, classées dans l’ordre du championnat du monde constructeurs 2024 :
McLaren : 7 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Modification des écopes de frein avant
Écopes de frein avant à faible refroidissement (spécifique au circuit)
Carénage de suspension arrière modifié
Nouvelle sortie de refroidissement des écopes de frein arrière (spécifique au circuit)
‘Beam Wing’ (spécifique au circuit)
Ces derniers mois, toutes les évolutions apportées par McLaren ont toujours semblé donner un gain de performance, ce qui est loin d’être le cas de ses rivaux. Voir autant de nouveautés sur la monoplace de l’écurie britannique peut déjà faire peur à la concurrence…
Red Bull : 2 éléments
Bord du plancher
Capot moteur (spécifique au circuit)
L’écurie championne du monde en titre n’apporte pas beaucoup d’évolutions avec même une seule nouveauté non-liée au circuit. Toutefois c’est le plancher, pièce maîtresse de ces F1, qui est modifié.
Ferrari : aucune évolution
La Scuderia Ferrari est une des rares équipes qui arrivent à Austin sans aucune nouveauté. L’objectif sera d’optimiser le package déjà utilisé précédemment.
Mercedes : 6 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Bord du plancher
Entrée du ponton (spécifique au circuit)
Capot moteur (spécifique au circuit)
Grilles du plancher
Chez Mercedes, le choix a été fait d’arriver à Austin avec plusieurs nouvelles pièces. En 2023, avant sa disqualification, Lewis Hamilton s’était montré particulièrement performant sur le tracé du COTA.
Aston Martin : 6 éléments
Aileron avant
Dérive latérale de l’aileron avant
Capot moteur
Structure du plancher
Bord du plancher
Diffuseur
Aston Martin fait partie des équipes ayant apporté beaucoup de nouveautés. L’écurie britannique devra toutefois faire fonctionner ces nouvelles pièces, ce qui n’a pas toujours été le cas ces derniers mois.
VCARB : 1 élément
Structure du plancher
L’écurie VCARB, qui voit l’arrivée de Liam Lawson en remplacement de Daniel Ricciardo ce week-end, n’apporte qu’une seule évolution, mais qui pourrait faire une différence car liée au très important plancher.
Haas : 7 éléments
Entrée du ponton
Structure du plancher
Grilles du plancher
Bord du plancher
Ajout d’un élément dans les coins arrière
Capot moteur (spécifique au circuit)
Grilles de refroidissement (spécifique au circuit)
À domicile ce week-end, Haas est l’écurie avec McLaren qui apporte le plus grand nombre de nouveaux éléments. L’équipe américaine joue gros en cette fin de saison, en bataille avec VCARB pour la sixième place du championnat.
Williams : aucune évolution
Tout comme Ferrari, Williams débarque au COTA sans évolution, et compte donc sur l’optimisation de sa monoplace sur ce week-end Sprint.
Alpine : 4 éléments
Structure du plancher
Bord du plancher
Capot moteur
Aileron arrière
En difficulté cette saison, Alpine apporte des nouveautés qui seront uniquement mises à disposition de Pierre Gasly. L’inverse s’était déjà produit cette saison en Chine, quand Esteban Ocon était le seul pilote de l’écurie à bénéficier des nouvelles pièces.
Sauber : 4 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Suspension arrière
Cache du triangle supérieur arrière et déflecteurs supérieurs des écopes de frein arrière
Toujours sans point en 2024, Sauber va espérer que ces évolutions replacent sa monoplace dans une position proche du top 10, ce qui semble toutefois compliqué à imaginer.
La FIA a annoncé en amont du Grand Prix des États-Unis que le point du meilleur tour va disparaitre la saison prochaine.
Ce n’est pas moins de 24 points qui vont se volatiliser la saison prochaine et cette décision fait débat au sein du paddock. En effet, pour certains pilotes, ce point avait une utilité alors que pour d’autres, il résultait plus d’un facteur chance.
Pour Sergio Pérez, ce point du meilleur tour pouvait compter lors d’une saison où chaque point pouvait compter et faire la différence.
“Il (le point du meilleur tour) a donné beaucoup, il y a eu des courses, surtout quand le championnat est assez serré entre les équipes et les pilotes, où cela pouvait vraiment faire la différence.”
Pour Lando Norris, ce point pouvait même offrir « des opportunités” et forçait les écuries et les pilotes à prendre des risques, “si l’arrêt aux stands ne se passe pas bien par exemple.” Toutefois, l’attribution du point du meilleur tour a fait débat à l’arrivée du Grand Prix de Singapour. En effet, pour sa dernière course en F1, Daniel Ricciardo est allé signer le meilleur alors qu’il n’était pas dans le top 10. Mais pour la petite anecdote, il a de fait enlevé ce point à Lando Norris, rival de Max Verstappen, pilote du giron Red Bull … tout comme l’était Daniel Ricciardo.
“Après, s’il se passe ce qu’il s’est passé à Singapour, cela peut être une bonne chose à faire de l’enlever, mais je ne pense pas que cela ait été changé en réaction à Singapour.”
Une autre partie de la grille n’a jamais vu l’utilité de l’attribution de ce point et n’a pas manqué de le faire savoir.
“Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Honnêtement, j’ai toujours eu l’impression que ce point était très superficiel, parce qu’il dépendait toujours de la situation de la course et qu’il ne récompensait pas vraiment une compétence particulière, parce qu’il s’agissait plutôt de se trouver dans une position chanceuse”, a déclaré Charles Leclerc.
Il en va de même pour Carlos Sainz, son voisin de garage. “J’ai toujours pensé que ce n’était pas un point nécessaire dans le système actuel de la F1, principalement pour la façon dont il est obtenu. Aujourd’hui, ce point va à celui qui arrive à se procurer un arrêt gratuit, et non pas à celui qui a été le plus rapide durant la course.”
De son côté, George Russell se dit même “heureux de voir que cela a disparu.”
Et si on donnait un point au pilote qui réalise la pole position ?
Carlos Sainz a déclaré en conférence de presse qu’il serait “d’accord qu’un point soit distribué à celui qui réalise la pole position. La qualification revêt une grande importance pour les gens, les médias et nous pilotes. On veut tous être le plus rapide, réussir le tour parfait, prendre des risques pour aller chercher cette pole. Un point pour cela, dans un peloton groupé, ça ferait sens.”
Pour rappel, ce système est aujourd’hui appliqué en F2 et pourrait peut-être, être appliqué en F1.
Charles Leclerc, troisième au championnat des pilotes, ne veut pas jouer le rôle d’arbitre dans la course au titre entre Max Verstappen et Lando Norris et rêve même toujours d’inscrire son nom au palmarès de la F1.
À six Grands Prix de la fin de la saison, dont deux comprenant un week-end sprint, Charles Leclerc compte bien remporter encore quelques victoires au volant de sa SF-24. Le Monégasque ne veut pas jouer le rôle d’arbitre entre les deux pilotes qui le devancent au classement et veut, au contraire, marquer le plus de points possible.
“Je ne me considère pas comme un arbitre. La FIA est probablement beaucoup plus arbitre que moi. Mais l’objectif est évidemment de leur voler autant de points que possible.”
Alors que les regards se tournent tous vers Max Verstappen et Lando Norris, Charles Leclerc, victorieux à Monaco et à Monza, pense encore au titre. Toutefois, il ne faudra pas commettre la moindre erreur.
“J’ai toujours le sentiment que si nous faisons tout parfaitement, il y a encore une petite possibilité que nous nous joignions à la bataille, et c’est la seule chose que j’ai à l’esprit. Je me concentre sur mes propres performances et j’essaie de gagner autant de courses que possible chaque fois que l’occasion se présente”, a conclu le pilote Ferrari.
Pour rappel, Charles Leclerc figure aujourd’hui à la troisième place du Championnat du monde des pilotes. Il comptabilise aujourd’hui 245 points au compteur, accusant un retard de 34 points sur Lando Norris (second) et de 86 unités sur l’actuel leader du Championnat, Max Verstappen.
Si l’écart qui le sépare de Lando Norris n’est pas insurmontable, le delta de performance entre la SF-24 et la MCL38 est conséquent. Quant à l’écart qui le sépare de Max Verstappen, il va effectivement falloir réaliser un sans-faute en cette fin de saison et espérer que la malchance s’installe dans le stand du pilote néerlandais. Avec six Grands Prix restants, ainsi que trois courses sprint, Charles Leclerc peut, s’il remporte chaque course avec le point du meilleur tour, marquer 180 points … À ceux qui osent, rien n’est impossible.
Charles Leclerc arrive à Austin avec la ferme intention de mettre à l’épreuve sa voiture ainsi que les récentes améliorations qui lui ont été apportées. Le Grand Prix des États-Unis donnera une bonne indication sur le niveau de performance de sa voiture face aux McLaren et aux Red Bull.
Le pilote monégasque est aujourd’hui à la troisième place du Championnat des pilotes, derrière Lando Norris et le leader, Max Verstappen. Le pilote Ferrari arrive à Austin sur une bonne série de résultats. Pour rappel il s’est imposé à Monza et a signé une seconde et une cinquième place à Baku et Singapour. Toutefois, malgré cette belle série, Charles Leclerc ne place pas la Scuderia en position de favori.
“Je m’attends toujours à ce que McLaren soit devant, que Red Bull soit très proche d’eux, et qu’ensuite nous et Mercedes … Nous ne sommes pas les favoris de ce week-end”, a déclaré le natif de la Principauté de Monaco.
Lors des dernières courses, la firme italienne avait apporté plusieurs améliorations à la SF-24. Toutefois, le caractère spécifique des pistes sur lesquelles se sont disputés les derniers Grands Prix n’a pas permis au Monégasque d’évaluer à 100% les capacités de la voiture.
“Nous avons bénéficié de quelques améliorations lors des dernières courses”, a t-t-il rappelé. “Je pense donc qu’Austin est définitivement le circuit où nous mettrons toutes ces améliorations à l’épreuve. Jusqu’à présent, Singapour, Baku, Monza ont été des circuits très spécifiques qui se concentraient uniquement sur une capacité de la voiture. Ici, il s’agit d’un circuit plus complet où toutes les qualités de la voiture seront prises en compte.”
L’occasion de juger les dernières améliorations apportées à la Ferrari
Pour le Monégasque, le Grand Prix de ce week-end ne revêtira pas une importance plus grande qu’à l’accoutumée. Toutefois, il espère qu’à l’issue de la course, il aura une idée claire de la qualité des dernières améliorations greffées à sa monoplace.
“Bien sûr, c’est un week-end très important. Cependant, je ne dirais pas qu’il est beaucoup plus important que les autres week-ends où nous avons apporté des améliorations. Maintenant, c’est un bon circuit pour les juger, et j’espère que nous aurons des retours.”
Le week-end de course, du Grand Prix des États-Unis comprendra une course sprint, réduisant à une, le nombre de séances d’essais libres. Cela n’effraie pas le pilote Ferrari qui sait qu’il pourra compter sur les données récoltées lors des dernières courses pour rapidement régler sa monoplace.
“Je suis sûr que nous aurons une compréhension totale (de la voiture). Évidemment, nous avons déjà pas mal de données des dernières courses, comme je l’ai dit, elles se concentrent sur des caractéristiques très spécifiques de la voiture, mais maintenant nous allons avoir un week-end complet sur une piste normale, donc même si nous ne pouvons pas vraiment jouer avec les réglages parce que nous n’avons pas assez de séances pour le faire, nous aurons beaucoup de données”, a conclu Charles Leclerc.
Alors qu’il ne reste plus que six courses à Carlos Sainz pour s’imposer avec Ferrari, l’Espagnol a ciblé deux Grands Prix où il aura “le plus de chances” de le faire.
Après l’annonce de l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari en 2025, Carlos Sainz s’est retrouvé sans baquet pour la saison prochaine.
Si certains le voyaient rebondir dans une autre écurie de pointe comme Red Bull ou Mercedes, cela ne s’est finalement pas produit.
L’Espagnol a donc été contraint de choisir sa future destination entre des équipes qui ne jouent pas les premiers rôles. C’est ainsi que Carlos Sainz a fait le choix de rejoindre Williams en 2025.
Sainz : “Je veux gagner une autre course avant de dire au revoir à Ferrari”
Interrogé pour savoir s’il préférait gagner une dernière course avec Ferrari ou une première avec Williams, Sainz a répondu vouloir gagner pour les deux écuries s’il le peut.
“Je suis très court-termiste et je choisirais de gagner dès que possible avec Ferrari”, a-t-il tout d’abord répondu lors du Marca Sport Week-end. “Mais rien ne m’exciterait plus que de gagner une course chez Williams, ce serait le signe d’une bonne décision, que j’ai réussi à transformer le projet en quelque chose qui fonctionne, gagner, gagner pour eux serait presque aussi important, voire plus, dans ma carrière.”
Même si Carlos Sainz reconnaît être “de plus en plus motivé par le projet Williams”, l’Espagnol veut s’imposer au moins une dernière fois avec la Scuderia Ferrari, et ainsi augmenter son total de trois victoires en F1. Pour cela, le vainqueur du Grand Prix d’Australie cette année a déjà coché deux week-ends précis en cette fin de saison 2024.
“Ma tête est de plus en plus motivée par le projet Williams, chaque jour qui passe, le corps demande un changement, mais je veux gagner une autre course avant de dire au revoir à Ferrari”, indique Sainz.
“Jusqu’à la fin de l’année, quoi qu’il en coûte, nous devons bien finir, avec des podiums ou une victoire. Maintenant, ma tête est chez Ferrari et je veux faire la même chose, voire plus, avec ma nouvelle équipe. Parmi les Grands Prix restants, le Mexique et Las Vegas sont ceux où j’ai le plus de chances de remporter une nouvelle course.”
Jenson Button, Champion du monde de Formule 1 avec Brawn GP en 2009, ne voit pas Red Bull remporter le titre constructeurs cette saison. Selon le Britannique, la firme autrichienne pourrait même se faire battre par Ferrari.
La F1 défait ses valises ce week-end à Austin pour y disputer le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du championnat. Après un début de saison plus que réussi, Red Bull accuse aujourd’hui un retard de 41 points au classement des constructeurs sur McLaren. À six Grands Prix du terme de la saison, Red Bull doit même regarder dans le rétroviseur, puisque la Scuderia Ferrari ne compte plus que 34 unités de retard sur l’écurie Championne du monde en 2023.
Ces différents écarts de points font dire à Jenson Button que McLaren remportera le titre constructeurs cette saison et que Red Bull terminera seulement à la troisième place du championnat.
“Je ne me souviens pas de la dernière fois où une équipe a gagné le championnat des pilotes et a terminé troisième au championnat des constructeurs”, a déclaré Button au podcast F1 de Sky Sports. “C’est extrême, non ? Cela montre à quel point Max a fait du bon travail dans la voiture. Je ne vois pas Red Bull battre McLaren en ce moment.”
En effet, alors que Red Bull a vu son avance au championnat fondre comme neige au soleil, Max Verstappen est parvenu à sauver les meubles et à conserver la tête du classement des pilotes. Le triple Champion du monde en titre compte aujourd’hui 52 points d’avance sur Lando Norris (McLaren), son premier poursuivant.
Selon Jenson Button, Red Bull doit abandonner ses espoirs de titre et va même devoir protéger sa position face à la Scuderia Ferrari. Pour cela, il faudra que Sergio Pérez rehausse son niveau de pilotage.
“Je ne vois vraiment pas, en termes de performances jusqu’à la fin de la saison, Red Bull battre McLaren, mais je pense que Ferrari peut concurrencer Red Bull. Je ne pense pas qu’ils marqueront plus de points à chaque course. Il y a beaucoup plus de chances que Ferrari batte Red Bull que Red Bull ne batte McLaren.”
Lors de ces dernières saisons, le pilote titré a eu tendance à faire triompher son écurie au classement des constructeurs. La dernière fois que cela ne s’est pas produit, c’était à l’issue de la saison 2021. Max Verstappen avait alors décroché le titre pilotes et Mercedes celui des constructeurs. Enfin pour répondre à Jenson Button, la dernière fois qu’une écurie a terminé à la troisième place du championnat des constructeurs alors que son pilote est devenu Champion du monde, c’était en 1983. Nelson Piquet avait été couronné alors que son écurie, Brabham BMW avait échoué à la troisième place du championnat des constructeurs.
Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend !
Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !
Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.
McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.
Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.
Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !
En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.
À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.
D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.
Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.
Christian Horner a aussi sa carrière à sauver
Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.
Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.
Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.
Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.
Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes
Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.
En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.
Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.
Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024
Colapinto réveille (un peu trop) Albon
L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.
Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.
En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.
James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.
Le duel Haas/VCARB sera passionnant
L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.
Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.
Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.
Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.
La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza
Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?
Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.
La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.
La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…
Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.
Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.
Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !
Alors que les employés Alpine F1 de Viry-Châtillon ont vu disparaître le projet du moteur maison pour 2026, la concurrence, emmenée par Ferrari, serait intéressée pour les débaucher.
L’usine de Viry-Châtillon n’accueillera plus de moteur F1 à partir de 2026. Un gros coup dur pour les employés d’Alpine F1 en région parisienne.
Toutefois, cette nouvelle semble être du pain béni pour les concurrents motoristes, qui voient là une occasion en or de récupérer des connaissances vitales au niveau du moteur via les ingénieurs de Viry.
Selon les informations d’Auto Motor und Sport, média allemand souvent bien informé, Ferrari mais également les nouveaux fabricants d’unités de puissance en 2026, Audi et Red Bull, seraient intéressés par le recrutement d’ingénieurs moteur Alpine.
Ainsi, la Scuderia Ferrari aurait déjà fait passer quelques dizaines d’entretiens d’embauche à des membres de l’usine moteur d’Alpine.
Luca de Meo avait déjà rapporté l’intérêt de l’écurie italienne pour son personnel moteur et avait même déjà annoncé ne pas leur imposer de congé de relâche (“gardening leave” en anglais).
“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux”, avait déclaré de Meo dans une interview avec L’Équipe. “Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars”.
Ferrari souhaite ainsi se renforcer avec des membres de Viry-Châtillon, mais ce pourrait être également une manœuvre stratégique de l’écurie basée à Maranello.
En effet, en plus d’accueillir de nouvelles connaissances, le recrutement d’ingénieurs moteur chez Alpine F1 permettrait également de ne pas renforcer la concurrence.
Audi et Red Bull, deux entités qui développent leur première unité de puissance en vue de 2026, se seraient également montrées intéressées à l’idée de faire venir des renforts en provenance de Viry avec de telles connaissances.
Mattia Binotto s’est exprimé sur son ancienne écurie, la Scuderia Ferrari, dévoilant notamment qu’il n’aurait pas recruté Lewis Hamilton.
Directeur de l’écurie Ferrari de 2019 à 2022 avant de démissionner et d’être remplacé par Fred Vasseur, Mattia Binotto a connu quatre saisons pour le moins agitées à Maranello.
La saison 2022, sa dernière à la tête de l’écurie italienne, a notamment été marquée par de nombreuses désillusions alors que Ferrari avait commencé la saison en fanfare avec un doublé à Bahreïn et semblait être un véritable candidat pour les titres mondiaux.
Sa relation avec Charles Leclerc avait par ailleurs semblé se détériorer au fil du temps, avec notamment cette image assez incroyable de l’Italien sermonnant son pilote après le Grand Prix à Silverstone en 2022 à la vue des caméras.
Binotto : “Si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but”
Mattia Binotto, désormais chef des opérations du projet Audi F1, s’est ainsi vu interrogé sur l’évolution de la Scuderia après son départ, estimant que son successeur Fred Vasseur n’a pas “révolutionné” l’écurie.
“Fred a su poursuivre le projet sous le signe de la continuité, il n’a pas révolutionné une organisation structurée et fonctionnelle”, a analysé Mattia Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.
“Il a aussi fait ses propres choix, mais je le répète : si Ferrari gagne, je suis heureux parce que je connais l’équipe et je sais combien d’efforts ont été faits pour l’amener à un certain niveau.”
Questionné par ailleurs pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Binotto a répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”
Il lui a alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, explique-t-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”
Êtes-vous d’accord avec les propos de Mattia Binotto ? Donnez votre avis dans les commentaires.
Carlos Sainz Sr est revenu sur le choix de son fils de rejoindre Williams, une écurie qui selon lui construit “un projet qui monte”.
La décision de Carlos Sainz Jr s’est fait attendre ! En effet, alors que le baquet du pilote Ferrari reviendra à Lewis Hamilton la saison prochaine, l’Espagnol a pris son temps pour faire la lumière sur la suite de sa carrière en F1. Alors que son nom a été évoqué du côté de chez Audi, Alpine, Mercedes et même Red Bull, Carlos Sainz Jr a finalement retenu l’option Williams.
Une décision qui n’a pas manqué de surprendre, passant d’une des meilleures écuries du plateau à une équipe végétant en fond de grille depuis de nombreuses années. Le projet Audi n’était pas plus séduisant ? Surtout que son père est aujourd’hui engagé en lui aussi avec la firme allemande.
S’adressant au journal espagnol Marca, Sainz Sr a reconnu que la décision n’avait pas été facile à prendre pour son fils.
“C’est sa décision et nous devons la respecter”, a déclaré l’ancien pilote de Rallye. “Ce n’était pas une décision facile ni claire. Il y avait trois ou quatre options et, en fin de compte, c’est lui qui doit décider de son avenir et nous le soutenons autant que possible. Et c’est ce que nous avons fait.”
La saison prochaine, Williams disposera de l’un des meilleurs duos de pilotes, associant deux anciens petits protégés de Red Bull, Carlos Sainz Jr et Alexander Albon. Depuis l’arrivée de James Vowles aux commandes de l’équipe, Williams semble enfin relever la tête après plusieurs saisons à oublier. Le chemin est encore long pour l’écurie de Grove, mais force est de constater que le projet Williams peut séduire aujourd’hui.
“Williams a un projet qui monte, en fin d’année il commence à mieux marcher et nous devons espérer, et nous avons confiance en lui, que l’année prochaine il continuera sur une tendance à la hausse.”
Sainz Sr n’a pas manqué de rappeler que son fils a toujours réussi à performer avec les écuries pour lesquelles il a piloté (Toro Rosso, Renault, McLaren, Ferrari)
« Carlos a laissé une bonne impression aux équipes dans lesquelles il a travaillé, grâce à son travail et à son savoir-faire. Les équipes se sont améliorées après son arrivée et c’est ce qui est important pour un professionnel et ce que l’on devrait toujours exiger de lui.”
“Je pense qu’à cet égard, Carlos est un pilote sérieux et qu’il sait très bien où il va. J’ai toujours été à ses côtés dans ce domaine. En tant que père, moi et mon neveu lui avons donné un coup de main, nous avons étudié toutes les options possibles. Mais mon rôle n’a pas changé”, a conclu le père du futur pilote Williams.
Cette dernière a empêché l’hélicoptère de sécurité de voler, ce qui n’a pratiquement pas permis aux monoplaces de rouler.
Liam Lawson, présent au volant de la Red Bull en qualité de pilote de réserve, devait tester les composés pneumatiques pour 2025, alors que Lando Norris, au volant d’une McLaren mulet, devait lui rouler pour la première fois avec les prototypes des pneus 2026.
Norris, Leclerc, Sainz et Lawson en action ce mercredi
Après une première journée perturbée par la pluie, le deuxième jour d’essais Pirelli au Mugello s’est déroulé comme prévu.
Quatre pilotes ont pris part à cette journée, à savoir Liam Lawson pour Red Bull, Lando Norris pour McLaren, et Carlos Sainz, le matin, puis Charles Leclerc, l’après-midi pour Ferrari.
La Red Bull et la Ferrari étaient dédiées au développement des gommes pour la saison prochaine, tandis que McLaren a de nouveau aligné un mulet avec l’objectif de tester les prototypes des pneus 2026.
Malgré une piste encore humide le matin, où les pneus intermédiaires ont même été sortis, les équipes ont accumulé 390 tours au total.
Pirelli a par ailleurs partagé les chronos du jour, qui n’ont évidemment que peu de valeur :
Charles Leclerc – 1:21.053 (79 tours, pneus 2025)
Lando Norris – 1:21.302 (118 tours, pneus 2026)
Carlos Sainz – 1:21.890 (77 tours, pneus 2025)
Liam Lawson – 1:23.219 (116 tours, pneus 2025)
Le prochain test dédié aux pneus 2025 aura lieu à Mexico où les EL2 du Grand Prix feront office d’essais Pirelli.
En ce qui concerne les gommes 2026, le manufacturier italien se rendra à nouveau en France, sur le circuit de Nevers Magny-Cours, les 13 et 14 novembre, où Alpine roulera avec une voiture mulet.
La galerie photos des tests Pirelli de ce mercredi :