Jos Verstappen : “Trop de personnes” quittent Red Bull

Après l’annonce d’un nouveau départ d’un membre important de l’écurie Red Bull la semaine passée, le père de Max Verstappen, Jos, tire à nouveau la sonnette d’alarme.

Dès le début de saison, Jos Verstappen avait publiquement critiqué la situation chez Red Bull et plus particulièrement celle de Christian Horner, étant accusé de comportement inapproprié par une employée.

Mais après les annonces successives des départs d’Adrian Newey (directeur technique en chef), de Jonathan Wheatley (directeur sportif) ou encore de Will Courtenay (responsable de la stratégie de course), c’est un Jos Verstappen mécontent qui s’est de nouveau exprimé.

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“Je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon”

C’est ce dont j’avais prévenu”, a-t-il déclaré à Motorsport.com. “L’équipe a ensuite dit : ‘Oh, ce n’est pas grave, nous avons quelqu’un d’autre [pour ce poste]’.

Mais c’est trop de personnes maintenant [qui partent]. Et Max reçoit des questions à ce sujet à chaque fois. Alors oui, je pense que ce qui se passe en ce moment n’est pas bon.

L’inquiétude grandit donc dans le clan Verstappen dans un contexte où Red Bull régresse clairement en piste (aucune victoire sur les huit derniers Grands Prix) et où McLaren est devenue la première force du plateau, ayant pris la tête du championnat constructeurs.

Il est également important de rappeler que ces déclarations faites par Jos Verstappen interviennent alors que Mercedes et plus particulièrement Toto Wolff ont montré leur intérêt pour faire venir le triple champion du monde néerlandais chez les Flèches d’Argent dans un avenir pas si lointain.

Dans cette situation, Max Verstappen doit lui se concentrer pour aller chercher un quatrième titre consécutif, possédant encore 52 points d’avance sur Lando Norris avec six Grands Prix restants en 2024.

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Sergio Perez conscient du défi qui l’attend en 2024

Le pilote Red Bull, Sergio Perez, est bien conscient du défi qui l’attend cette saison en Formule 1, le Mexicain ayant pour objectif principal de battre son coéquipier Max Verstappen pour tenter de décrocher son premier titre mondial en catégorie reine.

Sergio Perez a rejoint l’équipe Red Bull en 2021 en remplacement direct du Thaïlandais Alex Albon, mais après trois saisons au sein de l’écurie de Milton Keynes, le natif de Guadalajara au Mexique n’a jamais réussi à battre son coéquipier Max Verstappen qui a décroché le titre mondial consécutivement en 2021, 2022 et 2023. Interrogé sur ses ambitions pour la saison 2024, Perez a insisté sur le fait que son objectif principal sera de battre Verstappen.

« C’est mon objectif principal car j’ai déjà terminé deuxième. Mon principal intérêt est de faire mieux. Je suis conscient du défi que cela représente, mais je dois profiter de l’hiver pour essayer de démarrer la saison en beauté et être capable de maintenir ce niveau de régularité tout au long de la saison. » a déclaré Sergio Perez.

Bien qu’il ait terminé la saison 2023 à la deuxième place au championnat des pilotes, permettant à Red Bull d’assurer un doublé historique, le Mexicain accusait tout de même 290 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen.

Conscient que l’écart est gigantesque, Sergio Perez estime cependant qu’il a pu beaucoup apprendre aux côtés du triple champion du monde : « Il y a certainement des choses que vous apprenez en étant aux côtés de Max. » a-t-il ajouté.

« J’ai la meilleure référence, parce que c’est lui qui a été le plus compétitif. Donc, je pense qu’il n’y a aucun mal à regarder ce qu’il fait, comment il fait, et essayer d’apprendre et de s’améliorer. Vous devez voir ce qui fonctionne pour vous, voir ce qu’il fait différemment. J’ai toujours eu une approche très ouverte, et je pense que c’est quelque chose qui fonctionne bien. »

Au milieu des difficultés qu’il a pu rencontrer en 2023, Sergio Perez estime qu’il est devenu un « meilleur pilote » et a beaucoup appris sur lui-même : « Je pense qu’il s’agit de la voiture, de la manière de l’utiliser, la façon dont je peux en faire un meilleur usage au fil des week-ends sur différents circuits. »

« C’est un tout et je pense que j’ai fait beaucoup de progrès avec mon ingénieur pour comprendre comment maximiser les performances de la voiture. » conclut le Mexicain.

En 2024, Sergio Perez entame sa dernière année de contrat avec Red Bull, ce qui veut dire que les premières courses de la saison seront déterminantes pour son avenir dans un contexte où plusieurs pilotes de la grille arrivent également en fin de contrat cette année (voir les contrats des pilotes ici).

Max Verstappen dévoile les points forts de sa F1 en 2023

Avec dix-neuf victoires à son actif en Formule 1 en 2023, Max Verstappen a largement dominé la saison et a décroché à l’âge de 26 ans son troisième titre mondial en catégorie reine. Si de l’extérieur tout peut sembler « facile » pour le pilote Red Bull, le principal intéressé a dû composer tout au long de l’année avec une monoplace, certes rapide, mais qui n’était pas parfaite.

L’un des domaines dans lequel Max Verstappen a particulièrement excellé en 2023 fut la course le dimanche avec dix-neuf victoires en 22 Grands Prix disputés et alors que le pilote Red Bull n’a décroché « que » douze pole positions. Le Néerlandais disposait en effet d’un avantage en course le dimanche avec une monoplace prenant soin des pneumatiques.

Lorsqu’on lui demande justement quel est le secret de Red Bull pour avoir une monoplace qui ne fait pas surchauffer les pneus en course contrairement aux autres équipes, le Néerlandais répond: « Les nouveaux pneus masquent certainement beaucoup de choses. Vous pouvez régler une voiture complétement différemment pour les qualifications et la course. » explique Verstappen à AMUS.

« Mais il y a peut-être une raison pour laquelle nous réussissons si bien. Surtout en début de course avec le réservoir plein, la zone de travail de la voiture sur le plan aérodynamique est très différente par rapport aux qualifications. Certains choisissent une approche très agressive. Notre voiture, en revanche, est, comme je l’ai déjà dit, très polyvalente, mais elle n’a pas ces oscillations au fil des tours. »

Lorsqu’on lui demande quels sont les autres points forts de la Red Bull RB19 de la saison 2023, le triple champion du monde poursuit : « Nous nous en sortons toujours bien là où d’autres voitures peuvent atteindre leur pic de performance. »

« Par exemple, certaines sont bonnes sur des circuits urbains, mais faibles dans les virages rapides, ou l’inverse.  En moyenne, notre voiture est juste très équilibrée et très bonne. »

« Je ne dirais pas que nous sommes nettement meilleurs que les autres sur les tracés à grande vitesse, parce que McLaren a été également très bonne. Nous ne sommes pas non plus beaucoup meilleurs dans les virages à vitesse moyenne, mais notre voiture est polyvalente et ça compte, et nous nous en sortons plutôt bien en course en gérant les pneus. »

« Vous avez absolument besoin d’une voiture qui gère les pneus, sinon vous êtes perdu. On a pu le voir chez Haas. Je ne pense pas que Nico [Hülkenberg] et Kevin [Magnussen] soient des idiots. Si la voiture surchauffe les pneus, vous ne pouvez pas faire grand chose. »

« Tout d’abord, vous avez besoin de bonnes fondations, et ensuite il y a la voiture. En tant que pilote, vous pouvez gagner un ou deux dixièmes rien qu’en faisant attention aux pneus. »

Pour 2024, Max Verstappen aimerait avoir entre les mains une monoplace plus « confortable » que la RB19 de la saison passée, notamment sur les tracés urbains où la piste est bien souvent plus dégradée que sur un circuit permanent.

« Nous devons piloter des voitures très basses et rigides. Pour nous, ce n’est pas encore un sujet clos, car sur les circuits urbains, il est clair que nous ne sommes pas dans une excellente position à cet égard. Nous y travaillons. » insiste Verstappen.

« Ce n’est pas un réel problème, mais nous pouvons tout simplement faire mieux à cet égard. Il en va de même pour le comportement dans les virages lents. L’un est lié à l’autre. »

Franz Tost sur Verstappen : « Max était trop rapide pour la voiture »

Le désormais ancien team principal de l’équipe AlphaTauri (anciennement Toro Rosso), Franz Tost, est revenu un peu plus en détail sur sa première rencontre avec Max Verstappen et la façon dont il a poussé pour que ce jeune homme totalement inconnu du grand public à l’époque puisse arriver en Formule 1.

Après avoir entendu parler d’un certain Max Verstappen qui faisait des étincelles en Karting, Franz Tost a rencontré le principal intéressé pour la toute première fois en 2013 lorsque son père Jos l’a emmené sur un circuit de Formule 1 au Nürburgring en Allemagne. Franz Tost et Jos Verstappen sont ensuite restés en contact et, alors que Max Verstappen pilotait en Formule 3 un an plus tard, Red Bull avait déjà le Néerlandais en ligne de mire.

Franz Tost se souvient qu’il regardait toutes les courses de Formule 3 à cette époque et qu’il avait déjà été impressionné par le jeune Max Verstappen : « Cette année-là, j’ai regardé toutes les courses de Formule 3 à la télévision. » explique l’Autrichien dans un entretien accordé à Formule1.nl.

« Elles étaient toujours en direct le samedi, je ne me souviens plus exactement sur quelle chaîne c’était diffusé, mais ce n’était pas le dimanche : elles étaient ensuite retransmises plus tard. La course la plus impressionnante, du moins à mon avis, c’était Max au Norisring. Je m’en souviens bien : la piste était mouillée, il pleuvait. »

« Comme vous le savez, un tour au Norisring est court : cela prend moins d’une minute. Pourtant, Max était une ou deux secondes plus rapide que les autres. C’était incroyable, il s’est envolé sous la pluie. C’était très impressionnant. Cela m’a immédiatement rappelé une course de Michael Schumacher en Formule Ford au Salzburgring dans les années 1980. Il a gagné celle-là sur piste mouillée. »

Max Verstappen F1
Max Verstappen en Russie en 2015 aux côtés d’Helmut Marko

Après cette course disputée sous la pluie au Norisring, Tost savait que Verstappen était prêt à passer directement à la Formule 1 malgré son jeune âge; l’Autrichien a donc appelé Helmut Marko, qui s’occupe des jeunes pilotes dans le giron Red Bull.

« Pour moi, il était clair que je voulais Max dans notre voiture en tant que pilote et non en tant que pilote d’essai. Vous savez, quand Max a fait ses débuts lors des essais du vendredi, il n’avait que 17 ans. De nombreux « experts » ont dit que c’était beaucoup trop tôt. Ce à quoi j’ai répondu : pas pour Max Verstappen. »

« Parce qu’il n’est pas un passager dans la voiture, comme on le voit souvent chez les nouveaux arrivants, il pilote la voiture. La façon dont il contrôlait la voiture, la maîtrisait complètement… c’était extraordinaire. Croyez-moi, si cela n’avait pas été le cas, il n’aurait pas été dans la voiture. »

« Dans ce cas, j’aurais alors dit : ‘Va piloter d’abord un an en Formule 2’. Mais j’étais convaincu à cent pour cent que nous pouvions faire passer Max directement de la Formule 3 à la Formule 1. La vitesse n’était pas du tout un problème pour Max non plus, il s’y est tout de suite habitué. Un pilote de son niveau peut sans problème passer à une voiture plus rapide : en 15 tours, il a tout sous contrôle. »

A bonne école

Pour Franz Tost, l’un des secrets de Max Verstappen est d’avoir reçu les bonnes bases dès son plus jeune âge avec son père Jos – ancien pilote de F1 – qui a enseigné à son fils tout ce qui était nécessaire : « Jos a enseigné à Max tout ce dont il avait besoin lorsqu’il était jeune, il a fait un travail fantastique. » a poursuivi Tost.

« Je ne sais pas si Max aurait atteint le même niveau sans Jos. Il aurait probablement fini en Formule 1. Mais serait-il aussi rapide et performant qu’il l’est aujourd’hui ? J’en doute. Après tout, le processus d’apprentissage est si important pour un pilote dès son plus jeune âge. Tout ce que l’on apprend entre sept et douze ans est crucial dans ce sport. Cela permet de s’habituer à tout, cela vient naturellement et on n’a pratiquement plus besoin d’y penser. »

« Jos a élevé Max à un haut niveau. Bien sûr, le succès en kart a également aidé Max à atteindre ce niveau. Et il est très passionné, cela se voit dans les courses en simulation. Il passe parfois des heures dans le simulateur à courir contre d’autres : on ne peut le faire que si on aime ce sport. Cela se voit : il vit pour la course. »

Le plus jeune pilote en F1

Max Verstappen F1 2015
Max Verstappen imperturbable en conférence de presse en 2015

A seulement dix-sept ans, Max Verstappen s’est retrouvé du jour au lendemain catapulté en Formule 1 dans un milieu qu’il ne connaissait pas ou peu. Lorsqu’on demande à Tost si Toro Rosso a dû adapter sa façon de travailler en accueillant un pilote si jeune à l’époque, l’Autrichien répond : « Pas question. Max était très jeune, c’est vrai. Mais nous n’avons pas fait les choses très différemment des autres pilotes. »

« Il a reçu le même traitement normal que tout autre pilote ayant les capacités de piloter en Formule 1. Je veux dire par là : vous pouvez piloter ou vous ne pouvez pas. Bien sûr, cela représentait un défi pour l’ingénieur [de course] et la direction […]. Avec Max, tout s’est bien passé, il est très facile à vivre. »

« On peut prendre ce moment à Spa [en Belgique en 2014, ndlr] quand il a été annoncé en tant que pilote avec nous. Il y avait plus de médias que pour tous les autres pilotes réunis ce jour-là. Mais Max savait comment gérer cela, et là aussi, il a beaucoup appris de Jos. Je ne me souviens pas que des choses inattendues se soient produites dans sa première année avec nous. Max était déjà assez complet en tant que pilote, il n’y avait presque rien de nouveau ou quoi que ce soit d’autre qui l’ait vraiment surpris. »

Trop rapide pour la voiture

Max Verstappen F1
Max Verstappen au volant de la Toro Rosso à Suzuka

En 2014, Max Verstappen a participé à trois séances d’essais au volant d’une F1 et Tost a pu s’apercevoir lors des ces tests à quel point le jeune Néerlandais était rapide : « Le premier test de Max a eu lieu sur le circuit d’Adria [en Italie, ndlr] pour avoir les sensations d’une voiture de Formule 1. »

« Ensuite à Suzuka, il a participé au GP du Japon lors des premiers essais libres et plus tard, à São Paulo et à Abou Dhabi. Je me souviens exactement de ce qui s’est produit à Abou Dhabi lors des essais : il s’est crashé  immédiatement dans l’un des premiers tours. »

« Et je savais aussi pourquoi : Max était tout simplement trop rapide pour la voiture. A São Paulo, il allait aussi très vite. A un moment donné, je pense dans le premier virage, il a failli perdre la voiture. Mais la façon dont il l’a ensuite rattrapée et récupérée était fantastique. Il n’y a pas eu de tête-à-queue, rien du tout. Pour moi, il est devenu clair une fois de plus qu’il avait le niveau pour piloter pour nous l’année suivante. »

En 2015, Max Verstappen participe à sa première saison en Formule 1 avec Toro Rosso. Cette année-là, le Néerlandais impressionne tous les observateurs alors qu’il a terminé douzième au championnat du monde. L’année suivante, Red Bull crée la surprise en remplaçant le Russe Daniil Kvyat par Max Verstappen en plein milieu de saison à la veille du Grand Prix d’Espagne.

Le dimanche en course, Max Verstappen remportera son tout premier Grand Prix de Formule 1 au volant de la Red Bull et entrera encore un peu plus dans l’Histoire en devenant le plus jeune vainqueur en catégorie reine…

Max Verstappen : « Les Sprints enlèvent une partie de la magie en F1 »

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, a une nouvelle fois critiqué les courses Sprint en F1, le Néerlandais estimant que ce format censé apporter plus de spectacle pour les fans fait passer la catégorie reine du sport automobile pour un vrai « cirque ».

Depuis leur introduction en F1, les courses Sprint n’ont cessé de faire couler beaucoup d’encre, certains étant de fervents défenseurs de ce format, alors que d’autres s’y opposent catégoriquement. C’est d’ailleurs le cas de Max Verstappen qui considère que les courses Sprint en Formule 1 enlèvent « une partie de la magie ».

« J’ai toujours dit que je comprenais le côté commercial, mais je me considère comme un pur coureur. » a déclaré le triple champion du monde à AMUS à propos des courses Sprint.

« Cela enlève une partie de la magie. Enfant, lorsque j’allumais la télévision, je me demandais avec enthousiasme ce qui se passerait pendant la course. En tant que fan, vous ne disposez pas de toutes les informations privilégiées sur la dégradation des pneus ou quoi que ce soit du genre. Vous voyez une Red Bull, une Mercedes et une Ferrari sur la grille et vous vous demandez comment cela va se terminer. »

« Une course Sprint permet de savoir plus ou moins ce qui va se passer le lendemain. Sauf circonstances folles – par exemple avec un changement de météo – vous pouvez généralement estimer le rythme de la course [principale] après un Sprint. Donc, je pense que cela enlève de la tension. Peut-être que seul le départ est excitant. »

Le Néerlandais n’hésite pas à critiquer le format général d’un week-end Sprint puisque les pilotes ne participent qu’à une seule séance d’essais libres le vendredi, avant de se lancer directement dans une séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course principale du dimanche. 

Le samedi, les pilotes participent à une nouvelle séance de qualifications [le Shootout] dont le résultat détermine la grille de départ de la course Sprint programmée quelques heures plus tard et dont le résultat n’a aucun impact sur la grille de la course principale du dimanche. 

« Le format n’est pas assez mouvementé. Cela ne me dérange pas d’avoir une seule séance d’essais libres avant les qualifications. Mais avoir de nouvelles qualifications pour le Sprint, cela ne veut pas dire grand chose pour moi car nous avons déjà réalisé les « grandes » qualifications. C’est la séance la plus importante. » a ajouté Verstappen.

« En Sprint, le vainqueur ne gagne que huit points. Les différences avec le deuxième et le troisième ne sont pas grandes. Cela n’a pas beaucoup d’importance. »

Autre point important aux yeux de Max Verstappen, la règle du Parc Fermé qui s’applique immédiatement après les premiers essais libres du vendredi, ce qui veut dire que les équipes ne peuvent plus toucher aux réglages des monoplaces pour la suite du week-end.

« C’est une autre chose. La configuration est verrouillée après les premiers essais libres. Si vous vous trompez, vous êtes coincé dans cette configuration pour le reste du week-end. » insiste le Néerlandais.

« C’est nul ! Cela nous est arrivé au Brésil l’année dernière [en 2022]. Nous avons eu quelques bons week-ends Sprint cette année, cependant, je n’étais pas entièrement satisfait. Avec la garde au sol à Austin par exemple. Mercedes et Ferrari n’ont certainement pas réglé volontairement leurs monoplaces trop bas [Hamilton et Leclerc ont été disqualifiés des résultats du GP des Etats-Unis, ndlr]. »

« Mais une fois que l’on s’engage sur le mauvais chemin, on ne peut plus y échapper. Vous ne pouvez réagir qu’avec la pression des pneus. Et quand c’est fini, vous êtes complétement perdu, c’est ennuyeux. Si on veut continuer à faire des Sprints, nous devons faire des changements à mon avis. »

Lorsqu’on lui demande s’il serait mieux de créer des Parcs Fermés séparés durant un week-end Sprint, Verstappen a répondu : « Oui, un pour le samedi et un pour le dimanche par exemple. »

D’une façon générale, Max Verstappen admet qu’il est quelques fois perdu lors des week-ends Sprint, et c’est pourquoi le pilote Red Bull aimerait du changement : « Pourquoi avons-nous besoin de tous ces trucs bizarres ? Même moi, je me demande quelles sont les règles. Je me sens perdu. C’est un peu comme un cirque. » conclut le triple champion du monde.

Six courses Sprint en 2024

En 2024, max Verstappen n’échappera pourtant pas aux courses Sprint puisque la Formule 1 a confirmé un calendrier de six courses Sprint cette saison. les courses Sprint se disputeront sur le tracé de Shanghai en Chine du 19 au 21 avril, celui de Miami du 03 au 05 mai, celui de Spielberg en Autriche du 28 au 30 juin, celui d’Austin au Texas du 18 au 20 octobre, Sao Paulo au Brésil du 1er au 03 novembre et enfin celui de Losail au Qatar du 29 novembre au 1er décembre.

Si l’Autriche, le Brésil, Losail et Austin ont déjà accueilli une course Sprint dans le passé, ce sera en revanche une grosse nouveauté pour Miami qui accueillera sa première course Sprint, ainsi que pour Shanghai qui fera également son retour au calendrier de la Formule 1 après plusieurs années d’absence en raison de la crise sanitaire du Covid.

Des changements à prévoir ? 

Il est bon de noter que suite aux discussions lors de la réunion de la Commission F1 en novembre dernier, il a été convenu que le comité sportif consultatif discutera plus en détail des changements potentiels au format Sprint avec une proposition qui sera présentée à la Commission F1 pour examen lors de la première réunion de 2024 programmée avant la première manche de l’année.

Horner : Verstappen a été « blessé » par le revers de Singapour

Le patron de Red Bull, Christian Horner, estime que le fait de ne pas avoir remporté le Grand Prix de Singapour en 2023 a tellement « blessé » Max Verstappen que la détermination du Néerlandais a été décuplée lors de la course suivante au Japon.

En 2023, l’équipe Red Bull a remporté 21 des 22 courses disputées tout au long de la saison avec dix-neuf victoires pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez. Seul le Grand Prix de Singapour a été remporté par un pilote non Red Bull [Carlos Sainz de chez Ferrari], notamment parce que l’écurie de Milton Keynes est arrivée dans la Cité Etat avec une monoplace mal configurée, ce qui n’a pas permis à l’un de ses pilotes de décrocher la pole position sur un tracé urbain où les dépassements sont compliqués.

« Je pense que cette course correspondait à la réalité, et je pense que très souvent, nous avons fait paraître la victoire facile cette année. » a déclaré Christian Horner, cité par Racer.

« Gagner n’est jamais facile. Et je pense que cette course [le GP de Singapour] m’a bien fait comprendre que si vous ratez l’objectif, les marges sont faibles. »

« Je pense qu’en termes de configuration, nos outils de simulation nous avaient guidés, et cela n’a tout simplement pas fonctionné sur ce circuit ce jour-là, en particulier lors des qualifications. Pendant la course, le rythme a commencé à revenir, mais je pense que nous avions su ce que nous savions après l’épreuve avant l’épreuve, nous aurions été dans une position beaucoup plus compétitive. »

« Ce qui a été le plus intéressant pour moi lors de cet événement, c’était de voir à quel point…ce n’était pas de la frustration, mais à quel point cela a blessé Max [Verstappen] de ne pas gagner cet événement. Au moment où il est arrivé au Japon [la course suivante], il était tellement motivé – probablement le plus motivé que j’ai pu voir ces dernières années – pour poser ses jalons à Suzuka. »

« J’ai voyagé avec lui de Tokyo à Suzuka et il a dit : ‘je vais gagner cette course avec 20 secondes d’avance’. Son tout premier tour en essais libres sur un train de pneus Durs était tout simplement époustouflant, il était 2,5 secondes plus rapide que n’importe qui d’autre. Je pense que son premier tour lancé l’aurait placé troisième dans cette séance. »

« Ce fut une performance folle tout le week-end et il a gagné la course avec 19,4 secondes. Je lui ai dit – alors que nous avons gagné le championnat constructeurs ce jour-là : ‘tu as presque atteint les 20 secondes’. Il a dit : ‘j’avais un drapeau bleu, cela m’a coûté la moitié d’une seconde dans le dernier tour’. »

« Honnêtement, ce fut l’une des performances les plus fortes que j’ai jamais vues ce week-end de la part d’un pilote. Cela a été une énorme année. Quand on revient sur cette saison, je pense en particulier à Max, parce qu’à travers les différents défis des différents circuits ou conditions, il a été tout simplement phénoménal cette année. »

Jos Verstappen : « Le moment est venu pour moi de faire des choses amusantes »

Jos Verstappen, le père du triple champion du monde de F1, a expliqué pourquoi il avait pris la décision de prendre du recul avec la Formule 1 et de ne plus être en permanence aux côtés de son fils sur les différents circuits du calendrier.

Depuis l’arrivée de Max Verstappen en Formule 1 en 2015, son père Jos Verstappen – ancien pilote de Formule 1 – a toujours été aux côtés du pilote Red Bull. Sa présence a même été jugée néfaste pour son fils à une certaine période et le Néerlandais a gentiment été écarté du garage Red Bull durant plusieurs mois pour laisser Max Verstappen s’épanouir seul et voler de ses propres ailes.

Désormais, son fils est triple champion du monde de F1 et Jos Verstappen estime qu’il n’a plus besoin d’être en permanence à ses côtés, c’est pourquoi il a choisi il y a quelques temps de se lancer dans le rallye afin d’assouvir sa passion du pilotage, mais uniquement pour le plaisir.

Lorsqu’on lui demande s’il a souhaité se lancer dans le rallye par manque d’adrénaline après avoir passé ces dernières années aux côtés de son fils sur les différents circuits de Formule 1, le Néerlandais a répondu : « Croyez-moi, j’ai aussi ressenti de l’adrénaline avec Max. »

« Mais il a désormais atteint une phase où je n’ai plus rien à faire et le moment est venu pour moi de faire des choses amusantes. » a déclaré Jos Verstappen dans un entretien accordé à Formule1.nl.

« J’aime vraiment ça [le rallye], parce que j’ai un peu besoin de cette adrénaline. La sensation de courir soi-même dans une voiture ne peut être comparée à la sensation que l’on ressent lorsqu’on se tient à côté de la piste. C’est très différent. »

« Mais ce n’est pas plus excitant. Je trouve que regarder Max est tout aussi excitant que courir moi-même. Et je préfère que Max gagne plutôt que moi. Mais le meilleur, bien sûr, c’est quand tout va ensemble : Max gagne dans une voiture de Formule 1 et moi dans une voiture de rallye. C’est notre objectif à chaque fois. »

Pas à la hauteur pour le WRC !

Quant à savoir s’il espère un jour concourir personnellement au plus haut niveau du rallye en WRC, Jos Verstappen admet bien volontiers que son niveau n’est pas à la hauteur des cadors de la discipline : « Je pense que dans un an ou deux je pourrai vraiment concourir pour les Grands Prix, au niveau belge. »

« Si vous regardez vraiment au niveau mondial, je ne suis pas à la hauteur et cela ne me dérange pas. J’aime regarder le WRC, mais je n’ai aucune ambition dans cette direction. » ajoute Verstappen Sr.

« J’ai participé une fois à un rallye WRC l’année dernière, à Ypres [en Belgique], mais cela m’a occupé pendant une semaine entière. Ensuite, je remarque simplement que je suis resté trop longtemps loin de chez moi. Je suis satisfait de la façon dont les choses se déroulent actuellement. »

« Cela doit rester amusant. Nous le faisons de manière professionnelle et le reste me convient. Si je suis troisième ou premier, cela ne m’importe pas vraiment. Tant qu’on s’amuse. »

« Bien sûr, je participe à chaque rallye pour faire de mon mieux et aller le plus vite possible. Ce sera toujours le cas. Mais si vous ne gagnez pas, vous devez l’accepter. »

Bien que moins présent qu’auparavant dans le garage Red Bull aux côtés de son fils, Jos Verstappen continue de venir sur les circuits de F1, notamment lors des moments importants. En 2023, le Néerlandais était présent en Hongrie, en Belgique, au Qatar, à Las Vegas et à Abou Dhabi.

Horner l’assure, les deux F1 sont identiques chez Red Bull !

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’y a jamais eu de différence entre les deux monoplaces dans son équipe et que c’est au coéquipier de Max Verstappen de faire un meilleur travail pour tenter de battre « la machine » qu’est devenu le Néerlandais au fil des années.

En 2023, Max Verstappen a une fois de plus écrasé son coéquipier Sergio Perez avec pas moins de dix-neuf victoires pour le Néerlandais contre deux pour le Mexicain. En fin de saison, Max Verstappen a donc décroché son troisième titre mondial en F1 avec 290 points d’avance sur son coéquipier deuxième du championnat.

Tout au long de l’année, Sergio Perez a beaucoup souffert de la comparaison avec Max Verstappen, notamment à partir du Grand Prix de Miami où Red Bull a introduit une mise à jour sur la RB19, ce qui a eu un impact sur le comportement de la monoplace qui ne correspondait plus au style de pilotage de Perez.

A partir de là, Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec plusieurs éliminations dès la Q1 en qualifications et plusieurs crashs qui n’ont fait que rendre la situation encore plus douloureuse pour lui. 

Au cours des dernières années, Max Verstappen a détruit tous ses coéquipiers chez Red Bull et certains comme Pierre Gasly n’ont pas hésité à critiquer le fait que toute l’équipe était entièrement tournée vers Verstappen et qu’il ne disposait pas des mêmes outils pour se battre en piste.

Mais une fois de plus, Christian Horner a assuré que les deux monoplaces étaient parfaitement identiques et que c’était simplement l’acharnement de Max Verstappen tout au long de l’année qui a rendu la vie si difficile à Sergio Perez et à d’autres avant lui.

« Nous alignons toujours les voitures les plus compétitives possibles. Il n’y a jamais de différence entre les deux voitures. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Nous avons eu une époque avec Sebastian [Vettel] où il était incroyablement dominant, et c’était difficile d’être son coéquipier. Maintenant avec Max, c’est exactement la même chose. »

« C’est une machine. Il est sans doute certainement le meilleur pilote actuellement en Formule 1, en tant que triple champion du monde, et être son coéquipier est incroyablement difficile. Si vous n’êtes pas fort psychologiquement, vous ne pourrez pas faire face en étant son coéquipier, c’est aussi simple que ça. »

« Il est juste implacable en termes de rythme, dans la façon dont il opère, et je pense que cela a été l’un des points positifs de Checo [Sergio Perez]. Il a eu la force de caractère de gérer cela. Nous l’avons vu [Verstappen] en quelque sorte briser les autres [coéquipiers] dans le passé. C’est un travail difficile d’être son coéquipier. »

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull envisageait un jour de jumeler Max Verstappen – qui est sous contrat jusqu’en 2028 – avec un jeune pilote, Horner a répondu : « Les attentes envers les pilotes Red Bull sont si élevées qu’il serait injuste de placer un pilote junior chez Red Bull. »

« C’est le luxe d’avoir AlphaTauri [l’équipe sœur de Red Bull]. Elle nous a fourni Max, Seb, Ricciardo, donc beaucoup de nos pilotes au fil des années sont issus d’AlphaTauri. »

Perez doit être plus régulier

En 2024, Sergio Perez entamera sa quatrième et dernière année de contrat avec Red Bull aux côtés de Max Verstappen, et lorsqu’on demande à Horner dans quel domaine le Mexicain devra s’améliorer pour être en mesure de battre enfin son coéquipier, le Britannique a répondu : « Sa plus grande résolution serait de régler ses qualifications. Cela a été son talon d’Achille à certains moments cette année. S’il peut le faire, alors que son rythme de course est toujours fort, il courra très bien. »

« Nous avons besoin qu’il se qualifie plus près de l’avant, plus près de Max et qu’il le mette sous pression. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’il disparaisse à certains moments du championnat et qu’il n’ait pas cette régularité. »

« Il a terminé deuxième cette année, troisième l’année dernière et quatrième l’année précédente, donc il est sur la bonne trajectoire. » a ajouté Horner.

Verstappen veut voir Alonso gagner de nouveau en F1

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, admet qu’il aimerait voir Fernando Alonso gagner de nouveau en Formule 1, mais le pilote Red Bull aime lui aussi la gagne et ne fera certainement pas de cadeau à son adversaire ce dimanche à Monaco.

Max Verstappen s’élancera depuis la pole position ce dimanche au Grand Prix de Monaco, après avoir battu pour 84 millièmes l’Espagnol Fernando Alonso ce samedi en qualifications dans les rues de la Principauté. Fernando Alonso pour sa part n’a plus gagné de course en Formule 1 depuis son passage chez Ferrari il y a dix ans et cherche toujours à décrocher une 33e victoire en F1.

Le double champion du monde – qui s’élancera depuis la deuxième place sur la grille ce dimanche – a admis en plaisantant qu’il aura besoin d’un peu d’aide de la part de Max Verstappen pour espérer gagner en Principauté tant les dépassements sont difficiles.

« Je pense que nous avons besoin de l’aide de Max, mais on ne peut pas non plus tenir pour acquis que les trois voitures termineront la course sans problème. C’est Monaco, ça va être exigeant. » a déclaré l’Espagnol ce samedi en conférence de presse post qualifications à Monte Carlo.

Lorsqu’on a demandé en plaisantant à Max Verstappen s’il pourrait « aider » Fernando Alonso à gagner ce dimanche dans les rues de la Principauté, le Néerlandais a répondu en souriant : « J’aimerais voir Fernando gagner, mais j’aime aussi me voir gagner. C’est difficile, je vais y réfléchir. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il ressent dans le fait d’être poussé dans ses derniers retranchements par le double champion du monde âgé de 41 ans, comme ce fut le cas ce samedi en qualifications à Monaco, Verstappen a insisté sur le fait qu’il a toujours eu beaucoup de respect pour l’Espagnol qu’il admire depuis quelques années maintenant.

« Ce n’est pas une surprise pour moi, j’ai grandi en regardant Fernando en F1 et j’ai aimé son style et le fait qu’il soit toujours là à 41 ans, c’est très impressionnant et je pense que c’est un excellent exemple pour les gens. »

« Si vous restez engagé, que vous croyez en vous, que vous croyez aux opportunités qui viennent à vous, alors vous pouvez montrer des choses comme il le fait en ce moment. Mais bien sûr, vous avez aussi besoin de beaucoup de talent brut naturel pour cela. »

Ces deux hommes se retrouveront ce dimanche côte à côte sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco dont le départ sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 78 tours et la course sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.

Au delà de la limite, Verstappen a « tout donné » en qualifications

Max Verstappen a exprimé sa satisfaction après avoir battu Fernando Alonso et Charles Leclerc pour la pole position du Grand Prix de Monaco lors d’une séance qualificative très disputée en Principauté ce samedi.

S’exprimant juste après cette séance qualificative intense, le champion du monde en titre a admis qu’il ne pensait pas pouvoir réussir à terminer devant l’Aston Martin de Fernando Alonso aujourd’hui, mais dans un dernier tour rapide dont lui seul a le secret, le Néerlandais a réussi à rattraper tout son retard sur l’Espagnol dans le dernier secteur pour finalement franchir la ligne avec 84 millièmes d’avance sur Alonso et un dixième sur la Ferrari de Leclerc.

« Nous savions que ça allait être un peu difficile pour nous ce week-end de tout mettre en place. Hier, nous n’avons pas pris le meilleur des départs, mais je pense que nous avons continué à nous améliorer encore et encore. » a déclaré Verstappen.

« En qualifications, vous devez tout mettre en oeuvre et tout risquer. Mon premier secteur n’était pas idéal dans mon dernier tour, parce que j’ai été un peu trop prudent au virage 1 je pense. »

« Ensuite, je savais que j’étais derrière [Alonso], alors dans le dernier secteur j’ai tout donné et j’ai touché quelques rails. Mais au final, je suis juste très heureux d’être en pole ici pour la première fois. »

Bien qu’il ait réussi à obtenir la position la plus importante sur la grille de départ, Max Verstappen sait que les 78 tours du Grand Prix de Monaco peuvent réserver beaucoup de surprises et reste donc assez méfiant quant à ses chances de remporter l’épreuve ce dimanche.

« Je vais avoir besoin d’un bon départ. La distance est courte jusqu’au premier virage ici. A Monaco, il peut aussi se passer beaucoup de choses, le Safety Car, la pluie, etc…c’est toujours un peu le chaos. »

« Après, je pense qu’en termes de rythme de course la voiture est rapide, donc ce n’est pas un problème. » conclut le pilote Red Bull.

Avant le départ du Grand Prix de Monaco, Max Verstappen est leader du championnat du monde des pilotes avec 14 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez – qui s’élancera pour sa part depuis le fond de la grille ce dimanche (à lire ici) après son crash survenu en qualifications.

Verstappen : « J’ai déjà réalisé tout ce que je voulais en F1 »

En 2023, Max Verstappen sera de nouveau le favori pour le titre mondial en F1 et le Néerlandais affiche déjà ses ambitions à la veille de la saison 2023 qui débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Le pilote Red Bull – qui a décroché quinze victoires la saison dernière – compte bien poursuivre sur la même dynamique en 2023, tout en soulignant que cette compétitivité fait partie de sa nature : « Nous voulons continuer à gagner, donc tout autre chose sera une déception. » déclare le double champion du monde à CNN.

« De façon générale, c’est la mentalité que nous avons dans ma famille. C’est la façon dont j’ai grandi après avoir passé tellement de temps avec mon père sur les circuits étant enfant. Donc, je suppose que ce genre de choses ont toujours à voir avec la façon dont vous êtes élevé. »

Cette saison, Max Verstappen cherchera à décrocher un troisième titre consécutif en Formule 1, mais le Néerlandais ne cesse de répéter à qui veut bien l’entendre qu’il a déjà atteint son objectif dans sa carrière en décrochant son premier titre en 2021.

« Le problème c’est que nous voyageons tellement que cela devient de plus en plus…en gros la question est : cela vaut-il la peine de passer autant de temps loin de la famille et des amis en chassant toujours plus de succès ? »

« J’ai déjà réalisé tout ce que je voulais en Formule 1. Je sais que j’ai un contrat jusqu’en 2028. J’aurai alors 31 ans. C’est encore assez jeune, mais comme je l’ai dit, je veux aussi faire des choses différentes dans la vie. » conclut le pilote Red Bull.

Alors qu’il n’est âgé que de 25 ans, Max Verstappen s’apprête déjà à débuter sa neuvième saison en catégorie reine en 2023 après avoir débuté sa carrière en 2015 à l’âge de 17 ans.

En 2023, Max Verstappen ne sera plus le seul pilote néerlandais sur la grille puisque son compatriote Nick de Vries débutera sa carrière en tant que titulaire au sein de l’écurie AlphaTauri aux côtés du Japonais Yuki Tsunoda.

Alors que la saison 2023 sera composée de 23 courses (après l’annulation du GP de Chine), Max Verstappen n’a jamais caché qu’il n’était pas fan des calendriers à rallonge et que pour cette raison précise le Néerlandais ne compte pas continuer à courir en Formule 1 après ses 40 ans.

« J’ai souvent indiqué que c’était trop et c’est la principale raison pour laquelle je ne continuerai pas à le faire après mes 40 ans. »a récemment déclaré Verstappen.

« Faire autant de voyages, ce n’est tout simplement pas sain. J’aime toujours autant ce que je fais, mais vous devez faire beaucoup de sacrifices pour cela. »

« Cela semble fou parce que piloter une Formule 1 est bien sûr un rêve pour beaucoup de gens, mais en réalité vous êtes loin de chez vous et des gens que vous aimez et il arrive un moment où vous voulez en finir avec tout ça. »

Verstappen voit plusieurs rivaux potentiels en 2023

Max Verstappen s’attend à ce que son grand rival Lewis Hamilton soit de retour dans la course au titre en 2023 après une saison 2022 compliquée, mais il estime également que le septuple champion du monde n’est pas le seul pilote qu’il devra battre pour tenter de conserver sa couronne.

Max Verstappen a battu Lewis Hamilton dans la course au titre mondial en 2021 dans les circonstances que l’on connaît avec une finale à Abou Dhabi qui s’est disputée dans la controverse suite à une erreur de la part du directeur de course de l’époque, Michael Masi. En 2022, un Max Verstappen dominant a de nouveau décroché le titre, alors que Lewis Hamilton et son équipe Mercedes ont lutté pendant une grande partie de la saison avec une monoplace mal née.

En 2023, Max Verstappen remet donc son titre en jeu, mais le pilote Red Bull s’attend à ce que Lewis Hamilton soit de retour cette saison et n’écarte pas non plus l’idée de voir d’autres pilotes venir se mêler à la bataille.

« Il [Hamilton] a été l’un des plus grands pilotes de tous les temps dans le sport, donc s’il a la voiture pour le faire, il peut à nouveau se battre pour le titre. » estime le double champion du monde au micro de Sky Sports.

« Mais c’est pareil pour George [Russell] et Charles [Leclerc], c’est aussi pareil pour Lando [Norris]. Si vous leur donnez une voiture capable de se battre pour un championnat, ils peuvent le faire. »

« Mais quand vous avez la voiture, il y a aussi plus de pression. Vous ne pouvez pas vous permettre de faire des grosses erreurs, le niveau de pression est différent. Mais je reste convaincu qu’une fois que ces gars-là seront dans cette position [une voiture compétitive], tout est possible, ils ont le talent pour le faire. »

En 2023, Max Verstappen cherchera à devenir le cinquième pilote de F1 à décrocher un troisième titre mondial consécutif, et bien qu’il soit enthousiasmé par la perspective d’atteindre ce record, le Néerlandais préfère rester prudent quant à ses propres objectifs en ce début d’année.

« Mon numéro préféré est le numéro trois. » plaisante t-il à propos d’un potentiel troisième titre mondial en Formule 1.

« Bien sûr, nous devons tout essayer, mais je ne sais pas si nous allons être assez bons. En tant qu’équipe, nous croyons que nous le sommes, nous sommes très motivés, nous sortons d’une bonne année et nous travaillons d’arrache-pied pour essayer d’y parvenir. »

« Tout le monde à l’usine durant tout l’hiver a travaillé d’arrache-pied, et une fois revenu de mes vacances, j’ai moi aussi travaillé d’arrache-pied pour essayer d’être dans la meilleure forme possible. Une fois que vous êtes dans la voiture, vous savez que c’est le moment d’y aller et vous devez performer. »

La saison 2023 débute avec le Grand Prix de Bahreïn qui se dispute du 3 au 5 mars, soit à peine une semaine après les essais hivernaux qui se disputent cette année sur la piste de Sakhir à Bahreïn.

Verstappen se méfie de Mercedes pour 2023

Lorsqu’on lui demande qui de Mercedes ou de Ferrari sera le principal rival de Red Bull cette année en supposant que l’écurie de Milton Keynes soit toujours aussi forte qu’en 2022, le Néerlandais Max Verstappen a répondu qu’il s’attendait certainement à une réaction de Mercedes en 2023.

L’an dernier, Max Verstappen a clairement dominé la compétition en F1 avec pas moins de quinze victoires à son actif et 454 points inscrits, alors que Mercedes n’a décroché qu’une seule victoire en fin d’année grâce à une W13 mise à jour à plusieurs reprises au fil de la saison.

Alors que la campagne 2023 débute avec le Grand Prix de Bahreïn début mars, Max Verstappen estime que Mercedes pourrait bien être le grand rival de Red Bull cette année, à la seule condition que l’écurie du constructeur allemand ait tiré des leçons de ses difficultés l’an dernier, tandis que le Néerlandais n’enterre pas pour autant la Scuderia Ferrari qui a tout de même terminé deuxième du championnat en 2022.

« A la fin de la saison dernière ils semblaient forts, parfois moins. Donc, de mon côté c’est un peu difficile à dire parce que je ne fais pas partie de leur équipe. » a déclaré le champion du monde en titre lors de la présentation de la Red Bull ce vendredi à Manhattan.

« Mais je suppose que s’ils ont compris parfaitement ce qui doit être amélioré sur leur voiture, alors bien sûr, ils seront notre principal rival. Mais je pense que Ferrari sera forte aussi, mais à quel point c’est difficile à dire. »

« Mais Mercedes a démontré au cours des dernières années qu’ils étaient vraiment, vraiment forts et ils ont aussi un bon groupe de personnes dans l’équipe. »

« Après, je fais aussi confiance à mon équipe à Milton Keynes, je sais qu’ils peuvent construire une voiture très solide avec un bon moteur. J’espère juste que nous aurons de nouveau un package solide pour nos battre contre eux. »

Si Red Bull a déjà présenté la livrée de sa monoplace 2023, ce n’est pas encore le cas de Ferrari et Mercedes qui dévoileront leur monoplace respectivement le 14 et 15 février.

Max Verstappen prêt à défendre son titre mondial

Le pilote Red Bull Max Verstappen se dit prêt à remettre son titre mondial en jeu cette année au volant de la RB19 dévoilée ce vendredi par son équipe à New-York aux Etats-Unis lors d’un événement diffusé en direct.

L’équipe championne du monde en titre, Red Bull, a dévoilé ce vendredi sa nouvelle monoplace à la livrée similaire à celle de la saison passée, alors que l’écurie de Milton Keynes a également révélé un nouveau partenariat technique avec le constructeur automobile Ford qui développera avec Red Bull une unité de puissance hybride à partir de la saison 2026.

« C’est formidable d’être à New York pour le lancement de la RB19. Les États-Unis sont très importants pour nous. Cette année, il y a trois Grands Prix [Miami, Austin et Las Vegas]. » a déclaré le champion du monde en titre ce vendredi lors de la présentation de la RB19.

« La livrée est assez similaire depuis quelques années, mais je trouve toujours que c’est une voiture cool avec les couleurs Red Bull partout. Nous avons eu beaucoup de succès, alors pourquoi voudriez-vous changer cela ? »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que cette RB19 sera en mesure de faire tout aussi bien que la très dominante RB18 de la saison 2022, le Néerlandais – qui a déjà roulé dans le simulateur de l’équipe avec cette nouvelle spécification – dit que les premières impressions sont bonnes.

« Je l’ai piloté dans le simulateur. Depuis l’année dernière, nous essayons constamment d’améliorer la voiture. Je ne peux pas partager beaucoup de détails, mais dans le simulateur, nous essayons de corréler au mieux avec le monde réel et les premières sensations ont été vraiment bonnes. »

« Nous sommes très excités pour la saison prochaine et nous ferons de notre mieux pour défendre nos titres mondiaux. » a conclu le double champion du monde.

Du « petit Prost » à De Vries, Marko fait le point sur les jeunes pilotes

Helmut Marko, conseiller et responsable de la filière jeunes pilotes Red Bull fait le point sur le marché des pilotes junior et compare Isack Hadjar à Alain Prost.

Si on examine la grille de départ de la F1 2023, on peut constater que cinq pilotes sont issus du programme junior de Red Bull : il s’agit bien entendu de Max Verstappen, mais il y a également Carlos Sainz qui pilote aujourd’hui pour Ferrari, Pierre Gasly qui rejoint Alpine cette saison après plusieurs années au sein du giron Red Bull, Alex Albon chez Williams et Yuki Tsunoda, pilote AlphaTauri fortement soutenu par Honda. Faire partie de la filière jeunes pilotes de Red Bull, c’est quasiment la garantie de faire carrière dans le sport automobile de haut niveau.

Interviewé par nos confrères de Auto Motor und Sport, Helmut Marko a fait un état des lieux du marché actuel des jeunes pilotes. En 2023, l’Autrichien suivra de près de nouveaux visages en F2 tel que le Français Isack Hadjar qu’il surnomme « le petit Prost » et qui a remporté trois courses lors de ses débuts en F3. Zane Maloney a remporté le titre FIA de rookie de l’année en 2022 et Enzo Fittipaldi n’était pas passé loin du titre en F3 en 2021.

« D’abord et avant tout le Français Isack Hadjar, que j’appelle « Little Prost » parce qu’il ressemble au grand. Ensuite, nous avons Zane Maloney, un talent de la Barbade, et Enzo Fittipaldi. Ils piloteront pour nous en Formule 2 et devront y faire leurs preuves. »

Du côté des membres du programme junior qui pilotaient en F2 l’année dernière, le Néo-zélandais Liam Lawson tentera sa chance en SuperFormula en 2023 comme Stoffel Vandoorne et Pierre Gasly l’ont fait par le passé. L’Estonien Juri Vips a quant à lui été exclu du programme pour avoir tenu des propos racistes lors d’un jeu en ligne au cours de la saison 2022 (à lire ici).

« La clé est de finir devant, ce qui n’a pas toujours été le cas de Liam Lawson mais au final, il a quand même fait de bonnes courses. » ajoute Marko.

« Ensuite, nous avons eu Jüri Vips, qui a eu un mauvais mot et qui n’a donc pas pu continuer. Ce qui n’est certainement pas juste non plus. Quand tu es un garçon de 21 ans, tu dis parfois des bêtises. »

« Il y a aussi Sebastian Montoya qui pilote toujours pour nous en Formule 3. Nous avons donc une large base. Mais si, comme cette année, aucun véritable leader ne se présente, nous allons également jeter un coup d’œil sur le marché. »

« Et c’est précisément là que nous avons trouvé Nyck de Vries. En fin de compte, nous avons besoin de pilotes qui ont le potentiel pour éventuellement gagner un Grand Prix. Et nos jeunes pilotes ne l’avaient pas. »

En tant que champion de Formule 2 et de Formule E, Nyck de Vries frappait à la porte de la Formule 1 depuis plusieurs années en vain. Lors du Grand Prix d’Italie 2022, l’équipe Williams lui a offert la chance de piloter en remplacement du titulaire Alex Albon et le Néerlandais a ébloui par ses performances. Il s’est alors vu offrir un poste de pilote titulaire au sein de l’équipe AlphaTauri à partir de la saison 2023.

Enfin, quand on a demandé à Helmut Marko s’il voyait un nouveau Verstappen quelque part sur le marché, sa réponse a été laconique : « Non! »

Des combinaisons plus légères pour Verstappen et Perez en 2023

A partir de la saison 2023 de F1, la société Sparco rejoindra l’équipe Red Bull Racing pour devenir fournisseur officiel (contrat pluriannuel), ce qui permettra à Max Verstappen et Sergio Perez de porter une combinaison et des bottines ultra légères. 

Au début des années 2000, Sparco a créé la combinaison Superleggera offrant un composé qui non seulement était conforme à la norme FIA 8856-2000, mais se présentait comme la combinaison la plus légère de son époque, pesant environ 20% de moins que les combinaisons comparables des marques rivales.

La nouvelle combinaison que porteront Max Verstappen et Sergio Perez à partir de 2023 a été créée comme une évolution naturelle de cette combinaison historique Superleggera. En plus de ces combinaisons « ultra légères », Verstappen et Perez seront également équipés de bottines Sparco X-Light +, des gants Arrow Biotech ainsi que des sous-vêtements Sparco.

Les membres de l’équipe de course seront équipés quant à eux d’une gamme dédiée de produits dérivés des combinaisons de compétition Sparco et des gants Tide Meca afin de répondre à toutes les exigences de confort et de sécurité en fonction des besoins spécifiques de conception et de performance de l’équipe tout au long de l’année.

« Veiller à ce que nos pilotes et notre équipe de course soient aussi sûrs que possible est toujours notre première priorité. » a déclaré Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull.

« Sparco est à la pointe de la sécurité des vêtements de course depuis plus de quatre décennies et nous sommes ravis de les accueillir dans l’équipe. Le fait que leur dévouement à la sécurité va de pair avec la recherche de la performance et de la légèreté, des considérations clés en course, rend la collaboration encore plus excitante. »

Depuis 1977, Sparco développe et fabrique des équipements pour l’environnement de course et compte actuellement plus de 300 équipes partenaires dans diverses compétitions mondiales de sport automobile (F1, Indy, WRC, Nascar, Dakar et bien d’autres) et des clients du monde entier qui adoptent ses produits.

La Honda Civic Type-R GT de Max Verstappen en vente

La Honda Civic Type-R GT de 2018 utilisée par le champion du monde de F1 Max Verstappen est actuellement en vente sur le site de vente aux enchères Catawiki.

Cette Honda Civic Type-R GT de 2018 de couleur blanche totalise 58 500 km au compteur. Elle est équipée d’une boîte de vitesses manuelle et d’un moteur quatre cylindres en ligne 16 soupapes d’une puissance de 320 chevaux. Ce modèle est unique car le double champion du monde a apposé sa signature sur le tableau de bord et sur la malle arrière. Le véhicule possède évidemment un suivi complet et a toujours été entretenu dans le réseau Honda (cachet de la concession faisant foi).

Le prix estimé de la voiture se situe entre 50 et 60 000 EUR et le véhicule est en « très bon état ». La vente aux enchères a déjà débuté le vendredi 9 décembre et se poursuivra jusqu’au lundi 19 décembre et la voiture n’a pas de prix de réserve.

Si vous souhaitez enchérir sur cette Honda Civic Type-R GT, cliquez sur ce lien et vous serez redirigé vers le site de vente aux enchères Catawiki sur lequel vous pourrez faire votre proposition et voir toutes les photos du véhicule, ainsi que toutes les informations disponibles.

Pour voir la voiture en mouvement, vous pouvez visionner la vidéo YouTube ci dessous. Il s’agit précisément de la Honda Civic Type-R GT mise en vente.

Red Bull F1 fait le show à Milton Keynes

Les champions du monde de F1 ont fait le show ce samedi à travers les rues de Milton Keynes, QG de l’équipe.

30 000 spectateurs étaient rassemblés dans le froid de fin d’automne à Milton Keynes ce samedi pour célébrer les 2 titres, les 17 victoires et les 28 podiums remportés par Red Bull cette année. L’équipe a en effet décroché son cinquième titre constructeurs, le premier depuis 2013. La champion du monde en titre, Max Verstappen, et son coéquipier Sergio Perez ont pris le volant de la RB7 pour l’occasion et ont gratifié la foule de multiples donuts. Christian Horner, team principal, et Adrian Newey, directeur technique étaient également présents.

L’usine de Red Bull Racing est basée à Milton Keynes en Angleterre depuis 2005 mais un événement comme celui-ci n’avait plus eu lieu depuis 2011.

« Nous sommes basés à Milton Keynes depuis 2005, quand j’étais encore enfant, donc c’est formidable de revenir ici avec des événements locaux comme celui-ci. » a déclaré Max Verstappen.

« Nous sommes vraiment reconnaissants de l’amour et du soutien qui viennent de la ville et nous attendons avec impatience l’année prochaine où nous avons un grand défi devant nous. »

« Nous savons que nous pouvons relever ce défi, bien sûr, tout le monde autour de nous travaillera tout aussi dur pour nous battre, mais ils n’ont pas le soutien que nous avons. »

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a déclaré : « La dernière fois que nous avons fait rouler les voitures à travers Milton Keynes, c’était il y a 11 ans, et voir les fans, l’équipe et leurs familles tous ici aujourd’hui est très spécial. »

« Pouvoir ramener les trophées des pilotes et des constructeurs dans notre ville de Milton Keynes, après une saison aussi incroyable, est un moment de grande fierté. »

« Quelle meilleure façon de célébrer ces réalisations avec la ville qui est notre maison depuis le tout début. »

« Nous voudrions remercier tout le conseil et les autorités de Milton Keynes pour tout ce qu’ils ont fait pour rendre tout cela possible, mais surtout, nous voudrions remercier les fans. 30 000 personnes sont présentes ce jour pour faire la fête avec nous tout au long de la journée et nous sommes vraiment reconnaissants de leur soutien. » a conclu le Team principal de Red Bull.

Coulthard : « L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres »

David Coulthard pense que les deux titres remportés par Max Verstappen ne signent pas forcément le début d’une « ère Verstappen » pour plusieurs années. L’équipe Red Bull aura en effet fort à faire l’année prochaine pour maintenir son hégémonie.

Après un titre 2021 controversé et une rude bataille entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, le Néerlandais a décroché le titre 2022 avec plus de facilité, remportant 15 des 22 Grands Prix de la saison. Au début de la campagne, Ferrari semblait pourtant en mesure de concurrencer l’écurie autrichienne mais, dés la mi-saison, Max Verstappen a tiré son épingle du jeu, prenant le large au classement pilotes. Il a ainsi décroché le titre au Japon quatre courses avant la fin de la saison.

Cependant, l’année prochaine pourrait être plus difficile pour Red Bull : Mercedes a réalisé beaucoup de progrès en fin de saison tandis que Ferrari devrait être en mesure de tirer les enseignements des erreurs commises en 2022, sous la houlette d’un nouveau chef d’équipe puisque Mattia Binotto a déposé sa démission la semaine dernière.

Il faut aussi prendre en considération que l’équipe de Milton Keynes a été pénalisée pour avoir enfreint le plafond budgétaire 2021 et voit donc son temps en soufflerie réduit de 10%. Les 70% d’essais aérodynamiques dont bénéficie l’équipe championne en 2022 passeront donc à 63%. David Coulthard considère que cela pourrait entraver la conception d’une monoplace capable de remporter des titres dans les années à venir.

« L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres« , a déclaré l’ancien pilote de F1 dans les colonnes de Formule1.nl.

« Pas parce que ce n’est pas un pilote brillant, mais il n’aura peut-être pas une voiture capable de remporter des titres dans les saisons à venir. Personne ne peut le savoir à l’avance. »

« Lewis aurait pu être neuf fois champion au lieu de sept. En même temps, il a souvent été dans une bonne voiture mais ça n’a pas été le cas d’un pilote comme Alonso. Alors que ce dernier a également remporté deux titres de suite en 2005 et 2006 – tout comme Verstappen maintenant – et personne ne pouvait alors imaginer que ça s’arrêterait là. »

« Alonso aurait dû avoir plus de deux titres », a expliqué David Coulthard, « mais ses choix et les dieux de la course l’ont mis dans la position où il pilotera pour Aston Martin l’année prochaine et les chances qu’il devienne champion sont minces. » Et cela, même si Fernando Alonso a toujours « les compétences », selon la conclusion de l’Ecossais.

Max Verstappen VS les autres: la statistique qui impressionne

A six Grands Prix de la fin de la saison, Max Verstappen est en tête du championnat avec seulement six points d’avance sur Lewis Hamilton. Il faut dire que le duo de pilotes se tient dans un mouchoir de poche : depuis huit Grands Prix, l’écart les séparant n’a jamais dépassé les huit points. Cependant, c’est une autre statistique qui nous intéresse aujourd’hui avec une avance considérable en faveur du pilote belgo-néerlandais.

Avec 469 tours bouclés en tête cette saison, Max Verstappen surclasse le reste du plateau F1. Si l’on réuni les dix autres pilotes ayant couru en tête cette saison à savoir : Hamilton, Bottas, Ocon, Leclerc, Ricciardo, Perez, Norris, Sainz, Vettel et Alonso, ces derniers comptabilisent ensemble 465 tours en tant que leader.

Le pilote Red Bull a donc passé cette année plus de temps en tête que l’intégralité du plateau. Cette statistique vient également appuyer une autre performance : Verstappen a passé plus de 50% du temps en tête avec 469 tours sur un total de 934 tours après le Grand Prix de Turquie. A titre de comparaison, Lewis Hamilton a passé 133 tours en tête cette saison.

Une régularité qui permet entre-autres à Max Verstappen de jouer des coudes en tête du championnat avec 7 victoires contre 5 pour Lewis Hamilton. Cependant, le championnat ne se jouera pas sur le nombre de tours en tête, domaine dans lequel Verstappen domine jusqu’à présent, mais bien sur les points engrangés lors des six derniers Grands Prix où chaque place gagnée comptera.