Vasseur répond à Binotto : “Quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari”

Fred Vasseur a répondu à Mattia Binotto après que ce dernier ait déclaré qu’il n’aurait pas fait le choix de recruter Lewis Hamilton. 

L’incroyable transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari a beaucoup fait parler. Avant même le début de saison 2024, le septuple Champion du monde avait en effet fait le choix de quitter Mercedes, écurie avec laquelle il a connu tant de succès, pour se diriger vers la Scuderia et retrouver une vieille connaissance, un certain Frédéric Vasseur. 

Il y a quelques semaines, questionné par le Corriere della Sera pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Mattia Binotto avait répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui avait alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, expliquait-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

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Vasseur : “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix”

Quelques semaines plus tard, Frédéric Vasseur ne s’est pas gêné pour répondre à Mattia Binotto, qui était le directeur de la Scuderia Ferrari avant le Français, et qui est désormais directeur des opérations et responsable technique du projet Audi F1.

“Je ne suis pas sûr qu’Hamilton serait allé chez Sauber !”, a tout d’abord déclaré avec humour Fred Vasseur lors d’une interview avec La Stampa. “Je suis heureux que tant de gens aient le temps de commenter nos choix. Je suis concentré sur notre travail, après tout, quand j’étais chez Sauber, je ne parlais pas de Ferrari.”

Lewis Hamilton qui a disputé son dernier Grand Prix avec Mercedes à Abou Dhabi, n’a pas testé la Ferrari lors des tests d’après-saison. Il faudra en effet attendre le début d’année 2025 pour enfin voir le septuple Champion du monde au volant d’une monoplace rouge.

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Mattia Binotto veut gagner en F1 avec Audi dès 2030

Mattia Binotto, ancien directeur de la Scuderia Ferrari, va retrouver la F1 et aura, entre ses mains, l’avenir du projet Audi.

Mattia Binotto, a déjà fait son retour dans les paddocks de la F1. Toutefois, il a troqué la chemise rouge par une chemise aux couleurs de Sauber (Audi en 2026). Mais alors, pourquoi réintégrer la discipline, surtout à la tête d’une écurie qui végète en fond de classement ?

La course automobile me manquait”, a déclaré Mattia Binotto au Corriere della Sera. “Le concept d’équipe me manquait. Mais je n’ai accepté de revenir que parce que je pars d’une feuille complètement blanche. C’est la fascination du défi.”

Âgé de 54 ans, l’Italien se lance dans un nouveau défi, lui qui n’a connu qu’une seule écurie en F1, la Scuderia Ferrari de 1995 à 2022. Avec Audi, le projet semble complètement différent, que ce soit les moyens disponibles, mais aussi la dimension de l’entreprise. Cependant, Mattia Binotto y voit quelques ressemblances.

Je trouve beaucoup de similitudes avec l’écurie de mes débuts, en 1995. Une entreprise où tout était à construire ou à reconstruire. À l’époque, en plus de réorganiser les départements et la méthodologie, il fallait former les gens pour qu’ils gagnent. Inculquer la mentalité ‘nous ne sommes pas là pour participer’.

Mattia Binotto a reconnu que seul le projet Audi était assez ambitieux et attractif pour le faire revenir en F1. N’oublions pas que son nom avait été cité du côté de chez Alpine il y a encore quelques mois.

Ayant l’envie de recommencer, le seul défi attractif pour moi était Audi, le plus ambitieux. Cela n’aurait eu aucun sens de rejoindre une équipe qui fonctionne déjà. Ici, au contraire, je peux construire, je revis une partie de mon passé et c’est aussi pour cela que c’est fascinant.

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Audi ne veut pas faire de la figuration en F1

À la tête du projet Audi F1 Team, Mattia Binotto fixe le cap de la future écurie. Cette dernière veut “rester longtemps” en Formule 1 afin de “créer une équipe gagnante et devenir une référence technique.

Les enjeux sont de taille pour la firme aux quatre anneaux, la concurrence sera rude dans un peloton ou le moindre point glané en course peut valoir des millions en fin de saison.

“Nous devons travailler sur l’entreprise elle-même, sur sa taille, sur sa culture. Si nous nous comparons à nos adversaires, nous avons environ 400 personnes de moins, nous devons en ajouter pour pouvoir rivaliser au même niveau. Notre choix est d’investir dans les jeunes.”

Dans tout ce qu’elle a entrepris en sport automobile Audi a toujours réussi, les 24 Heures du Mans, le Rallye… On s’attend donc à voir Audi gagner en F1, oui, mais quand ?

“Certaines équipes ont mis des années à atteindre le sommet. Todt a rejoint Maranello en 1993 et le premier titre des constructeurs a été remporté en 1999. Même chose pour Mercedes. Cela prend cinq à sept ans, nous espérons nous battre en 2030”, a conclu Mattia Binotto.

En parallèle, tout comme dans un casino en ligne en France, où la stratégie et la patience sont essentielles pour remporter le jackpot, Audi devra miser sur une préparation minutieuse et une équipe soudée pour atteindre le sommet du classement en Formule 1.

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Audi F1 : Mick Schumacher est “évalué” pour la saison 2025

Mick Schumacher fait partie de la liste des candidats pour épauler Nico Hülkenberg en 2025, a confirmé Mattia Binotto, chef des opérations du projet Audi F1.

L’écurie Sauber, qui deviendra Audi en 2026, est une des rares équipes à ne pas avoir confirmé ses deux pilotes pour l’année prochaine. À l’heure actuelle, seul l’expérimenté Nico Hülkenberg a été officialisé.

Le second baquet n’étant pas encore confirmé, plusieurs candidats crédibles ont été recensés ces dernières semaines. Valtteri Bottas, actuel pilote Sauber et vainqueur de 10 Grands Prix en F1, semble ainsi bien placé.

Au-delà du Finlandais, plusieurs jeunes pilotes sont candidats comme Gabriel Bortoleto, pilote junior McLaren et actuel leader de la F2, Théo Pourchaire, pilote de réserve de l’écurie et donc Mick Schumacher.

L’Allemand de 25 ans est désespérément à la recherche d’un baquet en F1 depuis son éviction de l’écurie Haas fin 2022. Le projet Audi F1 pourrait bien être sa dernière opportunité de revenir dans la discipline reine.

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Binotto : Schumacher est “l’un des noms que nous avons en tête

Mattia Binotto s’est ainsi exprimé sur le second pilote du projet Sauber/Audi en 2025, indiquant avoir le temps de choisir entre l’expérience et la jeunesse.

“Nous pouvons nous permettre le luxe de ne pas être pressés, car toutes les autres équipes ont décidé de leur équipe [sauf VCARB, ndlr]”, a déclaré Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il y a deux aspects essentiels : d’une part, l’expérience pour tracer la voie de la croissance. D’autre part, un jeune, talentueux, pour nous accompagner sur le chemin du sommet.”

L’ancien directeur de l’écurie Ferrari a par ailleurs confirmé que Mick Schumacher était une option pour son écurie, après avoir été questionné sur le sujet.

“Absolument, nous sommes en train de l’évaluer”, affirme Binotto. “Je l’ai rencontré et je lui ai parlé, je le connais depuis longtemps car j’ai fait partie de la Ferrari Driver Academy. Je connais ses mérites et ses avantages, c’est l’un des noms que nous avons en tête.”

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Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Mattia Binotto s’est exprimé sur son ancienne écurie, la Scuderia Ferrari, dévoilant notamment qu’il n’aurait pas recruté Lewis Hamilton.

Directeur de l’écurie Ferrari de 2019 à 2022 avant de démissionner et d’être remplacé par Fred Vasseur, Mattia Binotto a connu quatre saisons pour le moins agitées à Maranello.

La saison 2022, sa dernière à la tête de l’écurie italienne, a notamment été marquée par de nombreuses désillusions alors que Ferrari avait commencé la saison en fanfare avec un doublé à Bahreïn et semblait être un véritable candidat pour les titres mondiaux.

Sa relation avec Charles Leclerc avait par ailleurs semblé se détériorer au fil du temps, avec notamment cette image assez incroyable de l’Italien sermonnant son pilote après le Grand Prix à Silverstone en 2022 à la vue des caméras.

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Binotto : “Si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but

Mattia Binotto, désormais chef des opérations du projet Audi F1, s’est ainsi vu interrogé sur l’évolution de la Scuderia après son départ, estimant que son successeur Fred Vasseur n’a pas “révolutionné” l’écurie.

“Fred a su poursuivre le projet sous le signe de la continuité, il n’a pas révolutionné une organisation structurée et fonctionnelle”, a analysé Mattia Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il a aussi fait ses propres choix, mais je le répète : si Ferrari gagne, je suis heureux parce que je connais l’équipe et je sais combien d’efforts ont été faits pour l’amener à un certain niveau.”

Questionné par ailleurs pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Binotto a répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui a alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, explique-t-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

Êtes-vous d’accord avec les propos de Mattia Binotto ? Donnez votre avis dans les commentaires.

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Toto Wolff exclut l’idée de voir Mattia Binotto chez Mercedes

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a exclu complétement l’idée de voir Mattia Binotto rejoindre l’équipe du constructeur allemand une fois que le Suisse aura quitté définitivement Ferrari.

La semaine dernière, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait accepté la démission de son directeur d’écurie, Mattia Binotto, qui quittera donc Maranello à la fin du mois de décembre après avoir passé quatre années à la tête de la gestion sportive. Le nom du remplaçant de Mattia Binotto ne sera pas connu avant le début de l’année 2023 cependant.

Interrogé sur le départ de Binotto, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet qu’il a été impressionné de voir à quel point le Suisse a réussi à rester longtemps chez Ferrari malgré la pression énorme exercée sur ses épaules tout au long de ces quatre années.

« Il a toujours été clair qu’il subissait une énorme pression. En tant que directeur d’équipe chez Ferrari, il vaut mieux pour vous que vous ayez un bon contrat pour votre départ. Désormais, l’inévitable s’est produit. Mais il est resté bien plus longtemps que je ne le pensais. » a déclaré Wolff dans le podcast Beyond the Grid.

Depuis quelques jours, des rumeurs suggèrent l’arrivée de Binotto chez Mercedes dans un rôle de manager au sein de l’organisation, mais Toto Wolff a démenti cette information : « Non, je pense qu’il y a eu trop de porcelaine brisée entre nous deux ces deux dernières années pour que cela soit possible. »

« Avec les autres équipes, je ne peux pas dire. Mais une chose est certaine, Mattia comprend la Formule 1 à fond, et oui, peut-être qu’il trouvera un rôle dans une autre équipe. »

Le retour de Mattia Binotto dans une autre écurie de la grille dans un avenir proche nous semble cependant peu probable car le directeur de la Scuderia Ferrari ne quittera ses fonctions qu’à la fin du mois de décembre et devra ensuite respecter une période de jardinage (période durant laquelle un employé quittant son poste en F1 ne peut aller travailler pour la concurrence immédiatement pour des raisons évidentes de secret professionnel).

Horner n’est « pas surpris » de voir Binotto quitter Ferrari

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’a pas été surpris de voir son homologue de chez Ferrari, Mattia Binotto, quitter l’écurie de Maranello après l’avoir dirigée durant quatre années.

La semaine dernière, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait « accepté » la démission de son directeur d’écurie, le Suisse Mattia Binotto, qui quittera donc ses fonctions le 31 décembre de cette année après quatre saisons passées à la tête de la gestion sportive à Maranello.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris par la décision de Ferrari de se séparer de Binotto, Christian Horner a répondu à Sky Sports : « Pas vraiment. »

« Evidemment, c’est le choix de Ferrari, et je pense que ce sera le sixième directeur d’équipe en face duquel je serai depuis que je suis chez Red Bull. C’est difficile pour lui [pour Binotto], parce qu’ils avaient une super voiture cette année et ils étaient très compétitifs. »

Christian Horner estime pour sa part que la stabilité au sein d’une équipe de Formule 1 est primordiale pour obtenir de bons résultats, lui qui est à la tête de Red Bull Racing depuis la saison…2005.

« Je ne connais pas le fonctionnement interne chez Ferrari, mais il m’a semblé que Mattia a fait du bon travail. Ils étaient très compétitifs cette année.  De mon point de vue, la stabilité et le fait de faire travailler une équipe sur du long terme donnent de meilleurs résultats. »

Alors que Ferrari n’a pas encore dévoilé le nom du remplaçant de Mattia Binotto (elle le fera en début d’année), le nom de Christian Horner a été évoqué par certains médias transalpins pour succéder au Suisse à Maranello, mais le principal intéressé assure qu’il ne compte pas quitter Red Bull.

« Mon engagement est avec l’équipe Red Bull. Je suis là depuis le début et nous avons évidemment un attachement très proche. » a insisté le Britannique, mettant ainsi un terme définitif aux rumeurs.

Ferrari : Binotto refuse de s’emballer

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a minimisé le bon début de pré-saison de son équipe, insistant sur le fait qu’ils sont « des outsiders et non des favoris« .

Ce mercredi, lors de la première journée des essais hivernaux sur le tracé catalan, Charles Leclerc et Carlos Sainz se sont relayés pour donner à Ferrari le nombre de tours le plus élevé – 153 – et signer, respectivement, les deuxième et troisième temps du jour. 

Pour la journée de jeudi, l’Espagnol Carlos Sainz a débuté la journée au volant de la F1-75 en bouclant 71 tours avant la pause déjeuner. Dans l’après-midi, le Monégasque Charles Leclerc a pris le relais et a signé le meilleur temps du jour en fin de journée peu avant d’attaquer la dernière heure de roulage. Aucun problème n’a été signalé chez Ferrari lors de cette deuxième journée d’essais.

Il est difficile d’établir une hiérarchie à l’heure actuelle avec cette nouvelle génération de monoplaces mais la Ferrari F1-75 semble faire l’unanimité auprès des observateurs, cependant, Mattia Binotto refuse cependant de s’emballer. « Je pense que c’est très tôt« , a-t-il déclaré lors de la conférence de presse ce jeudi à Barcelone. « C’est toujours super d’avoir une bonne régularité car c’est le moment d’apprendre de ces nouvelles voitures. »

« Lorsque vous faites beaucoup de tours, vous collectez certainement des données. Jusqu’à présent, je suis satisfait du fait que nous avons fait beaucoup de tours hier, et ce matin aussi, ce qui est important. Concernant le rythme, il est très tôt pour juger. Ce que je vois, c’est que nous sommes tous très proches, ce qui était l’un des objectifs de la nouvelle réglementation. »

En effet, la Scuderia Ferrari avait très tôt tourné son attention et ses ressources vers sa monoplace 2022 l’an dernier, sachant que ces nouvelles règles offraient une opportunité de combler l’écart avec les leaders.

« Globalement, il était important de nous concentrer et de donner la priorité à 2022« , a-t-il ajouté. « Nous avons toujours dit que c’était une opportunité. Maintenant, nous sommes sur la bonne voie, nous essayons d’apprendre à connaître la voiture. »

« Comment nous pourrons en tirer profit, je pense que seuls les prochains mois – pas les prochains jours – nous le diront. Pour voir le plein potentiel des voitures, il faudra au moins quatre à cinq courses car il y a encore tant à apprendre, à adapter, à régler. Attendons de voir.

« Honnêtement, nous ne sommes pas l’équipe la plus forte. Nous sommes toujours l’outsider et non les favoris.« 

Binotto trouve qu’il y a « pas mal de distractions » chez Mercedes

Depuis le Grand Prix d’Espagne disputé au mois de mai dernier à Barcelone, l’équipe Mercedes n’a plus remporté la moindre course, battue systématiquement par l’équipe Red Bull qui semble avoir gagné de la performance depuis lors.

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet que Red Bull Racing-Honda a actuellement la monoplace la plus rapide de la grille, tandis que le septuple champion du monde Lewis Hamilton demande à son équipe de poursuivre le développement de la W12 pour tenter de contrer son rival au championnat.

Le patron de la Scuderia Ferrari pour sa part estime que Mercedes se retrouve dans cette situation parce que d’un côté Red Bull travaille extrêmement bien avec son partenaire Honda et de l’autre l’écurie du constructeur allemand doit faire face à quelques « distractions » en interne.

« Tout d’abord, nous devons reconnaître l’excellent travail des ingénieurs de Red Bull Racing-Honda. Ils récoltent maintenant le succès, notamment parce que c’est une équipe stable et qu’ils travaillent ensemble depuis des années. » a déclaré Binotto lors d’une vidéoconférence, cité par SpeedWeek.

« En revanche, nous assistons à des changements importants chez Mercedes en termes de personnel, avec des départs ou avec des employés qui se voient confier d’autres tâches. De plus, un pilote n’a été confirmé qu’en février 2021 [Hamilton, ndlr]. Je trouve qu’il y a pas mal de distractions, et elles ont certainement contribué à la situation d’aujourd’hui. »

Mercedes a répété à plusieurs reprises que Red Bull Racing prenait de l’avance dans les lignes droites, ce qui est dû – selon Lewis Hamilton – à un moteur Honda plus puissant et au fait que Red Bull utilise un aileron offrant une plus faible trainée.

Interrogé sur le moteur Honda, Mattia Binotto estime pour sa part que les ingénieurs japonais n’ont rien à se rapprocher puisque la réglementation ne permet aux motoristes de n’effectuer que des mises jour concernant la fiabilité.

« Nos données GPS montrent que les performances du moteur Honda correspondent au niveau du début du championnat du monde à Bahreïn. » explique Binotto.

« Mais je peux imaginer qu’ils ont roulé avec une puissance légèrement réduite lors des premières courses, car ils ont peut-être été inquiets pour la fiabilité. »

« En termes de performances, nous avons toujours eu le même moteur que nous avons depuis le début de la saison. Une mise à jour de l’unité de puissance n’est pas du tout autorisée par la réglementation. » 

Un peu déçu, Binotto s’attendait à mieux pour Ferrari à Bakou

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, était certes très heureux du rythme affiché par ses pilotes tout au long du week-end à Bakou, mais ne pouvait pas cacher sa deception de repartir de l’Azerbaïdjan avec un résultat mitigé.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc a décroché la pole position samedi dernier dans les rues de Bakou, alors que son coéquipier Carlos Sainz s’est classé cinquième après avoir été gêné dans les dernières minutes des qualifications par le crash devant lui de Yuki Tsunoda.

Bien que Leclerc ait pu prendre le départ de la course depuis la pole, le Monégasque n’a finalement pas eu le rythme en course pour tenir tête aux deux pilotes Red Bull et à la Mercedes pilotée par Lewis Hamilton, alors qu’il sera même dépassé par Pierre Gasly et Sebastian Vettel un peu plus tard pour finalement terminer quatrième quand son coéquipier a franchi la ligne en huitième position.

« Je pense que nous nous attendions à quelque chose de mieux après les qualifications. » a déclaré Binotto dimanche soir après la course.

« La course a été difficile parce que nous n’avons pas été parfaits dans de nombreux domaines. Le résultat est ce qu’il est et comme d’habitude, il y a des leçons à apprendre. Il y a des choses que nous pouvons améliorer, j’en suis certain. »

« Il y a encore deux voitures devant nous qui sont plus fortes. » a ajouté Binotto, faisant référence à Mercedes et Red Bull.

« C’était génial d’avoir la pole ici [Bakou] et à Monaco, mais je ne pense pas que cela reflète notre performance globale. Mais nous progressons, nous progressons parce que nous apprenons de la voiture. Nous l’exploitons mieux qu’en début de saison et nous savons qu’il y aura des évolutions à venir. »

« Dans l’ensemble, je pense que c’est là où nous sommes, même si nous espérions mieux après les qualifications. »

Malgré la petite deception de Mattia Binotto, la Scuderia Ferrari repart de l’Azerbaïdjan en ayant pris la troisième place au classement constructeurs avec désormais deux points d’avance sur McLaren.

Binotto : Ferrari ne peut pas répéter le résultat de 2020

Après la campagne 2020 qui fut sa pire saison depuis 1980, l’équipe Ferrari ne peut pas se permettre de revivre une année similaire en 2021 selon le directeur de l’écurie italienne, Mattia Binotto.

Sixième du championnat du monde des constructeurs en 2020, la Scuderia Ferrari a beaucoup déçu l’an dernier, mais Binotto insiste sur le fait qu’un tel résultat ne peut pas se reproduire cette saison et l’objectif sera d’aller chercher des victoires en course.

« L’année dernière a certainement été une grande, grosse déception. Nous savons que nous ne pouvons pas répéter un si mauvais résultat; nous savons que nous devons faire mieux en 2021.«  a déclaré Binotto.

« C’est ce à quoi je m’attends. Donc, je pense que c’est vraiment une question de mentalité: mentalité d’équipe, mentalité de pilotes, et en tant que Team Principal, je suis sans aucun doute pleinement conscient de la responsabilité que j’ai de faire partie d’une telle équipe. »

« Je ne ressens… pas de pression, mais je ressens la responsabilité, ainsi que la fierté, et je sais que, comme je l’ai dit, au départ, nous devons simplement faire mieux, et cela fait partie de ma première responsabilité. »

« Notre volonté est de gagner, je ne dis pas que nous allons gagner, je pense que nous devons être réalistes. Il y des voitures qui étaient très solides l’année dernière et avec le développement partiellement gelé, elles le seront à nouveau en 2021. »

« Mais je pense que la volonté de gagner est notre engagement, notre intention, notre objectif, en étant bien-sûr conscient que chaque détail compte. Je pense que la détermination sera à nouveau importante et nous aidera à faire des progrès. »

« Je voudrais dire à Charles et Carlos [les deux pilotes], ainsi qu’à toutes les personnes qui travaillent chez Ferrari et à nos fans. Je suis un fan de Ferrari depuis mon enfance. Moi, ainsi que Carlos et Charles, nous devons faire le maximum, parce que nous faisons partie de cette équipe qui compte le plus pour nous. »

« Nous avons cette grande passion de gagner, mais nous avons été récemment déçus et cela ne doit plus se reproduire. Nous avons un impératif qui est de représenter Ferrari, honorer le drapeau Ferrari parce que le cheval cabré est le symbole de l’excellence à l’italienne dans le monde. »

La Scuderia Ferrari présentera sa monoplace 2021, la SF21, le 10 mars prochain, soit deux jours avant les essais hivernaux de Bahreïn.