Après son crash de 25G, Bottas admet qu’il préfère les pistes qui pénalisent pour les erreurs

Malgré un gros crash, Valtteri Bottas admet qu’il affectionne particulièrement les circuits comme celui de Spielberg qui ne pardonnent aucune erreur aux pilotes.

En totale opposition avec le circuit Paul Ricard au Grand Prix de France la semaine dernière, le tracé de Spielberg est un circuit « old school » qui ne pardonne quasiment aucune erreur aux pilotes.

Pas de grandes zones de dégagement, des bacs à graviers omniprésents, une piste relativement étroite et rapide, et des virages très rapides, sont le mélange parfait pour offrir un peu de spectacle en catégorie reine du sport automobile.

« Cela fait une différence. Même si je me suis crashé, je préfère être pénalisé pour mes erreurs. » explique Valtteri Bottas après son crash en EL2 ce vendredi à Spielberg.

« Cela rend les choses plus excitantes. Je pense que c’est comme ça que ça devrait être, et  définitivement, les erreurs ici coûtent beaucoup plus avec des virages agressifs et des échappatoires minimes. »

Malgré son crash, Valtteri Bottas a tout de même terminé à la seconde position de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

« Cela a un peu compromis notre journée, mais nous avons tout de même trouvé une direction claire pour les réglages de la voiture, alors que nous avons apporté de gros changements lors des EL2. »

« Mais avant cela [le crash], je me sentais très bien. Donc, dans l’ensemble c’est bon, mais les autres équipes sont rapides aussi. »

Victime d’un crash en EL2, Max Verstappen accuse le vent

Max Verstappen a été victime d’une grosse sortie de piste ce vendredi en essais libres 2 du Grand Prix d’Autriche, obligeant le Hollandais à mettre un terme à sa journée de travail prématurément.

Le pilote Red Bull a perdu l’arrière de sa monoplace à l’entrée du dernier virage du circuit Red Bull Ring ce vendredi en EL2 et est allée frapper le mur de pneus avec l’arrière de sa RB15.

Pour le jeune hollandais, c’est le vent qui est le seul responsable de cet accident, alors que quelques minutes plus tard, c’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui s’est lui aussi fait surprendre dans un virage et est allé frapper la barrière de pneus à son tour.

« J’ai déjà dit à l’équipe que c’était difficile avec le vent. » explique Max Verstappen. « Il était irrégulier et très fort parfois. »

« L’arrière de la voiture partait à certains endroits, ce qui était clairement visible sur les données au moment du crash. »

« Les voitures sont très sensibles au vent, ce que vous nous avons pu voir avec Valtteri [Bottas], entre autres. »

« Bien sûr, un accident n’aide pas, mais cela peut arriver. Heureusement, les dégâts peuvent tous être réparés. Nous avions également une boîte de vitesses du vendredi sur la voiture, ce qui ne posera pas de problème. »

Mercedes : « Pas un spectacle que l’on aime voir, mais Valtteri va bien »

Valtteri Bottas a été victime d’une grosse sortie de piste ce vendredi lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

Le pilote Mercedes a perdu l’arrière de sa voiture au virage 6 et est allé frapper violemment la barrière de pneus après avoir traversé le bac à graviers en tant que passager de sa Mercedes.

L’impact a été violent, ce qui a obligé Valtteri Bottas à passer par le centre médical du circuit pour des contrôles de routine, mais fort heureusement, le pilote finlandais va bien et sera de retour au volant de sa voiture dès ce samedi pour la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

L’équipe Mercedes a d’ailleurs rapidement communiqué sur l’état de santé de son pilote : « Ce n’est pas un spectacle que nous aimons voir, mais heureusement, Valtteri Bottas va bien. » a déclaré le porte parole de l’équipe.

« Ce sera une nuit bien remplie pour tous les gars dans le garage, mais nous reviendrons plus fort demain. »

A l’issue de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche, Valtteri termine à la seconde position sur le tableau des temps, à trois dixièmes de la Ferrari de Charles Leclerc, qui a signé le temps le plus rapide.

EL2 : Gros crash pour Bottas et Verstappen

Charles Leclerc a signé le meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche en 1.05.086.

Le pilote Ferrari devance de trois dixième la Mercedes de Valtteri Bottas et de quatre dixièmes la Red Bull de Pierre Gasly.

Derrière, Lewis Hamilton, Carlos Sainz, Romain Grosjean, Kimi Raikkonen, Sebastian Vettel, Max Verstappen et Lando Norris complètent le top dix de ces EL2 du Grand Prix d’Autriche.

Les chronos signés lors de ces EL2 ne sont pas très significatifs puisque la séance d’essais a été largement perturbée par deux crashs, ce qui a obligé certains pilotes [Hamilton et Gasly] à modifier leur programme pour accumuler des données pour l’équipe en l’absence de la seconde monoplace sur la piste.

Max Verstappen dans le mur

Le pilote Red Bull Max Verstappen est allé percuter le mur de pneus dans le dernier virage du circuit au moment d’entrer dans la dernière heure de cette séance d’essais libres 2 du Grand Prix d’Autriche.

Le Hollandais a perdu l’arrière de sa monoplace à l’entrée du dernier virage du circuit Red Bull Ring et est allé taper le mur de pneus en marche arrière.

Les dégâts sont importants sur l’arrière de la Red Bull RB15 de Max Verstappen, qui a dû se contenter de regarder la fin de séance depuis son stand.

Violente sortie de piste pour Valtteri Bottas

Après la reprise de la séance à la suite de l’accident de Max Verstappen, c’est au tour de Valtteri Bottas au volant de sa Mercedes d’aller frapper le mur de pneus.

Le pilote finlandais a perdu l’arrière de sa monoplace dans le virage 6 du tracé autrichien, un virage très rapide où les pilotes passent à 250 km/h en moyenne.

Après avoir perdu l’arrière de sa W10, le Finlandais n’a rien pu faire pour rattraper sa Mercedes, qui a traversé le bac à gravier et qui s’est encastrée dans le mur de pneus.

Valtteri Bottas a été transporté au centre médical du circuit par mesure de précaution, mais le Finlandais est sorti de lui-même de la carcasse de sa voiture.

Vettel se fait une grosse frayeur

Dès la reprise de la séance après le gros crash de Valtteri Bottas, c’est au tour de Sebastian Vettel de perdre l’arrière de sa Ferrari exactement au même endroit que Max Verstappen un peu plus tôt.

Le quadruple champion du monde a eu un peu plus de chance que Max Verstappen puisque l’Allemand a réussi à ne pas frapper le mur de pneus. Sa monoplace a terminé sa course dans le bac à graviers, quelques centimètres avant la barrière de pneus.

Encore des ailerons avant cassés

La situation pourrait devenir critique pour les équipes après une nouvelle séance d’essais libres durant laquelle plusieurs pilotes sont allés casser l’aileron avant de leur monoplace sur les vibreurs.

Les équipes pourraient se retrouver rapidement à cours de pièces avant la fin du week-end si à chaque séance d’essais les pilotes brisent plusieurs ailerons avant.

Déjà ce matin en EL1, pas moins de huit ailerons avant ont été brisés, ce qui a provoqué la colère des directeurs d’équipes qui ne comprennent pas l’utilité de ces « boudins » jaunes montés juste derrière les vibreurs du circuit autrichien.

Les vitesses de pointe des EL2

Tableau des temps

Les équipes en colère après plusieurs ailerons avant cassés ce vendredi

Après la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche disputée ce vendredi matin à Spielberg, plusieurs équipes se montrent très mécontentes, après la casse de plusieurs ailerons avant.

Ce vendredi matin sur le Red Bull Ring, pas moins de cinq pilotes ont abîmé l’aileron avant de leur monoplace sur les vibreurs jaunes placés un peu partout sur le tracé autrichien.

Ces « saucisses » ont littéralement brisé en deux l’aileron avant la Renault de Nico Hulkenberg, ce qui a provoqué un drapeau rouge en toute fin de séance en EL1.

Un peu plus tôt, Lewis Hamilton a brisé deux ailerons, Pierre Gasly a fait de même avec un aileron, tandis que chez Ferrari ou Racing Point, la situation était similaire.

Pour Mercedes, un des deux ailerons abîmés n’est pas réparable dans l’immédiat a annoncé l’équipe du constructeur allemand, tandis que chez Renault, la facture s’annonce encore plus lourde sur la voiture de Nico Hulkenberg puisqu’en plus de l’aileron, les bargeboards et plusieurs ailettes ont volé en éclat ce matin au passage de la RS19 sur les saucisses du virage 9.

Pour Helmut Marko, le conseiller motorsport chez Red Bull, cela n’a aucun sens de laisser de tels vibreurs sur le tracé : « A quoi ça sert ? Ils ont ruiné toutes les voitures. » a déclaré l’Autrichien.

Pour le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, la facture s’élève déjà à 280 000 euros : « Nous avons utilisé quelque chose comme trois ailerons jusqu’ici. » explique Horner.

« Nous avons pour probablement 280 000 de dégâts. Mais nous ne sommes pas les seuls et je suis certain qu’il va y avoir un débat sur l’angle d’attaque de ces vibreurs jaunes. »

La pénalité de Vettel au Canada immortalisée dans une vitrine

La société BBR Models a intelligemment réussi à représenter en modèle réduit la « non-victoire » de Sebastian Vettel au Grand Prix du Canada 2019.

Au Canada, Sebastian Vettel a bien franchi la ligne d’arrivée à la première position, mais le pilote Ferrari a ensuite reçu une pénalité de cinq secondes pour « conduite dangereuse », après être passé par l’herbe au virage 3 et être revenu sur la piste devant la Mercedes de Lewis Hamilton.

Après l’arrivée de la course, Sebastian Vettel a donc exprimé son mécontentement en déplaçant le panneau #1, qui été positionné devant la Mercedes de Lewis Hamilton, sur l’emplacement vide où aurait dû se trouver sa Ferrari.

sebastian vettel canada arrivée panneau

La société BBR Models modélise la scène

BBR a réussi à recréer l’emplacement exact où Sebastian Vettel a positionné le panneau #1 au Grand Prix du Canada, alors que nous pouvons même voir l’ombre de la Mercedes de Lewis Hamilton, ainsi que la plaque d’égout située au fond de la photo ci-dessus.

Pour la modique somme de 17 euros, vous pourrez vous offrir ce modèle réduit de l’emplacement vide où aurait dû se trouver la Ferrari de Sebastian Vettel à l’arrivée du Grand Prix du Canada 2019. Pour commander, c’est par ici 

 

Le Britannique Dan Ticktum écarté par Red Bull

Dan Ticktum, qui évoluait en Super Formula au Japon au sein de l’équipe Mugen, vient d’être remercié par son équipe et quitte également le Red Bull Junior Team.

Le jeune Britannique n’a pas donné satisfaction en Super Formula, avec seulement un point marqué en trois courses, ce qui lui a valu son baquet dans la catégorie.

En parallèle, Helmut Marko, le conseiller motorsport et responsable de la filière des jeunes pilotes chez Red Bull, a confirmé que Ticktum quittait le Red Bull Junior Team avec effet immédiat : « Il ne fait plus partie de notre programme. » a déclaré Marko.

Dan Ticktum semblait pourtant sur la bonne voie pour devenir pilote de Formule 1 avec l’appui de Red Bull, qui lui a permis cette année de participer aux essais de Bahreïn et Barcelone au volant de la RB15.

Mais le manque de résultat du Britannique en Super Formula l’a définitivement écarté de la catégorie reine du sport automobile, alors que Ticktum n’est toujours pas éligible à la Super Licence, sésame indispensable pour rentrer en Formule 1.

Alfa Romeo Racing se dote d’un nouveau simulateur

L’équipe Alfa Romeo Racing a annoncé ce vendredi un nouveau partenariat avec la société AB Dynamics qui lui fournira un nouveau simulateur.

AB Dynamics est l’un des principaux spécialistes mondiaux des systèmes de test automobile dans une vaste gamme d’applications, allant de la validation et de la durabilité au développement de technologies de pointe pour la sécurité active et la conduite autonome.

Fondé par Tony Best en 1982 dans le but de fournir des services d’ingénierie en matière de bruit, de vibrations et de suspensions à l’industrie automobile, l’accent mis sur la qualité, le support et l’efficacité des tests en a fait un partenaire de confiance à long terme pour les constructeurs automobiles et les fournisseurs de technologies du monde entier.

Alfa Romeo Racing utilisera le simulateur de pilote AVDS pour accélérer le développement des performances de sa monoplace et collaborera avec AB Dynamics pour étendre et développer davantage les produits de simulation pour les applications dans le sport automobile.

« AB Dynamics a été le pionnier des technologies immersives de pointe en matière de logiciel, de matériel et de simulation de véhicule. » explique Fred Vasseur, le team principal de l’équipe Alfa Romeo Racing.

« Avec le simulateur de conduite de véhicule avancé (AVDS), nous avons la possibilité de former nos pilotes et d’utiliser un puissant outil d’ingénierie pour améliorer nos performances sur piste. »

EL1 : Hamilton un dixième devant Vettel

Lewis Hamilton a signé le meilleur temps lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche 2019 en 1.04.838.

Le quintuple champion du monde [gommes rouge] devance de un dixième la Ferrari de Sebastian Vettel [gommes jaune] et la Mercedes de son coéquipier Valtteri Bottas [gommes rouge].

Derrière, Charles Leclerc, Max Verstappen, Pierre Gasly, Carlos Sainz, Daniel Ricciardo, Kevin Magnussen et Lando Norris complètent le top dix de cette première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche.

Évaluation de nouvelles pièces chez Ferrari

Chez Ferrari, on continue d’évaluer de nouvelles pièces, après l’introduction de plusieurs nouveaux éléments au Grand Prix de France la semaine dernière, mais qui n’ont pas toutes fonctionné sur la SF90.

Ce vendredi matin, l’équipe de Maranello a beaucoup travaillé sur la monoplace de Sebastian Vettel, alors que le fond plat de sa SF90 a été changé en milieu de séance.

Le quadruple champion du monde termine cette première séance d’essais libres à la seconde position au classement final, à seulement un dixième de la Mercedes de Lewis Hamilton, alors que sa Ferrari était chaussée de pneus Médiums, contre les Tendres pour Hamilton.

Changement de moteur chez Mercedes

Alerte moteur sur la monoplace de Valtteri Bottas ce vendredi à Spielberg. L’équipe du constructeur allemand a détecté une fuite d’huile sur l’unité de puissance montée sur la W10 du Finlandais en tout début de séance, obligeant les mécaniciens à procéder au changement de cette dernière.

Ce changement de moteur de dernière minute n’aura pas empêché le pilote Mercedes de partir en piste au bout de 30 minutes et de signer le troisième meilleur temps des EL1.

Les ailerons avant souffrent

Les gros vibreurs en place sur le circuit Red Bull Ring ont fait des victimes ce vendredi matin, puisque Mercedes a dû changer l’aileron avant sur la monoplace de Lewis Hamilton à deux reprises, alors que Red Bull a fait la même chose sur la RB15 de Pierre Gasly.

Chez Ferrari, même sanction pour Charles Leclerc, qui a également abîmé son aileron avant sur les vibreurs. L’équipe italienne a procédé au changement de l’aileron avant sur la SF90 du Monégasque.

Nico Hulkenberg a d’ailleurs cassé son aileron avant en deux dans les dernières minutes de la séance, obligeant les commissaires à agiter un drapeau rouge à trois minutes de la fin de ces EL1.

Les meilleures vitesses de pointe des EL1

Tableau des temps

Rendez-vous désormais à 15h00 [heure française] pour la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche 2019.

Officiel : aucun changement sur les pneumatiques en 2019

C’est désormais officiel : il n’y aura aucun changement au niveau des pneumatiques Pirelli en 2019 après un vote effectué ce vendredi à Spielberg.

Comme nous vous le révélions hier, les dix équipes, la FIA et la Formule 1 se sont réunies ce vendredi sur le circuit de Spielberg en Autriche pour une réunion exceptionnelle afin de participer à un vote pour un éventuel changement de la spécification des pneus Pirelli en 2019.

Finalement, il n’y aura aucun changement cette année concernant la bande de roulement des pneus Pirelli (les pneus Pirelli 2019 offrent une bande de roulement plus fine que ceux de 2018).

Ces pneus à bande de roulement plus fine ne font pas l’unanimité auprès des équipes mais certaines d’entre elle comme Mercedes s’en accommodent parfaitement.

Seules cinq équipes ont voté pour le changement : Ferrari, Alfa Romeo Racing, Haas, Red Bull et Toro Rosso. Il n’y aura donc aucun changement sur les pneumatiques en 2019.

Sergio Perez : « La F1 n’est pas en crise, mais elle a perdu de l’intérêt »

Après une course terne au Grand Prix de France, la totalité du paddock de la Formule 1 est d’accord pour dire que la catégorie reine du sport automobile a perdu de sa superbe ces dernières années.

La domination de Mercedes depuis l’introduction des moteurs V6 hybrides en 2014 a également joué un rôle important dans cette perte d’Intérêt de la part des fans, alors que des pénalités à outrance et des circuits jugés ennuyeux comme le Paul Ricard, n’aident en rien à revaloriser la catégorie reine auprès du public.

Interrogé ce jeudi dans le paddock de Spielberg, Sergio Perez estime que la situation devient critique, même si le Mexicain ne veut pas encore parler de crise.

« Je ne dirais pas que la Formule 1 est en crise, mais elle perd de l’intérêt. Dans le haut du peloton, tout est ennuyeux. » déclare Sergio Perez.

« La bonne chose, c’est que le milieu du peloton est serré, et comme nous l’avons vu en France, c’est très bien. »

Un autre thème en vogue en ce moment dans le paddock de la F1 est la question des pénalités et de la constance de ces pénalités infligées par des commissaires. Sergio Perez a lui aussi sa petite idée sur la question.

« Ce qui serait génial, c’est d’avoir toujours les mêmes commissaires. » souligne le pilote Racing Point.

« Mais c’est loin d’être fait, donc, j’espère que cela se produira à l’avenir. Les décisions seront plus constantes, Il y a plusieurs points sur lesquels les pilotes sont d’accord, donc, ce serait formidable qu’on nous écoute pour améliorer le sport. »

Zones d’asphalte sur les circuits : Une situation cauchemardesque pour Grosjean

Romain Grosjean souhaite que les circuits comportant des zones de dégagement en asphalte installent de l’herbe afin d’empêcher les pilotes d’abuser des limites de la piste.

Le week-end dernier au Grand Prix de France, Daniel Ricciardo a reçu une pénalité pour avoir doublé l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen en mettant ses quatre roues en dehors des limites de la piste.

Ce dépassement a été rendu possible en raison de la présence de bandes d’asphalte tout autour du circuit Paul Ricard, ce qui permet aux pilotes de venir mordre, voire empiéter, en dehors des limites de la piste.

Pour Romain Grosjean [comme pour beaucoup de fans], il suffit tout simplement de remettre des bandes d’herbe ou des bacs à graviers autour des circuits pour régler une bonne fois pour toutes le problème.

« Nous nous mettons dans une position qui est devenue cauchemardesque avec ces circuits avec des run-off partout. » a déclaré Romain Grosjean ce jeudi en Autriche.

« Je veux dire par là que vous n’avez pas de problème à Suzuka, vous n’avez pas de problème à Monaco, vous n’avez pas de problème au Canada. »

« J’adore le Paul Ricard, c’est ma course à domicile, mais si vous mettez deux mètres d’herbe de chaque côté de la ligne blanche, cette piste peut devenir la meilleure du monde. Mais juste parce qu’il y a tous ces dégagements, qui se fout d’aller tout droit ? »

« Mettez ça [de l’herbe] et vous n’aurez plus de problème et nous n’aurons plus de discussion. Ricciardo serait alors parti à gauche, pas à droite, et donc peut-être qu’il n’aurait pas doublé et Kimi serait peut-être resté devant. »

Un problème de fiabilité a « forcé » McLaren à monter la Spec B sur la voiture de Sainz

Ce week-end en Autriche, Carlos Sainz va recevoir la Spec B du moteur Renault, ce qui se traduira par une pénalité sur la grille de départ pour le pilote McLaren.

Carlos Sainz ne sera pas le seul à être pénalisé ce week-end, puisque le pilote Renault Nico Hulkenberg a lui aussi reçu cette Spec B du bloc V6 français et sera donc lui aussi pénalisé sur la grille.

Pour Hulkenberg, l’arrivée de la Spec B à l’arrière de sa monoplace était déjà planifiée par Renault pour le Grand Prix d’Autriche, mais dans le cas de Carlos Sainz, c’est un problème de fiabilité rencontré au Grand Prix de France la semaine dernière qui a obligé l’équipe britannique à prendre les devants.

En effet, au Grand Prix de France la McLaren de Sainz a rencontré des problèmes de surchauffe en raison d’une fuite d’eau, ce qui a failli forcer l’équipe à faire abandonner son pilote qui se battait alors pour la sixième position.

Sur le muret des stands, les ingénieurs ont estimé qu’un abandon était possible afin de ne pas endommager le moteur, mais la bataille pour la sixième place à l’arrivée valait la peine de prendre le risque selon McLaren.

Finalement, Carlos Sainz a réussi à terminer la course en France, mais en raison de la proximité du Grand Prix d’Autriche, les ingénieurs Renault n’ont pas eu le temps de vérifier l’origine du problème sur le V6 monté sur la voiture de l’Espagnol au Grand Prix de France, et ils n’ont donc pris aucun risque pour ce week-end en décidant de monter la Spec B sur sa voiture.

En effet, en raison des hautes températures attendues ce week-end en Autriche, les ingénieurs McLaren n’ont pas voulu prendre le risque de remonter l’unité de puissance défectueuse du Grand Prix de France sur la monoplace de Sainz sur un tracé typé moteur.

Carlos Sainz prendra donc le départ du Grand Prix d’Autriche depuis le fond de la grille ce dimanche aux côtés de Nico Hulkenberg et Alex Albon, eux aussi pénalisés pour un changement de moteur.

Pas de Spec B pour Lando Norris

Le coéquipier de Carlos Sainz ne recevra pas la Spec B du moteur Renault ce week-end en Autriche, le Britannique devrait la recevoir pour son Grand Prix à domicile à Silverstone programmé le 14 juillet.

Après un double abandon en 2018, les ingénieurs Mercedes sont « un peu nerveux » explique Hamilton

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton s’attend à un week-end de course piègeux en Autriche, notamment en raison des fortes chaleurs attendues sur le circuit.

Le quintuple champion du monde s’attend à voir des Ferrari un peu plus en forme qu’au Paul Ricard la semaine dernière, ainsi que les Red Bull, qui ont remporté la course l’an dernier sur le Red Bull Ring.

En 2018, pour sa part Mercedes a connu un double abandon sur le tracé autrichien, ce qui fut le pire résultat de la saison pour l’équipe du constructeur allemand.

Pour ce week-end, avec les hautes températures attendues sur le circuit autrichien, Hamilton admet que les ingénieurs sont légèrement tendus depuis leur arrivée en Autriche ce jeudi.

« Le week-end sera intéressant, et je ne sais pas à quel point nous serons performants. » déclaré le pilote Mercedes ce jeudi à Spielberg.

« Je pense que les Ferrari seront proches, et il sera aussi intéressant de voir où nous nous situons par rapport à Red Bull et eux [Ferrari]. Red Bull est rapide sur ce circuit, ils ont d’ailleurs gagné la course l’an dernier [Max Verstappen]. »

« Je pense que c’est l’une des courses les plus difficiles, parce que l’an dernier nous avons connu un double abandon, donc, vous imaginez bien que tous les ingénieurs sont un peu nerveux et tendus parce qu’il fait chaud ici, et en plus, nous sommes à 700 mètres d’altitude. »

« Même s’il n’y a que dix virages, les voitures sont toujours à la limite en matière de refroidissement, et en plus, elles sont plus lourdes cette année, donc, ce sera pire dans les zones de freinage. »

« Nous sommes tous obligés d’agrandir les prises d’air pour aider au refroidissement, mais c’est pire pour l’aérodynamique des voitures. On perd donc de la performance, et certaines équipes s’en tirent mieux que d’autres. »

Encore une course sans rythme ?

En raison de la chaleur, les pilotes vont certainement essayer de préserver la mécanique tout au long du week-end et encore plus en course dimanche, ce qui pourrait nous offrir une course assez similaire à celle que nous avons vue au Castellet dimanche dernier.

« Il faudra vraiment préserver la voiture, et je ne trouve pas ça génial pour les fans. Les voitures sont trop lourdes, et cela pose problème pour les freins. Nous devrions pouvoir attaquer à fond, mais on ne verra pas ça ce week-end ! »

Pénalisé sur la grille en Autriche, Nico Hulkenberg est condamné à l’exploit

Nico Hulkenberg va devoir prendre le départ du Grand Prix d’Autriche depuis le fond de la grille ce dimanche, après que Renault ait décidé d’introduire la Spec B de son unité de puissance sur la monoplace de l’Allemand.

Dores et déjà condamné à l’exploit en raison de sa pénalité à venir, Nico Hulkenberg sait que la tache ne sera pas facile sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg, qui peut paraître facile de l’extérieur, mais qui est en réalité très technique avec seulement neuf virages et un tour très court.

« Avec seulement neuf virages, les temps sont courts, mais cela ne veut pas dire pour autant que le tour est facile. » nous explique Nico Hulkenberg.

« C’est même tout le contraire. C’est un tracé technique avec des dénivelés, un mélange de courbes rapides et à vitesse moyenne, mais aussi des gros vibreurs dont il faut se méfier, surtout dans les deux derniers virages. »

« Nous avons des éléments à évaluer ce vendredi, mais nous chercherons comme toujours à bien travailler et à progresser au fil des trois jours pour viser un résultat solide. »

Notez que le pilote McLaren Carlos Sainz va lui aussi bénéficier de la Spec B de Renault à l’arrière de sa monoplace ce week-end. L’Espagnol devra lui aussi s’élancer depuis le fond de la grille ce dimanche.

Leclerc : « Nous n’abandonnerons pas tant que tout est possible »

Charles Leclerc semble plus motivé que jamais pour essayer de rattraper Mercedes à la veille du Grand Prix d’Autriche, bien que le Monégasque soit conscient que la tâche ne sera pas facile.

Après un Grand Prix de France où il a terminé à la place du meilleur des autres derrière les deux Mercedes, Charles Leclerc se veut confiant quant aux chances de la Scuderia de réduire considérablement l’écart avec l’équipe du constructeur allemand.

Cependant, Leclerc admet que dans l’immédiat la situation ne tourne pas en la faveur de Ferrari, et que l’écart est encore relativement grand avec Mercedes.

« Je pense que pour le moment, c’est assez difficile. Ils semblent très, très rapides. » a déclaré Charles Leclerc ce jeudi à Spielberg.

« Ils ont été extrêmement rapides au Paul Ricard, s’ils ne rencontrent pas de problèmes, il est difficile pour nous de les mettre au défi. »

Le Monégasque a terminé troisième au Grand Prix de France dimanche dernier, juste derrière la Mercedes de Valtteri Bottas, qu’il a réussi à mettre sous pression en toute fin de course.

« Il avait beaucoup de problèmes avec le deuxième train de pneus, mais nous ne nous en sommes pas occupés. Je pense que nous avons très bien géré notre course, alors cela montre que tout est encore possible. »

« Nous avons fait de notre mieux avec ce que nous avions, alors nous devrions tous en être heureux. Personnellement, c’était bien de passer un bon week-end. Nous nous sommes battus un peu plus, donc c’était bien, mais nous devons simplement continuer à travailler. »

« L’Autriche est l’un de mes circuits préférés. Je pense que pour la voiture, elle devrait peut-être être mieux ajustée par rapport au Paul Ricard. »

« C’est un circuit assez différent, je suis sûr que nous pourrons avoir un week-end positif. Bien sûr, nous allons travailler dur pour essayer de réduire l’écart avec les gars en avant. »

« Nous nous concentrons sur nous-mêmes pour essayer de faire le meilleur travail possible. Mais pour être honnête, il est assez difficile d’être à leur niveau. »

« Nous sommes tous conscients que l’écart est assez grand, mais nous garderons la foi jusqu’à la fin. Ce sera difficile à rattraper, mais nous n’abandonnerons pas. Pas avant que ce ne soit mathématiquement impossible, nous allons donc tout donner. »

Vettel : « Je suis confiant »

Sebastian Vettel se veut plutôt confiant quant aux chances de Ferrari de renverser la situation et de rattraper son retard sur l’équipe Mercedes, qui s’envole au championnat.

Récemment, le compatriote de Vettel, l’Allemand Nico Rosberg, a déclaré que le quadruple champion du monde n’aurait plus aucune chance cette année d’aller se battre pour le titre face à un Lewis Hamilton au sommet de son art au volant d’une monoplace imbattable.

Interrogé ce jeudi en Autriche pour savoir ce qu’il pensait des propos de Nico Rosberg, le pilote Ferrari a insisté sur le fait qu’il regardait vers l’avenir et qu’il croyait très fort en son équipe.

« Je suis impatient, je ne regarde pas vers l’arrière, ce n’est pas comme ça que je travaille. Je me tourne vers l’avenir et je suis confiant, parce que je sais que notre équipe est forte et que nous avons aussi prévu des mises à jour qui, espérons-le, fonctionneront comme prévu, afin que nous puissions changer les choses. » a déclaré Sebastian Vettel ce jeudi dans le paddock de Spielberg.

« Mais je ne suis pas stupide, je sais que le temps passe et que nous ne sommes pas devant Mercedes. Mais comme je l’ai déjà dit, je ne regarde pas trop en arrière, mais plutôt devant. »

« Je suis impatient de courir, je pense que tout peut arriver dimanche. Voyons ce qui se passera ici, nous allons essayer d’en apprendre un peu plus vendredi, et ensuite, nous verrons où nous en serons. »

Helmut Marko demande à Honda de prendre plus de risques lors de la prochaine mise à jour

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, demande au motoriste Honda de prendre un peu plus de risques lors de sa prochaine mise à jour.

Honda a déjà introduit trois mises à niveau sur son moteur cette année, alors que la quatrième est en préparation et devrait être programmée au Grand Prix d’Italie au plus tard.

Depuis le début de leur collaboration avec Honda au début de l’année 2019, Red Bull n’a jamais rencontré le moindre problème moteur et a déjà pu signer deux podiums en neuf courses.

Mais si la fiabilité semble bien au rendez-vous, Helmut Marko voudrait que le motoriste nippon aille un peu plus loin pour offrir à ses pilotes plus de puissance lors de sa prochaine mise à jour.

« Le moteur est incroyablement fiable, car nous n’avons pas encore eu de moteur en panne. » explique Helmut Marko.

« Honda nous a livré tout ce qu’ils nous ont promis. Nos précédentes mises à niveau ne nous ont pas apporté autant que celle de Ferrari ou Mercedes, et nous aimerions donc les voir prendre un peu plus de risques et nous espérerons plus de puissance. »

« Nous préférerions devoir partir de l’arrière [de la grille] avec un moteur plus puissant, car une course excitante est garantie si Max part de l’arrière. »

Vers un changement de pneumatiques en cours de saison ?

Pirelli, la FIA et les équipes de F1 vont se rencontrer ce vendredi à Spielberg au Grand Prix d’Autriche pour discuter d’un éventuel retour des gommes à bande de roulement plus épaisse à partir du Grand Prix de Belgique.

A la demande de la FIA, les équipes de Formule 1, Pirelli et l’instance dirigeante du sport se rencontreront ce vendredi dans le paddock de Spielberg, après que plusieurs équipes ont manifesté leurs préoccupations quant à l’exploitation des pneus 2019.

Il semblerait que le Grand Prix de France du week-end dernier, qui a été jugé ennuyeux par les fans et le monde de la F1 en général, ait obligé la FIA à réagir très rapidement pour essayer de trouver une solution au manque de spectacle dans la catégorie cette année.

Cette rencontre aura lieu ce vendredi matin avant la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche et servira à déterminer si oui ou non Pirelli va devoir ré-introduire les pneus à bande de roulement plus épaisse.

Des pneus « Mercedes »

Rappelons le contexte : Pirelli a introduit cette année des pneus avec une bande de roulement plus mince que ceux proposés lors des saisons précédentes et ce, afin de permettre de faire disparaître les problèmes de surchauffe et de cloquage aperçus l’an dernier en F1.

Problème, ces pneumatiques à bande de roulement plus mince semblent convenir parfaitement à Mercedes, qui arrive à les exploiter comme personne d’autre sur la grille.

Beaucoup de voix se sont alors élevées, notamment le patron de l’équipe Haas, Gunther Steiner, qui a récemment déclaré que Pirelli devait tout simplement cesser de mettre à disposition ces pneumatiques.

« Il doit y avoir une fin. » a déclaré Steiner à propos des performances en dent de scie de l’équipe depuis le début de la saison 2019. « Que pouvons-nous faire ? Il y a un moment, vous ne pouvez plus vous énerver. »

« Je ne dirais pas que je suis déprimé, mais il doit y avoir une fin, il doit y avoir une tendance à la hausse quelque part parce que cela ne peut pas s’empirer. J’espère que ce point arrivera bientôt. »

« Pour nous, les pneus sont tellement incohérents et je pense que c’est la même chose pour les autres. »

« Une voiture est très rapide lors d’une course, et lors de la course suivante, elle est nulle part. Lorsque vous êtes au sommet, vous pensez avoir trouvé quelque chose, et lors de la course suivante, vous êtes de retour à la réalité. Ce sont des montagnes russes. »

« Si vous regardez Monte-Carlo, en qualifications, nous n’avions même pas deux dixièmes de retard sur une Ferrari. Au Canada, combien de secondes nous ont échappé ? Ce ne peut pas être que la voiture, ce sont les pneus. »

« Ferrari n’a pas eu une mauvaise voiture à Monte Carlo. Peut-être qu’ils n’avaient pas les pneus pour travailler là-bas, alors que nous nous avons réussi. »

« Ce qui se passe est très sporadique. Le niveau général de confiance est théorique. Nous ne savons pas quand ils marcheront et quand ils ne marcheront pas [les pneus]. Beaucoup de gens demandent à revenir à la bande de roulement des pneus de l’an dernier, car ils semblent plus cohérents. Ce n’est pas seulement nous. »

Qui votera pour un changement de pneus ?

Reste donc à savoir qui votera en faveur d’un changement de pneumatiques, alors que déjà plusieurs équipes dont Renault, Mercedes ou Alfa Romeo ont déjà dit que les pneus actuels n’étaient pas un problème.

Dans tous les cas, Pirelli a dores et déjà fait savoir qu’un changement de pneus en cours de saison reste possible, mais le manufacturier italien avertit que ces gommes à bande de roulement plus épaisse ne seront pas disponibles tout de suite [probablement après la pause estivale].

Ça semble peu probable !

On ne va tout de même pas vous vendre du rêve, car en toute honnêteté, un changement de pneumatiques en cours de saison nous semble complétement impensable, et il faudra certainement encore attendre l’an prochain avant de voir les premiers changements apparaître.

Marcus Ericsson au volant de l’Alfa Romeo C38 mardi prochain

Le pilote suédois Marcus Ericsson sera de nouveau derrière le volant d’une Formule 1 la semaine prochaine dans le cadre des essais Pirelli sur le circuit Red Bull Ring en Autriche.

Désormais pilote de réserve de l’équipe, Marcus Ericsson sera aux commandes de l’Alfa Romeo C38 mardi prochain pour effectuer une journée de roulage dans le cadre du développement des gommes Pirelli 2020.

Ericsson laissera ensuite sa place à l’actuel pilote titulaire de l’équipe, Antonio Giovinazzi, qui sera aux commandes de la C38 durant la journée de mercredi.

Lors de ces deux journées de tests sur le Red Bull Ring, Pirelli développera les gommes slicks de sa gamme pour la saison 2020, tandis que le manufacturier unique de la F1 effectuera une autre session d’essais les 16 et 17 juillet sur le circuit de Silverstone avec Williams et Red Bull.

Pirelli terminera ensuite son programme d’essais sur le circuit Paul Ricard au Castellet les 10 et 11 septembre avec Mercedes, qui testera des pneus slicks.