Une Mercedes de F1 pilotée par Fangio mise en vente pour un montant record

Une Mercedes-Benz W196R Stromlinienwagen de 1954, pilotée par Juan Manuel Fangio, pourrait devenir la voiture de F1 la plus chère jamais vendue, avec une mise à prix fixée à 41 millions de livres sterling (50 millions d’euros) par RM Sotheby’s.

Ce modèle emblématique détient déjà un palmarès prestigieux : Fangio l’a menée à la victoire lors du Grand Prix de Buenos Aires en 1955, avant que Sir Stirling Moss ne réalise le tour le plus rapide avec le même châssis à Monza. Cette saison-là, Fangio a décroché son deuxième titre mondial, tandis que Moss terminait vice-champion.

Le record actuel de vente pour une voiture de F1 est de 19,6 millions de livres sterling, détenu par une autre Mercedes W196R.

Après avoir été offerte par Mercedes au musée de l’Indianapolis Motor Speedway en 1965, la monoplace y est restée exposée pendant près de six décennies avant d’être mise aux enchères.

Lire aussi : Vidéo – Mercedes F1 vous explique le test de sortie de cockpit

Selon RM Sotheby’s, il s’agit de la seule Stromlinienwagen jamais proposée à la vente à un client privé et l’une des quatre W196 R connues à avoir conservé la « carrosserie aérodynamique » à la fin de la saison de F1 1955.

Wolff compare l’issue d’Abou Dhabi 2021 à Donald Trump et au Brexit

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a suggéré qu’au même titre que les sujets géopolitiques qui divisent comme le président Trump et le Brexit, les familles ont cherché à éviter de discuter du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 dans le sillage de la finale controversée de la saison de F1 cette année-là.

Toto Wolff a comparé le Grand Prix d’Abou Dhabi 2021 au président américain nouvellement (ré)élu, Donald Trump, et à la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, en tant que sujet clivant pouvant mettre à mal l’unité au sein des familles ou des groupes d’amis !

Bernie Ecclestone avait coutume de dire que même la mauvaise publicité reste de la publicité. Il est certain que la F1, qui s’est certainement fortement polarisée avec l’issue de la dramatique saison 2021, a gagné en visibilité et en engagement avec ce tumultueux épisode. Wolff a ainsi souligné comment l’épisode litigieux du circuit de Yas Marina a catalysé l’essor que la F1 continue de connaître grâce au docu-série Drive to Survive de Neflix .

Surfant déjà sur la vague du succès de l’émission, la saison controversée de 2021 de la F1 a aggravé cette croissance, tout en attirant de nouveaux fans au cours de la campagne hostile entre Mercedes et Red Bull – et leurs pilotes principaux, Lewis Hamilton et Max Verstappen.

Alors que le premier est depuis parti vers de nouveaux horizons chez Ferrari, le second a remporté le titre des pilotes de F1 lors de chacune des trois saisons suivantes.

Lire aussi : Une préparation intensive avec Ferrari pour Lewis Hamilton en janvier

Même s’il dit encore en souffrir quotidiennement, Wolff peut voir les avantages que ce championnat, et sa fin malheureuse, a offerts à la F1. Cependant, il n’a pas hésité à reconnaître que la saison et sa fin ont été source de divisions.

Tout au long de la campagne, les tempéraments et les tensions n’ont pas été exacerbés uniquement dans les limites du paddock de la F1. La toxicité au sein des communautés de F1 en ligne, des fans des deux équipes et des deux pilotes est durablement devenue une norme.

Selon Wolff, ce phénomène peut être considéré au même titre que des événements géopolitiques sismiques, tels que l’ascension – et la pérennité – du président américain élu Donald Trump, et le Brexit, nom familier du référendum du Royaume-Uni et de la décision subséquente de quitter l’Union européenne. L’homme de 52 ans a suggéré qu’en raison de la nature conflictuelle de ces trois questions, chacune était un sujet que les familles n’osaient pas aborder lorsqu’elles passaient du temps ensemble pendant les vacances, à savoir Noël.

« Cela fait partie du grand succès que nous avons [en F1] aujourd’hui », a souligné l’Autrichien sur le podcast Armchair Experts with Dax Shepard, alors qu’il réfléchissait à la fameuse saison. « C’était vraiment dramatique. Je me souviens que les sujets que personne ne voulait aborder sur les tables de Noël étaient [Donald] Trump, le Brexit et Abu Dhabi 2021. »

 

Verstappen sans filtre sur sa relation avec Mercedes, Wolff, Ferrari, Aston Martin…

Max Verstappen a accordé une longue interview au service de streamingViaplay, qui diffuse par ailleurs la Formule 1 aux Pays-Bas. Le Quadruple Champion du monde de Formule 1 y a notamment évoqué en longueur le flirt opéré par Mercedes et Toto Wolff à son égard, alors que l’équipe anglo-allemande a tenté de s’attribuer ses services sur fond d’affaire Horner, pour finalement échouer dans cette tentative de débauchage et faire place à Kimi Antonelli aux côtés de George Russell en 2025.

« Oui, je comprends cela », a répondu Verstappen, interrogé sur le travail de destabilisation de Red Bull opéré dans sa propre mesure par Toto Wolff . « Vous voulez avoir le pilote le plus rapide dans votre voiture. Et bien sûr, il y avait beaucoup de choses à faire. Ils ont dû faire un choix pour un nouveau pilote. »

« Les grandes équipes sont toujours intéressantes », a poliment poursuivi Verstappen au sujet de la période durant laquelle Mercedes l’a activement courtisé. « Mais d’un autre côté, je suis aussi dans une très grande équipe. J’ai donc connu beaucoup de succès avec eux. Je m’y sens également comme dans une deuxième famille. Ce sont des considérations que l’on ne peut pas prendre comme ça, trop vite, pour partir. Ce n’est pas comme si je me réveillais et que je me disais ‘oui, l’année prochaine, c’est fini’. Et je ne suis pas quelqu’un qui passe de gauche à droite très rapidement de toute façon. Il faut donc bien réfléchir à ce genre de choses – si on veut le faire. »

Il semble que la conversation avec le clan Verstappen se soit surtout fait entre Toto Wolff et Jos Verstappen, le père de Max, ainsi que son management. De son côté, Verstappen estime qu’il n’a « pas vraiment » entretenu de conversation avec le responsable d’équipe autrichien.

« Bien sûr, nous nous parlons toujours. Et je ne mens pas sur le fait que nous nous sommes assis ensemble. Ce n’est pas un problème en soi, je pense. Mais en fin de compte, j’aime vraiment l’endroit où je suis. »

Ces discussions ont même permis à Verstappen de replacer clairement là où il se sentait au sein du team tout en pouvant apporter un levier supplémentaire et du poids à ses exigences pour demeurer au coeur du projet Red Bull.

« Je pense que nous avons eu des conversations très constructives. Oui, je pense que tout le monde a toujours été très honnête et ouvert les uns envers les autres. Mais d’un autre côté, je suis aussi très loyal envers mon équipe et je m’y sens chez moi. Il n’y a donc pas grand-chose à faire pour l’instant. Je suis encore très jeune, donc beaucoup de choses peuvent encore se produire à l’avenir. Et pour moi, il n’y a pas que la Formule 1. Après cela, j’ai aussi envie de faire beaucoup de choses et j’y réfléchis. Quels sont les bons partenaires pour cela ? Alors oui, ce sont des choses auxquelles je pense, mais je ne dois pas nécessairement prendre une décision à ce sujet maintenant ».

Et d’ajouter que Wolff a également vu l’opportunité de venir nourrir la relation pour le moins glaciale entretenue avec Horner. 

« C’est toujours le cas », estime-t-il lorsqu’il lui est demandé si le directeur de Mercedes a tenté de voler la vedette à son rival. « Les patrons d’équipe, c’est toujours le cas. Il ne s’agit pas seulement des pilotes, mais aussi des règles. Chaque année, il y a toujours un sujet sur lequel vous vous chamaillez. »

Les chemins de Mercedes et Verstappen se croiseront peut-être plus tard, après même la carrière F1 de celui qui domine la discipline depuis de nombreuses saisons.

« J’ai plusieurs objectifs après la Formule 1. L’endurance, ma propre équipe… Il y a beaucoup de choses en jeu. Et bien sûr, il faut qu’il y ait un programme à la fin. Et avec qui allez-vous le faire ? Ce sont bien sûr aussi des conversations que j’ai. Beaucoup d’équipes : Mercedes, Ferrari, Aston Martin, vous savez [sont intéressantes], cela n’a rien à voir avec la Formule 1 elle-même. Red Bull, bien sûr, fait aussi beaucoup de choses en dehors de la Formule 1. Je garde donc toutes les options ouvertes et, à la fin, je choisirai ce que je pense être le mieux. »

Bottas “pas pressé” de sécuriser un rôle d’essayeur chez Mercedes

Lors du Grand Prix d’Abou Dhabi, Valtteri Bottas a possiblement disputé son tout dernier Grand Prix de Formule 1. Le pilote Finlandais de l’équipe Stake Sauber n’a pas fait ses adieux à la discipline reine, mais est conscient du fait que le prochain chapitre de sa carrière de pilote automobile pourrait bien prendre une forme très différente de celle qu’il a connue ces dernières années.

Bottas s’est essentiellement forgé son palmarès en Formule 1 en faisant équipe avec Lewis Hamilton durant les années de gloire de Mercedes, qui dominait le championnat durant les premières années de l’introduction de la motorisation V6 hybride, maitrisée à la perfection par la firme allemande qui avait lancé son programme de recherche et développement bien avant tout autre constructeur dans le domaine.

“Je pense que cette semaine, j’ai commencé à réaliser que je me rapprochais de la fin”, avouait Bottas à Abou Dhabi. “Je ne pense toujours pas qu’il soit garanti que ce soit ma dernière course, c’est mon sentiment.”

Bottas a conclu ce qui sera sans doute sa dernière saison en tant que titulaire F1 sans avoir inscrit le moindre point. Cela signifie qu’il n’a rallié l’arrivée d’aucune des 24 manches de cette saison dans les dix premiers, ni dans les positions permettant d’ouvrir le compteur lors de la poignée de courses Sprint de la saison.

Mercedes pourrait bien devenir le refuge de Bottas, en qualité de pilote d’essais et de développement. Le Finlandais est toujours porté en haute estime par le directeur de l’équipe, Toto Wolff, qui apprécie son éthique de travail avec les ingénieurs, comme il appréciait celle de Nico Rosberg, l’homme que Bottais avait remplacé au pied levé.

Lire aussi : Flavio Briatore révèle que Fernando Alonso a été approché par Williams

“Je ne sais pas ce que je dois dire à ce sujet. Ce sport est amusant. Parfois, tout n’est pas logique mais, comme je l’ai déjà dit, je pourrais certainement faire le travail ”, estime Bottas, lorsqu’il lui est suggéré qu’il dispose des atouts pour briguer le poste, notamment de par son expérience. “Ils se concentrent toujours sur leurs pilotes juniors parce qu’ils ont beaucoup investi dans eux par le passé, c’est donc logique. Je ne peux pas dire grand-chose de plus”, poursuit-il cependant, conscient du fait que Mercedes se doit de vivre aussi dans l’après-Lewis Hamilton à compter de l’an prochain. “Il n’y a pas d’obstacles en tant que tels et nous avons tous les deux de l’intérêt, c’est juste qu’aucune des deux parties n’a été pressée de faire quoi que ce soit”, conclut-il cependant, laissant entendre que cela pourrait se faire.

La Finlande nourrit une grande histoire en F1, et particulièrement au cours de l’ère moderne. Le pays a toujours disposé d’un pilote sur la grille depuis de longues années, avec des pilotes comme Mika Häkkinen, Kimi Räikkönen, Heikki Kovalainen ou encore lui-même. Cela ne sera donc plus le cas en 2025.

“Oui, cela a été une bonne période pour les Finlandais et j’espère que quelqu’un les rejoindra bientôt. Je pense que le gars le plus proche pour le moment est Tuukka Taponen en F4 ; il sera en F3 l’année prochaine et ce sera une saison vraiment clé pour lui afin de prouver ce qu’il peut faire”, observe Bottas, qui semble donc s’exclure de l’équation.

Essais d’après-saison à Abou Dhabi : Comment regarder et qui pilote ?

Le mardi 10 décembre, deux jours après la conclusion du Grand Prix d’Abou Dhabi, pilotes et équipes reviendront sur le circuit de Yas Marina pour les essais d’après-saison.

Cet événement clôturera officiellement la saison de F1 2024, tandis que l’attention se tourne déjà vers la préparation de la saison 2025.

Ces essais, qui permettent aux équipes de collecter des données finales sur leurs monoplaces actuelles, constituent également une opportunité pour les jeunes pilotes et les transferts récents de prendre la piste avec leurs nouvelles montures. On pense bien évidemment ici à Carlos Sainz et Esteban Ocon qui vont respectivement découvrir la Williams et la Haas. Ces premières prises de contact s’avèrent cruciales pour établir des bases solides avant la prochaine saison.

L’organisation des tests de fin de saison après le dernier Grand Prix est devenue une tradition en F1 depuis 2009, se tenant chaque année à Abou Dhabi depuis 2010. Ce rendez-vous permet aux équipes de rouler une dernière fois avec leurs monoplaces de la saison achevée.

Chaque équipe doit respecter certaines règles lors de ces essais. L’une des voitures doit être confiée à un jeune pilote, ayant un maximum de deux départs en Grand Prix, tandis que l’autre est réservée à un titulaire d’une superlicence pour tester les pneus Pirelli.

Les essais de fin de saison à Abu Dhabi seront marqués par l’absence de Lewis Hamilton, futur pilote Ferrari, toujours sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de l’année, le septuple Champion du monde doit encore remplir quelques engagements promotionnels Mercedes avant de tourner la page sur cette collaboration record. Les deux autres Champions du monde de la grille, Max Verstappen et Fernando Alonso ne participeront pas non plus à ces essais.

Les pilotes en piste lors des essais d’après saison

Écurie Pilote test Pirelli Jeune pilote
McLaren Lando Norris / Oscar Piastri Pato O’Ward
Ferrari Charles Leclerc Antonio Fuoco
Red Bull Yuki Tsunoda Isack Hadjar
Mercedes George Russell Frederik Vesti / Andrea Kimi Antonelli
Aston Martin Felipe Drugovich Jak Crawford
Alpine Pierre Gasly Jack Doohan
Haas Esteban Ocon Ryo Hirakawa
VCARB Liam Lawson yumu Iwasa 
Williams Carlos Sainz Luke Browning
Sauber Nico Hülkenberg Gabriel Bortoleto

Comment et où regarder les essais d’après-saison ? 

Les essais d’après-saison de la F1 à Abou Dhabi ne sont pas retransmis à la télévision. Toutefois, vous pourrez vous tenir au courant de ces tests en restant connectés sur F1Only ! 

Le dernier message radio plein d’emotion d’Hamilton à Mercedes

Lewis Hamilton a adressé un message radio empreint d’émotion à son équipe après avoir disputé son dernier Grand Prix sous les couleurs de Mercedes à Abou Dhabi.

Ce moment marque la fin d’une collaboration longue de 12 ans entre Lewis Hamilton et l’écurie de Brackley.

Parti de la 16e place sur la grille, le septuple champion du monde a réalisé une impressionnante remontée pour terminer la course à la quatrième position. Son dernier dépassement sur George Russell, dans le dernier tour, a illustré que sa motivation et son talent étaient intacts.

L’association Hamilton-Mercedes prend donc fin et comme on s’y attendait, nous avons eu droit à un échange radio plein d’émotion entre Lewis Hamilton et son équipe.

Lire aussi : Pour sa dernière avec Mercedes, Hamilton veut au moins marquer des points

La radio du tour d’honneur d’Hamilton :

Bonnington : Je dois dire, mon pote, que ça a été épique de travailler avec toi.

Wolff : Lewis, c’était la conduite d’un champion du monde. C’était la conduite d’un champion du monde. C’est incroyable.

Hamilton : Merci, Toto. C’était très amusant.

Bonnington : C’est bien, tu as fait un excellent travail aujourd’hui, mon pote. Mais oui, ce fut un plaisir jusqu’au bout.

Hamilton : Oui, Bono. Nous avons rêvé seuls, mais ensemble nous avons cru. Et en tant qu’équipe, nous avons réalisé des choses que seul (inaudible) peut réaliser. Merci pour votre courage, votre détermination, votre passion, pour m’avoir vu et soutenu. Ce qui a commencé comme un acte de foi s’est transformé en un voyage dans les livres d’histoire. Nous avons tout fait ensemble et je suis très reconnaissante à tout le monde. Que ce soit ici ou à l’usine. Du fond du cœur, je vous souhaite le meilleur.

Bonnington : Merci, Lewis. Oui, ça a été un voyage extraordinaire, et je suis très reconnaissant d’avoir participé à ce chapitre de ta vie, et je te souhaite bonne chance pour le prochain.

Hamilton : Je vous aime, vraiment, vraiment.

Wolff : Nous t’aimons aussi et tu feras toujours partie de cette famille. Et si nous ne pouvons pas gagner, tu dois gagner.

Course – Lando Norris victorieux à Abou Dhabi, McLaren titrée après 26 ans d’attente

Lando Norris a remporté le Grand Prix d’Abou Dhabi, devançant les deux Ferrari de Carlos Sainz et de Charles Leclerc. McLaren a donc remporté le titre des constructeurs 2024. Pierre Gasly septième permet à Alpine de conserver la sixième place du Championnat des constructeurs. Pour sa dernière avec Mercedes, Lewis Hamilton a terminé le Grand Prix en quatrième position. 

Verstappen sème le chaos au départ

Au départ de la course, dernier de la saison, Max Verstappen est allé harponner la McLaren d’Oscar Piastri. Les deux pilotes sont partis en tête-à-queue au premier virage. Très mauvaise opération pour McLaren qui vise le titre des constructeurs. Peu après ce fut au tour de Sergio Pérez de partir à son tour en tête à queue. Fin de Grand Prix pour le Mexicain, fin de carrière avec Red Bull ?

La voiture de sécurité virtuelle a été déployée afin de laisser le temps aux commissaires de piste de nettoyer la piste. À la relance, Charles Leclerc était déjà 8e ! Onze places de gagnées pour le pilote Ferrari alors qu’Oscar Piastri était 18e.

Après cinq tours, Lando Norris menait la course devant Carlos Sainz, Pierre Gasly, George Russell, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Kevin Magnussen, Charles Leclerc, Max Verstappen et Lance Stroll.

Dans le même temps, on apprit que Max Verstappen et Valtteri Bottas allaient recevoir 10 secondes de pénalités pour avoir respectivement envoyé en tête-à-queue Oscar Piastri et Sergio Pérez. Oscar Piastri a également reçu 10 secondes de pénalités pour avoir percuté Franco Colapinto.

Pierre Gasly, troisième, offrait une magnifique défense face à la Mercedes de George Russell. Très belle performance du pilote Alpine qui pourrait offrir la sixième place du classement des constructeurs à son écurie.

L’incroyable remontée de Charles Leclerc

De son côté, Charles Leclerc continuait sa folle remontée en dépassant Kevin Magnussen et Fernando Alonso, ce qui le plaçait en sixième position. À cet instant de la course, McLaren était toujours virtuellement titrée, mais tout reposait sur les épaules de Lando Norris.

Seul pilote à s’être élancé dans cette course avec des pneus durs, Lewis Hamilton pointait en 12e position. Le septuple Champion du monde qui dispute son dernier Grand Prix avec Mercedes se battait en piste avec Liam Lawson. Toutefois le Britannique déclarait à son équipe qu’il n’avait pas de rythme.

Devant, Pierre Gasly qui continuait de défendre sa position face à George Russell a finalement plongé dans la voie des stands à la fin du 14e tour. Après un arrêt de 2,6 secondes, le français a retrouvé la piste en 10e position.

Profitant de l’arrêt au stand de Gasly, Leclerc quatrième revenait comme une balle sur la Mercedes de George Russell.

Après 20 tours de course, Lando Norris menait toujours les débats devant Carlos Sainz, George Russell Charles Leclerc et Max Verstappen. Les pilotes de tête ne s’étaient toujours pas arrêtés aux stands.

Charles Leclerc est passé aux stands pour passer les pneus à l’entame du 21e tour de course. L’objectif était de réaliser l’Undercut sur George Russell. Le Monégasque est ressorti en huitième position, juste derrière Pierre Gasly. Seuls quelques tours on suffit au pilote Ferrari pour aller passer son ami de chez Alpine.

Lando Norris vainqueur, McLaren sacrée

Carlos Sainz est à son tour rentré aux stands à la fin du 25e tour. L’espagnol a été imité un tour plus tard par le leader de la course tout comme par George Russell.

Lando Norris a vu Carlos Sainz revenir à moins de deux secondes alors que Max Verstappen troisième et Lewis Hamilton ne s’étaient toujours pas arrêtés. À la mi-course, le point du meilleur tour en course était la propriété de Carlos Sainz.

Au 31e tour de la course, Valtteri Bottas est allé harponner la Haas de Kevin Magnussen, envoyant le danois en tête à queue et provoquant l’abandon du pilote Sauber. Le finlandais rejoignait alors Sergio Pérez et Franco Colapinto.

Devant, Carlos Sainz parvenait à maintenir un écart de deux secondes sur Lando Norris, toujours en tête. À la fin du 35e tour, Lewis Hamilton est finalement passé par la voie des stands pour chausser les pneus médiums. Le Britannique est ressorti en septième position. Lando Norris menait toujours la course devant Carlos Sainz, Charles Leclerc, George Russell, et Pierre Gasly. McLaren était donc virtuellement Champion du monde des constructeurs avec 13 points d’avance sur Ferrari.

Grâce à ses pneus médiums, Lewis Hamilton remontait au classement (5e) en doublant Nico Hülkenberg et Pierre Gasly. À cinq tours de la fin de la course, le futur pilote Ferrari est revenu à moins de cinq secondes de son coéquipier.

McLaren filait tout droit vers l’obtention du titre mondial en voyant Oscar Piastri reprendre la 10e position et donc un précieux point au Championnat des constructeurs.

Dans L’ultime tour de la course, Lewis Hamilton est allé dépasser George Russell au terme d’une magnifique passe d’arme ! Magnifique fin de carrière pour Lewis Hamilton avec Mercedes.

Lando Norris a remporté la course devant les deux Ferrari, offrant le titre constrcuteurs à McLaren. Ferrari aura tout tenté !

Les résultats du Grand Prix d’Abou Dhabi 2024

PPilote Équipe ÉcartPoints
1L. NorrisMcLaren25
2C. SainzFerrari+5.83218
3C. LeclercFerrari+31.92815
4L. HamiltonMercedes+36.48312
5G. RussellMercedes+37.53810
6M. VerstappenRed Bull+49.8478
7P. GaslyAlpine+72.5606
8N. HülkenbergHaas+75.5544
9F. AlonsoAston Martin+82.3732
10O. PiastriMcLaren+83.8211
11A. AlbonWilliams+ 1 tour
12Y. TsunodaVCARB+ 1 tour
13G. ZhouSauber+ 1 tour
14L. StrollAston Martin+ 1 tour
15J. DoohanAlpine+ 1 tour
16K. MagnussenHaas+ 1 tour
Ab.L. LawsonVCARB
Ab.V. BottasSauber
Ab.F. ColapintoWilliams
Ab.S. PérezRed Bull

Un Wolff “abattu” s’excuse auprès de Hamilton après une erreur “inexcusable” 

Toto Wolff était particulièrement furieux après les qualifications à Abou Dhabi qui ont vu Lewis Hamilton se faire éliminer dès la Q1.

Selon Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, cette élimination aurait vraiment pu être évitée si Lewis Hamilton avait été relâché plus tôt de son garage.

“Je dois juste m’excuser auprès de Lewis”, a affirmé Toto Wolff à Sky Sports F1. “Aussi à tous les membres de l’équipe qui ont travaillé si dur pour que la fin soit belle pour lui. Il était le plus rapide avec ce type de réglages que nous avons choisi sur la voiture, également pour expérimenter pour l’année prochaine, et nous l’avons totalement laissé tomber. C’est une erreur idiote de ne pas être sorti plus tôt. C’est inexcusable. J’ai rarement été aussi abattu par ce qui s’est passé. Peut-être que cela résume les dernières courses que nous avons eues avec lui, mais c’est le pire parce que c’était tout simplement idiot.”

Lire aussi : À quelle heure est programmé le départ du GP F1 d’Abou Dhabi ce dimanche ?

Wolff : “Peut-être que sans la quille, cela aurait fonctionné”

Lewis Hamilton a également joué de malchance en fin de Q1 avec une quille qui est venue se loger sous sa Mercedes.

“Je pense que nous avons eu de la chance que les deux se soient frayé un chemin à travers le trafic et peut-être que sans la quille, cela aurait fonctionné”, poursuit Wolff. “Mais vous ne prenez pas autant de risques dans une Q1 où nous avions facilement le rythme pour sortir et notre pilote le plus important de tous les temps, le plus important et le plus grand pilote de ce sport, sort en Q1 parce que nous commettons une erreur. Une erreur de dilettante. Cela ne ruine pas tout l’héritage que nous avons avec lui, mais je ne peux que m’excuser auprès de lui.”

Même si Lewis Hamilton espérait mieux pour sa dernière qualification avec Mercedes, il a tout de même la maigre consolation de gagner des positions sur la grille grâce aux pilotes pénalisés devant lui. Le septuple Champion du monde s’élancera ainsi en 16e position sur la grille, après s’être qualifié 18e. 

Lire aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix d’Abou Dhabi 2024

Horner répond à Wolff : “Je préfère être un terrier plutôt qu’un loup [Wolf]”

Vous aimez l’ambiance “cours de récréation” ? Alors vous allez adorer la réponse faite par Christian Horner à son homologue de chez Mercedes, Toto Wolff.

Alors que la guerre des mots bat son plein entre George Russell et Max Verstappen suite à leur altercation verbale au Qatar, les “papas” directeurs d’écuries se sont mêlés à la dispute. Toto Wolff a voulu défendre son pilote en comparant Christian Horner à un roquet [terrier] qui jappait.

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull a adressé une réponse corsée à son collègue Toto Wolff.

J’aime les terriers, je pense que ce sont des chiens formidables !” a déclaré Christian Horner. “J’en ai eu quatre ! Deux airedales, qui sont le roi des terriers. J’ai eu deux West Highland terriers appelés Bernie et Flavio.”

“Ce qui est bien avec les terriers, c’est qu’ils sont extrêmement loyaux. Bernie était un petit chien agressif, il s’attaquait à n’importe qui. Flavio était un peu plus calme, il mangeait peut-être trop.”

“Écoutez, est-ce que le fait d’être appelé un terrier est une mauvaise chose ? Ils n’ont pas peur de s’attaquer aux plus gros chiens. Je préfère être un terrier plutôt qu’un loup, peut-être”, a déclaré Christian Horner.

Lire aussi : Toto Wolff attaque Christian Horner et le qualifie de “petit roquet qui jappe”

Vers un affrontement sur la piste ? 

À la question de savoir s’il craignait que la bataille verbale entre son pilote et celui de Toto Wolff ne se répercute en contact sur la piste ce week-end, Horner a répondu par la négative.

Max est très direct, il vous dit exactement comment il voit les choses. Il dit la vérité, exactement ce qu’il ressent. Il a éprouvé une grande frustration le week-end dernier en raison de la façon dont les choses se sont déroulées.”

“C’était un scénario que nous n’avions jamais vu auparavant, avec la pénalité de grille qui s’en est suivie. Il l’a transformée en motivation et a pris un départ fulgurant. Il a gagné le Grand Prix, ce qui était la meilleure réponse possible.”

“Évidemment, on en a beaucoup parlé hier, c’est la saison des comédies. Nous nous préparons à Noël. Il y a donc peut-être un peu de blues de fin d’année, mais je ne pense pas que cela aura un effet sur le Grand Prix lui-même”, a ajouté le directeur de l’écurie Red Bull.

Lire aussi : Horner : Les qualifications houleuses ont motivé Verstappen à battre Russell

“Toto aime me détester” – Horner

Pour finir, Christian Horner estime que Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, devrait être plus occupé ce week-end par la dernière course de Lewis Hamilton avec son équipe, plutôt que par cette affaire entre Max Verstappen et George Russell.

Il semble y avoir une relation d’amour-haine où je pense que Toto aime me détester”, a ajouté Horner.

“J’aurais pensé qu’il avait un peu plus à faire avec la dernière course de Lewis pour cette équipe. Je pense qu’ils devraient célébrer cela plutôt que de se concentrer sur d’autres aspects”, a conclu le Britannique.

Lire aussi : Max Verstappen voulait mettre George Russell “dans le mur” au Qatar

Toto Wolff attaque Christian Horner et le qualifie de “petit roquet qui jappe”

La guerre des mots s’intensifie en Formule 1 entre Mercedes et Red Bull. Toto Wolff, patron de Mercedes, a qualifié Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull de “petit roquet qui jappe”.

Ces déclarations interviennent alors que George Russell et Max Verstappen s’échangent des amabilités par médias interposés après ce que l’on peut qualifier maintenant de l’affaire de la pénalité du Qatar.

Tout a commencé lorsque Verstappen a perdu la pole position à Losail après avoir été sanctionné par les commissaires pour avoir piloté trop lentement lors des qualifications du Grand Prix du Qatar et avoir gêné Russell. Les deux pilotes s’étaient apparemment écharpés dans le bureau de la direction de course. À l’issue du Grand Prix, Max Verstappen avait alors déclaré avoir “perdu tout respect” pour George Russell.

De son côté, George Russell a riposté en dénonçant l’attitude du tout nouveau quadruple Champion du monde, qu’il juge se croire “au-dessus des lois”, tout en révélant que ce dernier l’aurait menacé avant le départ du Grand Prix du Qatar.

Comme un air de déjà vu entre les écuries Mercedes et Red Bull à Abou Dhabi, Toto Wolff est monté au créneau en défendant son pilote, ajoutant une nouvelle dimension à cette rivalité déjà explosive.

En tant que directeur d’équipe, il est important d’être un sparring-partner et pour vos pilotes, cela signifie expliquer des choses qui peuvent être plus nuancées et des déclarations qui sont absolutistes en pensant que tout est soit 100% juste, soit 100% faux”, a déclaré Toto Wolff.

C’est juste quelque chose que je pense qu’il faut expliquer, en pensant à la nuance, en fonction de votre perception et de votre perspective – vous devez permettre que quelque chose soit 51-49, vous devez permettre que ce soit 70-30, car il y a toujours un autre côté.”

“Vous devez l’expliquer à vos pilotes et à votre équipe, et vous arrivez à la conclusion qu’il y a une vérité des deux côtés, et si vous ne le faites pas, vous n’êtes pas à la hauteur de votre rôle. C’est tout simplement faible.”

Lire aussi : Norris “aime voir” Verstappen et Russell “se disputer comme ils le font” !

Nouvelle guerre entre Wolff et Horner ?

Les relations entre Christian Horner et Toto Wolff sont tendues depuis maintenant quelques années, reposant sur la controverse autour du titre de 2021, les monoplaces qui rebondissaient en 2022, les rumeurs de conflit d’intérêt de Susie Wolff et enfin cette affaire entre Max Verstappen et George Russell.

“Pourquoi se sent-il autorisé à faire des commentaires sur mon pilote, alors que si vous prenez 90 secondes pour y réfléchir [c’est] un petit roquet qui jappe, il y a toujours quelque chose à dire.”

“C’est une affaire entre pilotes, c’est George et Max et je ne veux pas m’en mêler, mais si l’autre directeur d’équipe traite George d’hystérique, c’est là qu’il dépasse les bornes.”

“Sa qualité n’est certainement pas celle d’un intellectuel en psychanalyse, mais comment osez-vous ? Comment osez-vous commenter l’état d’esprit de mon pilote ?” a conclu avec colère le directeur de l’écurie Mercedes.

Lire aussi : Russell : “Verstappen n’aurait probablement pas dû remporter” le titre 2024

Toto Wolff rend hommage à Lewis Hamilton : “Un héritage qui dépasse notre sport”

Toto Wolff a salué la collaboration entre Mercedes et Lewis Hamilton alors que le septuple Champion du monde s’apprête à disputer son ultime Grand Prix avec les Flèches d’Argent, avant de devenir un pilote Ferrari en 2025.

“Après 12 années incroyables, nous nous apprêtons à écrire le dernier chapitre de notre histoire avec Lewis ce week-end”, indique Toto Wolff dans le communiqué de Mercedes de présentation du Grand Prix d’Abou Dhabi. “Ce fut un véritable périple. Lorsque nous avons commencé à travailler ensemble en 2013, nous n’aurions jamais pu imaginer ce qui allait suivre. Six championnats du monde des pilotes. Huit titres de constructeurs. 84 victoires. 78 pole positions. 153 podiums. Le partenariat pilote-équipe le plus fructueux de l’histoire de la F1. De nombreux moments forts que nous avons vécus. Des bas écrasants que nous avons surmontés ensemble.”

“Mais notre relation va bien au-delà des chiffres et des statistiques. C’est un héritage qui dépasse notre sport, avec un impact durable au-delà du circuit. Un héritage qui s’est efforcé d’accroître la diversité dans notre sport. Il s’est battu pour l’inclusion. Lewis a été le catalyseur de tant de choses et nous avons été honorés et fiers de travailler main dans la main avec lui. Ce travail ne s’arrêtera pas à la fin de cette année. Mais il a commencé grâce à l’impulsion donnée par Lewis.”

Lire aussi : Ben Sulayem répond aux pilotes : “Nous ne suivons pas les règles des autres”

Wolff :  “Lewis Hamilton fera toujours partie de notre famille”

“Ce week-end est une célébration”, poursuit Toto Wolff. “Une célébration de tout ce que nous avons accompli ensemble. L’association de Lewis avec Mercedes remonte à 26 ans. Chaque tour de piste de sa carrière a été propulsé par l’étoile à trois pointes. Nous rendrons hommage à cette histoire sans précédent à Abou Dhabi et au cours de la semaine suivante, lorsque nous nous rendrons à Kuala Lumpur, Stuttgart, puis Brixworth et Brackley. Et nous l’honorerons en sachant que, même si cette phase de notre relation touche à sa fin, Lewis fera toujours partie de notre famille.”

“Pour l’instant, nous nous concentrons sur le week-end de course. Il n’y a pas de meilleure façon de marquer la fin de notre relation que par une bonne performance sur la piste. Toute l’équipe s’efforce d’ajouter un nouveau fait marquant à son palmarès. Nous voulons également terminer la saison en beauté. Cela nous aidera à poursuivre sur notre lancée jusqu’à l’hiver et à ouvrir le prochain chapitre de notre histoire en 2025. Avec George [Russell] comme pilote principal et Kimi [Antonelli] comme nouveau talent, notre avenir est prometteur. Mais terminons ce chapitre de la bonne manière. Merci, Lewis : pour une dernière fois, faisons-le.”

Lire aussi : Red Bull se prépare à un remaniement : Sergio Perez out, Isack Hadjar in ?

Wolff explique pourquoi Hamilton souffre autant avec cette génération de F1

Toto Wolff s’est exprimé sur les difficultés rencontrées par Lewis Hamilton depuis le début de l’ère des monoplaces à effet de sol.

En 2022, la F1 a introduit une nouvelle génération de voiture à effet de sol. Une réglementation qui a stoppé le règne de Mercedes qui restait sur huit titres mondiaux consécutifs chez les constructeurs.

À l’image de son écurie, Lewis Hamilton a souffert au volant de ces monoplaces par rapport à l’ancienne génération. Alors que nous arrivons près du terme de la troisième année de cette ère, Hamilton se retrouve particulièrement en difficulté face à son coéquipier George Russell en Qualifications.

Lire aussi : Hamilton perplexe au Qatar : “Cela n’est jamais arrivé dans ma carrière”

Wolff : “Cette génération de voiture ne convient pas toujours à son style de pilotage”

Même si cela se passe mieux en course, et que Lewis Hamilton a remporté deux Grands Prix cette saison, Toto Wolff affirme que ces monoplaces ne conviennent pas au septuple Champion du monde.

“Pour Lewis, cette génération de voiture ne convient pas toujours à son style de pilotage, il aime être agressif en entrée de virage et malheureusement, cette voiture ne peut pas le supporter, en particulier lors des tours de qualification où c’est à la limite”, a indiqué Wolff. 

“Lewis parvient toutefois à renverser la vapeur en course, comme la semaine dernière, où il dépassait voiture après voiture et remontait le peloton. Nous verrons ce que [dimanche] nous réserve et nous espérons que nous pourrons obtenir un autre bon résultat avec les deux voitures pour l’équipe.”

Une nouvelle fois battu par George Russell en Qualifications, Lewis Hamilton ne s’élancera que sixième alors que son coéquipier partira depuis la pole position. En Q3, le septuple Champion du monde accusait plus de quatre dixièmes de retard sur son coéquipier.

Au championnat, George Russell pointe au sixième rang avec 223 points, une place devant Lewis Hamilton qui compte 211 unités au compteur.

Lire aussi : À quelle heure est programmé le départ du GP F1 du Qatar ce dimanche ?

Toto Wolff : “Le tracé du Qatar devrait être plus favorable” à la Mercedes 

Alors que Mercedes a signé un doublé à Las Vegas, Toto Wolff, directeur de l’écurie, indique que le circuit du Qatar devrait mieux convenir “aux points forts” de la W15.

En difficulté ces dernières semaines, Mercedes a réalisé un incroyable week-end à Las Vegas, concluant le Grand Prix avec un doublé emmené par George Russell devant Lewis Hamilton, le tout avec un rythme affiché réellement impressionnant.

Même si Toto Wolff pointe les grandes différences entre les Grands Prix de Las Vegas et du Qatar et le fait que la concurrence sera plus forte à Losail, il reste toutefois optimiste pour le week-end à venir, puisque le circuit qatarien pourrait très bien convenir aux Flèches d’Argent.

Lire aussi : Stat – six pilotes différents ont remporté les six derniers Grands Prix

“Les courses de Las Vegas et du Qatar ne pourraient pas être plus différentes”, a tout d’abord indiqué Toto Wolff dans le communiqué de Mercedes de présentation du GP du Qatar. “Le circuit international de Losail comporte de nombreuses sections à grande vitesse et peu, voire pas du tout, de grandes zones de freinage. Bien que la course ait lieu plus tard dans le calendrier que l’année dernière, il fera encore très chaud. Cela contraste avec les conditions fraîches et les nombreuses sections à faible vitesse de Las Vegas.”

“Quoi qu’il en soit, nous visons à nouveau une belle performance ce week-end”, poursuit Wolff. “La W15 a semblé plus à l’aise sur les circuits avec beaucoup de virages à grande vitesse, comme Silverstone ou Spa. Nous avons certainement bénéficié du froid nocturne à Las Vegas, mais le tracé du Qatar devrait être plus favorable aux points forts de notre voiture. Nous savons que nos concurrents seront plus forts qu’ils ne l’étaient le week-end dernier, mais nous aurons pour objectif de placer la voiture dans une bonne fenêtre une fois de plus et de nous battre aux avant-postes.”

Lire aussi : Programme et horaires du Grand Prix F1 du Qatar 2024

Les directeurs d’écurie réagissent à l’éventuelle arrivée d’Andretti en 2026

Alors que le week-end de course de Las Vegas bat son plein, une nouvelle rumeur est apparue (et pas sur un énième licenciement de Sergio Pérez par Red Bull, promis). Une 11e écurie pourrait finalement intégrer la grille en 2026.

D’après des informations de RacingNews365 et Formula.hu, un accord aurait été trouvé pour accueillir une nouvelle écurie en Formule 1, et une annonce officielle est attendue prochainement. Ce projet, conduit par Andretti et soutenu par General Motors, marquerait l’arrivée d’une nouvelle équipe sur la grille. Cependant, le nom définitif de cette équipe reste à préciser.

Andretti était la seule candidature validée par la FIA lors de son processus de sélection, mais sa demande initiale pour intégrer la F1 en 2026 avait été rejetée par la FOM (Formula One Management). Le désaccord portait notamment sur la période de transition nécessaire : Andretti aurait dû courir en tant qu’équipe cliente pendant deux saisons avant de devenir une équipe d’usine sous l’emblème de Cadillac, à partir de 2028.

Interrogé par les médias sur cette rumeur et sur sa vision des choses, Toto Wolff a répondu de manière plutôt directe :

Je pense que si une équipe peut contribuer au championnat, en particulier si GM [General Motors] décide de devenir propriétaire d’une équipe, c’est une autre histoire.”

Et tant que c’est créatif, ce qui signifie que nous augmentons la popularité du sport, que nous augmentons les revenus du sport, alors aucune équipe ne s’y opposera. Je mets donc tout mon espoir là-dedans”, a déclaré le patron de l’écurie Mercedes.

“Nous pouvons avoir une opinion, comme celle que j’ai ici en ce moment – si je veux être invité à une fête et que j’y vais, je m’assieds sur la table et je dis qui je suis et pourquoi je suis vraiment amusant et assis ici et [que] tout le monde appréciera ma présence.”

J’ai évidemment parlé à Mario [Andretti] – une fois. Je n’ai pas parlé à son fils. Je n’ai pas parlé aux autres personnes qui sont derrière tout ça. Je ne sais pas qui ils sont. Je connais donc GM. GM est formidable”, a conclu l’Autrichien.

Lire aussi :  L’arrivée d’une onzième écurie de F1 bientôt officialisée ?

Le choix n’appartient pas aux directeurs d’écurie

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, est allé dans le même sens que Toto Wolff, rappelant que la décision d’ajouter une nouvelle équipe en F1 ne relève pas des écuries elles-mêmes. Il a également rejoint l’Autrichien dans l’expression de son avis sur les qualités nécessaires pour justifier l’arrivée d’une équipe supplémentaire sur la grille.

En fin de compte, je ne suis pas sûr que nous ayons notre mot à dire dans la discussion”, a déclaré le Français. “La discussion est entre la FIA, l’équipe et la FOM. Ce n’est pas notre choix.”

Il est certain, comme l’a dit Toto, que si c’est bon pour le sport, bon pour le spectacle, bon pour les affaires, et que cela ajoute de la valeur sur le plan sportif, nous sommes tous d’accord. Mais encore une fois, la décision appartient à la FOM et non à Toto ou à moi-même”, a conclu le directeur de la firme italienne.

Lire aussi : EL2 ; Hamilton garde la tête, Red Bull en grande difficulté

Toto Wolff estime “qu’on ne peut pas se fier” à ce que dit Christian Horner

Toto Wolff a de nouveau critiqué Christian Horner à propos d’une enquête de la FIA sur des allégations de conflit d’intérêts. En décembre 2023, la FIA avait ouvert une enquête à la suite de soupçons concernant la relation entre Wolff, directeur de Mercedes, et son épouse Susie Wolff, PDG de la F1 Academy.

Selon le magazine Business F1, des dirigeants d’équipes concurrentes craignaient que le couple échange des informations confidentielles. Ces accusations ont été fermement rejetées par Mercedes et par la FIA, tandis que Susie Wolff a dénoncé une attaque “misogyne ”.

L’enquête a cependant été rapidement clôturée après que les neuf autres écuries ont publiquement exprimé leur soutien aux Wolff, dissipant ainsi les soupçons autour de cette affaire.

Dans une nouvelle interview accordée au Guardian, Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes a déclaré ne pas avoir été étonné de la réaction, ou du silence de son homologue de chez Red Bull.

Je peux supporter beaucoup de merde ”, a déclaré l’Autrichien. “J’y suis habitué. Mais si votre femme est entraînée dans un conflit avec lequel elle n’a rien à voir, et que sa réputation est immaculée, c’est là que le plaisir s’arrête.”

Lire aussi : Valtteri Bottas de retour chez Mercedes en tant que conseiller de Toto Wolff ?

“Mais la réaction a été formidable. Je n’ai passé aucun coup de fil à aucune équipe. Fred a pris les choses en main et a dit : ‘C’est vraiment injuste’. De Günther Steiner à James Vowles, tout le monde a réagi. Ils étaient tous prêts, sauf Christian, à signer un document en notre faveur ”.

“D’après ce que j’ai compris, il a dit : ‘J’ai ma propre interview sur Sky et je vais dire que je n’en fais pas partie. Je ne signerai pas le document’. Les neuf autres équipes ont dit : “Très bien ”. Mais il est évident qu’on lui a dit que cela ne serait pas très bien vu et qu’il devrait faire partie de la déclaration.”

Dans une deuxième tentative, il a cherché à inclure le mot “officiel ” dans la déclaration, souhaitant que celle-ci mentionne qu’aucun directeur d’équipe ne s’était « officiellement” plaint à la FIA. Les autres écuries ont répondu : “Très bien, nous publierons notre déclaration de notre côté, et vous ferez la vôtre ”.

“Je ne pense pas que l’on puisse se fier à ce qu’il dit. Je pense que [Susie] a été un dommage collatéral et beaucoup de choses ont été faites par manque de respect pour ses réalisations en tant que femme pilote de course et en tant que contributrice au changement. Il a également essayé de me causer de la peine en manquant de respect à ma femme, en diminuant le parcours douloureux qu’elle a suivi pour réaliser ce qu’elle a fait dans et en dehors de la voiture”, a conclu le patron de Mercedes.

Lire aussi : En 2025, Christian Horner se méfiera de l’association Hamilton-Ferrari

Toto Wolff reconnait entretenir de bons rapports avec le clan Verstappen

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, reconnait entretenir de bonnes relations avec la famille Verstappen. Selon l’Autrichien seul « Dieu sait » si un jour le pilote néerlandais rejoindra Mercedes.

Cette saison fut marquée par le regain de performances de McLaren et de Ferrari, mais aussi par les rumeurs de transfert. L’annonce du départ de Lewis Hamilton de Mercedes vers Ferrari a libéré une place de choix dans une écurie habituée à naviguer en tête de peloton. Par la suite, d’intenses rumeurs ont lié Max Verstappen à un éventuel départ de Red Bull, bien avant la fin de son contrat avec la firme autrichienne.

Mercedes et Toto Wolff n’ont pas caché leur intérêt pour le pilote trois fois Champion du monde. D’autant plus que Max Verstappen a failli débuter en F1 avec la marque à l’étoile, avant de sauter dans le baquet Toro Rosso en 2015.

Nous nous entendons très bien, pas toujours dans la visibilité de l’œil du public ”, a déclaré Wolff à propos de Max sur le High Performance Podcast. “Je connais Jos [Verstappen, le père de Max] depuis longtemps. Il a mon âge, nous avons des points de vue similaires sur la course.”

Lire aussi : Toto Wolff s’est inspiré de Pep Guardiola dans la gestion du départ de Lewis Hamilton

“Et je ne voudrais pas que l’année 2021 jette une ombre sur les relations personnelles que nous avons. C’était déjà assez dur cette année-là, mais les relations sont intactes. Dieu sait ce qui se passera à l’avenir.

Toto Wolff n’a peut-être pas tiré un trait définitif sur la piste Verstappen, mais a opté pour Kimi Antonelli. La saison prochaine, le rookie débutera donc en F1, chez Mercedes, aux côtés de George Russell.

Il est naturel maintenant d’aller vers la prochaine génération ”, a-t-il expliqué. “Max est un grand pilote et une personnalité intéressante, et Dieu sait ce qui se passera à l’avenir, mais avoir Kimi et George dans la voiture, de vrais juniors Mercedes qui ont fait leurs preuves à chaque étape de leur carrière et que nous avons soutenus, je suis très impatient d’être dans cette situation”, a conclu le directeur d’écurie.

Lire aussi : Andrea Kimi Antonelli veut “remporter quelques victoires” dès 2025

Toto Wolff s’est inspiré de Pep Guardiola dans la gestion du départ de Lewis Hamilton

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes a récemment reconnu que les conseils de Pep Guardiola, l’entraîneur de Manchester, l’ont convaincu de ne pas tenter de retenir Lewis Hamilton.

Avant même le début de la saison 2024, le paddock s’est enflammé après l’annonce du départ de Lewis Hamilton de Mercedes à l’issue de la saison. En 2025, le septuple Champion du monde portera de nouvelles couleurs, celles de la Scuderia Ferrari.

Lewis Hamilton incarne aujourd’hui le succès de Mercedes en Formule 1. Le britannique a remporté six de ses sept titres mondiaux avec la firme à l’étoile. On aurait donc pu s’attendre à ce que l’écurie allemande tente le tout pour le tout pour retenir son pilote star.

Mais on a récemment appris que Toto Wolff, directeur de l’écurie avait au contraire préféré prendre la situation avec philosophie, la même que celle utilisée par Pep Guardiola au football.

Je pense que si quelqu’un décide de partir, il faut le laisser partir”, a déclaré Wolff au podcast High Performance. “J’ai discuté avec Pep Guardiola il y a longtemps et c’est un ami. Je lui ai demandé ce qu’il faisait si tel ou tel joueur partait et il m’a répondu que j’essayais de le convaincre de rester. Il m’a répondu : ‘Non, si quelqu’un pense qu’il peut mieux jouer ailleurs ou qu’il gagne plus, il faut le laisser partir.

Et c’est quelque chose que j’applique de la même manière ici. Si quelqu’un veut partir, faisons en sorte que les choses se passent le mieux possible pour chacune des parties ”.

Wolff a insisté sur le fait que la nouvelle de Hamilton, bien qu’elle ait été un choc, ”n’était finalement pas difficile à digérer.”

Lire aussi : Wolff en dévoile plus sur le départ de Hamilton : “Le père Sainz m’a appelé”

“J’ai vécu des choses bien pires dans ma vie, des drames et des traumatismes réels ”, a-t-il déclaré. “Cela ne fait même pas bouger l’aiguille.”

“C’est juste une nouvelle situation. Elle comporte des risques et des opportunités, des risques dans le sens où il s’agit de savoir comment informer les sponsors le plus rapidement possible.”

“Et d’un autre côté, que faisons-nous pour l’année prochaine ? ” Toto Wolff revient ici sur la promotion du jeune Andrea Kimi Antonelli comme remplaçant d’Hamilton pour 2025. “En raison de mon éducation plus difficile, je n’ai pas vraiment de mal à prendre des décisions.

C’est en fait quelque chose qui me vient tout naturellement. Il y a une réponse instinctive, une réponse interne que j’ai en moi et qui était littéralement ‘c’est l’opportunité pour Kimi’.”

“D’un autre côté, il y avait une saison de F2 à faire et beaucoup d’essais pour Kimi, donc vous devez d’une certaine manière prendre du recul et dire ‘attendez une minute, c’est votre réaction instinctive, donc cela va probablement se produire, mais il pourrait y avoir des points de rupture où vous devriez agir de manière rationnelle et logique’.”

“Avant de prendre une décision finale, il est important de consulter les bonnes personnes avec lesquelles je travaille ici, chez Mercedes. Cette décision a été prise avec Ola [Källenius, PDG de Mercedes-Benz] et dans la salle avec Gwen [Lagrue], qui dirige notre programme junior, James Allison, Bradley Lord et juste pour confirmer mon premier instinct”, a conclu le directeur d’écurie.

Lire aussi : Wolff dit regretter son attitude après l’accident de Verstappen à Silverstone

Wolff dit regretter son attitude après l’accident de Verstappen à Silverstone

Toto Wolff, directeur de Mercedes, n’a pas caché ses regrets quant à sa réaction face à l’accident dont a été victime Max Verstappen au premier tour du Grand Prix de Grande-Bretagne 2021.

Lewis Hamilton et Max Verstappen se battaient pour la tête de la course lorsqu’ils se sont percutés au virage de Stowe. Ce choc a propulsé le pilote Red Bull vers un mur de pneus. C’est là que la monoplace du Batave s’est immobilisée avec fracas, avec une force de 51 G. Jugé responsable, Lewis Hamilton a écopé d’une pénalité de 10 secondes. Cette pénalité ne l’a toutefois pas empêché de remporter la course. De son côté, Max Verstappen avait été conduit à l’hôpital pour y passer des examens plus approfondis.

Toto Wolff dit regretter, en tant que père, avoir omis de contacter Jos Verstappen pour s’enquérir de l’état de santé de son fils. Mercedes s’était simplement fiée aux propos d’un ingénieur de Red Bull qui assurait que le pilote de 27 ans se portait bien.

Ces gars s’étaient battus, non seulement lors du premier tour, mais ils s’étaient battus toute la saison, et je pense que c’était un moment où les deux ont décidé de ne pas céder ce virage “, a déclaré Wolff sur le High Performance Podcast. “Et cela s’est terminé par une situation où, heureusement, Max n’a pas été blessé. Je l’ai déjà dit, j’aurais pu réagir d’une meilleure manière, car j’ai entendu un des ingénieurs de Red Bull dire qu’il allait bien à cet égard. Je me suis dit ‘cochez la case Max va bien’, et nous avons continué à gagner la course, sans qu’il ne marque de points.

Lire aussi : Bernie Ecclestone estime que la FIA a trop pénalisé Max Verstappen

C’était donc important pour rebondir au championnat. J’ai eu l’impression que la conduite n’était pas toujours irréprochable et, rétrospectivement, j’aurais dû prendre mon téléphone et appeler Jos pour lui demander s’il allait bien.”

“Maintenant, Jos m’aurait clairement dit ce qu’il pensait de cette situation, mais c’est très bien ainsi. Mais j’aurais dû, en tant que père, appeler le père du conducteur et lui demander [s’il allait bien], ce que je n’ai pas fait. ”

“Il y a eu beaucoup d’autres cas cette année-là qui n’étaient pas conformes aux normes que nous attendons tous les uns des autres”, a conclu le directeur de l’écurie Mercedes.

Lire aussi : Wolff revient sur le départ d’Hamilton, “tout le monde a une durée de vie”

Wolff revient sur le départ d’Hamilton, “tout le monde a une durée de vie”

Toto Wolff, directeur de Mercedes, a déclaré que l’annonce du départ de Lewis Hamilton vers Ferrari avait évité à l’écurie d’avoir une conversation embarrassante avec son pilote.

L’annonce a fait l’effet d’une bombe en ce début d’année lorsque la Scuderia Ferrari a annoncé avoir signé pour la saison 2025, nul autre que Lewis Hamilton. Un nouveau septuple Champion du monde de Formule 1 va rejoindre la firme italienne, toute une histoire.

Le nouveau livre de Mercedes intitulé “Inside Mercedes F1 : Life in the Fast Lane ”, réserve quelques pages à ce moment marquant de la saison 2024, narré par Toto Wolff.

Il y a une raison pour laquelle nous n’avons signé qu’un contrat d’un an et plus ”, a déclaré Wolff à propos d’Hamilton. “Nous sommes dans un sport où l’acuité cognitive est extrêmement importante, et je crois que tout le monde a une durée de vie.”

“Je dois donc m’intéresser à la prochaine génération. C’est la même chose dans le football. Des managers comme Sir Alex Ferguson ou Pep Guardiola. Ils ont anticipé les performances de leurs meilleurs éléments et ont fait appel à des joueurs juniors qui ont fait progresser l’équipe pour les années à venir.”

Lire aussi : En 2025, Christian Horner se méfiera de l’association Hamilton-Ferrari

Mercedes a loupé Leclerc et Norris

Dans un passage du livre, Toto Wolff reconnait que le timing de l’annonce du départ de Lewis Hamilton a fait des vagues en interne. Si le directeur de l’écurie savait qu’un jour son pilote quitterait l’écurie, il ne s’y attendait peut-être pas à ce moment-là.

Je savais pertinemment que Lewis partirait ”, a-t-il ajouté. “Je ne comprenais tout simplement pas pourquoi il changeait d’équipe avant que nous sachions si nous allions être compétitifs ”.

Toujours sur le timing de l’annonce, Wolff affirme avoir loupé certaines pistes avant de finalement opter pour la jeunesse avec la signature de Kimi Antonelli.

Je n’ai pas non plus eu le temps de réagir, j’ai dû appeler d’urgence nos partenaires et j’ai peut-être manqué des négociations avec d’autres pilotes qui avaient signé des contrats quelques semaines plus tôt, comme Charles Leclerc et Lando Norris.”

“Mais la situation me plaît ”, poursuit-il. “Elle nous aide car elle évite le moment où nous devons dire au pilote le plus emblématique du sport que nous voulons arrêter.”, a conclu le directeur d’écurie. 

Lire aussi : Vidéo ; Montez à bord de la McLaren de Senna pilotée par Hamilton au Brésil

Wolff prêt à sacrifier la fin de saison de Mercedes pour gagner début 2025

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, affirme que la priorité de son écurie est désormais le développement de la monoplace 2025, espérant “être en tête dès le début l’année prochaine”.

Après de bonnes performances à l’été 2024, Mercedes est petit à petit rentrée dans le rang et ne parvient plus à se battre pour les victoires. Les Flèches d’Argent semblent se heurter souvent au même problème, à savoir une monoplace très rapide le vendredi mais qui ne parvient pas à maintenir ce rythme tout au long du week-end.

“Nous avons connu d’énormes fluctuations [au Mexique] ”, a reconnu Toto Wolff dans une interview avec oe24. “Vendredi, nous avions la voiture la plus rapide, en course nous n’avons pas pu suivre le rythme du top 3 au début, puis George [Russell] a cassé son aileron avant.”

“Lewis [Hamilton] aurait alors au moins eu le rythme derrière Sainz. Dans l’ensemble, nous sommes face à un mystère, même si Red Bull est dans le même cas.”

Lire aussi : Norris : Verstappen “se sacrifiera” pour me battre, “il n’a rien à perdre”

Wolff : “Chaque séance et chaque course sont désormais des tests”

Questionné sur la saison prochaine, et une possible lutte à quatre équipes, Toto Wolff ne serait pas contre : “Ce serait une ambition sympa. Huit pilotes qui se battent et quatre très bonnes équipes.”

Le directeur de l’écurie Mercedes a ensuite abordé “l’objectif clair” de la fin de saison de son écurie.

“Pour les quatre courses d’ici la fin de l’année, j’ai fixé un objectif clair : Je sacrifie un bon résultat de course au développement pour l’année prochaine”, affirme Wolff. “Pour nous, chaque séance et chaque course sont désormais des tests.”

“Plus qu’une éventuelle victoire, je pense qu’il est important de tout essayer : La hauteur de caisse, l’aileron arrière, la suspension, etc. C’est un risque que nous prenons maintenant pour apprendre et, je l’espère, être en tête dès le début l’année prochaine.”

Lire aussi : Wolff satisfait des pénalités reçues par Verstappen : “C’est bon pour la course”