On pensait Sergio Pérez, proche de la sortie, mais le Mexicain est toujours pilote pour Red Bull, malgré de médiocres résultats. Selon Juan Pablo Montoya, sa survie chez Red Bull n’a rien à voir avec ses talents de pilotage.
Le pilote mexicain était sous pression à l’approche de la trêve estivale après de gros crashs et de mauvais résultats. Certains le voyaient déjà être remplacé par Daniel Ricciardo. Mais contre toute attente, il a finalement conservé son baquet, à la différence du pilote australien chez Visa Cash App Racing Bull.
Premier pilote d’une écurie de pointe à ne pas avoir remporté de course et à ne plus être en lice pour décrocher le titre mondial, Sergio Pérez compte aujourd’hui 187 points de retard au championnat sur son coéquipier Max Verstappen.
Alors pourquoi Sergio Pérez est-il encore pilote chez Red Bull ? Pour Juan Pablo Montoya, la réponse est simple : les avantages commerciaux apportés par Sergio Perez à Red Bull.
“Perez pour Red Bull, c’est énorme en termes de rentabilité, pour Red Bull lui-même, pour vendre Red Bull en Amérique latine, au Mexique et aux États-Unis” a déclaré le Colombien à Gambling Zone. “Regardez les chiffres. Demandez autour de vous et vous verrez les chiffres. Il a apporté des dizaines de millions de dollars à Red Bull. C’est donc un facteur important.”
Sergio Pérez aurait, selon Montoya, permis à Red Bull de se développer dans une partie du monde qui ne lui souriait pas encore. Depuis, il semble que Sergio Pérez, le pilote et l’ambassadeur, ait réussi sa mission commerciale.
“Il semblerait qu’avant que Red Bull ne s’intéresse à Perez, l’entreprise possédait une usine au Mexique qu’elle envisageait même de fermer. Maintenant, avec Sergio, je pense qu’ils ont dû en ouvrir une deuxième. L’arrivée de Sergio a transformé ce qu’était Red Bull sur le continent sud-américain.”
Enfin, toujours selon Juan Pablo Montoya; “Red Bull envisagerait d’annoncer le départ à la retraite de Sergio Perez à la fin de l’année prochaine.”
Jacques Villeneuve, Champion du monde de F1 en 1997 et consultant pour Canal +, affirme que si Lando Norris n’est pas couronné à l’issue de cette saison, ce sera alors de la faute de son écurie, McLaren.
Alors qu’en début de saison, tout semblait réussir à Max Verstappen, ce dernier a vu Lando Norris se positionner en tant que redoutable poursuivant. Les deux pilotes ont livré bataille en Autriche, allant même jusqu’à l’accrochage.
Depuis la dernière victoire de Max Verstappen à l’occasion du Grand Prix d’Espagne, McLaren, porté par ses pilotes, a remporté quatre succès en course. Ces victoires ont permis à l’écurie britannique de vire en tête du Championnat des constructeurs, comptabilisant aujourd’hui 41 points d’avance sur Red Bull.
Cependant, du côté du championnat des pilotes, Max Verstappen a réussi à limiter la casse face à la folle remontée de Lando Norris au classement général. Le pilote Red Bull dispose aujourd’hui d’une avance de 52 points sur son premier rival (Lando Norris). À noter qu’à l’issue du Grand Prix de Miami en mai dernier, Max Verstappen détenait une avance de 53 points sur Lando Norris.
Alors que McLaren semble avoir le vent en poupe, au final Max Verstappen s’en tire plutôt pas mal au volant de la Red Bull en perte de vitesse … ce qui a de quoi agacer Jacques Villeneuve qui pointe déjà du doigt ceux qui sont responsables de cet écart, toujours aussi important, entre nos deux protagonistes.
“Si Lando n’est pas champion, ce sera la faute de McLaren, pas la sienne. McLaren a fait n’importe quoi et il est trop tard maintenant”, a déclaré Villeneuve dans une interview accordée au média espagnol Marca. “Cela a commencé en Hongrie, ils ont montré une vraie faiblesse en ne donnant pas la priorité à Norris sur [Oscar] Piastri.”
En Hongrie, McLaren avait demandé à Lando Norris, alors en tête de la course, de rendre la position à son coéquipier. Mais le pilote canadien va plus loin et revient également sur le Grand Prix d’Italie remporté par Charles Leclerc.
“Si vous regardez Monza, cela aurait dû être un doublé pour McLaren. Ils ont perdu des points en tant qu’équipe et cela n’aurait jamais dû se produire. Norris est celui qui se bat pour le championnat des pilotes.”
Pour Jacques Villeneuve, tout est encore possible pour Lando Norris, mais il va devoir redoubler d’efforts s’il veut devenir Champion du monde de Formule 1.
“Il faut juste que Lando en fasse un peu plus pour être plus compétitif, mais ce sera une fin de saison amusante. Ce sera très serré entre Max et Lando. Max a changé d’approche. Il n’essaie pas de gagner des courses, mais juste d’accumuler des points, cela montre de la maturité.”
Selon vous, Lando Norris peut-il encore rêve du titre en 2024 ? Dites-le-nous en commentaire !
Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, estime que Lando Norris a aujourd’hui plus de chance de remporter le titre de champion du monde que Max Verstappen.
S’il n’est plus à ce jour à la tête d’une écurie de F1, Günther Steiner est toujours impliqué et intéressé par la discipline. L’Italien y va même de son pronostic sur le nom de celui qui remportera le titre tant convoité de champion du monde de F1 2024.
Alors qu’il s’entretenait avec Sky Sports au F1 Arcade de Londres, celui qui était aux manettes chez Haas voit bien Lando Norris battre Max Verstappen cette année. Selon lui, le pilote McLaren est dans une “meilleure position” que l’actuel leader du championnat, Max Verstappen. Cependant, le jeune pilote britannique va devoir compter sur l’aide d’une écurie rivale.
“À mon avis, Lando est en meilleure position que Max. 60:40 pour moi”, a déclaré Steiner. “Lando a besoin d’un peu d’aide de la part de Ferrari. S’ils peuvent s’intercaler entre McLaren et Red Bull, ils voleront quelques points à Red Bull. Je pense que Lando aimerait bien que Ferrari fasse ça !”
La dernière victoire de Max Verstappen remonte au Grand Prix d’Espagne, au mois de juin dernier. Dans le même temps, Lando Norris a remporté deux des quatre derniers Grands Prix, mettant la pression sur le qui compte aujourd’hui 52 points d’avance sur son dauphin.
Le titre constructeur est-il déjà dans la poche de McLaren ?
Du côté des constructeurs, McLaren détient une avance de 41 points sur Red Bull alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer. Là aussi, Günther Steiner ne voit pas Red Bull s’imposer et est certain que McLaren s’imposera en 2024.
“Maintenant, ce n’est plus si facile [pour Red Bull], il y a de la pression”, a déclaré Steiner. “Vont-ils gagner le championnat cette année ? Je ne le pense pas. Je pense que McLaren le gagnera.”
Une chose est certaine, Max Verstappen, triple Champion du monde en titre, va continuer de se battre jusqu’à la fin de saison pour conserver sa couronne mondiale. De son côté, Lando Norris va devoir s’imposer devant le Batave, mais aussi devant son coéquipier Oscar Piastri, qui, lui aussi, cherche à faire grandir son compteur de victoires.
Il y a quelques jours, Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull, déclarait que le duo de pilote de McLaren était plus fort que celui de sa propre écurie. L’Autrichien avait même pointé du doigt les performances de Sergio Pérez, performances qui ralentissaient Red Bull dans ses courses aux titres mondiaux. C’est maintenant au tour de Max Verstappen, Champion du monde en titre, de s’épandre sur le sujet, désignant Oscar Piastri comme étant le pilote-clé dans la bonne forme de l’écurie McLaren.
Si à la différence du Dr Helmut Marko, il n’est pas allé jusqu’à qualifier le duo Lando Norris – Oscar Piastri, de plus fort du plateau actuellement, le Batave a reconnu que les deux pilotes Papaye formaient “une équipe très forte”.
Quand il a été demandé à Max Verstappen si McLaren avait aujourd’hui le duo de pilotes le plus fort, la réponse fut brève et rapide ; “Oui, bien sûr” avant de pointer du doigt les performances d’Oscar Piastri, qui rappelons-le, n’en est qu’à sa seconde saison de Formule 1.
“Oscar fait du bon travail. En étant dans votre deuxième année, vous apprenez encore beaucoup de choses sur la Formule 1 et en général. Oui, il fait un travail fantastique ces derniers temps. Il marque des points pour l’équipe et, en ce moment, l’équipe est très forte.”
En effet, Oscar Piastri ne cesse d’enchanter depuis son arrivée en F1 avec McLaren. Dès sa première année, il remporte la course sprint du Grand Prix du Qatar 2023. Cette année, le jeune pilote australien a franchi une étape supplémentaire en remportant son premier Grand Prix, en Hongrie. Surfant sur le regain de performance de McLaren, il est même allé décrocher un second succès en Azerbaïdjan, au terme d’une magnifique lutte avec Charles Leclerc.
Toutefois, outre ses victoires, il faut surtout parler de sa régularité. Depuis le Grand Prix d’Espagne (dernière victoire à ce jour de Max Verstappen) en juin dernier, Oscar Piastri n’a jamais terminé en dehors du top 4. Des performances combinées à celles toutes aussi bonnes de Lando Norris font assister à un inversement des forces au championnat des constructeurs. Alors que McLaren était menée de 115 points à l’arrivée du Grand Prix de Miami, elle devance désormais Red Bull de 41 unités, alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer avant la fin de la saison 2024…
De son côté, Max Verstappen est toujours largement en tête du championnat des pilotes et dispose d’une confortable avance de 52 points sur Lando Norris. Toutefois, le pilote néerlandais pousse en interne pour que Red Bull apporte des améliorations à une RB20 en perte de vitesse.
“C’est à nous d’essayer de leur rendre la tâche un peu plus difficile, je pense, mais cela commence par nous-mêmes”, a ajouté le leader du championnat. « Nous devons être meilleurs et rendre la voiture plus rapide, et c’est ce sur quoi nous travaillons. Mais oui, du côté d’Oscar, c’est sûr qu’il fait de très belles choses en ce moment.”
L’un des meilleurs alliés de Max Verstappen dans la défense de son titre mondial est, au bout du compte, Oscar Piastri. En effet, ce dernier pourrait de nouveau remporter des victoires décisives d’ici la fin de saison et freiner la remontée de Lando Norris vers la première place du Championnat des pilotes.
Max Verstappen l’a déjà affirmé à de nombreuses reprises, il ne compte pas faire de vieux os en Formule 1. En effet, le triple Champion du monde a récemment déclaré que “la prochaine étape” de sa carrière dans la discipline sera la dernière.
Cette déclaration va encore une fois attiser les spéculations autour de son avenir avec Red Bull et avec la F1. Toutefois, l’actuel leader du Championnat du monde des pilotes laisse la porte ouverte à une prolongation de contrat avec l’écurie autrichienne et rappelle que “tout est encore possible”. Cela pourrait alors signifier qu’il prendrait sa retraite au-delà de la saison 2028, disputant son dernier Grand Prix au volant d’une Red Bull.
Ces derniers mois, Mercedes n’a pas caché son intérêt pour le pilote batave dans l’optique de remplacer Lewis Hamilton, en partance vers la Scuderia Ferrari. L’écurie dirigée par Toto Wolf a finalement officialisé l’arrivée d’Andrea Kimi Antonelli, pilote du giron Mercedes.
D’autres rumeurs, plus récentes, voient bien Max Verstappen rejoindre Aston Martin dans les prochaines années. Il ne faut pas oublier que l’écurie de Silverstone est aujourd’hui dotée de toutes nouvelles infrastructures, d’une nouvelle soufflerie à la pointe de la technologie et sera sous la houlette d’Adrian Newey à partir de la saison prochaine.
Quoi qu’il en soit, comme l’a déclaré Max Verstappen à Sky Italia, “ma prochaine étape, s’il y en a une, sera la dernière. Cela pourrait également signifier que je renouvelle mon contrat actuel. Tout est encore possible à l’heure actuelle.”
Ce qui a fait grandir certaines rumeurs lors des derniers mois est une éventuelle clause dans le contrat qui lie Max Verstappen à Red Bull et qui permettrait au pilote néerlandais de quitter l’écurie avant 2028. Interrogé sur cette mystérieuse clause, Max Verstappen est resté lacunaire : “Peut-être, peut-être pas”.
“Ce n’est pas non plus quelque chose auquel je pense en ce moment parce qu’il y a tellement de choses que je veux améliorer cette année et tout ce qui vient à l’avenir est encore loin”, a-t-il déclaré.
Le Champion du monde en titre a rappelé qu’il faisait partie de cette écurie depuis de nombreuses années et qu’il ne souhaitait pas changer d’équipe dès que le vent commençait à tourner.
“Je fais partie de cette équipe depuis longtemps”, a-t-il ajouté. “En fin de compte, chaque pilote dans le paddock veut gagner. Il est très facile de changer d’équipe, mais je ne veux pas que ma carrière soit marquée de cette manière. Je ne veux pas faire partie de quatre ou cinq équipes différentes.”
“Je veux construire une relation longue et stable avec chaque membre de l’équipe et je veux me sentir chez moi quelque part. Changer d’équipe n’est pas vraiment mon truc et ce n’est pas quelque chose que je veux faire à ce stade de ma carrière.”
Selon vous, Max Verstappen doit-il uniquement envisager la suite de sa carrière avec la firme autrichienne ?
Lando Norris est revenu sur son combat avec Max Verstappen lors du dernier Grand Prix d’Autriche, où les deux hommes se sont finalement accrochés.
En bataille pour la victoire dans une fin de course haletante, la Red Bull et la McLaren se sont touchées au virage 3 à Spielberg entraînant une crevaison pour les deux pilotes.
Norris avait tout perdu à ce moment-là, étant contraint à l’abandon, tandis que Verstappen, malgré la pénalité de dix secondes reçue, avait tout de même pu terminer en cinquième position.
Quelques mois plus tard, Lando Norris est étonnamment apparu satisfait de cette bataille livrée en piste, même s’il n’a pas remporté le Grand Prix.
“Max est probablement le gars le plus difficile à affronter sur la piste”, a tout d’abord reconnu Norris dans une interview avec The Athletic. “Il est probablement l’un des plus lucides en termes de situations.”
“Et il a été aidé par le fait qu’il a été dans cette position [en bataille pour les victoires, NDLR] pendant les quatre ou cinq dernières années. Pour moi, c’est encore tout nouveau.”
“Les choses ne se sont pas terminées comme je l’aurais voulu. Et j’ai toujours l’impression que ce dimanche-là, j’ai probablement gagné la bataille de … lui livrer combat, même si je n’ai pas gagné la bataille de celui qui finit en tête ce jour-là.”
Être proche de Verstappen hors piste, motive Norris en piste
Lando Norris s’est par ailleurs exprimé sur l’influence de son amitié avec Max Verstappen lorsqu’il est au volant de sa monoplace.
Le pilote McLaren affirme ainsi “détester” tout le monde une fois en piste, ajoutant même que de bien s’entendre dans la vie avec le Néerlandais ajoute une envie supplémentaire de vouloir le battre.
“Dès que je mets le casque, je déteste tout le monde”, a indiqué Norris. “Cela ne change pas.”
“J’aime bien Max, je pense qu’il est très sincère”, ajoute-t-il. “Mais cela ne change rien quand je suis sur la piste.”
“Je pense que les personnes avec lesquelles on s’entend le mieux en dehors de la piste sont celles que l’on veut battre le plus quand on est sur la piste, ce qui est l’inverse de ce que pensent beaucoup de gens.”
“Ils pensent que parce que vous êtes des potes, vous êtes trop gentil sur la piste. Je pense que c’est tout le contraire.”
Lando Norris possède à ce jour 52 points de retard sur Max Verstappen au Championnat du monde, alors que six Grands Prix et trois courses sprint sont encore à disputer cette saison.
Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull, fait partie de ceux qui font la pluie et le beau temps au sein du groupe englobant donc Red Bull et Visa Cash App RB Formula One Team (VCARB). L’Autrichien s’est récemment exprimé sur les futures directions prises par l’écurie quant à ses pilotes titulaires.
Le sujet des baquets du giron Red Bull est aussi brûlant que les rumeurs qui les entourent. En effet, alors qu’on assiste à un renversement des forces en présence sur la piste au profit de McLaren, les pilotes à la peine dans le clan autrichien passent dans l’œil du cyclone.
Après de nombreuses contre-performances et de coûteux accidents, Sergio Pérez a vu sa place en F1 être mise en suspens. Également à la peine chez VCARB, Daniel Ricciardo n’a pas eu la même chance que le pilote mexicain et s’est vu débarqué par l’écurie au profit de Liam Lawson, pilote de réserve de Red Bull.
Une décision qui arrive finalement tard dans la saison puisque le Dr Helmut Marko demandait déjà le départ de l’Australien depuis le Grand Prix d’Espagne. L’ancien pilote McLaren, Renault et Red Bull avait finalement reçu le soutien de Christian Horner.
Hadjar en F1 dès 2025 ?
Liam Lawson reviendra donc en F1 après quelques courses enregistrées la saison passée, là encore en remplacement de Daniel Ricciardo. Ce qui semble être une promotion pour le jeune Kiwi se révèle aussi être un ultime test. En effet, des rumeurs font état que Lawson pourrait même prendre le siège de Pérez chez Red Bull s’il montre de belles choses face à Yuki Tsunoda. La firme autrichienne pourrait alors promouvoir l’un de ses autres pilotes juniors, Isack Hadjar ou Ayumu Iwasa chez VCARB.
“Je ne sais pas lors de combien de courses il [Lawson] a été plus rapide que Yuki [en 2023], mais c’est pourquoi nous avons décidé qu’il était temps de faire une comparaison avec Yuki. Qui des deux est le plus rapide ? ” a déclaré Marko à l’ORF.
Revenant sur le profil du pilote qui pourrait être le voisin de garage de Max Verstappen, Helmut Marko a clairement indiqué de quel côté son cœur balançait ; “idéalement avec quelqu’un de notre programme junior [à ses côtés].”
“La jeunesse est à nouveau la tendance”, a-t-il ajouté. “Ce que nous faisions auparavant est maintenant fait par Mercedes avec Antonelli, Haas avec Bearman, et j’espère aussi que [Franco] Colapinto finira quelque part. Il a été jeté dans le grand bain [par Williams] et a fait trois grandes courses.”
Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, est connu pour son franc-parler. Ses excès de colères et ses phrases plus que piquantes dans la série “Drive to Survive” n’ont pas manqué de faire réagir les fans sur les réseaux sociaux. Ce trait de caractère, il le partage avec un autre personnage emblématique du paddock, un certain Jos Verstappen.
Ce dernier se fait de plus en plus loquace depuis que son fils, Max Verstappen, triple Champion du monde de Formule 1, rencontre quelques difficultés avec sa Red Bull. Il y a peu, celui qui a lui aussi couru en F1 entre 1994 et 2003 a pointé du doigt les nombreux départs de personnes clés enregistrés par la firme autrichienne. Selon Jos Verstappen, ces pertes ont un impact négatif sur les résultats de l’écurie.
En effet, alors que la saison 2024 s’annonçait radieuse pour Red Bull, les performances ont chuté et des personnages emblématiques de l’écurie comme Adrian Newey et Jonathan Wheatley ont décidé de plier bagage pour rejoindre des écuries comme Aston Martin ou Audi. De son côté, Christian Horner affirme que les réussites de l’équipe autrichienne ne reposent pas uniquement sur quelques personnes spécifiques. Il a insisté sur le fait qu’il y avait toujours de nombreux talents remarquables au sein de l’équipe.
Face à ce qui ressemble de plus en plus à des règlements de comptes par médias interposés, Günther Steiner s’étonne que la situation se soit à ce point dégradée au sein d’une écurie pour qui tout réussit depuis maintenant trois saisons.
Vers un accord entre Red Bull et le clan Verstappen ?
“Je suis un peu perdu avec cette question, parce que normalement Christian voit ces choses très bien”, a déclaré l’ancien directeur d’équipe. “Je pense qu’il devrait trouver un accord avec Jos pour qu’ils parlent le même langage afin d’aider Max à gagner le championnat, mais pour l’instant ils ne s’aident pas eux-mêmes.”
Günther Steiner, devenu cette saison consultant pour Canal +, trouve la situation “bizarre” tout en avouant ne pas avoir eu vent des discussions en interne.
“Nous savons que Jos est frustré et qu’il ne peut pas se taire. Et encore une fois, je ne le critique pas pour cela, mais est-ce le mieux pour son fils ? Je ne sais pas. Mais quand on ne connaît pas la dynamique interne de l’équipe, il est difficile de dire qui a tort et qui a raison.”
Une chose est certaine, il y a de forts désaccords au sein de l’écurie Championne du monde et si la dynamique en piste ne change pas, Jos Verstappen pourrait à nouveau se faire entendre dans les médias.
À l’aube de la saison 2024 de Formule 1, nombreux étaient ceux qui voyaient Red Bull s’adjuger sans grandes difficultés, les victoires ainsi que les titres mondiaux. Le début de saison leur avait donné raison, mais un surprenant retournement de situation place aujourd’hui McLaren en tête du classement des constructeurs.
Lors des quatre premiers Grands Prix de la saison, Max Verstappen et Sergio Pérez ont terminé respectivement à la première et seconde place de chaque course, de quoi prendre le large au Championnat des constructeurs. Toutefois, une cassure est apparue après le Grand Prix de Miami, dernière apparition de Sergio Pérez sur un podium. Alors que ce dernier avait marqué 103 points lors des six premiers rendez-vous, la suite fut bien plus compliquée pour le pilote mexicain qui n’en a par la suite accumulé que 41 unités en 12 Grands Prix.
Selon Helmut Marko, conseiller spécial auprès de Red Bull, “les résultats de Pérez fluctuent, nous le savons. Surtout lorsque la voiture est changée en peu de temps, il a besoin de plus de temps pour s’adapter”, a-t-il déclaré dans une interview accordée à RTL/ntv et Sport.de.
Alors que Max Verstappen est parvenu à tirer son épingle du jeu avec une Red Bull plus pointue et compliquée à faire performer, Sergio Pérez a sombré au classement, enchainant les crashs et les mauvais résultats. Une aubaine pour Lando Norris et Oscar Piastri, qui ont profité du regain de performance de leur McLaren pour faire le plein de points aux championnats.
Toujours selon Helmut Marko, cette inversion des forces en présence est due à un facteur déterminant, les fluctuations de performance de Pérez alors qu’au sein de l’écurie de Woking, les performances des deux pilotes sont plus homogènes.
“C’est certainement un facteur qui explique pourquoi McLaren est actuellement plus fort que nous en ce qui concerne le duo de pilotes. En termes de vitesse, Pérez peut le faire. Il est juste performant par intermittence et cela devient de plus en plus imprévisible”, a conclu l’Autrichien.
Alors que la Formule 1 va bientôt défaire ses valises à Austin pour y disputer le Grand Prix des États-Unis, 19e manche de la saison, Red Bull accuse un retard de 41 points sur McLaren et voit le titre constructeurs lui échapper. Seul, Max Verstappen ne parviendra probablement pas à défendre le titre constructeurs de Red Bull, mais Sergio Pérez a-t-il encore les ressources nécessaires pour aider son écurie après tant de déboires en 2024 ?
Max Verstappen s’est confié sur les difficultés rencontrées par Red Bull cette saison.
Après avoir dominé les premiers rendez-vous du championnat du monde 2024, Verstappen s’est ensuite retrouvé face à une concurrence bien plus coriace.
Le triple champion du monde en titre a avoué sa surprise de voir comment cette saison a évolué pour Red Bull.
“Au début, j’ai aussi été surpris, mais si vous regardez quels étaient nos problèmes, alors je le comprends parfaitement”, a expliqué Verstappen dans une interview avec Motorsport.com.
“À un moment donné, nous avons pris la mauvaise direction. Les autres équipes n’ont pas encore été confrontées à ce point particulier ou ont développé la voiture d’une manière légèrement différente. C’est toujours difficile à évaluer.”
“J’ai réalisé tôt que le feeling était très différent de la voiture de l’année dernière en termes d’équilibre”, a reconnu Verstappen.
“À l’époque, notre voiture était encore beaucoup plus rapide que les autres, ou peut-être devrais-je dire que les autres n’étaient pas aussi bons à l’époque, donc à ce stade, nous pouvions encore compenser nos difficultés.”
“Dans les courses qui ont suivi, c’est allé de pire en pire. À un moment donné, notre voiture était tout simplement très difficile à piloter et, dans le même temps, les autres ont fait de réels progrès.”
Un des problèmes rencontrés par les écuries repose sur les évolutions apportées à leur plancher qui n’apportent pas toujours le gain souhaité.
“Cela semble plus délicat que ce que tout le monde pense”, affirme Verstappen. “Pour l’instant, même McLaren retient un nouveau plancher, dont ils ne sont pas tout à fait sûrs. C’est beaucoup plus sensible avec les évolutions qu’avec les règlements précédents.”
Interrogé sur la soufflerie de Red Bull, Max Verstappen estime que son ancienneté n’était pas un problème avant cette saison.
“C’est un sujet très difficile à aborder, mais il est plus compliqué de bien faire les choses qu’avec les anciennes voitures”, analyse-t-il. “C’est vrai que nous avons une soufflerie assez ancienne, mais jusqu’à cette année, elle faisait tout bien.”
“Certaines choses sont difficiles à comprendre. C’est le cas de toutes les autres équipes, à l’exception de McLaren. Toutes les équipes ont eu leurs propres problèmes, y compris celles qui disposent de souffleries modernes.”
“Je pense qu’il est extrêmement difficile de régler parfaitement les choses ou d’obtenir exactement les bonnes données. Cela peut être dû à beaucoup de choses dans la soufflerie elle-même ou à la façon dont elle est en corrélation avec la piste.”
Red Bull s’est présenté à Bakou, mi-septembre, avec un plancher modifié, ce qui semble avoir été un retour “dans la bonne direction” pour l’écurie, même si paradoxalement elle a perdu la tête du championnat du monde constructeurs ce week-end-là.
“Nous nous sommes sentis mieux”, indique Verstappen. “C’était déjà un bon pas pour nous. Je pense vraiment que nous allons dans la bonne direction maintenant, cela prendra du temps.”
“On ne peut pas changer quelque chose comme ça en une ou deux semaines. Mais je pense que l’équipe a été satisfaite de ce qu’elle a vu à Bakou.”
Red Bull apportera de nouvelles évolutions à Austin lors de la prochaine course. Un week-end américain qui pourrait donner les tendances des performances des écuries pour les six derniers Grands Prix où les deux titres mondiaux sont encore en jeu.
Les deux triples champions du monde de Formule 1 ont été choisis par Honda pour représenter une nouvelle campagne de pub nommée “Unstoppable Dreams” (des rêves inarrêtables).
Verstappen et Senna ont la particularité d’avoir remporté tous leurs titres mondiaux en étant propulsés par un moteur Honda.
Ayrton Senna au volant de sa McLaren en 1988, 1990 et 1991 et bien sûr beaucoup plus récemment pour Max Verstappen avec Red Bull en 2021, 2022 et 2023.
Actuel leader du championnat avec 52 points d’avance et six Grands Prix restants, le Néerlandais pourrait décrocher un quatrième titre consécutif avec un moteur Honda dans le dos.
Dans ce spot de pub, un poème est lu, apparaissant d’abord comme décourageant, avant de faire machine arrière et de prendre un tout autre sens, celui de la réussite.
La saison 2021 de Verstappen fait partie de la narration de la pub
La saison 2021 de Max Verstappen est utilisée dans cette pub avec notamment des images de son accrochage avec Lewis Hamilton à Silverstone avant de voir le pilote Red Bull à Abu Dhabi où il a décroché son premier titre de champion du monde.
Le spot “Unstoppable Dreams” sur la chaîne YouTube de Honda
La traduction du poème lu dans le spot :
Vous ne vous souviendrez pas de mon nom
C’est la dernière fois
Vous me verrez au sommet
Mes doutes
Détruiront
Mes rêves
Plus je semble apprendre
Plus je semble perdre
Je veux continuer
Mais pas aujourd’hui
C’est le moment où j’abandonne
Toto Wolff s’est exprimé sur le cas Max Verstappen, estimant qu’il n’est plus nécessaire de l’attirer chez Mercedes pour le moment.
Le boss de l’écurie Mercedes se serait bien vu chiper le triple champion du monde néerlandais en vue de la saison prochaine, ayant aperçu une brèche s’ouvrir avec la situation instable chez Red Bull.
Toutefois, cet incroyable transfert ne s’est pas concrétisé, et Mercedes a misé sur son pilote maison, le jeune Andrea Kimi Antonelli, pour remplacer Lewis Hamilton en 2025.
Compte tenu des discussions entre Wolff et le clan Verstappen, des questions pouvaient toujours se poser sur l’avenir des pilotes Mercedes au-delà de la saison 2025.
En effet, en cas d’une potentielle arrivée de Verstappen chez Mercedes en 2026, cela mettrait le duo Russell-Antonelli dans une situation complexe, avec une seule place pour deux pilotes.
“Nous restons en retrait”, a assuré Toto Wolff à Motorsport.com, interrogé sur le cas Verstappen.
“Je pense que je l’ai déjà exprimé, et nous avons un point de vue similaire également du côté de Max : vous devez faire confiance à vos pilotes ou à votre équipe.”
“Vous devez leur apporter tout le soutien possible pour qu’ils réussissent. Et ce n’est que si les choses tournent vraiment mal que vous envisagerez d’autres opportunités.”
“Pour moi, c’est comme flirter à l’extérieur alors que vous êtes en train de faire fonctionner votre relation. Cela ne marche pas, je ne flirte pas à l’extérieur.”
“Ce n’est que si je veux changer, ou envisager un changement, que je chercherais à avoir une conversation. Et c’est la même chose de son côté. Nous sommes assez proches dans nos valeurs sur ce point, je pense.”
Johnny Herbert, qui faisait partie des commissaires lors du Grand Prix de Singapour, s’est expliqué sur la sanction infligée à Max Verstappen suite à son langage utilisé.
Le jeudi à Singapour, lors de la traditionnelle conférence de presse FIA, Max Verstappen avait déclaré que sa “voiture était merdique”, utilisant en anglais le mot “fucked”.
Un mot relevé par la FIA et qui a valu à Max Verstappen d’aller s’expliquer devant les commissaires avant de finalement écoper de travaux d’intérêt général.
Alors que cette sanction a fait beaucoup parler dans le paddock à Singapour, Johnny Herbert, qui était au cœur de cette affaire via son costume de commissaire, a défendu le verdict rendu.
“Les conférences de presse sont retransmises dans le monde entier”, a indiqué Herbert à Casino Hawks. “Il y a plus de gros mots qu’il n’y en a jamais eu. Une conférence de presse n’est pas l’endroit pour cela.”
“Certains journalistes ont dit que le sport essayait de faire des pilotes des robots”, poursuit Herbert. “Ce n’est pas le cas. Vous leur demandez simplement de ne pas dire de gros mots, ce qui, je pense, est la bonne chose à faire. La plupart des pilotes ne disent pas de gros mots.”
“L’incident nous a été rapporté en tant que commissaires. Nous avons eu une bonne discussion avec Max pendant 20 minutes, une demi-heure, dans ce qui était une situation difficile.”
“On pouvait voir sur son visage qu’il était très énervé. Mais lorsqu’il est parti, il a semblé apaisé par rapport à la procédure et à sa raison d’être. Il ne nous a pas blâmés en tant que commissaires.”
“En tant que commissaires, nous disposons d’un éventail d’outils pour sanctionner les pilotes. Nous sommes là pour appliquer les règles et prendre une décision ensemble.”
“Nous aurions pu lui infliger une amende, mais nous avons estimé qu’il serait plus bénéfique de l’amener à faire quelque chose de socialement responsable. C’est à Max et à la FIA de déterminer ce que sera cette action.”
Le promoteur du Grand Prix d’Austin, Bobby Epstein, a affirmé avoir vu un effet sur les ventes de billets de l’événement lorsque la domination de Max Verstappen a pris fin cette saison.
Cette année 2024 est devenue particulièrement intéressante depuis quelques mois avec quatre écuries remportant plusieurs victoires.
Pourtant, cela aurait été difficile à croire en tout début de saison quand Max Verstappen dominait sans grande adversité.
Le promoteur de la course d’Austin, dans des propos rapportés par Reuters, a même craint que ce soit “l’année la plus faible en quatre ans depuis la pandémie”.
“Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner”
Toutefois, cette saison 2024 a fortement évolué, puisque Red Bull a été rattrapée et même désormais dépassée par McLaren au championnat constructeurs.
Une saison à deux visages, à tel point que cela a permis au Grand Prix d’Austin de faire “décoller” ses ventes à partir du moment où Max Verstappen s’est arrêté de gagner.
“Nos ventes de billets ont vraiment décollé lorsque Max a cessé de gagner et que la compétition s’est intensifiée”, affirme ainsi Bobby Epstein, le promoteur du Grand Prix d’Austin.
Austin espère voir Ricciardo sur place
Après avoir vu ses ventes de billets “décoller”, Austin doit maintenant faire face à un imprévu de dernière minute : l’absence du très populaire Daniel Ricciardo en piste.
Le promoteur “espère qu’il continuera à venir” et promet de “l’occuper” s’il se rendait au circuit.
“Je ne suis pas sûr que les gens achètent des billets pour le voir courir s’il n’est pas dans une voiture compétitive, n’est-ce pas ?”, a indiqué Bobby Epstein.
“Je pense qu’il peut encore faire partie de la communauté de la F1 d’une manière assez significative. Et il est vraiment, vraiment aimé au Texas, et je pense qu’il se plaît ici.”
“J’espère qu’il continuera à venir ici parce qu’il y a beaucoup de gens qui aimeraient lui serrer la main, obtenir un autographe, prendre une photo ou simplement le voir en ville. Nous allons l’occuper.”
Le Grand Prix des États-Unis à Austin est le prochain rendez-vous au calendrier, du 18 au 20 octobre, et sera le théâtre du retour du format sprint.
Après l’annonce d’un nouveau départ d’un membre important de l’écurie Red Bull la semaine passée, le père de Max Verstappen, Jos, tire à nouveau la sonnette d’alarme.
Dès le début de saison, Jos Verstappen avait publiquement critiqué la situation chez Red Bull et plus particulièrement celle de Christian Horner, étant accusé de comportement inapproprié par une employée.
Mais après les annonces successives des départs d’Adrian Newey (directeur technique en chef), de Jonathan Wheatley (directeur sportif) ou encore de Will Courtenay (responsable de la stratégie de course), c’est un Jos Verstappen mécontent qui s’est de nouveau exprimé.
“Je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon”
“C’est ce dont j’avais prévenu”, a-t-il déclaré à Motorsport.com. “L’équipe a ensuite dit : ‘Oh, ce n’est pas grave, nous avons quelqu’un d’autre [pour ce poste]’.”
“Mais c’est trop de personnes maintenant [qui partent]. Et Max reçoit des questions à ce sujet à chaque fois. Alors oui, je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon.”
L’inquiétude grandit donc dans le clan Verstappen dans un contexte où Red Bull régresse clairement en piste (aucune victoire sur les huit derniers Grands Prix) et où McLaren est devenue la première force du plateau, ayant pris la tête du championnat constructeurs.
Il est également important de rappeler que ces déclarations faites par Jos Verstappen interviennent alors que Mercedes et plus particulièrement Toto Wolff ont montré leur intérêt pour faire venir le triple champion du monde néerlandais chez les Flèches d’Argent dans un avenir pas si lointain.
Dans cette situation, Max Verstappen doit lui se concentrer pour aller chercher un quatrième titre consécutif, possédant encore 52 points d’avance sur Lando Norris avec six Grands Prix restants en 2024.
Le pilote Red Bull, Sergio Perez, est bien conscient du défi qui l’attend cette saison en Formule 1, le Mexicain ayant pour objectif principal de battre son coéquipier Max Verstappen pour tenter de décrocher son premier titre mondial en catégorie reine.
Sergio Perez a rejoint l’équipe Red Bull en 2021 en remplacement direct du Thaïlandais Alex Albon, mais après trois saisons au sein de l’écurie de Milton Keynes, le natif de Guadalajara au Mexique n’a jamais réussi à battre son coéquipier Max Verstappen qui a décroché le titre mondial consécutivement en 2021, 2022 et 2023. Interrogé sur ses ambitions pour la saison 2024, Perez a insisté sur le fait que son objectif principal sera de battre Verstappen.
« C’est mon objectif principal car j’ai déjà terminé deuxième. Mon principal intérêt est de faire mieux. Je suis conscient du défi que cela représente, mais je dois profiter de l’hiver pour essayer de démarrer la saison en beauté et être capable de maintenir ce niveau de régularité tout au long de la saison. » a déclaré Sergio Perez.
Bien qu’il ait terminé la saison 2023 à la deuxième place au championnat des pilotes, permettant à Red Bull d’assurer un doublé historique, le Mexicain accusait tout de même 290 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen.
Conscient que l’écart est gigantesque, Sergio Perez estime cependant qu’il a pu beaucoup apprendre aux côtés du triple champion du monde : « Il y a certainement des choses que vous apprenez en étant aux côtés de Max. » a-t-il ajouté.
« J’ai la meilleure référence, parce que c’est lui qui a été le plus compétitif. Donc, je pense qu’il n’y a aucun mal à regarder ce qu’il fait, comment il fait, et essayer d’apprendre et de s’améliorer. Vous devez voir ce qui fonctionne pour vous, voir ce qu’il fait différemment. J’ai toujours eu une approche très ouverte, et je pense que c’est quelque chose qui fonctionne bien. »
Au milieu des difficultés qu’il a pu rencontrer en 2023, Sergio Perez estime qu’il est devenu un « meilleur pilote » et a beaucoup appris sur lui-même : « Je pense qu’il s’agit de la voiture, de la manière de l’utiliser, la façon dont je peux en faire un meilleur usage au fil des week-ends sur différents circuits. »
« C’est un tout et je pense que j’ai fait beaucoup de progrès avec mon ingénieur pour comprendre comment maximiser les performances de la voiture. » conclut le Mexicain.
En 2024, Sergio Perez entame sa dernière année de contrat avec Red Bull, ce qui veut dire que les premières courses de la saison seront déterminantes pour son avenir dans un contexte où plusieurs pilotes de la grille arrivent également en fin de contrat cette année (voir les contrats des pilotes ici).
Avec dix-neuf victoires à son actif en Formule 1 en 2023, Max Verstappen a largement dominé la saison et a décroché à l’âge de 26 ans son troisième titre mondial en catégorie reine. Si de l’extérieur tout peut sembler « facile » pour le pilote Red Bull, le principal intéressé a dû composer tout au long de l’année avec une monoplace, certes rapide, mais qui n’était pas parfaite.
L’un des domaines dans lequel Max Verstappen a particulièrement excellé en 2023 fut la course le dimanche avec dix-neuf victoires en 22 Grands Prix disputés et alors que le pilote Red Bull n’a décroché « que » douze pole positions. Le Néerlandais disposait en effet d’un avantage en course le dimanche avec une monoplace prenant soin des pneumatiques.
Lorsqu’on lui demande justement quel est le secret de Red Bull pour avoir une monoplace qui ne fait pas surchauffer les pneus en course contrairement aux autres équipes, le Néerlandais répond: « Les nouveaux pneus masquent certainement beaucoup de choses. Vous pouvez régler une voiture complétement différemment pour les qualifications et la course. » explique Verstappen à AMUS.
« Mais il y a peut-être une raison pour laquelle nous réussissons si bien. Surtout en début de course avec le réservoir plein, la zone de travail de la voiture sur le plan aérodynamique est très différente par rapport aux qualifications. Certains choisissent une approche très agressive. Notre voiture, en revanche, est, comme je l’ai déjà dit, très polyvalente, mais elle n’a pas ces oscillations au fil des tours. »
Lorsqu’on lui demande quels sont les autres points forts de la Red Bull RB19 de la saison 2023, le triple champion du monde poursuit : « Nous nous en sortons toujours bien là où d’autres voitures peuvent atteindre leur pic de performance. »
« Par exemple, certaines sont bonnes sur des circuits urbains, mais faibles dans les virages rapides, ou l’inverse. En moyenne, notre voiture est juste très équilibrée et très bonne. »
« Je ne dirais pas que nous sommes nettement meilleurs que les autres sur les tracés à grande vitesse, parce que McLaren a été également très bonne. Nous ne sommes pas non plus beaucoup meilleurs dans les virages à vitesse moyenne, mais notre voiture est polyvalente et ça compte, et nous nous en sortons plutôt bien en course en gérant les pneus. »
« Vous avez absolument besoin d’une voiture qui gère les pneus, sinon vous êtes perdu. On a pu le voir chez Haas. Je ne pense pas que Nico [Hülkenberg] et Kevin [Magnussen] soient des idiots. Si la voiture surchauffe les pneus, vous ne pouvez pas faire grand chose. »
« Tout d’abord, vous avez besoin de bonnes fondations, et ensuite il y a la voiture. En tant que pilote, vous pouvez gagner un ou deux dixièmes rien qu’en faisant attention aux pneus. »
Pour 2024, Max Verstappen aimerait avoir entre les mains une monoplace plus « confortable » que la RB19 de la saison passée, notamment sur les tracés urbains où la piste est bien souvent plus dégradée que sur un circuit permanent.
« Nous devons piloter des voitures très basses et rigides. Pour nous, ce n’est pas encore un sujet clos, car sur les circuits urbains, il est clair que nous ne sommes pas dans une excellente position à cet égard. Nous y travaillons. » insiste Verstappen.
« Ce n’est pas un réel problème, mais nous pouvons tout simplement faire mieux à cet égard. Il en va de même pour le comportement dans les virages lents. L’un est lié à l’autre. »
Le désormais ancien team principal de l’équipe AlphaTauri (anciennement Toro Rosso), Franz Tost, est revenu un peu plus en détail sur sa première rencontre avec Max Verstappen et la façon dont il a poussé pour que ce jeune homme totalement inconnu du grand public à l’époque puisse arriver en Formule 1.
Après avoir entendu parler d’un certain Max Verstappen qui faisait des étincelles en Karting, Franz Tost a rencontré le principal intéressé pour la toute première fois en 2013 lorsque son père Jos l’a emmené sur un circuit de Formule 1 au Nürburgring en Allemagne. Franz Tost et Jos Verstappen sont ensuite restés en contact et, alors que Max Verstappen pilotait en Formule 3 un an plus tard, Red Bull avait déjà le Néerlandais en ligne de mire.
Franz Tost se souvient qu’il regardait toutes les courses de Formule 3 à cette époque et qu’il avait déjà été impressionné par le jeune Max Verstappen : « Cette année-là, j’ai regardé toutes les courses de Formule 3 à la télévision. » explique l’Autrichien dans un entretien accordé à Formule1.nl.
« Elles étaient toujours en direct le samedi, je ne me souviens plus exactement sur quelle chaîne c’était diffusé, mais ce n’était pas le dimanche : elles étaient ensuite retransmises plus tard. La course la plus impressionnante, du moins à mon avis, c’était Max au Norisring. Je m’en souviens bien : la piste était mouillée, il pleuvait. »
« Comme vous le savez, un tour au Norisring est court : cela prend moins d’une minute. Pourtant, Max était une ou deux secondes plus rapide que les autres. C’était incroyable, il s’est envolé sous la pluie. C’était très impressionnant. Cela m’a immédiatement rappelé une course de Michael Schumacher en Formule Ford au Salzburgring dans les années 1980. Il a gagné celle-là sur piste mouillée. »
Max Verstappen en Russie en 2015 aux côtés d’Helmut Marko
Après cette course disputée sous la pluie au Norisring, Tost savait que Verstappen était prêt à passer directement à la Formule 1 malgré son jeune âge; l’Autrichien a donc appelé Helmut Marko, qui s’occupe des jeunes pilotes dans le giron Red Bull.
« Pour moi, il était clair que je voulais Max dans notre voiture en tant que pilote et non en tant que pilote d’essai. Vous savez, quand Max a fait ses débuts lors des essais du vendredi, il n’avait que 17 ans. De nombreux « experts » ont dit que c’était beaucoup trop tôt. Ce à quoi j’ai répondu : pas pour Max Verstappen. »
« Parce qu’il n’est pas un passager dans la voiture, comme on le voit souvent chez les nouveaux arrivants, il pilote la voiture. La façon dont il contrôlait la voiture, la maîtrisait complètement… c’était extraordinaire. Croyez-moi, si cela n’avait pas été le cas, il n’aurait pas été dans la voiture. »
« Dans ce cas, j’aurais alors dit : ‘Va piloter d’abord un an en Formule 2’. Mais j’étais convaincu à cent pour cent que nous pouvions faire passer Max directement de la Formule 3 à la Formule 1. La vitesse n’était pas du tout un problème pour Max non plus, il s’y est tout de suite habitué. Un pilote de son niveau peut sans problème passer à une voiture plus rapide : en 15 tours, il a tout sous contrôle. »
A bonne école
Pour Franz Tost, l’un des secrets de Max Verstappen est d’avoir reçu les bonnes bases dès son plus jeune âge avec son père Jos – ancien pilote de F1 – qui a enseigné à son fils tout ce qui était nécessaire : « Jos a enseigné à Max tout ce dont il avait besoin lorsqu’il était jeune, il a fait un travail fantastique. » a poursuivi Tost.
« Je ne sais pas si Max aurait atteint le même niveau sans Jos. Il aurait probablement fini en Formule 1. Mais serait-il aussi rapide et performant qu’il l’est aujourd’hui ? J’en doute. Après tout, le processus d’apprentissage est si important pour un pilote dès son plus jeune âge. Tout ce que l’on apprend entre sept et douze ans est crucial dans ce sport. Cela permet de s’habituer à tout, cela vient naturellement et on n’a pratiquement plus besoin d’y penser. »
« Jos a élevé Max à un haut niveau. Bien sûr, le succès en kart a également aidé Max à atteindre ce niveau. Et il est très passionné, cela se voit dans les courses en simulation. Il passe parfois des heures dans le simulateur à courir contre d’autres : on ne peut le faire que si on aime ce sport. Cela se voit : il vit pour la course. »
Le plus jeune pilote en F1
Max Verstappen imperturbable en conférence de presse en 2015
A seulement dix-sept ans, Max Verstappen s’est retrouvé du jour au lendemain catapulté en Formule 1 dans un milieu qu’il ne connaissait pas ou peu. Lorsqu’on demande à Tost si Toro Rosso a dû adapter sa façon de travailler en accueillant un pilote si jeune à l’époque, l’Autrichien répond : « Pas question. Max était très jeune, c’est vrai. Mais nous n’avons pas fait les choses très différemment des autres pilotes. »
« Il a reçu le même traitement normal que tout autre pilote ayant les capacités de piloter en Formule 1. Je veux dire par là : vous pouvez piloter ou vous ne pouvez pas. Bien sûr, cela représentait un défi pour l’ingénieur [de course] et la direction […]. Avec Max, tout s’est bien passé, il est très facile à vivre. »
« On peut prendre ce moment à Spa [en Belgique en 2014, ndlr] quand il a été annoncé en tant que pilote avec nous. Il y avait plus de médias que pour tous les autres pilotes réunis ce jour-là. Mais Max savait comment gérer cela, et là aussi, il a beaucoup appris de Jos. Je ne me souviens pas que des choses inattendues se soient produites dans sa première année avec nous. Max était déjà assez complet en tant que pilote, il n’y avait presque rien de nouveau ou quoi que ce soit d’autre qui l’ait vraiment surpris. »
Trop rapide pour la voiture
Max Verstappen au volant de la Toro Rosso à Suzuka
En 2014, Max Verstappen a participé à trois séances d’essais au volant d’une F1 et Tost a pu s’apercevoir lors des ces tests à quel point le jeune Néerlandais était rapide : « Le premier test de Max a eu lieu sur le circuit d’Adria [en Italie, ndlr] pour avoir les sensations d’une voiture de Formule 1. »
« Ensuite à Suzuka, il a participé au GP du Japon lors des premiers essais libres et plus tard, à São Paulo et à Abou Dhabi. Je me souviens exactement de ce qui s’est produit à Abou Dhabi lors des essais : il s’est crashé immédiatement dans l’un des premiers tours. »
« Et je savais aussi pourquoi : Max était tout simplement trop rapide pour la voiture. A São Paulo, il allait aussi très vite. A un moment donné, je pense dans le premier virage, il a failli perdre la voiture. Mais la façon dont il l’a ensuite rattrapée et récupérée était fantastique. Il n’y a pas eu de tête-à-queue, rien du tout. Pour moi, il est devenu clair une fois de plus qu’il avait le niveau pour piloter pour nous l’année suivante. »
En 2015, Max Verstappen participe à sa première saison en Formule 1 avec Toro Rosso. Cette année-là, le Néerlandais impressionne tous les observateurs alors qu’il a terminé douzième au championnat du monde. L’année suivante, Red Bull crée la surprise en remplaçant le Russe Daniil Kvyat par Max Verstappen en plein milieu de saison à la veille du Grand Prix d’Espagne.
Le dimanche en course, Max Verstappen remportera son tout premier Grand Prix de Formule 1 au volant de la Red Bull et entrera encore un peu plus dans l’Histoire en devenant le plus jeune vainqueur en catégorie reine…
Le champion du monde en titre, Max Verstappen, a une nouvelle fois critiqué les courses Sprint en F1, le Néerlandais estimant que ce format censé apporter plus de spectacle pour les fans fait passer la catégorie reine du sport automobile pour un vrai « cirque ».
Depuis leur introduction en F1, les courses Sprint n’ont cessé de faire couler beaucoup d’encre, certains étant de fervents défenseurs de ce format, alors que d’autres s’y opposent catégoriquement. C’est d’ailleurs le cas de Max Verstappen qui considère que les courses Sprint en Formule 1 enlèvent « une partie de la magie ».
« J’ai toujours dit que je comprenais le côté commercial, mais je me considère comme un pur coureur. » a déclaré le triple champion du monde à AMUS à propos des courses Sprint.
« Cela enlève une partie de la magie. Enfant, lorsque j’allumais la télévision, je me demandais avec enthousiasme ce qui se passerait pendant la course. En tant que fan, vous ne disposez pas de toutes les informations privilégiées sur la dégradation des pneus ou quoi que ce soit du genre. Vous voyez une Red Bull, une Mercedes et une Ferrari sur la grille et vous vous demandez comment cela va se terminer. »
« Une course Sprint permet de savoir plus ou moins ce qui va se passer le lendemain. Sauf circonstances folles – par exemple avec un changement de météo – vous pouvez généralement estimer le rythme de la course [principale] après un Sprint. Donc, je pense que cela enlève de la tension. Peut-être que seul le départ est excitant. »
Le Néerlandais n’hésite pas à critiquer le format général d’un week-end Sprint puisque les pilotes ne participent qu’à une seule séance d’essais libres le vendredi, avant de se lancer directement dans une séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course principale du dimanche.
Le samedi, les pilotes participent à une nouvelle séance de qualifications [le Shootout] dont le résultat détermine la grille de départ de la course Sprint programmée quelques heures plus tard et dont le résultat n’a aucun impact sur la grille de la course principale du dimanche.
« Le format n’est pas assez mouvementé. Cela ne me dérange pas d’avoir une seule séance d’essais libres avant les qualifications. Mais avoir de nouvelles qualifications pour le Sprint, cela ne veut pas dire grand chose pour moi car nous avons déjà réalisé les « grandes » qualifications. C’est la séance la plus importante. » a ajouté Verstappen.
« En Sprint, le vainqueur ne gagne que huit points. Les différences avec le deuxième et le troisième ne sont pas grandes. Cela n’a pas beaucoup d’importance. »
Autre point important aux yeux de Max Verstappen, la règle du Parc Fermé qui s’applique immédiatement après les premiers essais libres du vendredi, ce qui veut dire que les équipes ne peuvent plus toucher aux réglages des monoplaces pour la suite du week-end.
« C’est une autre chose. La configuration est verrouillée après les premiers essais libres. Si vous vous trompez, vous êtes coincé dans cette configuration pour le reste du week-end. » insiste le Néerlandais.
« C’est nul ! Cela nous est arrivé au Brésil l’année dernière [en 2022]. Nous avons eu quelques bons week-ends Sprint cette année, cependant, je n’étais pas entièrement satisfait. Avec la garde au sol à Austin par exemple. Mercedes et Ferrari n’ont certainement pas réglé volontairement leurs monoplaces trop bas [Hamilton et Leclerc ont été disqualifiés des résultats du GP des Etats-Unis, ndlr]. »
« Mais une fois que l’on s’engage sur le mauvais chemin, on ne peut plus y échapper. Vous ne pouvez réagir qu’avec la pression des pneus. Et quand c’est fini, vous êtes complétement perdu, c’est ennuyeux. Si on veut continuer à faire des Sprints, nous devons faire des changements à mon avis. »
Lorsqu’on lui demande s’il serait mieux de créer des Parcs Fermés séparés durant un week-end Sprint, Verstappen a répondu : « Oui, un pour le samedi et un pour le dimanche par exemple. »
D’une façon générale, Max Verstappen admet qu’il est quelques fois perdu lors des week-ends Sprint, et c’est pourquoi le pilote Red Bull aimerait du changement : « Pourquoi avons-nous besoin de tous ces trucs bizarres ? Même moi, je me demande quelles sont les règles. Je me sens perdu. C’est un peu comme un cirque. » conclut le triple champion du monde.
Six courses Sprint en 2024
En 2024, max Verstappen n’échappera pourtant pas aux courses Sprint puisque la Formule 1 a confirmé un calendrier de six courses Sprint cette saison. les courses Sprint se disputeront sur le tracé de Shanghai en Chine du 19 au 21 avril, celui de Miami du 03 au 05 mai, celui de Spielberg en Autriche du 28 au 30 juin, celui d’Austin au Texas du 18 au 20 octobre, Sao Paulo au Brésil du 1er au 03 novembre et enfin celui de Losail au Qatar du 29 novembre au 1er décembre.
Si l’Autriche, le Brésil, Losail et Austin ont déjà accueilli une course Sprint dans le passé, ce sera en revanche une grosse nouveauté pour Miami qui accueillera sa première course Sprint, ainsi que pour Shanghai qui fera également son retour au calendrier de la Formule 1 après plusieurs années d’absence en raison de la crise sanitaire du Covid.
Des changements à prévoir ?
Il est bon de noter que suite aux discussions lors de la réunion de la Commission F1 en novembre dernier, il a été convenu que le comité sportif consultatif discutera plus en détail des changements potentiels au format Sprint avec une proposition qui sera présentée à la Commission F1 pour examen lors de la première réunion de 2024 programmée avant la première manche de l’année.
Le patron de Red Bull, Christian Horner, estime que le fait de ne pas avoir remporté le Grand Prix de Singapour en 2023 a tellement « blessé » Max Verstappen que la détermination du Néerlandais a été décuplée lors de la course suivante au Japon.
En 2023, l’équipe Red Bull a remporté 21 des 22 courses disputées tout au long de la saison avec dix-neuf victoires pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez. Seul le Grand Prix de Singapour a été remporté par un pilote non Red Bull [Carlos Sainz de chez Ferrari], notamment parce que l’écurie de Milton Keynes est arrivée dans la Cité Etat avec une monoplace mal configurée, ce qui n’a pas permis à l’un de ses pilotes de décrocher la pole position sur un tracé urbain où les dépassements sont compliqués.
« Je pense que cette course correspondait à la réalité, et je pense que très souvent, nous avons fait paraître la victoire facile cette année. » a déclaré Christian Horner, cité par Racer.
« Gagner n’est jamais facile. Et je pense que cette course [le GP de Singapour] m’a bien fait comprendre que si vous ratez l’objectif, les marges sont faibles. »
« Je pense qu’en termes de configuration, nos outils de simulation nous avaient guidés, et cela n’a tout simplement pas fonctionné sur ce circuit ce jour-là, en particulier lors des qualifications. Pendant la course, le rythme a commencé à revenir, mais je pense que nous avions su ce que nous savions après l’épreuve avant l’épreuve, nous aurions été dans une position beaucoup plus compétitive. »
« Ce qui a été le plus intéressant pour moi lors de cet événement, c’était de voir à quel point…ce n’était pas de la frustration, mais à quel point cela a blessé Max [Verstappen] de ne pas gagner cet événement. Au moment où il est arrivé au Japon [la course suivante], il était tellement motivé – probablement le plus motivé que j’ai pu voir ces dernières années – pour poser ses jalons à Suzuka. »
« J’ai voyagé avec lui de Tokyo à Suzuka et il a dit : ‘je vais gagner cette course avec 20 secondes d’avance’. Son tout premier tour en essais libres sur un train de pneus Durs était tout simplement époustouflant, il était 2,5 secondes plus rapide que n’importe qui d’autre. Je pense que son premier tour lancé l’aurait placé troisième dans cette séance. »
« Ce fut une performance folle tout le week-end et il a gagné la course avec 19,4 secondes. Je lui ai dit – alors que nous avons gagné le championnat constructeurs ce jour-là : ‘tu as presque atteint les 20 secondes’. Il a dit : ‘j’avais un drapeau bleu, cela m’a coûté la moitié d’une seconde dans le dernier tour’. »
« Honnêtement, ce fut l’une des performances les plus fortes que j’ai jamais vues ce week-end de la part d’un pilote. Cela a été une énorme année. Quand on revient sur cette saison, je pense en particulier à Max, parce qu’à travers les différents défis des différents circuits ou conditions, il a été tout simplement phénoménal cette année. »