F1 – La grille de départ de la course sprint du Grand Prix de Miami 2025

Découvrez la grille de départ de la course sprint du Grand Prix de F1 de Miami 2025

La grille de départ de la course sprint du Grand Prix de Miami 2025

# Pilote Écurie
1
 
Kimi Antonelli
Mercedes
2
 
Oscar Piastri
McLaren
3
 
Lando Norris
McLaren
4
 
Max Verstappen
Red Bull
5
 
George Russell
Mercedes
6
 
Charles Leclerc 
Ferrari
7
 
Lewis Hamilton
Ferrari
8
 
Alex Albon
Williams
9
 
Isack Hadjar
Racing Bulls
10
 
Fernando Alonso
Aston Martin
11
 
Nico Hülkenberg
Sauber
12
 
Esteban Ocon
Haas
13
 
Pierre Gasly
Alpine
14
 
Liam Lawson
Racing Bulls
15
 
Carlos Sainz
Williams
16
 
Lance Stroll
Aston Martin
17
 
Jack Doohan
Alpine
18
 
Yuki Tsunoda
Red Bull
19
 
Gabriel Bortoleto
Sauber
20
 
Oliver Bearman
Haas

GP de Miami — Qualif Sprint — Kimi Antonelli devient le plus jeune poleman de l’histoire de la F1

Kimi Antonelli a marqué les esprits à Miami en devenant, à 18 ans et 9 mois, le plus jeune pilote de l’histoire à signer une pole position en Formule 1, toutes configurations confondues. Le jeune Italien a dominé la séance de qualifications sprint avec un chrono de 1:26.482, devançant Oscar Piastri (McLaren) de 0,045 seconde et Lando Norris de 0,055, reléguant Max Verstappen à une inhabituelle quatrième place.

Cette performance éclatante dépasse le précédent record d’âge détenu par Sebastian Vettel, tout en laissant intact celui du plus jeune poleman en Grand Prix classique, établi à 21 ans. Antonelli, issu du giron Mercedes, a surpris tout le paddock par son sang-froid et sa maîtrise.

Verstappen, qui avait brièvement occupé la tête avec un temps de 1:27.070 en pneus tendres, a été successivement battu par George Russell, puis par Antonelli, sans pouvoir répondre malgré une amélioration lors de son second tour. Derrière, Russell complétera la troisième ligne, aux côtés de Charles Leclerc. Lewis Hamilton, Alex Albon, Isack Hadjar et Fernando Alonso complètent le top 10.

La SQ1 avait vu Mercedes réaliser un doublé temporaire grâce à Russell et Antonelli, alors que Red Bull rencontrait une nouvelle déconvenue avec l’élimination de Yuki Tsunoda. Le Japonais, gêné par un Verstappen au ralenti dans son tour décisif, n’a pu faire mieux que 18e.

Carlos Sainz, autre victime de la SQ2, a payé cher une erreur dans le dernier secteur, le reléguant à la 15e place. Nico Hülkenberg a lui aussi échoué aux portes du top 10, tout comme Esteban Ocon et Pierre Gasly. Oliver Bearman, dernier sur la grille après un tête-à-queue en essais, partage la dernière ligne avec Gabriel Bortoleto.

Dans des conditions idéales, cette séance qualificative sprint a confirmé la montée en puissance d’Antonelli, désormais sous les projecteurs après avoir devancé les favoris. Demain, le jeune pilote de l’écurie Mercedes parviendra-t-il à contenir les attaques des pilotes McLaren, second et troisième sur la grille de départ de la course sprint.

Classement et résultats de la Qualif Sprint du Grand Prix de F1 de Miami

Découvrez les résultats très attendus des qualifications Sprint avant la course sprint du Grand Prix de Miami 2025.

Résultat des Qualifs Sprint du Grand Prix de F1 de Miami 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:26.482 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:26.527 S
3
 
Lando NORRIS
McLaren 1:26.582 S
4
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:26.737 S
5
 
George RUSSELL
Mercedes 1:26.791 S
6
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:26.808 S
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:27.030 S
8
 
Alexander ALBON
Williams 1:27.193 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:27.543 S
10
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:27.790 S
11
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:27.850 M
12
 
Esteban OCON
Haas 1:28.070 M
13
 
Pierre GASLY
Alpine 1:28.167 M
14
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:28.375 M
15
 
Carlos SAINZ
Williams   M
16
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:29.028 M
17
 
Jack DOOHAN
Alpine 1:29.171 M
18
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:29.246 M
19
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:29.312 M
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:29.825 M

GP de Miami — EL1 — Piastri en tête, Norris dans le doute

Oscar Piastri a signé le meilleur temps de l’unique séance d’essais libres du Grand Prix de Miami, marquée par plusieurs incidents, dont une interruption de séance. L’Australien de McLaren a dominé les débats avec un tour bouclé en 1:27.128, reléguant Charles Leclerc (Ferrari) à plus de trois dixièmes et Max Verstappen (Red Bull) à 0,430 seconde.

La séance, écourtée à cinq minutes de la fin après un tête-à-queue puis un contact avec le mur d’Oliver Bearman (Haas), a empêché plusieurs pilotes, dont Lando Norris, de réaliser leur tour rapide en pneus tendres. Le Britannique avait pourtant réalisé un excellent deuxième secteur avant de devoir interrompre son effort.

Déjà perturbé en début de séance par la découverte d’objets laissés dans son cockpit – qu’il a immédiatement rapportés à son stand –, Norris a ensuite évité de justesse une collision avec Esteban Ocon (Haas), provoquant l’ouverture d’une enquête par la FIA. McLaren est également dans le viseur des commissaires pour avoir mis la voiture dans un « état dangereux », à cause des éléments laissé dans la monoplace. 

Avant l’interruption finale, les positions en tête ont évolué au fil de la montée en puissance des monoplaces. George Russell s’est un temps illustré malgré des soucis de direction sur sa Mercedes, avant que Carlos Sainz (Williams) et Verstappen ne prennent brièvement la tête. C’est finalement Piastri qui s’est imposé en haut de la feuille des temps, juste avant le drapeau à damier.

Derrière le trio de tête, Sainz et Alex Albon ont complété le top 5, suivis de l’impressionnant Isack Hadjar (Racing Bull). Russell, Yuki Tsunoda, Kimi Antonelli et Fernando Alonso complètent le top 10. Lewis Hamilton a terminé 13e, avec un chrono établi en pneus tendres, à l’inverse de Norris, 12e, resté en gommes médiums.

La séance, seule opportunité pour les équipes d’évaluer leurs réglages avant les qualifications sprint, s’est révélée particulièrement frustrante pour certains, dont Norris, qui devra rebondir rapidement dans un week-end déjà riche en enjeux.

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Découvrez tous les résultats de la seule séance d’essais libres avant le Grand Prix de Miami 2025 !

Résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix de F1 de Miami 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:27.128 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:27.484 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:27.558 S
4
 
Carlos SAINZ
Williams 1:27.678 S
5
 
Alexander ALBON
Williams 1:27.955 M
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:27.968 S
7
 
George RUSSELL
Mercedes 1:28.058 M
8
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:28.155 S
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:28.227 M
10
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:28.243 S
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:28.374 S
12
 
Lando NORRIS
McLaren 1:28.391 S
13
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:28.556 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:28.573 S
15
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:28.771 S
16
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:28.996 S
17
 
Pierre GASLY
Alpine 1:29.084 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:29.179 S
19
 
Jack DOOHAN
Alpine 1:29.357 S
20
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:29.362 S

Sondage – Quel pilote signera le meilleur temps de la Qualif sprint du Grand Prix de Miami 2025 ?

La F1 débarque ce week-end à Miami et l’événement se déroulera sous le format « sprint ». Cela veut donc dire que nous assisterons dès ce vendredi aux qualifications de la course sprint. Depuis le début de la saison, seul un week-end de course a accueilli une qualif et une course sprint, toutes les deux dominées par Lewis Hamilton, victorieux à Shanghai.

Toutefois, la dynamique semble plus sourire aux McLaren et à Oscar Piastri. Le jeune pilote australien, leader du Championnat du monde des pilotes a décroché sa seconde troisième de de la saison en remportant le Grand Prix d’Arabie Saoudite (après avoir triomphé en Chine et à Bahreïn).

Voyez-vous Oscar Piastri signer le meilleur temps de la Qualif Sprint, ou pensez-vous qu’un autre pilote peut créer la surprise à Miami ? 

David Croft réagit aux critiques des fans de Verstappen après une question sur l’avenir du pilote chez Red Bull

Pris pour cible sur les réseaux sociaux, David Croft, commentateur emblématique de Sky Sports F1, a répondu aux critiques formulées par certains supporters de Max Verstappen après une question posée au Néerlandais lors du Grand Prix d’Arabie saoudite.

L’incident est survenu pendant la traditionnelle conférence de presse des pilotes, où Croft a interrogé le quadruple champion du monde sur son avenir chez Red Bull, dans un contexte marqué par les récentes inquiétudes exprimées par le conseiller Helmut Marko. Ce dernier avait laissé entendre que Verstappen pourrait envisager un départ si les performances de l’écurie venaient à décliner.

Visiblement peu enclin à s’étendre sur le sujet, Verstappen a sèchement interrompu la première tentative de Croft avant que ce dernier ne relance en demandant si Marko se trompait dans son analyse. La réponse, un brin provocante, a été interprétée par Croft comme une plaisanterie, soulignant la relation cordiale qu’il entretient avec le pilote.

Mais certains fans de Verstappen, ignorant le ton complice entre les deux hommes, n’ont pas tardé à se mobiliser en ligne pour critiquer Croft, l’accusant de chercher à alimenter des rumeurs inutiles. Le commentateur de 54 ans n’en est pas à sa première polémique de ce genre et affirme rester imperméable à ce type d’attaques.

« Max n’y a pas prêté attention », a déclaré Croft au Times. « Je m’y attendais un peu, alors j’ai juste dit : « Helmut s’est trompé ? » Et il a répondu : ‘Concentre-toi sur tes commentaires.’ il plaisantait. »

« Max et moi avons une très bonne relation, je le connais depuis le début. Nous ne nous sommes jamais disputés, il n’est jamais venu me voir pour me dire : « Je n’aime pas ce que tu as dit ».

« Mais certains fans de Max s’en sont emparés et m’ont reproché ma question. C’est mon travail, les gens choisissent simplement de m’attaquer. Très bien. Vous pouvez m’attaquer autant que vous voulez. Je serai là lors de la prochaine conférence de presse, et cela ne m’empêchera pas de poser des questions. Quand on est sous les feux des projecteurs et sur les réseaux sociaux, il faut avoir la peau dure. »

Sondage – Voyez-vous Max Verstappen quitter Red Bull à l’issue de la saison 2025 de F1 ?

Depuis plusieurs mois, l’avenir de Max Verstappen chez Red Bull alimente les spéculations, mais rien n’indique encore clairement si le quadruple champion du monde quittera un jour l’écurie de Milton Keynes.

Les premières rumeurs d’un départ remontent au début de la saison dernière, en pleine tourmente médiatique autour de Christian Horner. Bien que le directeur d’équipe ait été blanchi à l’issue de l’enquête interne, la tension n’a pas diminué, notamment en raison d’un conflit supposé entre Horner et Helmut Marko, conseiller influent de Red Bull Racing.

Le climat interne s’est davantage tendu lorsque Jos Verstappen, père du pilote néerlandais, a publiquement critiqué la gestion d’Horner, alimentant les spéculations sur un possible départ de son fils. Mercedes est rapidement apparue comme une destination potentielle, avant d’annoncer l’arrivée du jeune Kimi Antonelli pour 2025.

En parallèle, les incertitudes autour de la compétitivité de la Red Bull RB21 cette saison – moins dominante que ses devancières – ainsi que les inquiétudes concernant le nouveau moteur développé pour 2026, ont ravivé les discussions sur l’avenir de Verstappen.

Le Néerlandais a été tour à tour lié à Mercedes et Aston Martin, deux écuries ambitieuses pour le prochain cycle réglementaire. Pourtant, malgré les rumeurs persistantes, Verstappen a maintenu qu’il restait pleinement engagé avec Red Bull et n’envisageait pas de départ à court terme.

 

 

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix de Miami 2025 de F1 ?

Oscar Piastri a pris les commandes du Championnat du monde des pilotes en remportant le Grand Prix d’Arabie saoudite. L’Australien devance son voisin de garage chez McLaren, Lando Norris, de 10 points et le quadruple Champion du monde, Max Verstappen de 12 unités. Pour rappel, le Grand Prix de Miami, édition 2024, avait été remporté par Lando Norris. Quel pilote voyez-vous remporter la course de dimanche prochain ?

Aston Martin tient la corde sur le dossier Verstappen selon Franz Tost

La récente baisse de régime de Red Bull en Formule 1 ravive les spéculations sur l’avenir de Max Verstappen au sein de l’écurie autrichienne. Malgré un contrat courant jusqu’en 2028, le Néerlandais disposerait, selon les déclarations répétées de l’équipe de Milton Keynes, d’une clause de sortie liée aux performances de l’écurie.

Pour Franz Tost, l’initiative d’un éventuel départ appartient désormais au quadruple champion du monde, d’autant que plusieurs équipes de pointe seraient prêtes à l’accueillir. L’ancien patron d’AlphaTauri cite notamment Mercedes, en quête d’un successeur à Lewis Hamilton, et surtout Aston Martin, qu’il considère comme le mieux placé pour séduire Verstappen.

« Une chose est sûre : Max est en position de choisir son écurie », a déclaré Tost. « Je pense que tout le monde aimerait le recruter, car il est tout simplement trois dixièmes plus rapide que tous les autres par tour, ce qui est un énorme avantage. »

« Pour l’instant, il est toujours pilote Red Bull et il a un contrat à long terme. Tout dépend maintenant s’il respectera ce contrat. S’il décide de partir, plusieurs équipes s’intéresseront à lui. Mercedes est la priorité absolue, mais Aston Martin pourrait également l’intéresser. Mercedes réalise d’excellentes performances. Bien sûr, Mercedes doit réfléchir avant de signer Max, car George Russell est très performant en ce moment. »

«Au final, c’est à Toto Wolff de décider. Personnellement, je pense qu’Aston Martin est le favori. »

Sergio Perez encouragé à revenir en F1 par un ancien de chez Red Bull

Sergio Perez pourrait envisager de revenir en Formule 1, d’après Jonathan Wheatley, nouveau directeur de l’écurie Stake F1 Team (ex-Sauber). Ancien directeur sportif de Red Bull, Wheatley a collaboré étroitement avec le pilote mexicain durant ses quatre saisons au sein de l’équipe autrichienne, période durant laquelle Perez a décroché cinq victoires en Grand Prix et a terminé vice-champion du monde en 2023.

Mais la dynamique s’est inversée en 2024 : confronté à une baisse de performance persistante, Perez a vu son contrat être brisé par Red Bull à l’issue de la saison. Face à cette rupture, le pilote de 34 ans a choisi de faire une pause en 2025 afin de se recentrer sur sa vie personnelle, tout en gardant la porte ouverte à un éventuel retour en 2026.

Parmi les projets envisagés pour un come-back figure notamment l’arrivée de Cadillac en F1, prévue pour 2026. Le constructeur américain, associé à Andretti, cherche encore à construire une équipe compétitive pour son entrée sur la grille.

Pour Wheatley, il ne fait aucun doute que Perez aurait encore les capacités pour rivaliser au plus haut niveau s’il décidait de revenir dans le paddock : « S’il revient, je suis sûr qu’il sera prêt à performer », a-t-il confié. Ce soutien venant d’un ancien collaborateur clé laisse penser que l’avenir de Perez en F1 reste une option sérieusement envisagée.

« Je pense qu’il est tout à fait capable de revenir et de très rapidement trouver ses marques dans une nouvelle équipe », a déclaré Wheatley à Formula.Hu. « Checo occupait l’un des baquets les plus difficiles de la Formule 1 l’année dernière, aux côtés de Max, et quand vous êtes confronté à quelqu’un comme lui, vous devez sans cesse vous regarder dans le miroir et vous poser des questions. »

« Je pense que si l’on regarde en arrière, il a eu un peu plus de mal avec la voiture que Max. J’ai toujours été surpris de voir comment il a réussi à se reconstruire et à revenir plus fort après chaque revers. Il semble avoir une incroyable capacité à se reconstruire, et je pense aussi qu’il a une excellente relation avec lui-même et avec l’équipe, qui lui répond naturellement bien. »

« Il comprend très bien ces choses-là, et j’ai toujours trouvé que ses explications aux ingénieurs sur le comportement de la voiture étaient très claires et faciles à comprendre », a-t-il poursuivi. « Checo est un pilote très professionnel, très talentueux et bien sûr très rapide, avec qui il est très agréable de travailler. »

« Comme toujours, tout repose sur la force mentale et la confiance. Je pense que si un pilote est mentalement fort, très confiant et qu’il pilote au maximum de ses capacités, il peut traverser une période difficile, revenir et être à nouveau rapide. C’est donc la clé, la force mentale est la clé. »

Ralf Schumacher critique la gestion actuelle de Red Bull et cible Pierre Wache

Ralf Schumacher, ancien pilote de Formule 1 et sextuple vainqueur en Grand Prix, a exprimé des réserves sur la direction technique actuelle de Red Bull. Selon lui, Pierre Wache, désormais en charge du département technique, ne parvient pas à égaler l’influence et l’expertise de son prédécesseur Adrian Newey.

Ces déclarations interviennent alors que Red Bull traverse une période délicate, marquée par le départ de plusieurs figures clés. Outre Newey, qui a rejoint Aston Martin après près de deux décennies de collaboration, l’écurie a également vu s’en aller le concepteur Rob Marshall, le stratège Will Courtenay et le directeur sportif Jonathan Wheatley. Cet affaiblissement progressif du noyau technique a coïncidé avec une baisse de compétitivité : l’équipe, longtemps dominante, a rétrogradé à la troisième place du championnat des constructeurs et peine désormais à concevoir une monoplace à la fois performante et facile à piloter.

Promu en interne, Pierre Wache s’est vu confier les rênes du développement de la RB21, mais Ralf Schumacher estime que l’absence de Newey commence à peser lourdement sur les résultats de l’écurie de Milton Keynes.

« À mon avis, Pierre Wache n’est tout simplement pas Adrian Newey. Par conséquent, cela va être difficile », a déclaré l’Allemand à Sky Germany.

Schumacher estime que le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, est à l’origine des problèmes de Red Bull, ajoutant que le Britannique n’aurait jamais dû laisser une personne aussi talentueuse que Newey échapper à l’écurie.

« Il a construit toute l’équipe et, avec le Dr [Helmut] Marko, il en était responsable », a déclaré Schumacher. « Il aurait dû le voir. Et il n’aurait jamais dû perdre Adrian Newey. »

Franz Tost voit en Aston Martin l’écurie montante de la F1

L’ancien directeur d’AlphaTauri, Franz Tost, estime qu’Aston Martin est en passe de devenir une référence en Formule 1, portée par les lourds investissements de son propriétaire Lawrence Stroll. Sous son impulsion, l’équipe a amorcé une transformation majeure, avec notamment la construction d’une usine ultramoderne à Silverstone, dotée d’un simulateur de dernière génération opérationnel depuis mars.

Le renforcement de l’effectif technique s’est également accéléré, marqué par l’arrivée d’Andy Cowell, ex-responsable du département moteur de Mercedes, désormais directeur de l’équipe, et d’Adrian Newey, figure emblématique du design en F1, nommé directeur technique.

Aston Martin bénéficiera par ailleurs d’un partenariat stratégique avec Honda à partir de 2026, qui lui fournira des blocs moteurs sur mesure. Ce partenariat, combiné aux rumeurs persistantes autour d’un éventuel transfert de Max Verstappen, alimente les ambitions de l’écurie. Pour Franz Tost, tous les éléments sont réunis pour qu’Aston Martin s’impose comme un acteur majeur dans la nouvelle ère réglementaire de la F1.

« Je pense qu’Aston sera l’équipe de l’avenir », a déclaré Tost à Sport1. « Ils ont recruté des personnes très compétentes, notamment Adrian Newey et Andy Cowell. À mon avis, Newey est le meilleur technicien du paddock et possède une expérience immense. Et maintenant, ils ont aussi Andy Cowell. Je le connais depuis mon passage chez BMW. À l’époque, Cowell avait construit le légendaire moteur dix cylindres, qui était de loin le meilleur moteur. Il est ensuite parti chez Mercedes, où il a également fait un travail fantastique. »

« En résumé, on pourrait dire qu’Aston Martin dispose du meilleur homme dans le domaine automobile et du meilleur homme dans le domaine des groupes motopropulseurs. Bien sûr, c’est Honda, et non Cowell, qui est responsable du nouveau moteur qui sera lancé en 2026, mais j’imagine très bien qu’il y aura une communication étroite entre Honda et Cowell.

« Honda est non seulement extrêmement motivée, mais aussi très ouverte. De plus, Aston Martin dispose d’une usine très moderne avec les installations appropriées. C’est pourquoi, pour moi, ils représentent l’avenir. »

George Russell persuadé qu’il aurait décroché deux titres mondiaux chez Mercedes durant son âge d’or

George Russell en est convaincu : s’il avait rejoint Mercedes plus tôt, au moment où l’écurie allemande dominait le monde de la F1, il aurait déjà deux titres mondiaux à son actif.

Arrivé en Formule 1 en 2019 après avoir brillamment remporté les championnats de Formule 3 et de Formule 2 avec ART, le Britannique a fait ses classes pendant trois saisons chez Williams. Soutenu depuis ses débuts en monoplace par Mercedes, Russell a finalement intégré l’équipe de Brackley en 2022. Un timing qui ne lui a pas souri : l’arrivée du nouveau cycle réglementaire a marqué un tournant pour Mercedes, incapable de rivaliser avec Red Bull, FerrariMcLaren.

Malgré ce contexte difficile, Russell s’est rapidement imposé comme un sérieux pilote au sein de l’écurie, remportant trois Grands Prix et terminant devant Lewis Hamilton à deux reprises en trois saisons. Aujourd’hui âgé de 27 ans, il regarde toutefois vers le passé avec une pointe de regret. À ses yeux, intégrer Mercedes durant sa grande période, entre 2014 et 2021, aurait fait de lui un multiple champion du monde.

« Être coéquipier d’un septuple champion du monde pendant trois ans n’est pas simple », a déclaré Russell au site Athletic. « Il fut un temps où si vous terminiez devant Lewis Hamilton dans un championnat ou dans une course, vous gagniez la course. Ou si vous terminiez devant lui au championnat, vous remportiez le championnat. Si j’avais couru cinq ans plus tôt, on pourrait dire que j’aurais deux titres à mon palmarès. »

Le Britannique a déclaré que le fait d’avoir un nouveau coéquipier dans le garage n’avait aucune incidence sur son approche cette année.

« Je continue à faire mon travail, comme je l’ai fait ces deux dernières années », a déclaré Russell. « Je travaille avec le même groupe d’ingénieurs, le même groupe de mécaniciens. Évidemment, Lewis avait une telle présence qu’on remarque son absence. Mais dans le fonctionnement quotidien, rien n’a changé. Je suis assis à mon bureau devant mon ordinateur. Je fais mon échauffement dans ma chambre, je monte dans ma monoplace, je mets mon casque. Je veux avant tout contrôler mon propre destin. »

Horner considère le titre 2021 de Verstappen comme le plus grand moment de Red Bull

Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, a désigné la conquête du titre mondial de 2021 par Max Verstappen comme le plus grand moment de l’histoire de l’écurie. Au terme d’une saison intense, Verstappen avait affronté Lewis Hamilton pour mettre un terme à la domination de Mercedes, qui durait depuis 2014.

Arrivé chez Red Bull en 2016 pour sa deuxième année en Formule 1, Verstappen avait marqué les esprits en remportant sa première course sous ses nouvelles couleurs. Cependant, il aura fallu attendre sa sixième saison avec l’écurie pour qu’il dispose enfin d’une monoplace compétitive lui permettant de viser le titre mondial.

« Après son arrivée chez nous alors qu’il était encore adolescent, nous avons vu Max grandir », a déclaré Horner au magazine Formule 1. « Nous avons vu son évolution et son talent exceptionnel. Il nous fallait donc lui donner les outils nécessaires pour exploiter ce talent, par exemple en lui fournissant un moteur compétitif. Ce premier titre en 2021 a été l’une des saisons les plus emblématiques de la F1, jusqu’à la dernière course. »

Malgré l’animosité qui entoure ce titre, Horner place ce moment au sommet des exploits de Red Bull.

« Cela a été comme un combat de poids lourds, depuis le premier tour à Bahreïn jusqu’à la 21e course à Abu Dhabi », a-t-il déclaré. « Ce fut sans aucun doute le moment fort de l’histoire de notre équipe. Cela a été suivi par un titre remporté haut la main en 2022, puis par une saison incroyable en 2023. Cela a permis à Max de se faire une place parmi les plus grands noms de ce sport et de la consolider chaque année. Je pense également qu’il le mérite amplement. »

Franz Tost salue la vitesse de Verstappen : “Il gagnerait même avec un tracteur”

L’ancien patron d’AlphaTauri, Franz Tost, a fait l’éloge de Max Verstappen, affirmant que le Néerlandais était si rapide qu’il pourrait triompher en Formule 1 même au volant d’un tracteur.

Interrogé par Sport1 sur l’influence d’une monoplace taillée sur mesure par Red Bull pour Verstappen, Tost a minimisé l’importance de la mécanique, soulignant le talent brut du pilote. Il a notamment cité ses performances impressionnantes au volant de la Ferrari 296 GT3 d’Emil Frey Racing à Portimao comme preuve que Verstappen sait dominer ses adversaires, quelle que soit la machine entre ses mains.

« Max Verstappen gagnerait même avec un tracteur ! Par exemple, l’année dernière, Max a fait un essai avec une Ferrari GT de course. Il a immédiatement été deux secondes plus rapide que les autres. Max a le sens de la vitesse, une vision incroyable, un contrôle incroyable du véhicule et une incroyable sensation de la voiture, quelle qu’elle soit. Il s’adapterait donc immédiatement à n’importe quelle voiture de Formule 1. Bien sûr, il affinerait ensuite la voiture pour qu’elle corresponde au mieux à son style de conduite. »

Selon Tost le Néerlandais commence à se faire une place parmi les plus grands pilotes de F1 de tous les temps.

« Max est un pilote très spécial. Tout d’abord, sa vitesse naturelle est supérieure à celle des autres. Ensuite, il est tellement fort mentalement qu’il peut exploiter son talent surnaturel au moment décisif. C’est ce qui le rend si supérieur », a-t-il déclaré.

« Il se démarquait déjà en karting, lors du Championnat d’Europe », se souvient l’Autrichien, qui reste consultant pour Red Bull. « Puis est venue la course de Formule 3 sous la pluie au Norisring. Max conduisait avec une telle assurance que les autres semblaient être à l’arrêt. Cela m’a rappelé Michael Schumacher, qui avait été tout aussi dominant lors d’une course de Formule Ford sous la pluie au Salzburgring en 1987. Je travaillais pour le futur manager de Schumacher, Willi Weber, à l’époque, et je lui ai immédiatement dit : ‘Tu dois le prendre. Tu ne peux pas te tromper !’ »

Liam Lawson adepte du SimRacing chez lui

Pour Liam Lawson, le chemin vers la Formule 1 n’a jamais été linéaire. Il a été jalonné de vols long-courriers depuis la Nouvelle-Zélande, de nuits blanches dans les simulateurs et de moments de confiance en soi. Aujourd’hui, après un début de saison 2025 en trombe qui l’a vu débuter aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull, Lawson se retrouve dans un nouveau chapitre : il court pour Racing Bulls.

C’est un rebondissement dans l’histoire que beaucoup n’ont pas vu venir. Après seulement deux Grands Prix sur le siège principal, Lawson a été replacé dans l’équipe sœur pour laisser la place à Yuki Tsunoda. C’est le genre de moment qui peut ébranler un jeune pilote. Mais pour Lawson, il s’agit d’un nouveau virage, d’un défi à relever.

L’épiphanie du Sim Racing

Bien avant la F1, un jour de piste en Nouvelle-Zélande a changé la façon dont Lawson voyait le sport. Il était avec un ami qui n’avait jamais conduit une vraie voiture de course, mais qui avait seulement participé à des compétitions Esports. Pas de karting, pas de formule junior, juste des courses simulées. Et pourtant, au fil des tours, Lawson a été stupéfait.

« Il avait un sens incroyable de la voiture », se souvient-il. « Les lignes, le contrôle de l’accélérateur, tout était là. Et tout cela provenait de la simulation.

Ce moment est resté gravé dans sa mémoire. Il s’est rendu compte que la course en simulateur n’est pas seulement un outil d’entraînement, mais aussi un terrain d’entraînement légitime. Il s’agit d’un terrain d’entraînement légitime qui prépare la prochaine génération de pilotes d’une manière entièrement nouvelle.

Courses virtuelles, compétences réelles

Liam Lawson est l’un des nombreux pilotes F1 pour qui la frontière entre la course en simulateur et le sport automobile professionnel est de plus en plus floue. Grâce aux simulateurs haut de gamme, les pilotes peuvent apprendre les circuits, affiner leur technique de course et se préparer mentalement à la compétition, le tout depuis leur salon.

Max Verstappen, l’ancien coéquipier de Lawson et actuel champion du monde, est un fervent adepte des courses sur simulateur, tout comme Charles Leclerc ou encore Lando Norris et George Russell. La nouvelle génération de pilotes de Grands Prix est ultra-impliquée à ce niveau-là. Lawson se lance régulièrement dans des courses d’endurance virtuelles entre les week-ends de Grand Prix. C’est la preuve que les compétences acquises dans le monde virtuel ont du poids dans le monde réel.

Dans la configuration de course de simulation de Liam Lawson, on peut voir du matériel haut de gamme de Fanatec, une marque à laquelle les pilotes professionnels font confiance pour sa précision et son réalisme. Nous avons répertorié ci-dessous les derniers composants similaires à ceux qui figurent dans le simulateur de Lawson, afin que vous puissiez améliorer votre propre configuration.

  • Volant de course : Volant Clubsport Racing Wheel F1
  • Base : Volant Clubsport Racing Wheel F1

Un outil, pas un remplacement

Mais Lawson est également lucide sur les limites de la simulation de course. « C’est un outil fantastique, mais il ne remplace pas le karting ou le pilotage en conditions réelles », déclare-t-il. La sensation du caoutchouc sur l’asphalte, les décisions prises en une fraction de seconde à 300 km/h : ce sont des choses que l’on ne peut pas reproduire entièrement sur un écran. 

C’est pourquoi, malgré sa passion pour les courses en simulateur, il reste partisan des voies de développement traditionnelles. Selon lui, les pilotes les plus complets seront issus d’un mélange des deux mondes.

Le retour à Racing Bulls a été, selon lui, « difficile ». Mais Lawson n’est pas amer. Il sait que les carrières en F1 sont des marathons, pas des sprints. Chaque revers est une chance d’apprendre, et la course en simulateur lui a appris que la persévérance est essentielle.

Pour les jeunes pilotes qui rêvent de grandeur, l’histoire de Lawson est un rappel : que vous commenciez dans un kart ou sur un simulateur, ce qui compte le plus, c’est votre degré de conviction et la force avec laquelle vous vous battez pour obtenir votre chance.

 

 

Johnny Herbert envisage la possibilité d’une année sabbatique pour Max Verstappen en 2026

Alors que les spéculations autour de l’avenir de Max Verstappen s’intensifient, Johnny Herbert estime que le Néerlandais pourrait envisager de faire une pause en 2026.

Malgré un contrat courant jusqu’à fin 2028 avec Red Bull, les performances décevantes de la RB21 et les incertitudes autour du projet moteur maison de Red Bull pour 2026 alimentent les rumeurs d’un départ.

Si Mercedes et Aston Martin apparaissent comme des pistes crédibles, Herbert, triple vainqueur en F1, considère qu’une année sabbatique permettrait à Verstappen d’observer quelle équipe s’adapte le mieux aux nouveaux règlements avant de s’engager.

Il admet toutefois qu’un transfert direct dès 2026 serait aussi une option logique pour le quadruple champion du monde.

« Max Verstappen perdrait-il son avantage en course s’il prenait une année sabbatique ? Non, je ne pense pas », a déclaré Herbert. « Max serait toujours prêt, même après une année d’absence. Il a trois choix : rester chez Red Bull, rejoindre Aston Martin ou Mercedes, ou prendre une année sabbatique. Avec cette année sabbatique, Verstappen peut attendre de voir quelle voiture sera livrée en 2026 et rejoindre une équipe à partir de là. Mais je pense qu’il voudra être dans une équipe dès le début du nouveau règlement, afin de prendre les commandes et de modeler la voiture en fonction de son style de pilotage. Si Mercedes est vraiment performante et que Kimi Antonelli et George Russell terminent régulièrement premier et deuxième, Verstappen aura perdu sa chance de rejoindre l’équipe.

« Mercedes a discuté avec les Verstappen avant même que Max ne rejoigne la F1, et dispose d’une meilleure voiture pour l’année prochaine. Elle a perdu son avantage, mais s’est beaucoup améliorée cette année. Mercedes est meilleure qu’Aston Martin, mais une équipe a Adrian Newey avant les changements de réglementation de 2026. D’après ce que j’ai entendu, Mercedes est en très bonne position pour la saison prochaine en termes de compétitivité. Il espérera alors qu’Aston Martin sera performante. Si l’une des deux équipes domine la saison prochaine, elle ne voudra pas changer ce qui fonctionne. Mais pour l’instant, le transfert chez Aston Martin est la décision la plus logique. »

Johnny Herbert critique l’attitude de Max Verstappen après le Grand Prix d’Arabie saoudite

L’ancien pilote de Formule 1 Johnny Herbert a vertement critiqué Max Verstappen pour son comportement après le Grand Prix d’Arabie saoudite, dénonçant un « manque de professionnalisme » et un « manque de respect ».

Frustré par le déroulement de la course sur le circuit de Djeddah, Verstappen a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir conservé sa position en sortant de la piste lors d’un duel avec Oscar Piastri au premier tour. Le Néerlandais a finalement franchi la ligne d’arrivée en deuxième position, à 2,8 secondes du pilote McLaren.

Après la course, Verstappen a refusé de répondre aux questions de David Coulthard dans le parc fermé, accentuant la controverse. Herbert, qui a officié comme commissaire en F1 jusqu’à fin 2023, a estimé que la sanction de cinq secondes était trop clémente et a suggéré qu’une pénalité de 10 secondes aurait été plus appropriée. Il a également pointé du doigt l’attitude de Verstappen sur le podium, qu’il juge indigne d’un quadruple champion du monde.

« J’ai vu Max Verstappen boire le champagne sur le podium et ne pas vraiment célébrer Oscar ou Charles », a déclaré Herbert. « Cela semble peu professionnel et irrespectueux de la part d’un quadruple champion du monde. »

« Il faut parfois savoir faire preuve de magnanimité dans la défaite. Je ne sais pas comment les gens peuvent prétendre que cette pénalité était injuste. Ceux qui s’y opposent n’ont probablement jamais pris place dans une voiture de course, et certainement pas dans une F1, donc ils n’y comprennent rien. »

Verstappen salue le sang-froid de Piastri, nouveau prétendant sérieux au titre mondial

Max Verstappen voit en Oscar Piastri un adversaire redoutable dans la course au titre mondial 2025. Le quadruple champion du monde a salué la sérénité et la précision du pilote McLaren, des qualités qu’il juge fondamentales dans une bataille aussi exigeante que celle pour la couronne de la Formule 1.

Dimanche, lors du Grand Prix d’Arabie saoudite, Piastri a signé sa troisième victoire de la saison et s’est emparé pour la première fois de sa carrière de la tête du championnat des pilotes. Une performance maîtrisée, construite avec patience dans les premiers tours de course, alors que Verstappen occupait la tête avant de purger une pénalité de cinq secondes, sanction infligée pour avoir quitté la piste au départ tout en conservant l’avantage.

L’Australien a profité de l’arrêt au stand de son rival pour prendre les commandes, qu’il n’a plus jamais cédées, franchissant la ligne d’arrivée avec 2,8 secondes d’avance. Un succès net qui confirme le statut de Piastri comme candidat sérieux au titre, alors que son coéquipier Lando Norris a terminé quatrième, au terme d’un nouveau week-end compliqué.

Dominé à Djeddah, Verstappen n’a pas hésité à louer les qualités de son rival. Le pilote Red Bull a souligné le calme et l’efficacité de Piastri, des atouts qu’il considère déterminants pour tenir la distance dans une saison où chaque détail compte.

« Les gens ont tendance à l’oublier, mais l’année dernière était sa deuxième année », a déclaré le Néerlandais. « Il en est maintenant à sa troisième année et il est très solide. Il est très calme dans son approche, et j’aime ça. Ça se voit sur la piste. Il est performant quand il le faut, il fait très peu d’erreurs, et c’est ce qu’il faut quand on veut se battre pour un championnat. »

« Je pense que Mark, à ses côtés, l’aide beaucoup. C’est formidable », a déclaré le quadruple champion du monde de F1. « Les gens apprennent de leur propre carrière, c’est ce que j’ai fait avec mon père, et Mark conseille Oscar. Finalement, Oscar utilise son talent, et c’est formidable à voir. »