L’attente est enfin terminée, la saison 2025 de Formule 1 démarre avec le Grand Prix d’Australie. Six ans après avoir été le théâtre de l’ouverture de la saison en 2019, Melbourne retrouve son statut de première manche du championnat.
Loic Serra, Directeur Technique Châssis au sein de la Scuderia Ferrari nous décrit les caractéristiques du circuit d’Albert Park :
« Le circuit d’Albert Park est un circuit urbain temporaire qui combine des sections à grande vitesse et des virages serrés. L’une des particularités de la piste de Melbourne est l’imprévisibilité de la météo. Il faut parfois moins d’une heure pour passer du chaud au froid, ce qui représente un véritable défi pour les ingénieurs qui doivent prévoir et optimiser les réglages de la voiture tout au long du week-end de course. De plus, comme la piste n’est pas utilisée toute l’année, les gommes de la surface s’usent beaucoup au cours des trois jours, de sorte que les niveaux d’adhérence changent constamment. »
Faits et stats de la Scuderia Ferrari et de ses pilotes à Melbourne
7. Le nombre de saisons, y compris celle-ci, pendant lesquelles Charles Leclerc a piloté pour la Scuderia Ferrari. Avec 126 Grands Prix à son actif, il est déjà le quatrième pilote le plus ancien de l’équipe et, à la fin de cette saison, il dépassera Felipe Massa pour la troisième place. Les seuls pilotes à avoir passé plus de saisons avec Ferrari sont le Brésilien susmentionné et Kimi Raïkkonen, tous deux avec huit saisons, et loin devant avec onze saisons, Michael Schumacher.
8. Le nombre de pilotes de la Scuderia Ferrari, y compris cette année, qui ont fait leurs débuts en Australie. Le premier duo Ferrari à courir ensemble aux antipodes était inattendu. En 1991, Gianni Morbidelli remplaçait au pied levé Alain Prost, licencié, pour la dernière course de l’année, qui se déroulait alors à Adélaïde, associé à Jean Alesi. Melbourne étant généralement la première manche de l’année, il était assez courant que de nouveaux pilotes fassent leurs débuts ici. Ce fut le cas en 1996 pour Michael Schumacher et Eddie Irvine, et en 2000 pour l’équipe allemande avec Rubens Barrichello. Kimi Raïkkonen a fait partie d’une série de nouveaux duos, en 2007 avec Felipe Massa, en 2014 avec Fernando Alonso et en 2015 avec Sebastian Vettel. Puis en 2019, ce fut au tour de Vettel et Leclerc, ce dernier formant cette année un nouveau duo avec Lewis Hamilton.
10. Victoires pour les Ferrari de Formule 1 portant les numéros 16 et 44, actuellement pilotées respectivement par Charles Leclerc et Lewis Hamilton. Outre le Monégasque, le seul autre pilote à avoir gagné avec le numéro 16 est Mike Hawthorn, avec une victoire au Grand Prix de France 1953 au volant d’une 500 F2, les huit autres étant toutes à mettre au crédit de Leclerc : 2019 Belgique et Italie avec une SF90 ; 2022 Bahreïn, Australie et Autriche avec la F1-75 : 2024 Monaco, Italie et États-Unis avec la SF-24. À ce jour, la seule victoire d’une Ferrari numéro 44 remonte au Grand Prix de Monaco de 1955 remporté par Maurice Trintignant au volant d’une 625 F1.
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13. Le nombre de pilotes britanniques ayant, avant ce week-end, participé à au moins une manche du Championnat du Monde de Formule 1 au volant d’une Ferrari. Par ordre chronologique, il s’agit de Peter Whitehead (sept courses, un podium entre 1950 et 1952) ; Roy Salvadori (une course en 1952) ; Mike Hawthorn (35 courses, trois victoires et un titre mondial entre 1953 et 1958) ; Peter Collins (20 courses et trois victoires entre 1956 et 1958) ; Cliff Allison (six courses et un podium entre 1959 et 1960) ; Tony Brooks (sept courses et deux victoires en 1959) ; John Surtees (30 courses, quatre victoires et un titre mondial entre 1963 et 1966) ; Mike Parkes (six courses et deux podiums entre 1966 et 1967) ; Jonathan Williams (une course en 1967) ; Derek Bell (2 courses en 1968) ; Nigel Mansell (31 courses et trois victoires entre 1989 et 1990) ; Eddie Irvine (64 courses et quatre victoires entre 1996 et 1999) et Oliver Bearman (une course et six points en 2024).
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