Oscar Piastri s’est exprimé sur la polémique du week-end à Austin où Red Bull a reconnu avoir un dispositif permettant de modifier la hauteur de caisse, précisant toutefois qu’il est inutilisable lorsque la monoplace est “entièrement assemblée”.
Toutefois, des soupçons étaient portés sur une potentielle utilisation de ce dispositif sous parc fermé, entre les qualifications et la course.
Oscar Piastri, pilote McLaren qui se bat contre Red Bull pour le titre constructeurs, a été questionné sur le sujet.
“Ce n’est pas vraiment à moi de m’impliquer, je ne sais pas vraiment, honnêtement, beaucoup de choses à ce sujet”, a d’abord indiqué Oscar Piastri à Austin.
“Je pense que pour nous, nous repoussons évidemment les limites du règlement technique. C’est le cas de tout le monde. C’est ce qui fait la F1, mais d’après ce que j’ai entendu et ce qu’on m’a dit, quelque chose comme ça ne repousse pas les limites. C’est clairement les enfreindre.”
“Si c’est quelque chose qui est utilisé, ce n’est clairement pas pour repousser les limites. On est sorti de la zone grise pour entrer dans la zone noire.”
Piastri : “S’il y a une grande différence de performance, alors il est clair qu’il y aura des questions”
Le jeune australien attend également de savoir si un tel dispositif donnerait potentiellement ou non un véritable gain de performance.
“S’il y a une grande différence de performance, alors il est clair qu’il y aura des questions”, déclare Piastri. “Notre ‘mini-DRS’, pour l’appeler ainsi, était légal, mais il ne l’était pas. Même si nous avons dû faire quelques changements, ce n’est pas révolutionnaire pour la voiture, donc nous verrons si cela a un impact.”
La bataille entre McLaren et Red Bull, que ce soit pour le titre pilotes ou constructeurs, va reprendre ses droits ce week-end à Austin, dans le cadre d’un format Sprint.
Max Verstappen estime que la fin de parcours de Daniel Ricciardo avec VCARB en F1 “aurait pu être gérée un peu différemment”.
Verstappen et Ricciardo ont bâti une très bonne relation depuis leurs années passées chez Red Bull entre 2016 et 2018, avant que le natif de Perth ne rejoigne Renault.
Ainsi, lorsque l’éviction de l’Australien est apparue certaine aux yeux de Max Verstappen, le pilote Red Bull aurait aimé voir une belle sortie pour son ex-coéquipier à Singapour.
Toutefois, même si le sort réservé à Ricciardo semblait être scellé, cela n’a pas été rendu officiel pendant le week-end disputé dans les rues de Singapour, gâchant quelque peu les adieux de l’Australien.
Max Verstappen a donc exprimé sa déception quant à la gestion de ce cas par Red Bull, estimant que Ricciardo, 257 Grands Prix pour huit victoires en F1, méritait “une belle sortie”.
“Je pense qu’il était clair pour moi, que pour Daniel c’était sa dernière course, et de mon côté, je pense que cela aurait pu être géré un peu différemment”, a indiqué Verstappen à Austin.
“Mais aussi pour lui, parce que s’il ne peut pas le gérer et le dire exactement, c’est un peu dommage, il a fait beaucoup pour la F1. Il a gagné des courses, il a fait des courses incroyables et il mérite, disons, une belle sortie.”
Sans véritable célébration autour de sa dernière course chez VCARB et probablement en F1, Daniel Ricciardo pourra se consoler avec le meilleur tour obtenu et une petite aide à son ami, Max Verstappen.
En effet, l’Australien signant le tour le plus rapide avait donc subtilisé le point attribué jusque-là à Lando Norris, le rival pour le titre de Verstappen, ce dernier remerciant même Ricciardo à la radio. Cette situation avait par ailleurs créé une polémique, Red Bull étant accusé d’utiliser sa petite équipe pour aider la grande.
Ce jeudi, il a été confirmé que ce point attribué pour le meilleur tour en course sera supprimé pour la saison 2025.
Red Bull a déclaré avoir bel et bien un dispositif modifiant la hauteur de caisse, précisant toutefois qu’il est inutilisable lorsque la monoplace est “entièrement assemblée”. L’écurieindique également avoir “convenu d’un plan d’action” avec la FIA.
C’est déjà le sujet brûlant du week-end à Austin alors que les voitures n’ont même pas encore pris la piste. En effet, Motorsport.com avait dévoilé dans un premier temps des soupçons autour d’une écurie non-identifiée qui aurait la possibilité de modifier sa hauteur de plancher sous parc fermé (lire plus).
L’astuce se situerait au niveau du cockpit où il serait possible de modifier la hauteur de la partie la plus avancée du plancher, notamment connue sous le nom de “T-tray” en anglais.
La FIA avait par ailleurs indiqué que ses procédures avaient été modifiées suite à ces soupçons, même si elle affirmait ne pas avoir de preuve.
Red Bull a “convenu d’un plan d’action” avec la FIA
Il est finalement apparu que ce n’était ni plus ni moins que les Champions du monde constructeurs en titre qui étaient au cœur de cette affaire.
C’est ainsi que Red Bull s’est exprimé sur ce dispositif polémique via un porte-parole, assurant son existence mais aussi son impossibilité de l’utiliser lorsque la voiture est complètement assemblée.
“Oui, il existe, mais il est inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler.”
Par ailleurs, l’écurie autrichienne indique être parvenue à un accord avec la FIA, dont les détails ne sont pas dévoilés.
“Dans les nombreux échanges que nous avons avec la FIA, cette question a été soulevée et nous avons convenu d’un plan d’action”, a conclu le porte-parole.
Sujet à polémique à Singapour, le meilleur tour en course ne rapportera plus de point dès la saison prochaine.
Le Conseil mondial du sport automobile réuni ce jeudi a “approuvé” l’abandon du point du meilleur tour en course dès la saison prochaine.
“Le Conseil mondial a approuvé des changements mineurs pour les règlements sportifs et techniques 2024 et 2025, notamment la suppression du point attribué pour le tour le plus rapide”, indique le communiqué de la FIA.
Ce point avait fait son retour en F1 en 2019, récompensant le pilote ayant effectué le tour le plus rapide en course, à condition de terminer dans le top 10. Lorsqu’un pilote signe le meilleur tour mais qu’il est hors du top 10, il ne récolte tout simplement pas le point supplémentaire.
Ce dernier cas s’est justement produit à Singapour, et avait même fait polémique. Daniel Ricciardo avait, en effet, été appelé aux stands en toute fin de course pour chausser des pneus neufs et ainsi aller obtenir le fameux tour le plus rapide en course.
En signant ce meilleur tour, l’Australien ne marquait donc aucun point mais empêchait un certain Lando Norris, principal adversaire de Verstappen au championnat, d’inscrire un point supplémentaire.
Chez Red Bull, la petite écurie avait donc semblé aider la grande, ce qui avait créé la polémique autour de la double propriété de la firme autrichienne en Formule 1.
Ce qui est sûr, c’est que dès le Grand Prix d’Australie 2025, première course de la saison, une telle situation ne pourra pas se reproduire puisque le point du meilleur tour n’existera plus.
Jak Crawford, actuellement engagé en F2 avec DAMS, va rouler avec Aston Martin à Abu Dhabi lors des tests d’après-saison pour les jeunes pilotes.
On se demande encore à quoi sert la F2, peu de pilotes de cette formule parviennent à trouver une place de titulaire en F1. Toutefois, certains d’entre eux ont encore la chance de piloter des monoplaces lors de certains tests.
Jak Crawford, pilote américain, a déjà piloté une monoplace d’Aston Martin dans le cadre du programme TPC (Testing of Previous Cars). Ce roulage a été organisé en ce début de saison, avec une F1 de la saison 2022.
“Je suis très enthousiaste à l’idée de piloter l’AMR24 pour la première fois à Abu Dhabi”, a déclaré Crawford. “J’ai passé beaucoup d’heures sur le simulateur au complexe technologique AMR, et je vais continuer avant les essais pour m’assurer que je suis bien préparé.”
Le jeune pilote américain se réjouit déjà de participer à cette séance, sur une piste qu’il connait bien.
“Yas Marina est un circuit que je connais bien, alors j’espère que cela m’aidera à me mettre rapidement à niveau. J’aimerais remercier tout le monde chez Aston Martin pour m’avoir donné la chance de piloter la voiture de cette année lors des essais.”
L’équipe devrait confirmer ultérieurement qui rejoindra Crawford pour ces tests de fin de saison.
Jak Crawford, actuellement 5e du championnat de Formule 2 (116 points), accuse un lourd retard sur les leaders, Gabriel Bortoleto et Isack Hadjar qui ont respectivement 169,5 et 165 points, le tout alors qu’il ne reste que deux meetings avant la fin de la saison.
Max Verstappen s’est exprimé sur la situation chez McLaren où Oscar Piastri pourrait être amené à aider Lando Norris, son rival pour le titre.
La fin de saison 2024 pourrait être particulièrement passionnante avec la lutte pour le titre mondial entre Max Verstappen et Lando Norris.
Même si 52 points séparent encore les deux pilotes avec six Grands Prix et trois Sprint restants, la dynamique actuelle de McLaren peut laisser penser que Norris a encore des chances de recoller à Verstappen.
Pour parvenir à réussir cette remontée folle, le Britannique aura possiblement besoin de l’aide son coéquipier, Oscar Piastri. En effet, ce dernier, grâce à ses performances, pourrait bien priver Verstappen de précieux points.
Par ailleurs, McLaren a confirmé que des consignes d’équipe pourraient être appliquées pour favoriser son seul pilote ayant encore de réelles chances d’être sacré Champion du monde, à savoir Norris.
Lors des six Grands Prix et trois Sprint restants, il semble ainsi loin d’être impossible de voir McLaren demander à Piastri de s’écarter pour Norris. La situation pourrait être particulièrement compliquée à gérer pour l’écurie britannique dans le cas où l’Australien devrait renoncer à une victoire pour laisser passer son coéquipier.
Verstappen sur Piastri : “Si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”
Dans ce contexte, Max Verstappen s’est vu interroger sur les consignes d’équipe chez McLaren. Le Néerlandais qui, bien sûr, verrait d’un bon œil le fait que Piastri subtilise quelques points à Norris, a défendu le jeune australien qu’il semble tenir en haute estime.
“Pour moi, il n’est absolument pas un [pilote numéro deux] et si j’étais lui, je ne l’accepterais jamais”, a affirmé Verstappen à Motorsport.com.
“Pour moi, c’est facile de parler, bien sûr, parce que je suis en Formule 1 depuis 10 ans et que c’est la deuxième saison d’Oscar, donc c’est toujours plus difficile de s’affirmer”, a toutefois concédé le triple champion du monde en titre.
“Mais c’est un grand pilote de F1 qui ne mérite pas de renoncer à des victoires et à des positions et de jouer les seconds rôles parce qu’on le lui demande.”
Juan Pablo Montoya, ancien pilote de F1 pour Williams, se dit que l’ambiance pourrait devenir plus tendue l’année prochaine au sein de son ancienne écurie.
Cela fait 12 ans que Williams n’a plus gagné de Grand Prix en F1, et si l’on se base sur ses performances actuelles, l’écurie va devoir encore patienter. Toutefois, tout est mis en œuvre aujourd’hui pour que la firme basée en Angleterre remonte progressivement la pente. L’arrivée à la tête de l’écurie de James Vowles a eu comme conséquence de remettre de l’ordre dans une écurie où tout allait de travers.
La saison prochaine, Williams aura probablement l’un des meilleurs duos de pilote du plateau. En effet l’écurie alignera Alex Albon, ancien pilote Red Bull et Carlos Sainz en provenance de chez Ferrari. Un duo de pilotes qui ne manquera pas d’expérience, chose qui a cruellement manqué à Williams ces dernières années.
De plus, l’écurie semble travailler sur la bonne voie et se voit déjà se battre pour de plus gros points lors des prochaines saisons. Selon Juan Pablo Montoya, cela pourrait placer l’écurie dans une situation qu’elle n’a pas connue depuis longtemps, celle d’une concurrence entre ses pilotes.
“Je pense que Williams est sur la même voie que McLaren, mais avec un ou deux ans de décalage”, a déclaré Montoya à Gambling Zone. “Ils s’améliorent. Ils se sentent bien dans leur structure aujourd’hui. Je pense que Williams a un bel avenir devant elle. Ils ont compris qu’ils devaient reconstruire à partir de zéro et ne pas se contenter de rafistoler les choses.”
Pilote de l’écurie Williams depuis le début de la saison 2022, Alex Albon n’a que rarement été bousculé par ses coéquipiers (Nicholas Latifi et Logan Sargeant). Le pilote Thaïlandais va devoir muscler son pilotage s’il ne veut pas voir Carlos Sainz prendre les commandes de l’écurie.
“Il risque d’y avoir un feu d’artifice dans l’équipe entre les pilotes Carlos et Alex ! Alex va être sous pression pour surpasser Carlos”, a conclu Juan Pablo Montoya.
Williams F1 est une équipe en reconstruction et semble bien partie pour réaliser une saison 2024 plus que satisfaisante. En effet, elle est actuellement à la huitième place du championnat des constructeurs, devançant Alpine et Sauber.
Jenson Button, Champion du monde de F1 en 2009 et ayant piloté pour McLaren demande à son ancienne écurie de favoriser Lando Norris. Le jeune britannique est toujours dans la course au titre mondial face à Max Verstappen, mais ces derniers temps il a vu Oscar Piastri lui ravir de précieux points.
“Fernando is faster than you…”, si vous regardiez la F1 en 2010, vous vous souvenez probablement de cet échange radio entre Felipe Massa et son ingénieur chez Ferrari. À cette époque l’écurie italienne avait demandé au pilote brésilien de laisser passer Fernando Alonso, alors à la lutte avec Sebastian Vettel pour la conquête du titre mondial. L’Espagnol échoua finalement à l’issue de la saison à seulement quatre petits points du pilote Red Bull.
Comme le rappelle si bien Jenson Button, les consignes d’équipe font partie de la F1, elles ont toujours existé, mais sont aujourd’hui plus mise sur le devant de la scène grâce aux échanges radio devenus publics.
“Ferrari a gagné tant de championnats du monde avec Michael Schumacher [grâce aux consignes d’équipe]. D’une certaine manière, c’est aussi la raison pour laquelle Vettel a pu gagner autant de championnats du monde.”
À six Grands Prix de la fin de la saison (et trois Sprint), Lando Norris accuse un retard de 52 points sur le leader du championnat, Max Verstappen. Au volant d’une McLaren en grande forme, le jeune pilote britannique peut encore rêver du titre mondial. En effet, dans le camp adverse, la Red Bull a perdu de sa superbe, devenant plus pointue et compliquée à piloter.
Oscar Piastri est-il le meilleur allié de Verstappen ?
Malgré cette baisse de régime, Max Verstappen est parvenu à garder ses concurrents à distance, alors que sa dernière victoire remonte au mois de juin dernier, lors du Grand Prix d’Espagne. Le triple Champion du monde en titre a vu ses rivaux se partager les victoires et les points à de nombreuses reprises.
Cette situation pousse donc Jenson Button à demander à McLaren de donner des consignes en faveur de Lando Norris.
“J’adore le fait qu’il n’y ait pas de consignes d’équipe, parce qu’en tant que pilote de course, on les déteste”, a déclaré Button dans le Sky Sports F1 Podcast. “Mais à un moment donné, si vous voulez gagner un championnat du monde, vous devez favoriser un pilote.”
L’ancien coéquipier de Lewis Hamilton demande même à Oscar Piastri de se mettre au service de son voisin de garage.
“Surtout à ce stade du championnat où chaque point compte. Pour Lando, s’il a une chance de devenir champion du monde en 2024, il a besoin de chaque point. Cela implique même d’utiliser Oscar pour s’emparer du tour le plus rapide si Max en est le détenteur lors d’une course.”
Avant de conclure en déclarant que “si l’équipe veut gagner, non seulement le championnat des constructeurs, mais aussi celui des pilotes cette année, c’est ce qu’il va falloir faire.”
Aston Martin voit et rêve grand quant à son avenir en F1. Toutefois, la saison actuelle est plus en deçà des performances affichées l’année passée. C’est pourquoi Fernando Alonso demande à son écurie de se remobiliser avant l’arrivée d’Adrian Newey.
Le début de la saison 2023 de Formule 1 d’Aston Martin avait surpris une grande partie des fans. En effet, la firme britannique se positionnait alors comme étant la seconde force en présence, derrière Red Bull. Il fut un temps où les fans de Fernando Alonso voyaient leur pilote remporter une 33e victoire en F1, lui qui enchaînait les podiums.
Cependant, le manque de développement de l’AMR23 a laissé le champ libre à Mercedes, Ferrari puis McLaren. Après un début de saison plus que prometteur, Aston Martin a finalement échoué à une triste 5e place au classement des constructeurs.
Certains ont espéré que les monoplaces portant le célèbre “British Racing Green” allaient de nouveau se mêler à la bagarre en 2024. Malheureusement, force est de constater que l’AMR24 n’est pas en mesure de se frotter à ses rivales de la saison précédente. Toujours à la cinquième place du classement des constructeurs, Aston Martin accuse cette fois-ci un conséquent retard de 243 points sur Mercedes (quatrième).
Fernando Alonso est connu pour ne rien lâcher et même au volant d’une monoplace en manque de vitesse, il fait tout ce qu’il peut pour porter Aston Martin vers le haut.
“En ce moment, je fais tous les efforts possibles pour surmonter un peu le manque de rythme”, a déclaré Alonso aux médias à Singapour. “Nous avons beaucoup travaillé et nous avons intensifié nos efforts pour trouver des réponses, plus que jamais maintenant. Nous mettons tout en œuvre, mais nous constatons qu’il n’y a pas de miracle à faire sur la piste, et nous avons besoin de l’aide de l’usine en termes de développement de la voiture.”
Si la saison 2026 fait rêver beaucoup de monde chez Aston Martin, Fernando Alonso le premier, l’Espagnol rappelle qu’il ne faut pas sacrifier la saison en cours et encore moins la prochaine. Pour lui, les efforts doivent se faire dès maintenant.
“Je pense que 2026 est dans la tête de tout le monde chez Aston, avec l’arrivée d’Adrian [Newey], d’Enrico [Cardile] et de certains autres noms”, a-t-il ajouté. “Cela va être formidable et l’avenir est prometteur, mais en 2025, nous avons besoin de faire bouger les choses. Je veux dire, ce n’est pas assez bien ce que nous faisons maintenant, en 2025 nous devons changer le rythme.”
Pour rappel, Aston Martin a fortement investi ces derniers mois, ne se privant pas de recruter chez les concurrents. La firme basée à Silverstone accueillera dès l’année prochaine Adrian Newey, qui supervisera la division technique de l’équipe. S’ajoutent à cela de nouveaux locaux, une nouvelle soufflerie et le moteur Honda.
Avant le Grand Prix des États-Unis, un soupçon de triche au niveau du réglage de la hauteur de caisse a poussé la FIA à modifier ses procédures.
En effet, Motorsport.com dévoile que certaines sources ont indiqué la tenue de discussions entre la FIA et plusieurs écuries à ce sujet.
La suspicion se place autour d’une équipe non-identifiée qui aurait réussi à trouver un moyen pour modifier sa hauteur de caisse entre les qualifications et la course, ce qui est interdit, car les monoplaces sont sous parc fermé.
Quel bénéfice donnerait cette astuce non-autorisée ?
Si une écurie a bel et bien utilisé cette astuce, cela signifierait l’obtention d’un gain en qualifications et en course puisque la hauteur de caisse serait alors ajustée selon les besoins spécifiques de ces deux séances.
En effet, en qualifications, les pilotes partent avec peu d’essence pour réaliser un tour rapide, ce qui se différencie des conditions de course où les voitures embarquent du carburant pour la totalité du Grand Prix, avec un rythme qui n’est bien sûr pas le même par rapport à l’exercice du tour chronométré.
Pour rappel, une fois la monoplace sous parc fermé, la seule modification aérodynamique possible se situe au niveau de l’aileron avant.
L’écurie non-identifiée qui serait au cœur des soupçons aurait réussi à modifier la hauteur de caisse grâce à un réglage à l’intérieur du cockpit. Plus précisément, la partie ajustée serait celle la plus avancée du plancher, notamment connue sous le nom de “T-tray” en anglais.
Un porte-parole de la FIA s’est donc exprimé à ce sujet auprès de Motorsport.com, affirmant que “des ajustements procéduraux” ont été mis en place.
“Tout ajustement de la partie la plus avancée du plancher dans des conditions de parc fermé est strictement interdit par le règlement”, indique la FIA via son porte-parole. “Bien que nous n’ayons reçu aucune indication d’une équipe employant un tel système, la FIA reste vigilante dans ses efforts continus pour améliorer le contrôle du sport.”
“Dans ce cadre, nous avons mis en œuvre des ajustements procéduraux afin de garantir que la partie la plus avancée du plancher ne puisse pas être facilement modifiée. Dans certains cas, cela peut impliquer l’application d’un scellé pour fournir une assurance supplémentaire de conformité.”
Liam Lawson va faire son retour en Formule 1, en lieu et place de Daniel Ricciardo. Le jeune pilote néo-zélandais va cependant devoir composer avec une pénalité de places sur la grille de départ.
Quelques semaines après l’annonce du départ de Daniel Ricciardo, Visa Cash App RB est prête à (re)lancer Liam Lawson en F1. Ce dernier connait déjà la F1 puisqu’il était venu remplacer en 2023 un Daniel Ricciardo blessé. Cependant, cette fois-ci, Lawson sait que sa place est assurée chez VCARB jusqu’à la fin de la saison.
De fait, celui qui a déjà disputé cinq Grands Prix de Formule 1 sait que son avenir au sein du giron Red Bull est entre ses mains. Observé de près, il va avoir la lourde tâche de prouver qu’il a le rythme pour aider VCARB à se battre pour la 6e place du classement des constructeurs, mais aussi qu’il peut tenir la dragée haute à son coéquipier, Yuki Tsunoda.
“Bien sûr, il sera évalué par rapport à son coéquipier”, a déclaré Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, dans le podcast F1 Nation. “Il a été très rapide contre lui [Tsunoda] l’année dernière. Je pense que Yuki est passé à la vitesse supérieure cette année. Il sera fascinant de voir à quelle vitesse il s’adapte, à quelle vitesse il se met au travail.”
Toutefois, Christian Horner a déclaré que Liam Lawson fera une “rentrée en douceur” en Formule 1 puisqu’il écopera d’une pénalité de places sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis.
“Il sera de toute façon pénalisé pour son moteur, ce qui lui permettra d’atterrir ou de revenir en douceur.”
Mais le directeur de Red Bull en F1 sait de quoi est capable Liam Lawson et s’attend à rapidement le voir performer.
“L’année dernière, Liam a été rapide dès le début. C’est un pilote endurant et il est très adaptable. Les essais qu’il a effectués pour nous dans la Red Bull Racing cette année ont été très encourageants. Nous savons que Yuki est un pilote très, très rapide. En le prenant comme point de référence, nous avons vu où Daniel se situait par rapport à Yuki [donc] il sera très intéressant de voir comment Liam se comporte au cours des six courses restantes.”
Alors qu’il ne reste plus que six courses à Carlos Sainz pour s’imposer avec Ferrari, l’Espagnol a ciblé deux Grands Prix où il aura “le plus de chances” de le faire.
Après l’annonce de l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari en 2025, Carlos Sainz s’est retrouvé sans baquet pour la saison prochaine.
Si certains le voyaient rebondir dans une autre écurie de pointe comme Red Bull ou Mercedes, cela ne s’est finalement pas produit.
L’Espagnol a donc été contraint de choisir sa future destination entre des équipes qui ne jouent pas les premiers rôles. C’est ainsi que Carlos Sainz a fait le choix de rejoindre Williams en 2025.
Sainz : “Je veux gagner une autre course avant de dire au revoir à Ferrari”
Interrogé pour savoir s’il préférait gagner une dernière course avec Ferrari ou une première avec Williams, Sainz a répondu vouloir gagner pour les deux écuries s’il le peut.
“Je suis très court-termiste et je choisirais de gagner dès que possible avec Ferrari”, a-t-il tout d’abord répondu lors du Marca Sport Week-end. “Mais rien ne m’exciterait plus que de gagner une course chez Williams, ce serait le signe d’une bonne décision, que j’ai réussi à transformer le projet en quelque chose qui fonctionne, gagner, gagner pour eux serait presque aussi important, voire plus, dans ma carrière.”
Même si Carlos Sainz reconnaît être “de plus en plus motivé par le projet Williams”, l’Espagnol veut s’imposer au moins une dernière fois avec la Scuderia Ferrari, et ainsi augmenter son total de trois victoires en F1. Pour cela, le vainqueur du Grand Prix d’Australie cette année a déjà coché deux week-ends précis en cette fin de saison 2024.
“Ma tête est de plus en plus motivée par le projet Williams, chaque jour qui passe, le corps demande un changement, mais je veux gagner une autre course avant de dire au revoir à Ferrari”, indique Sainz.
“Jusqu’à la fin de l’année, quoi qu’il en coûte, nous devons bien finir, avec des podiums ou une victoire. Maintenant, ma tête est chez Ferrari et je veux faire la même chose, voire plus, avec ma nouvelle équipe. Parmi les Grands Prix restants, le Mexique et Las Vegas sont ceux où j’ai le plus de chances de remporter une nouvelle course.”
Jenson Button, Champion du monde de Formule 1 avec Brawn GP en 2009, ne voit pas Red Bull remporter le titre constructeurs cette saison. Selon le Britannique, la firme autrichienne pourrait même se faire battre par Ferrari.
La F1 défait ses valises ce week-end à Austin pour y disputer le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du championnat. Après un début de saison plus que réussi, Red Bull accuse aujourd’hui un retard de 41 points au classement des constructeurs sur McLaren. À six Grands Prix du terme de la saison, Red Bull doit même regarder dans le rétroviseur, puisque la Scuderia Ferrari ne compte plus que 34 unités de retard sur l’écurie Championne du monde en 2023.
Ces différents écarts de points font dire à Jenson Button que McLaren remportera le titre constructeurs cette saison et que Red Bull terminera seulement à la troisième place du championnat.
“Je ne me souviens pas de la dernière fois où une équipe a gagné le championnat des pilotes et a terminé troisième au championnat des constructeurs”, a déclaré Button au podcast F1 de Sky Sports. “C’est extrême, non ? Cela montre à quel point Max a fait du bon travail dans la voiture. Je ne vois pas Red Bull battre McLaren en ce moment.”
En effet, alors que Red Bull a vu son avance au championnat fondre comme neige au soleil, Max Verstappen est parvenu à sauver les meubles et à conserver la tête du classement des pilotes. Le triple Champion du monde en titre compte aujourd’hui 52 points d’avance sur Lando Norris (McLaren), son premier poursuivant.
Selon Jenson Button, Red Bull doit abandonner ses espoirs de titre et va même devoir protéger sa position face à la Scuderia Ferrari. Pour cela, il faudra que Sergio Pérez rehausse son niveau de pilotage.
“Je ne vois vraiment pas, en termes de performances jusqu’à la fin de la saison, Red Bull battre McLaren, mais je pense que Ferrari peut concurrencer Red Bull. Je ne pense pas qu’ils marqueront plus de points à chaque course. Il y a beaucoup plus de chances que Ferrari batte Red Bull que Red Bull ne batte McLaren.”
Lors de ces dernières saisons, le pilote titré a eu tendance à faire triompher son écurie au classement des constructeurs. La dernière fois que cela ne s’est pas produit, c’était à l’issue de la saison 2021. Max Verstappen avait alors décroché le titre pilotes et Mercedes celui des constructeurs. Enfin pour répondre à Jenson Button, la dernière fois qu’une écurie a terminé à la troisième place du championnat des constructeurs alors que son pilote est devenu Champion du monde, c’était en 1983. Nelson Piquet avait été couronné alors que son écurie, Brabham BMW avait échoué à la troisième place du championnat des constructeurs.
Christian Horner s’est exprimé sur son duo de pilotes qui performe à deux niveaux bien différents, visant Pérez en affirmant que son écurie “ne peut pas se le permettre”.
Cela fait désormais de nombreux mois que des questions se posent autour de Sergio Pérez et son manque de performance chez Red Bull.
L’an passé, alors que Red Bull et surtout Max Verstappen écrasaient la concurrence, il avait déjà connu de grandes difficultés, réussissant tout de même à finir deuxième du Championnat du monde derrière son coéquipier.
Toutefois, cette saison la dynamique de performance à l’avant du peloton a changé puisque Red Bull ne domine plus et quatre écuries se sont partagé les victoires.
Ainsi, Pérez toujours en souffrance, se retrouve en huitième position du classement, soit le dernier pilote des quatre meilleures écuries. Une position embarrassante pour le Mexicain, étant relégué à 187 points de son coéquipier, qui sauve les meubles chez Red Bull.
Même si Max Verstappen fait tout ce qu’il peut, il n’est pas possible de gagner le Championnat constructeurs à lui tout seul quand la concurrence atteint le niveau vu cette saison.
Horner : “Nous avons désespérément besoin de réponses”
Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a lui-même indiqué que Red Bull ne pouvait pas avoir une telle différence entre ses pilotes. Le Britannique a par ailleurs mentionné les duos Ferrari et McLaren, en guise de comparaison, qui s’annoncent particulièrement redoutables en 2025.
“Nous avons désespérément besoin de réponses”, a affirmé Horner à Motorsport.com. “Quand vous regardez nos adversaires, Ferrari sera fort l’année prochaine, avec Hamilton et Leclerc. Et McLaren avec Norris et Piastri, est un duo fort.”
“Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’écart trop important entre nos deux pilotes, car on ne peut pas se le permettre.”
Les six derniers Grands Prix de la saison s’annoncent donc tendus pour Sergio Pérez. Le Mexicain, qui a jusqu’ici également profité de l’absence d’un candidat réellement solide pour le remplacer, devrait peut-être s’inquiéter de l’arrivée d’un Liam Lawson chez VCARB.
L’option Yuki Tsunoda n’est également pas à écarter de l’équation alors qu’il sera confronté au Néo-Zélandais jusqu’à la fin de la saison.
Le youtubeur Sylvain Levy (ex-Vilebrequin) a sorti une longue vidéo retraçant la carrière incroyable d’Adrian Newey.
Le Britannique est probablement l’un des personnages les plus fascinants de l’histoire de la Formule 1, capable de dessiner des voitures Championnes du monde depuis des années.
Adrian Newey a, en effet, remporté 12 Championnats du monde constructeurs et 13 pilotes, le tout avec trois écuries différentes : Williams, McLaren et Red Bull.
L’ingénieur britannique de 65 ans s’est retrouvé particulièrement médiatisé cette année en raison de son choix de quitter l’écurie Red Bull pour rejoindre Aston Martin.
Souvent évoqué pour ses prouesses, son parcours n’est pas forcément connu de tous. Découvrez donc à ce sujet la vidéo postée par Sylvain Levy, sur sa chaîne YouTube nommée Sylvain Lyve :
Helmut Marko, connu pour son œil aiguisé en matière de jeunes talents, estime que Red Bull pourrait avoir recruté le “successeur” de Max Verstappen, en la personne de Rocco Coronel.
L’Autrichien est l’homme clé du Red Bull Junior Team, un programme qui a vu passer de nombreux pilotes de F1 tels que Max Verstappen ou Sebastian Vettel pour citer les deux plus victorieux.
C’est notamment lui qui en 2014 avait tout fait pour recruter Max Verstappen, quitte à le placer en F1 dès la saison suivante à l’âge de 17 ans alors qu’il n’avait réalisé qu’une seule année complète en monoplace. Un pari fou, mais à la hauteur du talent du Néerlandais.
Ainsi, quand Helmut Marko se met à parler de possible “successeur” de Verstappen, ça intrigue forcément au vu de l’admiration que voue l’Autrichien à son protégé chez Red Bull.
C’est pourtant bien ce qu’a déclaré Marko à propos de Rocco Coronel, un jeune néerlandais de 13 ans, suite à une séance d’essais en monoplace. Selon le conseiller Red Bull, le fils de Tom Coronel a tout simplement été “exceptionnel” compte tenu de son âge.
“Nous avons été très surpris par Rocco”, avoue Marko dans des propos rapportés par GPBlog. “Il a 13 ans, il était donc plus jeune que Max lorsque nous avons commencé avec lui. Il y avait plusieurs bons pilotes, mais pour son âge, Rocco Coronel était définitivement exceptionnel.”
Marko : “Si Max arrête un jour, nous pourrions déjà avoir son successeur”
“Je passe d’un virage à l’autre en scooter, comme toujours”, poursuit Marko. “Je n’ai pas besoin de chronomètre.Ils m’ont dit : ‘Coronel est le plus rapide’.J’ai répondu : ‘Je sais, je n’ai pas besoin de chronomètre pour le voir’.”
“Il est assez mature. Il a confiance en lui. Il a aussi un père assez influent, semble-t-il, aux Pays-Bas. Mais son père a cessé de parler, et il en a dit plus sur lui-même. Je suis impressionné par l’équilibre qu’il parvient à maintenir entre la course automobile et l’école. Je suis donc certain que si Max arrête un jour, nous pourrions déjà avoir son successeur en place.”
Mattia Binotto, ancien directeur de la Scuderia Ferrari, va retrouver la F1 et aura, entre ses mains, l’avenir du projet Audi.
Mattia Binotto, a déjà fait son retour dans les paddocks de la F1. Toutefois, il a troqué la chemise rouge par une chemise aux couleurs de Sauber (Audi en 2026). Mais alors, pourquoi réintégrer la discipline, surtout à la tête d’une écurie qui végète en fond de classement ?
“La course automobile me manquait”, a déclaré Mattia Binotto au Corriere della Sera. “Le concept d’équipe me manquait. Mais je n’ai accepté de revenir que parce que je pars d’une feuille complètement blanche. C’est la fascination du défi.”
Âgé de 54 ans, l’Italien se lance dans un nouveau défi, lui qui n’a connu qu’une seule écurie en F1, la Scuderia Ferrari de 1995 à 2022. Avec Audi, le projet semble complètement différent, que ce soit les moyens disponibles, mais aussi la dimension de l’entreprise. Cependant, Mattia Binotto y voit quelques ressemblances.
“Je trouve beaucoup de similitudes avec l’écurie de mes débuts, en 1995. Une entreprise où tout était à construire ou à reconstruire. À l’époque, en plus de réorganiser les départements et la méthodologie, il fallait former les gens pour qu’ils gagnent. Inculquer la mentalité ‘nous ne sommes pas là pour participer’.”
Mattia Binotto a reconnu que seul le projet Audi était assez ambitieux et attractif pour le faire revenir en F1. N’oublions pas que son nom avait été cité du côté de chez Alpine il y a encore quelques mois.
“Ayant l’envie de recommencer, le seul défi attractif pour moi était Audi, le plus ambitieux. Cela n’aurait eu aucun sens de rejoindre une équipe qui fonctionne déjà. Ici, au contraire, je peux construire, je revis une partie de mon passé et c’est aussi pour cela que c’est fascinant.”
À la tête du projet Audi F1 Team, Mattia Binotto fixe le cap de la future écurie. Cette dernière veut “rester longtemps” en Formule 1 afin de “créer une équipe gagnante et devenir une référence technique.”
Les enjeux sont de taille pour la firme aux quatre anneaux, la concurrence sera rude dans un peloton ou le moindre point glané en course peut valoir des millions en fin de saison.
“Nous devons travailler sur l’entreprise elle-même, sur sa taille, sur sa culture. Si nous nous comparons à nos adversaires, nous avons environ 400 personnes de moins, nous devons en ajouter pour pouvoir rivaliser au même niveau. Notre choix est d’investir dans les jeunes.”
Dans tout ce qu’elle a entrepris en sport automobile Audi a toujours réussi, les 24 Heures du Mans, le Rallye… On s’attend donc à voir Audi gagner en F1, oui, mais quand ?
“Certaines équipes ont mis des années à atteindre le sommet. Todt a rejoint Maranello en 1993 et le premier titre des constructeurs a été remporté en 1999. Même chose pour Mercedes. Cela prend cinq à sept ans, nous espérons nous battre en 2030”, a conclu Mattia Binotto.
En parallèle, tout comme dans un casino en ligne en France, où la stratégie et la patience sont essentielles pour remporter le jackpot, Audi devra miser sur une préparation minutieuse et une équipe soudée pour atteindre le sommet du classement en Formule 1.
Voici le programme et les horaires du Grand Prix F1 des États-Unis 2024, 19e manche du championnat du monde de Formule 1, qui se dispute du 18 au 20 octobre sur le tracé du COTA à Austin.
Ce 19e rendez-vous de la saison 2024 marque le retour d’un week-end sprint avec une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi (EL1), avant de participer directement à la séance de qualifications sprint le même jour et dont les résultats déterminent la grille de départ de la course sprint programmée le lendemain.
Le samedi, les équipes participent à la course sprint d’une durée d’environ 30 minutes, avant de participer un peu plus tard dans la journée à la séance de qualifications dont le résultat détermine la grille de départ de la course principale du dimanche (le Grand Prix).
Ce vendredi 18 octobre, les pilotes participent à la seule séance d’essais libres du week-end aux États-Unis (EL1) à 19h30 (heure française). La séance de qualifications sprint est quant à elle programmée à 23h30 (heure française).
Ce samedi 19 octobre, la course sprint est programmée à 20h00 (heure française), tandis que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix des États-Unis est programmée à 00h00 (heure française), juste après le passage de la journée du samedi au dimanche.
Enfin, le départ du Grand Prix des États-Unis 2024 sera donné le dimanche 20 octobre à 21h00 (heure française) où les pilotes s’élanceront pour 56 tours de course pour ce 19e rendez-vous de la saison.
Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir essais libres 1, 2 et 3, qualifications sprint, course sprint, qualifications et Grand Prix. Rendez-vous donc dès ce vendredi 18 octobre pour suivre l’unique heure d’essais libres du Grand Prix des États-Unis en direct sur notre Live Center accessible ici.
Programme et Horaires du Grand Prix F1 des États-Unis 2024 (heure française)
Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend !
Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !
Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.
McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.
Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.
Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !
En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.
À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.
D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.
Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.
Christian Horner a aussi sa carrière à sauver
Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.
Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.
Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.
Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.
Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes
Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.
En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.
Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.
Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024
Colapinto réveille (un peu trop) Albon
L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.
Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.
En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.
James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.
Le duel Haas/VCARB sera passionnant
L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.
Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.
Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.
Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.
La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza
Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?
Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.
La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.
La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…
Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.
Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.
Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !
Sebastian Vettel et Mick Schumacher ont confirmé leur participation à la Race Of Champions 2025 qui se tiendra à Sydney, en Australie.
La Race Of Champions va faire son retour en début d’année 2025. En effet, l’évènement n’avait pas eu lieu l’an passé en Suède à Pite Havsbad, “en raison d’incertitudes concernant l’utilisation de la zone terrestre située près de la plage et de la mer”.
Après des éditions 2022 et 2023 tenues justement sur ce lieu en Suède sur une piste enneigée, la Race Of Champions va faire son retour dans un stade à l’Accor Stadium, enceinte ayant accueilli les Jeux olympiques 2000 de Sydney.
Cette édition 2025 qui se tiendra les vendredi 7 et samedi 8 mars, permettra aux fans de patienter avant le premier Grand Prix de Formule 1 de la saison qui aura lieu le week-end suivant, également en Australie.
Sebastian Vettel et Mick Schumacher, des habitués de cette Course Des Champions, formeront une nouvelle fois l’équipe d’Allemagne dans le cadre de la Coupe des Nations.
Le quadruple champion du monde de F1 a déjà remporté une fois la ROC en individuel et six fois en faisant équipe avec le père de Mick, Michael Schumacher. Sebastian Vettel et Mick Schumacher se sont déjà associés plusieurs fois, mais sans jamais remporter cette Coupe des Nations.
Comme d’habitude, l’évènement se divisera en deux journées. La première dans une bataille par équipe regroupée par nation, alors que la deuxième se disputera en individuel.
“D’autres superstars de la Formule 1, de l’IndyCar, du Mans, du Supercars, du Rallye et du Rallycross seront annoncées dans les semaines à venir”, annonce la Race Of Champions.
Vettel : “Il n’y a pas d’excuses” à la Race Of Champions
“Je suis ravi de revenir à la Race Of Champions et de faire à nouveau équipe avec Mick”, s’est réjoui Sebastian Vettel. “Ce sera passionnant de courir dans l’ancien stade olympique de Sydney, qui semble être un lieu idéal pour la Race Of Champions. Sydney est l’une des plus belles villes du monde et je pense que Fredrik [Johnsson] et son équipe ont choisi un site incroyable pour le prochain chapitre de la ROC.”
“Je soutiens également les efforts de la ROC pour devenir un événement de sport automobile durable, ce qui a commencé avec la ROC Suède.”
“Tous les pilotes qui ont l’honneur de participer à la ROC tombent amoureux de l’événement, car il nous rappelle les raisons pour lesquelles nous avons commencé à courir : la compétition pure et, bien sûr, avec des voitures identiques, il n’y a pas d’excuses.”
“Je ferai tout ce que je peux pour aider l’Allemagne à remporter un nouveau titre en Coupe des Nations de la ROC avec Mick le vendredi soir, mais je ne lui ferai aucune faveur lorsque nous viserons la victoire finale le samedi soir, d’autant plus qu’il m’a battu en demi-finale du ROC individuel en Suède en 2023 !”
Mick Schumacher a lui aussi exprimé ses ambitions : “L’Australie est l’un de mes endroits préférés et représenter l’Allemagne avec Sebastian au ROC de Sydney sera certainement très amusant. Après avoir terminé deuxième dans le ROC individuel en Suède en 2023 et en Coupe des Nations du ROC au Mexique avec Seb, l’objectif cette fois-ci est de remporter le trophée des vainqueurs généraux à la fois dans la Coupe des Nations du ROC le vendredi soir et dans la Race Of Champions individuelle le samedi.”