Mercedes déjà à la recherche du prochain Kimi Antonelli parmi les juniors

La composition de l’équipe Mercedes F1 2025 est intégralement issue du programme junior de l’écurie, dirigé par le conseiller français Gwen Lagrue.

George Russell et Kimi Antonelli ont tous deux été repérés alors qu’ils étaient encore jeunes, puis formés et façonnés pour devenir des talents dignes de siéger dans l’écurie Mercedes F1.

La composition de l’équipe Mercedes F1 pour 2025, avec Russell et Antonelli, marque la première fois que l’écurie basée à Brackley aligne un duo entièrement issu de son propre programme de recrutement et de formation. Mercedes a signé Russell début 2016 alors qu’il courait en Formule 3 européenne, et Antonelli début 2018, alors qu’il n’avait que 12 ans et courait encore en karting.

C’est Gwen Lagrue, homme d’affaires et manager français doté d’un œil avisé pour repérer les talents en course automobile et du savoir-faire nécessaire pour conseiller et accompagner ces talents jusqu’à la Formule 1, qui est chargé de diriger le programme junior et de former les pilotes afin qu’ils deviennent des candidats aptes à représenter l’ensemble de l’équipe Mercedes et la marque sur la scène internationale.

Aujourd’hui conseiller de l’équipe junior Mercedes depuis plus de neuf ans, Lagrue a occupé un poste similaire chez Lotus entre 2009 et 2015, tout en dirigeant sa propre agence de conseil en management, Gravity Sports Management, qui a signé des stars telles qu’Esteban Ocon et Alex Albon.

Mais c’est dans la maturation du programme de pilotes de Mercedes que Lagrue s’est vraiment fait remarquer. Comparé au programme de pilotes de Red Bull, dirigé par le conseiller et directeur de Red Bull Racing Helmut Marko, le programme Mercedes a été moins prolifique en termes de nombre de pilotes qu’il a formés en Formule 1. La plus grande différence est bien sûr que Mercedes ne dispose pas d’une deuxième équipe pour accueillir ses meilleurs talents, malgré ses relations étroites avec des écuries clientes telles que Williams (même si c’est par là que Russell est passé).

On pourrait suggérer que cette absence de deuxième équipe explique pourquoi des pilotes tels que Frederik Vesti, pilote de réserve chez Mercedes, ou Pascal Wehrlein, qui connaît aujourd’hui un immense succès (après la F1), ne sont pas sur la grille de départ.

Mais avec Russell et Antonelli en tête et en pleine forme au sein de l’équipe Mercedes F1, il est clair que le programme, qui a vu le jour en 2016, arrive à maturité et porte ses fruits. En karting et dans les séries junior, le travail se poursuit, et tous gardent en tête chez Mercedes qu’il peut être plus efficace sur le long terme de faire monter un jeune pilote que d’aller explorer le marché des transferts -sauf, évidemment, si une opportunité exceptionnelle comme la disponibilité de Max Verstappen ou d’un pilote de très grand calibre comme Charles Leclerc-rendait obligatoire pour l’équipe d’envisager une autre politique.

La réaction étonnamment clémente de Toto Wolff sur la manoeuvre de Max Verstappen

Toto Wolff a fait partie des nombreux protagonistes du paddock à commenter l’incident entre Max Verstappen et George Russell lors du Grand Prix d’Espagne 2025, qui a valu au Néerlandais une pénalité de dix secondes.

Contrairement à ce que l’on pouvait attendre, Wolff n’a pas lancé d’attaque cinglante contre Verstappen, qui semble avoir délibérément percuté Russell dans le virage n° 5.

Verstappen et Russell se battaient pour la position après le redémarrage de la course, le premier ayant des difficultés avec ses pneus durs froids, mais dans le virage n°1, Russell a pris un virage trop large, poussant Verstappen vers la voie de dégagement et reprenant la course devant la Mercedes.

Red Bull Racing a demandé à son pilote de céder sa position, craignant une pénalité, mais Verstappen n’était pas d’humeur à laisser passer le Britannique de l’équipe Mercedes. Alors qu’il semblait laisser de la place à Russell pour le dépasser, il a finalement accéléré et l’a percuté.

La FIA a ensuite jugé que l’incident du virage n°1 était un incident de course et n’a pris aucune mesure, ce qui signifie que Verstappen avait raison de ne pas céder sa position, mais lui a en revanche infligé une pénalité de dix secondes pour celle du virage n°5, le reléguant à la dixième place sur la grille.

Alors que Russell a poursuivi la course après l’incident, attaquant Verstappen et affichant à l’arrivée son manque de respect pour son rival, Wolff a choisi la voie de la modération dans ses commentaires sur l’incident.

« Je viens d’apprendre que Max avait reçu l’ordre de le laisser passer, n’est-ce pas ? Je ne savais pas », a commenté Wolff. « Pendant la course, nous avions l’impression qu’il avait un problème avec sa voiture, et que c’était pour cela qu’il était si lent à sortir du virage n° 4.

Je veux dire, si c’était de la rage au volant, ce que je ne peux pas imaginer, car c’était trop évident, alors ce n’est pas bien. Mais le fait est que je ne sais pas ce qu’il visait. Voulait-il laisser passer George et le repasser immédiatement, pour mettre George devant ? Ou comme dans les anciens jeux avec le DRS, le laisser passer correctement ? »

« Pour moi, c’est tout simplement incompréhensible. Mais encore une fois, je ne sais pas exactement quelles étaient ses motivations, et je ne veux pas me précipiter et dire, vous savez, que c’était de la rage au volant, etc. Voyons voir quels sont ses arguments. Ce n’était pas sympa », a-t-il maintenu.

L’interviewer de Sky Sports a poussé Wolff à discuter des tactiques de Verstappen sur la piste, ce à quoi l’Autrichien a répondu : « Vous savez, j’ai remarqué une tendance chez les grands, que ce soit en sport automobile ou dans d’autres sports : ils ont besoin d’avoir le monde entier contre eux pour performer au plus haut niveau.

C’est pourquoi parfois, ces grands noms ne se rendent pas compte que le monde n’est pas contre eux, mais que c’est eux qui ont commis une erreur, qui ont tout gâché, etc.

Nous n’avons pas vu de tels moments avec Max depuis de nombreuses années. Évidemment, je sais ce qui s’est passé en 2021, mais je ne sais pas d’où cela vient », a conclu Wolff.

Le responsable de Mercedes fait référence à la lutte acharnée entre Verstappen et Lewis Hamilton, alors pilote Mercedes, lors de la saison 2021 de Formule 1, qui a vu les deux pilotes s’affronter de manière spectaculaire à plusieurs reprises sur la piste.

Quoi qu’il en soit, il est intéressant de noter la manière dont Wolff a géré le dernier accrochage entre Verstappen et un pilote Mercedes…

Cela a-t-il un rapport avec les rumeurs liant le quadruple champion de F1 à un siège chez Mercedes à l’avenir et le fait que Wolff évite de brûler ses ponts ?

Le contrat de Russell avec Mercedes expire à la fin de la saison en cours.

« The Seat », le docu sur les coulisses de l’arrivée d’Antonelli à la place de Hamilton

C’est un fait, beaucoup de monde a découvert la F1 grâce à la série « Drive to Survive » sur Netflix, au point de tout de suite devenir accro. Après avoir dévoré la série, de nombreux nouveaux fans ont commencé à commencé à suivre les courses et les pilotes, par différents canaux, et pas uniquement en regardant les GP en eux-mêmes.

Il n’est pas surprenant que Mercedes et les marques cherchent à répliquer ce succès avec d’autres types de contenus. Les abonnés à Netflix peuvent désormais trouver le documentaire réalisé par le serive communication de Mercedes et produit sous le nom de l’un des sponsors majeurs de l’équipe autour du parcours du jeune Kimi Antonelli, le jeune homme dont la lourde mission au sein de l’équipe Mercedes est de prendre le baquet occupé pendant de longues années par Lewis Hamilton. 

« Au coeur du plus grand changement de pilote de l’Histoire », n’hésite pas à annoncer l’affiche.

Sponsorisé par WhatsApp, ce docu offre une plongée dans l’univers de Mercedes et du jeune pilote. 

Regardez le trainer du documentaire ci-dessous. « The seat » (le baquet) est diffusé sur Netflix depuis le 5 mai. 

Vivian Odior, responsable marketing mondial chez WhatsApp, a déclaré : « Nous sommes ravis de permettre aux utilisateurs de se rapprocher encore davantage des coulisses d’un sport qu’ils aiment. Cette histoire et les messages WhatsApp qui l’accompagnent révèlent véritablement le parcours de Mercedes dans cette période charnière de son histoire. Nous avons toujours su que WhatsApp et la confidentialité que nous offrons à nos utilisateurs font partie intégrante du fonctionnement interne de Mercedes, en plus d’être un outil permettant de connecter les pilotes, les fans et tous ceux qui leur sont proches. C’est pourquoi ce partenariat est naturel et que nous savions que nous pouvions raconter cette histoire de manière authentique et ravir les fans du monde entier. »

Toto Wolff suggère que Ferrari pourrait y gagner avec les nouvelles restrictions sur les ailerons

Alors que la FIA introduit à partir du Grand Prix d’Espagne de nouvelles contraintes techniques sur les ailerons avant, Toto Wolff estime que Ferrari pourrait en sortir gagnante grâce à une approche plus prudente dans sa conception aérodynamique.

Ces tests de charge renforcés visent à limiter davantage la flexibilité des ailerons, un sujet sensible en Formule 1 depuis l’an dernier. La polémique avait notamment enflé après les soupçons entourant l’aileron arrière de McLaren, à la suite de la victoire d’Oscar Piastri à Bakou.

Si l’impact réel de ces nouvelles vérifications reste à confirmer, certaines équipes sont soupçonnées d’avoir exploré les limites du règlement via des éléments aérodynamiques particulièrement flexibles. À l’issue du Grand Prix de Monaco, Wolff a ainsi souligné que Ferrari adopte une philosophie plus « conservatrice » en matière de design, ce qui pourrait jouer en sa faveur si les ajustements réglementaires affectent les performances de ses rivaux.

« Je pense que ce que nous avons vu, c’est que Ferrari était probablement la plus conservatrice en matière d’ailes flexibles », a déclaré Wolff, cité par Sky F1. « Nous devons voir quel sera l’impact sur le classement. Je ne suis pas sûr que cela aura un effet, mais c’est un autre angle intéressant et je ne sais pas comment cela va se passer. »

Toto Wolff révèle le SMS d’excuse de James Vowles après la stratégie controversée de Williams à Monaco

Toto Wolff a révélé avoir reçu un message de James Vowles, directeur de l’écurie Williams, durant le Grand Prix de Monaco, s’excusant pour la stratégie adoptée par son équipe.

Williams a orchestré une manœuvre tactique controversée afin de permettre à ses deux pilotes, Alex Albon et Carlos Sainz, de terminer dans les points. En ralentissant volontairement le rythme pour créer un écart suffisant derrière George Russell et Kimi Antonelli, les deux pilotes de la FW47 ont pu effectuer leurs deux arrêts obligatoires sans perdre leur position dans le top 10, conformément à la nouvelle réglementation imposant deux passages aux stands.

James Vowles a reconnu que cette approche n’était pas idéale et a exprimé ses regrets à Wolff, soulignant toutefois qu’elle résultait directement des nouvelles règles de course et d’un jeu d’équipe amorcé par les Racing Bulls, forçant les autres à réagir.

« Je suis désolé. Nous n’avions pas le choix compte tenu de ce qui s’était passé devant », a déclaré Wolff, lisant à haute voix le message envoyé par Vowles. « J’ai répondu : ‘Nous savons’ », a expliqué le directeur de l’écurie Mercedes.

Bien que l’après-midi ait été frustrant pour Wolff, le directeur d’écurie a insisté sur le fait que son homologue chez Williams n’avait fait que ce qu’il « devait faire » pour assurer un double résultat dans les points.

« James fait partie de mon équipe, et je ne veux pas paraître condescendant, car il fait carrière en tant que directeur d’écurie et il s’en sort très bien », a répondu l’Autrichien lorsqu’on lui a demandé s’il appréciait que Vowles ait pris contact avec lui. « Il devait le faire, vous savez, ce sont deux voitures dans les points, et je pense que tout a commencé quand les RB [Racing Bulls] nous ont repoussés, et c’est ce qu’il devait faire. »

Toto Wolff appelle à une nouvelle réflexion réglementaire pour le GP de Monaco

Le patron de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, a appelé la Formule 1 à envisager de nouveaux ajustements réglementaires pour le Grand Prix de Monaco, après les controverses survenues lors de l’édition 2025.

Cette année, la F1 a introduit pour la première fois l’obligation pour tous les pilotes d’effectuer deux arrêts au stand, dans le but de dynamiser une course historiquement peu propice aux dépassements. Mais cette règle a suscité des stratégies inattendues : les équipes Racing Bulls et Williams ont notamment été accusées d’avoir demandé à l’un de leurs pilotes de ralentir volontairement pour créer une fenêtre stratégique favorable à leur coéquipier, en lice pour les points.

Face à cette utilisation tactique des nouvelles règles, Wolff a suggéré que le règlement soit de nouveau examiné pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. Il a notamment évoqué l’idée de restreindre davantage la liberté d’action des pilotes en matière de rythme de course, afin de préserver l’intégrité de la compétition.

Le débat est désormais ouvert au sein du paddock, alors que les responsables de la discipline évaluent l’impact réel de la règle des deux arrêts sur le spectacle et l’équité sportive à Monaco.

« Même s’il s’agissait d’une course sans arrêt et que nous faisions du slalom le dimanche, cela resterait un circuit exceptionnel », a déclaré Wolff. « C’est la qualif du samedi qui compte. Je pense que nous pourrions envisager de créer des règles spécifiques à Monaco, avec une limite maximale de ralentissement. On ne peut pas retenir des pilotes ainsi. On peut dire qu’on ne peut pas rouler plus lentement que x secondes derrière les leaders, ce qui créera probablement une impression de course un peu plus serrée.
Est-ce que cela améliore les dépassements ? Je ne pense pas que ce soit faisable. »

Wolff a également évoqué l’idée de modifier le tracé du circuit, tout en reconnaissant les défis posés par l’environnement proche.
« Nous devons discuter avec l’ACM (Automobile Club de Monaco) pour voir s’il y a quelque chose que nous pouvons changer sur le tracé », a ajouté le directeur de l’écurie Mercedes. « C’est difficile dans une ville. Nous sommes limités par la montagne et la mer. Mais je vois les aspects positifs. »

La Mercedes W16 continue de faire surchauffer ses pneus arrière

Mercedes a montré une amélioration en qualifications avec la W16 à Imola mais continue de travailler pour résoudre l’énigme et réduire l’écart qui la sépare des trois équipes qui dominent actuellement le championnat du monde de Formule 1 2025.

Les choses ne se sont une fois de plus pas déroulées comme prévu à Imola pour Mercedes. Si, lors des qualifications, la W16 de George Russell a réussi à se placer en deuxième position derrière Oscar Piastri, qui a décroché la pole, et Max Verstappen (qui a remporté le Grand Prix), la course a été marquée par une baisse de performance nette et brutale.

Le pilote britannique n’a pratiquement jamais eu le rythme nécessaire pour suivre les voitures devant lui et se défendre contre celles qui le talonnaient. Ferrari, malgré de grosses difficultés lors des qualifications, a rebondi après un samedi catastrophique et a terminé devant le Britannique, tandis qu’Andrea Kimi Antonelli a été contraint d’abandonner sa course à domicile en raison d’une panne d’accélérateur sur sa voiture. Après la course, Bradley Lord, responsable de la communication chez Mercedes et, le week-end dernier, directeur de l’équipe en remplacement de Toto Wolff (absent pour assister à la remise de diplôme de son fils à Los Angeles), a donné une explication qui confirme les difficultés rencontrées par l’équipe de Brackley. Les Flèches d’argent sont performantes sur un seul tour, mais en conditions de course, les pneus arrière surchauffent, mettant les pilotes en difficulté.

Ce qui a compliqué encore les choses, c’est l’écart croissant entre les performances sur un tour et le rythme sur plusieurs tours. « Il est certain que la principale limitation aujourd’hui était l’essieu arrière et la surchauffe à l’arrière. Cette année, sur certains circuits, nous avons été limités par l’essieu avant, donc le travail de ce week-end s’est concentré sur l’essieu arrière, qui était clairement notre plus grande faiblesse », a confirmé Lord. « Il est clair que l’écart entre notre rythme en qualifications et notre rythme en course était encore plus important ce week-end, plutôt que plus faible comme nous l’espérions après le travail accompli. Il y a donc beaucoup à analyser et à comprendre : où nous avons réellement amélioré la voiture et où nous nous sommes peut-être fourvoyés et devons changer notre façon de penser ou notre approche afin de réduire l’écart entre le rythme sur un tour et le rythme sur plusieurs tours. Car aujourd’hui, de nombreuses voitures se sont qualifiées derrière nous, mais elles nous ont égalés, voire dépassés, sur des relais plus longs. »

Au cours du week-end à Imola, Mercedes a introduit des évolutions importantes sur la W16, même si Simone Resta, directeur technique pour 2025, les a minimisées en les qualifiant de « petit package ». Elles comprenaient un nouvel aileron avant, une modification aérodynamique de la suspension avant et un capot moteur plus effilé. Selon Lord, les performances de la W16 se sont améliorées. Mais le rythme de course reste le principal point faible. La voiture atteint trop rapidement la limite supérieure de la plage d’utilisation des pneus, ce qui provoque une surchauffe, tandis que les autres voitures s’approchent de cette limite plus progressivement, évitant ou contrôlant la surchauffe et réalisant des tours plus compétitifs à la suite. « Je pense que dans l’ensemble, nous avons constaté une amélioration des performances de la voiture en termes de rythme général, mais cela reste notre plus grande limite. Comme je l’ai dit, ce week-end a été un peu différent de ce que nous avons vu lors des autres courses, et ce n’est pas seulement la surchauffe… Il s’agit bien de surchauffe des pneus, mais plus précisément, nous atteignons la limite supérieure de la plage d’utilisation plus rapidement que les autres voitures, qui semblent capables de rouler à un rythme soutenu plus longtemps avant d’atteindre cette limite, voire de ne jamais l’atteindre, ce qui leur permet d’exploiter leur plein potentiel pendant beaucoup plus longtemps. C’est ce que nous devons comprendre. »

« Il est clair que cela s’inscrit dans la tendance de l’année dernière, même s’il y a des différences subtiles. Donc oui, c’est la priorité absolue à comprendre et à travailler, afin que nous puissions commencer à courir comme nous l’avons fait à certains moments cette saison et, plus généralement, performer dans la même fenêtre en course qu’en qualifications, en particulier dans des conditions légèrement plus fraîches. »

George Russell tient-il les clés du marché des transferts ?

En pleine forme mais en fin de contrat, le pilote Mercedes George Russell déclare que son avenir en Formule 1 après 2025 est encore incertain. Le patron de l’écurie, Toto Wolff, se trouve dans une situation délicate cette année, car il laisse théoriquement la porte ouverte à Max Verstappen pour 2026, tout en étant clairement satisfait de son effectif actuel.

En effet, Kimi Antonelli, 18 ans, est une star incontestable de demain, tandis que Russell, aux côtés des pilotes McLaren et de Max Verstappen, est l’un des pilotes les plus remarquables de 2025.

« C’est George qui décide pour le moment », a déclaré Wolff au journal Osterreich. « Il est régulièrement dans les positions de tête et tire le meilleur parti de la voiture le dimanche. »

Il n’en reste pas moins que Wolff n’est toujours pas disposé à parler d’une éventuelle prolongation du contrat de Russell. Le pilote britannique de 27 ans doit-il s’inquiéter ?

« C’est tout simplement exagéré », a déclaré Wolff. « Nous avons un calendrier. Nous sommes tout à fait dans les temps avec George. Si j’annonce une date maintenant, je ne ferai que créer une pression inutile. Nous avons dit que nous nous réunirions au début de l’été. »

Une théorie veut que si Verstappen décide de passer chez Mercedes, Red Bull accueillerait à bras ouverts Russell, rapide et régulier.

Wolff n’est pas sûr que Russell apprécierait l’équipe détenue par le fabricant de boissons énergisantes.

« Kimi et George travaillent tous les deux sur la voiture, et l’ambiance est détendue et ludique malgré toute la pression », a déclaré l’Autrichien. « Chez Red Bull, la pression est certainement plus forte. »

Une autre option dans une équipe de pointe pourrait s’ouvrir pour Russell si Lewis Hamilton décidait de mettre fin à sa nouvelle carrière chez Ferrari.

« Je ne pense pas », a répondu Wolff lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Hamilton pourrait réellement prendre sa retraite. « Les gens écartent Lewis beaucoup trop vite. »

Si Russell obtient ce qu’il veut, il n’aura qu’à signer un nouveau contrat avec Mercedes. « Je veux être chez Mercedes l’année prochaine », a-t-il déclaré à Imola. « C’est là que je veux être. Mais tout doit être en place. Tout doit avoir un sens. Mais je ne vois pas pourquoi cela ne se ferait pas. »

Dans le même temps, le triple vainqueur de Grand Prix reste ouvert à un changement d’écurie.

« J’ai toujours dit que je serais heureux d’être coéquipier de n’importe quel pilote de ce championnat », a déclaré Russell. « Je ne pense donc pas que quoi que ce soit soit exclu pour l’année prochaine, en termes de mouvement sur l’ensemble du championnat. »

Il a également précisé qu’après le départ de Hamilton et l’arrivée d’Antonelli, l’ambiance chez Mercedes était meilleure que jamais. « L’équipe est plus calme », a déclaré Russell. « C’est un bon endroit pour nous en ce moment. »

Imola, la première à domicile pour un Antonelli en forme avec Mercedes

Avec George Russell 4e du championnat avec 93 points et Kimi Antonelli 6e avec 48 points, l’équipe Mercedes se présente à Imola à une solide seconde position au championnat du monde des constructeurs, derrière McLaren, avant le GP d’Emilie-Romagne. 

Pour ce qui est sans doute l’un des derniers passages de la F1 sur le tracé emblématique avant que Liberty Media ne décide de ne disputer plus qu’une course par saison en Italie -à Monza- et faire place à d’auters contrées au calendrier, Kimi Antonelli, rookie cette saison avec Mercedes, espère profiter pleinement de sa course à domicile.

« Nous nous rendons à Imola après avoir bouclé le premier quart de la saison », reflète Toto Wolff, directeur de l’équipe. « Après ces six premières courses, nous pouvons tirer les conclusions suivantes : nous avons progressé par rapport à l’année dernière, la W16 étant une voiture plus équilibrée que son prédécesseur ; nous avons obtenu des résultats solides, avec quatre podiums lors de ces courses ; et nous avons encore du travail à faire si nous voulons nous battre pour la victoire. »

« Nous allons nous concentrer sur ce dernier point à l’approche de la partie européenne de la saison. Mais la F1 est un sport relatif et nous savons que nos concurrents progresseront eux aussi. Il sera intéressant de voir comment cela se traduira sur la piste. »

Imola marque également la première course à domicile de Kimi Antonelli.

« Il a grandi près de là, à Bologne, et ce sera donc un moment spécial pour lui », sourit Wolff, fier de son poulain dont le début de saison est très encourageant. « Mais c’est une course qui rapporte 25 points, comme toutes les autres, et c’est la seule chose qui compte à la fin de la saison. George et Kimi se concentreront avant tout sur l’obtention du meilleur résultat possible en piste. »

Aston Martin tient la corde sur le dossier Verstappen selon Franz Tost

La récente baisse de régime de Red Bull en Formule 1 ravive les spéculations sur l’avenir de Max Verstappen au sein de l’écurie autrichienne. Malgré un contrat courant jusqu’en 2028, le Néerlandais disposerait, selon les déclarations répétées de l’équipe de Milton Keynes, d’une clause de sortie liée aux performances de l’écurie.

Pour Franz Tost, l’initiative d’un éventuel départ appartient désormais au quadruple champion du monde, d’autant que plusieurs équipes de pointe seraient prêtes à l’accueillir. L’ancien patron d’AlphaTauri cite notamment Mercedes, en quête d’un successeur à Lewis Hamilton, et surtout Aston Martin, qu’il considère comme le mieux placé pour séduire Verstappen.

« Une chose est sûre : Max est en position de choisir son écurie », a déclaré Tost. « Je pense que tout le monde aimerait le recruter, car il est tout simplement trois dixièmes plus rapide que tous les autres par tour, ce qui est un énorme avantage. »

« Pour l’instant, il est toujours pilote Red Bull et il a un contrat à long terme. Tout dépend maintenant s’il respectera ce contrat. S’il décide de partir, plusieurs équipes s’intéresseront à lui. Mercedes est la priorité absolue, mais Aston Martin pourrait également l’intéresser. Mercedes réalise d’excellentes performances. Bien sûr, Mercedes doit réfléchir avant de signer Max, car George Russell est très performant en ce moment. »

«Au final, c’est à Toto Wolff de décider. Personnellement, je pense qu’Aston Martin est le favori. »

Toto Wolff : George Russell mène Mercedes « comme un capitaine »

Les commentaires du directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, avant le Grand Prix du Japon, sont d’un grand soutien à l’égard de ses deux jeunes pilotes.

Le classement du championnat des constructeurs ne ment pas : Ferrari et Red Bull ont des problèmes à résoudre – de nature différente, mais ni la SF-25 ni la RB21 n’ont été convaincantes jusqu’à présent – tandis que Mercedes semble solide, derrière seulement McLaren, qui a repris là où elle s’était arrêtée en 2024 et a commencé 2025 en tant qu’équipe à battre.

George Russell a décroché deux troisièmes places et, en Chine, il a réussi à devancer les McLaren d’Oscar Piastri et de Lando Norris en qualifications, ce qui lui a permis de partir en première ligne. Pendant ce temps, Andrea Kimi Antonelli a régulièrement marqué des points, contribuant à la deuxième place actuelle de Mercedes au classement, avec une marge confortable sur Red Bull et Ferrari.

Toto Wolff a présenté le week-end de Suzuka, où Mercedes vise à s’imposer comme le plus proche challenger de McLaren : « Lors de la triple confrontation à venir, nous nous concentrerons sur la consolidation de notre solide début de saison. Jusqu’à présent, la W16 s’est avérée stable et constante, une voiture qui donne confiance aux pilotes. Cela nous a permis de réaliser de bonnes performances en Australie et en Chine, ce qui constitue notre meilleur début de saison depuis 2021. Cependant, nous savons que nous devons améliorer nos performances pour rester au sommet. Le développement n’est pas une mince affaire. Les courses au Japon, à Bahreïn et en Arabie saoudite consisteront à maximiser ce que nous avons actuellement, et je suis sûr que nos rivaux riposteront.

Suzuka, avec ses virages rapides et ses changements d’altitude, est un véritable test pour le pilote et la voiture. Pour Kimi, ce sera sa première expérience sur ce circuit, et bien que ce soit un nouveau défi pour lui, il est impatient de le relever. Jusqu’à présent, il a brillamment géré toutes les situations qui se sont présentées à lui. Quant à George, il n’a jamais aussi bien commencé une saison de Formule 1. Il a fait preuve de maturité, de constance et de rapidité. Il fait exactement ce que nous savions qu’il ferait en tant que véritable leader, et il cherchera à maintenir ce niveau de performance au Japon », a conclu le directeur de l’équipe Mercedes.

Toto Wolff nie les rumeurs de candidature de sa femme à la FIA

Toto Wolff a minimisé les rumeurs selon lesquelles sa femme Susie pourrait se porter candidate à la présidence de l’instance dirigeante de la Formule 1.

La controverse enfle depuis un certain temps autour de l’actuel président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, dont le patron et copropriétaire de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, est l’ennemi déclaré.

Toto et Susie Wolff, à la tête de la F1 Academy, un championnat exclusivement féminin soutenu par le promoteur Liberty Media, se sont heurtés amèrement à Ben Sulayem en 2023, lorsque ce dernier a lancé une enquête de courte durée sur de possibles conflits d’intérêts du couple Wolff.

Susie Wolff avait alors qualifié l’enquête « d’intimidante et misogyne », le magazine italien Autosprint estimant même qu’il s’agissait d’une attaque préventive de Ben Sulayem, conscient des ambitions présidentielles de Mme Wolff. Les élections de la FIA se tiendront en décembre, et le champion du monde 1996 Damon Hill pense que Susie Wolff serait « parfaite » pour le poste.

Toutefois, lorsqu’on lui a demandé si ces rumeurs étaient fondées, son mari Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, a déclaré cette semaine à l’émission Sport am Sonntag de l’ORF : « Non, pas que je sache. Pas que je sache ! Susie est une entrepreneuse. Quelqu’un a lancé cette rumeur pour faire du bruit ».

L’Autrichien admet cependant que lui et le président de la FIA ne s’entendent pas très bien.

« Nous avons des points de pression sur lesquels nous ne sommes pas d’accord », a-t-il déclaré dans cette même émission. « Sur d’autres points, par exemple les jurons, nous sommes largement d’accord. Nous sommes un sport de gentlemen et nous donnons l’exemple. Les enfants ne devraient pas entendre nos pilotes jurer tout le temps ».

 

Mercedes attaque sa « nouvelle ère », sans Lewis Hamilton

Mercedes a eu pendant de longues années l’habitude d’arriver en qualité de favori à l’abord d’une nouvelle saison de Formule 1. Mais cette année encore, alors que l’équipe allemande traverse une période plus difficile depuis quelques saisons, McLaren, Ferrari et Red Bull pourraient une fois encore être des adversaires redoutables rendant l’accès aux trois premières marches du podium bien difficile.

Quoi qu’il en soit, c’est sans la superstar Lewis Hamilton que Mercedes aborde cette saison forcément très différente, avec un line-up composé de George Russell et du début Andrea Kimi Antonelli.

« Nous écrirons les premières lignes de notre prochain chapitre lors du Grand Prix d’Australie. C’est une période passionnante où nous nous appuyons sur l’incroyable héritage de la marque Mercedes dans le sport automobile », commente Toto Wolff, directeur de l’équipe.

« Nous nous efforcerons d’établir de nouvelles références et de réaliser de nouveaux rêves dans les années à venir. Pour ce faire, chacun d’entre nous devra s’impliquer : les pilotes, les mécaniciens, les ingénieurs, tous ceux qui travaillent à Brackley et à Brixworth et, bien sûr, nos fans. »

« Avec George et Kimi, deux talents locaux issus de notre programme junior, nous disposons d’une solide équipe de pilotes qui allie expérience, jeunesse et vitesse brute. C’est un duo passionnant qui nous mènera vers notre nouvelle ère. »

Le départ de Lewis Hamilton, un nouveau défi

« En tant qu’équipe, nous avons dû relever un défi de taille au cours de l’hiver », poursuit le manager autrichien. « Nos concurrents ont terminé l’année 2024 en force et nous savons que Ferrari, Red Bull et McLaren, en particulier, devraient avoir un avantage de performance sur nous au départ. Nous pouvons être satisfaits du travail accompli pendant l’intersaison et des essais à Bahreïn. Les deux pilotes ont fait des commentaires favorables sur la W16 après les trois jours, et nous semblons avoir apporté des améliorations. »

« Bien sûr, la seule chose qui compte est de savoir comment nous nous mesurons au chronomètre par rapport à nos concurrents. Nous commencerons certainement à avoir une idée plus claire à ce sujet ce week-end. »

 

Toto Wollf ; “Nous devrions être deux secondes plus rapides que tout le monde dans ces conditions”

Toto Wolff ne sait pas si Mercedes a trouvé un remède à ses soucis de performance dans certaines conditions climatiques, après des Essais Hivernaux inhabituellement frais à Bahreïn.

Le temps à Bahreïn a été considérablement plus froid que d’habitude, ce qui a donné lieu à des conditions de courses non représentatives d’un Grand Prix.

L’année dernière, Mercedes a souvent affiché un rythme lui permettant de remporter la course par temps plus frais, mais s’est montrée moins compétitive par temps plus chaud.

Étant donné le temps plus frais à Bahreïn, Wolff a déclaré en plaisantant que Mercedes devrait être « deux secondes plus rapide que tout le monde ».

Wolff pense qu’il n’est pas clair si Mercedes a simplement perdu son avantage unique ou si sa voiture est désormais « plus équilibrée » à différentes températures.

S’exprimant lors de la conférence de presse des directeurs d’écurie de la FIA le deuxième jour à Bahreïn, Wolff a déclaré :

« Eh bien, je suis un peu inquiet en ce moment parce que nous devrions être deux secondes plus rapides que tout le monde dans ces conditions, ce qui a été le seul point fort de l’année dernière en termes de performance à Las Vegas, et nous ne le sommes pas. »

« Quoi qu’il en soit, nous avons remédié au problème et nous sommes plus équilibrés dans toutes les conditions climatiques, ou pas. Nous nous sommes demandé si nous avions perdu une partie de cet avantage. »

Wolff n’a pas hué Horner lors du F1 75 Live, « 15 000 personnes le faisaient déjà »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, est revenu sur les huées adressées au directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, lors de l’événement de lancement de la saison de Formule 1 à Londres.

La semaine dernière, le premier événement de lancement de la saison de Formule 1, qui s’est déroulé à l’O2 Arena, a été perturbé par des sifflets de la part d’une partie du public envers le duo Red Bull, Horner et le champion du monde en titre, Max Verstappen.

Si l’accueil réservé à Verstappen était moins bruyant, la majeure partie du public entassé dans l’arène pouvait entendre les huées adressées à Horner lorsque le patron de l’équipe Red Bull est monté sur scène pour s’adresser à la foule.

Après cela, Jos Verstappen a menacé de boycotter les futurs événements de lancement s’ils se déroulent au Royaume-Uni.

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Interrogé sur son opinion à ce sujet avant les essais de pré-saison à Bahreïn, Wolff déclaré ceci :

« Je ne pense pas que Max ait été hué et nous ne devrions pas dénigrer un événement qui a été formidable, juste parce qu’une seule personne a été huée à tort ou à raison lorsqu’elle a pris la parole », a déclaré Wolff à Sky Sports à Bahreïn.

« Ce fut un grand événement. Les spectateurs étaient formidables. La présentation des voitures était bonne et cela établit un nouveau format pour les années à venir et c’est le nouveau point positif que nous devons en tirer. »

Interrogé pour savoir s’il faisait partie de ceux qui huaient, Wolff a répondu : « Non ! Je ne huais pas. Il y avait 15 000 personnes qui le faisaient déjà. Ce n’était pas nécessaire que je le fasse.»

Wolff et Horner se sont régulièrement affrontés ces dernières années, l’Autrichien traitant son homologue de Red Bull de « petit roquet » lors du Grand Prix d’Abou Dhabi de 2024.

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Toto Wolff et Fred Vasseur plaisantent du “divorce” d’Hamilton avec Mercedes

Toto Wolff et Fred Vasseur ont partagé un moment de plaisanterie au sujet du départ de Lewis Hamilton vers Ferrari.

Vous n’avez pas pu manquer l’info, le pilote britannique a quitté Mercedes pour Ferrari, mais les deux directeurs d’équipe ont eu une conversation amicale sur les récents commentaires de Wolff concernant le fait de voir le septuple champion du monde de F1 porter pour la première fois les couleurs de la Scuderia.

Hamilton a passé 12 saisons avec l’écurie basée à Brackley, l’aidant à remporter huit titres de champion du monde des constructeurs et à décrocher six de ses sept titres de champion du monde.

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Ils ont formé le duo pilote-écurie le plus performant de l’histoire de la F1, avec Toto Wolff aux commandes pendant toute cette période.

Cependant, l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari a manifestement suscité de vives émotions chez son ancien patron, qui a déclaré que c’était comme voir un ex avec sa nouvelle partenaire pour la première fois, ce qu’il a répété hier soir avant que Vasseur ne fasse une sortie dans le pur style humoristique du français.

« C’est comme si vous divorciez à l’amiable, vous restez amis, mais la première fois que vous la voyez avec un(e) nouveau(elle) partenaire, c’est un peu… », a déclaré Toto Wolff, avant d’être interrompu par Fred Vasseur.

« C’est toi qui paies la pension, non ? Ou quelque chose comme ça quand on divorce, non ? » a ajouté le Français avec humour.

« Mais il se remarie », a rétorqué Wolff en plaisantant. « Tu as pris le relais… Ton problème [maintenant]. »

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Les pilotes “doivent respecter les règles d’un sport qui leur a tant apporté”, selon Mohammed Ben Sulayem

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a défendu les mesures controversées introduites pour lutter contre les propos injurieux des pilotes de F1.

Les nouvelles directives, qui s’appliquent également aux pilotes des autres championnats supervisés par l’instance dirigeante, prévoient des sanctions sévères pour les écarts de conduite tels que les jurons et les propos hostiles à la FIA.

Récemment ajouté en annexe au code sportif international (CSI) de la FIA, les pilotes peuvent se voir infliger de lourdes amendes, voire des suspensions et des déductions de points au championnat en cas de récidive.

Cette décision a suscité un vaste débat dans le monde du sport automobile. On entend souvent dire que les émotions font partie de la course et que, dans le feu de l’action, il n’est pas réaliste – voire injuste – d’attendre des pilotes qu’ils soient capables de contrôler leurs réactions.

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En outre, de nombreuses personnes se méfient de ce qu’elles estiment être une version trop aseptisée du sport si les pilotes étaient muselés de la sorte.

C’est une opinion à laquelle Mohamed Ben Sulayem n’accorde aucune crédibilité, estimant que les pilotes de F1 ont une “responsabilité” et qu’ils devraient adhérer aux nouvelles règles et les respecter.

Lorsque je conduisais moi-même en rallye, il y avait une certaine discipline, ce qui est très important pour tout le monde dans ce sport”, a-t-il déclaré lors d’un sommet à Madrid, rapporté par la publication néerlandaise De Telegraaf. “Les pilotes sont les ambassadeurs du sport.”

Après tout, nous ne voulons pas que les parents d’enfants aient l’impression que nous sommes un sport ‘sale’ auquel ils ne veulent pas appartenir”, a poursuivi le président de la FIA.

Sur chaque circuit, vous devez faire face à des choses qui sont autorisées ou non. Les pilotes de Formule 1 gagnent des millions et ne sont pas des enfants, mais des adultes.”

“Dans leur travail, ils ont une responsabilité envers la FIA et le public. Ils doivent respecter les règles d’un sport qui leur a tant apporté.

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Toto Wolff l’assure, il n’y aura pas d’effet “gueule de bois” chez Mercedes après le départ d’Hamilton

Toto Wolff se dit enthousiaste quant à l’avenir de Mercedes en F1, insistant sur le fait qu’il n’y a pas de risque de “gueule de bois” après le départ de Lewis Hamilton.

C’est une nouvelle ère pour Mercedes, qui entame la saison 2025 de F1 sans Lewis Hamilton au volant de l’une de ses monoplaces.

Le Britannique a passé 12 ans chez Mercedes, remportant six de ses sept titres mondiaux avec l’écurie.

Cependant, le septuple champion du monde a décidé de signer avec Ferrari pour 2025 après trois saisons en demi-teinte chez Mercedes. En effet, Lewis Hamilton souhaitait réaliser un rêve d’enfant en pilotant pour la marque italienne.

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Alors que Mercedes a perdu Tommy Hilfiger comme l’un de ses principaux sponsors, elle a accueilli Adidas, le géant des vêtements de sport, comme partenaire principal pour les ensembles pour 2025.

S’adressant à Sky Sports lors d’un événement médiatique centré sur le nouveau partenariat de Mercedes avec Adidas, Wolff a parlé de manière positive de l’ère post-Hamilton.

“Il n’y a pas mieux en termes de marques emblématiques [Adidas] dans le domaine du sport”, a déclaré Wolff.

“C’est un témoignage de la confiance que cette équipe a pour l’avenir. Lorsque j’ai discuté du départ de Lewis et de l’arrivée de Kimi avec le PDG, il m’a dit :C’est très excitant. Allons-y pour la relève !‘”.

“Et c’est ce que nous ressentons dans l’équipe. Nous avons de bonnes sensations avec les partenaires qui sont avec nous et qui veulent venir dans l’équipe, donc nous n’avons pas peur de subir une certaine gueule de bois”.

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Toto Wolff reconnaît que Mercedes sera sous pression face aux nouvelles règles de 2026

Toto Wolff reconnaît que Mercedes ne pourra pas se cacher lorsque la Formule 1 introduira son nouveau règlement en 2026.

Cette refonte du règlement marquera une évolution majeure, notamment au sujet de l’unité de puissance, avec l’introduction de carburants durables et une électrification accrue des moteurs. Christian Horner, patron de Red Bull, a qualifié ces changements de “plus importants de l’histoire du sport.

Ces nouvelles règles pourraient bouleverser la hiérarchie, en redonnant une place centrale à la performance du moteur. En 2014, lors du dernier grand changement de réglementation, Mercedes avait surclassé la concurrence grâce à une unité de puissance largement supérieure. Il a fallu attendre 2018 pour voir Ferrari combler cet écart, bien que la FIA ait imposé des ajustements l’année suivante pour encadrer les performances du moteur italien.

Alors que 2026 pourrait engendrer une dynamique similaire, Wolff se montre prudent quant aux défis qui attendent son équipe.

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S’adressant à AMuS, Wolff a déclaré : “Je ne souffre pas de maux d’estomac. C’est un défi très intéressant.”

“Vous devez faire votre travail aussi bien que possible à tous les niveaux. Un bon moteur seul ne nous mènera nulle part.”

“McLaren l’aura aussi. Ensuite, nous devons les battre sur le châssis. Nous n’avons nulle part où nous cacher”, a conclu l’Autrichien.

La saison passée, Mercedes a terminé la saison à la quatrième place du classement des constructeurs. Devancée par Red Bull et Ferrari, Mercedes a surtout été surclassée par une écurie cliente de la firme allemande ; McLaren. En effet, l’écurie britannique utilise le même moteur que les flèches d’argent, mettant donc en avant les lacunes de Mercedes dans la conception de son châssis et de sa monoplace.

En 2025, Mercedes va également devoir composer sans son pilote star, Lewis Hamilton. En effet, le septuple Champion du monde a décidé de rejoindre la Scuderia Ferrari. Il sera remplacé par un jeune espoir de la marque allemande, Andrea Kimi Antonelli.

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Mercedes a frôlé le dépassement du plafond budgétaire en 2024, selon Toto Wolff

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a révélé que son écurie était passée “très proche” de dépasser le plafond budgétaire de la Formule 1 en 2024. La cause ? Plusieurs accidents très coûteux en fin de saison.

Introduit en 2021, ce plafond budgétaire limite les dépenses des écuries pour garantir une certaine équité dans le championnat. En 2024, la FIA avait fixé cette limite à 135 millions de dollars par équipe. Un bilan officiel sera publié plus tard dans l’année pour confirmer le respect de cette règle par les dix équipes engagées la saison passée.

Des réparations qui ont pesé sur le budget

Toto Wolff a assuré que Mercedes est restée dans les limites imposées, mais de justesse, après plusieurs incidents intervenus en milieu et fin de saison. Parmi eux, Kimi Antonelli a été victime d’une lourde sortie de piste à Monza, au niveau de la Parabolica, tandis que George Russell a été impliqué dans deux accidents majeurs, l’un sur le circuit des Amériques, l’autre à Mexico, particulièrement violent.

Ces incidents ont fortement entamé les ressources financières de l’écurie, au point que Mercedes s’est retrouvée avec une seule spécification d’aileron à un certain moment de la saison. Une contrainte qui a clairement limité les évolutions techniques et la compétitivité de l’équipe en fin d’année. Pour rappel Mercedes a terminé la saison à la quatrième place du classement des constructeurs, 131 unités derrière Red Bull (troisième).

“C’est très serré. Vous ne pouvez pas vous constituer une grande marge », a déclaré Toto Wolff à Auto Motor und Sport. “Il s’agit plutôt d’un dépassement en début d’année, puis d’une économie.”

“À la fin de l’année, nous avons dû nous passer de certaines améliorations en matière d’aérodynamique et de mécanique parce qu’il n’y avait tout simplement plus d’argent pour produire les pièces correspondantes.”

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“Les accidents en fin de saison vous mettent vraiment en difficulté. Kimi [Antonelli] à Monza, George [Russell] à Austin et au Mexique. À un moment donné, nous n’avions qu’un seul jeu d’un certain type d’aileron.”

“Au Mexique, nous ne pouvions pas revenir à l’ancienne spécification aérodynamique parce qu’il n’y avait pas de pièces de rechange disponibles. Il n’y avait plus d’argent dans la limite des coûts pour en acheter de nouveaux.”

Bien que Mercedes ait presque dépassé le plafond des coûts, Wolff reste favorable au système de budgétisation.

“Absolument”, a conclu l’Autrichien. “Parce qu’il a permis aux équipes d’être rentables et donc au sport d’être durable.”