Russell : “19 pilotes sur 20 sont sur la même longueur d’onde”

George Russell est revenu sur les récentes batailles entre Max Verstappen et Lando Norris, chacune ayant terminé en dehors des limites de piste.

À l’arrivée du Grand Prix des États-Unis, Lando Norris avait écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir terminé son dépassement en dehors des limites de course. Une décision qui avait fait débat puisque le pilote britannique avait été largement accompagné en dehors de ces limites par Max Verstappen.

À Mexico, Max Verstappen a réédité la manœuvre sur Lando Norris. Mais cette fois-ci le pilote Red Bull a reçu deux pénalités de 10 secondes, une pour chaque incartade. Une sanction lourde de conséquences pour le pilote Red Bull qui a terminé à la sixième place du Grand Prix.

De son côté, George Russell se dit satisfait de cette réaction des commissaires de course et espère que ce genre de comportement n’aura plus sa place en course.

“Je suis heureux de voir que ces incidents ont été sanctionnés aujourd’hui et je pense qu’à l’avenir, au Brésil, ce que nous avons vu aujourd’hui et ce que nous avons vu la semaine dernière ne pourront plus être tolérés”, a déclaré le pilote Mercedes. 

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La controverse née la semaine dernière a mis en évidence des inconstances et une urgence a ce que la situation soit clarifiée par les organes directeurs.

Les commissaires voulaient attendre la saison 2025, alors c’est un problème récurrent cette année. Je dirais que 19 pilotes sur 20 ont dit, ‘si c’est incorrect, fait le changement aujourd’hui’.

Alors qu’ils ne sont que vingt pilotes sur la grille, on pourrait penser qu’il est facile de mettre en place de nouvelles directives en F1. Toutefois, George Russell affirme que ce n’est pas si simple.

Vous pensez qu’il devrait être facile de changer si tout le monde est d’accord, mais cela semble parfois plus difficile que cela ne devrait l’être lorsque les choses doivent être approuvées et que nous devons procéder à un vote. Mais comme je l’ai dit, 19 fois sur 20, nous sommes tous d’accord sur ce qu’il faut faire.

Les pilotes vont-ils trop loin ? 

Le pilote Mercedes estime que les batailles que l’on voit en ce moment en piste vont au-delà de l’acceptable.

En ce moment, on assiste à un certain nombre de manœuvres qui sont tout simplement… cela devient plus que divertissant ou plus que sportif, c’est presque injuste à un certain point maintenant.”

George Russell a comparé les affrontements Verstappen-Norris d’Austin et de Mexico, et les met en parallèle avec les évènements vus au Brésil en 2021. 

On peut dire que le premier affrontement était peut-être à 60-40. Le dernier, je n’ai rien vu de tel depuis le Brésil [2021].”

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Martin Brundle sur Max Verstappen : « Je déteste quand il fait ce genre de choses »

L’affrontement entre Lando Norris et Max Verstappen, les deux candidats les plus probables au titre mondial des pilotes 2024, a pris une intensité nouvelle sur les derniers GP en date.

Il y a tout d’abord eu la polémique d’Austin, où la manière dont Verstappen a emmené Norris hors-piste a dégouté de nombreux pilotes et observateurs ; d’autant plus que les commissaires sportifs de la FIA ont alors pénalisé Norris dans ce qui fut alors considéré comme un avantage gagné sur le pilote Red Bull.

Pas étonnant, dès lors, que Verstappen se soit senti autorisé à renouveler des manœuvres très douteuses en plusieurs occasions dans les premiers tours du Grand Prix de Mexico City, où les deux protagonistes se sont de nouveau confrontés aux limites de piste… et réglementaires. Cette fois, les commissaires ont fait passer un message fort : le leader du championnat du monde a écopé de deux pénalités distinctes de 10 secondes en course, ce qui a évidemment eu une incidence forte sur son résultat à l’arrivée (sixième) et le bilan mathématique au terme de l’épreuve.

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Verstappen trop bon pour devoir faire ça

Martin Brundle, ex-pilote F1 et commentateur vedette de Sky Sports F1, a donné son ressenti sans filtre sur l’action vue lors du GP de Mexico.

« Je suis tellement en admiration devant Max, et je déteste quand il fait ce genre de choses. Il est meilleur que cela. Il est trop bon », a tranché le Britannique.

Pour lui, Max Verstappen a même été « chanceux » d’éviter une pénalité plus sévère pour sa conduite agressive contre Lando Norris lors du Grand Prix de Mexico, alors même qu’il a été repris deux fois par la FIA.

« L’incident du virage 7 est juste un moment de brouillard rouge, et en fait un moment ridicule », a déclaré Brundle. « Il les a emmenés tous les deux dehors et il a eu de la chance de ne pas être pénalisé pour avoir traversé la piste ou quelque chose comme ça. »

« Je suis tellement admiratif de Max, et je déteste quand il fait ce genre de choses. Il est meilleur que ça. Il est trop bon. Je pense qu’il est frustré parce qu’il a la troisième voiture la plus rapide en ce moment. Nous savons qu’il est fougueux et qu’il est agressif – et c’est ce que vous voulez, c’est ce que nous faisons – mais il y a une limite. Sur le deuxième incident, il a dépassé les limites. S’il continue à recevoir des pénalités, il devra l’apprivoiser [cette agressivité]. »

Reste que Verstappen est solidement soutenu par son directeur d’équipe Christian Horner, qui s’est présenté en conférence de presse après le GP du Mexique armé d’une télémétrie montrant selon lui à quel point Lando Norris avait lui-même changé son style d’approche du virage avec agressivité. Si Verstappen est désormais sous l’œil des commissaires et des autres pilotes, il reçoit encore un fort soutien de son propre clan concernant son attitude en piste.

À quatre manches de la fin du championnat du monde de F1, Verstappen compte 47 points d’avance sur Norris au classement des pilotes de F1 et sait qu’un résultat vierge ou une contrariété pour le Britannique coûterait bien plus au pilote McLaren, qui ne peut se permettre de contacts. De quoi rappeler les calculs et instincts de certains des plus légendaires et redoutables pilotes de l’Histoire de la F1.

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Zak Brown s’en prend au « ridicule » de Max Verstappen et « applaudit les commissaires de la FIA »

Le directeur général de McLaren, Zak Brown, a félicité les commissaires de la FIA pour avoir infligé à Max Verstappen deux pénalités de temps de 10 secondes lors du Grand Prix de Mexico de F1.

Verstappen a reçu deux pénalités pour avoir forcé Lando Norris à sortir de la piste à deux reprises. La première manœuvre s’est produite au virage 4, lorsque Norris a tenté de dépasser Verstappen à l’extérieur du virage.

La même chose s’est produite dans le virage 7, Verstappen tentant de faire vaciller son rival pour le titre F1 en amenant le pilote McLaren à devoir choisir entre un contact et une sortie de piste.

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Verstappen pénalisé

Verstappen s’est vu infliger deux pénalités de temps distinctes de 10 secondes, ce qui l’a fait chuter bien loin dans le classement, jusqu’à la sortie des points, avant de finalement terminer sixième.

Interrogé sur les pénalités de Verstappen, Brown a déclaré à Sky Sports : « Cela devient un peu ridicule. J’applaudis les commissaires de la FIA. Assez, c’est assez. Il faut juste avoir une bonne course propre pour aller de l’avant. »

« Lando a été brillant. Félicitations à Carlos [Sainz] – il a fait une belle course. C’était une course passionnante. »

Brawn estime cette fois que les commissaires ont montré à l’ensemble des pilotes de la grille quels seraient les standards acceptés ou rejetés en termes de pilotage.

« Je pense que les commissaires sont sur le coup – c’est clair avec les pénalités qu’ils ont infligées. Nous n’avons pas besoin de faire quoi que ce soit », a-t-il ajouté. « Il suffit de laisser les commissaires faire leur travail. Ils ont fait du bon travail ce week-end. »

Avec la victoire de Carlos Sainz et la troisième position de Charles Leclerc à Mexico, Ferrari est une réelle menace pour McLaren pour le titre mondial des constructeurs. La Scuderia n’accuse un retard que de 29 points sur l’équipe papaye, avec quatre manches à disputer en cette fin de saison.

 « C’est beaucoup plus serré que d’habitude, beaucoup plus serré que je ne le souhaiterais », admet l’Américain dans un sourire. L’homme d’affaires voit cependant le côté palpitant de cette lutte pour les fans. « C’est une bonne chose pour la F1. C’est formidable de voir Ferrari et McLaren se battre pour le championnat du monde. On ne peut certainement pas exclure Red Bull. La fin de la saison s’annonce passionnante. »

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Wolff satisfait des pénalités reçues par Verstappen : “C’est bon pour la course”

Toto Wolff a validé la “nouvelle interprétation” des commissaires qui ont pénalisé Max Verstappen à deux reprises à Mexico.

Max Verstappen, habitué à repousser les limites lors de ses batailles en piste, s’est vu infliger deux pénalités de dix secondes ce dimanche pour deux incidents à quelques secondes d’intervalle.

Il a d’abord été jugé coupable d’avoir poussé Lando Norris hors piste au virage n°4, puis d’avoir quitté la piste et gagné un avantage durable aux virages 7 et 8 après un plongeon très agressif sur son rival pour le titre.

Toto Wolff, qui a bien connu les manœuvres à la limite de la réglementation de Verstappen en 2021, estime que les décisions prises par les commissaires lors du Grand Prix du Mexique vont marquer un tournant pour les pilotes.

“Un pilote repoussera toujours ses limites et lorsque les règles, ou l’exécution des règles, ou l’interprétation des règles, permettent une certaine façon de courir, un pilote comme Max va toujours l’exploiter”, a d’abord expliqué Wolff à Mexico. 

“Et je pense que maintenant qu’il y a eu une nouvelle interprétation et une nouvelle exécution de ces règles, je pense que cela va changer la façon de courir de tout le monde à l’avenir. Vous ne verrez plus cela.”

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Toto Wolff : “Cela crée un précédent”

Toto Wolff estime ainsi que le Grand Prix du Mexique a créé “un précédent” qui est “bon pour la course”.

“Depuis les premiers jours en karting, vous savez que vous ne survivrez pas à l’extérieur si vous n’êtes pas en tête”, a-t-il débuté son analyse. “Je pense donc que les règles sont assez claires et que les pilotes le savent. Mais comme je l’ai déjà dit, tout le monde essaie de pousser cela, et si vous vous en sortez, c’est la nouvelle limite. Cela va-t-il donc changer ? Absolument. Je pense qu’il y a maintenant un précédent, et je pense que d’autres ont pris des pénalités en course également.”

“Je pense donc que cela crée un précédent et que vous devez probablement à partir de maintenant laisser de l’espace à l’extérieur du virage si la voiture est à côté de vous à la même hauteur, disons. Et freiner tardivement et entraîner l’autre voiture hors de la piste tout en roulant également hors de la piste, je pense que ce n’est plus possible. Ce n’est plus autorisé. Je pense que c’est bon pour la course.”

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Pourquoi Max Verstappen a reçu 20 secondes de pénalité au Mexique ?

Les commissaires ont publié leurs justifications suite aux deux pénalités de dix secondes infligées à Max Verstappen.

Après les épisodes déjà polémiques à Austin au départ et en fin de course, la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris a repris dès le début de Grand Prix à Mexico. Cette fois, en revanche, c’est Max Verstappen qui a été jugé coupable, à deux reprises en l’espace de quatre virages.

Les deux incidents se sont produits dans le dixième tour de course. À ce moment-là, Carlos Sainz venait de récupérer la tête de course devant Verstappen. Norris, troisième, souhaitait alors dépasser au plus vite son rival pour le titre pour tenter de challenger le pilote Ferrari.

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Premier incident : Verstappen pénalisé pour avoir poussé Norris hors piste

La première action se déroule au virage n°4 où Lando Norris a retardé son freinage à l’extérieur de Max Verstappen. Alors que les deux voitures sont côte à côte, le pilote Red Bull sort le Britannique qui est ainsi contraint de couper le virage suivant.

“Norris tentait de dépasser Verstappen par l’extérieur au virage 4”, a débuté l’explication des commissaires. “Norris était devant Verstappen à l’entrée, à la corde et vers la sortie du virage lorsqu’il a commencé à être poussé hors de la piste.”

“Les commissaires estiment que la manœuvre a été effectuée de manière sûre et contrôlée et que Norris aurait pu effectuer la manœuvre sur la piste s’il n’avait pas été forcé à sortir de la piste par Verstappen. Norris a coupé le virage mais a immédiatement rendu à Sainz la position qu’il a ainsi gagnée. La pénalité est la pénalité standard dans de tels cas.”

Suite à cet incident, Max Verstappen a donc reçu dix secondes de pénalité mais également deux points sur sa licence, portant son total à six points de pénalité sur les 12 derniers mois. Pour rappel, si un pilote reçoit 12 points de pénalité sur une période d’un an, il est alors suspendu pour la course suivante. Kevin Magnussen en a justement fait les frais cette saison, étant suspendu pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

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Deuxième incident : Verstappen pénalisé pour avoir quitté la piste et gagné un avantage durable

Quelques mètres plus loin, souhaitant immédiatement reprendre sa position, Max Verstappen a tenté une attaque plus qu’optimiste sur la McLaren à l’entrée du virage 7. Avec ce freinage pour le moins agressif, le Néerlandais n’a même pas pu prendre le virage, obligeant au passage Norris à sortir de la piste, sans lui rendre la position par la suite.

“Après l’incident du virage 4, Verstappen a tenté de dépasser Norris par l’intérieur au virage [7]”, ont indiqué les commissaires. “Verstappen était en avance à la corde du virage [7] et aurait été en droit d’avoir de la place pour faire la course. Cependant, il n’a pas été en mesure de terminer la manœuvre sur la piste, a quitté la piste et a gardé l’avantage durable en gagnant la position, forçant par ailleurs Norris à sortir de la piste. La pénalité est la pénalité standard pour avoir quitté la piste et gagné un avantage durable.”

Pour ce deuxième incident, Max Verstappen a reçu dix autres secondes de pénalité, l’obligeant à rester immobilisé pendant 20 secondes lors de son arrêt au stand. Il n’a toutefois pas reçu de point de pénalité sur sa licence pour cette action.

Au final, Lando Norris a terminé deuxième de la course derrière Carlos Sainz, alors que Max Verstappen a lui fini sixième, très loin de la tête de course.

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Vidéo – Les moments forts du Grand Prix du Mexique

Le Grand Prix de Mexico a offert une course pleine d’action, lors de laquelle les batailles roues contre roues ont été fort nombreuses à tous les niveaux de la grille. Entre une nouvelle rencontre Verstappen/Norris qui s’est cette fois conclue par du temps de pénalité à l’encontre du leader du championnat du monde ou encore les grosses actions ayant impliqué Sergio Pérez et Liam Lawson, les moments forts n’ont pas manqué. Et cela a commencé dès le départ, avec la mise hors-jeu de Yuki Tsunoda et Alex Albon de manière spectaculaire. 

Retrouvez le résumé vidéo en français de ce Grand Prix passionnant ci-dessous ! 

 

Max Verstappen surpris par ses Qualifications : “Un résultat incroyable”

Après un vendredi où il a été privé d’une grande partie du roulage, Max Verstappen s’est réjoui d’avoir signé le deuxième temps en Qualifications.

“Je suis très heureux d’être sur la première ligne. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que ce soit possible”, indiquait Verstappen à la sortie de sa voiture au micro de la F1.

En effet, le leader du championnat n’a pas connu la meilleure préparation pour cette séance de Qualifications. Perturbé par des problèmes moteur, le Néerlandais n’a enregistré que 18 petits tours ce vendredi, dont seulement quatre en EL2, dans une séance dédiée à Pirelli.

“Hier, j’ai fait quatre tours [en EL2], deux tours avec moins de carburant et deux tours avec plus de carburant”, a expliqué Verstappen en conférence de presse. “C’était donc une perte totale, aucune information. Donc, oui, pour moi, les EL3 ont été cruciaux. J’ai essayé de faire autant de tours que possible et, oui, nous étions derrière.”

“La voiture n’était pas super et tout était juste très difficile. Je savais donc que les Qualifications allaient être difficiles, mais nous avons fait quelques derniers ajustements. Les choses ont commencé à s’améliorer, mais être sur la première ligne, c’est un résultat incroyable pour nous.”

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Verstappen : “Je ne m’attends pas à des miracles” sur le rythme de course

Questionné sur les progrès réalisés sur sa monoplace avant les Qualifications, Max Verstappen assure que ça ne pouvait aller que dans la bonne direction.

“Je n’ai pratiquement pas fait de tours, donc je pense que ça ne pouvait qu’aller mieux”, a indiqué Verstappen. “Donc, oui, nous étions très en retrait. Jusqu’à présent, bien sûr, le week-end a été assez terrible dans ce sens.”

“Mais, oui, être sur la première ligne avec les difficultés que nous avons eues, je pense, montre que nous sommes restés calmes et que nous avons essayé de regarder les données, pour essayer de comprendre la voiture un peu plus et essayer d’être un peu plus compétitifs.”

Invité à s’exprimer sur le rythme de sa voiture en course, Verstappen ne se fait guère d’illusions alors qu’il ne sait pas réellement où se situe sa monoplace dans ces conditions.

“Je ne m’attends pas à des miracles”, a concédé Verstappen. “Je pense qu’à Austin, Ferrari était très, très rapide. Bien sûr, cette semaine-là, McLaren n’était peut-être pas aussi fort, mais en course, je pense qu’ils étaient tout de même compétitifs. Donc, de mon côté, je ne sais pas. Je pense que nous le saurons demain.”

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Stats F1 : Sur quel GP Verstappen peut-il déjà gagner le titre pilotes F1 2024 ?

Dans quel délai le titre pourrait-il théoriquement être remporté ?

On parle régulièrement de l’avance de Max Verstappen sur Lando Norris au championnat, mais il est sans doute désormais plus clair de simplifier la donne en expliquant le scénario dans lequel le pilote Red Bull pourrait décrocher sa quatrième couronne mondiale le plus vite.

Ainsi, quoi qu’il arrive au cours des prochaines semaines, Verstappen pourrait théoriquement remporter le titre au plus tôt, si les résultats lui étaient favorables, le week-end du GP de São Paulo, au Brésil, du 1er au 3 novembre.

Mais une telle perspective semble peu probable étant donné que pour être dans cette position et être champion sur le fameux tracé d’Interlagos, Verstappen devrait terminer ce week-end brésilien avec au moins 86 points d’avance, soit 29 de plus que son avance actuelle, à creuser en l’espace de seulement deux week-ends de course.

La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024

Cela reste possible. Si Norris ne gagne pas de terrain ce dimanche Mexique, puis au Brésil, un couronnement sous les lumières de Las Vegas le 24 novembre est bien plus envisageable envisageable. Verstappen devra alors terminer l’épreuve avec 61 points d’avance, soit simplement une poignée de plus qu’aujourd’hui. 

Norris, bien sûr, aura à coeur de contrarier un tel scénario et espérera emmener le championnat jusqu’aux deux dernières manches qui se tiennent au Moyen-Orient ; tout d’abord au Qatar, puis à Abou Dhabi.

Les points restant à attribuer après chacune des dernières courses

 
Grand Prix Date Points encore en jeu
Mexico 27 octobre 120
Sao Paulo 3 novembre 86
Las Vegas 24 novembre 60
Qatar 1er décembre 26
Abou Dhabi 8 décembre 0

 

Max Verstappen pénalisé sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique ? 

Red Bull n’exclut pas de voir Max Verstappen être pénalisé sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique, suite aux soucis moteur rencontrés par l’actuel leader du championnat du monde des pilotes.

Max Verstappen vit un début de week-end de course plus que poussif. En effet, sur les deux heures et demie de roulage combinées entre les EL1 et les EL2, Verstappen n’a pu couvrir que 18 tours.

Lors de la première séance, le Batave a rapporté à son ingénieur Gianpiero Lambiase qu’il manquait de puissance. Malgré cette inquiétude, le pilote Red Bull a tout de même signé le quatrième temps de la première séance.

De retour en piste pour disputer les EL2, séance dédiée aux tests Pirelli, Max Verstappen a signalé un “bruit bizarre… dans le moteur”. Toutefois, son ingénieur de course lui a dit de continuer. Inquiété par les bruits produits par son unité de puissance, le Néerlandais a une nouvelle fois appelé son équipe à la radio en affirmant que, “ce bruit est très inquiétant et ne peut pas être normal.

Il est alors rentré aux stands et n’en est jamais ressorti. “La voiture 1 ne roulera pas à nouveau en EL2, car nous enquêtons davantage sur un problème d’unité de puissance”, a déclaré l’écurie sur X.

La situation de Max Verstappen est préoccupante, car il a atteint la limite avec les composants de son moteur et a déjà dépassé son allocation de moteurs à combustion interne pour la saison. Il a d’ailleurs pris une pénalité lors du Grand Prix de Belgique pour l’installation de son cinquième moteur à combustion interne.

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, ne ferme pas la porte à une pénalité.

On n’est jamais à l’abri, comme nous venons de le voir lors de la dernière séance”, a-t-il déclaré. “Mais j’espère que ce n’est qu’un petit problème.

Je pense qu’il s’agit plutôt d’une question pour notre partenaire moteur, qui doit savoir s’il se sent à l’aise à la fin de l’année. Mais vous êtes toujours à la limite.

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Une journée à oublier pour Verstappen  

De son côté Max Verstappen a qualifié son vendredi de journée à oublier.

C’était du côté du moteur et nous vérifions, je ne sais pas exactement ce que c’est. De mon côté, c’est une journée plutôt inutile. Quatre ou cinq tours, il n’y a pas grand-chose à en tirer pour le moment”, a déclaré Verstappen. “Je n’ai jamais eu de bons relais, seulement quatre ou cinq tours au total et ce, même avec quelques tours en mode long relais. Une journée à oublier.”

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Les commissaires “sont de vrais amateurs” selon Jacques Villeneuve

Jacques Villeneuve, ancien pilote de Formule 1 et Champion du monde en 1997, estime que les commissaires de course ont fait preuve d’amateurisme au moment de rendre une décision sur la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin.

Selon le consultant Canal +, la pénalité infligée à Norris était justifiée, mais il ajoute que le pilote Red Bull aurait dû lui aussi être pénalisé.

Les commissaires ont gâché la fin de course. Au départ, Max mérite-t-il une pénalité pour avoir poussé Lando complètement hors de la piste ? Oui. Regardons l’incident au cours duquel Lando a été sanctionné. Lando a-t-il réaccéléré alors qu’il se trouvait à l’extérieur de la piste ? Oui, il l’a fait. Était-il en tête à la corde ? C’est difficile à voir vu l’angle, mais c’est possible. Pourquoi est-il sorti de la piste ? Parce qu’il a été poussé hors de la piste. Il a pris l’avantage, mais Max n’a pas pris le virage. Ils étaient tous les deux hors-piste”, a-t-il déclaré à CanadaCasino.ca.

Le Canadien insiste et se demande encore pourquoi Max Verstappen n’a-t-il pas reçu lui aussi une pénalité de cinq secondes.

Les règles sont claires. Quand une voiture pousse une autre personne hors de la piste, elle reçoit une pénalité de cinq secondes. Norris et Max auraient tous les deux dû avoir une pénalité. Un incident n’excuse pas l’autre. Cela aurait permis à Norris d’être troisième et à Max d’être cinquième”, a poursuivi Villeneuve.

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De gros points perdus par Norris ? 

Si l’on suit le raisonnement du Champion du monde 97, Lando Norris aurait alors pu rattraper de précieux points sur le pilote Red Bull, actuel leader du championnat des pilotes.

Les commissaires n’ont pas fait preuve d’équité. Si vous voulez être strict sur les règles, appliquez-les à tout le monde. Cela fait une énorme différence et cela a un réel impact sur le championnat. Si les deux pilotes avaient été pénalisés, Norris aurait eu [trois] points de plus et Max en aurait eu [cinq] de moins, ainsi que deux points supplémentaires pour McLaren grâce à Piastri. Ils n’ont même pas reconnu que Max avait poussé Norris hors de la piste. Ils n’ont même pas regardé. Ce sont de vrais amateurs”, a-t-il ajouté.

Il conclut en rappelant que les fans de F1 veulent voir de la cohérence dans les décisions des commissaires.

“Les commissaires ont fait preuve d’incompétence en ne voyant pas ce qui se passait. Les gens veulent de la cohérence. Cela ne devrait pas être basé sur les résultats de l’action d’un pilote. Cela doit être basé sur l’action elle-même. Parce que Norris a pris l’avantage, ils l’ont pénalisé tout en ignorant qui a commencé. Il s’agissait de deux incidents distincts. Les deux auraient dû être pénalisés de cinq secondes. C’est très clair dans le règlement.

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Max Verstappen affirme penser au règlement quand il se bat roue contre roue

Max Verstappen est revenu sur sa façon de se battre en piste suite à l’incident d’Austin avec Lando Norris.

Le triple champion du monde en titre s’est retrouvé au cœur des discussions après ses manœuvres en piste aux États-Unis, que ce soit concernant celle du départ mais plus encore l’action du virage 12, qui a valu cinq secondes de pénalité à Lando Norris.

Pour certains au-delà de la limite, le Néerlandais s’est lui toujours défendu de ses mouvements en piste après Austin. Il est toutefois clair que Max Verstappen exploite à 100% la réglementation quand il s’agit de se battre roue contre roue avec un adversaire.

L’incident avec Norris en témoigne parfaitement, où il n’a pas hésité à retarder au maximum son freinage pour être devant à la corde, ce qui lui donne, selon les règles, la priorité pour prendre le virage.

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Des batailles “trop réglementées” pour Verstappen 

Interrogé pour savoir s’il pense au règlement lorsqu’il se bat roue contre roue, Max Verstappen a répondu positivement ce jeudi à Mexico : “Oui, bien sûr.”

“Je pense que nous arrivons à un stade où j’ai toujours besoin du livre [des règles] dans la voiture !”, a également indiqué Verstappen. “Au fil des ans, le livre s’est beaucoup étoffé.”

Le Néerlandais a ainsi affirmé que les batailles en piste sont “trop réglementées” même si cela semble être un problème complexe entre les deux versions qui s’opposent.

“C’est définitivement trop réglementé, mais je vois l’autre point de vue : si nous supprimons des règles et qu’il y a à nouveau un incident : ‘Oh, vous avez besoin de plus de règles ! Nous devons être fermes à ce sujet !’ C’est toujours la même chose”, reconnaît Verstappen.

“Dans le passé, nous avions peut-être des règles moins strictes, et vous avez le même argument : ‘Vous savez, nous devons être forts sur ceci, sur cela’. C’est toujours la même histoire.”

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Verstappen : “Impressionnant de voir que les gens peuvent lire dans mes pensées”

Amené à s’exprimer sur l’incident avec Norris, lui suggérant que certaines personnes pensent qu’il n’avait pas l’intention de prendre le virage mais d’être simplement en tête à la corde, Verstappen a démenti cela.

“C’est assez impressionnant de voir que les gens peuvent lire dans mes pensées”, a-t-il rétorqué. “C’est fou. J’essaie toujours de prendre le virage, je ne voulais pas chercher un raccourci, donc je ne sais même pas quoi répondre à cette question.”

Max Verstappen a ensuite détaillé les difficultés rencontrées après son arrêt au stand, rendant difficile sa défense sur Lando Norris.

“Le deuxième relais a été assez difficile”, a concédé Verstappen. “J’ai perdu beaucoup d’adhérence sur l’essieu avant, c’est très difficile de freiner. C’est ce qui a rendu ma défense plus difficile, car je sais que si je freine un peu trop tard, je bloque et je n’ai vraiment pas d’adhérence à l’avant. Ce n’était pas facile pour moi.”

“Je pense que dans l’ensemble, nous avons eu un week-end positif pour nous, mais il y a encore quelques points que nous voulons améliorer pour être dans la bagarre parce que je croyais honnêtement avant la course que je serais dans la bagarre, et nous ne l’avons pas été, donc ce n’était pas l’idéal. Mais au moins, cela a montré des signes prometteurs que nous pourrions peut-être revenir dans la lutte.”

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Leclerc : “Max a toujours été à la limite de la réglementation”

Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, a déclaré en conférence de presse que Max Verstappen flirtait toujours avec la limite de la réglementation lorsqu’il pilotait.

Moins d’une semaine après l’arrivée du Grand Prix des États-Unis et la très controversée pénalité de cinq secondes infligée à Lando Norris, les débats font toujours rage. McLaren a finalement demandé une révision du résultat du Grand Prix, dans le but de réattribuer la troisième place à Lando Norris.

Pour rappel, Lando Norris est allé dépasser Max Verstappen dans les derniers tours de la course pour le gain de la troisième position. Toutefois, le pilote McLaren a complété son dépassement en ayant dépassé les limites de piste, largement accompagné en dehors des lignes de course par Max Verstappen.

Rival de Max Verstappen depuis ses plus tendres années en karting, Charles Leclerc s’est lui aussi frotté à de multiples reprises au pilote Red Bull. On se rappellera de leurs batailles au Grand Prix d’Autriche 2019 ou au Grand Prix de Bahreïn 2022.

Interrogé en amont du Grand Prix du Mexique sur le style de pilotage de Max Verstappen, le pilote Ferrari a reconnu que son adversaire néerlandais ne facilitait jamais la tâche.

Max a toujours été à la limite de la réglementation, mais c’est ce qui rend les courses contre Max si excitantes. Et c’est aussi pour cela que j’aime vraiment me battre avec lui, parce que vous savez qu’il ne vous laissera jamais de place et qu’il sera toujours à la limite du règlement. C’est ce qui rend ces combats très excitants.

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Une règlementation à revoir ? 

S’exprimant sur la controverse autour de la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin, Charles Leclerc reconnait qu’il y peut-être des choses à revoir dans la règlementation de la FIA.

Cela dit, j’ai l’impression qu’il y a quelques points à Austin que j’ai vus et dont nous devrions peut-être discuter avec la FIA parce que j’ai l’impression que les pénalités ont parfois été un peu trop sévères et nous devons nous assurer que nous sommes tous alignés, la FIA et nous les pilotes, afin de nous assurer que ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire est clair. Quand je dis cela, c’est plus à propos du dépassement d’Oscar [Piastri] le samedi, je pense, qui pour moi ne méritait pas vraiment une pénalité”, a conclu le vainqueur du Grand Prix des États-Unis.

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McLaren demande un droit de révision pour la pénalité de Norris à Austin

McLaren va tenter de convaincre la FIA de revoir la décision prise à Austin où Lando Norris avait reçu cinq secondes de pénalité après son dépassement hors piste sur Max Verstappen.

Cet incident entre les deux rivaux au championnat en fin de course aux États-Unis a été un des principaux sujets de discussion dans le paddock à Austin dimanche dernier.

Au tour 52, Norris voyait enfin une opportunité de dépasser Verstappen pour la troisième marche du podium. Devant le Néerlandais au moment d’aborder le freinage du virage 12, le pilote McLaren se retrouve bel et bien derrière la Red Bull à la corde, et cela a son importance. 

En effet, les commissaires avaient alors indiqué que “selon les lignes directrices sur les normes de pilotage, Norris avait perdu le ‘droit’ de prendre le virage.” Malgré cela, la Britannique a tout de même tenté de passer Verstappen par l’extérieur, ce qu’il a réussi mais en passant largement en dehors des limites de piste, lui valant une pénalité de cinq secondes à l’arrivée et la perte de son podium.

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Audience prévue ce vendredi à 22h30 (heure française)

Quelques jours après cet incident, McLaren a donc demandé un droit de révision concernant cette pénalité, alors qu’Andrea Stella ne semblait, dans un premier temps, pas convaincu par cette idée. 

“Je pense qu’il n’existe pas de nouvelles preuves pertinentes”, avait indiqué Stella, le directeur de l’écurie McLaren. “Les uniques preuves que nous avons utilisées jusqu’à présent pour évaluer notre interprétation, en désaccord avec les commissaires, sont déjà disponibles ! Si l’on ouvrait un droit de révision, je ne pense pas qu’il sera couronné de succès. Il n’est pas nécessaire d’avoir de nouvelles preuves. Il s’agit juste d’une question d’interprétation…”

L’écurie britannique a donc revu sa position et devra convaincre la FIA ce vendredi à 22h30 (heure française) avec un ou des nouveaux éléments pertinents qui n’étaient pas à sa disposition au moment de la décision de pénaliser Norris.

Il est bon de noter que de manière générale, ces droits de révision sont refusés par la FIA. Cette demande de McLaren a donc très peu de chances d’aboutir. Toutefois, en cas d’annulation de la pénalité reçue, Lando Norris récupérerait la troisième place devant Max Verstappen. Alors que 57 points séparent les deux hommes en tête du championnat, cet écart descendrait alors à 51 points.

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Red Bull laisse entrevoir des discussions avec Piastri

Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull en F1, a révélé que Mark Webber entretenait des discussions avec l’écurie autrichienne dans l’optique d’un éventuel transfert.

Oscar Piastri, coéquipier de Lando Norris chez McLaren, réalise une saison 2024 plutôt réussie, auréolée de deux victoires en Grand Prix. Une performance impressionnante alors que le jeune australien n’a pas encore deux saisons pleines à son compteur. Son manager, Mark Webber, a largement œuvré en coulisses pour libérer son poulain de son engagement avec Alpine pour l’envoyer chez McLaren en amont de la saison 2023 de F1.

De son côté, Mark Webber a bien connu Red Bull puisqu’il a couru avec l’écurie autrichienne de 2007 à 2013, remportant neuf victoires en Grand Prix. Selon le Dr Helmut Marko, l’ancien pilote de F1 fait aujourd’hui tout son possible pour entretenir des discussions avec son ancienne écurie.

Malgré ses bonnes performances en course avec McLaren, Helmut Marko laisse entendre que le coéquipier de Lando Norris pourrait une nouvelle fois plier bagage pour rejoindre une nouvelle écurie en F1.

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, a récemment parlé de George Russell comme une option potentielle pour 2026, mais il ne faut pas oublier que d’autres pilotes issus du giron Red Bull lorgnent déjà sur une place dans l’écurie mère.

Toujours très bavard dans le paddock et prêt à mettre la pression sur un pilote, Helmut Marko a clairement laissé entendre que Mark Webber pensait à Red Bull pour y placer son pilote.

Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter avec nous”, a déclaré le conseiller autrichien à F1-Insider.

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À la place de Verstappen ou de Pérez ?

Les rumeurs envoyant Oscar Piastri chez Red Bull commencent à gagner en intensité, surtout depuis que McLaren a décidé de focaliser ses efforts sur Lando Norris afin de décrocher son premier titre de Champion du monde de F1. De son côté, Oscar Piastri a indirectement reçu la consigne d’aider son voisin de garage à décrocher ce titre mondial.

Une situation qui ne doit pas ravir Mark Webber, condamné au même sort chez Red Bull quand il était équipier de Sebastian Vettel.

En associant Oscar Piastri à Max Verstappen, Red Bull ne ferait-elle pas une mauvaise opération, risquant de reproduire la lutte intestine à Mercedes lors de la saison 2016 (opposant Hamilton à Rosberg). Toutefois, si Max Verstappen venait à quitter Red Bull, il pourrait alors devenir la nouvelle pépite de la firme autrichienne.

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Martin Brundle demande a ce que les règles de course soient “sérieusement modifiées”

Martin Brundle, commentateur pour la télévision britannique estime qu’il faut apporter de « sérieuse modification » aux règlementations de la FIA après la controverse entourant la bataille Norris-Verstappen en toute fin du Grand Prix des États-Unis.

Pour rappel, Lando Norris a complété son dépassement sur Max Verstappen en dépassant les limites de piste. Toutefois, le pilote Red Bull n’avait pas vraiment laissé d’autres choix possibles au pilote McLaren. À quelques secondes de passer la ligne d’arrivée en troisième position, Lando Norris a finalement écopé d’une pénalité de cinq secondes, le reléguant en quatrième place, derrière Max Verstappen.

Dans sa chronique d’après course sur Sky Sports F1, Brundle a dénoncé les infrastructures des circuits modernes que la F1 utilise.

“Nous avons vu lors du GP d’Autriche qu’une simple bande de gravier et d’autres éléments du circuit peuvent dissuader les pilotes de sortir de la piste, sans avoir de hauts trottoirs qui peuvent dangereusement propulser les voitures en l’air”, a-t-il déclaré. « Cela coûte de l’argent de remplacer et de remettre en état ces éléments pour les courses de motos, mais à l’échelle de la F1, ce n’est pas cher.

Les tracés des circuits et les sorties de piste créent les problèmes, et les règles de conduite toujours plus complexes ne parviennent pas à gérer tous les problèmes inévitables et variés. Ne vous contentez pas de blâmer les commissaires, ce n’est pas juste et cela ne résoudra pas le problème. Les règles de conduite ont besoin d’une sérieuse révision et d’une grande simplification.

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Et le “Let them race” dans tout ça ? 

Martin Brundle pointe également du doigt des incohérences dans les décisions, prenant en exemple le cas Bottas-Russell et se rappelle avec nostalgie du temps où l’on demandait aux commissaires de laisser les pilotes courir, le fameux “let them race”.

“Je ne sais pas ce qu’il est advenu de l’approche ‘laissez-les courir’ d’il y a quelque temps, qui fonctionnait raisonnablement bien”, a-t-il ajouté. “En ce qui me concerne, si vous dépassez une voiture à l’intérieur d’un virage, tout en conservant le contrôle de la monoplace, et en restant dans les limites de la piste, alors vous avez gagné le virage et vous pouvez prendre la ligne de course normale à la sortie, et c’est au pilote qui a été dépassé de céder, de ne pas appuyer sur l’accélérateur et de sortir inévitablement de la trajectoire.

“George Russell a écopé d’une pénalité déraisonnable pour cette raison à Austin, car les directives devaient être appliquées. Comme d’autres l’ont fait. Si Russell a été pénalisé pour avoir fait sortir Valtteri Bottas au large, Verstappen n’aurait-il pas dû être pénalisé pour avoir fait sortir Norris au large dans le même virage ?”, a conclu Martin Brundle. 

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Tsunoda montera-t-il bientôt à bord de la Red Bull ?

Yuki Tsunoda va-t-il enfin avoir la chance de piloter une Red Bull ? Helmut Marko ouvre la porte à un essai, mais il y a un “mais”.

En effet, Red Bull, par la voix de Helmut Marko, son conseiller spécial, a révélé que l’écurie avait “quelques plans” pour les essais d’après-saison à Abu Dhabi. Des essais attendus de longue date par le pilote japonais puisque ce dernier est en F1 depuis le début de la saison 2021.

Aujourd’hui, plusieurs pilotes se bousculent au portillon de chez Red Bull afin d’obtenir un test à bord d’une de leur monoplace. La firme autrichienne fait aujourd’hui rouler en tant que pilotes titulaires Max Verstappen et Sergio Pérez, cependant ce dernier enchaine les week-ends noirs et sa place semble de plus en plus compromise. Il faut tout de même préciser que pour le moment, Sergio Pérez dispose d’un contrat avec Red Bull pour la saison prochaine.

Yuki Tsunoda aimerait bien avoir une chance de montrer aux dirigeants de Red Bull ce qu’il est capable de faire avec l’une des meilleures monoplaces du plateau. Mais il n’est pas le seul, Liam Lawson, de retour en F1 à la place de Daniel Ricciardo, peut également prétendre à ce test, tout comme Isack Hadjar, pilote de F2.

Le pilote japonais “espère” que les responsables de Red Bull “changeront d’avis”, quant à ses chances de toucher du doigt une Red Bull, et qu’ils lui donnent le volant de la RB20.

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Tsunoda, Hadjar, Lawson ? qui aura la chance de tester la RB20 ? 

Honda est également entré dans les négociations et a même demandé à Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull, de faire rouler Tsunoda dans une Red Bull moderne.

Koji Watanabe, le responsable des activités de course de Honda, a déclaré : “En ce qui concerne Tsunoda, notre objectif est qu’il travaille dur et qu’il obtienne une place chez Red Bull Racing. Nous pensons qu’il en a le talent.

“Bien sûr, les décisions concernant les pilotes relèvent en dernier ressort de l’équipe, mais en tant que partenaire, nous avons demandé avec insistance que Tsunoda ait la possibilité de conduire et de tester une voiture Red Bull. Nous voulons au moins lui donner l’occasion de montrer ses capacités.”

“J’en ai également parlé directement avec Christian. Il n’a pas exclu cette possibilité. Rien n’a encore été décidé, mais je pense que nous devons procéder correctement.”

Red Bull ne ferme pas la porte et Helmut Marko a laissé entendre qu’il pourrait être dans la voiture lors des essais d’après-saison d’Abu Dhabi.

Nous avons des projets pour Abu Dhabi, oui”, a-t-il déclaré à Motorsport. “Mais”, a-t-il ajouté, “nous avons plusieurs pilotes, vous savez. Nous avons [Isack] Hadjar, par exemple, et maintenant nous avons Liam Lawson”, a conclu le conseiller de l’écurie Red Bull.

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Revivez la bataille Verstappen-Norris à travers leurs échanges radio

Si vous avez passé le week-end dans une grotte, alors vous avez probablement manqué la controverse autour du dépassement de Lando Norris sur Max Verstappen dans les derniers tours du Grand Prix des États-Unis.

Le pilote McLaren pensait avoir fait le plus dur en dépassant la Red Bull de Max Verstappen, mais la direction de course a décidé de lui infliger une pénalité de cinq secondes pour avoir complété son dépassement en dehors des limites de piste.

Depuis, la FIA a dévoilé les échanges radio entre les deux pilotes ainsi que leurs ingénieurs respectifs.

Tour 52 : Norris passe Verstappen

Verstappen : « Il m’a dépassé en dehors de la piste ».

Norris : « Je pense que j’étais devant à l’apex, faites-moi savoir si vous pensez le contraire. »

Joseph (McLaren) : « Nous pensons que tu étais devant à l’apex. »

Tour 53 : Norris coupe agressivement la trajectoire devant Verstappen dans le virage 1.

Verstappen : « Il faut qu’il rende la position ».

Lambiase (Red Bull) : « Nous sommes sur le coup Max. Nous le savons. Et nous avons aussi vu le mouvement au freinage dans le [virage] 1. »

Tour 54 : Norris détient une avance de 1,7 seconde sur Verstappen.

Lambiase : « Les commissaires regardent ça, Max. »

Joseph : « Donc notre opinion est : vous étiez devant à l’apex, les deux voitures sont sorties de la piste. »

Norris : « Oui, il est également sorti de la piste. Donc c’était clair. »

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Tour 55 : Norris sort large dans le dernier virage.

Lambiase : « Max aussi, Lando a dépassé les limites de la piste. Je m’attends à une pénalité rien que pour ça, donc continue de tout donner. »

Tour 56 : McLaren avertit son pilote quant aux limites de piste.

Joseph : « Alors, Lando, nous avons eu notre troisième infraction, concernant les limites de la piste, et je sais que tu le sais. Donc plus de dépassement de limites. Plus jamais. »

Drapeau à damier : Norris écope d’une pénalité de cinq, ce qui le fait passer de la troisième à la quatrième place.

Norris : « Eh bien, je suppose que j’ai reçu une pénalité de cinq secondes ? »

Joseph : « Oui, ils t’ont donné cinq secondes à la fin pour avoir quitté la piste et pris l’avantage. Je ne sais pas trop pourquoi. »

Norris : « Ah oui, alors j’aurais dû retourner derrière lui, n’est-ce pas ? »

Horner : « Bien joué, mon pote, tu as bien roulé. Nous n’avons pas été aussi compétitifs que nous aurions dû l’être dans le deuxième relais, mais tu mérites ce podium aujourd’hui. »

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Verstappen : « Argh ! Mon Dieu ! C’était une course difficile. Oui, j’ai tout essayé. Avec la défense, au moins c’était amusant. C’est juste un peu bizarre qu’on puisse doubler en dehors de la piste. »

Lambiase : « Eh bien, vous ne pouvez pas. Et la FIA a rectifié le tir, alors voilà. »

Liam Lawson est un “homme d’avenir” selon Helmut Marko , quid de Sergio Pérez ?

Liam Lawson a fait un retour plus que remarqué en F1. Celui qui est venu remplacer Daniel Ricciardo chez Visa Cash App Racing Bull (VCARB) a marqué des points au championnat et dans le cœur des dirigeants de Red Bull.

Liam Lawson le sait, il est actuellement observé de près par Red Bull et force est de constater qu’il n’a pas failli à sa mission tout au long du week-end de course du Grand Prix des États-Unis. Il ne s’est pas laissé marcher dessus par Fernando Alonso, il a performé en qualifications et en course sprint et enfin, il a marqué des points à l’arrivée de la course principale alors qu’il s’élançait depuis la 19e place sur la grille de départ. De quoi satisfaire Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull en F1 qui voit en Lawson un “homme d’avenir”.

« Ses débuts ont été excellents”, a déclaré Marko à Sky Deutschland. “Cela s’est déjà vu en Q1, où il a réalisé le troisième meilleur temps. Il a contrôlé la course à tout moment et a effectué de très bons dépassements. Il faut mettre les jeunes dans la voiture et cela fonctionne. C’est définitivement un homme d’avenir.

Les performances de Liam Lawson ont également été remarquées par Christian Horner, le directeur de l’écurie Red Bull.

Je pense qu’il a réalisé un grand prix exceptionnel. Il est parti de la 19e place, a terminé dans les points, a fait de superbes dépassements, il peut donc être satisfait”, a conclu le Britannique.

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Face aux bons résultats de Liam Lawson, sont mis en évidence les failles de Sergio Pérez, en grand danger chez Red Bull. Le Mexicain a une nouvelle fois vécu un week-end compliqué, encore une fois distancé par son coéquipier chez Red Bull, Max Verstappen. Ses récents déboires ont même fait naitre des bruits de couloirs, évoquant un possible départ en retraite du pilote à l’issue de son Grand Prix national, le Grand Prix de Mexico City le week-end prochain.

C’est une rumeur”, a assuré Helmut Marko. “Il dit lui-même qu’il n’y a rien de vrai là-dedans”, avant d’ajouter : “Voyons voir, mais il doit améliorer ses performances.”

Red Bull sous la menace de Ferrari

Alors que le titre constructeur semble s’éloigner pour Red Bull, c’est maintenant sa deuxième place au classement qui est menacée par Ferrari. Selon Christian Horner, le retour aux affaires de Ferrari vient du fait que l’écurie italienne peut compter sur les performances de ses deux pilotes.

Ils ont été très, très forts”, a-t-il déclaré aux médias. “Ils ont deux pilotes qui se battent aux avant-postes. McLaren aussi, leurs pilotes, il n’y a pas un grand déficit entre eux. C’est donc là que nous avons vraiment besoin que Checo entre en jeu pour le Championnat des constructeurs.”

J’espère que le soutien qu’il recevra au Mexique lui donnera un coup de pouce”, a conclu Christian Horner

Ferrari ne compte aujourd’hui plus que huit points de retard sur Red Bull.

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Pérez regrette de ne pas avoir eu le même package que son coéquipier à Austin

Ce week-end à Austin, Sergio Pérez a encore une fois vécu des jours compliqués, loin des performances de son coéquipier chez Red Bull, Max Verstappen.

Sergio Pérez a affirmé, après le Grand Prix des États-Unis, avoir roulé avec un package différent de celui de Max Verstappen, son voisin de garage chez Red Bull. Alors que triple Champion du monde a remporté la course sprint puis a sécurisé une solide troisième place à l’arrivée de la course principale, Sergio Pérez n’a pu faire mieux qu’une P9 en sprint et une septième place en Grand Prix

À l’arrivée du Grand Prix, Sergio Pérez a tenu à faire la lumière sur la situation et sur ses performances.

Nous n’avons pas tout à fait le même package, mais je ne sais pas exactement à quel point. C’était juste assez loin”, a déclaré Perez à Sky Sports F1. “C’est un week-end où nous avons eu du mal. Rien ne s’est vraiment mis en place durant le week-end. Nous avons progressé au niveau des réglages, mais le rythme n’était pas très bon. Nous devons donc analyser les réglages en profondeur.

Red Bull aurait donc uniquement apporté des modifications sur le plancher et le capot moteur de la RB20 de Max Verstappen. De son côté, Sergio Pérez ne sait pas encore aujourd’hui s’il bénéficiera de ses améliorations lors du prochain Grand Prix, devant son public.

Après la course de dimanche, Perez a révélé qu’il ne disposait pas du nouveau package d’amélioration, monté sur la RB20 que son coéquipier Max Verstappen.

Nous ne le savons pas encore”, a-t-il déclaré. “Nous sommes assez serrés sur les pièces et comme nous sommes encore en train d’apprendre sur cette nouvelle spécification de plancher, il se peut que nous devions attendre un peu plus longtemps avant de les obtenir.

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Sergio Pérez fait de son mieux

Sergio Pérez compte aujourd’hui 204 points de retard sur Max Verstappen, leader du Championnat du monde des pilotes. Le manque de rythme de Sergio Pérez va probablement faire manquer à Red Bull le titre des constructeurs, et peut être même sa deuxième place au classement. Le Mexicain, qui est sous pression pour conserver son siège chez Red Bull pour la saison prochaine, a vu Liam Lawson performer au volant de la Visa Cash App Racing Bull, ce qui ne présage rien de bon pour le pilote mexicain.

Je fais du mieux que je peux et c’est ce qui compte vraiment”, a conclu le pilote Red Bull.

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McLaren estime inutile de demander un droit de révision à la FIA

Qu’elle soit injuste ou non, la pénalité infligée à Lando Norris lors du Grand Prix des Etats-Unis ayant eu pour conséquence de voir le pilote anglais perdre la troisième place du podium au profit de son adversaire direct dans la course au titre, Max Verstappen, ne sera plus contestée par l’équipe McLaren.

Le team anglais a fait savoir de manière élaborée en quoi son interprétation des circonstances de course ayant mené à la pénalité de Norris, amené hors-piste par un Verstappen qui défendait sur un dépassement de la McLaren, différait largement de l’interprétation faite par les commissaires à la fois de la situation et du règlement sportif.

Néanmoins, Andrea Stella, directeur de l’équipe McLaren, souhaite désormais mettre cet épisode derrière et se concentrer sur les dernières épreuves de la saison, au terme desquelles le team peut encore briguer les deux couronnes mondiales 2024.

McLaren pourrait disposer d’un droit de révision de la décision prise par la FIA. Pour cela, il lui faudrait présenter d’ici jeudi une pièce significative et pertinente, qui n’aurait pas été évaluée par les commissaires lors de leur prise de décision initiale.

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Au-delà du fait que McLaren estime que la décision des commissaires n’avait absolument pas besoin d’être prise si hâtivement pendant la course et que les pilotes auraient dû être entendus après la course, il semble qu’aucun élément ne sera soumis par l’équipe anglaise, qui estime que les commissaires disposaient déjà, au moment de leur décision, de tout ce qui était nécessaire pour ne pas charger Norris, voire pénaliser Verstappen. 

« Je pense qu’il n’existe pas de nouvelles preuves pertinentes », estime ainsi Andrea Stella. « Les uniques preuves que nous avons utilisées jusqu’à présent pour évaluer notre interprétation, en désaccord avec les commissaires, sont déjà disponibles ! »

 « Si l’on ouvrait un droit de révision, je ne pense pas qu’il sera couronné de succès. Il n’est pas nécessaire d’avoir de nouvelles preuves. Il s’agit juste une question d’interprétation… »

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