Officiel : la F1 rejette la candidature d’Andretti-Cadillac

La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la onzième écurie sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025.

Dans un communiqué, la Formule 1 a indiqué que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ». En conséquence, et après une longue période de négociations entre Andretti-Cadillac et la FOM, la candidature d’Andretti-Cadillac est tout simplement rejetée par la Formule 1.

« Toute 11ème équipe doit démontrer que sa participation et son implication apporteraient un bénéfice au championnat. La manière la plus significative par laquelle un nouveau venu apporterait de la valeur est d’être compétitif, en particulier en concourant pour les podiums et les victoires en course. » peut-on lire dans un communiqué publié par la F1.

« Cela augmenterait considérablement l’engagement des fans et augmenterait également la valeur du championnat aux yeux des principales parties prenantes et sources de revenus telles que les diffuseurs et les organisateurs de courses. »

« La demande [d’Andretti] envisage une association avec General Motors (GM) qui n’inclut pas initialement de fourniture de moteurs, avec l’ambition d’un partenariat complet avec GM en tant que fournisseur de PU en temps voulu, mais cela ne sera pas le cas avant quelques années. »

« Le fait d’avoir dès le départ un approvisionnement en PU GM attaché à la demande aurait renforcé sa crédibilité, même si un constructeur novice en partenariat avec un nouveau fournisseur de PU aurait également un défi important à relever. La plupart des tentatives visant à créer un nouveau constructeur au cours des dernières décennies ayant échoué. »

« 2025 sera la dernière année du cycle réglementaire actuel et 2026 sera la première année du cycle suivant, pour lequel une voiture entièrement différente de celle du cycle précédent sera requise. Le demandeur propose, en tant que constructeur novice, de concevoir et construire une voiture selon la réglementation 2025, puis l’année suivante, concevoir et construire une voiture complètement différente selon la réglementation 2026. »

« En outre, le demandeur propose de tenter cela en s’appuyant sur un approvisionnement obligatoire d’un fabricant de PU rival qui sera inévitablement réticent à étendre sa collaboration avec le demandeur au-delà du minimum requis pendant que le demandeur poursuit son ambition de collaborer avec GM en tant que fournisseur de PU à plus long terme, ce qu’un fournisseur obligatoire de PU considérerait comme un risque pour sa propriété intellectuelle et son savoir-faire. »

« Nous ne pensons pas qu’il existe une raison pour qu’un nouveau candidat soit admis en 2025 étant donné que cela impliquerait qu’un débutant construise deux voitures complètement différentes au cours de ses deux premières années d’existence. »

« Le fait que le demandeur propose de le faire nous donne des raisons de remettre en question sa compréhension de l’ampleur du défi en cause. Même si une inscription en 2026 ne serait pas confrontée à ce problème spécifique, il n’en reste pas moins que la Formule 1, en tant que summum du sport automobile mondial, représente un défi technique unique pour les constructeurs, d’une nature que le demandeur n’a relevé dans aucune autre formule ou discipline dans laquelle il a déjà participé à la compétition et propose de le faire en s’appuyant sur un approvisionnement obligatoire en PU au cours des premières années de sa participation. Sur cette base, nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »

« Se lancer dans ce sport en tant que nouveau fabricant de PU constitue également un défi de taille, auquel les grands constructeurs automobiles ont été confrontés par le passé, et qui peut nécessiter plusieurs années d’investissements importants pour devenir compétitif. GM a les ressources et la crédibilité nécessaires pour être plus que capable de relever ce défi, mais le succès n’est pas assuré. »

« Notre processus d’évaluation a établi que la présence d’une 11e équipe n’apporterait pas, à elle seule, de valeur au championnat. La meilleure manière pour un nouvel entrant d’apporter de la valeur est d’être compétitif. Nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »

« La nécessité pour toute nouvelle équipe de se doter d’une fourniture obligatoire de groupes motopropulseurs, potentiellement sur une période de plusieurs saisons, nuirait au prestige et à la réputation du championnat. »

« Bien que le nom Andretti apporte une certaine reconnaissance aux fans de F1, nos recherches indiquent que la F1 apporterait de la valeur à la marque Andretti plutôt que l’inverse. L’ajout d’une 11ème équipe imposerait une charge opérationnelle aux organisateurs de courses, soumettrait certains d’entre eux à des coûts importants et réduirait les espaces techniques, opérationnels et commerciaux des autres concurrents. »

« Nous n’avons pas pu identifier d’effet positif matériel attendu sur les résultats financiers du CRH, en tant qu’indicateur clé de la valeur commerciale pure du championnat. Sur la base de la candidature telle qu’elle est, nous ne pensons pas que le demandeur ait démontré qu’il apporterait une valeur ajoutée au championnat. Nous concluons que la candidature du candidat pour participer au championnat ne devrait pas être retenue. »

Malgré sa décision de rejeter la candidature d’Andretti-Cadillac, la Formule 1 n’écarte pas cependant l’idée d’une nouvelle candidature pour le championnat du monde 2028.

« Nous considérerions différemment une demande d’entrée d’une équipe au championnat 2028 avec un groupe motopropulseur GM, soit en tant qu’équipe d’usine GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne. »

« Dans ce cas, il y aurait des facteurs supplémentaires à considérer en ce qui concerne la valeur que le demandeur apporterait au championnat, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un nouvel équipementier prestigieux dans le sport en tant que fournisseur de PU. »

Ferrari boucle des tests Pirelli, Mercedes et Aston Martin prennent le relais

La Scuderia Ferrari a bouclé deux journées de tests pour le compte de Pirelli sur le circuit de Barcelona-Catalunya en Espagne où Carlos Sainz et Charles Leclerc ont parcouru au total un peu plus de 1400 kilomètres avec des pneus qui seront utilisés en 2025.

Ce lundi et ce mardi, les deux pilotes titulaires de la Scuderia Ferrari se sont partagés le volant de la SF23 de la saison dernière sur la piste catalane dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli – le fournisseur de pneumatiques de la Formule 1. En parallèle, le Monégasque Arthur Leclerc – fraîchement nommé pilote de développement chez Ferrari – a pris le volant de la F1-75 de la saison 2022.

Le programme de ces essais consistait à comparer les différentes combinaisons de composés et de construction dans le but de réduire la surchauffe des pneumatiques d’ici la saison 2025. Les spécifications pour cette saison 2024 n’ont pas été testées puisque les choix de pneumatiques ont déjà été verrouillés et restent inchangés par rapport à l’année dernière.

Charles Leclerc Ferrari Barcelone Pirelli F1
Charles Leclerc auteur du meilleur temps de la deuxième journée à Barcelone

Lors de la première journée de ces tests, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui a signé le meilleur temps en 1,15.610, le Madrilène bouclant au total 79 tours de circuit. Son  coéquipier Charles Leclerc a quant à lui bouclé 60 tours ce lundi.

Lors de la deuxième et dernière journée, c’est de nouveau Carlos Sainz qui a bouclé le plus de tours avec un total de 90 boucles sur la piste catalane, tandis que Charles Leclerc en a réalisé 72. Le pilote monégasque a signé le meilleur temps de la journée en 1:15.068, tandis que l’Espagnol a réalisé un 1:15.802. 

Cap sur Jerez avec Aston Martin et Mercedes

Après les 1400 kilomètres parcourus sur le circuit catalan pendant deux jours, le programme de développement de Pirelli reste en Espagne la semaine prochaine, Aston Martin et Mercedes fournissant les voitures et les pilotes pour les essais de Jerez programmés du 6 au 7 février. 

Il est bon de noter que ce mercredi 31 janvier, Oliver Bearman – l’un des trois pilotes de réserve de l’équipe cette saison – sera seul en piste au volant de la F1-75 de la saison 2022, mais ce roulage n’a rien à voir avec les essais Pirelli. 

La Red Bull RB20 ne sera pas une révolution annonce Horner

Christian Horner, le directeur de Red Bull, s’attend logiquement à ce que les autres écuries de la grille se rapprochent de son équipe cette saison en Formule 1, le Britannique estimant que Red Bull a frappé si fort l’an dernier qu’il lui sera difficile de réitérer l’exploit en 2024.

En 2023, Red Bull a remporté 21 des 22 courses du calendrier – dont dix-neuf rien que pour Max Verstappen – ce qui a permis à l’écurie de Milton Keynes de décrocher un deuxième titre constructeurs consécutif, le sixième depuis ses débuts en F1 en 2005.

Interrogé sur ses attentes pour la campagne 2024, Christian Horner estime que les autres équipes de la grille vont inévitablement se rapprocher de Red Bull car la règlementation technique est stable cette année.

« Je m’attends – avec une règlementation stable – à ce qu’il y ait un rendement décroissant pour nous, car je pense que nous avons atteint le sommet de la courbe plus rapidement que d’autres. » estime Christian Horner en entretien avec le site du championnat.

« La grille va converger, mais pour nous il est difficile de savoir de qui il s’agira. Est-ce que ce sera McLaren ? Ferrari ? Mercedes ? Cela a beaucoup bougé derrière nous [l’an dernier]. Donc, c’est ce à quoi nous nous attendons pour cette année. »

« Il y a toujours comme une réinitialisation au fur et à mesure que l’on avance d’une année à l’autre. Je suis convaincu que vous verrez beaucoup de voitures ressemblant à la philosophie de la RB19 l’année prochaine, notamment parce que si vous restez immobiles dans ce métier, vous avez tendance à faire marche arrière. »

« Mais pour notre part, je pense que nous avons gravi cette courbe plus rapidement que d’autres, et que nous sommes soumis à une loi des rendements décroissants. »

Pas de révolution avec la RB20 

Concernant le développement de la RB20 de 2024, Horner a insisté sur le fait que la future monoplace de Max Verstappen et Sergio Perez sera plus une « évolution » de la RB19 de 2023 plutôt qu’une « révolution ».

« Ce sera une évolution, pas une révolution. Je pense que tous les domaines ont été revisités sur la voiture, notamment parce que nous ne pouvons pas nous permettre de faire preuve de complaisance. »

« Mais la voiture est en grande partie l’évolution d’un thème, nous n’avons pas réinventé la roue. » a ajouté Christian Horner.

L’équipe Red Bull présentera sa RB20 pour la saison 2024 le 15 février. Il s’agira de la dernière présentation avant le début des essais hivernaux qui débutent le 21 février à Bahreïn pour trois jours (voir toutes les dates de présentation ici).

Max Verstappen n’oubliera « jamais » sa première victoire en F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, admet qu’il n’oubliera jamais sa toute première victoire en Formule 1 en 2016 lorsqu’il a remporté le Grand Prix d’Espagne à l’âge de 18 ans, 7 mois et quinze jours. 

Ce dimanche 15 mai 2016, Max Verstappen a écrit une page de l’histoire de la Formule 1 en devenant à l’âge de 18 ans le plus jeune vainqueur de Grand Prix depuis la création du championnat du monde en 1950. Ce jour-là, tout a souri au Néerlandais qui venait juste d’être confirmé chez Red Bull à la veille du week-end en remplacement direct du Russe Daniil Kvyat.

Qualifié quatrième sur la grille de départ de sa première course avec Red Bull, Max Verstappen profitera dès le premier tour de la collision des deux pilotes Mercedes, Nico Rosberg et Lewis Hamilton, pour gagner deux positions. Durant la course, le pilote Red Bull conservera sa stratégie initiale de deux arrêts, tout comme le pilote Ferrari Kimi Raikkonen, et prendra finalement la tête de l’épreuve au 44e tour. Verstappen arrivera ensuite à contenir les attaques de Raikkonen pour franchir la ligne d’arrivée en vainqueur.

« Je n’oublierais jamais quand sur la grille Christian [Horner, directeur de l’équipe Red Bull] est venu me voir et m’a dit : ‘Profites en, pas de pression, il faut juste essayer de marquer quelques points’. Je lui ai répondu : ‘Ouais, d’accord’. C’était ma première course, il n’y avait pas de pression et il fallait ne rien faire de stupide en gros. » a expliqué Max Verstappen dans le podcast Talking Bull à propos de sa première course avec Red Bull.

Max Verstapppen Red Bull 2016 F1
Max Verstappen sur la grille avant le départ de la course

« Je me suis qualifié quatrième. Le virage 4 était un magnifique virage ce jour-là au premier tour quand les deux Mercedes ont disparu de la piste ! Ensuite, je me suis dit : ‘Ok, nous pouvons peut-être monter sur le podium aujourd’hui si je tiens le coup pendant la course’. »

« C’était ma première véritable distance de course en voiture, donc c’était un peu différent de ce à quoi j’étais habitué. En termes de vitesse, c’était un peu plus rapide. Durant la course, j’ai réussi à gérer mes pneus, nous avons fait deux arrêts, et j’ai dû garder Kimi [Raikkonen] derrière moi durant plusieurs tours. »

« J’avais vraiment l’impression qu’à dix tours de l’arrivée je devenais très nerveux. Mais je ne pouvais pas faire d’erreur. Je n’arrêtais pas de me dire que ça allait être ma première victoire, qu’il ne fallait pas bloquer les roues ou faire quoi que ce soit de malheureux à ce moment-là. Je n’arrêtais pas de me dire ça jusqu’au dernier tour, et j’ai franchi la ligne d’arrivée et j’ai gagné la course. »

Le choc après la victoire !

Mécaniciens Red Bull F1 2016
L’équipe célèbre déjà la première victoire de Verstappen

Après avoir franchi la ligne d’arrivée en vainqueur, Max Verstappen, mais aussi toute son équipe, n’arrivaient pas à y croire : « Je pense que GP [Gianpiero Lambiase, son ingénieur] a été complétement choqué. Je me souviens des messages radio : ‘Je n’arrive pas à le croire’. »

« Tout le monde disait : ‘Qu’est-ce qu’il vient de se passer ?’ C’est un week-end que vous n’oublierez jamais, parce que vous travaillez dur pour arriver en F1, vous rêvez d’être un jour sur le podium, vous rêvez d’être un jour sur la plus haute marche. »

« Une fois que je me suis retrouvé là [sur le podium], c’était émouvant pour moi de voir mon père. Je pense qu’il était encore plus nerveux que moi, car apparemment pendant la course, il a commencé à saigner du nez parce qu’il était nerveux ! »

Depuis sa première victoire à Barcelone en 2016, Max Verstappen a décroché trois titres mondiaux en Formule 1.

Newey admet sa « surprise totale » de voir la RB19 si dominante en 2023

Le directeur technique de l’équipe Red Bull, Adrian Newey, a déclaré que les performances dominantes de la RB19 lors de la campagne 2023 de Formule 1 ont été pour lui « une surprise totale ».

En 2022, la Formule 1 a introduit une toute nouvelle règlementation technique qui favorise l’effet de sol sur les monoplaces et l’équipe Red Bull a été celle qui a le mieux interprété ces nouvelles règles, ce qui lui a permis de remporter le championnat du monde en 2022.

Avec très peu de changements dans la règlementation pour 2023, Adrian Newey s’attendait logiquement à voir la concurrence réduire considérablement l’écart avec Red Bull, mais au lieu de cela, l’équipe de Milton Keynes a signé une campagne dominante avec pas moins de 21 victoires sur les 22 courses disputées.

Interrogé par le magazine Top Gear pour savoir s’il avait été surpris de constater à quel point la RB19 était une monoplace dominante en 2023 malgré le fait que les règles n’ont pas évolué d’une année à l’autre, Adrian Newey a répondu : « C’est effectivement le cas, c’est une surprise totale. »

« Pour la saison 22, nous avons connu le plus grand changement réglementaire côté châssis depuis 1983, avec le retour aux voitures venturi. »

« Nous pensions qu’à l’approche de la deuxième année, avec presque aucun changement de réglementation au cours de l’hiver et avec ce qui est en fait une voiture évolutive, notre avantage serait diminué, voire éradiqué. De toute évidence, ce n’est pas ainsi que les choses se sont déroulées. »

Avant que les nouvelles règles ne soient introduites en 2022, Adrian Newey n’avait jamais caché qu’il n’était pas fan de la nouvelle règlementation avant de finalement changer d’avis. Cependant, lorsqu’on souligne à quel point il semble être au meilleur de sa forme lorsque les règles changent, le Britannique répond : « J’ai toujours apprécié les évolutions règlementaires. »

« Pas seulement à cause des failles qui peuvent exister, mais aussi comprendre les exigences de la règlementation et la manière dont elle affecte les principes fondamentaux de la configuration de la voiture. »

« Pour 2022, nous devions faire certaines choses différemment. C’était le retour de l’effet de sol – venturi – et j’étais certainement conscient des pièges ayant travaillé en IndyCar avec ce format [au cours des années 80]. »

« Le rebond [marsouinage] n’est pas simplement dû à la forme aérodynamique de la voiture, il existe d’autres facteurs – les caractéristiques de la suspension, la rigidité de la carrosserie – et lorsque nous avons conçu la RB18 [de 2022], nous en avons été très conscients. Nous avons eu un peu de marsouinage au tout début mais nous étions au top dès la première course. »

Lorsqu’on lui demande pourquoi selon lui personne d’autre n’a compris comment éviter le marsouinage en début de saison, Newey a répondu : « Simuler des rebonds en soufflerie et encore plus en CFD n’est pas évident. »

« Il s’agit d’un problème passager et la voiture ne bouge pas par rapport à la piste. Vous ne le voyez pas si vous ne le cherchez pas. C’est le problème avec tous les outils de simulation. »

« Ils dépendent de ce que vous y mettez. Si vous n’avez pas regardé au bon endroit et mis les bonnes choses, vous n’obtiendrez pas les bonnes réponses. »

Visa Cash App RB recrute Tim Goss, Guillaume Cattelani et Alan Permane

L’équipe Visa Cash App RB (anciennement AlphaTauri) a annoncé à la veille de la saison 2024 de Formule 1 l’arrivée dans ses rangs de trois cadres techniques : Tim Goss, Guillaume Cattelani et Alan Permane.

Ancien directeur technique de la FIA, Tim Goss assumera chez Visa Cash App RB le nouveau rôle de chef du département technique, relevant directement du Team Principal Laurent Mekies. Goss – qui a travaillé notamment chez McLaren durant 28 années avant d’occuper son poste à la FIA – ne rejoindra l’écurie Visa Cash App RB qu’au mois d’octobre 2024. 

« Je suis ravi de rejoindre Visa Cash App RB au début de sa nouvelle ère. » a déclaré Tim Goss qui doit respecter une période de jardinage de quelques mois avant de commencer avec l’équipe.

« C’est une équipe avec une grande fierté et un grand héritage, avec des personnes exceptionnelles déjà en place, et j’ai hâte de travailler avec le directeur de l’équipe Laurent Mekies et aux côtés du directeur technique Jody Egginton. Un défi passionnant nous attend, mais je pense que l’équipe est bien équipée pour le relever de front. »

En parallèle, Guillaume Cattelani rejoint également l’équipe en tant que directeur technique adjoint, relevant directement du directeur technique Jody Egginton. Avec plus de 15 ans d’expérience en F1, chez Lotus, McLaren et plus récemment Red Bull Technology, Guillaume Cattelani se concentrera sur l’aérodynamique, les performances des véhicules et la technologie, en établissant des objectifs de performances des voitures et en assurant le leadership opérationnel pour atteindre ces objectifs.

« C’est fantastique d’avoir cette opportunité d’amener l’équipe Visa Cash App RB au niveau supérieur de compétitivité. » a déclaré Guillaume Cattelani.

« J’ai vraiment hâte de travailler avec Jody et tous les autres membres de l’équipe technique pour créer une machine qui fera avancer l’équipe et nous amènera en tête de la grille. »

Enfin, comme révélé le mois dernier, le très respecté ingénieur de F1 Alan Permane assumera le rôle de directeur de course avec effet immédiat. Il rapportera au Team Principal.

Responsable de toutes les opérations d’ingénierie sur le circuit, Alan Permane arrive dans l’équipe avec une vaste expérience en F1, ayant travaillé pour l’équipe connue sous les noms de Benetton, Renault F1, Lotus F1, Renault F1 et Alpine F1 pendant plus de 34 ans, passant du poste d’ingénieur de course pour en devenir directeur sportif, rôle qu’il a occupé de 2012 jusqu’à fin 2023.

« Après quelques mois d’arrêt, c’est formidable de revenir à la course avec l’équipe Visa Cash App RB. » a commenté Alan Permane.

« Grâce à ma longue expérience, je sais à quel point les gens de cette équipe de course sont professionnels, motivés et compétitifs et j’ai hâte de voir où cet esprit peut mener l’équipe à l’avenir. »

« Les nominations de Tim, Guillaume et Alan ajoutent une grande quantité d’expertise gagnante à l’équipe, et je n’ai aucun doute qu’ils aideront l’équipe à passer au niveau supérieur en F1. » a déclaré Laurent Mekies, Team Principal de l’écurie.

« Nous avons déjà un groupe très fort et extrêmement expérimenté au sein de l’équipe et l’intégration de personnes hautement qualifiées comme Tim, Guillaume et Alan renforcera nos capacités et nous aidera à répondre aux normes techniques les plus élevées de Visa Cash App RB, à l’usine et sur la piste. »

La Scuderia Ferrari révèle le nom de sa Formule 1 pour 2024

Moment toujours très attendu par les Tifosi, la Scuderia Ferrari a enfin révélé le nom de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 tout simplement baptisée SF-24.

La monoplace de la Scuderia Ferrari pour la saison à venir s’appellera SF-24. L’équipe italienne perpétue ainsi la tradition de ces dernières années qui a couvert la quasi-totalité de l’ère hybride de la Formule 1. Le SF signifie bien sûr Scuderia Ferrari, suivi du numéro de l’année en cours.

Cette formule a été utilisée pour la première fois sur la SF15-T de 2015, la deuxième saison hybride et la seule exception depuis lors est survenue en 2022, lorsque le nom F1-75 a célébré le 75e anniversaire de l’entreprise de Maranello.

Pas de « chichi » donc pour cette année, alors que Ferrari a dores et déjà promis que la présentation de sa SF-24 – programmée le 13 février – sera moins grandiose que la saison passée, l’écurie italienne voulant ainsi montrer aux Tifosi qu’elle est entièrement concentrée sur le championnat du monde cette saison.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. C’est l’écurie Haas qui lancera le bal des présentations le 02 février, tandis que Red Bull fermera la marche avec sa RB20 le 15 février.

Dates présentations F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Horner place déjà Perez sous pression à la veille de la saison 2024 de F1

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a une fois de plus insisté sur le fait que son équipe se trouve dans une position de luxe quant au choix du futur coéquipier de Max Verstappen l’an prochain, alors que le contrat du Néerlandais court jusqu’en 2028.

Avec Max Verstappen « bloqué » jusqu’en 2028, l’équipe Red Bull n’a besoin de se concentrer que sur le contrat de Sergio Perez pour l’an prochain – ce dernier arrivant à son terme à la fin de la saison 2024. L’écurie de Milton Keynes a bien évidemment la possibilité de conserver le Mexicain qui a tout de même terminé deuxième du championnat en 2023, mais Christian Horner a insisté sur le fait que rien n’est acquis pour Perez qui devra une nouvelle fois prouver qu’il mérite sa place cette année.

« La position dans laquelle nous nous trouvons fait que nous ne sommes pas pressés. Nous avons beaucoup d’options. » insiste Christian Horner dans un entretien accordé au site de la F1.

« Le baquet de Checo [Perez] est en jeu. Nous le soutenons, c’est notre pilote 2024. S’il fait un excellent travail cette année, il n’y a aucune raison que nous ne le prolongeons pas en 2025. Mais cela dépendra de ce qu’il réalisera durant une grande partie de la saison. »

« En ce qui concerne les délais, nous avons des options en coulisses. Nous avons également beaucoup d’intérêts provenant de l’extérieur de l’équipe. Donc, tant que la voiture est compétitive, elle vous place dans une position de luxe et vous pouvez prendre votre temps pour examiner à quoi ressemblent toutes vos options. »

Bien qu’il admet qu’être le coéquipier de Max Verstappen « est extrêmement difficile », Horner insiste cependant sur le fait que Red Bull a besoin d’avoir ses deux voitures dans les points lors de chaque week-end de Grand Prix pour espérer aller décrocher un autre titre mondial. Le Britannique place donc une fois de plus Sergio Perez sous pression.

« A mesure que le peloton converge, il est inévitable que vous souhaitez avoir vos deux voitures aussi proches que possible. » a ajouté Horner.

« Checo a été très fort en termes de rythme de course à plusieurs reprises. C’est sa performance en qualifications qui est le domaine sur lequel il doit se concentrer cet hiver. Il en est parfaitement conscient, il doit augmenter sa moyenne en qualifications pour ne pas avoir à chaque fois besoin de revenir de loin [sur la grille]. »

« C’est [les qualifications] un domaine sur lequel il va se concentrer dur, car il sait que c’est quelque chose qui est crucial pour lui cette année. »

Concrètement, les options dont dispose Red Bull pour remplacer Sergio Perez à partir de 2025 sont nombreuses avec Daniel Ricciardo, Liam Lawson, Yuki Tsunoda ou encore un autre pilote de la grille dont le contrat arrive à son terme fin 2024. 

Officiel : Lando Norris prolonge son contrat avec McLaren F1

L’équipe McLaren de Formule 1 a annoncé à la veille de la saison 2024 la signature d’un contrat pluriannuel prolongé avec son actuel pilote Lando Norris, le britannique poursuivant ainsi son mandat au sein de l’écurie de Woking pour du long terme.

Le pilote britannique s’est récemment engagé sur un nouvel accord de quatre ans en février 2022 qui l’a vu signer jusqu’à la fin de 2025. Le dernier renouvellement verra Lando Norris rester avec l’équipe au-delà de la saison 2025, en s’appuyant sur sa solide relation de six ans avec McLaren. L’écurie de Woking n’a en revanche pas précisé la durée exacte de son nouveau contrat.

« Je suis ravi que nous poursuivions notre relation avec Lando pour plusieurs années à venir. » a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.

« Cela a été un voyage fantastique au cours des six dernières années, et il a fait preuve d’un engagement et d’un désir fantastiques de faire avancer l’équipe et de ramener McLaren en tête de la grille. »

« La saison dernière, nous avons vu le rôle fondamental joué par Lando avec le revirement impressionnant des résultats et j’ai hâte de continuer sur cette lancée avec beaucoup plus de podiums. »

Lando Norris – qui a débuté sa carrière en F1 avec McLaren – a récemment dépassé les 100 départs en Grand Prix de Formule 1, a enregistré six deuxièmes places au total la saison dernière, dont une performance remarquable lors du Grand Prix de Grande-Bretagne où il est devenu le premier pilote McLaren à terminer sur le podium à Silverstone depuis 2010. Lando Norris a également décroché une troisième place au GP du Qatar ainsi que deux podiums en course Sprint.

« C’est une sensation formidable de rester chez McLaren. J’ai grandi avec McLaren et je me sens chez moi ici, l’équipe est comme une famille pour moi. » a déclaré Norris.

« Le parcours jusqu’à présent a été passionnant, nous avons connu des hauts et des bas, mais la saison dernière a montré notre volonté de revenir en tête de la grille. »

« Le travail que Zak [Brown], Andrea [Stella, directeur de l’équipe] et toute l’équipe ont accompli au cours de la dernière année a été incroyable et je suis confiant dans la lutte pour la victoire avec McLaren. Je suis ravi de créer d’autres souvenirs incroyables et de continuer à travailler dur avec tout le monde chez MTC au cours des prochaines années. »

Après avoir récemment renouvelé le contrat d’Oscar Piastri jusqu’en 2026, l’équipe McLaren disposera donc du même duo de pilotes au moins jusqu’en 2026.

L’annonce de la prolongation de contrat de Lando Norris avec McLaren arrive au lendemain de celle faite par la Scuderia Ferrari qui a également verrouillé son pilote vedette Charles Leclerc sur du long terme. Pour connaître la durée des contrats de chaque pilote en F1, c’est par ici que ça se passe.

F1 2024 : toutes les dates de présentation

Voici toutes les dates de présentation des monoplaces de Formule 1 pour la saison 2024 dont le coup d’envoi sera donné le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, première des 24 manches du championnat du monde.

Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale. 

Qu’il s’agisse d’une présentation dématérialisée (c’est à dire une présentation en ligne avec des rendus 3D) ou bien une présentation plus classique, le lancement des nouvelles monoplaces reste toujours un moment particulier pour tout fan qui se respecte, puisque cela signifie le début d’une nouvelle saison.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. C’est l’écurie Haas qui lancera le bal des présentations le 02 février, tandis que Red Bull fermera la marche avec sa RB20 le 15 février.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Officiel : Charles Leclerc prolonge avec Ferrari pour « plusieurs saisons »

La Scuderia Ferrari a confirmé le renouvellement de contrat du pilote monégasque Charles Leclerc pour plusieurs saisons, sans pour autant dévoiler la durée exacte de cet engagement.

Charles Leclerc a rejoint la Scuderia Ferrari lors de la saison 2019. Cette année-là, il devient le plus jeune pilote de l’histoire de la Scuderia à remporter un Grand Prix, avec une victoire sur le circuit emblématique de Spa-Francorchamps, un exploit qu’il réitère une semaine plus tard à Monza devant des Tifosi ravis.

En 2022, Leclerc a remporté trois autres Grands Prix avant de terminer deuxième au classement des Pilotes. Connu pour ses capacités exceptionnelles sur un tour de qualification, à seulement 26 ans, il est déjà deuxième dans la liste des pilotes ayant décroché la pole position au volant d’une Ferrari, à égalité avec Niki Lauda (23). Au cours de sa carrière avec la Scuderia, il a participé à 103 courses, terminé 30 fois sur le podium, réalisé sept tours les plus rapides et marqué 1035 points.

« Je suis très heureux de savoir que je porterai la combinaison de course de la Scuderia Ferrari pendant encore plusieurs saisons. » a déclaré Charles Leclerc.

« Courir pour cette équipe est mon rêve depuis l’âge de trois ans : je regardais le Grand Prix de Monaco depuis la fenêtre de l’appartement d’un ami à Ste Devote et je faisais toujours attention aux voitures rouges. »

« Cette équipe est ma deuxième famille depuis que j’ai rejoint la Ferrari Driver Academy en 2016 et nous avons accompli beaucoup de choses ensemble, en luttant contre vents et marées au cours des cinq dernières années. »

« Cependant, je pense que le meilleur est encore à venir et j’ai hâte que cette saison commence, pour progresser encore et être compétitif à chaque course. »

« Mon rêve reste celui de remporter le championnat du monde avec Ferrari et je suis sûr que dans les années à venir, nous passerons de bons moments ensemble et rendrons nos fans heureux. »

Officiel : AlphaTauri F1 change de nom et devient Visa Cash App RB

C’est désormais officiel, l’écurie AlphaTauri change de nom à la veille de la saison 2024 pour devenir Visa Cash App RB, après que l’écurie mère Red Bull a signé un contrat de sponsoring avec la société Visa.

Premier nouveau parrainage sportif mondial majeur de Visa depuis plus de 15 ans, l’accord englobe l’équipe Visa Cash App RB [anciennement AlphaTauri] et l’équipe Red Bull Racing. Le logo Visa apparaissant sur les voitures Red Bull Racing et Visa Cash App RB ainsi que sur les monoplaces engagées dans la F1 Academy des deux équipes respectives.

« C’est fantastique de révéler la nouvelle identité et d’accueillir de nouveaux partenaires alors que nous entamons la prochaine phase de l’histoire de l’équipe en Formule 1. » a déclaré Peter Bayer, PDG de la nouvelle équipe Visa Cash App RB.

« Faenza entre dans une nouvelle ère de course, en restant fidèle à nos racines de réservoir de talents, mais en se concentrant désormais encore plus sur la compétition pour les plus grands prix de la F1. »

« Nous avons une vision audacieuse pour l’équipe dirigée par moi-même et le Team Principal, Laurent Mekies, et avoir à nos côtés des partenaires tournés vers l’avenir tels que Visa et Cash App dans ce voyage est extrêmement excitant. »

En 2024, l’équipe Visa Cash App RB – huitième au championnat du monde des constructeurs l’an dernier – fera confiance au même duo de pilotes composé de Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo.

Officiel : le circuit urbain de Madrid au calendrier de la F1 dès 2026

C’est désormais officiel, le circuit urbain de Madrid fera ses débuts au calendrier de la Formule 1 à partir de la saison 2026 après avoir signé un contrat à long terme sur dix années avec la catégorie reine du sport automobile.

Depuis plusieurs mois, les rumeurs suggéraient l’arrivée de Madrid au calendrier de la Formule 1 en remplacement de Barcelone, et c’est donc désormais officiel. Le tracé urbain – qui serpentera autour du palais des expositions de l’IFEMA qui a accueilli la première expo de la F1 – sera présent au calendrier à partir de la saison 2026 pour dix ans [jusqu’en 2035].

Le nouveau circuit de 5,47 km [composé de portions urbaines et non urbaines], soumis à l’homologation de la FIA et aux spécifications de conception finale, comportera 20 virages, avec un tour de qualifications projeté de 1 minute 32 secondes. Construit autour du centre d’exposition IFEMA, le circuit comprendra également un bâtiment Paddock haut de gamme avec une nouvelle tour de course et des espaces de bureaux, des espaces d’accueil VIP et de divertissement.

Le site devrait avoir la capacité d’accueillir plus de 110 000 fans par jour dans les tribunes, l’admission générale et l’hospitalité VIP. Il est également prévu d’augmenter la capacité du circuit à 140 000 places par jour au cours de la première moitié de l’accord, faisant de Madrid l’un des plus grands sites du calendrier de la F1.

Situé dans la ville de Madrid et à cinq minutes de l’aéroport Adolfo Suárez de Madrid-Barajas, le Grand Prix d’Espagne deviendra l’une des courses les plus accessibles du calendrier de F1, le circuit étant à quelques minutes en métro, en train de la ville. On estime que 90 % des fans pourront se rendre au Paddock via les transports en commun, tandis que les fans séjournant dans un hébergement local seront à quelques pas.

circuit F1 Madrid
Le circuit de Madrid

« Madrid est une ville incroyable avec un patrimoine sportif et culturel incroyable, et l’annonce d’aujourd’hui ouvre un nouveau chapitre passionnant pour la F1 en Espagne. » a déclaré le PDG de la F1, Stefano Domenicali.

« Je tiens à remercier l’équipe d’IFEMA Madrid, le gouvernement régional de Madrid et le maire de la ville pour avoir élaboré une proposition fantastique. Il incarne véritablement la vision de la Formule 1 : créer un spectacle de sport et de divertissement sur plusieurs jours qui offre une valeur maximale aux fans et embrasse l’innovation et la durabilité. »

Concernant le circuit de Barcelone qui accueillera le Grand Prix d’Espagne encore jusqu’en 2026, l’avenir du tracé catalan n’a pas encore été décidé comme l’a expliqué le PDG de la Formule 1 ici.

Verstappen et Alonso bientôt coéquipiers aux 24H du Mans ?

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, se verrait bien participer aux 24H du Mans avec l’Espagnol Fernando Alonso comme coéquipier, les deux hommes ayant déjà discuté ensemble d’une telle opportunité a révélé le Néerlandais.

Max Verstappen – qui est sous contrat avec l’équipe Red Bull en F1 jusqu’en 2028 – n’a jamais caché qu’il souhaitait un jour participer à la plus prestigieuses épreuve d’endurance au monde sur le circuit de la Sarthe au Mans dans laquelle son père, Jos Verstappen, a triomphé en 2008 dans la catégorie LMP2.

Le Néerlandais a d’ailleurs comme projet de mettre sur pied d’ici 2025 une équipe d’endurance en catégorie GT3 via sa structure Verstappen.com Racing lancée en 2022 en partenariat avec Red Bull et qui rassemble différentes formes de sport automobile sous le même toit.

Interrogé sur ses chances de courir un jour en dehors de la Formule 1, Max Verstappen n’a pas hésité à citer Le Mans comme épreuve favorite, le pilote Red Bull révélant également au passage qu’il avait déjà eu une discussion avec Fernando Alonso – lui aussi vainqueur au Mans avec Toyota – pour une éventuelle collaboration dans le futur.

« J’aimerais vraiment faire Le Mans. » a indiqué Max Verstappen lors du récent Honda Racing Thanks Day qui s’est tenu au Japon.

« J’y suis déjà allé lorsque mon père courrait, l’ambiance est incroyable. C’est l’endurance, il y a beaucoup de gens, vous pilotez la nuit, au lever du soleil, je pense que c’est vraiment cool. »

Lorsqu’on lui a demandé quelle serait son équipe de rêve pour participer à la prestigieuse épreuve, Verstappen a cité le pilote Aston Martin Fernando Alonso, qui a remporté Le Mans à deux reprises en 2018 et 2019 : « J’en ai parlé à Fernando [Alonso]. Il a dit qu’il voudrait seulement recommencer avec moi. Ce serait vraiment cool. »

« Le seul problème, c’est que pour Le Mans il n’y a pas vraiment de poids minimum pour les pilotes. Je suis un pilote assez lourd, donc je dois trouver des coéquipiers légers pour compenser. Fernando est assez léger, donc ce serait plutôt bien, mais ensuite nous devrions en trouver un autre. Je dois jeter un œil à tout ça ! »

Le week-end dernier, Max Verstappen a remporté les 24 Heures de Daytona virtuelles auxquelles le Néerlandais a participé dans la catégorie GTD avec le Team Redline.

Guenther Steiner critique le modèle utilisé par Haas en F1

L’ancien Team Principal de Haas, Guenther Steiner, estime que l’écurie américaine va devoir changer son modèle si elle souhaite être en mesure de se battre à armes égales avec les neufs autres équipes de la grille en Formule 1.

Alors qu’il est resté jusqu’à présent relativement discret depuis l’annonce de son licenciement par l’équipe Haas, Guenther Steiner se montre désormais un peu plus offensif dans ses propos et estime que son ancien employeur a besoin d’investir davantage pour être en mesure de lutter contre les meilleures écuries de la grille, alors que Haas fonctionne depuis ses débuts sur un modèle économique axé sur l’achat de composants développés par Ferrari, ce qui ne peut plus fonctionner selon Steiner.

« Ca n’allait pas bien l’année dernière, je le savais, je ne suis pas ignorant. » a déclaré le désormais ancien Team Principal de Haas à Racer.

« Mais de mon côté, que pouvais-je faire pour améliorer les choses ? Tout le monde sait que les autres équipes ont investi beaucoup plus, et nous nous sommes lancés dans une fusillade armé d’un couteau. La F1 a changé au cours des cinq dernières années et tout va dans le même sens avec ce plafond budgétaire. »

« Les gens vous demandent : ‘Est-ce que vous opérez au plafond budgétaire ?’ Mais cela ne veut plus rien dire parce que vous devez maintenant atteindre le plafond budgétaire en CapEx (dépenses en capital) et en OpEx (dépenses de fonctionnement) parce que vous devez effectuer des investissements en CapEx pour réduire vos OpEx afin d’être efficace. C’est la seule façon de procéder. »

« Ce modèle [celui utilisé par Haas depuis ses débuts] était fantastique il y a dix ans ; maintenant ce n’est plus le cas. Cela doit changer. » a insisté Guenther Steiner.

Lorsqu’on lui demande précisément ce qu’il ferait chez Haas s’il avait la liberté d’apporter des changements qu’il juge nécessaires, l’Italien a déclaré : « Je suivrais le modèle que toutes les autres équipes utilisent. »

« Je n’ai pas besoin d’en dire plus, car tout le monde le fait. Vous devrez investir dans l’infrastructure pour tirer le meilleur parti de votre plafond des coûts OpEx, c’est aussi simple. Il suffit de faire ce que font les autres équipes, car tout le monde le fait. »

« Tout comme vous changez de concept de la voiture, quand toutes les équipes doivent aller dans la même direction, vous devez également le faire avec la structure de l’équipe. Et il faut investir, car il n’y a plus d’équipe faible. »

Steiner estime également que les employés de l’équipe n’ont pas reçu suffisamment de crédit pour l’énorme travail accompli la saison dernière car, bien que l’écurie américaine a terminé dernière au championnat du monde des constructeurs, les deux pilotes Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen ont tout de même réussi à atteindre la Q3 en qualifications à plusieurs reprises, ce qui peut être considéré comme un exploit selon l’Italien.

« Je pense que ce que Haas a réalisé l’année dernière, et évidemment terminer dixième n’est pas bon, mais c’était en fait un exploit que d’atteindre la Q3 à plusieurs reprises. » a ajouté Steiner.

« Maintenant, sachant à quel point il existe une disparité au sein de l’infrastructure, c’est tout un exploit de la part de l’équipe. Et cela ne dépend pas de moi, cela dépend de l’équipe – cela montre à quel point ils sont bons. »

L’objectif principal en 2024 du nouveau Team Principal de Haas, le Japonais Ayao Komatsu, est de faire décoller l’équipe du fond de la grille, ce qui ne sera pas une tâche facile. 

L’équipe Alpine a développé une F1 2024 « complétement nouvelle »

En tant que directeur technique d’Alpine, Matt Harman explique comment l’équipe du constructeur français va tenter de renverser la situation cette année avec son A524 après une campagne 2023 compliquée au terme de laquelle Alpine a terminé à la sixième place au championnat du monde.

Avec seulement 120 points marqués en 22 Grands Prix, 2023 n’a pas été une saison facile pour Alpine qui – malgré les deux podiums décrochés par Esteban Ocon à Monaco et Pierre Gasly à Zandvoort – a laissé filer de gros points tout au long de l’année, notamment à cause de plusieurs abandons. 

Pour ne rien arranger, les performances pures de l’A523 n’étaient tout simplement pas au rendez-vous, d’autant que la fenêtre de fonctionnement était si étroite que ni les pilotes ni les ingénieurs n’auront réussi à exploiter tout le potentiel de cette machine.

« Je pense que nous avons été un peu dépassés sur le plan aérodynamique par certaines autres voitures. » confie Matt Harman dans un entretien accordé au site du championnat.

« Nous avons gagné du terrain en début de saison sur les personnes que nous ciblions, mais certaines équipes ont fait un pas plus important que nous. Cela est en partie lié à la charge pure sur la voiture, au développement pur, et à la quantité d’appui que nous sommes capables de mettre sur la voiture. »

« Cela provenait en partie de la compréhension d’extraire [la performance] de la voiture et la manière dont nous la pilotions. Des expériences ont été menées tout au long de l’année pour essayer d’aller au fond des choses. Une partie a été visible, d’autres ne l’ont pas été. Nous espérons utiliser cet apprentissage pour essayer d’obtenir un résultat plus positif cette année. »

« Nous n’avons pas vraiment maîtrisé la voiture avant la deuxième, troisième, voire quatrième épreuve. » poursuit Harman. « Cela ne nous ressemble pas du tout. Nous disposons d’une équipe d’ingénierie très compétente en bord de piste, et qui est en collaboration avec l’usine, mais il nous a fallu un certain temps pour comprendre. »

« Ce n’était pas parce que c’était difficile, c’était parce que la fenêtre [de fonctionnement de la voiture] était très étroite, il a donc fallu faire un compromis. C’est compliqué. Vous arrivez sur un circuit où le pilotage est important, mais nous ne pouvons pas pousser la voiture à cause de la perte de performances. »

« Nous n’avons pas fait aussi bien que sur l’A522 [de la saison 2022]. Nous avons connu une excellente année cette année-là. Chaque fois que nous abordions le développement de la voiture, nous augmentions la charge et nous enlevions beaucoup de poids à la voiture. Il y avait beaucoup de performances à la clé. »

« C’est devenu plus délicat [en 2023]. Il fallait entrer plus dans les détails et nous devions être prudents dans la manière dont nous investissions l’argent. Je ne pense pas que cette année [2023] a été aussi réussie qu’avec l’A522. »

Une A524 complétement nouvelle

Alpine F1 Abou Dhabi
Les deux Alpine dans la voie des stands à Abou Dhabi

Partant de ce constat, Alpine a pris la décision de repartir quasiment d’une feuille blanche en ce qui concerne le développement de l’A524 de la campagne 2024 et Matt Harman a insisté sur le fait que la différence sera visible lorsque cette dernière sera présentée le 07 février.

« La voiture [2024] est complétement nouvelle de l’avant à l’arrière. Vous allez pouvoir voir cela d’un bout à l’autre de la grille car la voiture doit durer quelques années, alors que nous regardons vers l’avenir [avec 2026 et la nouvelle règlementation en ligne de mire]. » a indiqué Harman.

Et côté moteur ?  

L’autre point noir de l’Alpine lors de la saison 2023 a été son manque de puissance moteur face à la concurrence, un déficit qui a coûté cher à l’écurie du constructeur français tout au long de la saison mais qui ne pourra malheureusement pas être réduit car le développement des unités de puissance en Formule 1 est gelé jusqu’en 2025. 

Alpine peut seulement apporter des mises à jour en lien avec la sécurité et la fiabilité du bloc Renault V6 Hybride, ce qui ne devrait pas suffire selon Harman : « Nous disposons de la technologie et la capacité nécessaires pour placer le groupe motopropulseur là où nous souhaitons qu’il soit. » insiste Matt Harman.

« Mais nous avons manqué de temps avec le RE22. Nous avons été très courageux avec ce moteur. Ok, nous sommes en retrait par rapport à ce que nous aurions souhaité, mais avant, nous étions loin. Nous avons fait un grand pas en avant, mais nous n’y sommes pas encore parvenus suffisamment. »

« Nous ne pouvions pas prendre plus de risques que ce que nous avons fait. Cela aurait été bien de le débloquer [en termes de puissance] un petit peu plus, mais au final, il est également important de noter que nous avons une autre unité de puissance à faire pour le moment [le moteur 2026]. C’est une priorité majeure pour l’équipe et c’est là que nous voyons notre avenir. »

« Nous avons finalement pris la décision de nous concentrer sur l’avenir, et nous nous occuperons de cette unité de puissance [celle de 2026] au cours des deux prochaines années en essayant d’éliminer certaines des pertes et en faisant tout ce que nous pouvons faire dans le cadre des règlementations. »

« Nous nous concentrons sur l’avenir et les règlements 2026, ainsi que sur les voitures que nous devons fabriquer d’ici là. Nous avons de grandes idées pour cela. Nous avons également un gros programme sur les deux sites [Viry et Enstone] pour améliorer les capacités et les fonctions. »

Même si l’accent est mis sur 2026, Alpine sait qu’il y a encore beaucoup de choses à apprendre de cette saison et de la suivante. Lorsqu’il est devenu clair que l’A523 n’était pas le bon modèle, les gars d’Enstone ont pris l’initiative de consacrer des ressources à la monoplace de cette saison – et espèrent ainsi pouvoir faire des progrès en 2024 après avoir terminé la saison dernière à la sixième place au championnat du monde des constructeurs.

Dans le monde du sport automobile, la stratégie et l’innovation sont aussi cruciales que dans le secteur des jeux d’argent comme le casino en ligne france. Alpine, confrontée à une saison difficile en 2023, a décidé de repartir d’une feuille blanche pour le développement de l’A524. Tout comme un joueur cherchant à améliorer sa stratégie pour maximiser ses gains, Alpine espère que ces changements radicaux lui permettront de faire un bond en avant dans les compétitions à venir.

Le PDG de McLaren préoccupé par l’alliance Red Bull/AlphaTauri en F1

Le PDG de McLaren, Zak Brown, se dit très préoccupé par l’alliance existante entre Red Bull et son écurie sœur AlphaTauri, cette dernière utilisant bon nombre de composants issus de la banque d’organes de la maison mère.

AlphaTauri – dont la nouvelle identité n’a pas encore été dévoilée – est la seule écurie de la grille détenue par une autre (Red Bull, ndlr), ce qui lui permet d’utiliser plusieurs composants développés par les ingénieurs de Red Bull Racing. Il se murmure dans le paddock de la F1 que l’équipe AlphaTauri pourrait se rapprocher encore plus de Red Bull dans un futur plus ou moins proche en déménageant au Royaume-Uni et en délaissant son siège historique basé en Italie à Faenza.

Si le rapprochement entre deux équipes a toujours été autorisé et toléré par les concurrents au cours des dernières années, l’arrivée du plafond budgétaire en Formule 1 en 2021 a changé la donne selon le PDG de McLaren, puisque les écuries sont désormais limitées en dépenses, ce qui signifie qu’une alliance telle que Red Bull/AlphaTauri n’a plus lieu d’être.

« Concernant l’alliance entre Red Bull et AlphaTauri. AlphaTauri, de ce que je comprends, déménage au Royaume-Uni, ce qui je pense, profitera aux deux équipes. » a déclaré Zak Brown, cité par Racer.

« Cette équipe A/B et cette copropriété – qui est à un tout autre niveau qu’une simple équipe A/B – sont d’une grande préoccupation, pour la nôtre d’abord, mais aussi pour la santé du sport et pour l’équité du sport. »

« Lorsque ces mesures ont été mises en place, le sport était dans une situation différente. Il y avait un énorme fossé entre des gens comme nous qui avaient des budgets énormes et des équipes plus petites. Maintenant, tout le monde opère au budget capé, donc tout le monde joue avec la même taille de batte, pour utiliser un terme de baseball. »

« Ce n’est donc pas nécéssaire et cela pourrait donner à quelqu’un un avantage injuste, et je pense que c’est un point que nous devons aborder rapidement avec le sport. »

Un plafond budgétaire efficace

Concernant le budget capé justement, Zak Brown affirme que la mise en place d’un tel dispositif a clairement fait du bien au sport en permettant au peloton de se resserrer au cours des deux dernières années.

« Je pense que ce budget capé a été exceptionnel pour le sport. Ce n’est pas encore parfait, mais je ne pense pas que quelque chose d’aussi jeune n’a jamais eu quelques failles et la FIA est en train de les combler, notamment avec la Directive Technique 45. »

« Max [Verstappen] a réalisé la saison la plus dominante jamais réalisée par un pilote ou une équipe [en 2023], mais si vous retirez Max de l’équation – ce qui n’est pas possible – vous auriez, je pense, pour la première fois, cinq équipes avec sept podiums ou plus, et je ne me souviens pas qu’une équipe dixième au championnat ait déjà été une menace pour être en Q3. »

« Je pense que nous nous sommes tous habitués à ce que la dixième équipe soit à trois secondes de la pole. Je pense donc que ce plafond budgétaire a eu pour conséquence de rendre la grille beaucoup plus compétitive. »

« Je peux vous garantir, lorsque vous êtes assis sur le muret des stands, qu’il n’y a pas une équipe qui ne semble pas être une menace pour entrer en Q3, et je pense que c’est l’avantage du plafond budgétaire. »

En 2023, l’équipe McLaren a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs après avoir fait des progrès spectaculaires à partir du Grand Prix d’Autriche où une mise à jour majeure a été introduite sur la MCL60. 

Toto Wolff : « Il faut toujours croire que c’est possible »

Après deux saisons difficiles, le patron de Mercedes, Toto Wolff, veut que son équipe entame la campagne 2024 de Formule 1 avec le meilleur état d’esprit possible, l’Autrichien prenant pour exemple McLaren qui a fait des progrès considérables l’an dernier pour terminer quatrième du championnat du monde des constructeurs.

Toto Wolff – qui vient de signer un nouvel accord avec Mercedes pour diriger l’équipe de F1 jusqu’en 2026 – ne veut surtout pas céder à un trop plein d’optimisme à la veille de la saison 2024, mais l’Autrichien a insisté sur le fait que le personnel de Mercedes devra veiller à débuter cette nouvelle campagne avec un état d’esprit positif.

« Il faut toujours croire que c’est possible. Vous ne pouvez pas commencer la saison avec une attitude du genre : ‘Cela ne va pas être possible’. Nous avons pu voir l’année dernière avec McLaren quel grand pas ils ont fait avec une seule mise à niveau. » a déclaré Toto Wolff en entretien avec The Telegraph.

« Nous avons signé un contrat de deux ans avec Lewis [Hamilton], et nous lui devons à lui, mais aussi à George [Russell] et à toute l’équipe, d’accorder toute notre attention en 2024 et 2025. Je pense que c’est possible. »

Des signes encourageants dans le simulateur

L’Autrichien a également partagé quelques premiers signes encourageants au sujet de la future W15. En effet, Anthony Davidson – pilote de simulateur chez Mercedes – a en quelque sorte rassuré son patron après un roulage virtuel sur le tracé de Melbourne en Australie.

« Il a piloté à Melbourne [dans le simulateur] et il a dit : ‘La voiture ressemble enfin à une voiture pour la première fois depuis deux ans’. » a indiqué Wolff.

« Evidemment, j’adorerais que ce soit en corrélation avec la piste, mais nous avons pu constater au cours des deux dernières années que cela n’a pas toujours été le cas. »

En 2023, l’équipe Mercedes a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points d’avance sur la Scuderia Ferrari.

Mercedes F1 aborde 2024 entre appréhension, enthousiasme et peur

Le directeur technique de Mercedes, James Allison, – dont le contrat vient d’être prolongé pour plusieurs années – a admis qu’à ce stade de l’année les sentiments chez Mercedes sont partagés entre appréhension, enthousiasme et peur de s’être de nouveau trompé dans le développement de la future W15.

Après avoir décroché huit titres constructeurs successifs entre 2014 et 2021, l’équipe Mercedes a eu du mal à s’adapter aux nouvelles règles introduites en F1 en 2022 avec une monoplace mal née utilisant un concept « zéropod » qui n’aura jamais fonctionné sur la piste. En 2023, l’écurie du constructeur allemand a de nouveau conservé ce concept « Zéropod » sur sa W14, avant de finalement décider de s’en séparer à partir du Grand Prix de Monaco où une mise à jour majeure a été introduite sur la Mercedes.

Suite à cette mise à jour, Mercedes a fait d’importants progrès, ce qui lui a permis de terminer la campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs, trois points seulement devant la Scuderia Ferrari.

Interrogé à la veille de la saison 2024 pour savoir dans quel état d’esprit se trouvent les employés de Mercedes et s’il peut noter de l’enthousiasme concernant le développement de la future W15, James Allison répond : « Il est impossible à cette période de l’année de ressentir autre chose que de l’appréhension, de l’enthousiasme et de la peur. Ce sont toujours les émotions que l’on ressent. » a expliqué James Allison, cité par le site du championnat.

« J’imagine que même chez Red Bull – après une année de si bonnes performances – ils ne vont pas non plus dormir tranquillement dans leur lit, car personne ne sait ce que les autres vont offrir. »

« Cependant, ce que nous espérons, c’est que certaines des caractéristiques les plus mauvaises de l’arrière de notre voiture seront un peu plus « conviviales » pour nous et que le comportement de la voiture sera plus agréable. Tout cela n’est qu’une question de simulation, mais nous avons néanmoins des raisons raisonnables de croire que nous avons réalisé des progrès dans ce domaine. »

« Ensuite, en plus de cela, vous avez aussi tous les éléments normaux consistant à la rendre plus légère, à avoir plus d’appui et, espérons-le, à obtenir un peu plus de rendement du côté de l’unité de puissance dans la mesure du possible selon les règles actuelles. »

« Est-ce que ce sera suffisant ? Seul le temps nous le dira. Mais cela va néanmoins être intéressant car nous avons vu certaines choses dont nous savions qu’elles étaient source de problèmes, nous avons émis des hypothèses sur la raison de ces problèmes et nous avons corrigé ces raisons. Il sera donc intéressant de découvrir à quel point nous avons été précis avec ce diagnostic. »

« Du moins sur le plan technique, je pense que chaque équipe fait preuve d’appréhension à cette période de l’année. » a poursuivi James Allison.

« On peut être excité ou autre, mais je pense qu’il faudrait avoir des troubles psychotiques pour être confiant, car vous ne connaissez qu’un seul côté de l’équation, ce que vous avez fait. »

Mercedes fera non seulement tout son possible pour revenir dans la course au titre en 2024, mais aussi pour remonter sur la plus haute marche du podium, après avoir été sans victoire la saison dernière pour la première fois depuis plus de 10 ans.

Les horaires des Grands Prix F1 de la saison 2024 dévoilés

Ce mercredi, la FIA a dévoilé les horaires des 24 Grands Prix de Formule 1 du championnat du monde 2024, un championnat qui débutera le 02 mars à Bahreïn et qui se terminera comme chaque saison à Abou Dhabi le 8 décembre.

Petite particularité au niveau des horaires de ces 24 Grands Prix : les deux premiers à Bahreïn et en Arabie Saoudite se disputeront le samedi et non le dimanche en raison du Ramadan. Cela signifie que le reste du week-end pour ces deux destinations est décalé avec les premiers essais libres programmés le jeudi et les qualifications le vendredi. 

Autre point important, le Grand Prix de Las Vegas se disputera également le samedi en soirée (heure locale), ce qui veut dire qu’il sera à suivre le dimanche matin tôt en Europe en raison du décalage horaire. 

Lors de la présentation de son calendrier 2024, la Formule 1 a clairement indiqué son intention d’aller vers une plus grande régionalisation du calendrier, de réduire les charges logistiques et de rendre la saison plus durable et s’est exécutée avec ce calendrier 2024, notamment en déplaçant le Japon en avril, l’Azerbaïdjan en septembre et le Qatar dos à dos avec Abou Dhabi.

Selon la F1, ce calendrier crée un meilleur flux de courses dans certaines régions, et ce travail se poursuivra tout en « étant réaliste sur le fait qu’en tant que championnat du monde, avec les contraintes climatiques et contractuelles, il y aura toujours des déplacements nécessaires qui ne pourront pas être totalement régionalisés. » insiste la Formule 1.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les horaires de départ chaque Grand Prix de F1 du championnat du monde 2024 (en heure française). Les horaires détaillés de chaque séance de roulage seront bien évidemment publiés sur notre site tout au long de la saison avant chaque événement. 

Horaires GP F1 en 2024 

Grand Prix Date Heure départ
Bahreïn 02 mars 16h00
Arabie Saoudite 09 mars 18h00
Australie 24 mars05h00
Japon 07 avril 07h00
Chine 21 avril 09h00
Miami 05 mai 22h00
Emilie-Romagne19 mai 15h00
Monaco 26 mai 15h00
Canada 09 juin 20h00
Espagne 23 juin 15h00
Autriche 30 juin 15h00
Grande-Bretagne 07 juillet 16h00
Hongrie 21 juillet 15h00
Belgique 28 juillet 15h00
Pays-Bas 25 août 15h00
Italie 1er septembre 15h00
Azerbaïdjan 15 septembre 13h00
Singapour 22 septembre 14h00
Etats-Unis 20 octobre 21h00
Mexique 27 octobre 21h00
Brésil 03 novembre 18h00
Las Vegas 24 novembre07h00
Qatar 1er décembre 18h00
Abou Dhabi 08 décembre 14h00