Szafnauer : Vettel et Aston Martin ont la même philosophie de course

Otmar Szafnauer, directeur de l’équipe Aston Martin, a souligné à quel point Sebastian Vettel avait déjà beaucoup aidé sa nouvelle équipe en fournissant une multitude de petits détails et de retours techniques afin d’aider à développer la monoplace de la saison 2021.

Fraichement débarqué chez Aston Martin, Sebastian Vettel a commencé à travailler avec sa nouvelle équipe en début d’année, et bien que l’Allemand devra attendre les essais hivernaux de Bahreïn (du 12 au 14 mars) pour rouler pour la première fois avec sa nouvelle F1, il a déjà pu faire profiter son équipe de son expérience de quadruple champion du monde.

« D’abord et avant tout, il peut apporter l’expérience et les méthodes de travail d’un champion du monde. Il a déjà indiqué à nos ingénieurs de course les données dont il a besoin pour nous aider à configurer la voiture. » explique Otmar Szafnauer à nos confrères d’AMUS.

« Il nous a déjà aidés à améliorer l’ergonomie du cockpit. Par exemple, où placer les boutons et comment les utiliser pou rendre la monoplace plus simple d’utilisation. Il a également déjà piloté dans le simulateur et l’a comparé à d’autres qu’il connaît. Il sait donc ce qui est bon dans le nôtre et où nous devons nous améliorer. »

« Mais il y aura beaucoup plus à venir de la part de Sebastian. » poursuit l’Américain.

« Sebastian n’est avec nous que depuis quelques jours, et déjà dans ce court laps de temps, il nous donné un retour utile, alors qu’il n’a même pas encore piloté la voiture. »

« Nous pouvons encore beaucoup apprendre de lui et ainsi nous améliorer. Lance [Stroll], qui a beaucoup moins d’expérience que Sebastian en Formule 1, pourra également en profiter. Lance est un pilote de course très talentueux et rapide. Ensemble, ils peuvent amener notre équipe à un niveau supérieur.« 

Lorsqu’on lui demande combien de temps durera l’adaptation de Sebastian Vettel à sa nouvelle équipe, Szafnauer répond : « Pas longtemps du tout. »

« Il ne faut pas oublier que Sebastian était avec Toro Rosso il y a quelques années. C’est à peu près la même taille d’équipe que nous, et Sebastian a une excellente mémoire. »

« Nous avons la même philosophie de la façon dont nous voulons courir. Pour nous, la performance est notre priorité absolue. Nous nous efforçons d’avoir la voiture la plus rapide possible.« 

« Cela s’applique également à d’autres domaines, tels que l’équipage des stands avec les changements de pneus. Nous voulons tirer le meilleur parti des courses – y compris des victoires. Voilà toute l’histoire.« 

« Et c’est exactement ce que fait Sebastian. Nos philosophies de course sont à 100% les mêmes. Nous travaillerons donc très bien ensemble pour optimiser nos performances.« 

« Nous pouvons lui offrir un environnement dans lequel la course est à nouveau amusante. Dans lequel c’est un plaisir d’être en Formule 1. C’est exactement pourquoi la plupart d’entre nous faisons ce travail. Que signifie s’amuser? Vous pouvez demander à Seb vous-même. Je pense que cela signifie pour lui que vous tirez le meilleur parti de chaque domaine de l’équipe et de la voiture. »

« C’est ce que représente cette équipe. Nous l’avons montré dans le passé. Nous avons cultivé cet environnement – et il recherchait cet environnement. Il tirera le meilleur parti de nous. Et nous obtiendrons le meilleur de lui.« 

Après six années passées chez Ferrari, le quadruple champion du monde a connu des situations très compliquées à Maranello avec des jeux politiques en interne et une bagarre contre son coéquipier ces deux dernières années qui ont pu l’atteindre psychologiquement.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Vettel a un manque de confiance en lui en ce début de relation, Szafnauer répond : « Non, pas du tout. »

« Il nous guide déjà. Il est très curieux. Il ne cesse de nous demander « pourquoi le faites-vous de cette façon et pourquoi pas différemment ? ». En seulement deux jours, il a eu tellement de questions. Il nous pose non seulement des questions, mais nous transmet également ses expériences. C’est exactement ce dont nous avons besoin. »

« Nous voulons retourner chaque pierre pour améliorer les performances afin qu’en mars nous puissions dire que nous avons profité de nos opportunités pendant l’hiver. Seb et nous en tant qu’équipe. Je ne vois pas de manque de motivation, de manque de confiance en soi. »

Enfin, Szafnauer confirme une nouvelle fois que Sebastian Vettel ne pourra pas rouler avant les essais hivernaux, notamment parce que l’équipe Aston Martin ne possède aucune monoplace vieille de deux ans ou plus équipée d’un moteur.

« Le plan est qu’il revienne [à l’usine] avant les tests [hivernaux]. Nous devons encore mettre à jour le simulateur afin qu’il puisse tester la dernière spécification du développement. »

« Nous ne sommes pas une grande équipe. Par exemple, nous louons nos moteurs et nos transmissions [à Mercedes]. Ils ne nous appartiennent pas. Nous devons les rendre après la saison. Nous n’avons donc pas de vieille monoplace à lui fournir. »

Officiel : la F1 débutera sa saison 2021 à Bahreïn

C’est désormais officiel, la saison 2021 de Formule 1 débutera le 28 mars à Bahreïn, le Grand Prix d’Australie ayant été reporté plus tard dans l’année (du 18 au 21 novembre) en raison de la situation concernant le Covid-19.

De plus, en raison des restrictions mises en place par le gouvernement chinois, le Grand Prix de Chine (troisième épreuve du calendrier) a lui aussi été reporté, mais aucune date n’a encore été fixée par les organisateurs.

Le report de l’Australie et de la Chine permet à la Formule 1 de placer l’un des jokers de la saison 2020 (Imola) à la date du 18 avril, tandis que la course normalement prévue au Vietnam le 25 avril reste toujours à confirmer.

En raison de ces changements, le nombre de courses pour la saison 2021 reste de 23 dates, ce qui est à l’heure actuelle le calendrier le plus long jamais constaté en Formule 1.

La saison 2021 débutera donc une semaine plus tard que prévu initialement et se terminera également une semaine plus tard avec le Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Ce fut un début d’année chargé en Formule 1 et nous sommes heureux de confirmer que le nombre de courses prévu pour la saison reste inchangé. » explique Stefano Domenicali, le nouveau PDG de la F1.

« La pandémie mondiale n’a pas encore permis à la vie de revenir à la normale, mais nous avons montré en 2020 que nous pouvons courir en toute sécurité en tant que premier sport international à revenir et nous avons l’expérience et les plans en place pour livrer notre saison. »

« C’est une excellente nouvelle que nous ayons déjà été en mesure de convenir d’une date reportée pour le Grand Prix d’Australie en novembre et continuons de travailler avec
nos confrères chinois pour trouver une solution pour y courir en 2021 si quelque chose change. »

« Nous sommes très excités qu’Imola revienne au calendrier 2021 et de savoir que nos fans seront très excités du retour de la F1 après une trêve hivernale et notre ouverture de la saison révisée à Bahreïn. »

« De toute évidence, la situation avec le virus reste fluide, mais nous avons l’expérience de la saison dernière avec tous nos partenaires et promoteurs pour s’adapter en conséquence et en toute sécurité en 2021. »

Le nouveau calendrier de la saison 2021 de Formule 1 est donc le suivant :

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Valtteri Bottas se prépare pour le Rallye Artic Lapland

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a participé cette semaine à une journée de préparation pour le Rallye Artic Lapland (du 14 au 16 janvier) auquel le Finlandais s’apprête à participer au volant d’une Citroën C3 WRC.

Grand amateur de Rallye, Valtteri Bottas devait initialement participer au Rallye d’Antibes dans le sud de la France au mois d’octobre dernier, mais en raison des conditions météo difficiles, l’édition 2020 a été purement et simplement annulée par les organisateurs.

Le Rallye Artic Lapland sera donc la première course hivernale pour le pilote Mercedes, qui sera engagé au volant d’une Citroën C3 WRC aux couleurs de son sponsor Nolla.

Pour cette 56e édition du mythique Rallye, deux journées de compétition sont au programme avec dix spéciales à parcourir au gré de la nature lapone et dans des températures glaciales.

Officiel : Le Grand Prix d’Espagne 2021 confirmé à Barcelone

Le Circuit de Barcelone-Catalunya et la Formule 1 ont signé le renouvellement du contrat qui confirme la célébration du Grand Prix d’Espagne sur le circuit de Barcelone en 2021.

Lors de la publication du calendrier de la saison 2021, le Grand Prix d’Espagne était bien inscrit à la date du 9 mai, mais un astérisque indiquait qu’il fallait encore attendre la confirmation officielle de la part des organisateurs.

C’est désormais chose faite, puisque le tracé de Barcelone a assuré sa continuité dans le championnat du monde ​​de Formule 1 cette saison et célébrera le rendez-vous traditionnel avec la catégorie reine les 7, 8 et 9 mai.

Ce sera la 65e édition du Grand Prix d’Espagne, la 31e qui se tiendra consécutivement sur le circuit de Barcelone, une installation qui durant la saison 2021 commémorera également le 30e anniversaire de son inauguration.

La piste catalane continuera à travailler avec la Formule 1 sur un nouveau contrat à long terme au cours de la prochaine saison qui garantira la continuité du Grand Prix d’Espagne sur le circuit de Barcelone-Catalunya au-delà de 2021.

« Le Grand Prix de F1 de Catalogne est un grand événement mondial qui génère un effet multiplicateur en termes de croissance du PIB, création de travail et de richesse dix fois plus élevée que la contribution du gouvernement de la Generalitat. » explique le ministre des affaires Ramon Tremosa.

« Nous allons continuer à travailler avec le gouvernement pour faire en sorte que Montmelo ait une place permanente dans la compétition, parce que la Formule 1 n’est pas une dépense mais un investissement. »

Le responsable et président du Circuit a souligné que « la Catalogne est un pays moteur, avec de grands fans, des champions internationaux et des infrastructures extraordinaires. » et qu’avec cet accord « Nous garantissons une année de plus pour maintenir la présence du Circuit de Barcelone -Catalunya dans le calendrier des principales compétitions automobiles nationales et internationales. »

Calendrier F1 2021

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Norris prêt à « tout donner » pour la P3 au classement constructeurs

Avec trois courses restantes avant la fin de la saison 2020, Lando Norris est impatient de « tout donner » dans la lutte pour la troisième place au championnat constructeurs que se disputent Racing Point, McLaren, Renault…et Ferrari.

Huitième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie lors de la dernière course, Lando Norris espère bien marquer plus de points ce week-end à Bahreïn, piste sur laquelle le jeune britannique a terminé sixième avec McLaren lors de sa première années en F1.

« Le circuit de Bahreïn permet généralement de bonnes courses roues contre roues avec de nombreuses opportunités de dépassement, en particulier avec les trois zones de DRS. » nous explique Norris.

« Si je regarde l’année dernière, Bahreïn a été l’une de mes meilleures courses et c’est ici que j’ai marqué mes premiers points en F1. »

« Nous terminons désormais la saison comme nous l’avons commencé avec une triplette de courses, et je suis très impatient de reprendre le rythme des courses consécutives. »

« Ce sera certainement un défi difficile, parce que nous n’avons pas eu triplette depuis un moment, mais nous allons tout donner. »

« La Turquie a montré que nous étions toujours dans la lutte et que tout peut arriver. Nous devons simplement faire en sorte que chaque session compte et surtout nous concentrer sur nous-mêmes. »

Au championnat constructeurs, McLaren est actuellement quatrième avec cinq points de retard sur l’équipe Racing Point, 13 points d’avance sur Renault F1 et 19 points d’avance sur Ferrari.

Ferrari est toujours dans le match pour la troisième place au championat

Une solide série de résultats pour Ferrari lors de courses récentes est la preuve que le programme de développement de l’équipe sur la SF1000 fonctionne, a déclaré Mattia Binotto, directeur de l’écurie italienne.

La Scuderia Ferrari a terminé l’année dernière en tant que vice-championne des constructeurs derrière Mercedes, mais a passé le début de cette saison 2020 en fond de classement, avant de commencer à signer des résultats un peu plus décents après plusieurs mises à jour.

Lors de la dernière course disputée à Istanbul, Sebastian Vettel a signé son premier podium de l’année, tandis que son coéquipier Charles Leclerc a terminé le Grand Prix de Turquie à la quatrième place, alors que les deux pilotes s’élançaient en dehors du top dix sur la grille.

Certes, les conditions piégeuses ont certainement aidé Vettel et Leclerc à remonter dans la hiérarchie en Turquie, mais force est de constater que la SF1000 semble nettement plus compétitive depuis quelques courses.

« C’est important pour Ferrari de bien faire. Nous savions que nous allions améliorer la voiture, et si vous regardez les dernières courses, nous avons amélioré nos positions. » a déclaré le directeur de la Scuderia, Mattia Binotto.

« La voiture est devenue plus cohérente et un peu plus rapide. C’est formidable d’avoir ces résultats, parce que c’est une bonne chose pour l’année prochaine et c’est bien pour les prochaines courses. »

Au Grand Prix de Turquie, Ferrari a marqué son plus grand nombre de points de la saison, ce qui a permis à l’équipe italienne de revenir dans le match pour la troisième place au championnat des constructeurs à seulement 24 points de l’équipe Racing Point.

Avec encore trois courses à disputer avant la fin de la saison, Binotto pense que la lutte pour le championnat n’est pas encore terminée.

« En termes de positions au championnat des constructeurs, ce n’est pas encore terminé. C’est encourageant, les gens ont travaillé dur en essayant de comprendre les faiblesses de la voiture et de les supprimer pour la saison prochaine. »

Avant le Grand Prix de Bahreïn qui se dispute ce week-end (du 27 au 29 novembre), Ferrari occupe la sixième place au championnat constructeurs avec six points de retard sur Renault, 19 points sur McLaren et 24 points sur Racing Point.

Classement des constructeurs F1 2020

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Gasly s’attend à un GP de Sakhir « spectaculaire » sur l’ovale de Bahreïn

Le Français Pierre Gasly s’attend à disputer un Grand Prix de Sakhir sur l’ovale de Bahreïn spectaculaire avec de nombreux dépassements en course.

Cette année, la F1 débarque à Bahreïn pour y disputer non pas une, mais deux courses d’affilé. La première se disputera ce week-end sur un tracé bien connu des équipes, mais la seconde course se disputera sur un ovale long de 3,543 km composé de seulement quatre virages et qui emprunte une grande partie du premier tracé.

Pour cette épreuve qui sera baptisée Grand Prix de Sakhir, les pilotes devront boucler pas moins de 87 tours en course le dimanche et la pole position devrait être décrochée le samedi en moins d’une minute selon les premières estimations et en fonction du nombre de zones de DRS que la FIA mettra en place.

Pierre Gasly pour sa part a déjà pu rouler sur ce tracé dans le simulateur de son équipe et le Français s’attend à disputer une course spectaculaire.

« La piste de Bahreïn en elle-même – du moins la version sur laquelle nous avons couru auparavant – a quelques lignes droites, ce qui est bon pour les dépassements, aidée par le fait qu’elle est assez large. » nous explique le pilote AlphaTauri.

« Il y a des virages intéressants et c’est assez technique. Mais pour notre deuxième course là-bas sur un tracé différent, ce sera quelque chose de complètement différent de l’habituel car la piste est presque ovale. »

« Il n’y a que quatre virages, donc ce sera un jeu d’aspiration comme une version mini F1 de l’Indianapolis 500. J’en ai fait quelques tours sur le simulateur et le temps au tour est inférieur à une minute, donc gérer le trafic ne sera pas facile. »

« En qualifications, nous jouerons le jeu d’équipe en aspirant votre coéquipier et ensuite en vous faisant aspirer vous-même. Il y aura beaucoup d’aspiration dans la course, donc ce sera une expérience intéressante et une première fois pour tout le monde. »

« Je pense que ce devrait être une course spectaculaire avec beaucoup de dépassements et il sera intéressant de voir s’il est presque trop facile de doubler avec le DRS. »

Le circuit de Monza veut réhabiliter son anneau de vitesse

Le président de l’Automobile Club d’Italia, Angelo Sticchi Damiani, a demandé aux autorités des ressources supplémentaires pour pouvoir restaurer l’ancienne piste et son fameux anneau dans le cadre des célébrations du centenaire de l’Autodrome de Monza qui auront lieu en 2022.

A l’heure actuelle, Monza est le plus vieux circuit au monde qui accueille une course du championnat du monde de Formule 1, bien que les monoplaces n’empruntent plus l’anneau de vitesse depuis de nombreuses années pour des raisons évidentes de sécurité.

Mais le président de l’Automobile Club d’Italia aimerait que les autorités mettent la main à la poche pour permettre une réhabilitation du tracé italien, ainsi que de l’anneau de vitesse, qui a été laissé à l’abandon depuis de nombreuses années maintenant.

« Des ressources extraordinaires sont nécessaires, et nous les demandons avant tout au gouvernement, car il s’agit d’un événement national et non local. » a déclaré Damiani à La Gazzetta Dello Sport.

« Monza le mérite, c’est le plus ancien circuit au monde sur lequel se déroule encore un Grand Prix de Formule 1. Il est née en 1922 et on y roule toujours. »

« Le centenaire est une opportunité non seulement pour un restylage, mais aussi pour le moderniser et faire en sorte que le circuit puisse affronter encore les vingt prochaines années. »

« Nous devons récupérer la piste à grande vitesse qui n’est pas seulement de l’archéologie industrielle, mais permet aussi l’organisation de courses. »

« Voir la piste à haute vitesse dans l’état actuel est un coup dur, et même si nous avons un accord important avec la région Lombardie pour le Grand Prix, nous avons besoin aujourd’hui de plus de ressources. »

Si jamais les travaux de réhabilitation étaient votés, les chances de voir la Formule 1 moderne rouler sur l’anneau de vitesse de Monza sont toutefois relativement faibles.

Brown : Alonso sera un concurrent féroce avec Alpine F1

En 2021, McLaren affrontera l’équipe Alpine F1 Team et un Fernando Alonso de retour en catégorie reine pour affronter son ancienne équipe.

Le double champion du monde de F1 connaît très bien l’équipe McLaren, puisque c’est la dernière équipe avec laquelle il courrait en Formule 1 avant de quitter le sport fin 2018.

Désormais pilote Alpine, l’Espagnol pourrait bien donner du fil à retordre à McLaren l’an prochain, c’est en tout cas l’avis de son ancien patron, l’Américain Zak Brown, qui est PDG de McLaren et qui voit Alonso comme un futur redoutable adversaire.

« J’ai un immense respect pour Fernando, pour son éthique de travail et son intelligence, qui sont sans égal. » explique Zak Brown lors d’un entretien accordé à Peter Windsor.

« J’ai vraiment aimé travailler avec lui et nous avons une relation extraordinaire. Etant donné que nous avons eu des années horribles, nous n’avons jamais eu de gros problèmes. »

« Fernando a toujours donné tout ce qu’il avait, à chaque tour, chaque semaine, qu’il se batte pour la septième ou la dix-septième position. C’est un professionnel absolu. »

« Je pense qu’avec Alpine, il sera un concurrent féroce. Alonso est probablement le pilote le plus complet avec lequel je n’ai jamais travaillé dans ma courte carrière en Formule 1. »

« La vitesse sera certainement là, par conséquent, il sera certainement un pilote difficile à battre sur la piste. »

En 2021, Fernando Alonso fera équipe avec le Français Esteban Ocon chez Alpine F1 [le nouveau nom de l’équipe Renault à partir de l’an prochain].

Wolff s’attend à voir un Valtteri Bottas « plus fort » lors des trois dernières courses

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, s’attend à voir un Valtteri Bottas plus fort que jamais lors des trois dernières courses de la saison 2020, après un Grand Prix de Turquie à oublier pour le Finlandais.

Quatorzième et avec plus d’un tour de retard sur son coéquipier Lewis Hamilton au Grand Prix de Turquie, Valtteri Bottas a connu l’une de ses pires courses à Istanbul depuis le début sa collaboration avec Mercedes en 2017.

Alors que le titre pilotes a déjà été remporté par Lewis Hamilton, Bottas se concentrera désormais sur la seconde place au championnat, alors qu’il s’apprête à aborder les trois dernières courses de la saison avec 20 points d’avance sur Max Verstappen troisième.

« Nous avons été témoins de quelque chose de remarquable lors de la dernière course en Turquie avec Lewis remportant son septième titre mondial. » explique Toto Wolff.

« La façon dont il l’a fait a été spectaculaire, et de façon générale, ce fut un week-end difficile pour nous sen tant qu’équipe et un grand défi pour tout le monde. »

« Mais Lewis a fait un travail remarquable en partant depuis la sixième place sur la grille pour remporter la victoire et il a ainsi consolidé sa position parmi les meilleurs pilotes de tous les temps. »

« Mais nous avons aussi connu un week-end mitigé parce que ce fut un week-end difficile pour Valtteri, mais nous savons à quel point il est résilient et fort. Je sais cependant qu’il rebondira plus fort lors des trois dernières courses. »

« Pour les trois dernières courses, il n’y aura pas de pression, donc, on verra si cela fera la différence. » a ajouté Valtteri Bottas

« J’attends avec impatience ces courses pour essayer d’obtenir de bons résultats qui pourront me donner confiance pour l’année prochaine. »

Ricciardo a hâte de retrouver un peu de chaleur à Bahreïn

Après un excellent départ, le Grand Prix de Turquie s’est finalement révélé frustrant pour Daniel Ricciardo qui n’a pas besoin qu’on lui rappelle que tout reste à jouer au championnat pour être plus motivé que jamais en vue du Grand Prix de Bahreïn ce week-end.

L’Australien a terminé à la dixième place à Istanbul lors de la dernière course dans des conditions extrêmes sur une piste très glissante et qui n’auront pas permis à l’équipe Renault F1 de conserver sa troisième place au classement des constructeurs.

La Formule 1 s’apprête désormais à disputer ses trois dernières courses de la saison 2020 sur des circuits bien connus des équipes, hormis peut-être le second tracé en forme d’ovale qu’emprunteront les pilotes pour le Grand Prix de Sakhir programmé une semaine après le Grand Prix de Bahreïn.

Quoi qu’il en soit, Ricciardo a hâte de retrouver des circuits plus familiers pour aider son équipe à remonter au classement constructeurs, avant de quitter l’écurie Renault F1 pour rejoindre McLaren en 2021.

« Je suis impatient de retrouver un peu de chaleur à Bahreïn ! Je sais que nous nous sommes récemment rendus sur de superbes circuits à travers l’Europe et, bien qu’ils aient tous été amusants pour des raisons diverses, le temps était trop froid à mon goût ! » nous explique le pilote australien.

« Je préfère de loin le soleil et il fait encore assez chaud le soir à Bahreïn. Deux des trois séances d’essais ont lieu de jour et il fait vraiment chaud, mais les qualifications et la course se déroulent en soirée quand les températures sont un peu plus fraîches. »

« La préparation de cette course est donc un véritable défi et il est important de savoir s’adapter aux différents réglages. »

« Sakhir est un beau tracé. J’ai toujours aimé y piloter et les sessions nocturnes ne sont que du plaisir. Ces dernières années, Bahreïn ne m’a pas vraiment souri sur le plan des résultats, mais je tiens à rectifier le tir ce week-end. »

« Il y a quelques zones où l’on peut dépasser, notamment au premier virage qui est probablement le meilleur endroit pour attaquer. »

« Nous avons connu un moment difficile en Turquie entre les faibles niveaux d’adhérence et le temps pluvieux ayant rendu la course extrêmement imprévisible. »

« Bahreïn devrait offrir un retour à la normale avec une surface de piste plus familière. Nous devons remettre les deux voitures dans les points. »

« Je me sens beaucoup mieux au volant depuis notre dernière visite à Bahreïn, donc je pense que nous devrions être bien placés. Nous avons également un goût d’inachevé après la course de l’an passé, d’où mon impatience ! »

Wolff : le duo Hamilton/Bottas fonctionne très bien

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a insisté sur le fait qu’avoir un duo de pilotes composé de deux « mâles alpha » était une bonne chose pour permettre à son équipe de performer.

Le Britannique Lewis Hamilton a remporté un septième titre mondial cette année en F1 après avoir décroché sa 94e victoire dans sa carrière au Grand Prix de Turquie lors du dernier week-end de course.

A ce moment-là, seul son coéquipier Valtteri Bottas était en mesure d’empêcher Hamilton d’égaler le record de titres mondiaux de Michael Schumacher dès le Grand Prix de Turquie, mais le pilote finlandais a connu une course chaotique et a terminé à plus d’un tour de son coéquipier à la quatorzième place.

Après la course, il a été demandé à Toto Wolff s’il préférait avoir deux pilotes capables de se tirer vers le haut dans son équipe – comme cela s’est produit avec Nico Rosberg en 2016 – et l’Autrichien a répondu : « Je pense que si vous avez une certaine dynamique entre deux pilotes, ils discuteront sur la piste. » a expliqué l’Autrichien au site de la F1.

« Je pense que vous pouvez avoir deux mâles alpha dans la même équipe. Valtteri a montré de très bonnes performances cette année, puis ses performances ont chuté en fin d’année. »

« J’aime Valtteri et Lewis, le duo fonctionne bien. Lorsque Lewis passe une mauvaise journée, Valtteri réussit, puis inversement. »

« Valtteri a eu une très mauvaise journée [à Istanbul] et Lewis a remporté la course. Je pense que ce duo fonctionne vraiment bien. »

Au Grand Prix de Turquie, Bottas a réalisé six tête-à-queue sur une piste extrêmement glissante et a signé son pire résultat de la saison en terminant à plus d’un tour de son coéquipier, mais Wolff ne veut pas tenir compte de ce résultat obtenu dans des conditions si particulières.

« Je pense qu’il a souffert tout comme beaucoup d’autres pilotes ont pu souffrir là-bas. Les pneus n’étaient pas dans la bonne fenêtre de température, et lorsque vous êtes dans ce genre de spirale, il est très difficile de prendre du recul. »

L’an prochain, Valtteri Bottas et Lewis Hamilton seront de nouveau coéquipiers chez Mercedes, bien que le septuple champion du monde n’a toujours pas signé son contrat avec le constructeur allemand.

A Bahreïn, les pilotes auront un vrai goût de la spec 2021 des pneus Pirelli

Pour le Grand Prix de Bahreïn, Pirelli mettra à disposition des équipes les pneus C2, C3 et C4, tandis que ces mêmes gommes seront disponibles pour la seconde course qui se disputera une semaine plus tard sur le « petit » circuit en forme d’ovale dans le cadre du Grand Prix de Sakhir.

Le manufacturier unique de la Formule 1 a décidé d’apporter des composés un cran plus tendres que ceux utilisés à Bahreïn la saison dernière, ce qui pourrait offrir plus d’opportunités en termes de stratégies pour les équipes.

« Au cours de ces deux week-ends consécutifs à Bahreïn, nous pourrons vivre quelque chose de complètement différent. » nous explique Mario Isola, le directeur de Pirelli.

« Le défi le plus intéressant sera peut-être représenté par le Grand Prix de Sakhir, étant donné que la piste est complètement différente de toutes celles sur lesquelles nous avons courus jusqu’à présent, et même si la moitié du tracé est similaire avec le circuit traditionnel et qu’il existe déjà des données, nous devrons attendre les vraies pour vraiment comprendre le niveau d’usure et de dégradation des pneumatiques, et donc la stratégie. »

« De plus, cette année la nomination des gommes est un cran plus tendre par rapport à l’année dernière, il y aura donc plus de possibilités en termes de stratégies. »

Il est à noter également que les pilotes vont une nouvelle fois pouvoir tester les pneus de la saison 2021 ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, ce qui pourrait leur donner – selon Pirelli – un vrai goût de la spécification qu’ils utiliseront l’an prochain en Grand Prix.

« Au cours du premier week-end, le vendredi tous les pilotes testeront les pneumatiques 2021 avec le composé C3. Ils auront alors un vrai goût de la spécification 2021. »

Notez que les pilotes pourront une dernière fois tester ces gommes 2021 lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2020.

Renault F1 : « la troisième place est à notre portée »

Après le Grand Prix de Turquie où seul la monoplace de Daniel Ricciardo a réussi à terminer dans le top dix (dixième), Renault F1 a perdu sa troisième position au classement des constructeurs et accuse désormais 18 points de retard sur Racing Point troisième et 13 points sur McLaren quatrième.

Avant les trois dernières courses de la saison, l’équipe du constructeur français veut encore y croire et pense toujours que la troisième position est à sa portée et espère que le fait de rouler sur des circuits plus familiers va l’aider à rattraper son retard.

« Après plusieurs courses sur des circuits méconnus et dans des conditions dignes de l’automne européen, Bahreïn représente un retour en territoire plus familier. » nous explique Ciaron Pilbeam, ingénieur en chef chez Renault F1.

« Les pilotes et les équipes connaissent bien le tracé et ont une bonne idée de ce à quoi s’attendre. L’une des caractéristiques de Bahreïn réside dans les horaires avec les EL1 et EL3 de jour, mais les EL2, les qualifications et la course plus tard dans l’après-midi, lorsque la piste commence à se refroidir après le coucher du soleil. »

« Cela a un effet significatif sur l’adhérence et les performances des pneus. Tout cela fait clairement des EL2 la séance d’essais la plus pertinente comme elle est plus représentative des conditions rencontrées en qualifications et en course. »

« Le circuit est généralement assez sévère sur les gommes avec des courbes rapides générant beaucoup d’énergie et une certaine motricité requise en sortie des virages lents. »

Lorsqu’on lui demande si l’équipe a pu apprendre quelque chose en Turquie malgré les conditions de piste très piégeuses et le fait que Renault n’a marqué qu’un seul point, Pilbeam répond :  « La Turquie était évidemment un résultat très décevant pour notre écurie. Les conditions étaient exceptionnelles avec une adhérence faible, des températures basses et deux jours sous la pluie. »

« Certaines équipes ont géré cela avec plus de succès que nous. Bien qu’il soit peu probable que nous rencontrions régulièrement des conditions similaires, nous devons mettre notre déception de côté, tirer les enseignements de ce week-end et nous concentrer sur les trois dernières courses de l’année. »

« L’équipe a connu un revers au championnat constructeurs lors de la dernière course à Istanbul puisque nos concurrents directs ont marqué de gros points. »

« Nous avons désormais du terrain à rattraper dans le match pour la troisième position. Elle est toujours à notre portée et nous devons rapidement retrouver la forme affichée sur les courses précédentes. »

Steiner sur l’ovale de Bahreïn : c’est bien de ne pas avoir toujours la même chose

Le patron de l’équipe Haas apprécie les changements et l’arrivée d’une seconde course à Bahreïn cette année sur un circuit ovale l’enchante particulièrement.

Dans cette saison 2020 si atypique, la F1 a décidé de revenir sur des tracés traditionnels comme Imola, la Turquie ou le Nürburgring, et a également décidé d’ajouter des tracés inédits comme Portimao ou encore la seconde course à Bahreïn.

« J’aime quand les choses sont faites différemment – juste pour pimenter un peu et présenter de nouveaux défis. » nous explique Guenther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Je pense que c’est bien de ne pas avoir toujours la même chose tout le temps. Je suis un grand partisan d’avoir deux tracés différents sur un même circuit. »

« Je pense que cela montre une réflexion intelligente, alors nous verrons bien ce que cela va apporter. »

« Mais quand les choses ne fonctionnent pas, je suis aussi l’un des premiers à dire que nous ne devrions pas le refaire. J’attends donc avec impatience Bahreïn. »

« En ce qui concerne le deuxième tracé, nous n’avons rien fait de spécial, nous faisons notre travail normal de collecte de données et nous allons essayer de faire la meilleure simulation possible. »

Avant 2020, le Grand Prix de Bahreïn se disputait normalement en début de saison juste après les essais hivernaux, ce qui signifiait que les équipes arrivaient à Sakhir avec des monoplaces encore en début de développement et cela a certainement joué un rôle dans les bons résultats de l’équipe dans le passé sur cette piste, notamment avec une cinquième place de Romain Grosjean en 2016.

Cette année, Bahreïn fait partie des trois dernières courses de la saison, mais selon Steiner, cela ne jouera pas un rôle très important.

« Je ne pense pas. Je pense que c’est plus la piste de Bahreïn qui s’est adaptée à notre voiture, du moins en 2016, 2017 et 2018. »

« Je pense que nous étions juste au bon endroit au bon moment lors de ces courses. Il n’y a pas de magie particulière, la seule chose que je dirais, c’est que j’aimerais que cela se reproduise cette année. »

Lewis Hamilton revient sur son travail réalisé en coulisses

Désormais septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton est revenu un peu plus en détail sur sa façon de travailler au quotidien avec ses ingénieurs chez Mercedes et comment sa relation avec son équipe influence ses performances en piste.

Pour Lewis Hamilton, l’un des éléments les plus importants en F1 reste la gestion des pneumatiques et dans ce domaine, le Britannique est considéré par beaucoup comme l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur.

« Je suis conscient de l’importance de la gestion des pneus depuis que je suis en GP2. Fondamentalement, rien n’a changé dans mon style de pilotage, parce que prendre soin de ses pneus ne dépend pas seulement du style de pilotage, mais également de ce que l’équipe fait. » explique Lewis Hamilton à nos confrères de AMUS.

« Lorsque j’étais chez McLaren, j’ai mis l’équipe sous pression, je leur ai donné mes idées sur la pression et la température des pneus, mais ils n’ont jamais vraiment écouté et je voulais changer cela chez Mercedes. »

« Au début, c’était difficile d’essayer différentes choses. Vous pouvez développer une voiture, élaborer une bonne configuration, mais la plus grande contribution du temps au tour vient des pneus et la façon dont vous en tirez le meilleur parti sur un tour et sur la distance. »

« Il y a des choses comme la configuration ou l’équilibre aérodynamique qui influencent cela. J’ai mis la pression sur la façon dont je veux l’équilibre aérodynamique. »

« Depuis 2014, nous avons changé cela étape par étape dans la direction souhaitée. Les ingénieurs ont leurs simulations qui déterminent à quoi devrait ressembler le meilleur équilibre de la voiture. Mais ces simulations ne pourront jamais faire ce que je peux faire en tant que pilote. »

« De mon côté, j’ai le ressenti de la voiture. J’ai également beaucoup appris en disant à l’équipe ce que je veux et en pensant de manière créative. »

« C’est un échange, et quand vous obtenez le bon résultat, vous avez le bon argument de votre côté. Ensuite vous pouvez dire : « regardez ici, essayons quelque chose, même si cela semble fou ». Cela nous a rendus meilleurs en tant qu’équipe. »

Une nouvelle fois, Hamilton a répondu à ses détracteurs qui estiment que ses succès ne reposent que sur la meilleure voiture du plateau depuis 2014.

Pour le septuple champion du monde, la plupart des gens ne peuvent pas imaginer à quel point il faut travailler dur en arrière plan pour espérer avoir entre les mains une monoplace capable de remporter des championnats.

« Lorsque vous êtes un jeune pilote, vous ne comprenez pas comment Michael Schumacher a pu mettre un package aussi réussi sur la Ferrari à l’époque ou comment je l’ai maintenant chez Mercedes. »

« La moitié d’entre eux pensent que c’est juste de la chance d’être dans une bonne voiture. Aujourd’hui, j’apprécie ce que Michael a fait à l’époque. »

« Il faut être aux commandes pour orienter un groupe de personnes intelligentes, déterminées et créatives dans une direction de développement afin qu’à un moment donné, la voiture et le pilote s’harmonisent parfaitement. »

« Je rencontre mon équipe en moyenne chaque semaine pour discuter de la situation et à ma demande ce groupe a été élargi. »

« Je sais aussi toujours dans quelle direction nous allons avec la prochaine voiture. Dans le passé, il arrivait souvent que les aérodynamiciens me disaient en soufflerie quels problèmes ils voulaient résoudre et quelles étaient leurs prochaines étapes sur la voiture. »

« De temps en temps, je devais leur dire que ce n’est pas notre problème. Cette conversation directe a toujours été importante pour moi. Je ne voulais pas entendre de seconde main, mais bien ce que les aérodynamiciens prévoyaient. »

« A la fin de l’année, je dis aux gars qu’ils méritent de profiter du succès, mais qu’il faut d’abord parler des points critiques sur la voiture. »

« Ensuite, nous discutons également de la façon dont nous pouvons améliorer notre communication. Si nous devons nous rencontrer plus souvent, moins souvent… »

« Nous passons en revue une liste de contrôle et je leur dis : « ce point n’est pas si important, celui-là devrait être plus haut sur la liste… ».

« Certains ingénieurs pensent souvent qu’ils savent tout mieux. Certains peuvent même ne pas aimer écouter le pilote, du moins c’était le cas chez McLaren. »

« C’est différent chez Mercedes. Je ne vais pas voir les ingénieurs pour leur dire de faire ceci ou cela, mais plutôt ‘quelque chose ne va pas ici ou là’. »

« Ensuite, ils réfléchissent, reviennent et me disent : ‘qu’est-ce que tu dirais de cela ?’ Nous progressons donc pas à pas. »

Binotto : Sebastian est plus à l’aise avec la Ferrari SF1000

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que Sebastian Vettel est désormais plus à l’aise avec sa monoplace, ce qui lui a permis de décrocher son premier podium de l’année lors de la dernière course à Istanbul.

En difficulté depuis le début de l’année au volant d’une SF1000 instable du train arrière, Sebastian Vettel n’a marqué que 33 points au championnat du monde, contre 97 pour son coéquipier Charles Leclerc.

Mais en Turquie, Vettel s’est montré très compétitif au volant de sa Ferrari et a réussi à remonter jusqu’à la troisième place en course, alors qu’il s’élançait depuis la onzième position sur la grille, prouvant ainsi – selon son patron – qu’il se sentait bien plus à l’aise avec la SF1000.

« Je suis très heureux pour Sebastian, je pense que terminer troisième et signer un podium est très important pour lui. » a déclaré Mattia Binotto.

« Ce fut une saison difficile pour lui, et je pense qu’il commence, du moins maintenant à la fin de la saison, a être à l’aise avec la voiture et qu’il s’en sort beaucoup mieux. »

« Je pense que dimanche [à Istanbul] il a eu un bon résultat. Dès le départ, il a été régulier, il avait un bon rythme, il a très bien géré ses pneus et a très bien défendu sa position. »

« Dans le dernier tour, il a réussi à saisir l’occasion [il a doublé son coéquipier dans les derniers virages], c’est super pour lui, il a terminé troisième, très proche de Sergio Perez. »

« Je suis très content pour lui. Il lui reste encore trois courses avec nous et j’espère que nous réussirons bien les choses. »

Rappelons que Sebastian Vettel quittera la Scuderia Ferrari à la fin de cette saison 2020 pour rejoindre l’équipe Aston Martin F1 aux côtés du Canadien Lance Stroll.

Vettel salue l’arrivée d’un carburant synthétique en F1

Sebastian Vettel a salué les efforts de la F1 vers l’utilisation de carburants durables à l’avenir et espère que le travail entrepris par le sport pourra changer la donne dans l’industrie des voitures de route.

Dans une mise à jour publiée la semaine dernière détaillant les progrès accomplis par la Formule 1 au cours des derniers mois pour atteindre une empreinte carbone nette zéro d’ici 2030, la catégorie reine a indiqué que des travaux étaient en cours sur la façon dont la technologie des moteurs hybrides pourra être combinée avec des carburants durables lors de l’introduction d’un moteur nouvelle génération prévue en 2026.

Le quadruple champion du monde, Sebastian Vettel, estime que l’ingénierie et la puissance intellectuelle de la F1 pourront être utilisées à bon escient dans ce domaine pour aider à faire une plus grande différence à l’avenir.

« Vous apprenez au fur et à mesure et surtout quand vous avez des enfants dans ce monde, vous vous demandez toujours dans quel genre de monde vous allez les laisser et dans lequel ils grandiront. » a expliqué Vettel à Sky Sports.

« Pour l’avenir, il y a des plans, et surtout le plus intéressant selon moi, est l’introduction des biocarburants ou des carburants synthétiques. »

« Cela pourrait vraiment changer la donne également pour la mobilité en dehors de la Formule 1 dans le monde entier. »

« Nous avons la technologie et la puissance de l’ingénierie pour agir plus rapidement sur ce point et nous devons changer et ce sera un statut et un jeu complétement différents pour la Formule 1. Nous avons les ressources, nous dépassons de l’argent, alors dépensons-le pour quelque chose d’utile qui trouvera également son chemin sur la route. » 

Rappelons qu’à partir de la saison 2022, la Formule 1 introduira le E10 avec 10% d’éthanol, tandis que le développement d’un carburant plus durable est toujours en cours.

Jean Todt souhaiterait la bienvenue à Volkswagen en F1

Le président de la FIA, Jean Todt, serait très heureux de pouvoir accueillir en F1 le groupe Volkswagen dont le président du conseil d’administration, Herbert Diess, a récemment déclaré que la catégorie reine du sport automobile pourrait devenir « intéressante » dans le cas d’une utilisation des carburants synthétiques.

Le Groupe Volkswagen est actuellement présent en Formule E avec deux de ses marques comme Audi et Porsche, mais n’a jusqu’à présent jamais envisagé de s’engager en Formule 1.

Après le scandale du dieselgate – un scandale industriel et sanitaire lié à l’utilisation par le groupe Volkswagen, de 2009 à 2015, de différentes techniques visant à réduire frauduleusement les émissions polluantes de certains de ses moteurs diesel et essence lors des tests d’homologation – la marque allemande a dû se refaire une image « plus propre » en engageant Audi et Porsche dans le championnat tout électrique de la FIA.

Mais récemment, Herbert Diess, président du conseil d’administration de Volkswagen, a fait une déclaration fracassante en affirmant que: « La Formule 1 va devenir neutre en CO2 en utilisant des carburants synthétiques. »

« C’est beaucoup plus excitant et amusant avec plus de compétitions et de meilleures technologies que la Formule E, qui ne fait que quelques tours en centre-ville comme si c’était un jeu. »

Jean Todt, président de la FIA, a réagi aux récents propos de Diess et le Français assure qu’il serait très heureux d’accueillir le groupe Volkswagen en F1.

« J’ai entendu parler de ces déclarations, mais je ne les ais pas entendues de la part de Mr Diess. » explique Todt à nos confrères de AMUS.

« Par conséquent, je veux faire attention à mes commentaires, parce que je ne sais pas si il l’a vraiment dit avec l’intention d’entrer en Formule 1. »

« S’il l’a fait, je peux juste vous dire que je lui souhaite la bienvenue en Formule 1. »

Actuellement, la grille en F1 est composée de dix équipes, mais le président de la FIA n’a jamais caché qu’il souhaitait voir arriver au moins deux autres écuries en catégorie reine.

Binotto veut utiliser les leçons de l’ère Schumacher pour reconstruire Ferrari

Ayant débuté sa carrière chez Ferrari en 1995, l’actuel directeur de l’équipe italienne, Mattia Binotto, a été témoin de nombreux hauts et bas à la Scuderia au cours des 25 dernières années.

Mais face aux difficultés que rencontre Ferrari en 2020, Binotto dit qu’il prévoit d’utiliser les leçons tirées des années glorieuses de l’ère Schumacher pour ramener l’équipe au premier plan.

« J’ai été un homme privilégié. J’ai eu le privilège de voir le début des années 2000 avec Jean Todt, Ross [Brawn], Michael Schumacher et tous ces pilotes, et les victoires que nous avons remportées. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site de la F1.

« Je pense que c’était important pour moi dans ma carrière, car j’ai beaucoup appris à l’époque. »

« J’ai appris la mentalité, quel est le type de mentalité dont vous avez besoin pour gagner. Je pense avoir appris comment vous devez essayer de créer une équipe, et maintenant je dois essayer de la dupliquer. »

« Mais je pense qu’ayant vu cela, cela a été un privilège d’un côté, et de l’autre cela a été très important dans ma carrière professionnelle. »

L’équipe Ferrari n’a marqué que 66 points jusqu’à présent cette saison et occupe actuellement la sixième place au championnat constructeurs.

Mais Binotto a déclaré que l’histoire de Ferrari – qui a à plusieurs reprises dû se battre pendant des périodes creuses pour redevenir vainqueur – lui a donné l’espoir que l’équipe pourrait ressusciter.

« Ce que j’ai vu au cours de ces 25 années, c’est qu’il y a toujours des moments qui peuvent être très difficiles. »

« Et je pense que lorsque vous avez ces moments, il est important de rester patient, mais toujours déterminé, d’essayer de bien faire et de s’améliorer. »

« En Formule 1, on ne peut jamais être satisfait de soi, donc c’est toujours une amélioration continue et je pense qu’il n’y a pas une seule solution. L’important ici est donc d’essayer réellement de construire étape par étape, et je pense que les objectifs devraient être très ambitieux. »

« Je pense que ce que nous recherchons n’est pas une seule victoire, mais bien d’essayer de créer des bases solides pour éventuellement un nouveau cycle. »

« Nous savons que cela prendra du temps… C’est un long voyage et je pense encore une fois que nous sommes dans une difficulté claire pour le moment. »

« Mais je pense que si vous regardez l’histoire de Ferrari, il y a toujours eu des moments de difficulté et nous en sommes toujours revenus, et je pense que c’est vraiment ce que nous recherchons. »

Le soutien des dirigeants

Mattia Binotto a une nouvelle fois indiqué qu’il avait le plein soutien de ses dirigeants dans cette période très difficile pour la Scuderia Ferrari.

« J’ai l’engagement, la confiance et le soutien de ma direction, ce qui est formidable. Plus encore, je pense que nous avons le soutien de toute l’équipe, et je pense que c’est aussi important, et avoir une équipe entière qui soutient les valeurs, la vision et les objectifs est la clé. »

« Combien de temps nous faudra-t-il pour revenir? De toute évidence, nous sommes actuellement dans une situation difficile à cause de la réglementation. »

« Beaucoup de composants sont gelés, [nous sommes] limités dans les activités que nous pouvons faire dans la soufflerie ou les simulations. »

« Je pense donc que 2020 est certainement très difficile, 2021 j’espère que nous pourrons faire mieux que ce que nous faisons aujourd’hui. Mais je pense que 2022 sera notre opportunité la plus importante. »