Jenson Button engagé à temps plein en WEC en 2024

Le champion du monde de F1 2009, Jenson Button, va reprendre le volant à temps plein à partir de 2024 dans le championnat du monde d’Endurance (WEC) en rejoignant l’équipe Hertz Team Jota dans la catégorie hypercar.

Jenson Button, qui a pris le départ de plus de 300 courses en Formule 1, remporté 15 courses et le titre mondial en 2009, a disputé pour la dernière fois une saison complète dans la série Super GT basée au Japon en 2019 – après avoir récemment effectué une série de sorties ponctuelles dans plusieurs catégories différentes.

L’année prochaine, Jenson Button rejoindra l’équipe Hertz Team Jota en WEC, pilotant l’une des deux Porsche 963 avec son compatriote britannique Philip Hanson et le pilote danois Oliver Rasmussen.

Cela donnera à Jenson Button l’occasion de s’attaquer à certaines des courses d’endurance les plus célèbres du sport automobile, notamment les 24 Heures du Mans, tout en visitant certains des tracés où il a couru au cours de sa carrière en F1, comme à Imola, Spa, Interlagos, Austin, Fuji ou encore Sakhir.

Button a couru pour Williams, Benetton/Renault, BAR/Honda, Brawn GP et McLaren entre 2000 et 2017 en Formule 1, le Britannique passant ensuite au Super GT et remportant ce championnat en 2018.

Depuis, il a combiné son travail d’expert pour Sky Sports F1 avec des sorties sporadiques en DTM, British GT, Extreme E (où il dirige sa propre équipe), le championnat Nitro Rallycross et le championnat américain IMSA SportsCar.

Jenson Button est également apparu dans l’édition 2023 des 24 heures du Mans, au volant de la voiture de course Chevrolet Cup Series modifiée de la NASCAR.

AlphaTauri devient (provisoirement ?) ‘AlphaTauri RB’ en 2024

La FIA a dévoilé ce vendredi 15 décembre la liste des équipes engagées pour la saison 2024 de Formule 1, ce qui nous permet de connaître les noms de chaque écurie pour la prochaine campagne qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Alors que l’on s’attendait à un changement de nom radical du côté de chez AlphaTauri pour la saison 2024, on apprend finalement que le changement ne sera que minime puisque l’écurie sœur de Red Bull a été inscrite sur la liste des engagés sous le nom « Scuderia AlphaTauri RB », mettant ainsi un terme à toutes les rumeurs qui ont circulé sur le net ces derniers mois. Cependant, il n’est pas à exclure un éventuel changement de nom avant le début de la saison 2024 (peut-être lors de la présentation de la nouvelle monoplace en début d’année).

En épluchant cette liste des engagés 2024, on peut également constater que l’écurie Sauber (qui a vu son partenaire titre Alfa Romeo quitter la F1 à la fin de la saison 2023) s’appelle désormais Stake F1 Team Kick Sauber comme révélé ici un peu plus tôt dans la journée.

Enfin, l’équipe Aston Martin s’appellera désormais Aston Martin Aramco Formula One Team après que la société pétrolière soit devenue sponsor titre de l’écurie du constructeur britannique pour cinq années à partir de la saison 2024 (à lire ici).

Pour les autres équipes de la grille, pas de changement d’identité en 2024 avec Mercedes, Ferrari, McLaren, Alpine, Red Bull, Williams et Haas qui garderont exactement la même identité qu’en 2023 la saison prochaine.

Liste des engagés en F1 en 2024

Sauber dévoile sa nouvelle identité en attendant l’arrivée d’Audi en F1

L’écurie Sauber – anciennement Alfa Romeo-Sauber – a dévoilé sa nouvelle identité à la veille de la saison 2024 de Formule 1. L’équipe basée en Suisse, et qui deviendra Audi à partir de la saison 2026, a été rebaptisée Stake F1 Team Kick Sauber pour les saisons 2024 et 2025.

La marque Kick.com est déjà apparue sur la carrosserie de la C43 de l’équipe de F1 lors de certaines courses cette année, après avoir été annoncée comme partenaire majeur au début de la saison de F1 2023. L’annonce d’aujourd’hui renforce donc encore les liens étroits entre l’équipe de F1 et la plateforme de streaming qui a connu une énorme croissance exponentielle depuis son lancement l’année dernière.

« Sauber a toujours eu pour objectif d’innover, de briser les moules et de défier les conventions. Le partenariat avec Kick.com est la démonstration la plus récente et la plus audacieuse de la philosophie qui nous anime. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’écurie Sauber.

« Kick.com redéfinit la manière dont la diffusion en direct est effectuée et adoptera la même approche disruptive dans le monde de la Formule 1. Avec Kick.com, notre objectif est de franchir une nouvelle étape en trouvant des moyens nouveaux et innovants de nous rapprocher de nos fans. »

Pour rappel, le constructeur Alfa Romeo était le sponsor titre de l’écurie Sauber jusqu’en 2023. La marque italienne a pris la décision de quitter la Formule 1 à la fin de la campagne 2023, alors que Audi – désormais propriétaire de l’écurie – débarquera en F1 à partir de la saison 2026 et continuera d’utiliser un châssis développé par Sauber.

Aramco devient sponsor titre d’Aston Martin en Formule 1

A partir de la saison 2024 de Formule 1, la société Aramco devient sponsor titre de l’équipe Aston Martin après avoir signé une prolongation à long terme de leur partenariat (cinq années). À partir du 1er janvier 2024 donc, l’équipe basée à Silverstone sera connue sous le nom d’Aston Martin Aramco Formula One Team.

« Nous sommes très fiers de poursuivre et de renforcer notre partenariat fructueux avec Aramco. » a déclaré Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe Aston Martin.

« Nous entretenons déjà une relation stratégique importante et leur soutien en tant que partenaire titre pour les cinq prochaines années est une démonstration claire de notre ambition commune. »

« Depuis 2022, ils jouent un rôle clé dans l’aventure d’Aston Martin en Formule 1 et leur contribution ne fera que devenir encore plus significative dans les années à venir. »

« Nous travaillons ensemble sur plusieurs initiatives clés, notamment le développement de carburants avancés pour 2026, lorsque nous commencerons notre partenariat avec les groupes motopropulseurs d’usine Honda. »

« L’expertise et les produits d’Aramco apporteront une réelle contribution à nos performances sur la piste et ajouteront une valeur significative dans de nombreux autres domaines de notre organisation, en particulier dans notre nouveau campus technologique AMR. »

Jusqu’en 2023, c’est la société Cognizant qui était sponsor titre de l’écurie Aston Martin en Formule 1 avec notamment une présence accrue du logo sur les monoplaces et les équipements de l’équipe du constructeur britannique.

Alonso regrette de ne jamais avoir travaillé avec Adrian Newey en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec l’ingénieur Adrian Newey dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 chez Minardi.

Au cours de sa carrière en Formule 1, Fernando Alonso est passé par plusieurs écuries de la grille dont Minardi, Renault, Ferrari, McLaren, Alpine et actuellement Aston Martin. Depuis ses débuts en 2001, le pilote espagnol n’a jamais eu l’occasion de travailler aux côtés du directeur technique de Red Bull Adrian Newey, l’ingénieur britannique étant considéré comme une véritable référence en catégorie reine.

Plus tôt cette année, Adrian Newey avait même révélé que Fernando Alonso était l’un des deux pilotes avec lesquels il aurait aimé travailler dans sa carrière en Formule 1 : « Travailler avec Fernando ou Lewis [Hamilton] aurait été fabuleux, mais cela n’est jamais arrivé. » a-t-il déclaré. « C’est juste une question de circonstances, parfois c’est comme ça. »

Interrogé pour connaître son avis sur les commentaires de Newey, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a également admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec le Britannique : « Oui, j’ai lu cela il y a quelques mois. Honnêtement, c’est vraiment une légende du sport. » a déclaré Fernando Alonso, cité par le site de la Formule 1.

« Nous avons été très proches à plusieurs reprises pour travailler ensemble, et nous en avons même discuté. Je me souviens, quand il a publié un livre il y a quelques années, en Espagne, j’ai eu le privilège de faire l’avant-propos. »

« Pour moi, c’est juste une personne incroyable et j’ai eu la chance de travailler dans le même environnement que lui, même si nous n’avons jamais travaillé ensemble. Mais je suis juste heureux de vivre et de piloter à cette époque où Adrian Newey construit des voitures de Formule 1. »

« J’aurais aimé un jour pouvoir travailler avec lui. Je conduirai la Valkyrie [la Supercar d’Aston Martin] à la maison et peut-être que je ressentirai quelque chose quand je monterai dedans et que cela me rendra heureux. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il aurait pu décrocher un troisième titre mondial en F1 en travaillant avec Adrian Newey, l’Espagnol a répondu avec humour : « Il est responsable du fait que 19 pilotes n’ont pas remporté de championnats durant deux décennies. »

Alpine F1 et Davide Brivio se séparent d’un commun accord

Alpine Racing et Davide Brivio, directeur des projets compétition, se sépareront d’un commun accord en fin d’année afin de permettre à l’Italien d’explorer de nouvelles opportunités de carrière.

Cette annonce marque la fin d’une collaboration de trois ans avec Davide Brivio, qui a rejoint l’écurie comme directeur de la compétition avant la saison 2021 du championnat du monde de Formule 1. Depuis, Davide Brivio a assumé le rôle de directeur des projets compétition, incluant notamment la gestion de l’Alpine Academy, le programme de jeunes pilotes de l’équipe.

Sous la direction de Davide Brivio et de son expertise en sports mécaniques, l’Academy a formé de nombreux espoirs dans plusieurs catégories du sport automobile tout en leur offrant régulièrement des opportunités en Formule 1 ces deux dernières saisons. La plus récente d’entre elles n’était autre que la participation de Jack Doohan aux essais Libres 1 à Abou Dhabi.

« Nous tenons avant tout à remercier Davide pour son travail acharné et son engagement au cours des trois dernières saisons. » a déclaré Bruno Famin, directeur par intérim de l’équipe Alpine.

« Son expérience des sports mécaniques a été extrêmement précieuse, notamment dans le développement et la progression de l’Alpine Academy. Le souhait de Davide est de quitter Alpine pour explorer de nouvelles opportunités et nous l’avons accepté en choisissant de nous séparer mutuellement. Nous lui adressons nos meilleurs vœux pour le prochain chapitre d’une carrière déjà impressionnante en sports mécaniques. »

Julian Rouse continuera de superviser l’Alpine Academy, qui entamera sa neuvième année en 2024 et compte actuellement neuf pilotes de huit nationalités à travers quatre disciplines différentes, allant du championnat de Formule 2 au championnat d’Europe de Karting. Ce même programme maintiendra un rôle central dans le projet Alpine l’an prochain.

Abiteboul espérait voir plus de concurrence face à Red Bull en 2023

Cyril Abiteboul, l’ancien directeur de Renault F1, espérait voir cette saison certaines équipes concurrentes plus compétitives face à Red Bull, notamment parce que la réglementation technique en Formule 1 est restée stable entre 2022 et 2023.

En 2023, l’équipe Red Bull a remporté le championnat du monde des constructeurs – le sixième depuis la fondation de l’écurie en 2005 – ainsi que le championnat du monde des pilotes avec Max Verstappen. Sur les 22 Grands Prix disputés, 21 ont été remportés par Red Bull, alors que Max Verstappen a décroché à lui tout seul dix-neuf victoires.

Offrant son point de vue en tant que consultant dans les colonnes de Franceinfo, Cyril Abiteboul admet qu’il s’attendait à voir cette année une équipe Red Bull un peu plus menacée : « Quand il y a un changement de règlement, on peut avoir une équipe qui a particulièrement bien travaillé, et qui trouve une astuce, mais là en 2023, le règlement était déjà connu. Les autres équipes auraient dû devenir plus compétitives. » estime l’ancien directeur de Renault F1.

« Red Bull s’est construite en tant qu’équipe grâce à sa capacité à générer de l’appui aérodynamique, avec de très bons outils de modélisation et une très bonne soufflerie, très précise. »

« Ils ont aussi pu investir et se concentrer sur ces points précis parce qu’ils n’avaient pas à se soucier du moteur, fourni un temps par Renault puis par Honda. »

Selon Abiteboul, l’équipe championne du monde des constructeurs en 2023 peut également s’appuyer sur une certaine stabilité puisque son directeur, Christian Horner, est à la tête de Red Bull depuis sa création en 2005, tandis que le directeur technique, Adrian Newey, a dessiné de nombreuses monoplaces gagnantes.

« Ils se connaissent par cœur. Ils sont redoutables. En plus de cela, ils ont une équipe qui a une force de frappe colossale sur la production. » ajoute Cyril Abiteboul. 

« C’est quelque chose dont on parle peu, mais leurs équipes sont très réactives tout au long de la chaîne, et ils ont une agilité de production qui leur permet d’avoir des pièces et des innovations très régulières en quantité et en qualité. »

Christian Horner pointe la faiblesse de Sergio Perez

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a clairement indiqué que l’objectif principal de Sergio Perez pour 2024 sera de s’améliorer le samedi en qualifications, ce qui devrait permettre au Mexicain de lui faciliter la vie le dimanche en course.

Sergio Perez a débuté la campagne 2023 en pleine forme avec deux pole positions et deux victoires au cours des cinq premières courses, le Mexicain appliquant une certaine pression sur son coéquipier Max Verstappen. Mais très rapidement, les performances de Perez ont commencé à chuter à partir du Grand Prix de Miami et le pilote Red Bull s’est retrouvé dans une spirale négative durant plusieurs week-ends, laissant alors la voie libre à son coéquipier pour s’envoler au championnat.

Mais alors que Perez a retrouvé une partie de sa forme perdue au fil de la saison, les sept derniers Grands Prix disputés ont révélé une faiblesse du Mexicain lors des qualifications avec sa position moyenne de qualifications s’établissant à 8,8 tandis que Max Verstappen a réussi dans la même période à décrocher quatre pole positions.

Christian Horner a déclaré que même s’il était satisfait des efforts de Perez le dimanche en course, son pilote se rendait souvent la vie plus difficile avec des performances nettement inférieures à la moyenne le samedi lors des qualifications.

« Je pense qu’au cours des dernières courses, il a fait en quelque sorte un reset. » a déclaré Christian Horner au micro de Sky Sports lors du dernier week-end de la saison à Abou Dhabi.

« Son rythme, quand on regarde l’analyse du week-end [à Abou Dhabi] est encore une fois très, très fort. Il doit juste améliorer ses samedis. »

« Son rythme de course est là, son pilotage est fantastique. Il a probablement dépassé plus de voitures que quiconque cette année, mais nous avons juste besoin qu’il parte dans les quatre premiers plutôt que neuvième ou dixième. »

« Il a quand même terminé deuxième [du championnat du monde 2023]. » a tenu à souligner Christian Horner. 

« Il a remporté de belles courses [Djeddah et Bakou], il a réalisé de superbes pilotages, mais je pense qu’il sait où se trouve son domaine qu’il doit améliorer. Je pense qu’il y aura aussi un petit reset sur la façon dont il gère sa course pour l’année prochaine. »

« Il sait que c’est une grande année pour lui, il prendra un peu de temps cet hiver pour réfléchir aux points sur lesquels il doit s’améliorer et je suis sûr qu’il reviendra se battre l’année prochaine. »

Sergio Perez en sera à sa dernière année de contrat avec Red Bull Racing en 2024, ce qui ajoutera encore un peu plus de pression sur les épaules du Mexicain. 

Max Verstappen se confie sur l’après F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, s’est confié sur son avenir et le Néerlandais – qui a décroché son troisième titre mondial en 2023 à l’âge de 26 ans – ne semble pas avoir l’envie de rester en catégorie reine aussi longtemps que certains pilotes comme Fernando Alonso, par exemple, qui est toujours en activité à l’âge de 42 ans.

Lorsque le Blick évoque avec lui le futur de la Formule 1 et qu’on lui demande précisément où il voit la catégorie reine dans une dizaine d’années, le Néerlandais a répondu : « L’essence aura probablement disparu [en F1]. Mais notre sport devient déjà plus vert et plus durable. Une seule chose est sûre : Max Verstappen ne sera plus là ! »

L’actuel contrat de Max Verstappen chez Red Bull court jusqu’à la fin de la saison 2028, et pour l’instant, personne ne peut savoir si le triple champion du monde poursuivra sa carrière en Formule 1 une fois son contrat arrivé à son terme.

Mais lorsqu’on lui demande ce qu’il pourrait faire une fois sa carrière en F1 terminée, Max Verstappen admet qu’il aimerait créer sa propre équipe GT en sport automobile : « Oui, c’est mon objectif. » confirme le pilote Red Bull.

« Je ne veux pas nécessairement piloter moi-même, mais je veux construire quelque chose de grand et donner une chance aux gens talentueux. »

« Cela ne veut pas dire que je veux les emmener en Formule 1, mais je veux les aider en course. Il existe de nombreuses séries dans le sport automobile dans lesquelles vous pouvez vous amuser et réussir et en tant que pilote de course professionnel, vous pouvez aussi en vivre. Pas seulement en Formule  1. »

Lorsqu’on lui demande quel genre de chef d’équipe il serait, Max Verstappen a répondu : « Je serais certainement un patron sans conneries. »

« Peut-être un peu démodé, tout sera lié à la performance et non à la connexion aux réseaux sociaux. Je veux juste gagner, parce que ça arrête les discussions et c’est la chose la plus importante pour moi. »

En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir rejoint la catégorie reine du sport automobile en 2014.

Mercedes va-t-elle de nouveau gagner en F1 ? « Je ne sais pas » répond Allison

En toute franchise, James Allison – directeur technique de Mercedes – ne sait pas si son équipe sera en mesure de se battre de nouveau pour des victoires la saison prochaine en Formule 1, mais le Britannique insiste sur le fait qu’il est important de conserver en interne une mentalité tournée vers l’avenir pour mettre toutes les chances de son côté.

L’équipe Mercedes n’a plus décroché de victoire en Formule 1 depuis le Grand Prix du Brésil 2022 remporté par George Russell au volant de la W13. En 2023, c’est de nouveau l’équipe Red Bull qui a fait main basse sur le championnat avec 21 victoires sur les 22 Grands Prix disputés. Mercedes pour sa part a tout de même terminé deuxième du championnat du monde des constructeurs avec trois points d’avance sur Ferrari et plus de 400 points de retard sur Red Bull.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes peut retrouver le chemin de la victoire en 2024, James Allison a répondu : « Je ne sais pas. Si vous regardez la longue marche de l’histoire de la F1, les statistiques sont contre nous. »

« Les équipes ne rebondissent pas après avoir reculé par rapport à leurs précédentes bonnes performances, mais nous avons néanmoins fixé un programme assez ambitieux [pour la saison 2024]. »

« Nous avons beaucoup de force ici et nous avons fait beaucoup de progrès avec la voiture de l’année prochaine. Est-ce que cela sera suffisant ? Seul le temps nous le dira. Mais c’est ce que j’espère pour nous et je sais que tous mes collègues et coéquipiers autour de moi espèrent la même chose. »

Allison estime que le plus important dans des moments aussi compliqués est de garder une mentalité tournée vers l’avenir et d’éviter de se lamenter : « Si vous avez ce genre de mentalité rétrospective, cela peut être assez déprimant et susceptible de prolonger la récession. »

« En revanche, plus tôt vous pourrez dire : « nous sommes là où nous en sommes et nous ne prétendons pas pouvoir gagner pour le moment », alors vous pourrez déterminer ce que vous devez faire pour mériter de gagner. Nous devons profiter de cette transition entre ce que nous méritons d’être maintenant et ce que nous être dans le futur. » 

« Si tout le monde peut être sur cette page, alors la crise sera plus courte et ce sera plus amusant, notamment parce que le sentiment d’élan croissant est profondément joyeux et l’idée que vous construisez les choses qui vont vous permettre de vous promener dans le paddock le torse bombé à un moment donné dans le futur, c’est une chose vraiment énergisante. »

« Même si le monde extérieur pourrait imaginer que c’est profondément douloureux en interne, et à un certain niveau, c’est aussi très excitant. » conclut Allison.

Brown attribue le revirement spectaculaire de McLaren à Andrea Stella

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a tenu à attribuer le revirement spectaculaire de son équipe en 2023 à son nouveau Team Principal, Andrea Stella, qui a pris ses fonctions en début d’année à Woking.

Andrea Stella a été promu en 2023 chez McLaren pour occuper le poste de Team Principal en remplacement direct d’Andreas Seidl (en partance pour Sauber). Dès les premières semaines dans son nouveau rôle, l’Italien a immédiatement lancé une restructuration interne du département technique, notamment en embauchant un ex de chez Ferrari, David Sanchez, et un ex de chez Red Bull, Rob Marshall, mais les deux hommes ne rejoindront l’équipe qu’à partir de la saison 2024.

Mais alors que McLaren n’a inscrit que dix-sept points jusqu’au Grand Prix d’Autriche, Andrea Stella a annoncé l’introduction d’une grande mise à jour sur la MCL60 à partir de cette date-là et l’écurie britannique a ensuite connu un revirement spectaculaire avec 285 points marqués en quatorze courses pour finalement terminer quatrième au championnat du monde des constructeurs en 2023.

Pour Zak Brown, ce revirement est clairement à mettre au crédit d’Andrea Stella qui a su prendre les risques au bon moment pour introduire des améliorations qui ont tout de suite fonctionné et qui a donc permis à son équipe de rivaliser avec Alpine, Aston Martin, Ferrari, Mercedes et même parfois Red Bull.

« Je pense que ce qui est impressionnant, c’est que ce sont les mêmes personnes, tout en étant une équipe différente. » a déclaré Zak Brown.

« C’est une équipe différente grâce au leadership d’Andrea [Stella]. Son éthique de travail, ses capacités de communication, son exigence de performance. Il a une grande capacité à regarder les commentaires de son équipe à travers leur prisme. Ce ne sont là que de grandes qualités de leadership dans la direction d’une équipe de Formule 1. Il fixe une direction très claire, il a des attentes très élevées, un excellent suivi et une énorme dose d’autonomie. »

« Je l’appelle The Swan [le Cygne]. Il a l’air d’être un gars sympa qui navigue au dessus de l’eau, mais en dessous, il pagaye vite. Il est très dur, il est très professionnel, très articulé dans son discours. »

« Il n’est pas politique du tout, il n’a aucun ego. Et je suis agréablement surpris non seulement par ce qu’il a apporté, mais aussi par la rapidité avec laquelle cela a eu l’impact que nous avons pu voir, car je pense que nous voyons tous que le revirement a été assez impressionnant. »

La nouvelle équipe technique de McLaren suite à la restructuration interne engagée en début d’année était composée de plusieurs membres du personnel de longue date, qui ont été promus et responsabilisés par le Team Principal Andrea Stella et chargés de trouver des solutions pour améliorer les performances. 

« Donc, ce sont les mêmes personnes qui nous ont donné la voiture au départ et qui nous l’ont donnée dans la seconde moitié de l’année. » a poursuivi Brown.

« La seule différence est le nouveau Team Principal, la nouvelle structure de directeur technique et un nouveau responsable aéro. Les mêmes personnes avec les mêmes outils. Andrea vient de jouer un rôle plus important, et tout le monde s’est mobilisé et a montré l’exemple. »

« J’aurais préféré ne pas connaître le début de saison que nous avons connu. » insiste l’Américain. « Mais en fait, je pense que cela a fait de nous une meilleure équipe. »

« Je pense que nous aurons plus d’élan au cours de l’année prochaine, en partant d’où nous venons, que si nous avions été là où nous en sommes actuellement toute l’année. Donc, à bien des égards, je pense que cela a définitivement fait de nous une équipe plus forte. »

« Ils commencent [les ingénieurs] à parler de prendre plus de risques techniques, d’être plus agressifs. Comme si nous ne voulions pas juste être aussi bons. Nous devons être meilleurs. Nous savions que nous serions au bout du chemin, et nous voulons le bout le plus pointu. Il y a donc une vraie confiance tranquille mais pas d’arrogance. Vous pouvez voir l’énergie dans l’équipe. »

Concernant les objectifs de la saison 2024 justement, Zak Brown admet qu’il serait très déçu de ne pas voir son équipe se battre pour quelques victoires l’an prochain : « Je serais déçu si nous ne sommes pas aussi compétitifs qu’aujourd’hui. Je serais déçu si nous n’étions pas à l’extrémité du peloton, en quête de victoires en course. » conclut le PDG de McLaren.

Max Verstappen et Red Bull officiellement titrés

Max Verstappen et son équipe Red Bull ont été officiellement titrés ce vendredi soir en Azerbaïdjan, le Néerlandais ayant reçu son troisième titre mondial en F1, tandis que son équipe a reçu le trophée du championnat du monde des constructeurs 2023.

La soirée de cérémonie de remise des prix de la FIA était organisée cette année dans la ville de Bakou en Azerbaïdjan qui accueille un Grand Prix de Formule 1 depuis la saison 2016. Au cours de cette soirée, les champions des différentes catégories du sport automobile sous l’égide de la FIA ont été couronnés.

Le point central de la soirée était Max Verstappen recevant le trophée du championnat du monde de Formule 1 après avoir remporté le championnat des pilotes pour la troisième fois de sa carrière en récompense de sa brillante saison qui s’est soldée par un total de 19 victoires sur les 22 Grands Prix disputés. 

« Bien sûr, je n’ai jamais pensé à essayer de battre tous ces records, j’essayais juste de faire de mon mieux chaque week-end de course et d’en profiter aussi. Ce genre de grands moments n’arrive pas si souvent. » a déclaré Max Verstappen qui a battu cette année un record vieux de 71 ans du pourcentage le plus élevé de victoires en course au cours d’une saison.

Le trophée du championnat constructeurs a été récupéré par le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, en personne.

D’autres récompenses ont été décernées durant cette soirée comme le prix FIA du débutant de l’année attribué au pilote McLaren Oscar Piastri, alors que le pilote Aston Martin Fernando Alonso a remporté le prix de l’action de l’année pour son dépassement sur la Red Bull de Sergio Perez dans le dernier tour du Grand Prix du Brésil.

L’année prochaine, la cérémonie de remise des prix officielle de la FIA se déroulera au mois de décembre au Rwanda.

Vidéo : la cérémonie de remise des prix de la FIA à Bakou

La traditionnelle cérémonie officielle de remise des prix des différents championnats de la FIA se déroule ce vendredi 08 décembre à Bakou en Azerbaïdjan où la FIA a posé ses valises cette semaine pour son Assemblée Générale Annuelle.

Point culminant de l’année, la semaine de l’Assemblée Générale Annuelle de la FIA, présidée par le Président de la FIA, comprend un certain nombre de réunions entre les organisations membres de la FIA dans le but d’approuver des propositions visant à faire avancer la mobilité et le sport automobile.

Au terme de cette semaine, les champions des différentes catégories du sport automobile qui sont sous l’égide de la FIA reçoivent leur trophée. Pour la Formule 1, c’est le désormais triple champion du monde Max Verstappen a reçu officiellement son trophée, tandis que l’écurie Red Bull Racing a reçu son trophée de championne du monde des constructeurs 2023. 

Les voitures gagnantes de chaque championnat [W2RC, Formule 1, WRX, WRC, Formule E et WEC] étaient exposées durant cette cérémonie qui se déroulait au Centre Heydar-Aliyev de Bakou à partir de 20h00 (heure de Paris).

La FIA met fin à la controverse sur l’éventuel conflit d’intérêts concernant le couple Wolff

La FIA a indiqué ce jeudi soir que la soi-disant enquête concernant un potentiel conflit d’intérêts et visant le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, et sa femme Susie Wolff – accessoirement directrice de la F1 Academy – n’a finalement jamais été lancée.

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff lors d’une récente réunion des directeurs de l’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent. Cette information a déclenché une tempête médiatique visant le couple Wolff.

Dans un communiqué [dont F1only.fr n’a pas eu accès] relayé par plusieurs médias dont l’agence Reuters, la FIA aurait indiqué ce mardi 05 décembre : « La FIA est au courant des spéculations médiatiques centrées sur des allégations selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises à un directeur d’équipe de F1 par un membre du personnel de la FOM. Le département de conformité de la FIA étudie la question. »

Mais voilà qu’à peine 48h00 plus tard la FIA indique que cette enquête n’a finalement jamais eu lieu et qu’après un examen du code de conduite de la FOM, notamment sur sa politique de conflit d’intérêts, cette affaire était classée sans suite.

« Après un examen du code de conduite de la direction de la Formule 1 et de la politique de conflit d’intérêts de la F1, et la confirmation que des mesures de protection appropriées sont en place pour atténuer tout conflit potentiel, la FIA est convaincue que le système de gestion de la conformité de la FOM est suffisamment robuste pour empêcher toute divulgation non autorisée d’informations confidentielles. » peut-on lire dans un communiqué de la FIA.

« La FIA peut confirmer qu’il n’y a aucune enquête en cours en termes d’enquêtes éthiques ou disciplinaires impliquant un individu. »

« En tant que régulateur, la FIA a le devoir de maintenir l’intégrité du sport automobile mondial. La FIA réaffirme son engagement en faveur de l’intégrité et de l’équité. »

Mercedes pourrait demander réparation

Si l’affaire est désormais classée donc, elle laissera cependant des traces, notamment du côté de chez Mercedes qui pourrait demander réparation pour une atteinte à sa réputation. 

Mardi soir, l’équipe Mercedes avait d’ailleurs réagi très rapide en publiant un communiqué dans lequel elle exprimait sa surprise d’apprendre qu’une soi-disant enquête visant son directeur Toto Wolff était en cours : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. » pouvait-on lire dans un communiqué de Mercedes.

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait  « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations. »

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »

Lewis Hamilton savait dès Bahreïn que la saison 2023 serait longue

Lewis Hamilton a révélé que l’équipe Mercedes n’a pas voulu apporter les changements qu’il avait pourtant demandé en début d’année sur la W14, le Britannique affirmant avoir été très frustré en sachant dès les essais hivernaux qu’il devrait composer avec une monoplace mal née durant une grande partie de la saison 2023.

En 2023, Mercedes a souhaité rester fidèle à son concept Zéropod sur sa W14, un concept qui n’avait pourtant pas fonctionné l’année précédente sur la W13. Malgré l’échec de la saison 2022, l’écurie du constructeur allemand a donc continué à utiliser ce concept, mais dès les premiers roulages en essais hivernaux à Bahreïn, Lewis Hamilton et les ingénieurs ont très vite compris que la campagne 2023 allait être longue.

« Je me souviens, c’était exactement la même sensation [qu’en 2022], et ce n’était vraiment pas un sentiment génial. J’avais pourtant de grands espoirs. » a expliqué Hamilton à la BBC en comparant la W13 de 2022 et la W14 de 2023.

« En février lorsque nous avons envoyé la voiture là où elle devait aller [à Bahreïn], j’étais un peu plus inquiet, car l’année précédente, j’ai entendu « la voiture est incroyable, elle est unique, personne n’aura quelque chose d’identique ». Et puis nous sommes arrivés au premier test… »

« Donc, j’étais plus prudent, je me disais « on verra ». Et puis la voiture a eu tous ces problèmes. Je savais juste que ça allait être une longue année. Il y avait des frustrations, parce que j’avais demandé des changements, mais ça n’a pas été fait. »

Une fois la saison 2023 entamée, Lewis Hamilton n’a pas eu d’autre choix que de travailler avec le matériel dont il disposait et le Britannique a dû faire quelques compromis pour essayer d’en tirer le meilleur parti, alors que son équipe a tout de même apporté des améliorations sur la W14 tout au long de l’année, notamment un gros package aéro au à partir du Grand Prix de Monaco. 

« Avec l’expérience de l’année précédente, je me suis simplement appliqué, en creusant, en m’asseyant avec les gars. Nous avions de bien meilleures réunions. » a souligné le Britannique.

« J’ai pu rester plus positif tout au long de l’année et me dire : « ça va être une longue saison, mais il ne faut pas abandonner. Nous devons continuer à travailler et à tirer le maximum de la voiture, quoi qu’il en soit. » a ajouté Hamilton qui a tout de même terminer troisième au championnat du monde des pilotes.

« Je pense que cette année ils [les ingénieurs de Mercedes] pensaient que les fondamentaux étaient bons et qu’on devait simplement y aller, mais ce n’était pas le cas. C’est pourquoi j’étais frustré en février, car ils n’avaient pas apporté les changements que j’ai pu demander. »

« Nous n’avions pas nécessairement l’Etoile du Nord au début de l’année, pour savoir exactement vers quoi nous devions travailler. »

« C’était une sorte de ligne en zigzag pour essayer d’arriver là où nous devions être. De temps en temps, quelque chose de positif se produit, et vous vous dites : « ok, c’est tout. » Et puis ça bouge, le poteau de but bouge toujours, c’est typique. »

Troisième du championnat du monde avec 234 points inscrits en 22 courses, le septuple champion du monde n’a connu qu’un seul abandon [au Qatar après une collision avec son coéquipier] et est monté à six reprises sur un podium. 

Neuf des dix équipes de F1 nient être à l’origine de l’enquête sur le couple Wolff

Neuf écuries de Formule 1 se sont unies pour nier catégoriquement être à l’origine d’une enquête lancée par la FIA sur une prétendue fuite d’informations confidentielles entre un membre de la direction de la Formule 1 et un directeur d’équipe en F1 [Toto Wolff pour ne pas le citer].

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en F1, lors d’une récente réunion des directeurs d’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent et que la FIA décide de lancer une enquête visant Toto Wolff et sa femme Susie Wolff – directrice de la F1 Academy – pour un potentiel conflit d’intérêts.

Il est suggéré dans cette affaire que Toto Wolff a eu accès à des informations confidentielles sur les activités de la FOM, tandis que Susie Wolff est informée des discussions des chefs d’équipe qui peuvent être utiles à la FOM. Cela a donc suscité des inquiétudes quant au fait que des conversations soi-disant secrètes au niveau des directeurs d’équipe pourraient être transmises à la haute direction de la F1.

Dans ce contexte, il aurait donc paru logique que les directeurs d’équipe soient à l’origine de l’enquête lancée par la FIA, mais neuf des dix écuries de la grille se sont unies pour publier un communiqué commun ce mercredi soir dans lequel elles précisent ne pas être à l’origine de cette enquête.

« Nous pouvons confirmer que nous n’avons déposé aucune plainte auprès de la FIA concernant l’allégation d’informations de nature confidentielle échangées entre un directeur d’équipe de F1 et un membre du personnel de la FOM. » peut-on lire dans ce communiqué publié en cascade par neuf des dix équipes de la grille.

« Nous sommes heureux et fiers de soutenir la F1 Academy et sa directrice générale à travers notre engagement à sponsoriser un participant sur nos livrées à partir de la saison prochaine. »

L’écurie Mercedes pour sa part n’a pas publié ce communiqué puisque c’est son team principal, Toto Wolff, qui est visé par cette enquête de la FIA pour un potentiel conflit d’intérêts. 

Cependant, l’équipe Mercedes a exprimé sa surprise d’apprendre qu’une enquête avait été lancée en déclarant qu’elle n’avait reçu aucune communication officielle en provenance de la FIA : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. »

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations. »

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »

La FIA valide l’utilisation d’une écope de refroidissement du cockpit en F1

Le Conseil Mondial du sport automobile s’est réunit pour sa dernière réunion de l’année 2023 à Bakou en Azerbaïdjan dans le cadre de la Semaine des Assemblées générales de la FIA 2023. Au cours de cette réunion, des décisions ont été prises concernant le championnat du monde de F1, dont une qui autorise l’installation d’une écope de refroidissement sur les monoplaces à partir de 2024.

Après le Grand Prix du Qatar 2023, les pilotes Williams Alex Albon et Logan Sargeant ont été amenés au centre médical du circuit, les deux hommes souffrant d’une déshydratation intense après une trop longue exposition à la chaleur, alors que Sargeant a dû pour sa part mettre un pied à terre avant même la fin de la course, l’Américain étant à bout de souffle.

Du côté de chez Alpine, le Français Esteban Ocon avait même révélé avoir vomi dans son casque durant la course, tandis que le pilote Aston Martin Lance Stroll a failli s’évanouir au volant de sa monoplace. Le Canadien a d’ailleurs eu le plus grand mal à sortir de son AMR23 lors de son arrivée au Parc Fermé après la course.

Au lendemain de ce Grand Prix, la FIA a tenu à indiquer qu’elle se souciait du fait que le bien-être des pilotes a été impacté à Losail et a donc débuté une analyse de la situation au Qatar pour fournir des recommandations futures. 

Une première mesure visant à introduire une écope de refroidissement sur les monoplaces en cas de fortes chaleurs a déjà été validée par le Conseil Mondial du Sport Automobile, mais les travaux pour améliorer encore plus le refroidissement des cockpits se poursuivront en début d’année.

Le Conseil mondial a également approuvé diverses mises à jour des règlements sportifs et techniques de la Formule 1 2024 proposées à la suite de cette dernière réunion de la Commission F1. Il a confirmé les changements clés suivants :

  • Disposition du Règlement Technique prévoyant qu’une « écope » de refroidissement doit être installée dans des conditions extrêmement chaudes.
  • La limitation du nombre et de la masse de certains composants métalliques dans le plancher qui ont été identifiés comme présentant un risque pour la sécurité s’ils étaient délogés d’une voiture.
  • La réduction du temps passé sur la grille avant un Grand Prix de 50 à 40 minutes.
  • L’obligation d’arrêter de travailler sur les voitures partant de la Pit Lane – la FIA a noté qu’il n’existe actuellement aucune réglementation en place pour décrire la procédure concernant le personnel et l’équipement liés aux voitures partant de la Pit Lane. Pour des raisons de sécurité, il sera désormais obligatoire de retirer tout le personnel et tout l’équipement de la voie rapide 90 secondes après le début du tour de formation.
  • Des mises à jour mineures des règlements sportifs, techniques et financiers des groupes motopropulseurs 2026 ont également été approuvées.

Oui, la Red Bull RB19 a bien des faiblesses assure Max Verstappen !

Avec 21 victoires sur les 22 Grands Prix disputés en 2023, la Red Bull RB19 a été la monoplace la plus victorieuse de toute la saison avec pas moins de 19 victoires pour Max Verstappen et deux pour son coéquipier Sergio Perez.

En 2023, Red Bull a clairement écrasé la concurrence avec 860 points inscrits en 22 courses, soit plus du double de l’équipe Mercedes qui a terminé deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 409 points. Cette nette domination a permis à Red Bull de décrocher le titre constructeurs au Grand Prix du Japon, tandis que Max Verstappen a été titré pour une troisième fois consécutive au Qatar le samedi au terme de la course Sprint.

Si Red Bull a largement dominé en première partie de saison en remportant toutes les courses, la deuxième partie de l’année a été un peu plus compliquée, notamment à Singapour où Ferrari est devenue la seule équipe non Red Bull à remporter un Grand Prix en 2023 grâce à la victoire de Carlos Sainz.

La victoire de Ferrari à Singapour prouve donc que la Red Bull RB19 n’est pas une monoplace « imbattable » et lorsqu’on demande à Max Verstappen si sa monoplace 2023 a bien quelques faiblesses, le triple champion du monde a répondu : « Bien sûr, il y a des faiblesses. » a affirmé Max Verstappen après sa dernière victoire de la saison 2023 au Grand Prix d’Abou Dhabi.

« Regardez notre week-end de course à Singapour. En général, sur les circuits urbains, je pense que nous avons un peu plus de mal, comme à Las Vegas également [A Las Vegas, Max Verstappen n’a pas décroché la pole position]. »

« La basse vitesse n’est certainement pas notre point fort avec cette voiture. » a-t-il ajouté. « Le passage de bosses, monter sur les vibreurs également. Donc, c’est certainement un domaine important sur lequel nous pouvons nous améliorer. »

Lorsqu’on lui a demandé quel pas en avant devait faire son équipe Red Bull au cours de l’hiver pour être certain d’avoir une nouvelle fois la meilleure monoplace de la grille en 2024, le Néerlandais a répondu : « C’est difficile à dire, mais bien sûr, de rendre nos forces encore plus fortes. »

En 2024, Red Bull et Max Verstappen remettront leurs titres en jeu tout en sachant qu’ils auront une cible dans le dos dès la première manche de la saison qui se disputera à Bahreïn le 2 mars.

Le couple Wolff au cœur d’une tempête médiatique en F1

Le patron de l’équipe Mercedes en Formule 1, Toto Wolff, et son épouse Susie Wolff – directrice de la F1 Academy – font l’objet d’une enquête du département Conformité de la FIA pour un potentiel conflit d’intérêts.

La FIA a estimé qu’elle devait donné une suite aux plaintes des directeurs d’écuries en Formule 1 concernant les activités du couple, car des inquiétudes ont été exprimées quant au fait que Toto Wolff et sa femme Susie soient au courant d’informations qui ne seraient normalement pas disponibles sur les canaux habituels, ce qui pourrait donc être considéré comme un potentiel conflit d’intérêts.

Il est suggéré dans cette affaire que Toto Wolff a eu accès à des informations confidentielles sur les activités de la FOM, tandis que Susie Wolff est informée des discussions des chefs d’équipe qui peuvent être utiles à la FOM. Cela a donc suscité des inquiétudes quant au fait que des conversations soi-disant secrètes au niveau des directeurs d’équipe pourraient être transmises à la haute direction de la F1.

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff lors d’une récente réunion des directeurs de l’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent.

Dans un communiqué [dont F1only.fr n’a pas eu accès] relayé par plusieurs médias dont l’agence Reuters, la FIA aurait indiqué ce mardi 05 décembre : « La FIA est au courant des spéculations médiatiques centrées sur des allégations selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises à un directeur d’équipe de F1 par un membre du personnel de la FOM. Le département de conformité de la FIA étudie la question. »

Quelques heures après la parution de cette information, l’équipe Mercedes a exprimé sa surprise d’apprendre qu’une enquête avait été lancée en déclarant qu’elle n’avait reçu aucune communication officielle en provenance de la FIA : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. »

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations ». 

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »

Susie Wolff en ligne de mire ? 

La Formule 1 pour sa part a indiqué que la communication de la FIA ne leur avait pas été partagée et a donc exprimé sa « totale confiance dans le fait que les allégations sont fausses. »

« Aucun membre de notre équipe n’a fait de divulgation non autorisée à un directeur d’équipe. » a ainsi indiqué la F1, citée par Reuters, tout en évoquant « des processus et des procédures robustes » pour garantir la séparation des informations.

Difficile d’obtenir plus d’informations dans cette affaire dans l’immédiat, puisque la FIA reste muette depuis ce mardi soir. Cependant, on pourrait assez facilement en déduire que la cible principale semble être Susie Wolff, plutôt que son mari…

La F1 dévoile le calendrier des six courses Sprint pour la saison 2024

La Formule 1 a annoncé le calendrier 2024 des six courses Sprint qui seront disputées l’an prochain au cours du championnat du monde, un calendrier conçu pour présenter des circuits qui encouragent des dépassements et permettent des courses serrées et divertissantes.

En 2024, les courses Sprint se disputeront sur le tracé de Shanghai en Chine du 19 au 21 avril, celui de Miami du 03 au 05 mai, celui de Spielberg en Autriche du 28 au 30 juin, celui d’Austin au Texas du 18 au 20 octobre, Sao Paulo au Brésil du 1er au 03 novembre et enfin celui de Losail au Qatar du 29 novembre au 1er décembre.

Si l’Autriche, le Brésil, Losail et Austin ont déjà accueilli une course Sprint dans le passé, ce sera en revanche une grosse nouveauté pour Miami qui accueillera sa première course Sprint, ainsi que pour Shanghai qui fera également son retour au calendrier de la Formule 1 après plusieurs années d’absence en raison de la crise sanitaire du Covid.

« Je suis ravi d’annoncer six sites passionnants pour les événements F1 Sprint de la saison prochaine, dont deux nouveaux avec la Chine et Miami, qui seront tous deux des ajouts fantastiques et offriront de superbes courses à tous nos fans sur la piste et ceux qui regardent à la maison. » a déclaré le PDG de la Formule 1.

« Depuis sa création en 2021, le Sprint n’a cessé de permettre une augmentation de l’audience à la télévision, davantage de divertissements sur piste pour les fans lors des événements et l’augmentation de l’engagement de la part des fans sur les plateformes sociales et numériques, et nous attendons avec impatience les événements passionnants de l’année prochaine. »

Il est bon de noter que suite aux discussions lors de la réunion de la Commission F1 en novembre dernier, il a été convenu que le comité sportif consultatif discutera plus en détail des changements potentiels au format Sprint avec une proposition qui sera présentée à la Commission F1 pour examen lors de la première réunion de 2024.

Calendrier courses Sprint 2024

course sprint F1