Dix-huitième manche du championnat du monde 2021 de F1, le Grand Prix du Mexique se déroule ce week-end du 5 au 7 novembre sur le tracé Hermanos Rodriguez.
Ce samedi 6 novembre, les pilotes ont participé à la troisième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL3] programmée à 18h00 (voir les résultats ici), tandis que la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ est programmée à 21h00 (heure de Paris).
Ce dimanche 7 novembre, le départ du Grand Prix du Mexique sera donné à 20h00 (heure de Paris) et la course sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.
C’est le pilote Red Bull Sergio Perez qui a signé le meilleur temps de la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 1,17.024 (Tendres).
Le Mexicain devance d’un dixième son coéquipier Max Verstappen (tendres) et de six dixièmes la Mercedes pilotée par Lewis Hamilton (Tendres).
Derrière, Valtteri Bottas (+0.684), Carlos Sainz (+1.005), Yuki Tsunoda (+1.013), Daniel Ricciardo (+1.097), Pierre Gasly (+1.178), Charles Leclerc (+1.189) et Lando Norris (+1.288) complètent le top dix de cette séance relativement calme.
Plusieurs pénalités sur la grille
Plusieurs pilotes ont été pénalisés sur la grille de départ du Grand Prix du Mexique ce week-end. Lance Stroll, Yuki Tsunoda, Esteban Ocon et Lando Norris ont tous les quatre reçu un quatrième moteur neuf à Mexico, ce qui veut dire qu’ils prendront le départ de la course depuis le fond de grille ce dimanche.
Autre pilote pénalisé : le Britannique George Russell. Le pilote Williams a reçu une boîte de vitesses neuve à l’arrière de sa monoplace ce vendredi soir et devra donc reculer de cinq positions sur la grille de départ dimanche.
La séance de qualifications du Grand Prix du Mexique est programmée à 21h00 (heure de Paris) et sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.
Dix-huitième manche du championnat du monde 2021 de F1, le Grand Prix du Mexique se déroule ce week-end du 5 au 7 novembre sur le tracé Hermanos Rodriguez.
Ce samedi 6 novembre, les pilotes participent à la troisième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL3] programmée à 18h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ est programmée à 21h00 (heure de Paris).
Ce dimanche 7 novembre, le départ du Grand Prix du Mexique sera donné à 20h00 (heure de Paris) et la course sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.
Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, n’a pas exclu la possibilité que Sergio Perez reçoive une consigne d’équipe, si jamais le Mexicain devance Max Verstappen lors de la course de dimanche.
Étant donné la situation au championnat avec Max Verstappen impliqué dans une bataille avec son rival de chez Mercedes Lewis Hamilton, on s’attend à ce que Sergio Perez soit chargé de s’écarter pour laisser passer Max Verstappen si jamais le coéquipier du Néerlandais se trouve devant en course dimanche à Mexico.
Interrogé pour savoir si Red Bull passerait une consigne d’équipe à Perez ce dimanche, Horner a expliqué que l’équipe aimerait que le pilote mexicain puisse gagner sa course à domicile, mais que l’écurie de Milton Keynes doit tenir compte des circonstances exactes de la course avant de passer des appels radio.
« C’est incroyablement difficile. Notre objectif principal est de remporter les deux championnats, et les deux pilotes connaissent les tâches à accomplir pour y parvenir. » a déclaré Christian Horner ce vendredi à Mexico.
« Mais bien-sûr, il y a tant de scénarios qui peuvent arriver, et cela dépendra de l’endroit où se trouvent nos adversaires. Donc, vous ne pouvez pas l’exclure. Notre préférence serait de voir Checo [Sergio Perez] remporter sa course à domicile, parce qu’il n’y a pas de plus gros résultat pour un pilote que de remporter sa course à domicile, mais en tant qu’équipe, nous devons garder un œil sur les deux championnats. »
« Ce qui est en jeu dans cette course, comme dans n’importe quelle autre, c’est le nombre de points qui seront attribués et, par conséquent, nous la traitons comme n’importe quelle autre course. »
Autre possibilité ce week-end, la longue ligne droite du tracé de Mexico pourrait favoriser l’utilisation de l’aspiration en qualifications samedi et lorsqu’on demande à Horner si Sergio Perez pourrait être amené à aider son coéquipier en lui offrant l’aspiration ce samedi, le Britannique a répondu : « Je pense qu’ici, vous avez plus de chances de tout gâcher que de bien faire les choses. »
« Ce n’est donc pas quelque chose que nous avons déjà fait ici auparavant. Je pense que les deux pilotes se concentreront sur la meilleure qualification possible sans compter l’un sur l’autre. »
La séance de qualifications du Grand Prix du Mexique (qui sera à suivre en direct sur F1only.fr) est programmée ce samedi 6 novembre à 21h00 (heure de Paris).
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 1,17.301 (Tendres).
Le Néerlandais devance la Mercedes de Valtteri Bottas pour quatre dixièmes (Tendres) et l’autre Mercedes pilotée par le Britannique Lewis Hamilton pour cinq dixièmes (Tendres).
Derrière, Sergio Perez (+0.570), Carlos Sainz (+1.017), Pierre Gasly (+1.128), Charles Leclerc (+1.304), Yuki Tsunoda (+1.343), Sebastian Vettel (+1.380) et Fernando Alonso (+1.431) complètent le top dix de cette deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique.
Russell et Ricciardo au garage
Le Britannique George Russell a mis un long moment avant de débuter sa séance d’essais libres ce vendredi après-midi. Une fois que son équipe l’a envoyé en piste au bout de quinze minutes, le pilote Williams s’est immédiatement plaint d’un problème de boîte de vitesses, ce qui l’a obligé à rentrer au stand au ralenti.
Si un problème sur la boîte de vitesses se confirme, Russell pourrait en recevoir une neuve pour la suite du week-end sans pour autant recevoir de pénalité puisque la plupart des équipes utilisent une boîte de vitesses « réservée » aux essais du vendredi. Quoi qu’il en soit, Russell n’a pas pu boucler le moindre tour chronométré ce vendredi après-midi.
Du côté de chez McLaren, Daniel Ricciardo a lui aussi mis pied à terre de façon prématurée (après seulement sept tours) en raison d’un problème de boîte de vitesses également, mais l’écurie Britannique a indiqué qu’il s’agissait de la boîte du vendredi. Il n’y aura donc aucune pénalité pour l’Australien sur la grille ce week-end.
La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique est programmée ce samedi à 18h00 (heure de Paris), tandis que les qualifications se disputeront à 21h00 (heure de Paris).
Pour cette dix-huitième manche de la saison 2021, la Formule 1 débarque ce week-end au Mexique sur le tracé Hermanos Rodriguez du 5 au 7 novembre.
Ce vendredi 5 novembre, les pilotes participent aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune.
Les essais libres 1 du GP du Mexique se sont disputés à 18h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se disputent à 22h00 (heure de Paris). Ces deux séances sont à suivre en direct sur F1only.fr, tout comme les autres séances du week-end (EL3, qualifications et course).
C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui a signé le tour le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 1,18.341 (Tendres).
Le Finlandais devance à l’issue de ces EL1 son coéquipier Lewis Hamilton pour seulement 76 millièmes (Tendres) et la Red Bull de Max Verstappen pour un dixième (Tendres).
Derrière, Sergio Perez (+0.269), Pierre Gasly (+0.644), Carlos Sainz (+1.122), Fernando Alonso (+1.315), Charles Leclerc (+1.326), Esteban Ocon (+1.418) et Sebastian Vettel (+1.517) complètent le top dix de cette première séance d’essais libres à Mexico.
Contact pour Perez et Leclerc
Charles Leclerc et Sergio Perez sont tous les deux allés embrasser les barrières de pneus au virage numéro 16 en début de séance sur une piste extrêmement poussiéreuse. Les deux hommes se sont fait piéger et ont dû rentrer au garage pour des réparations obligatoires.
Les dégâts concernaient uniquement la partie arrière sur la Red Bull et la Ferrari, mais ce léger contact a tout de même fait perdre un précieux temps de piste aux deux pilotes.
Tsunoda et Stroll pénalisés sur la grille
La FIA a confirmé pendant les EL1 que les pilotes Lance Stroll et Yuki Tsunoda ont reçu un quatrième moteur neuf à l’arrière de leur monoplace ce week-end, ainsi que plusieurs éléments associés à ce V6. Les deux hommes vont donc devoir reculer sur la grille de départ ce dimanche.
La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique est programmée ce vendredi à 22h00 (heure de Paris) et cette session sera évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.
Pour cette dix-huitième manche de la saison 2021, la Formule 1 débarque ce week-end au Mexique sur le tracé Hermanos Rodriguez du 5 au 7 novembre.
Ce vendredi 5 novembre, les pilotes participent aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Mexique (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune.
Les essais libres 1 du GP du Mexique sont programmés à 18h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se disputent à 22h00 (heure de Paris). Ces deux séances sont à suivre en direct sur F1only.fr, tout comme les autres séances du week-end (EL3, qualifications et course).
Après que son rival Lewis Hamilton ait laissé entendre que Max Verstappen pourrait ressentir une pression supplémentaire car il s’agit de sa « première » bataille pour le championnat, le pilote Red Bull a répondu qu’il ne ressentait aucune pression supplémentaire.
Lorsqu’on demande à Max Verstappen, leader du championnat du monde avec douze points d’avance sur Hamilton, comment il garde son sang-froid à cinq courses de la fin de saison, le Néerlandais a répondu : « J’aime ce que je fais vous savez, donc cela enlève de la pression. » a déclaré Verstappen ce jeudi à Mexico.
« Ce n’est pas la première fois que je participe à une lutte pour le championnat, oui c’est la première fois en F1 mais pas de ma vie donc ça ne change pas vraiment parce qu’il faut gagner, et c’est ce que j’ai fait dans le passé aussi, donc je dois m’efforcer de faire de même ici. »
« Comme je l’ai déjà dit dans les courses précédentes : tant que la voiture est capable de gagner, je gagnerai ; si la voiture n’est pas capable de gagner, je ne gagnerai pas. »
Quant aux commentaires du patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, au journal Daily Mail, dans lesquels il a déclaré que des contacts entre les protagonistes pour la course au titre pourraient bien se produire en fin de saison, l’Autrichien comparant la situation à la rivalité Alain Prost-Ayrton Senna, le pilote Red Bull a déclaré qu’il n’y pensait même pas.
« Je ne pense pas vraiment aux précédents combats historiques entre deux pilotes, à ce qu’ils ont fait, c’est le passé. Je me concentre juste sur ce que je dois faire sur la piste et c’est essayer de faire de mon mieux, et c’est comme ça qu’au final vous pouvez gagner le championnat : vous devez essayer d’obtenir le plus de points disponibles et bien sûr, essayez de battre votre rival. »
Mathématiquement hors de combat pour le titre mondial cette année, le Mexicain Sergio Perez pourrait être invité par son équipe à renoncer à une potentielle victoire ce week-end à domicile afin d’aider son coéquipier Max Verstappen qui se bat pour son premier titre en F1 cette saison.
Pour la première fois de sa carrière, Sergio Perez s’apprête à disputer sa course à domicile au volant d’une monoplace capable de lui offrir une première victoire à Mexico devant ses fans, mais lorsqu’on lui demande s’il pourrait être invité par son équipe à renoncer à la victoire en course dimanche s’il mène son coéquipier, le pilote Red Bull a répondu ce jeudi à Mexico : « Je pense que ce serait un gros problème à avoir de mon côté. »
« Mais cela dépend toujours de la situation, car la plupart des décisions sont normalement prises durant la course, dans le feu de l’action. Donc je pense que selon les circonstances, on verra. Mais je suis presque certain que toute l’équipe, Red Bull, tout le monde veut que je gagne. »
« Je pense que tout le monde est tellement enthousiaste, dans mon équipe, mais aussi la foule. C’est un endroit très spécial pour nous. Ce sera un combat très intense et nous verrons pendant la course. »
« Mais je suis presque sûr que s’il y a bien une course qu’ils veulent [Red Bull] que je gagne, c’est celle-ci. Je suis donc certain d’avoir le soutien total de la part de tout le monde dans mon équipe. Nous verrons probablement où nous en sommes samedi et si cela vaut la peine d’avoir cette conversation. Rien ne garantit que nous serons dans cette position aussi, donc je pense que ce sera un problème à analyser en équipe. Pour le moment, nous n’avons discuté de rien. »
L’actuel pilote de réserve de l’équipe Aston Martin, l’Allemand Nico Hülkenberg, a indiqué qu’il renonçait à l’idée de courir en Indycar après avoir réalisé un test au volant d’une monoplace de l’équipe Arrow McLaren SP il y a quelques jours à Barber Motorsport.
Ce test réalisé à la demande du pilote allemand a permis à Nico Hülkenberg de se faire une idée précise de ce à quoi il devrait s’attendre si jamais il décidait de relancer sa carrière dans le championnat américain d’Indycar, mais après quelques jours de réflexion, Hülkenberg a finalement décidé de ne pas aller plus loin pour « des raisons personnelles ».
« Une mise au point rapide concernant mon test en Indycar : c’était excitant de tester une Indycar il y a deux semaines et je suis très reconnaissant à l’équipe Arrow McLaren SP pour cette opportunité. » a déclaré l’Allemand dans un court message posté sur ses réseaux sociaux ce jeudi.
« Cependant, pour des raisons personnelles, j’ai décidé de ne pas donner suite. Je vous tiendrai au courant concernant mes projets futurs. »
Cette saison, Nico Hülkenberg a toujours un pied en Formule 1 puisqu’il est le pilote de réserve de l’équipe Aston Martin, cependant, un retour en catégorie reine en tant que titulaire semble de moins en moins probable pour lui.
Quick update regarding Indycar: It was exciting to test an Indycar two weeks ago and I am grateful to @ArrowMcLarenSP for this opportunity. However for personal reasons I decided not to go ahead with it. Keep you posted on my future plans. #WeRideOn
Ce week-end, la F1 pose ses valises à Mexico pour le Grand Prix du Mexique, dix-huitième manche du championnat du monde 2021 (du 5 au 7 novembre).
Il y a un décalage horaire à prendre en compte ce week-end pour le Grand Prix du Mexique (sept heures de décalage avec la France), ce qui veut dire que les séances de roulage seront toutes programmées en soirée si vous êtes en Europe.
Ce vendredi 5 novembre, la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL1] est programmée à 18h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se disputeront à 22h00 (heure de Paris).
Le samedi 6 novembre, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 18h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix du Mexique débutera à 21h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix du Mexique 2021 sera donné le dimanche 7 novembre à 20h00 (heure de Paris). Les pilotes devront boucler 71 tours avant de franchir la ligne d’arrivée.
L’actuel leader du championnat du monde, Max Verstappen, s’est fixé pour objectif de remporter les trois prochaines manches de la saison au Mexique, au Brésil et au Qatar.
A la lutte au championnat du monde avec Lewis Hamilton depuis le début de la saison, le Néerlandais sait que la moindre erreur ou le moindre abandon au cours des cinq dernières courses de l’année pourrait s’avérer décisif pour le titre mondial et le pilote Red Bull n’a donc pas d’autre choix que de continuer à attaquer pour mettre toutes les chances de son côté.
« J’ai de bons souvenirs au Mexique avec mes deux victoires. Je suis impatient d’y être, impatient de débuter le week-end, même si je sais que la triplette de courses va être difficile. » a déclaré Max Verstappen à la veille de la dix-huitième manche de l’année.
« Il est extrêmement important pour moi et l’équipe de remporter les trois prochaines courses maintenant que nous nous battons pour le championnat du monde. Il va y avoir beaucoup de temps de trajet [entre les différentes courses], ainsi que des décalages horaire, mais j’ai vraiment hâte d’être de retour en piste au Mexique et au Brésil. J’ai aussi hâte de relever le défi de rouler sur une nouvelle piste au Qatar. »
Avant le Grand Prix du Mexique qui se dérouler du 5 au 7 novembre, Max Verstappen est leader du championnat du monde des pilotes avec douze points d’avance sur son rival Lewis Hamilton. Du côté du championnat constructeurs, c’est l’équipe Mercedes qui est leader avec 23 points d’avance sur Red Bull Racing.
Après avoir abandonné au Grand Prix des États-Unis, Esteban Ocon est déterminé à revenir dans les points à Mexico. Le Français possède d’ailleurs de bons souvenirs de l’Autodromo Hermanos Rodriguez où il avait obtenu une cinquième place en 2017 lors de sa dernière participation au Grand Prix du Mexique.
Alors que son équipes Alpine est lancée dans une lutte serrée avec AlphaTauri pour la cinquième place au championnat constructeurs, Esteban Ocon sait que chaque point marqué pourrait faire la différence à la fin de la saison, c’est pourquoi le Normand espère terminer de nouveau dans les points après la frustration d’Austin avec un double abandon mettant fin à une série de quinze arrivées dans les points consécutives.
« Nous devons retrouver notre dynamique après un week-end décevant à Austin. » nous explique Ocon à la veille de la dix-huitième manche de la saison.
« Ce n’était pas le week-end que nous espérions même si nous avons progressé à chaque séance. Nous l’avons toutefois analysé pour revenir plus forts au Mexique. Dans la lutte pour la cinquième place du Championnat Constructeurs, marquer régulièrement des points avec les deux voitures fera la différence et c’est notre objectif pour le Mexique. »
« C’est un beau circuit où piloter. C’est assez difficile pour plusieurs raisons, mais principalement à cause de l’altitude affectant le groupe motopropulseur et compliquant la quête des réglages parfaits. En fait, les monoplaces sont réglées avec beaucoup d’appuis, mais les conditions nous donnent l’impression qu’il y en a très peu. »
« La voiture semble légère, en manque d’adhérence, et tout le défi est de s’y habituer. Ce sera très différent d’Austin à certains égards, car la piste est beaucoup plus plate et lisse. J’y ai signé de bons résultats dans le passé, comme ma cinquième place en 2017, donc je ne vois pourquoi nous ne pourrions pas retrouver notre rythme et notre dynamique. »
Avant le Grand Prix du Mexique, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au classement constructeurs avec dix points d’avance sur AlphaTauri.
La plupart des pistes que la F1 visite sont assez proches du niveau de la mer, et dans le cas de Zandvoort aux Pays-Bas, le tracé y est même très proche, donc la densité de l’air et l’altitude sont finalement assez similaires d’un tracé à l’autre, ce qui n’est pas le cas à Mexico avec un circuit situé à plus de 2000 mètres d’altitude.
Situé plus précisément à 2 285 mètres au-dessus du niveau de la mer, le circuit Hermanos Rodriguez de Mexico est tout simplement le tracé le plus haut de tout le calendrier de la Formule 1 et les équipes devront donc s’adapter à ces caractéristiques ce week-end.
Ce changement d’altitude a un effet étonnamment important sur de nombreux éléments d’une monoplace de F1, modifiant ses performances et son fonctionnement. L’Autodromo Hermanos Rodriguez est situé au sud-est du centre de Mexico, avec une pression ambiante de seulement 780 hPa – le niveau normal de la mer est d’environ 1 000 hPa – soit environ 20 % de moins. Malgré son altitude élevée, c’est l’une des pistes les plus plates du calendrier avec un dénivelé du point le plus bas au point le plus élevé d’un peu moins de 3 mètres. C’est en partie parce que la ville de Mexico se trouve dans la « Vallée du Mexique » sur un ancien lit de lac.
En ce qui concerne les altitudes les plus élevées des autres pistes de F1, aucune ne s’en approche. En fait, le site de Mexico est situé à près de 1 500 m plus haut que le prochain circuit de la liste, qui est Interlagos, situé à 800 m au-dessus du niveau de la mer. Ainsi, bien que la météo et les températures rencontrées au Grand Prix du Mexique ne soient pas particulièrement différentes des autres week-ends de course, les conditions atmosphériques sont uniques et offrent aux équipes de rares défis à relever.
Sur une monoplace de F1, il existe de nombreux facteurs cruciaux qui garantissent son bon fonctionnement, dont trois : l’aérodynamisme, le refroidissement et l’unité de puissance. Ces éléments sont fortement impactés par la quantité d’air dont ils disposent et, par conséquent, moins d’air signifie des performances différentes.
L’altitude élevée n’a pas d’impact direct sur la course elle-même, car tout le monde est impacté de la même manière et la longue ligne droite principale et les deux zones DRS en début de tour favorisent les dépassements. Cependant, différentes voitures seront affectées par les effets de l’altitude de différentes manières, certaines s’en sortiront mieux et d’autres moins bien, ce qui peut brouiller l’ordre concurrentiel au Mexique.
Impact sur l’aéro
En raison de l’air raréfié, la traînée d’une monoplace de Formule 1 à Mexico est beaucoup plus faible. Il y a moins de particules d’air, de sorte que la voiture traverse l’air plus rapidement et avec moins de perturbations. C’est pourquoi les voitures sont si rapides dans les lignes droites au Mexique, avec une vitesse maximale supérieure à celle de Monza (350 km/h) tout en ayant des ailerons aussi braqués que ceux utilisés sur le circuit urbain de Monaco.
Cependant, moins de particules d’air a également pour impact de générer moins d’appui, car il y a moins d’air poussant la voiture vers le sol. En fait, la perte d’appui est d’environ 25% au Mexique à cause de l’altitude. En conséquence, la spécification d’appui la plus élevée – niveau d’aileron de Monaco – est utilisée mais elle génère le même niveau d’appui (voire légèrement moins) que le package aéro utilisé à Monza en raison du manque de densité de l’air. L’adhérence aérodynamique est donc assez faible au Mexique, mais vous pouvez piloter avec un grand aileron sans pénalité de traînée, donc les vitesses de pointe sont très élevées.
Impact sur le moteur
L’altitude a un impact sur le turbocompresseur pompant de l’oxygène dans le moteur d’une monoplace. Et tout est lié à la quantité de particules d’air et à la densité de l’air à cette hauteur spécifique. Plus on est haut dans l’atmosphère, plus l’air est fin. C’est parce que l’air a du poids et donc plus vous êtes proche du niveau de la mer, plus l’air est comprimé vers le bas, ce qui signifie un air plus dense et plus de particules d’air. À 2 285 mètres d’altitude, il y a environ 25 % de densité de l’air en moins par rapport au niveau de la mer et donc un quart d’oxygène en moins.
Si nous parlions de moteurs à aspiration naturelle, la différence de performances sur une piste à haute altitude serait beaucoup plus élevée, car elle dépend de l’oxygène aspiré dans le moteur pour terminer le processus de combustion. Cela entraînerait une perte de performances de 25%, mais sur les unités de puissance de F1 modernes, cela est évité grâce au turbocompresseur.
C’est parce que le Turbo tourne à une vitesse incroyablement élevée pour pomper plus d’air dans le moteur – environ trois fois plus d’air que dans des conditions d’altitude normales. Plus d’air signifie que vous pouvez pomper plus de carburant et donc générer plus de puissance. Au Mexique, le Turbo doit travailler plus fort pour compenser la densité de l’air plus faible et il le fait en tournant à une vitesse plus élevée, dans sa tentative de compenser une partie de la perte de performance.
Cependant, cela ne peut pas faire toute la différence de performance. Faire travailler le Turbo 20% de plus n’est tout simplement pas possible – car il n’y aurait plus de marge, car ils sont conçus et construits pour des conditions de course normales.
Ainsi, il y a toujours une réduction importante de la puissance du moteur au Mexique, mais la traînée inférieure aide à compenser cela et à propulser les voitures à ces vitesses maximales incroyables sur la longue ligne droite principale de la piste de Mexico.
Il y a également moins de récupération du MGU-H au Mexique, car moins d’air dans le moteur signifie moins de puissance et moins de gaz d’échappement pour le MGU-H à récupérer et à transformer en énergie utile. A ce titre, certains motoristes s’en tireront mieux que d’autres en fonction de la taille de leur Turbo et de la configuration de leur système d’unité de puissance.
Impact sur le refroidissement
La façon dont fonctionne le refroidissement d’une F1 est que les particules d’air plus froides traversent les entrées d’air sur la monoplace, captant la chaleur des composants avant d’être dispersées par l’arrière de la voiture sous forme d’air chaud. Une altitude plus élevée signifie que moins d’air passe à travers les radiateurs, les entrées d’air et les conduits, ce qui entraîne moins de refroidissement, ce qui signifie que les divers éléments de la voiture tels que le bloc d’alimentation et les freins chauffent plus ou nécessitent des conduits beaucoup plus grands pour refroidir suffisamment les choses.
Évidemment, les équipes essaient d’ouvrir autant que possible les sorties de refroidissement de la voiture, en augmentant la taille des prises d’air et des conduits pour faire entrer plus de particules d’air, mais cela réduit également les performances aérodynamiques et augmente la traînée de la voiture, il faut donc trouver un équilibre entre les deux.
Refroidir correctement la voiture est probablement le plus grand défi au Mexique. Pour l’unité de puissance, le manque de débit d’air limite le potentiel de refroidissement, ce qui nécessite une gestion prudente pour assurer la fiabilité. Et la surchauffe des freins peut entraîner une usure accélérée ou un glaçage des disques en carbone céramique. De plus, la rotation du turbo à des vitesses plus élevées provoque une contrainte mécanique supplémentaire sur les éléments de turbine et de compresseur. Ce sont toutes des questions délicates que les équipes doivent prendre en considération, surveiller et réagir.
Vous l’avez compris, le Grand Prix du Mexique ce week-end pourrait nous offrir quelques surprises avec une mécanique qui sera soumise à rude épreuve.
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que le septuple champion du monde Lewis Hamilton n’est pas aussi bien considéré qu’il devrait l’être malgré les nombreux titres décrochés par le Britannique au cours de sa carrière.
Selon l’Autrichien, les gens ne se rendent peut-être pas suffisamment compte du parcours de Lewis Hamilton avant de devenir champion en Formule 1 que ce soit les difficultés financières auxquelles Hamilton a dû faire face dans son enfance ou bien encore le racisme.
« Je pense que Lewis n’est pas aussi bien considéré qu’il devrait l’être, mais pour de nombreuses raisons. » estime Toto Wolff dans les colonnes du Daily Mail.
« Il a eu beaucoup de succès immédiatement avec McLaren, et l’histoire de sa vie antérieure, les difficultés financières, le racisme auquel il a été exposé n’a jamais été aux yeux du public. Les gens n’ont pas vu ça. Ce qu’ils ont vu, c’est un jeune homme qui arrive en Formule 1 et qui réussit dès le départ et parce que c’est aussi une personne extravagante qui polarise davantage et les gens ne peuvent pas y faire face. »
« Ce n’est que lorsqu’il prendra sa retraite, je pense, que les gens comprendront l’ampleur de ses réalisations. Les gens qui disent qu’ils pourraient être champions du monde dans la voiture de Lewis, et bien pourquoi n’êtes-vous pas dans cette voiture ? Pourquoi est-il passé de McLaren à Mercedes en 2013 ? C’était un geste audacieux. Il y a pleins d’exemples, même maintenant, de gens qui ont choisi l’argent plutôt que la voiture. »
« Fernando [Alonso] est sans aucun doute l’un des meilleurs pilotes de Formule 1 à avoir couru. C’est décevant pour le sport qu’il n’ait pas plus de deux titres à son actif, mais il s’agit de comprendre que vous faites partie d’un système solaire et que vous n’êtes pas le soleil. Certains pilotes sont mal avisés, ils sont sous les projecteurs des médias et ils commencent à croire qu’ils sont le soleil. Mais vous ne l’êtes pas. Aucun de nous ne l’est. Nous sommes tous des satellites, nous sommes les planètes qui tournent. »
L’an prochain, Lewis Hamilton pilotera toujours pour l’équipe Mercedes. Le Britannique fera équipe avec son compatriote George Russell, qui quittera l’écurie Williams à la fin de cette saison 2021.
Le Français Romain Grosjean compte bien participer une nouvelle fois aux 24 Heures du Mans dans sa carrière, après une première participation en 2010 pour le compte de la structure de Martin Bartek dans le baquet d’une Ford GT1.
Lors de l’édition 2010, Romain Grosjean et ses coéquipiers (Thomas Mutsch et Jonathan Hirschi), occupent la troisième place sur la grille de départ des 24H du Mans à l’issue de la séance de qualifications. Malheureusement, en course le Français n’aura pas le plaisir de franchir la ligne d’arrivée suite à une casse de son moteur à 4h00 du matin le dimanche, alors que l’équipage de la N° 60 était en bagarre pour la troisième place dans la catégorie LM GT1.
Dans son dernier livre paru aux éditions City le 20 octobre dernier (à lire ici), Romain Grosjean revient brièvement sur son expérience aux 24H du Mans en 2010, et le Français dit même « oui, je reviendrai, il ne peut pas en être autrement ».
Lorsque nos confrères de Ouest France lui demandent à quel moment on pourra de nouveau le voir sur le circuit de la Sarthe au départ de la plus grande course du monde, Grosjean a répondu : « Le plus vite possible en fonction des calendriers. »
« Aujourd’hui, je suis un pilote d’Indycar, mais je lorgne aussi sur les courses d’Endurance. Si les calendriers sont assez bien faits et que j’ai la possibilité de venir au Mans, avec un constructeur qui a la volonté de gagner les 24 Heures…Je serai là…Dès le plus vite possible. »
Lorsqu’on lui demande ce qu’il lui plait tant dans cette course, Romain Grosjean a répondu : « Il y a les fans, l’ambiance générale. C’est plus qu’une course ! C’est une semaine de fête. »
La 90e édition des 24 Heures du Mans, la plus grande course d’endurance du monde, se déroulera les 11 et 12 juin 2022 .
Cette semaine, la Formule 1 attaque la dernière partie de sa saison 2021 avec pas moins de cinq Grands Prix programmés en l’espace de six semaines – dont une triplette de courses avec le Grand Prix du Mexique, du Brésil et du Qatar programmés entre le 7 novembre et le 21 novembre – alors que la saison se terminera par un doublé avec le GP d’Arabie Saoudite et le GP d’Abou Dhabi.
Cette saison 2021 est sans doute l’une des plus intenses que nous ayons pu vivre au cours des dernières années avec une lutte très serrée pour les championnats pilotes et constructeurs entre Max Verstappen et Lewis Hamilton d’un côté et Mercedes et Red Bull Racing de l’autre.
A la veille du Grand Prix du Mexique – dix-huitième manche de la saison 2021 – c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est leader du championnat du monde des pilotes avec seulement douze points d’avance sur Lewis Hamilton. Chez les constructeurs, c’est l’équipe Mercedes qui est actuellement leader avec 23 points d’avance sur Red Bull Racing.
Petite particularité pour cette fin de saison : parmi les cinq Grands Prix qu’il reste encore à disputer, trois d’entre-eux sont des tracés inédits au calendrier de la Formule 1, ce qui pourrait nous offrir quelques surprises. Si Mexico et Sao Paulo sont bien connus des équipes désormais, ce ne sera pas le cas du Qatar et de Jeddah en Arabie Saoudite où la Formule 1 débarquera cette année pour la toute première fois de son histoire.
Concernant le Grand Prix d’Abou Dhabi, il est bon de préciser que le tracé de Yas Marina a été modifié cette année par rapport aux éditions précédentes et on s’attend à ce que les temps au tour soient sensiblement plus rapides. Bien que les équipes disposent de nombreuses données sur ce tracé, il est toutefois bon de noter que les modifications apportées au circuit pourraient clairement chambouler la hiérarchie une fois de plus pour le plus grand bonheur des fans.
Vous l’avez compris, rien n’est encore décidé concernant le tire mondial cette année et nous allons très certainement assister à cinq Grands Prix passionnants au cours des six prochaines semaines. En attendant de connaître l’identité du champion du monde 2021, je vous souhaite à toutes et à tous une excellente fin de saison sur F1only.fr.
En F1, tout est soigné dans les moindres détails pour essayer d’extraire le maximum de potentiel du pilote et de la voiture, dans un sport où même un millième de seconde détermine un succès ou une défaite.
A l’ère moderne de la F1, les ingénieurs répondent également aux besoins de confort de conduite du pilote et les volants modernes sont en réalité de véritables ordinateurs de bord, bien loin de leur fonction première qui est de guider la monoplace. Ils sont spécialement conçus par les équipes pour essayer d’obtenir le maximum d’efficacité en fonction du style de pilotage du pilote. La Scuderia Ferrari a toujours joué la prudence sur ce front et a historiquement répondu aux besoins des pilotes du point de vue de la personnalisation du cockpit et du volant.
Les volants modernes, en particulier ceux de l’ère du moteur hybride, contrôlent d’innombrables paramètres de ces monoplaces ultra-sophistiquées. Il est donc important que le pilote puisse interagir précisément et rapidement avec tous les boutons et cadrans rotatifs sur les volants. C’est précisément pour cette raison que chaque pilote a besoin de sa propre personnalisation de la disposition des boutons, en fonction de son style de conduite.
Sur la Ferrari SF21, Leclerc et Sainz ont des volants apparemment similaires, mais en réalité très différents. Si nous devions inverser les volants, les deux pilotes ne seraient pas en mesure d’effectuer toutes les fonctions requises à la radio par le mécanicien de piste pendant les séances. Une anecdote à ce sujet remonte à 2018, lorsque, lors d’un spectacle à Milan, Sebastian Vettel a utilisé le volant de Kimi Raikkonen et est allé frapper les barrières en cherchant l’embrayage.
Un gros travail des techniciens de Maranello sur le volant est obligatoire à chaque fois qu’il y a un nouveau pilote dans l’équipe, et avec l’arrivée de Sainz en ce début de saison, toute son équipe d’ingénieurs a travaillé tout l’hiver pour lui fournir un volant qui convenait à ses besoins. Le pilote madrilène arrivé fraichement de chez Mclaren a utilisé un volant très différent de celui de la Ferrari standard durant quelques mois et a donc demandé que certaines fonctionnalités soient implémentées sur son nouveau volant en arrivant à Maranello.
Un aspect macroscopique concerne la conception des leviers qui contrôlent l’embrayage, situés dans la partie arrière de la jante du volant : par rapport à Lerclerc, celui de Sainz a nécessité une révision substantielle, en adoptant deux leviers plutôt qu’un seul. En fait, Leclerc n’utilise qu’une seule pagaie, qui peut être actionnée avec la main droite au départ, et avec une prise ergonomique pour les troisième et quatrième doigts de la main.
Cette solution a été demandée par le Monégasque début 2020 pour améliorer le débrayage de l’embrayage en phase de démarrage. Carlos Sainz, en revanche, préfère la solution à double levier, l’un indépendant de l’autre. Les deux leviers d’embrayage que Sainz utilise au départ sont également différents, celui de droite étant plus court que celui de gauche.
La poignée des deux leviers d’embrayage a également une hauteur inférieure à celle de Leclerc, ce qui a nécessité une modification de la partie arrière du volant. En effet, en partie basse se trouve un appui qui dépasse de la partie avant, formant une sorte de bosse calculée à la limite pour ne pas frotter avec les jambes du pilote dans l’habitacle. Ce travail a évidemment été fait pour satisfaire les demandes du pilote espagnol, sans bouleverser complètement la forme du volant utilisé par Ferrari.
Quant à l’avant, les volants se ressemblent beaucoup plus et pour des yeux non avertis, il est difficile de saisir la diversité des choix. Sainz lui-même n’est pas allé renverser ce qui était la disposition de base utilisée par son coéquipier Leclerc et une grande partie du panneau de contrôle a été conservée. Étant donné que la jante Mclaren était beaucoup plus simplifiée, Sainz a préféré s’inspirer de son coéquipier et étudier toutes les différences, en gardant les solutions implémentées sur le volant de Charles Leclerc.
Dans la partie inférieure, les cadrans rotatifs sont pratiquement identiques et contrôlent tous les paramètres principaux, qui peuvent également être visualisés sur l’écran multifonctions de la partie supérieure. La roue principale (avec le logo Ferrari) est pratiquement inchangée, à l’exception de quelques petites différences dans l’ordre des modes à afficher. Il active des paramètres prédéfinis qui régulent la cartographie, le débit de carburant et le système hybride, en choisissant entre « mode course », « mode voiture de sécurité » ou encore « mode stand »…
Le sélecteur en bas à droite (flèche 1) est celui qui est le plus utilisé en qualifications et qui modifie les cartographies du moteur thermique, qui peuvent être sélectionnées dans 12 modes différents (1 min -12 puissance max). Les différences substantielles se trouvent dans la partie supérieure du volant, où Sainz l’a personnalisé plus que Charles Leclerc. Les roues numérotées jaunes (flèche 2) au dessus de la poignée du volant contrôlent les cartographies batterie à gauche (soc in), et le frein moteur (EB – Engine Break) à droite. Leclerc contrôle les paramètres différentiels avec ces sélecteurs, tandis que Sainz interagit avec eux via les molettes sur les côtés de l’écran (flèche 3).
Les gros boutons sur les côtés du volant sont inchangés pour les deux et actionnent le point mort (N) et le limiteur de vitesse pour la voie des stands (P). Sainz, près du bouton radio, a un bouton qui indique à l’ingénieur qu’il a capté l’appel dans les stands (PC – confirmation des stands – flèche 4). Leclerc utilise à la place ce bouton pour actionner la pompe qui apporte de l’eau pour étancher sa soif.
Le bouton violet CHR juste en dessous, en revanche, active le mode « recharge » de la batterie (flèche 5). Leclerc,pour sa part, a le mot « SLO » (lent), et on entend souvent son ingénieur appeler le pilote pour qu’il actionne ce bouton en fin de séance, pour régler le moteur sur le mode le plus conservateur possible. La plupart des autres fonctions sont standardisées pour les deux pilotes, à la différence que Sainz utilise les deux boutons à l’arrière et en haut du volant pour modifier l’équilibre des freins et contrôler les freins « by wire ».
Toute la partie de l’affichage et des LED est imposée et réglementée par la FIA et est donc sensiblement uniforme pour toutes les équipes. A partir des LED centrales, le pilote observe les tours du moteur qui indiquent quand changer de vitesse. Les unités de puissance ont une limite imposée de 15 000 tr/min. Avec le DRS ouvert, ou avec le bouton de dépassement activé, la première paire de LED à gauche s’allumera. Cela peut être personnalisé par le pilote, mais généralement presque tout le monde s’est conformé à ce choix. Les trois LED verticales à gauche et à droite de l’écran s’activent lors de l’intervention du directeur de course et sont colorées de la couleur des drapeaux affichés par les commissaires afin d’avertir le pilote en temps réel.
Ce qui est affiché à l’écran est entièrement personnalisable par les équipes et le pilote. Ferrari propose une disposition d’écran qui permet de visualiser simultanément des paramètres tels que les températures des quatre pneus et des disques de frein pendant la course. Les paramètres les plus utilisés par toutes les équipes sont le temps au tour, le delta de temps à respecter en cas de Safety Car ou de Safety Car virtuelle, la vitesse et l’indicateur de charge de la batterie. Pour ce dernier, Ferrari utilise une barre horizontale dans la partie inférieure de l’écran pour les deux pilotes, avec l’indicateur qui se remplit de vert lorsque la batterie est à 100%.
Voilà, vous en savez un peu plus désormais sur les différences de paramétrage des volants entre les deux pilotes de la Scuderia Ferrari en 2021. N’oubliez pas de laisser un commentaire pour savoir si cet article vous a plu ou bien si vous avez des questions, nous essaierons d’y répondre rapidement.
A la fin de cette saison 2021, le constructeur japonais Honda stoppera définitivement son projet en Formule 1 afin de concentrer toutes ses ressources sur l’électrification de sa gamme de voitures particulières.
Le motoriste, qui équipe les Red Bull et les AlphaTauri en F1, a vendu la propriété intellectuelle de son unité de puissance à Red Bull qui exploitera à partir de l’an prochain le V6 hybride Honda rebadgé en Red Bull Powertrains (la société montée par Red Bull pour développer son propre moteur). Le logo Honda disparaitra donc définitivement de la Formule 1, bien que certains employés de la firme nippone continueront de travailler chez Red Bull Powertrains en 2022 pour assurer une continuité dans l’exploitation du V6 hybride japonais.
« Cela va sembler en effet un peu fou de voir notre moteur sans notre logo. Mais comme je l’ai déjà dit, l’objectif est maintenant de devenir champion cette année. L’année prochaine, c’est l’année prochaine. » a déclaré le PDG de Honda, Masashi Yamamoto, a nos confrères Néerlandais deFormule 1.
« Du point de vue de Honda, la fin de cette année sera la fin du projet. 2022 sera une période de transition pour Red Bull, bien que les gens de chez Honda resteront pour aider. La façon la plus simple pour l’expliquer est que tout le monde à la direction, comme moi, et dans le service marketing sera parti. En tant que marque, Honda ne sera plus présente. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que Honda reviendra un jour en Formule 1, Yamamoto estime que cela pourrait être une option pour le constructeur japonais, mais la marque nippone doit désormais se concentrer sur la neutralité carbone : « Personnellement, je pense que Honda reviendra en Formule 1. » insiste Yamamoto.
« La situation actuelle est que Honda doit se concentrer sur la neutralité carbone et accélérer ce projet. Si cela se passe bien, je pense qu’il y a certainement des gens au sein de l’entreprise qui voudront revenir en Formule 1. »
Pour sa dernière année en F1 en tant que motoriste, Honda se bat pour remporter les championnats pilotes et constructeurs avec l’équipe Red Bull en 2021. Alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer, Max Verstappen est leader avec douze points d’avance sur Lewis Hamilton, tandis que Red Bull Racing accuse un retard de 23 points sur Mercedes au championnat constructeurs.