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La Scuderia Ferrari a écopé d’une amende 5000 euros ce vendredi à Montréal pour une infraction liée à l’utilisation des pneumatiques pour piste humide sur la monoplace de Charles Leclerc lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Canada.

Ce vendredi lors des EL2, Ferrari a monté sur la monoplace de Charles Leclerc les pneumatiques Intermédiaires alors que la piste n’était pas déclarée « humide » par la direction de course, ce qui est strictement interdit par la réglementation. 

L’incident a immédiatement été noté par la direction de course et l’ingénieur de Charles Leclerc a demandé à son pilote de rentrer au stand après un seul tour, mais le mal était fait et l’écurie de Maranello a écopé d’une amende de 5000 euros pour cette erreur.

Dans leur rapport, les commissaires ont souligné qu’il n’est pas permis d’utiliser des pneus pour piste humide lorsque celle-ci n’est pas déclarée « humide » par la direction de course.  Ferrari écope donc d’une simple amende, alors que Leclerc n’écope d’aucune pénalité.

Sur un plan purement sportif, Charles Leclerc a terminé la deuxième séance d’essais libres en quatrième position avec sept dixièmes de retard sur l’Aston Martin de Fernando Alonso, leader de cette séance d’essais ce vendredi à Montréal. 

Le champion du monde de F1 1997, Jacques Villeneuve, n’a pas maché ses mots en parlant de Daniel Ricciardo, le Canadien estimant que le pilote Visa Cash App RB n’a plus sa place en Formule 1.

S’exprimant au micro de Sky Sports ce vendredi à Montréal, Jacques Villeneuve a tenu des propos acerbes en parlant de Daniel Ricciardo en considérant que l’Australien n’a toujours rien prouvé après plusieurs années en Formule 1 et qu’il devrait désormais laisser sa place à d’autres pilotes.

« Pourquoi est-il toujours en F1? Cela fait quatre ou cinq ans que l’on entend toujours la même chose : « On doit améliorer la voiture pour lui, le pauvre. » a déclaré Jacques Villeneuve.

« Non, on est en F1. Peut-être qu’on peut faire cet effort pour un pilote comme Lewis Hamilton multi champion du monde mais on ne fait pas cet effort pour un pilote qui n’y arrive pas. »

« Si tu n’y arrives pas, rentre chez toi ! Il y a quelqu’un d’autre pour te remplacer. Ca s’est toujours passé comme ça dans le domaine de la course. C’est le pinacle du sport, il n’y a pas de raison de toujours essayer de lui trouver des excuses. »

« Vous parlez tous de ses deux premières saisons. Il battait un Sebastian Vettel qui était fatigué de se battre pour réinventer une voiture qui lui permettrait de gagner et qui du coup, loupait ses week-ends. »

« Et ensuite, il a battu durant une demi-saison Verstappen qui avait 18 ans et qui commençait à peine. Et c’est tout. Il n’a plus battu personne après ça. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Daniel Ricciardo est un pilote surestimé, Villeneuve répond : « Je pense que c’est plus son image qui lui a permis de rester en F1 plutôt que ses résultats. »

Depuis le début de sa carrière, Daniel Ricciardo a décroché huit victoires, trois pole positions et 32 podiums. L’Australien a notamment roulé pour sept équipes différentes : HRT, Toro Rosso, Red Bull, Renault, McLaren, AlphaTauri et Visa Cash App RB.

Avec seulement quatre tours au compteur lors des EL2, Max Verstappen a connu un vendredi très frustrant à Montréal où le Néerlandais a passé une grande partie de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Canada au garage.

Dès le début des EL2, Max Verstappen a indiqué à son ingénieur qu’il rentrait au stand après avoir vu de la fumée s’échapper de sa monoplace. Une fois de retour au stand, le triple champion du monde a dû descendre de sa Red Bull pour laisser les mécaniciens travailler dessus en raison d’un problème électrique en lien avec le système ERS.

Interrogé après cette courte séance pour lui, le triple champion du monde a admis que la situation n’est pas idéale, mais le Néerlandais est plus préoccupé de savoir ce qui a causé cet incident technique et si cela aura un impact sur le reste du week-end et même de la saison : « Ce n’est pas l’idéal. »

« J’aurais aimé faire plus de tours. Les autres ont fait quelques tours de plus sur le sec, et quelques tours sur le mouillé. » a déclaré Verstappen ce vendredi soir à Montréal.

« Ce n’est certainement pas comme ça que j’aurais aimé procéder en EL2, mais je pense qu’il est plus important de simplement comprendre ce qui s’est réellement passé et quels types d’implications cela aura ce week-end ou pour le reste de l’année. »

Avant le Grand Prix du Canada, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde avec 31 points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc. 

Max Verstappen assure qu’il n’est pas inquiet de voir son avance au championnat du monde réduire à vue d’œil après un Grand Prix de Monaco compliqué pour lui et son équipe. 

Lors de la dernière manche disputée dans les rues de la Principauté de Monaco, Max Verstappen n’a pas réussi à faire mieux qu’une sixième place sur un tracé très bosselé où la RB20 n’était pas du tout à l’aise. Après la manche monégasque, Verstappen est toujours leader du championnat du monde, mais son avance n’est désormais que de 31 points sur le pilote Ferrari Charles Leclerc. 

Lorsqu’on lui demande s’il est confiant dans sa capacité à rebondir ce week-end sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, le Néerlandais a répondu : « J’ai toujours su que Monaco n’allait pas être un week-end facile et que Monaco peut toujours être assez bosselé. »

« Mais ce n’est pas grave, je pense que nous avions une bonne direction dans laquelle nous voulions travailler, et maintenant, étape par étape, nous allons essayer de l’améliorer [la voiture]. » a déclaré Max Verstappen ce jeudi à Montréal.

« Nous avons toujours une voiture rapide, même si certaines pistes fonctionnent un peu mieux pour nous que d’autres, et je pense qu’ici maintenant, il ne s’agit pas seulement du tracé de la piste, il s’agit aussi de gérer la météo, le degré d’humidité. »

« Nous devons juste attendre et voir, mais bien sûr, les écarts se sont un peu réduits mais ce n’est pas grave. » a ajouté le triple champion du monde.

En effet comme souligné par Max Verstappen, la météo s’annonce très capricieuse tout au long du week-end à Montréal avec des risques d’averses élevés (voir le bulletin météo complet ici).

Nico Hülkenberg admet volontiers se trouver dans une position confortable et privilégiée pour la première fois de sa carrière en sachant bien en avance pour quelle équipe il pilotera l’an prochain en Formule 1. 

L’annonce a été officialisée quelques jours avant le Grand Prix de Miami : Nico Hülkenberg quittera l’écurie Haas à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre Sauber (actuellement Stake F1) l’an prochain, avant de débuter en tant que pilote Audi à partir de 2026 lorsque le constructeur allemand arrivera en Formule 1 avec son équipe d’usine.

Plus habitué à devoir attendre la dernière minute pour trouver un baquet en Formule 1, Nico Hülkenberg admet que le fait de savoir de nombreux mois en avance où il sera l’an prochain est une situation très confortable dont il profite sans remord.

« En fait, il n’y a pas grand chose à gérer, tout est théorique. Cela commencera dans six ou sept mois. » a déclaré Nico Hülkenberg lorsqu’on lui demande comment il gère le fait de connaître si tôt dans la saison sa prochaine destination.

« C’est en fait assez confortable pour moi pour la première fois de ma carrière, vous savez, de savoir que je suis en quelque sorte en sécurité et que je sais où est mon avenir et que je regarde le jeu des chaises musicales à distance. »

« C’est une situation confortable et plutôt agréable. Comme je l’ai déjà dit, d’habitude j’étais de l’autre côté, donc c’est bien de ce point de vue. »

« Mais pour le moment, je suis juste concentré sur ma saison avec Haas, Pour l’année prochaine, comme je l’ai dit, tout est encore théorique et encore assez loin. »

Dans sa carrière, le pilote allemand a roulé pour Williams, Sauber, Force India, Racing Point, Aston Martin, Renault et Haas. 

Le pilote Ferrari, Charles Leclerc, assure qu’il ne pense pas encore au titre mondial malgré le faible écart qui le sépare du leader du championnat du monde, Max Verstappen, avant le Grand Prix du Canada. 

Après sa victoire à domicile il y a quinze jours dans les rues de Monaco, Charles Leclerc a réduit l’écart à seulement 31 points avec Max Verstappen et arrive à Montréal en occupant la deuxième place au championnat du monde des pilotes.

L’Ambassadeur de la Scuderia Ferrari, Marc Gene, a récemment déclaré qu’il était désormais devenu « inévitable » pour l’écurie de Maranello de penser au championnat du monde, alors que Ferrari n’accuse « que » 24 points de retard sur Red Bull au classement constructeurs.

Interrogé ce jeudi à Montréal sur les propos de Marc Gene, le Monégasque Charles Leclerc a indiqué qu’il ne se concentrait pas encore sur le championnat à ce stade de la saison : « Je ne pense pas encore au championnat, mais l’objectif est de pouvoir gagner des courses chaque week-end. »

« Je pense que nous nous sommes améliorés plus que quiconque au cours des sept ou huit derniers mois, et nous devons continuer à nous concentrer sur le processus plus que sur le résultat. Le bon résultat ne résultera que d’un travail acharné et bien fait. »

« Nous nous concentrons vraiment sur le processus et sur nos faiblesses et sur la façon dont nous pouvons optimiser chaque aspect de la voiture. En faisant exactement cela, nous arriverons au point où nous serons en lice pour gagner chaque week-end. »

« C’est évidemment l’objectif, car même si cela s’est bien passé à Monaco, nous devons maintenant tourner la page et regarder ce qui nous attend. Nous voulons remporter le championnat du monde, c’est l’objectif, mais pour cela nous devons encore faire des pas en avant. »

Pour rappel après les huit premières courses de la saison, la Scuderia Ferrari a décroché deux victoires en Australie avec Carlos Sainz et à Monaco avec Charles Leclerc. 

Lewis Hamilton a exprimé son optimisme quant aux chances de Mercedes de décrocher un podium ce week-end au Grand Prix du Canada où les deux monoplaces bénéficient des dernières améliorations techniques. 

A Montréal, Lewis Hamilton va pouvoir rouler avec le nouvel aileron avant introduit pour la première fois sur la monoplace de son coéquipier George Russell il y a quinze jours à Monaco. En plus de cet aileron avant, d’autres améliorations plus minimes sont également introduites sur les deux W15.

Ainsi, les deux pilotes seront logés à la même enseigne ce week-end et lorsqu’on demande à Hamilton s’il s’attend à ce que ces évolutions lui permettent de faire un pas en avant, le Britannique a répondu : « La voiture continue de s’améliorer. Je pense que nous avons fait un pas en avant pour se rapprocher de Red Bull, et je pense que c’est vraiment positif. » a déclaré Lewis Hamilton ce jeudi à Montréal.

« Je suis fier de tout le monde à l’usine, de tout le travail réalisé, à quel point tout le monde est résilient, tout le monde reste concentré, la tête baissée et le moral est vraiment bon dans l’équipe. J’espère juste que nous pourrons nous rapprocher de ces gars et concourir aux avant-postes [ce week-end]. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pense qu’un podium est possible ce week-end à Montréal pour Mercedes, le septuple champion du monde a répondu : « Je ne pense pas que nous en soyons loin. »

« Les deux voitures bénéficieront de la mise à niveau ce week-end, donc j’ai hâte de voir ce que ça va donner sur la piste. »

« C’est une sorte de circuit urbain ici, c’est un peu comme une piste de karting avec de longues lignes droites. C’est une piste pour ceux qui freinent tard, et pour quelqu’un qui est agressif avec un style de pilotage agressif. »

« En venant ici pour la première fois à Montréal [en 2007 au début de sa carrière], tout de suite, dès le départ, j’ai adoré ce circuit et c’est toujours le cas à chaque fois que nous venons ici. »

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren. 

Après avoir signé une nouvelle prolongation de contrat de deux ans avec Red Bull, Sergio Perez a exprimé son souhait de pouvoir terminer sa carrière en F1 au sein de l’écurie de Milton Keynes.

Quelques jours avant le Grand Prix du Canada, Red Bull a confirmé que Sergio Perez resterait avec l’équipe pour deux saisons supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la campagne 2026. Lorsque son nouveau contrat arrivera à son terme, le mexicain sera alors âgé de 36 ans.

S’exprimant ce jeudi à Montréal au sujet de son nouveau contrat, Perez a indiqué qu’il était désormais soulagé d’avoir éliminé « une distraction », ce qui va lui permettre de se concentrer à 100% sur son travail en piste : « Comme dans toutes les négociations, il y a toujours un processus à suivre, ce qui n’est pas très agréable de le faire entre les courses où tout se déroule à fond. » a déclaré le pilote Red Bull.

« C’est vraiment agréable d’avoir éliminé cette distraction pour l’équipe et moi afin que nous puissions nous concentrer sur la performance pure, et je pense que c’est la meilleure chose pour notre équipe. »

« Je suis heureux [du renouvellement de contrat]. Une fois que vous obtenez un accord, cela signifie que les deux parties sont satisfaites de ce que nous avons et heureuses d’aller de l’avant. Nous avons de beaux objectifs devant nous. »

« Red Bull, c’est une équipe qui vous prend vraiment à fond. Depuis que je suis arrivé ici, tout es intense, sur piste et hors piste…c’est un défi que vous n’avez nulle part ailleurs. »

« Je n’ai pas eu ce genre de défi dans ma carrière, alors quand j’ai signé, j’étais vraiment prêt à relever le défi et à me donner à 100%. Ce fut une négociation très simple. Evidemment, je suis dans l’équipe depuis quelques années déjà, donc quand on y est déjà, c’est beaucoup plus facile de parvenir à un accord. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait eu des discussions avec d’autres équipes de la grille durant le processus de négociation, Sergio Perez a répondu : « Vous parlez toujours à d’autres équipes, il y avait d’autres options. Mais pour moi, les plans A, B et C étaient définitivement de rester chez Red Bull. »

« Je veux terminer ma carrière ici, quand ce sera le cas. C’est une équipe qui m’a tellement apporté que je suis vraiment content. Je donne le meilleur de moi-même à cette équipe, jusqu’à mon dernier tour. »

Bien qu’il souhaite terminer sa carrière chez Red Bull, Sergio Perez a déclaré qu’il ne considère pas cette prolongation de contrat comme la dernière de sa carrière, le Mexicain laissant supposer qu’il pourrait choisir de continuer en Formule 1 après 2026.

« Quand on regarde Fernando [Alonso] ou même Lewis [Hamilton], il y a encore un long chemin à parcourir. Je ne pense pas avoir signé mon dernier contrat, je n’ai pas l’impression d’avoir fait ça. »

Esteban Ocon assure que l’accrochage spectaculaire avec son coéquipier Pierre Gasly dans le premier tour du Grand Prix de Monaco n’a pas joué un rôle déterminant dans la fin annoncée de sa relation avec Alpine. 

Juste avant le Grand Prix du Canada, Alpine a indiqué qu’Esteban Ocon quitterait l’équipe à la fin de la saison 2024 « d’un commun accord » après cinq saisons passées ensemble.

Le Français – qui a dû abandonner au Grand Prix de Monaco après avoir percuté la monoplace de son coéquipier – assure que la question de son avenir était discutée depuis plusieurs mois déjà et que son erreur à Monte Carlo il y a quinze jours n’est pas entrée en ligne de compte. 

« J’ai déjà presque tout dit dans le communiqué [de presse envoyé par Alpine], on en discutait avec l’équipe depuis plusieurs mois. » nous confie Esteban Ocon ce jeudi à Montréal au Canada.

« Alpine est un grand groupe, Renault est un grand groupe, c’est le genre d’équipe qui ne prend pas une décision sur une seule course, nous nous sommes mis d’accord pour en terminer là à la fin du contrat. »

« Je suis resté cinq ans dans l’équipe, nous avons passé de super moments, mais cinq ans en Formule 1 c’est long. »

« Je suis excité pour le challenge qui arrive, je veux terminer notre collaboration sur une note positive. Je fait partie de l’équipe depuis longtemps. » a ajouté Ocon qui assure que sa relation avec Bruno Famin n’a pas été détériorée ces dernières semaines contrairement aux rumeurs.

Concernant son avenir en Formule 1, le Normand n’a pas souhaité s’étaler sur le sujet et assure qu’il annoncera ses plans dans un futur plus ou moins proche.

« Je n’ai encore rien à annoncer, comme je l’ai dit, je parlerai de mon futur en temps voulu. » a ajouté Esteban Ocon.

« Pour le moment, je me concentre sur ce qui va se passer ce week-end [à Montréal], les prochaines courses, je suis là pour faire la course, c’est la chose la plus importante. »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a déclaré que le rejet par la Formule 1 de la candidature d’Andretti à rejoindre la grille n’est en aucun cas le reflet d’une culture « anti-américaine » dans le sport.

En début d’année, la Formule 1 a déclaré qu’elle n’était pas disposée à donner à Andretti une place sur la grille à partir de 2025, la FOM ayant indiqué dans son compte rendu que l’arrivée d’Andretti aurait constitué selon elle un défi trop important pour développer une monoplace à temps, tout en sachant qu’une nouvelle règlementation introduite une année plus tard [en 2026] aurait obligé Andretti à développer une autre monoplace issue des nouvelles règles. 

L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et a donc rejeté sa candidature.

Malgré ce refus, Andretti a poursuivi ses efforts pour mettre en place une équipe digne de ce nom et a même inauguré récemment de nouvelles installations au Royaume-Uni à Silverstone.

Mais alors qu’une réunion importante entre la FOM et Andretti a au lieu le week-end du Grand Prix de Miami, un groupe bipartite au Congrès américain dirigé par le Républicain John James a accusé la F1 dans une lettre d’un comportement anticoncurrentiel vis à vis d’Andretti et plus précisément des constructeurs automobiles américains.

Mais pour Zak Brown, la Formule 1 est un sport mondial et n’a jamais eu une culture anti-américaine, bien au contraire, puisque les détenteurs des droits commerciaux – Liberty Media – sont Américains.

« Je ne pense pas du tout qu’il y ait une culture anti-américaine au sein de la Formule 1. » a déclaré le PDG de McLaren à ESPN.

« Quand vous regardez le sport, vous avez des constructeurs européens, vous avez Ford [qui rejoindra Red Bull en 2026] d’Amérique du Nord, vous avez Honda du Japon. Le sport est donc extrêmement mondial. »

« Je n’ai jamais rencontré de favoritisme ou de négativité envers aucune région du monde. Le monde entier participe à la Formule 1. En ce qui concerne l’Amérique, nous sommes passés d’une course à trois courses en Amérique, y compris le plus investissement que la Formule 1 ait jamais réalisé, à Las Vegas. »

« Vous avez Ford qui s’est récemment lancé dans le sport, je dirige moi-même l’une des meilleures équipes du sport [Brown est Américain]. Vous avez aussi Netflix, qui a été fantastique pour le sport à l’échelle mondiale, mais plus particulièrement en Amérique du Nord. »

« Et maintenant, nous avons Brad Pitt qui va tourner un film mondial basé aux Etats-Unis et qui fera des merveilles pour le sport. »

« Je pense que ce que Liberty a fait pour le sport est incroyable. Si vous regardez ce que nous devions faire pour le sport, nous avions besoin d’un contrôle des coûts ; nous l’avons maintenant, et cela produit la grille la plus serrée de l’histoire de la Formule 1. »

« Je comprends les frustrations [d’Andretti], mais les affirmations selon lesquelles ‘la Formule 1 n’accueille pas l’Amérique’ sont malheureuses. Le problème se situe entre Andretti et la Formule 1 au sujet de la valeur ajoutée. »

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a déclaré que pour le bien de l’équipe une trêve entre lui et le Team Principal Christian Horner a été conclue, alors que Red Bull doit faire face à une concurrence féroce cette saison.

Red Bull Racing a connu un début de saison très solide sur la piste mais très mouvementé en interne à la suite d’allégations de comportement inapproprié portées contre le directeur de l’équipe, Christian Horner, par une employée. Une enquête interne a alors été lancée, mais le Britannique a finalement été blanchi et a pu conserver son poste.

Bien qu’innocenté, cette affaire a laissé des traces en interne et des spéculations sur une lutte de pouvoir entre Horner et Helmut Marko ont émergé, alors qu’aucun des deux ne relève directement de l’autre dans l’organisation (Horner est chef d’équipe et Marko est conseiller et relève directement de Red Bull GmbH).

Cependant, malgré les quelques différends en interne, Helmut Marko a révélé qu’une trêve a été conclue pour le bien de l’équipe qui se trouve depuis quelques courses en difficulté face à une Scuderia Ferrari revigorée et une écurie McLaren plus en forme que jamais.

« Nous avons conclu une trêve. Nous combinerons toutes nos forces, même si nous ne sommes plus supérieurs, nous voulons gagner. » a déclaré Helmut Marko au journal autrichien Kronen Zeitung.

« Nous voulons vraiment en tirer le maximum et viser le titre de champion du monde. Nous avons perdu la domination que nous avions lors des trois premières courses. La concurrence a rattrapé son retard dans la troisième année du règlement actuel. »

« Ils ont copié certaines choses et les ont même améliorées. Il n’y a plus beaucoup de place pour l’innovation désormais. C’est simplement une évolution logique, il n’y a rien de négatif. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Red Bull sera favorite ce week-end au Grand Prix du Canada, Helmut Marko estime une nouvelle fois que Ferrari sera très rapide comme à Monaco.

« Ferrari est meilleure là-bas [au Canada], également en termes de vitesse de pointe. Le fait est que nous n’arrivons pas au Canada en tant que favoris. » a conclu l’Autrichien.

Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Red Bull est leader du championnat du monde des constructeurs avec 24 points d’avance sur la Scuderia Ferrari.