L’équipe Williams utilisera la technologie de réalité augmentée cette année pour présenter sa monoplace 2021: la FW43B.
La voiture sera révélée le vendredi 5 mars à 15h00 (heure de Paris) et les fans du monde entier pourront avoir un premier aperçu de la nouvelle livrée à l’aide d’une application dédiée qui projette un modèle 3D en taille réelle de la FW43B dans leur salon.
L’application «Williams Racing AR Launch 2021» est désormais disponible au téléchargement dans l’Apple Store et sera bientôt disponible pour Android. Le jour du lancement, ceux qui ont téléchargé l’application recevront une notification push dès que le contenu sera disponible.
La FW43B a déjà pris la piste cette année avant même sa présentation, puisque l’équipe britannique a déverminé sa F1 2021 sur le tracé de Silverstone le mois dernier avec l’un de ses pilotes titulaires, le Britannique George Russell.
Ce vendredi 5 mars, vous pourrez évidemment retrouver toutes les photos, ainsi que les réactions des différents protagonistes sur F1only.fr.
L’équipe Alpine a programmé une journée de tournage sur la piste de Silverstone ce mercredi avec le Français Esteban Ocon derrière le volant de la A521.
L’équipe du constructeur français va procéder au déverminage de sa nouvelle monoplace sur le tracé britannique de Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage autorisée par la réglementation mais limitée à seulement 100km.
Seul le Français Esteban Ocon pourra prendre le volant de la monoplace 2021 de l’équipe Alpine, puisque son coéquipier Fernando Alonso ne peut pas se rendre au Royaume-Uni en raison des restrictions de voyages mises en place en pleine crise sanitaire.
L’Espagnol devra donc attendre sagement le premier jour des essais hivernaux à Bahreïn le 12 mars pour enfin prendre le volant de la A521, tandis que les essais hivernaux ne dureront que trois journées cette année (une journée et demie par pilote).
Pour rappel, l’équipe Alpine a présenté sa monoplace 2021 ce mardi lors d’un événement en ligne et vous pouvez voir toutes les images disponibles ci-dessous.
Double champion du monde de Formule 1, Fernando Alonso fait son retour en Formule 1 avec Alpine F1 Team en 2021, vingt ans après ses débuts dans la discipline. L’Espagnol est l’un des pilotes les plus expérimentés et titrés du sport avec 311 départs et 32 victoires à son actif.
Sa carrière est étroitement liée à celle de l’équipe. Au cours de ses deux collaborations précédentes avec Renault F1 Team de 2002 à 2006 et de 2008 à 2009, il a remporté 17 Grands Prix, 41 podiums et deux titres mondiaux pour constituer le palmarès le plus fructueux de l’écurie. En outre, Fernando Alonso a également manqué la consécration suprême de justesse en 2007, 2010, 2012 et 2013.
Au-delà de la F1, Fernando Alonso s’est donné le but de décrocher la « Triple Couronne ». Après deux succès au Grand Prix de Monaco, l’Espagnol s’est imposé à deux reprises aux 24 Heures du Mans et a tenté d’en faire de même aux 500 Miles d’Indianapolis, la dernière marche le séparant de son objectif. Totalement polyvalent, Fernando Alonso a aussi participé au formidable exercice d’endurance qu’est le Dakar.
Cette année, Fernando Alonso revient en Formule 1 plus affamé que jamais pour hisser Alpine F1 Team au sommet.
« Je suis extrêmement heureux de revenir après deux ans d’absence en Formule 1. Je suis très motivé à l’idée d’ouvrir un nouveau chapitre avec Alpine et c’est vraiment fort de retrouver une équipe avec qui j’ai tant accompli. La motivation règne à Enstone et à Viry-Châtillon et nous avons tous hâte d’affronter ce qui nous attend. » nous explique Alonso.
« Nous voulons évidemment connaître une bonne saison en nous appuyant sur ce que l’écurie a fait l’an dernier. »
« Il y avait beaucoup de points positifs à retenir de 2020 et l’équipe était très proche de la troisième place dans un championnat extrêmement compétitif. Les trois podiums étaient bien sûr un grand pas en avant par rapport aux années précédentes, mais nous devons poursuivre sur cette lancée et faire encore mieux cette année. Il sera important de réussir cette année malgré les prochains changements de règlementation sur lesquels toutes les équipes sont déjà tournées ! »
Lorsqu’on lui demande s’il a déjà pu voir l’Alpine A521 cet hiver, le pilotes espagnol nous explique : « Je l’ai vue et j’ai constamment échangé avec Enstone et Viry. »
« Les deux sites sont en pleine effervescence et nous sommes impatients de la voir en piste. Nous ne saurons pas vraiment où notre voiture se situe par rapport aux autres avant les qualifications à Bahreïn, mais nous sommes convaincus que nous pouvons réaliser une bonne saison et capitaliser sur nos performances de l’année dernière. »
Esteban Ocon entame sa deuxième campagne au sein de l’équipe Alpine [anciennement Renault] à l’occasion de la saison 2021 du championnat du monde de Formule 1.
Après une pause d’un an, le Français a effectué un retour prometteur auréolé d’un premier podium au Grand Prix de Sakhir et disputera sa quatrième année dans l’élite en 2021.
Esteban Ocon connaît bien Enstone et Viry pour avoir été le pilote de réserve de l’écurie en 2016. Avant cela, il avait été membre du Lotus Junior Team, basé à Enstone, avec lequel il a été sacré Champion d’Europe FIA de Formule 3 en 2014 avant d’être titré en GP3 Series l’année suivante.
Âgé de vingt-quatre ans, le Normand compte déjà 67 départs et 198 points à son actif depuis ses débuts au Grand Prix de Belgique en 2016. Sa meilleure qualification est une troisième place acquise en Belgique en 2018 tandis que son meilleur résultat en carrière est une deuxième position obtenue à Sakhir en décembre dernier.
Après plusieurs mois de préparation, le pilote français a désormais hâte de prendre le volant de sa nouvelle monoplace pour en découdre sur la piste.
« Je suis impatient. C’est formidable de voir tous les changements au sein de l’écurie et c’est toujours enthousiasmant de porter de nouvelles couleurs. » nous explique Ocon.
« J’ai déjà fait ma première apparition en tant que pilote Alpine au Rallye Monte-Carlo et c’était une excellente façon de commencer l’année. Je dois dire que j’adore les nouvelles couleurs et je suis fier d’avoir le drapeau français sur ma voiture. C’est génial et excitant. Je crois qu’une belle saison nous attend. »
« Je me sens beaucoup mieux préparé. Cette deuxième année avec l’équipe signifie que nous pouvons construisons sur les bases de notre bonne relation de travail et c’est une excellente chose. »
« Ce sera une voiture différente, mais la majeure partie de ses éléments vient de l’an passé et nous avons déjà travaillé sur ces aspects et nous les comprenons. J’ai une vision d’ensemble beaucoup plus claire qu’avant ma première campagne. Mon but est d’être immédiatement plus à l’aise. »
Après avoir décroché son premier podium avec l’équipe la saison passée à Sakhir, Ocon se dit plus en confiance désormais : « Ce podium m’a fait beaucoup de bien. C’était bien sûr l’un de mes objectifs et de mes rêves. »
« Je voulais vraiment monter dessus, donc c’était fantastique d’y parvenir dès l’an dernier. Maintenant que nous avons coché cette case, il est évident que nous en souhaitons encore plus. Nous savons que ce sera une saison très serrée comme nos concurrents travaillent dur. Cela s’annonce intense, mais nous visons davantage de bons résultats cette année. »
Esteban Ocon débutera cette année sa collaboration avec le double champion du monde de F1 Fernando Alonso : « Je suis impatient de travailler avec Fernando. »
« C’est formidable de voir un double Champion du Monde de Formule 1 à l’œuvre et c’est un privilège d’être associé à lui. J’ai vraiment hâte comme je suis convaincu que nous aurons une excellente collaboration. Nous avons déjà commencé à travailler ensemble vers la fin de l’année et cela reprendra dans les jours et les semaines à venir. Tout est positif et il me tarde d’entendre ce qu’il pense de la voiture. »
Lorsqu’on lui demande s’il s’attend à prendre les commandes d’une monoplace complétement nouvelle lors des essais hivernaux, Ocon nous explique : « J’en sais déjà beaucoup puisque la plupart des éléments clés de la monoplace sont les mêmes que l’an dernier. »
« Elle est dans la continuité de l’année passée avec un châssis identique comme l’exige le règlement. Extérieurement, il y a des changements aérodynamiques et nos équipes ont travaillé dur dessus tout au long de l’hiver. »
« Nous allons prendre le volant de cette nouvelle version à Bahreïn avant de poursuivre son développement. Nous abordons l’année en connaissant mieux que jamais la voiture en raison de la règlementation et de la physionomie de la saison. »
« Nous avons essayé certains éléments pour 2021 en 2020, donc je crois que nous disposons d’une base solide. Cela m’aidera aussi à avoir de bonnes sensations d’entrée. »
Enfin, lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs pour la saison 2021, le Normand répond : « Je veux mieux commencer la saison. J’ai terminé la dernière en étant bien plus fort qu’au début. Je veux être immédiatement à ce niveau et trouver d’autres axes d’améliorations tout au long de l’année. Je ne me suis pas fixé d’objectif spécifique sur l’année, mais le premier à titre personnel est de mieux commencer l’année. »
Rémi Taffin participe à l’engagement de Renault en Formule 1 depuis 1999. Il est actuellement responsable des groupes propulseurs développés sur le site de Viry-Châtillon en veillant à ce que ses équipes d’ingénieurs produisent un ensemble optimisé fonctionnant en parfaite harmonie avec le châssis.
Après des études d’ingénieur en mécanique à l’ESTACA, une école parisienne spécialisée, Rémi Taffin effectue sa première expérience en sport automobile en devenant ingénieur de course chez Signature en F3 lors de la saison 1998. L’année suivante, il rejoint Renault pour collaborer auprès des clients de Renault, en étant notamment l’ingénieur de course de Ricardo Zonta chez British American Racing, de Jos Verstappen chez Arrows, ou encore avec Benetton et Renault F1 Team.
Il travaille en relation étroite avec deux Champions du Monde, Jenson Button et Fernando Alonso, pilote Alpine F1 Team en 2021. Il accompagne d’ailleurs l’Espagnol dans ses deux sacres. Rémi poursuit ensuite au poste d’ingénieur de course avec Heikki Kovalainen en 2007 avant de retrouver Fernando Alonso en 2008.
Taffin prend ensuite la direction des activités piste de Renault en 2009, puis assume la responsabilité de la performance moteur en piste auprès des écuries partenaires lors de la création de Renault Sport F1 en 2011. Présent sur toutes les courses et les séances d’essais, Rémi chapeaute le soutien apporté aux équipes propulsées par Renault, jouant ainsi un rôle clé dans les quatre titres mondiaux décrochés par Red Bull Racing durant l’ère du moteur V8.
En 2014, il est nommé directeur des opérations et encadre les équipes d’ingénieurs et de techniciens aux bancs d’essais et au département d’assemblage de Viry. Assurant la transition en piste, il supervise également les ingénieurs détachés chez les partenaires de Renault. Depuis 2016, Rémi gère le développement du groupe propulseur de Renault, y compris le Renault E-Tech 20B utilisé cette saison, dans son nouveau rôle de directeur technique moteur.
Quels sont les changements apportés au groupe propulseur 2021 ?
« Pour 2021, les changements sont minimes par rapport aux spécifications des groupes propulseurs de l’an dernier comme nous nous sommes concentrés sur 2022 après avoir dû reporter d’un an notre programme initial pour 2021. »
« Le poids minimum requis pour l’ensemble du groupe propulseur a augmenté de cinq kilogrammes dans le cadre de la réduction des coûts liés aux restrictions matérielles. Comme toujours avant une nouvelle campagne, l’objectif est de garantir notre fiabilité tout en maintenant un haut niveau de performance moteur sur chaque course. Notre but est de continuer d’intégrer le mieux possible le moteur et le châssis afin de tirer le maximum de notre ensemble. »
Qu’a prévu l’équipe avec une seule évolution autorisée d’ici la fin de l’année ?
« Il existe une limite au nombre d’évolutions des groupes propulseurs entre fin 2020 et fin 2021. Cela met l’accent sur l’extraction maximale et régulière des performances dès le première Grand Prix. Nous avons prévu d’introduire notre évolution R.E.20B sur la première manche du calendrier à Bahreïn. Celle-ci devrait nous permettre d’offrir des performances constantes chaque week-end. »
Avec vingt-trois courses, quel défi le calendrier le plus long de l’histoire de la F1 représente-t-il tant pour l’équipe que pour le groupe propulseur ?
« Nous nous sommes préparés ces derniers mois, voire ces dernières années, à prolonger la fiabilité et les performances avec davantage de courses au calendrier. L’an passé, le plan était d’avoir vingt-deux courses et nous étions prêts pour ce scénario. Cette année ne sera pas différente. »
« Il y a vingt-trois manches au programme, nous avons bien anticipé ce défi et nous savons que notre package est déjà capable d’atteindre ce chiffre. J’ai hâte de retrouver la piste pour cette saison où la clé du résultat sportif sera, plus que jamais, de voir l’arrivée. Désormais, chaque minute de roulage compte pour que nos pilotes apprennent la voiture et en tirent le maximum dès le premier Grand Prix. »
Pour la saison 2021, l’équipe Alpine espère pouvoir poursuivre la dynamique implémentée par l’équipe Renault à la fin de la saison dernière, qui a décroché trois podiums dans la seconde partie de l’année 2020.
Pour ce qui sera sa toute première saison sous le nom d’Alpine, l’équipe du constructeur français ne s’attend pas à un grand chamboulement de la hiérarchie en raison de la stabilité des réglementations et l’objectif sera donc de rester sur la même tendance que 2020.
« La pandémie de Covid a provoqué le report de la nouvelle règlementation à 2022 et de nombreux éléments des voitures ont été gelés pour 2021. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.
« Cette saison s’inscrit donc comme une prolongation de 2020. Cependant, la FIA a imposé certains changements aérodynamiques pour réduire les appuis et protéger les pneumatiques. Nous avons ainsi été contraints de redévelopper l’arrière de la monoplace et nous avons travaillé pour améliorer chaque aspect qui n’était pas déjà homologué. »
« En raison de cette stabilité relative du règlement, nous n’attendons pas trop de bouleversements dans la hiérarchie, mais les écarts sont tellement infimes en milieu de tableau que nous prévoyons des batailles extrêmement serrées sur chaque circuit. »
« Nous savons que de petites différences de performances peuvent faire une grande différence dans la position finale au championnat. Nous espérons repartir sur la lancée de la dernière saison, notamment la seconde moitié où nous avons signé trois podiums, et poursuivre sur cette dynamique cette année. »
« L’année qui s’est écoulée a naturellement été difficile pour tout le monde. » poursuit Budkowski.
« Du point de vue de la Formule 1, nous avons dû composer avec les restrictions imposées par la pandémie, mais les organisations de F1 sont agiles et douées pour répondre à ce type de défi. »
« Dès que nous avons pu rouvrir l’usine, nous avons dû nous adapter aux règles de distanciation sociale avec une grande partie du personnel travaillant à domicile. »
« Cela a eu un impact sur le travail collaboratif puisque nous n’étions plus côte à côte pour échanger des idées et travailler de façon créative, mais nous avons pu adopter des approches innovantes. »
« Nous avons aussi dû ajuster notre manière d’opérer pour maintenir notre capacité de production tout en préservant la santé des membres de notre équipe. »
« En plus du report de la nouvelle réglementation, il a également été décidé début 2020 d’imposer une interdiction temporaire du développement aérodynamique pour 2022, à la fois en soufflerie et en CFD jusqu’au 1er janvier dernier. »
« Cela amène des défis intéressants, dans la mesure où nous devons être prudents entre la tentation de développer l’A521 le plus longtemps possible et la montée en puissance du projet 2022. »
« C’est un numéro d’équilibriste auquel toutes les écuries sont confrontées, mais ces changements sont d’une ampleur inédite en F1, ce qui renforce l’importance de commencer tôt sur le concept initial. Toutes les équipes font face à ces décisions et il sera fascinant de voir à quel moment les autres basculeront leur attention sur 2022 et l’impact que cela aura sur la saison actuelle. »
Enfin, lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du duo de pilotes composé de Fernando Alonso et Esteban Ocon cette année, le directeur exécutif d’Alpine ne cache pas son enthousiasme.
« C’est un superbe duo. La motivation de Fernando est incroyable et c’était véritablement impressionnant de l’observer à l’œuvre au volant et avec ses ingénieurs aux essais d’Abou Dhabi l’an passé. »
« Il a le professionnalisme d’un pilote expérimenté combiné à la faim d’un jeune loup. Esteban est monté en régime tout au long de l’année dernière et a été récompensé par une deuxième place bien méritée au Grand Prix de Sakhir. »
« Esteban travaille très dur et je m’attends à un nouveau pas en avant puisqu’il pourra capitaliser sur son expérience lors de sa deuxième campagne parmi nous. »
« Il est important qu’ils travaillent bien ensemble et avec l’équipe comme nous voulons qu’ils jouent un rôle crucial dans le développement de la voiture cette année tout en nous fournissant des retours essentiels au simulateur sur les directions à prendre pour 2022. »
L’équipe Alpine est devenue ce mardi la sixième écurie de la grille à présenter sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1: la A521.
Digne héritière de la Renault RS20 de la saison passée, l’Alpine A521 a été développée tout au long de l’hiver à partir du châssis de la RS20 en raison du gel d’une grande partie de la réglementation en 2021.
Cette A521, qui sera pilotée cette année par le Français Esteban Ocon et l’Espagnol Fernando Alonso, aura la lourde tâche de faire aussi bien, sinon mieux, que sa prédécesseur qui avait permis à l’équipe Renault l’an dernier de décrocher trois podiums.
D’un point de vue uniquement esthétique, la A521 est l’une des monoplaces ayant subi la plus grande transformation cette année, puisque la dominante de jaune présente l’an dernier sur la Renault RS20 a laissé place à un joli bleu de France.
D’un point de vue technique, la A521 sera propulsée par un moteur Renault E Tech cette saison, le seul moteur Renault présent sous le capot d’une Formule 1 cette année après que McLaren soit passée au moteur Mercedes au cours de l’hiver.
Restez connectés à F1only.fr, puisque d’ici quelques heures vous pourrez retrouver un article technique détaillant toutes les subtilités aperçues sur sa cette Alpine A521, tandis que vous pourrez retrouver d’ici quelques minutes les réactions des principaux protagonistes de l’équipe.
En publiant les rendus en ligne, Mercedes a révélé la très attendue W12, une monoplace qui nesemble pas différer beaucoup de la voiture de l’année dernière, même si elle impressionne par son arrière étroit.
La voiture 2021 de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas est encore une fois candidate probable pour les deux titres mondiaux, avec la possibilité de battre tous les records cette année.
L’équipe de Brackley, aux travers des images de la nouvelle W12 présentée en ligne dans un arrière-plan sombre et dans la lignée de la livrée noire (même si le gris Mercedes revient à l’arrière), tente de garder ses principales caractéristiques techniques bien cachées.
Pourtant,même si l’on a pu apprécier les principales innovations et curiosités techniques lors du lancement effectif de lavoiture, il est aussi possible de saisir certains aspects intéressants de la nouvelle monoplace anglo-allemande.
Zone avant
En analysant l’avant de la Mercedes W12, on peut voir qu’il n’y a pas de différences techniques majeures par rapport à l’ancienne W11, grâce à un nez qui garde la même structure d’impact approuvée l’année dernière.
Les pylônes de soutien de l’aileron avant sont étroits, comme on a maintenant l’habitude de le voir depuis 2015 sur la voiture de Brackley, tandis que la cape sous le nez a été légèrement affinée par rapport à la spécification 2020, avec la partie à l’extrémité qui déplace le flux vers l’extérieur (flèche 1).
Un aspect intéressant concerne les écopes de frein avant (flèche 2), qui ont une section plus large dans leur partie basse. Un choix opposé à celui de l’année dernière, lorsque les écopes de frein étaient plus larges dans la zone supérieure, et plus fines dans la partie sous l’axe de la roue. Un choix de Mercedes qui va un peu à contre-courant de la tendance actuelle des écopes de frein des différentes équipes au cours de la dernière année.
En ce qui concerne la suspension avant à tige de poussée à double point d’accroche (flèche 3), la disposition des bras est similaire à celle de 2020, avec la colonne de direction sur la ligne triangulaire inférieure. Malgré les adieux au système de direction à double axe [le DAS], Mercedes n’a pas changé la suspension avant, un domaine dans lequel on pensait que l’accent serait mis pour la dépense des jetons.
James Allison, directeur technique de Mercedes, a d’ailleurs été très discret dans ses déclarations, et n’a pas fait d’allusion au domaine sur lequel l’équipe de l’étoile à trois branches a consacré ses deux jetons de développement.
L’adieu au DAS a suggéré un ajustement des éléments internes (barres de torsion, ressorts) vers une tentative de recherche d’une cinématique adaptée à la nouvelle structure rigide des pneus Pirelli 2021. À la fin de 2020, Mercedes a plusieurs fois testé une W11 sans le DAS, testant également des barres de torsion plus minces à Abou Dhabi, pour obtenir des valeurs différentes en termes de rigidité. Il sera donc intéressant de scruter cette zone de la W12 dès le début des tests à Bahreïn.
Aileron avant et plaques d’extrémité
Le principal changement aérodynamique par rapport à 2020 concerne l’aileron avant, même s’il est encore directement dérivé del’ancienne monoplace. Mercedes a recherché pour la W12 une gestion du flux d’air de l’essieu avant plus « outwash », et différent dans la zone « Y250 » avec des flaps plus incurvés que la spécification de l’année dernière.
Mais la différence la plus importante concerne les plaques d’extrémité, qui sont destinées à augmenter cet effet « outwash » (diriger le flux d’air vers l’extérieur des roues avant), la Mercedes W12a adopté la courbure des dérives internes, qu’on a pu voir sur la Red Bull RB16 l’année dernière.
En fait, sur la partie inférieure de la plaque d’extrémité, il y a un renflement, dans lequel une partie du flux d’air passe sous leplan inférieur principal de l’aileron avant, et est expulsé par une série de petits trous à l’extérieur de la roue.AdrianNewey [directeur technique de Red Bull] avait adopté ce système innovant la saison dernière, et qui permettait d’assainir le flux d’air passantà travers la partie inférieure de l’aileron avant, et qui heurte inévitablement la bande de roulement de la roue avant,augmentant la traînée.
Bargeboards et côtés
Dans la zone centrale de la Mercedes W12, il n’est pas possible de remarquer de changements majeurs par rapport à l’ancienneW11 et on peut supposer que le châssis est resté le même en raison des gels imposés par la FIA l’an dernier.
Les entrées d’air pour refroidir les radiateurs sont légèrement plus étroites que celles de la W11, et restent dans le schéma introduit l’année dernière (et que toutes les équipes ont aujourd’hui adopté) avec la prise d’air au-dessus de la structure de protection contre les chocs latéraux.
Le support des rétroviseurs est assez fictif dans le rendu montré par Mercedes,que nous voyons avec une forme « intermédiaire », après l’avoir vu sur une image volée pendant les tests du baquet de Valterri Bottas il y a quelques jours.
Les bargeboards ont l’air quasiment identiques à la dernière spécification introduite à Spa l’année dernière sur la W11,tandis que les côtés ont la forme habituelle inclinée vers le bas (là où se trouve le sponsor Petronas), formant une sorte depente pour apporter plus de flux d’air dans la zone inférieure.L’image latérale de la Mercedes W12 montre également l’absence d’entrées d’air pour la dissipation thermique sur les côtés du Halo (comme on l’a vu sur la Mclaren MCL35M) et que nous verrons certainement apparaître à Bahreïn.
L’arrière plus étroit que jamais
Comme d’habitude, il est surprenant de voir à quel point Mercedes parvient à creuser l’arrière de sa voiture chaque saison, en particulier par rapport au travail effectué par les autres équipes: l’arrière de la Mercedes W12 est peut-être la partie la plus différente par rapport à la monoplace 2020, où le corps enveloppe comme une feuille les pièces mécaniques de l’unité de puissance, formant de véritables bosses le long du capot moteur. En fait, dans l’image oblique encadrant l’arrière, on peut voir la présence d’un renflement dans la carrosserie (probablement l’intercooler), signe que le capot moteur est très étroit à l’arrière.
La structure arrière est également très étroite dans la partie inférieure et les bouches d’aération du capot moteur ont été légèrement relevées, enveloppant le triangle supérieur de la suspension arrière, pour former un canal plus étroit dans la partie inférieure appelée « coca Cola ». Cela pourrait faire penser que James Allison a travaillé avec ses techniciens pour réduire la boîte de vitesses, dépensant ainsi à cet endroit les deux fameux jetons pour le développement.
Cela peut également avoir entraîné des agencements différents (encore une fois à des fins aérodynamiques) des bras arrière de suspension et les arbres de transmission. Mais pour le savoir, nous aurons besoin de photos plus détaillées qui montrent cette magnifique zone largement cachée dans les rendus publiés par Mercedes ce mardi, et qui affichait, en lieu et place, le logo AMG dans la partie terminale du capot moteur.
Par ailleurs, si l’on regarde les composants purement aérodynamiques sur la partie basse de la W12 et l’aileron arrière, ils ne présentent pas d’innovations techniques particulières: le fond plat est assez simple, et ne comporte pas d’éléments aérodynamiquesdans la zone où il est rétréci en diagonale vers la roue arrière, tandis que l’aileron est soutenue par le double pylone col de cygne.
Au sujet du fond plat, Mercedes cache certainement ses cartes, et pour les rendus de la présentation, ils se sont limités à interpréter les règlements techniques de manière basique (rappelez-vous que l’année dernière, Mercedesa été l’une des rares équipes à ne pas essayer de pré-configuration sur piste en vue de 2021).
Concernantl’aileron arrière, il a été montré avec le T-Wing « aile de mouette » , introduit au milieu de la saison dernière, avec laquestion qui est de savoir si Mercedes alternera la solution à double pylône avec celle à support simpleen fonction du circuit, comme avec la W11.
L’équipe Mercedes – qui a présenté ce mardi sa monoplace pour la saison 2021 – a confirmé que le Belge Stoffel Vandoorne et le Néerlandais Nyck De Vries occuperaient cette année le poste de pilote de réserve.
Tous deux coéquipiers en Formule E pour l’équipe Mercedes EQ, les deux hommes assureront le rôle de pilote de réserve de l’équipe championne du monde en Formule 1 cette saison.
Vandoorne continuera en tant que pilote d’essai et de réserve pour une deuxième saison consécutive, tandis que De Vries succède à l’ancien pilote Sauber et Haas, Esteban Gutiérrez, qui n’a plus de super-licence F1 valide maintenant que quatre ans se sont écoulés depuis sa dernière sortie en Grand Prix.
L’équipe Mercedes a indiqué dans un communiqué ce mardi en marge de la présentation de la W12 : « Nous avons également une solide équipe de pilotes de réserve pour la saison 2021, avec Stoffel Vandoorne continuant dans le rôle aux côtés de son coéquipier Mercedes en Formule E, Nyck de Vries. »
Depuis l’année dernière, et l’arrivée de la pandémie de coronavirus, les équipes de Formule 1 semblent désormais avoir pris conscience de l’importance d’avoir un ou plusieurs pilotes de réserve à disposition.
Cependant, cela ne veut pas dire pour autant que le pilote de réserve officiel de l’équipe prendrait le volant en cas d’indisponibilité de l’un des pilotes titulaires.
En effet, à la fin de la saison 2020, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a été testé positif au Covid-19 et l’équipe Mercedes avait décidé de le remplacer par le Britannique George Russell au Grand Prix de Sakhir, laissant Stoffel Vandoorne sur la touche, alors que le Belge était disponible.
Lewis Hamilton a fait de la diversité dans le sport l’une de ses priorités et s’est montré plutôt prudent quant à son avenir en F1 avec Mercedes au delà de la saison 2021.
Le septuple champion du monde a signé un contrat d’une seule année avec son équipe Mercedes, laissant ainsi planer le doute sur son avenir en catégorie reine avec l’équipe Mercedes au delà de cette saison.
« Je suis en quelque sorte dans une position privilégiée où j’ai déjà réalisé la plupart des choses que j’ai voulu réaliser. » a expliqué le pilote Mercedes ce mardi lors de la présentation de la W12 au sujet de son avenir avec son équipe au delà de 2021.
« Je n’ai donc pas besoin de trop planifier les choses à l’avance. Je pense que nous vivons dans une période assez inhabituelle et je voulais juste signer pour une année. Ensuite, nous pourrons parler pour voir si nous continuons [ensemble]. »
Lewis Hamilton a indiqué que ses priorités ont évolué et alors que le championnat du monde était pour lui une priorité jusqu’à présent, le Britannique veut désormais prioriser la diversité.
« L’année dernière, il y a eu beaucoup de discussions sur l’inclusion et l’égalité et je pense qu’il y a déjà eu beaucoup de choses de faites. »
« Cette année, il s’agit de promouvoir la diversité et de vraiment veiller à ce que des mesures soient prises. C’est donc en quelque sorte au cœur de la motivation pour moi. »
« Mais bien-sûr, nous sommes là pour gagner. C’est ce pourquoi ces gars et ces filles travaillent ici et c’est mon objectif que de leur offrir cela. »
Lewis Hamilton débutera une neuvième saison avec Mercedes cette année, la cinquième aux côtés de son coéquipier Valtteri Bottas.
Pour la saison 2021, outre l’introduction d’innovations inédite, Mercedes a pris la décision de faire marche arrière avec son nouveau MGU-K introduit au cours de la saison 2020 et qui a connu quelques problèmes de fiabilité.
En raison d’un calendrier extrêmement dense cette année [23 Grands Prix], Mercedes n’a pas voulu prendre le risque de continuer à utiliser un élément fragile et c’est pour cette raison que les ingénieurs du département moteur ont pris la décision de faire marche arrière avec le MGU-K.
« Nous entrons dans la huitième saison d’une réglementation assez stable, nous avons donc une bonne compréhension des moteurs hybrides actuels. » nous explique Hywel Thomas, directeur du département moteur chez Mercedes HPP.
« Notre nouveau produit est une unité de puissance Mercedes-AMG caractéristique, mais nous avons travaillé dur pour franchir la prochaine étape de développement. Des réglementations stables signifient qu’il devient de plus en plus difficile de débloquer des performances supplémentaires, vous avez donc besoin d’une approche ciblée. »
« Nous avons identifié trois domaines principaux sur lesquels travailler: premièrement, nous avons poursuivi le développement de la technologie dans le bloc d’alimentation. C’est un processus continu, et nous avons le sentiment que nous avons été en mesure de faire un pas en avant sur ce front encore cette année. »
« Le deuxième domaine est la fiabilité. Nous avons découvert des problèmes de conception l’année dernière. Nous les avons donc examinés et avons apporté des modifications pour y remédier. Et nous avons également des innovations complètement nouvelles qui seront dans le PU de course pour la première fois. Cela a été particulièrement difficile car la saison dernière s’est terminée tardivement, donc la période hivernale a été plus courte que la normale et nous a donné moins de temps pour nous préparer, ce qui a mis une pression supplémentaire sur l’entreprise. »
« Nous avons poursuivi notre quête d’une meilleure efficacité thermique du moteur à combustion interne.La plupart des développements se trouvent au cœur du Power Unit, avec un désir de production maximale du processus de combustion. »
« Parallèlement à cela, nous avons apporté des modifications au turbocompresseur pour minimiser l’impact sur le rejet de la chaleur. »
« Ce sont probablement les changements les plus frappants en ce qui concerne la puissance de démarrage et les performances du bloc d’alimentation.Nous avons également achevé certains travaux visant à améliorer la fiabilité du PU.En 2020, nous avons utilisé une structure en aluminium qui n’était pas aussi fiable que prévu, nous avons donc introduit un nouvel alliage pour le bloc moteur. »
« Nous avons également apporté quelques ajustements au système de récupération d’énergie pour le rendre plus résistant.«
« Nous avons un gros défi en 2021 avec 23 courses au calendrier, nous devrons nous assurer que la fiabilité du Power Unit est parfaite.Nous avons travaillé dur dans ce domaine et espérons que cela a porté ses fruits. »
« Nous avons introduit une refonte complète en 2020, un MGU-K très différent de ce que nous avions utilisé précédemment.Cela nous a aidés à faire un pas en avant solide dans la performance, mais c’était une conception qui s’est avérée difficile à fabriquer et à assembler de manière cohérente. »
« Nous avons eu beaucoup d’exemples où le MGU-K a exécuté un cycle complet et a fait exactement ce que nous voulions qu’il fasse, mais nous avons également eu des cas d’échecs. »
« Pour 2021, nous sommes retournés en arrière, avons examiné cette conception et avons compris d’où venaient les échecs.Nous l’avons changé pour cette année, afin de permettre une filière de fabrication plus cohérente qui devrait contribuer à améliorer la fiabilité du MGU-K. »
Le directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison, est revenu un peu plus en détail sur les principales modifications apportées à la W12 cette année par rapport à la monoplace de la saison passée.
En 2021, les règles techniques ont été en grande partie gelées en Formule 1, alors qu’un plafond budgétaire a été introduit cette année pour essayer de d’égaliser les performances entre petites et grandes équipes.
« Sans aucun doute, la plus grande différence est l’introduction du plafonnement des coûts.Cette nouvelle règle nous oblige à gérer nos ressources de manière très judicieuse tout au long de l’année. » nous explique James Allison, le directeur technique de l’équipe Mercedes.
« Nous ne serons plus en mesure de parcourir la saison en introduisant mise à jour après mise à jour, mais nous devrons plutôt en apporter un nombre plus limité tout au long de l’année, en nous assurant que nous dépensons notre plafond de coût le plus judicieusement possible sur nos mises à niveau. »
« Nous avons également apporté des modifications importantes à la réglementation aérodynamique pour cette année, ainsi que de nouveaux pneus et des changements quant à l’autorisation d’utiliser la soufflerie.Toutes ces choses s’empilent pour être un changement assez important, très loin de l’année de report prévue. »
« Au printemps 2020, il était déjà clair que le COVID-19 créerait un environnement difficile pour développer une voiture complètement nouvelle.Ainsi, la décision a été prise que les voitures 2021 héritent d’une grande partie de l’épine dorsale des voitures 2020 et cela a atténué l’explosion de travail et de dépenses qui se produit normalement pendant l’hiver.Cette décision a amorti la naissance de la nouvelle voiture unpeu d’un point de vue financier.Cependant, au fur et à mesure que l’année avance, les contraintes de plafonnement des coûts se feront de plus en plus ressentir.«
« Nous essaierons de garantir que nous protégeons le rythme auquel nous apprenons à rendre la voiture plus rapide, mais le plafond des coûts modifiera inévitablement les intervalles entre les mises à jour. »
« Nous devrons attendre plus longtemps, combiner les gains en étapes plus importantes, avant de dépenser l’argent pour les fabriquer, afin de nous assurer de ne pas manquer de budget de développement au début de la saison. »
Lorsqu’on lui demande de nous détailler le développement de la W12 de la saison 2021, Allison nous explique : « De loin, le plus grand domaine de développement technique a été l’adaptation aux nouvelles règles aérodynamiques. »
« 2021 apporte un ensemble de changements profonds qui affectent les performances du fond plat. Si vous cherchez à ralentir une voiture, ce que les modifications réglementaires étaient censées faire, modifier le fond plat est de loin le moyen le plus simple et le moins coûteux d’atteindre votre objectif. »
« Le fond plat est un composant aérodynamique si important que de petits changements géométriques entraînent de grandes réductions de performances. Une fois les règles établies, notre tâche était de trouver comment récupérer les pertes induites par les changements. »
« Le reste du travail aérodynamique a été le prix normal de la recherche d’opportunités aérodynamiques sur chaque centimètre carré de la voiture, avec une attention particulière pour trouver des endroits où nous pouvons investir un poids supplémentaire dans une géométrie aérodynamique plus sophistiquée. »
« 2021 permet aux voitures de peser 6 kg de plus, et nous avons quelques kilos supplémentaires à dépenser en raison de l’interdiction du DAS [système ingénieux introduit par Mercedes l’an dernier et interdit depuis]. »
« Au-delà de cela, les règles de report nous ont limité à déterminer comment nous pouvons faire vivre certaines pièces plus longtemps, afin que nous n’ayons pas à les remplacer ou à les acheter si souvent. »
« Et bien sûr, nos collègues de Mercedes AMG High Performance Powertrains ont fait tout leur possible pour trouver des gains au bloc d’alimentation, nous offrant une étape utile dans une année où tous les gains doivent être regroupés dans une seule version de matériel. »
Lorsqu’on lui demande de détailler un peu plus les changements apportés à la W12 par rapport à la W11 de 2020, le Britannique nous explique : « Je vais d’abord expliquer la découpe triangulaire sur le bord du fond plat. »
« Celle-ci est située juste devant les roues arrière, ce qui réduit la surface et la forme du fond plat.Cela ne ressemble peut-être pas à un grand changement, mais la façon dont le plancher et les roues arrière interagissent est d’une importance cruciale pour les performances de la voiture.Ainsi, la suppression de cette partie du sol a un impact important sur les appuis. »
« [le second changement] est lié aux conduits de frein arrière, qui depuis plusieurs saisons ont présenté une prolifération d’ailettes qui sont montées sur les conduits de frein et pointent vers l’intérieur vers la ligne médiane de la voiture. »
« Ces winglets génèrent un peu d’appui à part entière, mais leur rôle bien plus important est de guider l’interaction entre les pneus arrière et le fond plat, aidant le fond plat à produire beaucoup plus d’appui que les winglets ne pourraient jamais gérer seuls.L’envergure de ces ailettes a été réduite de quelques centimètres afin qu’elles ne se chevauchent plus autant avec le fond plat qu’auparavant, ce qui réduit les performances de la voiture. »
« Le troisième changement est à l’arrière de la voiture autour de la zone du diffuseur.Lorsque nous concevons le diffuseur, nous essayons d’élargir l’air autant que possible tout en maintenant l’air attaché à la surface du diffuseur. »
« Plus d’expansion signifie des pressions plus faibles sous votre voiture, ce qui signifie plus d’aspiration tirant la voiture vers la route, ce qui signifie plus d’appui.Cependant, si vous devenez trop gourmand, en dilatant l’air trop rapidement, alors l’air ne suivra pas leforme du diffuseur et au lieu d’être balayé vers le haut, il se séparera de la voiture. »
« C’est ce qu’on appelle le décrochage, et cela fait diminuer considérablement la force d’appui.Une des astuces pour étendre l’air plus agressivement sans caler est de séparer le diffuseur en zones distinctes avec des clôtures soigneusement conçues appelées «virures de diffuseur». »
« Pour 2021, l’ensemble de virures intérieures, celles qui sont les plus proches de la ligne médiane de la voiture, ont eu leurs bords de 50 mm inférieurs sciés afin qu’ils ne soient pas aussi près du fond plat qu’auparavant.En rendant les clôtures plus courtes, elles sont moins efficaces pour diviser le diffuseur en régions séparées et donc moins efficaces pour contrôler la vitesse d’expansion de l’air.Toutes choses étant égales par ailleurs, cela rend plus difficile d’être gourmand avec l’expansion du diffuseur, et donc cela réduit l’appui sur la voiture. »
« [la dernière partie] est liée aux bords du fond plat, près des bargeboards et des prises d’air des radiateurs.Au cours des dernières saisons, toutes les voitures ont arboré un éventail de fentes sur le fond plat dans cette section de la voiture, ressemblant presque à un store vénitien.Pour 2021, la règle a changé, nous obligeant à sceller ces créneaux.Cela réduit notre capacité à créer une force d’appui à la périphérie latérale du plancher. »
Ce mardi, l’équipe championne du monde en titre, Mercedes, a présenté sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1: la W12 E Performance.
Visuellement, cette W12 arbore une livrée noire et argent, tandis que le logo AMG est désormais omniprésent sur le capot moteur de monoplace qui sera pilotée cette année par Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.
La présence du logo AMG n’est pas anodine puisque Mercedes se focalise sur l’électrification de toute sa gamme à moyen terme, tandis que sa nouvelle stratégie comprend également un plan de croissance de ses sous-marques telles que AMG, Maybach, G et EQ.
Ce « rapprochement » se traduira cette année par une coopération plus approfondie entre l’usine moteur de Mercedes à Brixworth [HPP] et AMG.
« Travailler plus étroitement avec AMG est une étape que nous attendons avec impatience.Nos deux organisations sont très similaires – tant dans nos objectifs que dans la manière dont les deux entreprises sont gérées. » nous explique Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes.
« Tout est question de performances.Tout le monde pousse toujours, veut toujours s’améliorer, c’est pourquoi l’atmosphère dans les usines est très similaire à Brackley, Brixworth et Affalterbach. »
« Nous avons des projets passionnants en préparation pour 2021 et au-delà.Notre relation plus étroite nous permettra non seulement de tirer davantage d’enseignements d’AMG que nous pouvons appliquer à nos opérations en F1, mais nous serons également en mesure d’apporter davantage de notre savoir-faire en F1 à leurs voitures hybrides et électriques de performance.AMG s’est fixé des objectifs très ambitieux et nous ferons de notre mieux pour les soutenir. »
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, insiste sur le fait que son écurie n’aura pas d’objectif particulier cette saison en F1 si ce n’est d’aller chercher un huitième titre mondial consécutif.
Ce mardi, l’équipe Mercedes a présenté sa monoplace pour la saison 2021, la W12, et bien que l’écurie du constructeur allemand domine outrageusement la catégorie reine du sport automobile depuis 2014, Toto Wolff rappelle que chaque début de saison est une nouvelle page blanche pour toute l’équipe.
« L’hiver est toujours une période très chargée et intéressante, particulièrement cette année. Nous avons terminé la saison plus tard en décembre et maintenant le lancement est déjà arrivé et nous sommes de retour à la course très bientôt, donc nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour respirer. » nous explique Toto Wolff lors de la présentation de la Mercedes W12.
« La façon dont nous travaillons, que ce soit à domicile ou avec des protocoles de sécurité dans les usines, est également différente des hivers précédents. »
« Nous avons dû nous adapter et avons continuellement appris à travers la pandémie de COVID-19, comment opérer de la meilleure façon possible tout en assurant la sécurité de notre équipe. »
« Cela n’a pas été facile, mais je suis satisfait du travail acharné et de l’engagement de chacun. Et maintenant, toute l’équipe se concentre sur la saison à venir. Nous nous y préparons du mieux que nous pouvons et nous sommes ravis de revenir à ce que nous aimons: la course. »
Lorsqu’on lui demande quelles sont les attentes de l’équipe Mercedes pour cette saison 2021, l’Autrichien répond : « Se fixer des attentes est toujours dangereux et je trouve cela difficile car dès que la voiture franchit la ligne d’arrivée lors de la dernière course de la saison à Abou Dhabi, je commence à m’inquiéter pour l’année prochaine. »
« Il y a plusieurs changements dans les voitures cette saison qui peuvent paraître petits, mais ils sont assez percutants du point de vue des performances. »
« Ainsi, nous ne pouvons tirer aucun réconfort de nos bons résultats en 2020. Chaque hiver, il y a toujours des indications que quelqu’un d’autre aurait pu faire un meilleur travail, nous devons donc continuer à pousser. »
« Ce scepticisme et cette faim de mars 2021 nous motivent et nous excitent à chaque nouvelle saison – parce que le tableau des scores repart à zéro et qu’il y a toujours plus de performances à trouver. Et c’est passionnant. J’apprécie cette période de l’année alors que nous nous dirigeons vers l’inconnu. »
« Chaque année, nous réinitialisons notre objectif et définissons les bons objectifs. Cela peut sembler simple, mais c’est sacrément difficile et c’est probablement la raison pour laquelle il n’y a pas d’équipes sportives avec sept titres mondiaux consécutifs. »
« Tant de choses peuvent arriver, les équipes peuvent se séparer, les gens partent, un sentiment de complaisance apparaît, la pression et la constance peuvent fatiguer les gens. »
« Et il est très naturel de s’habituer au succès et donc de ne pas se battre aussi fort pour cela. Mais cette équipe n’a rien montré de tout cela. »
« Je vois maintenant le même feu, la même faim et la même passion que la première fois que j’ai franchi les portes en 2013. Chaque saison présente un nouveau défi et donc un nouvel objectif à atteindre. »
« 2021 apporte des changements à la réglementation, ce qui pourrait avoir un impact sur notre compétitivité, en plus du plafonnement des coûts et du travail sur les grands changements de règles de 2022. Ces défis nous enthousiasment, ils sont exactement ce que le médecin a ordonné! »
Le Russe Nikita Mazepin a insisté sur le fait qu’il avait beaucoup appris de ses erreurs au cours de l’hiver après la publication d’une vidéo polémique sur les réseaux sociaux peu avant noël.
Pour rappel, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux en fin d’année 2020 dans laquelle on pouvait voir le nouveau pilote de l’équipe Haas, Nikita Mazepin, avoir des gestes plus que déplacés envers une jeune fille dans une voiture.
La vidéo est rapidement devenue virale et le pilote russe a dû essuyer de nombreuses insultes et critiques sur les réseaux sociaux et une pétition demandant son bannissement de la Formule 1 a même été mise en ligne.
L’équipe Haas n’a pas tardé à réagir en indiquant qu’elle ne cautionnait pas le comportement de son futur pilote et que la situation sera étudiée en interne, tandis que dans la foulée, le pilote russe a publié lui aussi un court communiqué pour s’excuser de son comportement.
Dans sa toute première interview réalisée depuis les faits, Nikita Mazepin assure qu’il assume l’entière responsabilité de ses actes.
« Tout d’abord, il est important de dire que mes actions en décembre sur l’ensemble de l’incident étaient incorrectes. » explique Mazepin à notre confrère Nate Saunders d’ESPN.
« J’en assume l’entière responsabilité. Ce fut une grande expérience d’apprentissage et je peux affirmer avec confiance que je suis beaucoup plus avancé dans mes connaissances sur ce genre de question qu’auparavant, il y a donc du positif. »
Le hashtag #WeSayNoToMazepin a depuis été créé par les internautes sur les différents réseaux sociaux pour demander la mise à l’écart du pilote russe de la Formule 1.
« Je comprends parfaitement, ils ont raison dans leurs sentiments et je n’ai pas été correct dans mes actions. » ajoute Mazepin.
« Je n’en suis pas fier et il est important de progresser.Les gens qui sont avec moi depuis les 21 dernières années savent qui je suis. C’est toujours difficile de dissimuler sa vraie personnalité et je suis loin de faire ça. »
« En dehors de la piste, je serai moi-même, comme je l’ai toujours été. J’ai eu des hauts et des bas et cela fait partie de la vie. Je pense que ce sont surtout les courses qui doivent compter. »
« Je pense que je suis un bon pilote sur la piste et je crois que je suis un pilote rapide. En fait, j’ai hâte de relever le défi et de montrer aux gens qui pourraient ne pas m’aimer que j’ai de grandes compétences en course. J’espère pouvoir changer la perception qu’ils ont de moi. »
Cette saison, le Russe Nikita Mazepin fera équipe chez Haas avec le champion 2020 de Formule 2, l’Allemand Mick Schumacher.
Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait que l’arrivée de Sergio Perez aux côtés de Max Verstappen cette année devrait permettre à l’écurie de Milton Keynes de mettre la pression sur Mercedes.
L’an dernier, Max Verstappen s’est battu quasiment seul contre les deux pilotes Mercedes, notamment parce que son coéquipier Alex Albon a eu beaucoup de mal à suivre le rythme du Néerlandais au volant d’une monoplace au comportement « capricieux ».
L’équipe Red Bull a donc terminé à la seconde place du championnat du monde 2020 derrière Mercedes avec 254 points de retard sur l’équipe du constructeur allemand.
Bien consciente que sans l’aide d’un coéquipier aussi rapide que Verstappen les chances de battre Mercedes diminuaient, l’écurie autrichienne a donc pris la décision de se séparer d’Alex Albon cet hiver pour le remplacer par l’expérimenté Sergio Perez.
Concernant Perez, les attentes de la part de ses dirigeants sont élevées cette année et le Mexicain n’aura pas d’autre choix que d’être aussi rapide que Max Verstappen au cours d’une saison importante pour toute l’équipe qui souhaite décrocher le titre constructeurs pour ce qui sera la dernière année du motoriste Honda en Formule 1.
« Sergio a tellement d’expérience maintenant après dix ans en Formule 1. Je connais Sergio depuis longtemps, et il a toujours eu cette caractéristique d’être très doux avec les pneus et très fort dans les conditions de course. » explique Horner au micro de Sky Sports.
« Je pense que cela va nous apporter une nouvelle dynamique, et stratégiquement, cela nous apportera également plus d’options. »
« Il a impressionné toute l’équipe avec son approche et son attitude jusqu’à présent. Mais Max est un client difficile à l’avant, et nous avons vraiment besoin des deux pilotes au sommet. »
« Pour avoir la moindre chance de combler cet écart et de mettre la pression sur Mercedes, nous avons besoin que les deux pilotes soient efficaces. »
Ce mardi, le bal des présentations reprend en F1 et c’est au tour d’Alpine et Mercedes de présenter leur monoplace pour la saison 2021.
C’est l’équipe championne du monde en titre qui dévoilera en premier sa nouvelle arme ce mardi avec des premières images officielles de la W12 attendues dans le courant de la matinée aux alentours des 11h30 (heure française), tandis qu’une présentation vidéo sera diffusée à partir de 12h00.
Pour suivre la présentation de la Mercedes W12 en direct, vous êtes au bon endroit puisque nous vous mettons le lien YouTube à votre disposition ci-dessous.
Concernant l’équipe Alpine, la présentation de la A521 aura lieu aux alentours des 16h00 (heure de Paris) et comme pour la Mercedes, vous pourrez regarder cette présentation en direct via le canal YouTube de l’écurie du constructeur français (ci-dessous).
Évidemment, vous retrouverez toutes les images des deux monoplaces présentées aujourd’hui sur F1only.fr, ainsi que les réactions des pilotes et différents protagonistes tout au long de la journée.
Un peu plus tard, nous vous proposerons également des articles techniques détaillés concernant la Mercedes W12 et l’Alpine A521.
Les deux pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz, sont bien conscients qu’il est pour le moment absolument impossible de savoir si les efforts réalisés par la Scuderia Ferrari au cours de l’hiver porteront leurs fruits cette année.
Après une saison 2020 très compliquée et une sixième place au championnat du monde des constructeurs comme résultat, l’équipe Ferrari se doit de redresser la barre en 2021 avec une monoplace compétitive dès le début de la saison.
La SF21 aura donc la lourde tâche de faire oublier aux tifosi la saison 2020 de l’équipe de Maranello, mais alors que les essais hivernaux approchent à grand pas, les deux pilotes Ferrari se montrent très prudents et insistent sur le fait qu’il faudra attendre la première manche de l’année le 28 mars pour savoir si Ferrari a bien fait ses devoirs cet hiver.
« Je pense qu’il est très difficile de répondre à cette question avant la première course pour être honnête. » a déclaré Charles Leclerc lors de la présentation de l’équipe.
« Cela semble prometteur, et je pense qu’il y a eu beaucoup de travail effectué. Nous sommes là depuis le début de l’année avec Carlos [Sainz], nous poussons beaucoup et nous voyons les améliorations de la voiture, et pour le moment, cela semble toujours positif sur le papier. »
« Mais ensuite nous devrons voir ce que les autres ont fait comme progrès et nous devrons nous comparer à eux. Je suis convaincu que l’équipe donne le meilleur, mais je pense que nous ne comprendrons la hiérarchie que lors de la première course. »
Le coéquipier de Leclerc, l’Espagnol Carlos Sainz, rejoint les propos du Monégasque et estime lui aussi qu’il faudra patienter encore jusqu’à la première course pour savoir exactement où se situe Ferrari cette année.
« En ce moment honnêtement, il est impossible de le savoir. » souligne Carlos Sainz.
« Nous savons ce que nous avons fait, nous savons ce que disent nos simulations et où nous devrions être en termes de puissance, de trainée, de vitesse de pointe, etc…nous avons évidemment tous ces chiffres, mais sans les chiffres de nos concurrents, il est presque impossible de prédire où cela nous mènera. »
« Je suis heureux et fier des efforts de toute l’équipe, j’ai pu voir de bons progrès, mais tant que nous ne verrons pas ce que nos rivaux ont fait, il sera impossible de savoir si cela suffit ou pas. »
La Scuderia Ferrari présentera la SF21 le 10 mars prochain, soit seulement deux jours avant les essais hivernaux qui se disputeront du 12 au 14 mars à Bahreïn.
Ce mardi, l’équipe Alpine dévoilera sa monoplace pour la saison 2021 et si le Français Esteban Ocon sera bien présent lors de cette présentation, ce ne sera pas le cas de son coéquipier Fernando Alonso.
Vendredi dernier, l’équipe Alpine a indiqué que le double champion du monde ne pourrait pas se rendre à la présentation de la A521 ce mardi 2 mars en raison des restrictions de déplacement dues à la crise sanitaire actuelle.
Cependant, en coulisses il se dit que le double champion du monde ne sera pas présent pour la présentation de l’Alpine ce mardi pour lui permettre de récupérer après son accident de vélo survenu il y a quelques jours en Suisse, mais le principal intéressé assure que son absence n’est due qu’aux restrictions de voyage.
« Bonjour Tout le monde! Comme vous savez, je ne pourrai pas être présent lors de la présentation de l’équipe qui aura lieu au Royaume-Uni mardi. » explique Alonso dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
« C’est un peu difficile de voyager entre la Suisse et le Royaume-Uni avec les restrictions covid mais bien sur je la suivrai virtuellement comme tout le monde, ce n’est pas très important si vous n’êtes pas là physiquement. »
« J’ai hâte de vous présenter la voiture, les nouvelles couleurs, les nouvelles combinaisons, je suis très excité. A bientôt! »
Le pilote espagnol n’apparaitra auprès de son équipe qu’à partir des essais hivernaux 2021 qui se tiendront du 12 au 14 mars à Bahreïn.
And while our friend @alo_oficial can’t physically be with us, rest assured he is paying close attention!
Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé aujourd’hui son calendrier de test sur les gommes 18 pouces qui seront introduites en catégorie reine la saison prochaine.
Pirelli a prévu 10 sessions de tests de développement cette année, pour un total de 28 jours, avec neuf équipes de Formule 1 avant la saison 2022, au cours de laquelle seront introduits de nouveaux règlements techniques, y compris le passage aux pneus 18 pouces.
Ce programme de développement, qui a débuté en 2019 puis suspendu en 2020 en raison du Covid-19, pourrait naturellement aussi faire l’objet de modifications cette année en raison des restrictions liées à la pandémie.
En 2021, les tests des pneus 18 pouces comportent à la fois des pneus slick (sept séances) et des pneus humides (trois séances) avec quatre séances autonomes et six séances se déroulant immédiatement après un week-end de course.
Les deux premières sessions ont déjà eu lieu à Jerez, en Espagne, avec Ferrari du 22 au 24 février: les pneus slick et pluie ont été testés. Cette année, au total, les séances d’essais s’étaleront sur 20 jours mais, étant donné que plusieurs constructeurs seront impliqués dans certaines séances, il y aura en fait 28 jours au total (22 sur sec et 6 sur humide).
L’une des grandes nouveautés pour ces tests est l’arrivée du circuit de Magny-Cours où se dérouleront les derniers essais Pirelli au mois de septembre avec l’équipe Alpine.
« Nous sommes impatients de reprendre les tests pour les nouveaux pneus 18 pouces mais, comme la pandémie Covid-19 – qui a conduit à la suspension des tests l’année dernière – n’est pas encore terminée, il est possible que le programme prévu pour cette année soit également modifié. » nous explique Marion Isola, directeur de Pirelli.
« C’est pourquoi nous avons également un plan de secours. Cependant, nous avons mis en place un calendrier qui devrait nous permettre de reprendre fermement là où nous nous étions arrêtés en 2019 afin de finaliser le cahier des charges de la nouvelle génération de pneus basée sur les nouvelles règles qui donneront à la Formule 1 un look très différent à partir de 2022. »
« Je remercie toutes les équipes pour leur soutien en fournissant des simulations et des voitures mulet qui sont une excellente base pour travailler. »
« Cette année, nous testerons les slicks et des prototypes humides de 18 pouces: nous avons déjà commencé à Jerez en Espagne pendant trois jours avec Ferrari, et nous terminerons le programme en septembre sur le circuit français de Magny-Cours avec Alpine. »