Wolff n’a pas hué Horner lors du F1 75 Live, « 15 000 personnes le faisaient déjà »

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, est revenu sur les huées adressées au directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, lors de l’événement de lancement de la saison de Formule 1 à Londres.

La semaine dernière, le premier événement de lancement de la saison de Formule 1, qui s’est déroulé à l’O2 Arena, a été perturbé par des sifflets de la part d’une partie du public envers le duo Red Bull, Horner et le champion du monde en titre, Max Verstappen.

Si l’accueil réservé à Verstappen était moins bruyant, la majeure partie du public entassé dans l’arène pouvait entendre les huées adressées à Horner lorsque le patron de l’équipe Red Bull est monté sur scène pour s’adresser à la foule.

Après cela, Jos Verstappen a menacé de boycotter les futurs événements de lancement s’ils se déroulent au Royaume-Uni.

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Interrogé sur son opinion à ce sujet avant les essais de pré-saison à Bahreïn, Wolff déclaré ceci :

« Je ne pense pas que Max ait été hué et nous ne devrions pas dénigrer un événement qui a été formidable, juste parce qu’une seule personne a été huée à tort ou à raison lorsqu’elle a pris la parole », a déclaré Wolff à Sky Sports à Bahreïn.

« Ce fut un grand événement. Les spectateurs étaient formidables. La présentation des voitures était bonne et cela établit un nouveau format pour les années à venir et c’est le nouveau point positif que nous devons en tirer. »

Interrogé pour savoir s’il faisait partie de ceux qui huaient, Wolff a répondu : « Non ! Je ne huais pas. Il y avait 15 000 personnes qui le faisaient déjà. Ce n’était pas nécessaire que je le fasse.»

Wolff et Horner se sont régulièrement affrontés ces dernières années, l’Autrichien traitant son homologue de Red Bull de « petit roquet » lors du Grand Prix d’Abou Dhabi de 2024.

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Toto Wolff et Fred Vasseur plaisantent du “divorce” d’Hamilton avec Mercedes

Toto Wolff et Fred Vasseur ont partagé un moment de plaisanterie au sujet du départ de Lewis Hamilton vers Ferrari.

Vous n’avez pas pu manquer l’info, le pilote britannique a quitté Mercedes pour Ferrari, mais les deux directeurs d’équipe ont eu une conversation amicale sur les récents commentaires de Wolff concernant le fait de voir le septuple champion du monde de F1 porter pour la première fois les couleurs de la Scuderia.

Hamilton a passé 12 saisons avec l’écurie basée à Brackley, l’aidant à remporter huit titres de champion du monde des constructeurs et à décrocher six de ses sept titres de champion du monde.

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Ils ont formé le duo pilote-écurie le plus performant de l’histoire de la F1, avec Toto Wolff aux commandes pendant toute cette période.

Cependant, l’arrivée de Lewis Hamilton chez Ferrari a manifestement suscité de vives émotions chez son ancien patron, qui a déclaré que c’était comme voir un ex avec sa nouvelle partenaire pour la première fois, ce qu’il a répété hier soir avant que Vasseur ne fasse une sortie dans le pur style humoristique du français.

« C’est comme si vous divorciez à l’amiable, vous restez amis, mais la première fois que vous la voyez avec un(e) nouveau(elle) partenaire, c’est un peu… », a déclaré Toto Wolff, avant d’être interrompu par Fred Vasseur.

« C’est toi qui paies la pension, non ? Ou quelque chose comme ça quand on divorce, non ? » a ajouté le Français avec humour.

« Mais il se remarie », a rétorqué Wolff en plaisantant. « Tu as pris le relais… Ton problème [maintenant]. »

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Les pilotes “doivent respecter les règles d’un sport qui leur a tant apporté”, selon Mohammed Ben Sulayem

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a défendu les mesures controversées introduites pour lutter contre les propos injurieux des pilotes de F1.

Les nouvelles directives, qui s’appliquent également aux pilotes des autres championnats supervisés par l’instance dirigeante, prévoient des sanctions sévères pour les écarts de conduite tels que les jurons et les propos hostiles à la FIA.

Récemment ajouté en annexe au code sportif international (CSI) de la FIA, les pilotes peuvent se voir infliger de lourdes amendes, voire des suspensions et des déductions de points au championnat en cas de récidive.

Cette décision a suscité un vaste débat dans le monde du sport automobile. On entend souvent dire que les émotions font partie de la course et que, dans le feu de l’action, il n’est pas réaliste – voire injuste – d’attendre des pilotes qu’ils soient capables de contrôler leurs réactions.

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En outre, de nombreuses personnes se méfient de ce qu’elles estiment être une version trop aseptisée du sport si les pilotes étaient muselés de la sorte.

C’est une opinion à laquelle Mohamed Ben Sulayem n’accorde aucune crédibilité, estimant que les pilotes de F1 ont une “responsabilité” et qu’ils devraient adhérer aux nouvelles règles et les respecter.

Lorsque je conduisais moi-même en rallye, il y avait une certaine discipline, ce qui est très important pour tout le monde dans ce sport”, a-t-il déclaré lors d’un sommet à Madrid, rapporté par la publication néerlandaise De Telegraaf. “Les pilotes sont les ambassadeurs du sport.”

Après tout, nous ne voulons pas que les parents d’enfants aient l’impression que nous sommes un sport ‘sale’ auquel ils ne veulent pas appartenir”, a poursuivi le président de la FIA.

Sur chaque circuit, vous devez faire face à des choses qui sont autorisées ou non. Les pilotes de Formule 1 gagnent des millions et ne sont pas des enfants, mais des adultes.”

“Dans leur travail, ils ont une responsabilité envers la FIA et le public. Ils doivent respecter les règles d’un sport qui leur a tant apporté.

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Toto Wolff l’assure, il n’y aura pas d’effet “gueule de bois” chez Mercedes après le départ d’Hamilton

Toto Wolff se dit enthousiaste quant à l’avenir de Mercedes en F1, insistant sur le fait qu’il n’y a pas de risque de “gueule de bois” après le départ de Lewis Hamilton.

C’est une nouvelle ère pour Mercedes, qui entame la saison 2025 de F1 sans Lewis Hamilton au volant de l’une de ses monoplaces.

Le Britannique a passé 12 ans chez Mercedes, remportant six de ses sept titres mondiaux avec l’écurie.

Cependant, le septuple champion du monde a décidé de signer avec Ferrari pour 2025 après trois saisons en demi-teinte chez Mercedes. En effet, Lewis Hamilton souhaitait réaliser un rêve d’enfant en pilotant pour la marque italienne.

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Alors que Mercedes a perdu Tommy Hilfiger comme l’un de ses principaux sponsors, elle a accueilli Adidas, le géant des vêtements de sport, comme partenaire principal pour les ensembles pour 2025.

S’adressant à Sky Sports lors d’un événement médiatique centré sur le nouveau partenariat de Mercedes avec Adidas, Wolff a parlé de manière positive de l’ère post-Hamilton.

“Il n’y a pas mieux en termes de marques emblématiques [Adidas] dans le domaine du sport”, a déclaré Wolff.

“C’est un témoignage de la confiance que cette équipe a pour l’avenir. Lorsque j’ai discuté du départ de Lewis et de l’arrivée de Kimi avec le PDG, il m’a dit :C’est très excitant. Allons-y pour la relève !‘”.

“Et c’est ce que nous ressentons dans l’équipe. Nous avons de bonnes sensations avec les partenaires qui sont avec nous et qui veulent venir dans l’équipe, donc nous n’avons pas peur de subir une certaine gueule de bois”.

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Toto Wolff reconnaît que Mercedes sera sous pression face aux nouvelles règles de 2026

Toto Wolff reconnaît que Mercedes ne pourra pas se cacher lorsque la Formule 1 introduira son nouveau règlement en 2026.

Cette refonte du règlement marquera une évolution majeure, notamment au sujet de l’unité de puissance, avec l’introduction de carburants durables et une électrification accrue des moteurs. Christian Horner, patron de Red Bull, a qualifié ces changements de “plus importants de l’histoire du sport.

Ces nouvelles règles pourraient bouleverser la hiérarchie, en redonnant une place centrale à la performance du moteur. En 2014, lors du dernier grand changement de réglementation, Mercedes avait surclassé la concurrence grâce à une unité de puissance largement supérieure. Il a fallu attendre 2018 pour voir Ferrari combler cet écart, bien que la FIA ait imposé des ajustements l’année suivante pour encadrer les performances du moteur italien.

Alors que 2026 pourrait engendrer une dynamique similaire, Wolff se montre prudent quant aux défis qui attendent son équipe.

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S’adressant à AMuS, Wolff a déclaré : “Je ne souffre pas de maux d’estomac. C’est un défi très intéressant.”

“Vous devez faire votre travail aussi bien que possible à tous les niveaux. Un bon moteur seul ne nous mènera nulle part.”

“McLaren l’aura aussi. Ensuite, nous devons les battre sur le châssis. Nous n’avons nulle part où nous cacher”, a conclu l’Autrichien.

La saison passée, Mercedes a terminé la saison à la quatrième place du classement des constructeurs. Devancée par Red Bull et Ferrari, Mercedes a surtout été surclassée par une écurie cliente de la firme allemande ; McLaren. En effet, l’écurie britannique utilise le même moteur que les flèches d’argent, mettant donc en avant les lacunes de Mercedes dans la conception de son châssis et de sa monoplace.

En 2025, Mercedes va également devoir composer sans son pilote star, Lewis Hamilton. En effet, le septuple Champion du monde a décidé de rejoindre la Scuderia Ferrari. Il sera remplacé par un jeune espoir de la marque allemande, Andrea Kimi Antonelli.

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Mercedes a frôlé le dépassement du plafond budgétaire en 2024, selon Toto Wolff

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a révélé que son écurie était passée “très proche” de dépasser le plafond budgétaire de la Formule 1 en 2024. La cause ? Plusieurs accidents très coûteux en fin de saison.

Introduit en 2021, ce plafond budgétaire limite les dépenses des écuries pour garantir une certaine équité dans le championnat. En 2024, la FIA avait fixé cette limite à 135 millions de dollars par équipe. Un bilan officiel sera publié plus tard dans l’année pour confirmer le respect de cette règle par les dix équipes engagées la saison passée.

Des réparations qui ont pesé sur le budget

Toto Wolff a assuré que Mercedes est restée dans les limites imposées, mais de justesse, après plusieurs incidents intervenus en milieu et fin de saison. Parmi eux, Kimi Antonelli a été victime d’une lourde sortie de piste à Monza, au niveau de la Parabolica, tandis que George Russell a été impliqué dans deux accidents majeurs, l’un sur le circuit des Amériques, l’autre à Mexico, particulièrement violent.

Ces incidents ont fortement entamé les ressources financières de l’écurie, au point que Mercedes s’est retrouvée avec une seule spécification d’aileron à un certain moment de la saison. Une contrainte qui a clairement limité les évolutions techniques et la compétitivité de l’équipe en fin d’année. Pour rappel Mercedes a terminé la saison à la quatrième place du classement des constructeurs, 131 unités derrière Red Bull (troisième).

“C’est très serré. Vous ne pouvez pas vous constituer une grande marge », a déclaré Toto Wolff à Auto Motor und Sport. “Il s’agit plutôt d’un dépassement en début d’année, puis d’une économie.”

“À la fin de l’année, nous avons dû nous passer de certaines améliorations en matière d’aérodynamique et de mécanique parce qu’il n’y avait tout simplement plus d’argent pour produire les pièces correspondantes.”

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“Les accidents en fin de saison vous mettent vraiment en difficulté. Kimi [Antonelli] à Monza, George [Russell] à Austin et au Mexique. À un moment donné, nous n’avions qu’un seul jeu d’un certain type d’aileron.”

“Au Mexique, nous ne pouvions pas revenir à l’ancienne spécification aérodynamique parce qu’il n’y avait pas de pièces de rechange disponibles. Il n’y avait plus d’argent dans la limite des coûts pour en acheter de nouveaux.”

Bien que Mercedes ait presque dépassé le plafond des coûts, Wolff reste favorable au système de budgétisation.

“Absolument”, a conclu l’Autrichien. “Parce qu’il a permis aux équipes d’être rentables et donc au sport d’être durable.”

Une Mercedes de F1 pilotée par Fangio mise en vente pour un montant record

Une Mercedes-Benz W196R Stromlinienwagen de 1954, pilotée par Juan Manuel Fangio, pourrait devenir la voiture de F1 la plus chère jamais vendue, avec une mise à prix fixée à 41 millions de livres sterling (50 millions d’euros) par RM Sotheby’s.

Ce modèle emblématique détient déjà un palmarès prestigieux : Fangio l’a menée à la victoire lors du Grand Prix de Buenos Aires en 1955, avant que Sir Stirling Moss ne réalise le tour le plus rapide avec le même châssis à Monza. Cette saison-là, Fangio a décroché son deuxième titre mondial, tandis que Moss terminait vice-champion.

Le record actuel de vente pour une voiture de F1 est de 19,6 millions de livres sterling, détenu par une autre Mercedes W196R.

Après avoir été offerte par Mercedes au musée de l’Indianapolis Motor Speedway en 1965, la monoplace y est restée exposée pendant près de six décennies avant d’être mise aux enchères.

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Selon RM Sotheby’s, il s’agit de la seule Stromlinienwagen jamais proposée à la vente à un client privé et l’une des quatre W196 R connues à avoir conservé la « carrosserie aérodynamique » à la fin de la saison de F1 1955.

Wolff compare l’issue d’Abou Dhabi 2021 à Donald Trump et au Brexit

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a suggéré qu’au même titre que les sujets géopolitiques qui divisent comme le président Trump et le Brexit, les familles ont cherché à éviter de discuter du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 dans le sillage de la finale controversée de la saison de F1 cette année-là.

Toto Wolff a comparé le Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 au président américain nouvellement (ré)élu, Donald Trump, et à la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, en tant que sujet clivant pouvant mettre à mal l’unité au sein des familles ou des groupes d’amis !

Bernie Ecclestone avait coutume de dire que même la mauvaise publicité reste de la publicité. Il est certain que la F1, qui s’est certainement fortement polarisée avec l’issue de la dramatique saison 2021, a gagné en visibilité et en engagement avec ce tumultueux épisode. Wolff a ainsi souligné comment l’épisode litigieux du circuit de Yas Marina a catalysé l’essor que la F1 continue de connaître grâce au docu-série Drive to Survive de Neflix .

Surfant déjà sur la vague du succès de l’émission, la saison controversée de 2021 de la F1 a aggravé cette croissance, tout en attirant de nouveaux fans au cours de la campagne hostile entre Mercedes et Red Bull – et leurs pilotes principaux, Lewis Hamilton et Max Verstappen.

Alors que le premier est depuis parti vers de nouveaux horizons chez Ferrari, le second a remporté le titre des pilotes de F1 lors de chacune des trois saisons suivantes.

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Même s’il dit encore en souffrir quotidiennement, Wolff peut voir les avantages que ce championnat, et sa fin malheureuse, a offerts à la F1. Cependant, il n’a pas hésité à reconnaître que la saison et sa fin ont été source de divisions.

Tout au long de la campagne, les tempéraments et les tensions n’ont pas été exacerbés uniquement dans les limites du paddock de la F1. La toxicité au sein des communautés de F1 en ligne, des fans des deux équipes et des deux pilotes est durablement devenue une norme.

Selon Wolff, ce phénomène peut être considéré au même titre que des événements géopolitiques sismiques, tels que l’ascension – et la pérennité – du président américain élu Donald Trump, et le Brexit, nom familier du référendum du Royaume-Uni et de la décision subséquente de quitter l’Union européenne. L’homme de 52 ans a suggéré qu’en raison de la nature conflictuelle de ces trois questions, chacune était un sujet que les familles n’osaient pas aborder lorsqu’elles passaient du temps ensemble pendant les vacances, à savoir Noël.

« Cela fait partie du grand succès que nous avons [en F1] aujourd’hui », a souligné l’Autrichien sur le podcast Armchair Experts with Dax Shepard, alors qu’il réfléchissait à la fameuse saison. « C’était vraiment dramatique. Je me souviens que les sujets que personne ne voulait aborder sur les tables de Noël étaient [Donald] Trump, le Brexit et Abu Dhabi 2021. »

 

Verstappen sans filtre sur sa relation avec Mercedes, Wolff, Ferrari, Aston Martin…

Max Verstappen a accordé une longue interview au service de streamingViaplay, qui diffuse par ailleurs la Formule 1 aux Pays-Bas. Le Quadruple Champion du monde de Formule 1 y a notamment évoqué en longueur le flirt opéré par Mercedes et Toto Wolff à son égard, alors que l’équipe anglo-allemande a tenté de s’attribuer ses services sur fond d’affaire Horner, pour finalement échouer dans cette tentative de débauchage et faire place à Kimi Antonelli aux côtés de George Russell en 2025.

« Oui, je comprends cela », a répondu Verstappen, interrogé sur le travail de destabilisation de Red Bull opéré dans sa propre mesure par Toto Wolff . « Vous voulez avoir le pilote le plus rapide dans votre voiture. Et bien sûr, il y avait beaucoup de choses à faire. Ils ont dû faire un choix pour un nouveau pilote. »

« Les grandes équipes sont toujours intéressantes », a poliment poursuivi Verstappen au sujet de la période durant laquelle Mercedes l’a activement courtisé. « Mais d’un autre côté, je suis aussi dans une très grande équipe. J’ai donc connu beaucoup de succès avec eux. Je m’y sens également comme dans une deuxième famille. Ce sont des considérations que l’on ne peut pas prendre comme ça, trop vite, pour partir. Ce n’est pas comme si je me réveillais et que je me disais ‘oui, l’année prochaine, c’est fini’. Et je ne suis pas quelqu’un qui passe de gauche à droite très rapidement de toute façon. Il faut donc bien réfléchir à ce genre de choses – si on veut le faire. »

Il semble que la conversation avec le clan Verstappen se soit surtout fait entre Toto Wolff et Jos Verstappen, le père de Max, ainsi que son management. De son côté, Verstappen estime qu’il n’a « pas vraiment » entretenu de conversation avec le responsable d’équipe autrichien.

« Bien sûr, nous nous parlons toujours. Et je ne mens pas sur le fait que nous nous sommes assis ensemble. Ce n’est pas un problème en soi, je pense. Mais en fin de compte, j’aime vraiment l’endroit où je suis. »

Ces discussions ont même permis à Verstappen de replacer clairement là où il se sentait au sein du team tout en pouvant apporter un levier supplémentaire et du poids à ses exigences pour demeurer au coeur du projet Red Bull.

« Je pense que nous avons eu des conversations très constructives. Oui, je pense que tout le monde a toujours été très honnête et ouvert les uns envers les autres. Mais d’un autre côté, je suis aussi très loyal envers mon équipe et je m’y sens chez moi. Il n’y a donc pas grand-chose à faire pour l’instant. Je suis encore très jeune, donc beaucoup de choses peuvent encore se produire à l’avenir. Et pour moi, il n’y a pas que la Formule 1. Après cela, j’ai aussi envie de faire beaucoup de choses et j’y réfléchis. Quels sont les bons partenaires pour cela ? Alors oui, ce sont des choses auxquelles je pense, mais je ne dois pas nécessairement prendre une décision à ce sujet maintenant ».

Et d’ajouter que Wolff a également vu l’opportunité de venir nourrir la relation pour le moins glaciale entretenue avec Horner. 

« C’est toujours le cas », estime-t-il lorsqu’il lui est demandé si le directeur de Mercedes a tenté de voler la vedette à son rival. « Les patrons d’équipe, c’est toujours le cas. Il ne s’agit pas seulement des pilotes, mais aussi des règles. Chaque année, il y a toujours un sujet sur lequel vous vous chamaillez. »

Les chemins de Mercedes et Verstappen se croiseront peut-être plus tard, après même la carrière F1 de celui qui domine la discipline depuis de nombreuses saisons.

« J’ai plusieurs objectifs après la Formule 1. L’endurance, ma propre équipe… Il y a beaucoup de choses en jeu. Et bien sûr, il faut qu’il y ait un programme à la fin. Et avec qui allez-vous le faire ? Ce sont bien sûr aussi des conversations que j’ai. Beaucoup d’équipes : Mercedes, Ferrari, Aston Martin, vous savez [sont intéressantes], cela n’a rien à voir avec la Formule 1 elle-même. Red Bull, bien sûr, fait aussi beaucoup de choses en dehors de la Formule 1. Je garde donc toutes les options ouvertes et, à la fin, je choisirai ce que je pense être le mieux. »

Bottas “pas pressé” de sécuriser un rôle d’essayeur chez Mercedes

Lors du Grand Prix d’Abou Dhabi, Valtteri Bottas a possiblement disputé son tout dernier Grand Prix de Formule 1. Le pilote Finlandais de l’équipe Stake Sauber n’a pas fait ses adieux à la discipline reine, mais est conscient du fait que le prochain chapitre de sa carrière de pilote automobile pourrait bien prendre une forme très différente de celle qu’il a connue ces dernières années.

Bottas s’est essentiellement forgé son palmarès en Formule 1 en faisant équipe avec Lewis Hamilton durant les années de gloire de Mercedes, qui dominait le championnat durant les premières années de l’introduction de la motorisation V6 hybride, maitrisée à la perfection par la firme allemande qui avait lancé son programme de recherche et développement bien avant tout autre constructeur dans le domaine.

“Je pense que cette semaine, j’ai commencé à réaliser que je me rapprochais de la fin”, avouait Bottas à Abou Dhabi. “Je ne pense toujours pas qu’il soit garanti que ce soit ma dernière course, c’est mon sentiment.”

Bottas a conclu ce qui sera sans doute sa dernière saison en tant que titulaire F1 sans avoir inscrit le moindre point. Cela signifie qu’il n’a rallié l’arrivée d’aucune des 24 manches de cette saison dans les dix premiers, ni dans les positions permettant d’ouvrir le compteur lors de la poignée de courses Sprint de la saison.

Mercedes pourrait bien devenir le refuge de Bottas, en qualité de pilote d’essais et de développement. Le Finlandais est toujours porté en haute estime par le directeur de l’équipe, Toto Wolff, qui apprécie son éthique de travail avec les ingénieurs, comme il appréciait celle de Nico Rosberg, l’homme que Bottais avait remplacé au pied levé.

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“Je ne sais pas ce que je dois dire à ce sujet. Ce sport est amusant. Parfois, tout n’est pas logique mais, comme je l’ai déjà dit, je pourrais certainement faire le travail ”, estime Bottas, lorsqu’il lui est suggéré qu’il dispose des atouts pour briguer le poste, notamment de par son expérience. “Ils se concentrent toujours sur leurs pilotes juniors parce qu’ils ont beaucoup investi dans eux par le passé, c’est donc logique. Je ne peux pas dire grand-chose de plus”, poursuit-il cependant, conscient du fait que Mercedes se doit de vivre aussi dans l’après-Lewis Hamilton à compter de l’an prochain. “Il n’y a pas d’obstacles en tant que tels et nous avons tous les deux de l’intérêt, c’est juste qu’aucune des deux parties n’a été pressée de faire quoi que ce soit”, conclut-il cependant, laissant entendre que cela pourrait se faire.

La Finlande nourrit une grande histoire en F1, et particulièrement au cours de l’ère moderne. Le pays a toujours disposé d’un pilote sur la grille depuis de longues années, avec des pilotes comme Mika Häkkinen, Kimi Räikkönen, Heikki Kovalainen ou encore lui-même. Cela ne sera donc plus le cas en 2025.

“Oui, cela a été une bonne période pour les Finlandais et j’espère que quelqu’un les rejoindra bientôt. Je pense que le gars le plus proche pour le moment est Tuukka Taponen en F4 ; il sera en F3 l’année prochaine et ce sera une saison vraiment clé pour lui afin de prouver ce qu’il peut faire”, observe Bottas, qui semble donc s’exclure de l’équation.

Essais d’après-saison à Abou Dhabi : Comment regarder et qui pilote ?

Le mardi 10 décembre, deux jours après la conclusion du Grand Prix d’Abou Dhabi, pilotes et équipes reviendront sur le circuit de Yas Marina pour les essais d’après-saison.

Cet événement clôturera officiellement la saison de F1 2024, tandis que l’attention se tourne déjà vers la préparation de la saison 2025.

Ces essais, qui permettent aux équipes de collecter des données finales sur leurs monoplaces actuelles, constituent également une opportunité pour les jeunes pilotes et les transferts récents de prendre la piste avec leurs nouvelles montures. On pense bien évidemment ici à Carlos Sainz et Esteban Ocon qui vont respectivement découvrir la Williams et la Haas. Ces premières prises de contact s’avèrent cruciales pour établir des bases solides avant la prochaine saison.

L’organisation des tests de fin de saison après le dernier Grand Prix est devenue une tradition en F1 depuis 2009, se tenant chaque année à Abou Dhabi depuis 2010. Ce rendez-vous permet aux équipes de rouler une dernière fois avec leurs monoplaces de la saison achevée.

Chaque équipe doit respecter certaines règles lors de ces essais. L’une des voitures doit être confiée à un jeune pilote, ayant un maximum de deux départs en Grand Prix, tandis que l’autre est réservée à un titulaire d’une superlicence pour tester les pneus Pirelli.

Les essais de fin de saison à Abu Dhabi seront marqués par l’absence de Lewis Hamilton, futur pilote Ferrari, toujours sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de l’année, le septuple Champion du monde doit encore remplir quelques engagements promotionnels Mercedes avant de tourner la page sur cette collaboration record. Les deux autres Champions du monde de la grille, Max Verstappen et Fernando Alonso ne participeront pas non plus à ces essais.

Les pilotes en piste lors des essais d’après saison

Écurie Pilote test Pirelli Jeune pilote
McLaren Lando Norris / Oscar Piastri Pato O’Ward
Ferrari Charles Leclerc Antonio Fuoco
Red Bull Yuki Tsunoda Isack Hadjar
Mercedes George Russell Frederik Vesti / Andrea Kimi Antonelli
Aston Martin Felipe Drugovich Jak Crawford
Alpine Pierre Gasly Jack Doohan
Haas Esteban Ocon Ryo Hirakawa
VCARB Liam Lawson yumu Iwasa 
Williams Carlos Sainz Luke Browning
Sauber Nico Hülkenberg Gabriel Bortoleto

Comment et où regarder les essais d’après-saison ? 

Les essais d’après-saison de la F1 à Abou Dhabi ne sont pas retransmis à la télévision. Toutefois, vous pourrez vous tenir au courant de ces tests en restant connectés sur F1Only ! 

Le dernier message radio plein d’emotion d’Hamilton à Mercedes

Lewis Hamilton a adressé un message radio empreint d’émotion à son équipe après avoir disputé son dernier Grand Prix sous les couleurs de Mercedes à Abou Dhabi.

Ce moment marque la fin d’une collaboration longue de 12 ans entre Lewis Hamilton et l’écurie de Brackley.

Parti de la 16e place sur la grille, le septuple champion du monde a réalisé une impressionnante remontée pour terminer la course à la quatrième position. Son dernier dépassement sur George Russell, dans le dernier tour, a illustré que sa motivation et son talent étaient intacts.

L’association Hamilton-Mercedes prend donc fin et comme on s’y attendait, nous avons eu droit à un échange radio plein d’émotion entre Lewis Hamilton et son équipe.

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La radio du tour d’honneur d’Hamilton :

Bonnington : Je dois dire, mon pote, que ça a été épique de travailler avec toi.

Wolff : Lewis, c’était la conduite d’un champion du monde. C’était la conduite d’un champion du monde. C’est incroyable.

Hamilton : Merci, Toto. C’était très amusant.

Bonnington : C’est bien, tu as fait un excellent travail aujourd’hui, mon pote. Mais oui, ce fut un plaisir jusqu’au bout.

Hamilton : Oui, Bono. Nous avons rêvé seuls, mais ensemble nous avons cru. Et en tant qu’équipe, nous avons réalisé des choses que seul (inaudible) peut réaliser. Merci pour votre courage, votre détermination, votre passion, pour m’avoir vu et soutenu. Ce qui a commencé comme un acte de foi s’est transformé en un voyage dans les livres d’histoire. Nous avons tout fait ensemble et je suis très reconnaissante à tout le monde. Que ce soit ici ou à l’usine. Du fond du cœur, je vous souhaite le meilleur.

Bonnington : Merci, Lewis. Oui, ça a été un voyage extraordinaire, et je suis très reconnaissant d’avoir participé à ce chapitre de ta vie, et je te souhaite bonne chance pour le prochain.

Hamilton : Je vous aime, vraiment, vraiment.

Wolff : Nous t’aimons aussi et tu feras toujours partie de cette famille. Et si nous ne pouvons pas gagner, tu dois gagner.

Course – Lando Norris victorieux à Abou Dhabi, McLaren titrée après 26 ans d’attente

Lando Norris a remporté le Grand Prix d’Abou Dhabi, devançant les deux Ferrari de Carlos Sainz et de Charles Leclerc. McLaren a donc remporté le titre des constructeurs 2024. Pierre Gasly septième permet à Alpine de conserver la sixième place du Championnat des constructeurs. Pour sa dernière avec Mercedes, Lewis Hamilton a terminé le Grand Prix en quatrième position. 

Verstappen sème le chaos au départ

Au départ de la course, dernier de la saison, Max Verstappen est allé harponner la McLaren d’Oscar Piastri. Les deux pilotes sont partis en tête-à-queue au premier virage. Très mauvaise opération pour McLaren qui vise le titre des constructeurs. Peu après ce fut au tour de Sergio Pérez de partir à son tour en tête à queue. Fin de Grand Prix pour le Mexicain, fin de carrière avec Red Bull ?

La voiture de sécurité virtuelle a été déployée afin de laisser le temps aux commissaires de piste de nettoyer la piste. À la relance, Charles Leclerc était déjà 8e ! Onze places de gagnées pour le pilote Ferrari alors qu’Oscar Piastri était 18e.

Après cinq tours, Lando Norris menait la course devant Carlos Sainz, Pierre Gasly, George Russell, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Kevin Magnussen, Charles Leclerc, Max Verstappen et Lance Stroll.

Dans le même temps, on apprit que Max Verstappen et Valtteri Bottas allaient recevoir 10 secondes de pénalités pour avoir respectivement envoyé en tête-à-queue Oscar Piastri et Sergio Pérez. Oscar Piastri a également reçu 10 secondes de pénalités pour avoir percuté Franco Colapinto.

Pierre Gasly, troisième, offrait une magnifique défense face à la Mercedes de George Russell. Très belle performance du pilote Alpine qui pourrait offrir la sixième place du classement des constructeurs à son écurie.

L’incroyable remontée de Charles Leclerc

De son côté, Charles Leclerc continuait sa folle remontée en dépassant Kevin Magnussen et Fernando Alonso, ce qui le plaçait en sixième position. À cet instant de la course, McLaren était toujours virtuellement titrée, mais tout reposait sur les épaules de Lando Norris.

Seul pilote à s’être élancé dans cette course avec des pneus durs, Lewis Hamilton pointait en 12e position. Le septuple Champion du monde qui dispute son dernier Grand Prix avec Mercedes se battait en piste avec Liam Lawson. Toutefois le Britannique déclarait à son équipe qu’il n’avait pas de rythme.

Devant, Pierre Gasly qui continuait de défendre sa position face à George Russell a finalement plongé dans la voie des stands à la fin du 14e tour. Après un arrêt de 2,6 secondes, le français a retrouvé la piste en 10e position.

Profitant de l’arrêt au stand de Gasly, Leclerc quatrième revenait comme une balle sur la Mercedes de George Russell.

Après 20 tours de course, Lando Norris menait toujours les débats devant Carlos Sainz, George Russell Charles Leclerc et Max Verstappen. Les pilotes de tête ne s’étaient toujours pas arrêtés aux stands.

Charles Leclerc est passé aux stands pour passer les pneus à l’entame du 21e tour de course. L’objectif était de réaliser l’Undercut sur George Russell. Le Monégasque est ressorti en huitième position, juste derrière Pierre Gasly. Seuls quelques tours on suffit au pilote Ferrari pour aller passer son ami de chez Alpine.

Lando Norris vainqueur, McLaren sacrée

Carlos Sainz est à son tour rentré aux stands à la fin du 25e tour. L’espagnol a été imité un tour plus tard par le leader de la course tout comme par George Russell.

Lando Norris a vu Carlos Sainz revenir à moins de deux secondes alors que Max Verstappen troisième et Lewis Hamilton ne s’étaient toujours pas arrêtés. À la mi-course, le point du meilleur tour en course était la propriété de Carlos Sainz.

Au 31e tour de la course, Valtteri Bottas est allé harponner la Haas de Kevin Magnussen, envoyant le danois en tête à queue et provoquant l’abandon du pilote Sauber. Le finlandais rejoignait alors Sergio Pérez et Franco Colapinto.

Devant, Carlos Sainz parvenait à maintenir un écart de deux secondes sur Lando Norris, toujours en tête. À la fin du 35e tour, Lewis Hamilton est finalement passé par la voie des stands pour chausser les pneus médiums. Le Britannique est ressorti en septième position. Lando Norris menait toujours la course devant Carlos Sainz, Charles Leclerc, George Russell, et Pierre Gasly. McLaren était donc virtuellement Champion du monde des constructeurs avec 13 points d’avance sur Ferrari.

Grâce à ses pneus médiums, Lewis Hamilton remontait au classement (5e) en doublant Nico Hülkenberg et Pierre Gasly. À cinq tours de la fin de la course, le futur pilote Ferrari est revenu à moins de cinq secondes de son coéquipier.

McLaren filait tout droit vers l’obtention du titre mondial en voyant Oscar Piastri reprendre la 10e position et donc un précieux point au Championnat des constructeurs.

Dans L’ultime tour de la course, Lewis Hamilton est allé dépasser George Russell au terme d’une magnifique passe d’arme ! Magnifique fin de carrière pour Lewis Hamilton avec Mercedes.

Lando Norris a remporté la course devant les deux Ferrari, offrant le titre constrcuteurs à McLaren. Ferrari aura tout tenté !

Les résultats du Grand Prix d’Abou Dhabi 2024

PPilote Équipe ÉcartPoints
1L. NorrisMcLaren25
2C. SainzFerrari+5.83218
3C. LeclercFerrari+31.92815
4L. HamiltonMercedes+36.48312
5G. RussellMercedes+37.53810
6M. VerstappenRed Bull+49.8478
7P. GaslyAlpine+72.5606
8N. HülkenbergHaas+75.5544
9F. AlonsoAston Martin+82.3732
10O. PiastriMcLaren+83.8211
11A. AlbonWilliams+ 1 tour
12Y. TsunodaVCARB+ 1 tour
13G. ZhouSauber+ 1 tour
14L. StrollAston Martin+ 1 tour
15J. DoohanAlpine+ 1 tour
16K. MagnussenHaas+ 1 tour
Ab.L. LawsonVCARB
Ab.V. BottasSauber
Ab.F. ColapintoWilliams
Ab.S. PérezRed Bull

Un Wolff “abattu” s’excuse auprès de Hamilton après une erreur “inexcusable” 

Toto Wolff était particulièrement furieux après les qualifications à Abou Dhabi qui ont vu Lewis Hamilton se faire éliminer dès la Q1.

Selon Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, cette élimination aurait vraiment pu être évitée si Lewis Hamilton avait été relâché plus tôt de son garage.

“Je dois juste m’excuser auprès de Lewis”, a affirmé Toto Wolff à Sky Sports F1. “Aussi à tous les membres de l’équipe qui ont travaillé si dur pour que la fin soit belle pour lui. Il était le plus rapide avec ce type de réglages que nous avons choisi sur la voiture, également pour expérimenter pour l’année prochaine, et nous l’avons totalement laissé tomber. C’est une erreur idiote de ne pas être sorti plus tôt. C’est inexcusable. J’ai rarement été aussi abattu par ce qui s’est passé. Peut-être que cela résume les dernières courses que nous avons eues avec lui, mais c’est le pire parce que c’était tout simplement idiot.”

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Wolff : “Peut-être que sans la quille, cela aurait fonctionné”

Lewis Hamilton a également joué de malchance en fin de Q1 avec une quille qui est venue se loger sous sa Mercedes.

“Je pense que nous avons eu de la chance que les deux se soient frayé un chemin à travers le trafic et peut-être que sans la quille, cela aurait fonctionné”, poursuit Wolff. “Mais vous ne prenez pas autant de risques dans une Q1 où nous avions facilement le rythme pour sortir et notre pilote le plus important de tous les temps, le plus important et le plus grand pilote de ce sport, sort en Q1 parce que nous commettons une erreur. Une erreur de dilettante. Cela ne ruine pas tout l’héritage que nous avons avec lui, mais je ne peux que m’excuser auprès de lui.”

Même si Lewis Hamilton espérait mieux pour sa dernière qualification avec Mercedes, il a tout de même la maigre consolation de gagner des positions sur la grille grâce aux pilotes pénalisés devant lui. Le septuple Champion du monde s’élancera ainsi en 16e position sur la grille, après s’être qualifié 18e. 

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Horner répond à Wolff : “Je préfère être un terrier plutôt qu’un loup [Wolf]”

Vous aimez l’ambiance “cours de récréation” ? Alors vous allez adorer la réponse faite par Christian Horner à son homologue de chez Mercedes, Toto Wolff.

Alors que la guerre des mots bat son plein entre George Russell et Max Verstappen suite à leur altercation verbale au Qatar, les “papas” directeurs d’écuries se sont mêlés à la dispute. Toto Wolff a voulu défendre son pilote en comparant Christian Horner à un roquet [terrier] qui jappait.

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull a adressé une réponse corsée à son collègue Toto Wolff.

J’aime les terriers, je pense que ce sont des chiens formidables !” a déclaré Christian Horner. “J’en ai eu quatre ! Deux airedales, qui sont le roi des terriers. J’ai eu deux West Highland terriers appelés Bernie et Flavio.”

“Ce qui est bien avec les terriers, c’est qu’ils sont extrêmement loyaux. Bernie était un petit chien agressif, il s’attaquait à n’importe qui. Flavio était un peu plus calme, il mangeait peut-être trop.”

“Écoutez, est-ce que le fait d’être appelé un terrier est une mauvaise chose ? Ils n’ont pas peur de s’attaquer aux plus gros chiens. Je préfère être un terrier plutôt qu’un loup, peut-être”, a déclaré Christian Horner.

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Vers un affrontement sur la piste ? 

À la question de savoir s’il craignait que la bataille verbale entre son pilote et celui de Toto Wolff ne se répercute en contact sur la piste ce week-end, Horner a répondu par la négative.

Max est très direct, il vous dit exactement comment il voit les choses. Il dit la vérité, exactement ce qu’il ressent. Il a éprouvé une grande frustration le week-end dernier en raison de la façon dont les choses se sont déroulées.”

“C’était un scénario que nous n’avions jamais vu auparavant, avec la pénalité de grille qui s’en est suivie. Il l’a transformée en motivation et a pris un départ fulgurant. Il a gagné le Grand Prix, ce qui était la meilleure réponse possible.”

“Évidemment, on en a beaucoup parlé hier, c’est la saison des comédies. Nous nous préparons à Noël. Il y a donc peut-être un peu de blues de fin d’année, mais je ne pense pas que cela aura un effet sur le Grand Prix lui-même”, a ajouté le directeur de l’écurie Red Bull.

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“Toto aime me détester” – Horner

Pour finir, Christian Horner estime que Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, devrait être plus occupé ce week-end par la dernière course de Lewis Hamilton avec son équipe, plutôt que par cette affaire entre Max Verstappen et George Russell.

Il semble y avoir une relation d’amour-haine où je pense que Toto aime me détester”, a ajouté Horner.

“J’aurais pensé qu’il avait un peu plus à faire avec la dernière course de Lewis pour cette équipe. Je pense qu’ils devraient célébrer cela plutôt que de se concentrer sur d’autres aspects”, a conclu le Britannique.

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Toto Wolff attaque Christian Horner et le qualifie de “petit roquet qui jappe”

La guerre des mots s’intensifie en Formule 1 entre Mercedes et Red Bull. Toto Wolff, patron de Mercedes, a qualifié Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull de “petit roquet qui jappe”.

Ces déclarations interviennent alors que George Russell et Max Verstappen s’échangent des amabilités par médias interposés après ce que l’on peut qualifier maintenant de l’affaire de la pénalité du Qatar.

Tout a commencé lorsque Verstappen a perdu la pole position à Losail après avoir été sanctionné par les commissaires pour avoir piloté trop lentement lors des qualifications du Grand Prix du Qatar et avoir gêné Russell. Les deux pilotes s’étaient apparemment écharpés dans le bureau de la direction de course. À l’issue du Grand Prix, Max Verstappen avait alors déclaré avoir “perdu tout respect” pour George Russell.

De son côté, George Russell a riposté en dénonçant l’attitude du tout nouveau quadruple Champion du monde, qu’il juge se croire “au-dessus des lois”, tout en révélant que ce dernier l’aurait menacé avant le départ du Grand Prix du Qatar.

Comme un air de déjà vu entre les écuries Mercedes et Red Bull à Abou Dhabi, Toto Wolff est monté au créneau en défendant son pilote, ajoutant une nouvelle dimension à cette rivalité déjà explosive.

En tant que directeur d’équipe, il est important d’être un sparring-partner et pour vos pilotes, cela signifie expliquer des choses qui peuvent être plus nuancées et des déclarations qui sont absolutistes en pensant que tout est soit 100% juste, soit 100% faux”, a déclaré Toto Wolff.

C’est juste quelque chose que je pense qu’il faut expliquer, en pensant à la nuance, en fonction de votre perception et de votre perspective – vous devez permettre que quelque chose soit 51-49, vous devez permettre que ce soit 70-30, car il y a toujours un autre côté.”

“Vous devez l’expliquer à vos pilotes et à votre équipe, et vous arrivez à la conclusion qu’il y a une vérité des deux côtés, et si vous ne le faites pas, vous n’êtes pas à la hauteur de votre rôle. C’est tout simplement faible.”

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Nouvelle guerre entre Wolff et Horner ?

Les relations entre Christian Horner et Toto Wolff sont tendues depuis maintenant quelques années, reposant sur la controverse autour du titre de 2021, les monoplaces qui rebondissaient en 2022, les rumeurs de conflit d’intérêt de Susie Wolff et enfin cette affaire entre Max Verstappen et George Russell.

“Pourquoi se sent-il autorisé à faire des commentaires sur mon pilote, alors que si vous prenez 90 secondes pour y réfléchir [c’est] un petit roquet qui jappe, il y a toujours quelque chose à dire.”

“C’est une affaire entre pilotes, c’est George et Max et je ne veux pas m’en mêler, mais si l’autre directeur d’équipe traite George d’hystérique, c’est là qu’il dépasse les bornes.”

“Sa qualité n’est certainement pas celle d’un intellectuel en psychanalyse, mais comment osez-vous ? Comment osez-vous commenter l’état d’esprit de mon pilote ?” a conclu avec colère le directeur de l’écurie Mercedes.

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Toto Wolff rend hommage à Lewis Hamilton : “Un héritage qui dépasse notre sport”

Toto Wolff a salué la collaboration entre Mercedes et Lewis Hamilton alors que le septuple Champion du monde s’apprête à disputer son ultime Grand Prix avec les Flèches d’Argent, avant de devenir un pilote Ferrari en 2025.

“Après 12 années incroyables, nous nous apprêtons à écrire le dernier chapitre de notre histoire avec Lewis ce week-end”, indique Toto Wolff dans le communiqué de Mercedes de présentation du Grand Prix d’Abou Dhabi. “Ce fut un véritable périple. Lorsque nous avons commencé à travailler ensemble en 2013, nous n’aurions jamais pu imaginer ce qui allait suivre. Six championnats du monde des pilotes. Huit titres de constructeurs. 84 victoires. 78 pole positions. 153 podiums. Le partenariat pilote-équipe le plus fructueux de l’histoire de la F1. De nombreux moments forts que nous avons vécus. Des bas écrasants que nous avons surmontés ensemble.”

“Mais notre relation va bien au-delà des chiffres et des statistiques. C’est un héritage qui dépasse notre sport, avec un impact durable au-delà du circuit. Un héritage qui s’est efforcé d’accroître la diversité dans notre sport. Il s’est battu pour l’inclusion. Lewis a été le catalyseur de tant de choses et nous avons été honorés et fiers de travailler main dans la main avec lui. Ce travail ne s’arrêtera pas à la fin de cette année. Mais il a commencé grâce à l’impulsion donnée par Lewis.”

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Wolff :  “Lewis Hamilton fera toujours partie de notre famille”

“Ce week-end est une célébration”, poursuit Toto Wolff. “Une célébration de tout ce que nous avons accompli ensemble. L’association de Lewis avec Mercedes remonte à 26 ans. Chaque tour de piste de sa carrière a été propulsé par l’étoile à trois pointes. Nous rendrons hommage à cette histoire sans précédent à Abou Dhabi et au cours de la semaine suivante, lorsque nous nous rendrons à Kuala Lumpur, Stuttgart, puis Brixworth et Brackley. Et nous l’honorerons en sachant que, même si cette phase de notre relation touche à sa fin, Lewis fera toujours partie de notre famille.”

“Pour l’instant, nous nous concentrons sur le week-end de course. Il n’y a pas de meilleure façon de marquer la fin de notre relation que par une bonne performance sur la piste. Toute l’équipe s’efforce d’ajouter un nouveau fait marquant à son palmarès. Nous voulons également terminer la saison en beauté. Cela nous aidera à poursuivre sur notre lancée jusqu’à l’hiver et à ouvrir le prochain chapitre de notre histoire en 2025. Avec George [Russell] comme pilote principal et Kimi [Antonelli] comme nouveau talent, notre avenir est prometteur. Mais terminons ce chapitre de la bonne manière. Merci, Lewis : pour une dernière fois, faisons-le.”

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Wolff explique pourquoi Hamilton souffre autant avec cette génération de F1

Toto Wolff s’est exprimé sur les difficultés rencontrées par Lewis Hamilton depuis le début de l’ère des monoplaces à effet de sol.

En 2022, la F1 a introduit une nouvelle génération de voiture à effet de sol. Une réglementation qui a stoppé le règne de Mercedes qui restait sur huit titres mondiaux consécutifs chez les constructeurs.

À l’image de son écurie, Lewis Hamilton a souffert au volant de ces monoplaces par rapport à l’ancienne génération. Alors que nous arrivons près du terme de la troisième année de cette ère, Hamilton se retrouve particulièrement en difficulté face à son coéquipier George Russell en Qualifications.

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Wolff : “Cette génération de voiture ne convient pas toujours à son style de pilotage”

Même si cela se passe mieux en course, et que Lewis Hamilton a remporté deux Grands Prix cette saison, Toto Wolff affirme que ces monoplaces ne conviennent pas au septuple Champion du monde.

“Pour Lewis, cette génération de voiture ne convient pas toujours à son style de pilotage, il aime être agressif en entrée de virage et malheureusement, cette voiture ne peut pas le supporter, en particulier lors des tours de qualification où c’est à la limite”, a indiqué Wolff. 

“Lewis parvient toutefois à renverser la vapeur en course, comme la semaine dernière, où il dépassait voiture après voiture et remontait le peloton. Nous verrons ce que [dimanche] nous réserve et nous espérons que nous pourrons obtenir un autre bon résultat avec les deux voitures pour l’équipe.”

Une nouvelle fois battu par George Russell en Qualifications, Lewis Hamilton ne s’élancera que sixième alors que son coéquipier partira depuis la pole position. En Q3, le septuple Champion du monde accusait plus de quatre dixièmes de retard sur son coéquipier.

Au championnat, George Russell pointe au sixième rang avec 223 points, une place devant Lewis Hamilton qui compte 211 unités au compteur.

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Toto Wolff : “Le tracé du Qatar devrait être plus favorable” à la Mercedes 

Alors que Mercedes a signé un doublé à Las Vegas, Toto Wolff, directeur de l’écurie, indique que le circuit du Qatar devrait mieux convenir “aux points forts” de la W15.

En difficulté ces dernières semaines, Mercedes a réalisé un incroyable week-end à Las Vegas, concluant le Grand Prix avec un doublé emmené par George Russell devant Lewis Hamilton, le tout avec un rythme affiché réellement impressionnant.

Même si Toto Wolff pointe les grandes différences entre les Grands Prix de Las Vegas et du Qatar et le fait que la concurrence sera plus forte à Losail, il reste toutefois optimiste pour le week-end à venir, puisque le circuit qatarien pourrait très bien convenir aux Flèches d’Argent.

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“Les courses de Las Vegas et du Qatar ne pourraient pas être plus différentes”, a tout d’abord indiqué Toto Wolff dans le communiqué de Mercedes de présentation du GP du Qatar. “Le circuit international de Losail comporte de nombreuses sections à grande vitesse et peu, voire pas du tout, de grandes zones de freinage. Bien que la course ait lieu plus tard dans le calendrier que l’année dernière, il fera encore très chaud. Cela contraste avec les conditions fraîches et les nombreuses sections à faible vitesse de Las Vegas.”

“Quoi qu’il en soit, nous visons à nouveau une belle performance ce week-end”, poursuit Wolff. “La W15 a semblé plus à l’aise sur les circuits avec beaucoup de virages à grande vitesse, comme Silverstone ou Spa. Nous avons certainement bénéficié du froid nocturne à Las Vegas, mais le tracé du Qatar devrait être plus favorable aux points forts de notre voiture. Nous savons que nos concurrents seront plus forts qu’ils ne l’étaient le week-end dernier, mais nous aurons pour objectif de placer la voiture dans une bonne fenêtre une fois de plus et de nous battre aux avant-postes.”

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Les directeurs d’écurie réagissent à l’éventuelle arrivée d’Andretti en 2026

Alors que le week-end de course de Las Vegas bat son plein, une nouvelle rumeur est apparue (et pas sur un énième licenciement de Sergio Pérez par Red Bull, promis). Une 11e écurie pourrait finalement intégrer la grille en 2026.

D’après des informations de RacingNews365 et Formula.hu, un accord aurait été trouvé pour accueillir une nouvelle écurie en Formule 1, et une annonce officielle est attendue prochainement. Ce projet, conduit par Andretti et soutenu par General Motors, marquerait l’arrivée d’une nouvelle équipe sur la grille. Cependant, le nom définitif de cette équipe reste à préciser.

Andretti était la seule candidature validée par la FIA lors de son processus de sélection, mais sa demande initiale pour intégrer la F1 en 2026 avait été rejetée par la FOM (Formula One Management). Le désaccord portait notamment sur la période de transition nécessaire : Andretti aurait dû courir en tant qu’équipe cliente pendant deux saisons avant de devenir une équipe d’usine sous l’emblème de Cadillac, à partir de 2028.

Interrogé par les médias sur cette rumeur et sur sa vision des choses, Toto Wolff a répondu de manière plutôt directe :

Je pense que si une équipe peut contribuer au championnat, en particulier si GM [General Motors] décide de devenir propriétaire d’une équipe, c’est une autre histoire.”

Et tant que c’est créatif, ce qui signifie que nous augmentons la popularité du sport, que nous augmentons les revenus du sport, alors aucune équipe ne s’y opposera. Je mets donc tout mon espoir là-dedans”, a déclaré le patron de l’écurie Mercedes.

“Nous pouvons avoir une opinion, comme celle que j’ai ici en ce moment – si je veux être invité à une fête et que j’y vais, je m’assieds sur la table et je dis qui je suis et pourquoi je suis vraiment amusant et assis ici et [que] tout le monde appréciera ma présence.”

J’ai évidemment parlé à Mario [Andretti] – une fois. Je n’ai pas parlé à son fils. Je n’ai pas parlé aux autres personnes qui sont derrière tout ça. Je ne sais pas qui ils sont. Je connais donc GM. GM est formidable”, a conclu l’Autrichien.

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Le choix n’appartient pas aux directeurs d’écurie

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, est allé dans le même sens que Toto Wolff, rappelant que la décision d’ajouter une nouvelle équipe en F1 ne relève pas des écuries elles-mêmes. Il a également rejoint l’Autrichien dans l’expression de son avis sur les qualités nécessaires pour justifier l’arrivée d’une équipe supplémentaire sur la grille.

En fin de compte, je ne suis pas sûr que nous ayons notre mot à dire dans la discussion”, a déclaré le Français. “La discussion est entre la FIA, l’équipe et la FOM. Ce n’est pas notre choix.”

Il est certain, comme l’a dit Toto, que si c’est bon pour le sport, bon pour le spectacle, bon pour les affaires, et que cela ajoute de la valeur sur le plan sportif, nous sommes tous d’accord. Mais encore une fois, la décision appartient à la FOM et non à Toto ou à moi-même”, a conclu le directeur de la firme italienne.

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