L’une des combinaisons que portait le Français Romain Grosjean lors de la saison 2018 lorsqu’il était pilote pour l’écurie Haas en F1 a été mise en vente pour la bonne cause.
Romain Grosjean – désormais « expatrié » aux États-Unis où il court dans le championnat d’Indycar pour le Dale Coyne Racing – a fait don de cette combinaison au Karting 4 Kids Charity qui soutient l’hôpital pour enfants de Saint-Pétersbourg, en Floride.
Romain Grosjean a autographié cette combinaison au lendemain de sa première pole position décrochée au récent Grand Prix d’Indianapolis. La combinaison provient directement de sa collection personnelle.
Une vente aux enchères à débuté et se terminera le dimanche 30 mai à 10h00. Pour pouvoir enchérir vous devez envoyer un courriel à [email protected] ou par message direct sur Instagram ou Facebook à @halloffamecollection.
100% du produit de cette vente aux enchères ira à l’hôpital pour enfants de Saint-Pétersbourg en Floride.
Ne manquez pas cette opportunité très rare en soumissionnant aujourd’hui tout en soutenant une grande cause.Pour plus d’informations sur l’association, veuillez visiter www.kart4kids.org et www.hopkinsallchildrens.org
Ayant prédit que son ancien coéquipier Carlos Sainz serait en lice pour la victoire à Monaco – ce qu’il a failli être puisqu’il a terminé deuxième – le pilote Ferrari a décidé de rendre la monnaie de sa pièce à Lando Norris en faisant lui aussi une petite prédiction avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, prochaine manche du calendrier.
A Monaco le week-end dernier, Lando Norris expliquait aux médias qu’il s’attendait à ce que son ancien coéquipier Carlos Sainz – désormais pilote Ferrari – serait très rapide dans les rues de la Principauté.
« J’ai envoyé un texto à Carlos [Sainz] avant le week-end pour lui dire qu’il allait être très fort et qu’il avait une chance de gagner. » déclarait le pilote McLaren à Monaco après la deuxième séance d’essais libres dominée par Ferrari.
Effectivement, Carlos Sainz s’est montré très rapide tout au long du week-end à Monte Carlo, mais l’Espagnol terminera finalement deuxième derrière la Red Bull de Max Verstappen
A son tour donc, Carlos Sainz n’a pas hésité à mettre la pression sur son ancien coéquipier Lando Norris avant la sixième manche de la saison qui se disputera dans les rues de Bakou en Azerbaïdjan le 6 juin.
« Je pense que celui qui devrait être maintenant enthousiasmé par Bakou est mon ami Lando Norris, ici à ma gauche. » a déclaré en plaisantant Carlos Sainz lors de la conférence de presse post Grand Prix dimanche dernier.
« Il a…une fusée dans la ligne droite, et la voiture n’était certainement pas mauvaise l’année dernière à Monza, elle n’était pas mal non plus à Monaco [Norris a terminé sur la troisième marche du podium], donc peut-être que je parierai pour vous. »
« Il m’a mis sous pression ce week-end en disant que j’avais peut-être une chance de gagner. Il avait raison. Voyons maintenant si j’ai raison pour Bakou. »
Si Sainz prend le risque de s’avancer autant, c’est que l’ancien coéquipier de Lando Norris a bien remarqué que les McLaren affichaient de belles vitesses de pointe depuis le début de l’année sur les différents circuits visités par la F1, alors qu’à Bakou les pilotes devront s’attaquer à une ligne droite principale de plus de 2 kilomètres.
Deux jours après le Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes a enfin réussi à retirer la roue avant droite qui était fixée sur la monoplace de Valtteri Bottas durant la course et qui est à l’origine de l’abandon du Finlandais en Principauté.
Bien que l’équipe Mercedes a publié une courte vidéo du démontage de la roue ce jeudi, cette dernière a été retirée mardi matin, soit 48 heures après le Grand Prix de Monaco.
Pour rappel, lors de son arrêt au stand dimanche dernier à Monte Carlo, Valtteri Bottas a dû abandonner car le mécanicien préposé à la roue avant droite de sa Mercedes n’arrivait pas à retirer la roue.
La tête de l’écrou qui maintient la jante au moyeu a été complétement lissée par le pistolet de démontage, ce qui a rendu impossible le desserrage de ce dernier sans utiliser un outil spécial pour limer et refaire la tête de l’écrou.
Après le Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes n’est plus leader du championnat du monde constructeurs (c’est désormais Red Bull), tandis que Lewis Hamilton – qui a franchi la ligne d’arrivée à la septième place – est deuxième du classement pilotes avec quatre points de retard sur Max Verstappen.
Maintenant que cette roue n’est plus fixée sur la monoplace, l’équipe du constructeur allemand va devoir analyser tout ce qu’il s’est passé et veiller à ce que cela ne se reproduise plus avant la prochaine manche de l’année qui se déroulera à Bakou en Azerbaïdjan le 6 juin.
Pilotes de l’Alpine Academy, Oscar Piastri et Guanyu Zhou ont partagé le volant d’une R.S.18 à l’occasion de deux journées d’essais avec Alpine F1 Team cette semaine sur le circuit de Silverstone.
Organisés mardi et mercredi, ces deux jours de roulage représentent un élément essentiel de l’engagement continu d’Alpine F1 Team envers l’Alpine Academy en 2021 tout en préparant ses jeunes pilotes à un rôle en Formule 1 à l’avenir.
Mardi, Oscar Piastri était à l’œuvre en troquant sa Formule 2 développant 620 chevaux pour la R.S.18 plus puissante alignée par l’équipe en 2018. L’Australien est arrivé à Silverstone dans la foulée de son double podium dans les rues de Monaco le week-end dernier.
Le tenant du titre en Championnat de Formule 3 bouclait 86 tours sur une piste mouillée pour sa deuxième expérience en F1.
Actuel leader du Championnat de Formule 2, Zhou relayait mercredi son partenaire au sein de l’Alpine Academy. Dans des conditions beaucoup plus sèches et clémentes, le Chinois totalisait 106 tours pour sa cinquième sortie au volant de la R.S.18.
« Nos pilotes de l’Academy ont connu deux bonnes journées d’essais à Silverstone. C’était la première fois que nous menions des tests à Silverstone avec la R.S.18 et c’était évidemment la première occasion de l’année de voir des membres de l’Academy rouler avec une F1. » nous explique Mia Sharizman, directeur de l’Alpine Academy.
« Notre programme s’est bien déroulé, malgré le mauvais temps pour Oscar. Il a parcouru environ 500 km, soit plus d’une distance de course en F1 et c’est une excellente chose comme il s’agissait de sa deuxième apparition seulement au volant d’une F1. »
« Son objectif était de se familiariser avec la voiture et de poursuivre son développement. En parallèle, Zhou est toujours plus mature et a récemment fait des progrès gigantesques pour sa troisième année dans le programme d’essais. »
« Cela se reflète dans son programme avec la R.S.18, où il a bouclé 106 tours, son plus grand kilométrage en une seule journée en F1. Tous les deux tireront des leçons précieuses de ces deux journées et nous continuerons à étudier de nouvelles opportunités d’essais pour tous nos pilotes de l’Alpine Academy. »
Après un Grand Prix de Bahreïn où il est devenu le premier pilote japonais à marquer des points dès sa première course en F1, le jeune Yuki Tsunoda s’est senti pousser des ailes et s’est immédiatement fixé des objectifs peut-être un peu trop élevés pour lui.
Lors de la course suivante à Imola, le pilote AlphaTauri est allé frapper le mur dès la Q1 en qualifications, ce qui l’obligera à prendre le départ de la course depuis le fond de la grille.
En course le dimanche, Yuki Tsunoda a commis beaucoup d’erreurs et franchira finalement le drapeau à damier à la douzième place en Émilie-Romagne.
Classé seulement quinzième lors de la course suivante au Portugal, contraint à l’abandon pour le Grand Prix d’Espagne en raison d’un problème mécanique et enfin seizième à l’arrivée du Grand Prix de Monaco, Yuki Tsunoda n’aura marqué aucun point lors des quatre dernières courses disputées quand son coéquipier Pierre Gasly a systématiquement terminé dans le top dix depuis le début de la saison.
Avec un peu de recul, Yuki Tsunoda admet désormais qu’il s’était peut-être fixé des objectifs un peu trop élevés pour ses débuts en Formule 1.
« Je pense que oui pour être honnête. Surtout après Bahreïn où j’ai vraiment bien performé, même en faisant des erreurs. » explique le Japonais dans le podcast de la F1, Beyond The Grid.
« Après avoir été éliminé en Q2 [treizième sur la grille de départ], je suis bien remonté et j’ai marqué des points pour ma première course. »
« Mais je pense qu’à partir de là j’ai placé mes attentes un peu trop haut pour l’avenir, surtout pour Imola, la course suivante…je visais même le top cinq. Je pense que je visais un peu trop haut à coup-sûr. »
« En qualifications [à Imola], j’ai voulu réaliser un tour incroyable, un tour de rêve dès la Q1, mais vous ne devez pas à faire ce genre de chose en Q1. J’avais tellement d’adrénaline et de motivation que je suis allé dans le mur. »
« Donc oui, je pense qu’en début d’année je m’attendais vraiment à performer bien et j’ai visé un peu trop haut. »
Au classement des pilotes, Yuki Tsunoda est quatorzième avec deux points marqués depuis le début de l’année, alors que son coéquipier et neuvième avec seize points marqués.
Après sa victoire au Grand Prix de Monaco le week-end dernier, Max Verstappen mène le championnat du monde de F1 pour la première fois de sa carrière avec quatre points d’avance sur son rival direct Lewis Hamilton.
Grâce à cette victoire, aux points marqués également par son coéquipier et les malheurs de l’équipe Mercedes en Principauté, Red Bull Racing mène également le championnat du monde des constructeurs, une première depuis la saison 2013.
Lorsqu’on demande à Max Verstappen ce qu’il ressent d’être en tête du championnat du monde des pilotes, le Néerlandais ne veut pas s’emballer et insiste sur le fait qu’il reste encore de nombreuses courses à disputer (dix-huit au total).
« Si c’était comme ça à la fin de la saison ce serait formidable. Mais il y a encore un long chemin à parcourir. » a déclaré Verstappen après sa victoire à Monaco.
« Bien-sûr, c’est formidable de pouvoir rebondir après les deux premières courses où l’écart s’est creusé. Mais nous devons encore travailler dur, parce que nous savons que Mercedes, sur des pistes « normale » est toujours l’équipe à battre. »
« Évidemment, c’était un bon week-end dans l’ensemble et c’est un grand coup de pouce pour toute l’équipe. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense être tout aussi compétitif lors de la prochaine manche qui se déroulera sur un tracé urbain à Bakou en Azerbaïdjan, Verstappen insiste sur le fait que le circuit de Bakou est bien différent de celui de Monaco, bien qu’il s’agisse également d’un circuit en plein centre-ville.
« Bakou est un circuit urbain complétement différent où vous devez rouler avec moins d’appui. Il y a une longue ligne droite et les niveaux d’adhérence sont assez faibles, donc on ne peut pas comparer. Normalement, nous devrions être compétitifs, mais nous verrons. »
Le Grand Prix d’Azerbaïdjan, sixième manche du championnat du monde de Formule 1, se dérouler à Bakou du 4 au 6 juin.
Le Russe Nikita Mazepin estime que le Grand Prix de Monaco a représenté le plus grand défi mental dans sa carrière jusqu’à présent étant donné la vitesse à laquelle les F1 modernes roulent dans les rues étroites de Monte Carlo.
Mazepin a pris le départ depuis la dix-neuvième position sur la grille dimanche dernier en Principauté, mais le pilote Haas s’est rapidement retrouvé dernier lorsque son coéquipier Mick Schumacher l’a dépassé dans le premier tour à l’épingle du Fairmont.
Au final, Mazepin franchira tout de même la ligne d’arrivée devant son coéquipier en dix-septième position après que l’Allemand ait connu des problèmes de pression sur le circuit de carburant de sa monoplace.
« La course a été intense. Depuis que j’ai commencé à piloter des monoplaces, je n’ai jamais eu autant besoin de concentration. » a déclaré le pilote Haas après le Grand Prix de Monaco.
« Sur cette piste, même si nous sommes l’une des équipes les plus lentes ou la plus lente, tout va très vite. »
« A un moment, j’étais au virage 14 et j’ai eu l’impression de toucher le rail et c’était à cet endroit que Leclerc [Charles] a commis une erreur en qualifications. Il n’y avait donc vraiment aucune marge d’erreur. »
« Il était difficile de piloter la voiture rapidement, mais nous avons bien progressé au sein de mon équipe depuis Barcelone et je dirais que c’était un point positif. »
Depuis le début de la saison, Nikita Mazepin s’est plus souvent fait remarquer par ses têtes-à-queue en piste que par ses résultats et le jeune pilote était donc attendu au tournant par certains fans en arrivant sur le tracé si difficile de Monaco.
Mais force est de constater que Nikita Mazepin a connu un week-end très propre à Monte Carlo, contrairement à son coéquipier Mick Schumacher qui a frappé deux fois le rail en trois jours.
Le Russe attribue sa bonne prestation en grande partie au travail effectué entre les deux dernières courses.
« Je suis très content d’avoir pu passer du temps pour analyser les choses après Barcelone avec mon équipe car avec le package que nous avions à Barcelone, je pense qu’à Monaco cela aurait été un désastre, nous avons donc fait les changements nécessaires et ça a l’air beaucoup mieux maintenant. »
Nikita Mazepin n’a toujours pas marqué le moindre point cette saison, tout comme son coéquipier et les deux pilotes Williams.
Les deux journées de tests organisées par Pirelli sur le circuit Paul Ricard cette semaine pour le développement de ses gommes 18 pouces pour piste humide se sont achevées ce mercredi soir.
C’est la Scuderia Ferrari qui a mis à disposition de Pirelli une monoplace vieille de deux saisons pour aider la firme milanaise à développer les pneus pluie 18 pouces qui entreront en vigueur la saison prochaine en Formule 1.
Initialement, c’est l’équipe Mercedes qui devait participer à ce test, mais après le crash dont a été victime Valtteri Bottas au Grand Prix d’Emilie-Romagne plus tôt cette saison, Mercedes a décidé d’annuler sa participation à ce test afin de pouvoir respecter la limite budgétaire imposée par la FIA à chaque équipe pour la saison.
En effet, suite au crash de Bottas, l’équipe du constructeur allemand a dû amputer son budget annuel de quelques millions pour pouvoir réparer la W12 accidentée, ce qui pourrait avoir un certain impact en fin de saison.
« Nous essayons de respecter le plafond budgétaire, ce qui n’est pas anodin. » expliquait Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, le week-end dernier à Monaco.
« Nous ne pouvions pas prendre en charge les coûts liés au test des pneumatiques et nous n’aurions pas pu envoyer nos mécaniciens sur un tel voyage. »
Suite à ce désistement de dernière minute, c’est donc l’équipe Ferrari qui s’est portée volontaire pour aider Pirelli durant deux journées sur le tracé Paul Ricard et ce sont les deux pilotes titulaires, Carlos Sainz et Charles Leclerc qui se sont relayés au volant de la monoplace.
Le Monégasque Charles Leclerc a roulé la journée de mardi et a bouclé au total 141 tours de circuit, 83 tours sur les Intermédiaires et 58 tours sur les pneus pluie.
Le lendemain, l’Espagnol Carlos Sainz a pris le relais de son coéquipier et a bouclé en matinée 75 tours sur les pneus Intermédiaires et 92 tours sur les pneus pluie dans l’après-midi.
Pirelli va désormais analyser toutes les données recueillies lors de ces deux journées de tests et les compiler avec celles récoltées lors des autres journées d’essais organisées plus tôt cette année.
Les prochains tests sur les pneus 18 pouces sont programmés les 6 et 7 juillet sur le circuit de Spielberg (slick) en Autriche avec l’équipe AlphaTauri.
Après le Grand Prix de Monaco, le septuple champion du monde Lewis Hamilton n’est plus le leader du championnat du monde et accuse désormais un retard de quatre points sur Max Verstappen.
Un rythme insuffisant tout au long du week-end, des qualifications en demi teinte, une course marquée par l’abandon de Valtteri Bottas suite au blocage d’un écrou lors du changement de gomme et finalement une 7ème place pour Lewis Hamilton à l’arrivée de l’épreuve malgré deux abandons devant lui (dont celui de Bottas) ont été le lot de l’équipe championne du monde à Monaco.
Ce résultat n’aurait que peu d’incidence si l’écurie avait une avance considérable au championnat du monde et s’il ne restait pas dix-huit Grands Prix à disputer, mais avec des écarts si faibles entre les équipes, l’écurie Mercedes a perdu la tête du championnat à la faveur de Red Bull, alors que Lewis Hamilton est désormais deuxième du classement pilotes avec quatre points de retard sur Max Verstappen.
Les coéquipiers ne sont pas en reste, puisque Valtteri Bottas pointe à la 4ème place du championnat suivi par Sergio Perez à la 5ème place avec seulement 3 points d’écart (classement pilotes à la fin de cet article).
Lewis Hamilton a bien compris que lui et son équipe vont devoir se battre tout au long de l’année car chaque point comptera et personne n’est à l’abri d’un incident de course ou d’une casse.
« Il y a un très long chemin à parcourir », a déclaré Hamilton après le Grand Prix de Monaco. « Nous ne pouvons pas nous permettre un autre week-end comme celui-ci, mais je suis reconnaissant d’avoir terminé et obtenu quelques points dont celui du tour le plus rapide; chaque point que vous obtenez lors d’un mauvais week-end comme celui-ci peut, espérons-le, compter pour la fin. »
Il y a quelques années, le championnat 2007 a échappé à Lewis Hamilton d’un point face à Kimi Raikkonen, l’année suivante il gagnera son premier titre avec un point d’avance sur Felipe Massa ou ce dernier a été virtuellement champion le temps d’un dernier virage au Brésil. En 2016 Hamilton perdra le championnat face à son coéquipier Nico Rosberg pour 5 points. Autant d’expériences qui laissent des traces.
Lorsqu’on lui demande si la bataille de 2021 risque d’être l’une des plus disputées de sa carrière, Hamilton a répondu : « Non, je cours depuis l’âge de huit ans. Chaque année est différente, mais je ne pense pas que ce soit pire ou meilleur. »
« Ça va être dur. Je vous ai dit au début de la saison qu’ils [Red Bull] ont une voiture gagnante, et qu’ils seront très difficiles à battre. »
« Je resterai sérieux toute l’année, et nous avons gagné des courses que nous n’aurions pas dû gagner, comme à Bahreïn, mais ce n’est pas fini. » conclut le pilote.
Une grande partie des camions des écuries de Formule 1 sont déjà arrivés sur le circuit Paul Ricard, théâtre du Grand Prix de France, septième manche de la saison 2021 de Formule 1 qui se déroulera du 18 au 20 juin.
Après le Grand Prix de Monaco disputé le week-end dernier, la F1 se dirige désormais vers l’Azerbaïdjan pour y disputer la sixième manche du championnat dans les rues de Bakou, la capitale du pays.
Les équipements étant envoyés à Bakou via le transport aérien, les camions des équipes de F1 – qui étaient tous stationnés à Nice durant le Grand Prix de Monaco – ont pris immédiatement la direction du circuit Paul Ricard (moins de deux heures de route de Monaco) au lendemain de la course pour y stationner durant plusieurs jours et ainsi éviter des allers-retours couteux, ce qui permettra au passage de réduire encore un peu plus l’impact sur la planète.
N’oublions pas que la Formule 1 s’est fixée comme objectif de devenir totalement neutre en carbone d’ici la saison 2030 et a déjà mis en place bon nombre d’initiatives pour réduire significativement son impact sur la planète.
Parmi ces initiatives, la F1 s’est déjà engagée en 2021 à éliminer les bouteilles en plastique à usage unique parmi son personnel sur les différents circuits visités par la catégorie reine du sport automobile.
Sur le plan purement sportif, la Formule 1 réfléchit même à l’introduction d’un système à quatre roues motrices sur les monoplaces afin de s’assurer que les systèmes de récupération d’énergie fonctionnent à un niveau optimal.
« Nous voulons devenir totalement neutres en carbone, et par conséquent, nous voulons passer à un carburant entièrement durable. Le monde va vers une situation plus hybride et cela devrait se refléter dans la Formule 1. » expliquait il y a quelques semaines Nikolas Tombazis, le directeur technique de la FIA.
« Ce que nous nous sommes donné comme objectif, c’est d’avoir une bonne idée de la spécification du groupe motopropulseur d’ici cet été et une définition raisonnablement complète du reste de la voiture en 2022. »
« Nous pensons que le moment est venu d’avoir ces discussions constructives entre la FIA, la Formule 1, les équipes, les fabricants de groupes motopropulseurs et les fournisseurs de carburant. »
« Il y a des décisions importantes à prendre sur les aspects fondamentaux de la voiture au cours de ce processus. – comme si nous optons pour une transmission à deux ou quatre roues motrices, ou si nous voulons une aérodynamique plus active. »
« En ayant ces discussions maintenant, nous serons dans une position beaucoup plus forte et cohérente lorsque ces réglementations seront renforcées et que les groupes motopropulseurs et les voitures commenceront à être développés pour 2025.«
Le circuit Paul Ricard de son côté est également très investi puisque le circuit français a débuté une nouvelle expérience inédite pour un tracé français : l’éco pâturage.
L’objectif ? Entretenir naturellement les espaces verts du circuit pendant 4 semaines. Outre l’avantage lié à l’empreinte carbone, l’éco pâturage permet aussi d’éviter la pénibilité du travail dans certaines zones difficiles d’accès, par exemple en contrebas des buttes ou sous les tribunes qui accueillent habituellement le public.
Cette expérience inédite sur un circuit français vient compléter les nombreuses actions menées depuis plus de 10 ans par le Circuit Paul Ricard, situé au cœur du Parc Naturel Régional de la Sainte Baume : tri et recyclage des déchets, réutilisation des eaux de pluie pour arrosage, apivigilance (analyse de l’environnement par les abeilles), 20 000 m² d’ombrières photovoltaïques, mesure des émissions sonores, traitement des bio-déchets (compostage) etc.
Le pilote Williams Nicholas Latifi a oublié de mettre le tube de boisson dans sa bouche avant le départ du Grand Prix de Monaco et n’a donc pas pu boire une seule goutte d’eau durant la course dimanche dernier.
Le Canadien participait le week-end dernier à son tout premier Grand Prix de Monaco au volant d’une Formule 1 et a tout de suite compris dès les premiers essais libres du jeudi que le challenge serait corsé dans les rues de la Principauté au volant d’une monoplace qui n’est pas très à l’aise dans les virages à basse vitesse.
Outre le fait qu’il découvrait l’enfer du tracé de Monaco en mode course, le Canadien s’est rendu la vie encore plus difficile en oubliant de passer le tube de boisson dans son casque juste avant le départ.
« Aussi optimiste que vous pouvez l’être en espérant que des choses se passent pendant la course, cette piste n’est pas vraiment un tracé qui convient à la voiture. » a expliqué le pilote Williams dans une courte vidéo.
« La nature même du circuit qui est lent, ainsi que toutes les bosses, ce n’est vraiment pas du goût de notre voiture. »
« Nous savions que ce serait une course délicate, et c’est certainement l’une des courses les plus difficiles mentalement à laquelle j’ai participé en ce qui concerne la concentration. Je savais que ça allait être comme ça dès les premiers tours de roue en EL1. »
« Je me suit tout de suite dit que ça allait être une course durant laquelle il faudrait rester loin des murs et ne pas faire d’erreur et que ça allait être délicat. »
« Mais je suis relativement satisfait de ma course et je pense avoir maximisé tout ce que je pouvais. J’ai devancé Yuki [au départ], ce qui était bien. Je pense que la voiture avait un bon rythme et j’ai réussi à aller un peu plus loin que George [Russell, son coéquipier, ndlr] parce que j’ai bien géré les pneus. »
« Je pense que la seule erreur que j’ai faite avant même le début de la course a été de ne pas mettre le tube de boisson dans ma bouche. »
« Je ne m’en suis rendu compte qu’après…une fois que j’avais soif ! Donc j’ai bu un verre après être sorti de la voiture. Nous nous entrainons pour cela, ce n’est certainement pas l’idéal et j’étais certainement un peu déshydraté après la course. »
« Sur cette piste, vous ne vous reposez pas vraiment, même dans les lignes droites, et l’énergie mentale supplémentaire dont vous avez besoin vous fait travailler encore un peu plus. »
« Il faut aussi garder à l’esprit que c’est ma première fois ici, donc c’est peut-être un peu plus difficile pour un gars comme moi que pour Lewis [Hamilton] ou Kimi [Raikkonen] qui ont fait tant de courses ici. »
« Mais bon, je m’entraine pour ça, j’allais bien, et comme je l’ai dit, je n’ai remarqué qu’en sortant de la voiture que ma bouche était sèche. »
Tout comme Sebastian Vettel, Sergio Perez ou encore Carlos Sainz, l’arrivée dans une nouvelle écurie n’a pas été de tout repos pour Fernando Alonso, sur les cinq premières manches du championnat l’espagnol s’est vu surclassé par son coéquipier Esteban Ocon.
Pour l’aider à s’améliorer plus rapidement, l’équipe Alpine a dû toucher aux réglages de la direction assistée de sa monoplace avant le Grand Prix de Monaco, mais force est de constater que ces changements n’ont pas porté leurs fruits le week-end dernier en Principauté puisque le double champion du monde s’est qualifié à la dix-septième position le samedi lors des qualifications.
« Cette voiture a une approche différente de l’assistance de direction assistée. Je suis habitué à un autre type d’assistance dans la direction et c’est quelque chose que j’aurai enfin dans la voiture de mon côté du garage et je pense que ce sera un pas de plus dans mon adaptation. » nous expliquait Alonso après le Grand Prix d’Espagne.
« Pour le pilote, il est très important de sentir les pneus avant et vous pouvez le sentir principalement grâce à l’assistance de la direction assistée. »
« Si ce n’est pas celle que vous attendez, vous êtes perdu lorsque vous sautez dans un virage car vous ne savez pas si vous allez aller tout droit ou si le pneu accepte cette vitesse et si vous allez prendre le virage. »
Un calendrier compliqué pour l’adaptation
Il faut dire qu’en plus d’un plateau relevé aux avant-postes comme dans le peloton et un coéquipier qui veut confirmer face au double champion du monde 2005 et 2006, le calendrier de début saison n’aura pas facilité le retour en course de Fernando Alonso.
Entre des circuits pas ou peu pratiqués par le pilote et des circuits urbains qui ne facilitent pas le développement de la monoplace, l’Espagnol doit faire preuve de patience en ce début de saison et espère qu’à partir du Grand Prix de France son rythme s’améliorera.
« Je pense que ce sera plus lorsque ce ne sera pas un circuit urbain. Bakou ne sera pas un bon moment. En ce sens, le début du championnat n’a pas proposé le meilleur calendrier possible. » a déclaré Alonso après le GP de Monaco.
« Il y avait Imola, Portimao, deux circuits sur lesquels je n’avais pas roulé depuis de nombreuses années ou jamais comme à Portimao alors que le reste des pilotes y avaient roulé il y a quelques mois lors du dernier championnat. »
« Et puis, deux circuits urbains, Monaco et Bakou. Les six premières courses du championnat sont un défi difficile à relever. »
« Donc au Grand Prix de France j’espère qu’un nouveau championnat commencera pour moi. Et du point de vue de la direction j’espère avoir quelque chose qui me permette de sentir un peu mieux l’équilibre de la voiture et de pouvoir avoir un meilleur retour que ce que je ressens aujourd’hui. »
Optimiste pour la suite de la saison
Cependant le pilote rappelle que nous ne sommes qu’au début d’une longue saison de 23 courses et que des signes encourageants ressortent des premiers Grands Prix.
« Je pense que dans les deux ou trois dernières courses, j’ai eu l’un des meilleurs départs sur la grille, donc je pense que nous allons dans la bonne direction dans ce domaine »
« je ne suis pas inquiet.J’ai été fort tout le week-end par rapport aux premiers week-ends j’en suis content et j’étais plus fort en course que hier [qualifications] ou rien n’a fonctionné.Il reste encore 18 courses au championnat et nous ferons le calcul en décembre et pas maintenant. »
Après le Grand Prix de Monaco où il a franchi la ligne d’arrivée à la treizième position, Fernando Alonso est actuellement 13ème du championnat pilotes avec 5 points.
Le Français Romain Grosjean, qui va avoir l’opportunité de rouler au volant d’une Mercedes le 29 juin prochain dans le cadre d’un essai privé, a admis avoir été très surpris d’avoir eu accès à tant d’informations lors de son passage à l’usine de Brackley il y a quelques semaines.
Afin de préparer ce test au volant de la Mercedes de la saison 2019, Romain Grosjean a dû se rendre au Royaume-Uni à l’usine de l’équipe championne du monde en titre pour d’abord mouler son baquet, puis pour apprendre les différentes procédures propres à la W10 qu’il pilotera le 29 juin sur le tracé Paul Ricard dans le sud de la France.
« Ce sera une journée complète dans la voiture, voiture qui avait gagné au Grand Prix de France en 2019; donc la même. Ça va être une très belle expérience et un bon moyen de savoir ce qu’est une bonne Formule 1. » a expliqué Grosjean au micro de Canal+.
Le Français – qui a roulé pour la modeste équipe Haas entre 2016 et 2020 en Formule 1 – a découvert à Brackley un environnement « extraordinaire » où la précision, le sens du détail, l’ambiance de travail ou encore la culture vous font tout de suite comprendre pourquoi l’équipe Mercedes domine la catégorie reine du sport automobile depuis la saison 2014.
« C’est tout simplement extraordinaire. Vous rentrez là-bas [à l’usine de Brackley] et vous voyez l’ambiance, l’atmosphère, la culture, la précision, les détails, tout est – pas au même niveau – c’est tout simplement pas la même catégorie. »
« C’est vrai que ça a été impressionnant de voir ça et puis j’ai eu aussi la chance de tester leur simulateur, tester la voiture au simulateur, de voir à quel point ils étaient avancés. »
Grosjean a également été très surpris de la façon dont Mercedes lui a ouvert toutes les portes de son usine, n’hésitant pas à lui révéler certains détails « sensibles ».
« Ils m’ont vraiment ouvert les portes, ils m’ont expliqué ce qu’il y avait derrière tous les boutons, cela m’a même surpris ! J’étais très heureux, et j’ai été impressionné de voir à quel point ils étaient ouverts et ils m’annonçaient les choses. »
« Ils me disaient ‘voilà, on va tout essayer, tu vas rouler comme ça’ comme dans un week-end de course. »
Pour rappel, Romain Grosjean a stoppé sa carrière en Formule 1 prématurément après son terrible accident au Grand Prix de Bahreïn en novembre 2020.
Le Français avait alors reçu l’offre de Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, de rouler une dernière fois au volant d’une Formule 1 pour le plaisir et sans contrainte de résultat. L’Autrichien a tenu sa parole et a donc proposé à Romain Grosjean une journée complète au volant de la Mercedes W10 le 29 juin prochain.
Romain Grosjean devait également rouler avec cette Mercedes juste avant le départ du Grand Prix de France 2021 devant son public, mais en raison de l’annulation du Grand Prix de Turquie, le Grand Prix de France a été décalé d’une semaine et Romain Grosjean sera alors engagé avec son équipe d’Indycar le même week-end.
Fondamental dans le développement d’une sportive hautes performances, le travail aérodynamique trouve son expression majeure en Formule 1, où les essais en soufflerie s’effectuent avec le plus haut niveau de technicité.
Pour cette raison, Alpine Cars a décidé de passer un partenariat avec Alpine F1 Team afin de bénéficier de leurs méthodes et de leurs outils, dont la soufflerie d’Enstone.
Éliminer la portance, limiter au maximum la trainée et générer de l’appui mais selon un rapport bien précis : le travail des aérodynamiciens pour qu’une Formule 1 reste collée au sol, aille le plus vite possible en ligne droite et conserve une vitesse optimale de passage en courbe est primordial.
A Enstone (Angleterre), siège – entre autres – de la partie « châssis » de l’écurie Alpine F1 Team, ils sont entre 100 et 120 ingénieurs à plancher en permanence sur la gestion des flux d’air, à travers des outils numériques de CFD (dynamique computationnelle des fluides) ou en soufflerie.
Ailerons, déflecteurs, fond plat, pontons, diffuseur : tous ces éléments et bien plus encore sont modelés le plus finement possible pour optimiser les performances de la monoplace.
Aux Ulis (France), siège d’Alpine Cars, Pierre Sancinéna réfléchit de la même manière que ses collègues d’Enstone. Ingénieur aérodynamicien mais aussi pilote semi-professionnel, il conduit depuis trois ans les développements aérodynamiques destinés aux modèles actuels des gammes Alpine et Renault Sport (A110 et Mégane R.S. Trophy-R), ainsi que ceux des futurs modèles.
« Le travail en soufflerie est essentiel dans le développement aérodynamique d’un modèle sportif comme l’A110. » nous explique-t-il.
« Nous avons mis en place notre collaboration [avec Alpine F1] en mars 2020 et nous faisons le point chaque semaine pour optimiser notre méthodologie, nos outils de CFD et appliquer les méthodes de la Formule 1 lors de nos essais. »
Ce partenariat avec Alpine F1 Team porte sur des savoir-faire spécifiques, afin de les mettre à profit sur les futurs modèles routiers Alpine en développement.
Les équipes d’Alpine Cars ont ainsi amélioré la corrélation entre les calculs sur ordinateur et le résultat obtenus lors des séances en soufflerie. De quoi gagner du temps et de l’argent en évitant les phases de développement multiples et en limitant les allers-retours entre la CFD et la soufflerie. Mais pour gagner en efficacité et réussir à optimiser également le développement direct de certaines pièces ou parties de véhicule, il fallait aller encore plus loin.
C’est ainsi qu’une A110 a traversé la Manche pour se faire équiper dans les ateliers d’Enstone de nombreux capteurs utilisés par les aérodynamiciens de la F1.
Une instrumentation inédite et ultra-précieuse pour recueillir encore plus de données et mieux cartographier les pressions sur la carrosserie et les flux autour du véhicule. Et c’est début mars, dans le tunnel de la soufflerie S2A à Montigny-le-Bretonneux, que la F1 a ainsi pu souffler sur cette A110 de test totalement transfigurée.
Elle arborait notamment sous son châssis avant un large treillis métallique baptisé « rake », directement dérivé de ceux que les A521 d’Esteban Ocon et Fernando Alonso utilisent lors des essais libres les week-ends de Grand Prix.
Bardé de capteurs de pression semblables aux sondes Pitot des avions, il permet de cartographier tout le volume d’air qui passe dans le soubassement de la voiture : « C’est un outil unique pour nous, c’est vraiment la première fois qu’on utilise ça sur notre voiture de série. » précise Pierre Sancinéna.
Lors de cet essai en soufflerie, les ingénieurs d’Alpine Cars ont également utilisé de la « Flow-Vis », une peinture spéciale mise au point par leurs collègues de la F1.
Posée au rouleau sur le capot et les ailes de la voiture, elle s’étale seulement à partir d’une certaine vitesse selon une manière qui permet d’étudier l’écoulement des flux d’air sur la carrosserie. Un outil très visuel qui aide à valider les calculs opérés sur ordinateur via la CFD.
Dans le cadre de cette séance de soufflerie inédite, l’apport des aérodynamiciens d’Alpine F1 Team n’a pas été que matériel. Depuis la salle des opérations – la fameuse « Race Control room » d’Enstone, ils ont pu scruter les images retransmises en direct et analyser les données s’affichant sur leur écran d’ordinateur. Qui de mieux placé en effet que les personnes habituées à utiliser les outils dont était bardée l’A110 pour décrypter les résultats de ce test ?
Les résultats sont scrutés comme ici à la soufflerie mais aussi à Enstone. Des résultats qui serviront à valider certaines options, certaines idées, certains éléments en cours de développement chez Alpine Cars. Aussi bien pour de futures évolutions de l’A110 que pour d’autres modèles à venir, qui emporteront donc un peu de F1 avec eux sur la route.
Le week-end dernier à Monaco, l’équipe McLaren a participé à la cinquième manche de la saison avec une monoplace avec une livrée spéciale Gulf Oil, bien connue des fans de sport automobile.
Cette nouvelle livrée créée uniquement pour le Grand Prix de Monaco a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme de la part des fans et une grande partie d’entre-eux souhaite que McLaren conserve cette livrée pour le reste de la saison.
Mais l’équipe britannique a déjà indiqué que la carrosserie papaye fera son retour dès la prochaine manche en Azerbaïdjan le 6 juin prochain.
« Nous aurons besoin que les panneaux de carrosserie reviennent à leur papaye habituelle pour les prochaines courses, mais les équipes de F1 ont une culture de Pack-rat et rien n’est jeté. » nous explique McLaren.
En effet, si les deux McLaren MCL35M retrouveront leur couleur habituelle lors des prochains Grands Prix, il n’est pas à exclure de revoir peut-être un jour la livrée Gulf de nouveau utilisée lors d’un week-end de Grand Prix, même si dans l’immédiat cette dernière sera plutôt utilisée pour des événement particuliers.
« En règle générale, lorsque les châssis – généralement quatre à l’ère moderne – sont retirés à la fin de l’année, ils sont chacun préparés un peu différemment pour un compte rendu le plus complet de la saison.«
« Habituellement, cela tient compte à la fois des pilotes et des différentes configurations d’appui – mais il y aura probablement une voiture Gulf resplendissante du Grand Prix de Monaco pour épater les fans lors d’événements futurs – ou peut-être simplement pour l’afficher de temps en temps sur le boulevard du McLaren Technology Center pour donner à chacun un sourire. »
Avant le Grand Prix de Monaco, le PDG de Gulf Oil, Mike Jones, n’a pas écarté l’idée d’une collaboration plus large avec l’équipe McLaren dans un futur plus ou moins proche.
Ascenseur émotionnel, c’est l’expression qui pourrait le mieux caractériser le week-end de Ferrari à Monaco pour la 5ème manche du championnat de F1 2021.
Une pole position de Charles Leclerc suivi d’un crash lors de sa dernière tentative en qualifications soulevant des questions sur l’état de sa boite de vitesses qui sera finalement déclarée intacte, pour finalement ne pas prendre le départ le dimanche, la faute à un arbre de transmission endommagé. La mésaventure sera finalement oubliée grâce au podium de Carlos Sainz terminant deuxième de la course.
Une forte désillusion donc avant la course avec l’abandon de Charles Leclerc qui se conclut avec le podium de son coéquipier mais surtout beaucoup de points positifs pour l’écurie Ferrari selon Ross Brawn.
Dans sa traditionnelle chronique d’après course, le manager sportif de la Formule 1 fait part de son ressenti sur ce nouveau duo de pilotes.
« Le problème avec Charles était regrettable car Ferrari avait l’air solide sur tout le week-end. Pat Symonds m’a dit avant le week-end qu’il pensait que Ferrari serait forte à Monaco sur la base de son analyse sur les performances en virage – et ils l’étaient. » explique Brawn.
« Ce qui m’impressionne le plus, c’est la façon dont Charles et Carlos, en tant que pilotes, travaillent ensemble pour élever l’équipe. »
« Ils ont reconnu qu’ils devaient faire avancer l’équipe pour se mettre en position de gagner des courses avant de commencer à se battre. »
« Rapide tout au long de la course, Sainz est resté proche de Verstappen dimanche en marquant un premier podium pour Ferrari. Solliciter l’énergie de l’équipe avec une bataille interne est la dernière chose dont ils ont besoin pour le moment. »
« Ils doivent garder ce respect les uns envers les autres – et jusqu’à présent, ils en récoltent les fruits. »
Avec le présence de Carlos Sainz sur la 2ème marche du podium Ross Brawn se réjouit de voir une nouvelle génération qui commence maintenant à être ancrée aux avant postes.
« Avec Max, Carlos et Lando sur le podium, nous voyons la prochaine génération de champions du monde de Formule 1. »
« Carlos a livré le genre de performance que j’attends de lui. Il a très bien mûri. De tous les changements de pilotes au cours de l’hiver, il fait parti des meilleurs. Il s’est installé très rapidement et produit de très bons résultats. »
Après le Grand Prix de Monaco, la Scuderia Ferrari est actuellement 4ème du championnat constructeurs à 2 points de McLaren.
Le double champion du monde Fernando Alonso et le Britannique George Russell ont échangé leur casque le week-end dernier au Grand Prix de Monaco.
Avant son grand retour en Formule 1, le pilote Alpine avait déclaré que George Russell était le pilote de la grille qui l’impressionnait le plus lorsqu’on lui avait demandé quel pilote de la nouvelle génération pourrait selon lui devenir champion du monde un jour.
« George Russell est celui qui me surprend chaque week-end. » avait alors répondu le pilote espagnol.
« Sa façon de piloter la Williams, il ne fait aucune erreur et je suis vraiment surpris de sa vitesse naturelle. Donc, si je dois dire un nom, c’est Russell, pour l’avenir c’est mon choix. »
Les deux pilotes ont échangé leur casque le week-end dernier dans le cadre du Grand Prix de Monaco et Alonso a de nouveau insisté sur le fait que Russell est un futur champion en lui faisant une dédicace sur son casque.
« George, tu es un rock!! Futur champion du monde. » peut-on lire sur la dédicace faite par le double champion de F1.
En retour, le pilote Williams a offert à Alonso l’un de ses casques de couleur rouge et bleu, après que l’équipe Williams ait participé le week-end dernier à son 750e Grand Prix en Formule 1.
Pour rappel, George Russell arrive en fin de contrat avec l’équipe Williams à la fin de cette saison 2021 et son avenir devrait en toute logique s’écrie avec l’équipe Mercedes. Reste à savoir maintenant si l’écurie du constructeur allemand choisira de le placer dans l’une des ses monoplaces dès la saison prochaine.
Sir Frank Williams, fondateur de l’équipe de F1 Williams Racing, a rendu un vibrant hommage à Max Mosley, l’ancien président de la FIA décédé ce lundi 24 mai à l’âge de 81 ans.
Outre son rôle de président de la FIA, Max Mosley est également connu pour avoir fondé March Engineering, un constructeur automobile présent en F1 entre 1970 et 1992, alors qu’en 1977, Sir Frank Williams engage une March privée confiée au pilote belge Patrick Nève.
Mosley et Sir Frank Williams ont travaillé de longues années ensemble et c’est donc avec une grande tristesse que Sir Frank Williams rend un dernier hommage à celui qui a joué un rôle extrêmement important en l’aidant à fonder l’équipe Williams.
« C’est avec une grande tristesse que je réfléchis au décès de Max Mosley, âgé de 81 ans. Max a eu un impact profond sur le monde plus large du sport automobile, mais à un niveau personnel a joué un rôle essentiel en aidant à établir les fondations de l’équipe Williams. » a déclaré Sir Frank Williams.
« C’était un homme intelligent et talentueux et sa perte sera profondément ressentie par tous ceux qui l’ont connu.«
« J’ai rencontré Max pour la première fois dans les années 1960, lorsqu’il est entré dans le monde du sport automobile en tant que pilote. J’ai préparé sa voiture en Formule 2 et, bien qu’il n’ait jamais été le pilote le plus rapide sur la grille, il a toujours été intelligent au volant. »
« Après avoir pris ma retraite en tant que pilote, j’ai continué à travailler avec Max dans le cadre de son entreprise March Engineering, conduisant des voitures de clients au début des années 1970 sous la bannière Frank Williams Racing Cars. »
« Je suis revenu sur un châssis March après avoir fondé Williams Grand Prix Engineering en 1977, Patrick Nève prenant le premier départ de l’équipe au Grand Prix d’Espagne cette année-là. »
« Le décès de Max est particulièrement émouvant pour moi étant donné le rôle qu’il a joué dans les origines de Williams Racing, alors que l’équipe célébrait son 750e Grand Prix le week-end dernier à Monaco. »
« Il est juste de dire que l’équipe n’aurait pas réalisé ce qu’elle a accompli sans le soutien que Max a apporté à ces débuts, et je lui en serai éternellement reconnaissant. »
Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull Racing, aimerait que Sergio Perez puisse trouver plus de rythme le samedi lors des qualifications, ce qui lui simplifierait la vie le dimanche en course.
L’équipe de Milton Keynes a pris la tête du championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix de Monaco et cherchera au cours des prochaines manches à creuser l’écart avec Mercedes, mais aura besoin pour cela des deux pilotes.
Bien que Christian Horner ait une nouvelle fois apporté tout son soutien à Sergio Perez auteur d’une brillante course à Monaco le week-end dernier [il partait neuvième et a terminé quatrième], le Britannique a insisté sur le fait que Perez devra trouver plus de rythme le samedi en qualifications pour permettre à l’équipe de maximiser ses chances de marquer de gros points le dimanche.
« Je pense que le samedi est plus difficile que le dimanche [pour Perez]. » a déclaré Christian Horner ce dimanche à Monaco.
« Son rythme de course est généralement très soutenu, mais le samedi est toujours….vous savez, nous devons travailler avec lui pour l’aider à se mettre à l’aise. »
« Cela viendra, parce que vous pouvez voir que la majorité des pilotes – à l’exception de Carlos Sainz – qui ont changé d’équipe cette année, il leur faut un peu de temps pour se mettre à niveau. »
« Je pense que les pneumatiques sont plus délicats cette année, ce qui créé une autre dynamique, mais il y arrive et une performance comme celle d’aujourd’hui [GP de Monaco] ne peut que l’aider. »
« Checo a fait de belles courses cette année. A Bahreïn, il a été très fort, son rythme à Portimao a été très bon, donc il n’y aucun doute à ce sujet. Il doit juste mieux se qualifier. »
Au championnat du monde des pilotes, Sergio Perez occupe la cinquième place à trois points du pilote Mercedes Valtteri Bottas.
Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que son équipe allait devoir revoir la conception même des écrous de roue qu’elle utilise sur ses monoplaces avant la prochaine manche de la saison qui aura lieu à Bakou le 6 juin.
Dimanche dernier au Grand Prix de Monaco, l’un des mécaniciens de l’équipe Mercedes a été incapable de retirer la roue avant droite sur la W12 de Valtteri Bottas en raison d’un écrou complétement usiné.
Le pilote finlandais n’a pas eu d’autre choix que d’abandonner, alors qu’il se battait en piste pour la deuxième place et avait clairement une chance de rattraper le leader Max Verstappen pour peut-être jouer la victoire en Principauté.
Au lendemain du Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes a indiqué que la roue avant droite n’avait toujours pas été retirée sur la voiture de Bottas et qu’il faudrait attendre le retour de la monoplace à l’usine pour espérer pouvoir enfin la décrocher.
S’exprimant justement sur cet incident qui a ruiné la course de Valtteri Bottas, Toto Wolff explique qu’il va désormais falloir revoir la conception de ces écrous pour veiller à ce que cela ne reproduise plus à l’avenir.
« Il y a toujours de nombreux facteurs qui contribuent à une telle défaillance catastrophique et dans ce cas précis, nous devons revoir la conception, nous devons revoir le matériau et notre écrou de roue parce que les mécaniciens qui actionnent l’écrou de roue doivent le faire d’une manière où ils ne peuvent pas l’usiner. » a déclaré Toto Wolff, cité par le site de la F1.
« En fait, le mécanicien qui a fait cela est l’un des meilleurs et l’un des plus aptes en termes de vitesse d’arrêt au stand. C’est un tout, ce n’est jamais la faute de quelqu’un, il y a toujours de multiples facettes. »
L’Autrichien a également expliqué comment les émotions dans le garage Mercedes ont fluctué après cet incident qui a forcé Valtteri Bottas à abandonner.
« C’est une séquence d’émotions interessante parce que lorsque vous réalisez que vous êtes confrontés à un échec, la colère entre en jeu et c’est un phénomène tout à fait normal. »
« Vous devez juste être capable de contrôler vos émotions et de dire ‘Ok, c’est arrivé. Que pouvons-nous faire pour optimiser cela maintenant ? S’il n’y a pas beaucoup de temps pour l’optimiser à court terme, comment pouvons-nous éviter ce genre d’incident à l’avenir?' ».
« Ce n’est qu’en créant un environnement sûr dans lequel les gens peuvent s’exprimer que vous êtes vraiment capable d’analyser les lacunes et que vous créerez des solutions qui vous aideront à éviter de faire les mêmes erreurs à l’avenir. Vous passez par une montagne russe émotionnelle. »
Après le Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes n’est plus en tête du championnat du monde de Formule 1 2021. C’est désormais Red Bull Racing qui mène au championnat constructeurs avec un petit point d’avance sur l’équipe du constructeur allemand.