Binotto insiste, la fiabilité devra être au rendez-vous chez Ferrari en 2019

Mattia Binotto, le directeur sportif de l’équipe Ferrari, insiste sur le fait que la fiabilité de la SF90 va jouer un rôle essentiel au cours de cette saison 2019.

Le manager de la Scuderia Ferrari insiste sur le fait que la SF90 n’est pas encore totalement au point niveau fiabilité, et cela s’est confirmé lors des essais hivernaux, où la monoplace de Maranello a connu quelques problèmes au cours des huit jours de tests.

Lors de la dernière journées des essais, la SF90 pilotée par Sebastian Vettel a subi une ultime panne d’ordre électrique, ce qui a obligé l’équipe italienne à mettre un terme à ses essais de façon prématurée.

Binotto le sait, si Ferrari veut battre ses rivaux cette année, il faudra que la Scuderia se présente à chaque Grand Prix avec une monoplace, non seulement très rapide, mais également très fiable, ce qui n’est encore le cas à seulement dix jours de la première manche de la saison 2019.

« La fiabilité sera un élément déterminant cette saison, je pense que cette saison sera très disputée et un seul point pourrait être crucial. » déclare Mattia Binotto.

« Pour le moment, je veux que notre voiture soit plus fiable que ce qu’elle est actuellement. Il est donc important d’identifier les problèmes pour les résoudre immédiatement. Je ne suis pas inquiet, mais si j’avais le directeur technique à mes côtés, je lui dirais de se concentrer sur tous les domaines [Binotto assume la double casquette de directeur d’équipe et directeur technique chez Ferrari]. »

« Pour battre vos rivaux dans toutes les course, vous devez être extrêmement rapides, et c’est dans cet esprit que nous devons affronter tous les Grands Prix. »

« Nous devons faire tout notre possible, et ne jamais être satisfaits de ce que nous avons déjà accompli. Il ne s’agit pas d’être au même niveau que les autres – l’objectif doit être d’être plus fort que les autres. Et pour le moment, nous n’y sommes pas encore, mais cela reste notre objectif. »

Albon : « Pas de mauvaise surprise avec la STR14 »

La rookie de la grille 2019, Alexander Albon, se félicite de pouvoir débuter sa carrière de pilote de F1 au volant d’une Toro Rosso bien née.

Le pilote thaïlandais a rejoint l’équipe Toro Rosso cette année où il travaillera aux côtés de Daniil Kvyat, qui signe pour sa part son grand retour en catégorie reine, après une saison passée loin du paddock.

Albon a souligné à l’issue des essais hivernaux 2019 la très bonne base de départ de la Toro Rosso STR14, une monoplace bien née selon lui et qui ne lui a offert aucune mauvaise surprise durant ces huit jours de tests en Espagne.

« Nous sommes contents de la voiture, il n’y a pas de mauvaises surprises. » assure Albon, qui débute sa carrière en Formule 1.

« A haute vitesse, basse vitesse et vitesse moyenne, la voiture est plus ou moins régulière. Il n’y a pas de mauvaises surprises, donc la confiance est vraiment bonne. »

« Il n’y a pas un domaine spécifique que nous devons particulièrement cibler, mais nous devons affiner la monoplace. »

« Tout a été très constant [pendant les tests], on s’est mis en route assez vite, et je pense que nous avions déjà une bonne base de départ dés le premier jour des tests. Depuis, nous avons simplement essayé des choses et regardé comment cela fonctionnait pour nous. »

Steiner : « Magnussen est plus stable mentalement »

Gunther Steiner, le patron de l’équipe Haas, pense que son pilote Kevin Magnussen est parfaitement capable de devenir champion du monde un jour.

Alors que la Formule 1 connaîtra en 2021 un grand changement dans la réglementation, le patron de l’équipe Haas estime que Kevin Magnussen pourrait très bien signer deux belles saisons en 2019 et 2020, puis être recruté par un top team pour 2021 et devenir champion du monde.

Pour Steiner, Magnussen a autant de chances qu’un autre pilote de décrocher le titre mondial, alors qu’il préférerait naturellement qu’il devienne champion du monde avec l’équipe Haas si possible.

« Il pourrait faire deux saisons fantastiques, et nous ne savons pas ce qui arrivera en 2021. » explique Steiner.

« Cela pourrait peut-être lui ouvrir la voie pour une grande équipe, et si cela arrive, nous serions les premiers à le soutenir. »

« Nous avons toujours cru en lui et nous serions fiers qu’il devienne champion du monde, alors que le règlement 2021 pourrait en sorte qu’il gagne une course pour nous. »

Plus de stabilité pour Magnussen

Gunther Steiner estime que Kevin Magnussen est devenu plus stable ces derniers mois, alors que le pilote danois est souvent précédé de sa réputation de bad boy en piste, en raison de manœuvres de défense plutôt musclées de sa part.

« Il est beaucoup plus stable mentalement. » précise Steiner. « Les deux premières années en F1 ont été difficiles pour lui parce qu’il n’y avait pas de stabilité. »

« Il l’a trouvée avec nous [la stabilité], il nous fait confiance, et en tant qu’humain, il a arrêté de penser aux risques qu’il prend et aux conséquences qui pourrait en découler. »

Sergey Sirotkin se dit désolé pour Williams pour ses problèmes lors des tests

L’ancien pilote Williams, se dit désolé de constater que son ancienne équipe a rencontré de grands problèmes en ce début de saison.

Le pilote russe, qui a roulé pour Williams lors de la saison 2018, a pu constater comme tout le monde le retard accumulé par l’équipe britannique en ce début d’année, ce qui l’a obligé à se rendre à Barcelone pour les essais hivernaux avec deux journées de retard sur le reste de la grille.

Au terme des huit journées de tests en Espagne, Williams est la lanterne rouge du classement en termes de performance, alors que l’écurie basée à Grove n’aura bouclé que 2639 kilomètres, bien loin des 5535 de Mercedes.

« Nous savons tous que l’équipe est dans une position très difficile, et en même temps, j’ai beaucoup de bons amis là-bas. » explique Sirotkin, qui fait désormais partie de l’équipe Renault en tant que troisième pilote.

« Je sais que nous n’avons travaillé ensemble qu’une seule année, mais c’est très long une année. Nous avons passé tant de journées ensemble sur le circuit et à l’usine et nous avons connu des situations difficiles. »

« Je sais combien de travail a été consacré au développement et je suis vraiment désolé de voir qu’il n’y aucun résultat en termes de performance en raison de circonstances difficiles, mais je préfère ne pas trop en dire à ce sujet car je connais les gens qui travaillent là-bas et je sais ce qu’ils valent. Je leur souhaite juste le meilleur, et j’espère qu’ils obtiendront ce qu’ils méritent. »

Sirotkin garde un pied en Formule 1

Le jeune russe travaillera pour Renault en F1 cette saison en tant que troisième pilote, tandis qu’il continuera de piloter pour SMP Racing dans le championnat du monde d’endurance.

« Nous avons toujours examiné nos options pour rester dans le paddock. Nous avons donc réussi à conclure un accord avec Renault et c’est excellent pour plusieurs raisons : C’est une grande équipe dans laquelle je connais beaucoup de monde, parce que j’était ici en 2016 et 2017. »

« C’est juste la situation idéale pour moi, après qu’il me soit devenu impossible de trouver une place en tant que pilote de course. »

Porsche a fait rouler sa monoplace pour la première fois

Le constructeur allemand, Porsche, a effectué le premier roulage officiel avec sa monoplace électrique qui participera à la prochaine saison de Formule E en 2020.

Le constructeur allemand fera son entrée officielle en Formule E lors de la saison 6, pour rejoindre notamment  Audi, BMW ou encore Mercedes.

La monoplace électrique de Porsche a effectué ses premiers tours de roue sur la piste de Weissach en Allemagne, et c’est le pilote titulaire, Neel Jani, qui a pu prendre pour la toute première fois le volant de sa future monoplace.

« Je suis très fier d’avoir pu prendre le volant pour ce baptême de piste pour Porsche en Formule E. » a déclaré le pilote suisse.

« Nous entamons un nouveau chapitre dans l’histoire sportive de la marque, et c’est très excitant d’en faire partie. »

« Tout s’est bien passé pendant ce premier test, et je dois dire que les premières impressions du groupe propulseur sont bonnes. »

Du côté de chez Porsche, on se félicite de n’avoir rencontré aucun problème lors de ce shakedown sur piste privée.

« Ce fut une journée importante pour toutes les personnes concernées par ce projet. » a déclaré Fritz Enzinger, vice président de Porsche Motorsport.

« Nous y travaillons depuis de nombreux mois, et ces premiers essais nous ont permis de nous familiariser aux challenges spécifiques de la Formule E, alors que le programme de tests va se poursuivre dans les prochaines semaines. »

Le rêve de Sergio Perez de rejoindre Ferrari s’est envolé

Le Mexicain Sergio Perez admet que son rêve de rejoindre la Scuderia Ferrari en Formule 1 s’est désormais envolé.

Sergio Perez, qui faisait partie de la Ferrari Driver Academy, était tout proche de signer avec la Scuderia Ferrari en 2014, mais un certain Kimi Raikkonen lui a volé la vedette à la dernière minute.

Le pilote mexicain n’a pas eu d’autre choix que de rejoindre l’équipe Force India [devenue Racing Point entre-temps] et avec laquelle il entamera cette saison sa sixième campagne.

Interrogé pour savoir si son rêve de rejoindre Ferrari était toujours présent, Sergio Perez admet que ses objectif personnels ont changé désormais.

« Les temps ont changé et mon objectif désormais est de franchir l’étape suivante avec mon équipe actuelle. » a déclaré Sergio Perez à Marca.

« Je suis profondément impliqué dans ce projet, nous vivons des moments formidables et pouvons faire de grandes choses. »

L’agent, qui manquait tant à Force India dans le passé, est désormais présent dans les caisses de l’équipe rachetée l’an dernier par un consortium canadien.

Ces ressources supplémentaires vont permettre aux deux pilotes de se battre pour le milieu de grille cette année, alors que Perez se demande encore s’il pourra aller chercher l’une des trois plus grosses équipes du haut de la grille.

« C’est vraiment super serré cette saison, je ne peux pas dire qui sera devant. On dirait que Alfa est très fort, mais je suis confiant quant au fait que nous serons de retour au milieu du peloton. »

Racing Point pourra t-elle aller chercher Red Bull-Honda ? : « Nous nous le demandons tous. » répond Sergio Perez.

« Nous devons juste attendre la première course de l’année pour voir où nous en sommes. Mais il ne faut jamais oublier qu’une saison de Formule 1 est longue, et vous devez donc faire preuve de patience. »

Zak Brown : « McLaren devait faire un reset »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, admet que son équipe devait impérativement faire un reset avant d’attaquer une nouvelle saison de Formule 1.

Après plusieurs saisons de galère avec le motoriste Honda, McLaren espérait renouer avec les victoires en 2018 lorsque Renault est arrivé en tant que motoriste pour l’écurie de Woking.

Mais la campagne 2018 ne s’est pas déroulée tout à fait comme McLaren l’espérait, et il aura donc fallu effectuer un reset complet à la fin de l’année dernière pour permettre à McLaren de repartir sur de bonnes bases.

L’écurie britannique a effectué de grands changements au sein de sa structure dirigeante, alors que des grands noms du sport automobile sont encore attendus d’ici quelques semaines, comme Andreas Seidl [ancien directeur du programme Porsche en endurance] ou encore James Key [ancien directeur technique de l’équipe Toro Rosso].

« Nos attentes sont d’être de retour pour remporter des championnats du monde, mais ce que nous voulons d’abord, c’est gérer nos propres attentes quant au chemin qui nous mènera au succès. » déclare le PDG de McLaren à Race Fans.

« Le désir est là, les attentes sont là, mais ce sera une longue route et nous devions faire un reset, ce que nous avons maintenant fait. »

« Nous n’avons pas encore toutes les personnes qu’il faut pour mener à bien ce projet, en particulier, Andreas Seidl [directeur général des opérations] et James Key [directeur technique] [les deux hommes rejoindront l’équipe dans quelques semaines]. »

Pour cette nouvelle saison, McLaren a connu des essais hivernaux relativement studieux, l’équipe britannique ayant parcouru plus de 4000 kilomètres en huit jours avec sa nouvelle monoplace, la MCL34.

Sainz : « Ferrari a une seconde d’avance sur McLaren »

Carlos Sainz estime que Ferrari sera capable de coller une seconde par tour à McLaren en ce début de saison 2019.

Le pilote espagnol a souligné les grands progrès réalisés par McLaren au cours de l’hiver, alors que l’écurie britannique a parcourus quelques 4064 kilomètres en huit jours de tests à Barcelone, soit le double de l’an dernier.

Carlos Sainz se dit très satisfait des chiffres obtenus jusqu’à présent avec la MCL34 lors des essais hivernaux, mais en toute franchise, l’Espagnol ne s’attend absolument pas à aller se battre à l’avant du peloton contre des Mercedes ou des Ferrari.

« On peut dire que c’est un bon départ, c’est sûr, avec ces 873 tours bouclés, je pense que c’est un bon chiffre. » déclare Carlos Sainz.

« L’équipe est arrivée aux essais hivernaux beaucoup mieux préparée, je pense qu’elle a appris de ses erreurs du passé et de la saison dernière, qui a été difficile pour l’équipe. »

« Nous allons en Australie bien mieux préparés que la saison dernière, nous connaissons mieux la voiture, nous connaissons mieux les domaines où nous devons nous améliorer. Cela nous donne une motivation supplémentaire, mais nous aide aussi à rester calme. »

« Nous ne savons où nous serons en Australie, mais il est certain que je préfère arriver avec 870 tours, plutôt que les 400 de l’an dernier. »

Ferrari, une seconde plus raide que McLaren

L’Espagnol estime que Ferrari ne jouera pas au même niveau que McLaren cette année, Sainz soulignant que McLaren se concentrera sur son propre travail avant d’aller chercher les trois plus grosses équipes.

« Ferrari, ce n’est un secret pour personne, ils ont beaucoup évolué. Ils se battront aux côtés des équipes habituelles, Mercedes et Red Bull. »

« Nous devons juste nous concentrer sur nous-mêmes et être un peu plus patient, parce que la Ferrari a un peu plus de tout pour le moment. » souligne le pilote McLaren en parlant de la vidéo On board de la Ferrari de Vettel à Barcelone.

« Je pense qu’ils peuvent nous mettre une seconde par tour, peut-être moins, peut-être plus. Après, le reste de la grille est très serré. »

« Nous ne savons pas ce que fait Renault, ni Alfa Romeo, ni Racing Point, et nous ne savons pas quel package ils apporteront à Melbourne. Nous ne savons rien nous ne savons pas qui sera devant ou derrière. »

Alonso peut revenir en F1 si une grande opportunité se présente

Fernando Alonso admet que si une grande opportunité se présentait à lui, il pourrait éventuellement réfléchir et revenir en Formule 1.

Le pilote espagnol Fernando Alonso a pris sa retraite du sport à la fin de la saison dernière, après dix-sept années passées au plus haut niveau, mais n’a jamais exclut un possible retour d’ici 2020.

Désormais ambassadeur de McLaren et pilote Toyota pour le championnat du monde d’endurance [WEC], le double champion du monde admet que si une belle opportunité se présente à lui, il pourrait signer son retour en catégorie reine du sport automobile.

« La Formule 1 vous manquera toujours, parce que c’est la voiture la plus rapide de la planète. » explique Alonso dans une entretien accordé à l’ancien pilote de F1, Rubens Barrichello.

« Bien-sûr, si vous avez une chance de pouvoir piloter pour une équipe de premier plan avec une réelle chance de gagner, vous dites oui à cette opportunité de revenir en F1. »

Indianapolis reste la priorité

Mais la priorité actuelle du pilote espagnol reste les 500 miles d’Indianapolis où il courra en mai prochain pour essayer de décrocher la triple couronne.

« Indianapolis est la priorité cette année, je ferais les dernières courses en WEC, mais ma priorité reste Indianapolis. »

« Je sais que c’est la plus difficile des trois courses de la triple couronne, en F1, si vous avez une bonne voiture, vous pouvez gagner le championnat. »

« Au Mans avec Toyota cette année, nous avions une très grande chance de gagner parce que nous avions la meilleure voiture, mais Indianapolis est très difficile. »

Volkswagen ne compte pas rentrer en F1 et va tout miser sur la Formule E

Stefano Domenicali, PDG de Lamborghini, assure que le groupe Volkswagen ne compte pas rentrer en Formule 1 dans un futur plus ou moins proche.

Jusqu’en 2015, les rumeurs suggéraient qu’une des marques du Groupe Volkswagen entrerait en Formule 1 en tant que motoriste, mais depuis, le scandale du diesel gate est passé par là et a considérablement changé la donne.

Le groupe allemand doit impérativement reconstruire son image et va tout miser sur l’électrique désormais, comme en témoignent la participation d’Audi au championnat de Formule E, tandis que Porsche fera son entrée dans la discipline l’an prochain.

Stefano Domenicali a indiqué à La Gazzetta Dello Sport que le scandale du diesel gate a fait en sorte que la Formule 1 n’est actuellement plus dans les plans du groupe Volkswagen.

« Après tout ce qu’il s’est passé, le groupe Volkswagen a décidé d’investir dans la Formule E. » indique Domenicali.

« C’est clairement pour montrer que le groupe est impatient de voir la technologie évoluer. Bien-sûr, j’aimerais revenir en Formule 1, mais ce n’est pas le bon moment. »

Domenicali, qui a été le patron de la Scuderia Ferrari entre 2008 et 2014, observe bien évidemment attentivement ce qu’il se passe en Formule 1.

Un mot sur la Ferrari SF90

Interrogé pour connaître son avis sur le niveau de compétitivité de la nouvelle Ferrari SF90 après huit jours de tests à Barcelone, le manager italien ne veut se risquer à aucune prédiction et souhaite le meilleur à son ancienne écurie.

« Je ne peux pas en dire plus, je pense qu’il peuvent faire une belle saison avec une voiture qui semble compétitive. »

Les pilotes Haas ont eu de bonnes sensations avec la VF-19

Romain Grosjean explique que sa monoplace 2019 lui a offert de bonnes sensations pendant les essais hivernaux à Barcelone.

Malgré quelques problèmes de fiabilité rencontrés au cours des huit journées de tests en Espagne, la Haas VF-19 a donné satisfaction à Romain Grosjean.

Au terme des essais hivernaux, l’équipe Haas se situe en milieu de grille avec 4055 kilomètres parcourus, à quasi égalité avec McLaren, qui a bouclé avec sa MCL34 873 tours de circuit, soit l’équivalent de 4065 kilomètres.

Interrogé pour savoir s’il pouvait constater une différence par rapport à sa monoplace 2018, Romain Grosjean indique qu’il a eu de bien meilleures sensations cette année qu’avec sa VF-18 de la saison dernière.

« Les qualifications à Melbourne vont nous dire ce que nous serons capables de faire, nous avons bien-sûr un petite idée, mais nous n’avons pas cherché la performance [pendant les tests]. » explique Grosjean au journal danois Ekstra Bladet.

« Notre base est très bonne, mais nous ne nous sommes pas concentrés sur le chrono pendant les essais. Les sensations sont bonnes, comme l’année dernière, peut-être même mieux. »

Le coéquipier de Romain Grosjean, le Danois Kevin Magnussen, a lui aussi eu de bonnes sensations avec la VF-19, mais tout comme son voisin de garage, il est incapable de dire où se situe Haas en ce début de saison.

« Honnêtement, je n’ai aucune idée de l’endroit où nous sommes. » explique Magnussen. « En fait, personne ne le sait, je peux juste vous dire que nous sommes très heureux de la voiture, nous avons de bonnes sensations, et nous voulons juste être compétitifs. »

La F1 veut promouvoir la technologie et offrir plus d’opportunités aux femmes

Chase Carey, PDG de la F1, a déclaré que la promotion de la technologie était l’une des deux « priorités stratégiques » que la F1 mettra en avant cette année.

Le PDG de la discipline reine du sport automobile a insisté sur le fait que la Formule 1 allait mettre en avant cette année plusieurs points dont deux principaux : Le leadership technologique et les opportunités offertes aux femmes dans ce sport.

« La première consiste à renforcer non seulement notre leadership technologique, mais également les incroyables résultats obtenus en matière d’efficacité et de durabilité pour nos voitures et nos moteurs hybrides. » indique Chase Carey, le PDG de la Formule 1.

« Nous continuerons d’investir dans les opportunités de réduction des émissions de carbone et dans d’autres initiatives pour être à la pointe de la technologie routière. »

Plus d’opportunités pour les femmes

« Deuxièmement, nous voulons continuer à souligner que la Formule 1 est un sport pour tous. Cela signifie continuer à mettre l’accent sur les opportunités offertes aux femmes sur et en dehors de la piste et à continuer à se développer en tant que sport mondial . »

« Nous voulons être un sport qui continue en même temps mystique et glamour, tout en étant ouvert et invitant à la fois. »

De nouveaux graphiques et angles de caméra

Carey a également indiqué que la F1 continuerait à « améliorer ses offres traditionnelles et numériques avec de nouvelles manières convaincantes, de nouveaux angles de caméra et de nouveaux graphiques, et bien plus encore. »

Gasly : « Pas de pression supplémentaire »

Pierre Gasly assure qu’il ne ressent pas de pression supplémentaire cette année du fait d’être arrivé dans l’une des plus grosses équipes de Formule 1.

Le Français Pierre Gasly a rejoint cette année l’équipe Red Bull Racing dans laquelle il travaillera aux côtés de Max Verstappen, considéré par beaucoup comme le futur grand champion du sport.

Mais lors des essais hivernaux, Gasly a été victime de deux gros crashs, le dernier en date ayant fait perdre un précieux temps de roulage à son équipe pour la dernière journée des essais.

Interrogé pour savoir s’il se sentait un peu plus sous pression cette année par rapport à sa première saison avec Toro Rosso, le Normand assure que non.

« Je ne ressens pas de pression supplémentaire. » indique Pierre Gasly à l’agence de presse GMM.

« Objectivement, j’en suis à ma seconde année en Formule1, et l’expérience est ce qui vous rend plus fort. »

« Après bien-sûr, il faut aussi avoir de la vitesse, alors qu’une partie importante du travail est d’arriver à comprendre la voiture, d’adapter votre style de pilotage et d’arriver à travailler avec des ingénieurs.

« Mais pour ma part, je vais juste essayer d’apprendre tout ça le plus rapidement possible. » ajoute t-il.

« Mon objectif est de continuer à progresser en tant que pilote, il me reste encore beaucoup à apprendre. Je pense que pour le moment je suis à la meilleure place possible: une équipe championne du monde avec Max Verstappen en tant que coéquipier. »

« Il est l’un des pilotes les plus talentueux de la grille. Je suis heureux d’être ici et je vais tout donner. »

La RB15 a une bonne base

Pierre Gasly l’admet, la RB15 ne pourra peut-être pas décrocher des victoires dans un premier temps, mais après les essais hivernaux, le Français a pu s’apercevoir du potentiel de sa monoplace.

« De façon générale, la voiture est assez bonne, le châssis, le moteur…La fiabilité est bonne aussi, ils ont fait un pas en avant [par rapport à l’an dernier]. »

« Nous devons juste comprendre comment nous pouvons tirer le meilleur parti de notre voiture pour l’instant. Nous ne sommes peut-être pas les favoris pour le moment, mais nous allons travailler dur avant Melbourne pour essayer d’obtenir la meilleure voiture possible. »

Fernando Alonso a été impressionné par Ferrari aux essais hivernaux

Fernando Alonso estime lui aussi que Ferrari a été l’équipe la plus forte des essais hivernaux 2019, mais le pilote espagnol prévient que la situation était similaire l’an dernier.

Selon Fernando Alonso, la Scuderia Ferrari a laissé une très bonne impression après ces huit jours de tests à Barcelone, mais l’Espagno insiste sur le fait qu’il faudra voir si l’équipe italienne est capable de suivre le rythme imposé par les rivaux tout au long de la saison.

« Je pense que tout le monde a été très impressionné la première semaine, parce que Ferrari a été très forte, non seulement avec la performance, mais aussi avec le nombre de tours réalisés chaque jour. » explique Fernando Alonso.

« Mais je me souviens que quelque chose de similaire s’est passé la saison dernière, ils ont aussi été très forts tout l’hiver et lors des deux premières courses, mais vous savez bien que le championnat est très long. »

« Espérons juste que le championnat soit serré comme l’an dernier, et je pense que nous serons tous très heureux. »

Des problèmes de fiabilité sur la SF90

De l’aveu même du PDG de Ferrari, la SF90 est une monoplace bien née, mais qui souffre d’un problème de fiabilité avant même d’avoir débuté la nouvelle saison.

« La nouvelle Ferrari qui participera à la nouvelle saison de Formule 1 est bien née. » a déclaré Camilleri ce mardi au salon international de l’automobile de Genève.

« Nous sommes assez heureux après les essais de Barcelone, mais nous devons maintenant travailler sur la fiabilité. »

 » Il est difficile de savoir où se situent les autres, mais nous sommes tous très heureux, même les pilotes. »

La SF90 est bien née, mais il faut améliorer la fiabilité selon le PDG de Ferrari

Selon le PDG de Ferrari, la nouvelle monoplace de l’écurie italienne est bien née, même si ce dernier admet qu’il va falloir améliorer la fiabilité avant Melbourne.

Présent ce mardi à Genève pour le salon international de l’automobile, le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a déclaré que l’équipe Ferrari était très satisfaite du comportement et des performances de la SF90 après huit jours d’essais hivernaux à Barcelone.

Cependant, le manager égyptien [Louis Camilleri est né en Egypte],  a souligné l’importance d’améliorer la fiabilité de la SF90 avant la première course de la saison prévue dans dix jours en Australie.

« La nouvelle Ferrari qui participera à la nouvelle saison de Formule 1 est bien née. » déclare Louis Camilleri.

« Nous sommes assez heureux après les essais de Barcelone, mais nous devons maintenant travailler sur la fiabilité. »

« Il est difficile de savoir où se situent les autres, mais nous sommes tous très heureux, même les pilotes. »

Une surprise pour les fans à Melbourne

Le PDG de Ferrari en a profité pour confirmer que le logo Mission Winnow ne serait pas présent sur la carrosserie de la SF90 à Melbourne, en raison de la loi anti-tabac australienne, qui interdit la publicité pour du tabac, et ce, même si Philip Morris International a toujours nié un lien entre Mission Winnow et de la publicité pour du tabac.

A la place du logo Mission Winnow, la Scuderia Ferrari a donc préparé une petite surprise pour les fans de l’écurie italienne.

« Il y a eu des problèmes avec le département de la santé [australienne], et Philip Morris n’a pas eu le temps de trouver une solution. » indique Camilleri.

« Ce n’est pas une marque, cela n’a rien à voir avec du tabac, il s’agit d’une transition à la cigarette électronique. Quoi qu’il en soit, en Australie, nous aurons une surprise pour les fans. »

Ferrari confirme que le logo Mission Winnow ne sera pas sur sa SF90 à Melbourne

Le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, a confirmé ce mardi au salon de Genève que le logo Mission Winnow va disparaître de la carrosserie de la SF90 pour le GP d’Australie.

Comme nous vous le révélions hier, la Scuderia Ferrari se retrouve dans l’obligation de faire disparaître le logo de son sponsor, Mission Winnow, de la carrosserie de sa monoplace, ainsi que sur tout le mobilier de l’équipe et les équipements.

Mission Winnow, qui est une marque de Philip Morris International, pourrait enfreindre la loi australienne sur la publicité de cigarettes, alors que PMI a nié à plusieurs reprises un lien entre Mission Winnow et la promotion de ses produits de tabac.

Ferrari a déjà retiré le nom Mission Winnow de son nom officiel auprès de la FIA, mais l’équipe italienne pourrait très bien revenir à son ancien nom [Mission Winnow Scuderia Ferrari] dés les premières courses après le Grand Prix d’Australie.

La PDG de Ferrari, qui est présent à Genève cette semaine pour le salon automobile, a confirmé aux médias que le logo de Mission Winnow ne figurerait pas sur la monoplace à Melbourne, tandis que la livrée de la SF90 présentera une « surprise pour les fans ».

McLaren également concernée

Il se pourrait aussi que l’écurie McLaren soit concernée par cette loi anti-tabac en Australie, puisque l’écurie britannique a signé un partenariat commercial avec BAT [British American Tobacco], ce qui l’a obligé à mettre le logo « Better Tomorow » sur la carrosserie de la MCL34.

Tout comme Ferrari donc, l’équipe McLaren pourrait se présenter à Melbourne avec une livrée modifiée, mais l’écurie britannique n’a pas confirmé pour l’instant.

Christian Horner : « L’arrivée de Honda a stimulé Newey »

Le patron de Red Bull, Christian Horner, estime qu’Adrian Newey a été inspiré par l’arrivée de Honda dans l’équipe pour la saison 2019.

Le nouveau partenariat entre Red Bull Racing et Honda a connu des débuts encourageants lors des essais hivernaux qui viennent de s’achever, alors que le Britannique, Christian Horner, estime qu’Adrian Newey, le fameux designer de l’équipe, a été stimulé par cette collaboration.

« Le changement de motoriste a stimulé toute l’équipe, et en particulier Adrian. » a déclaré Christian Horner au micro de Sky Sports.

« Il voit que le moteur se rapproche de plus en plus des performances des équipes de tête. C’est vraiment ce qui le motive et il travaille très fort avec tous les gars et toutes les filles de Milton Keynes. »

Réduire l’écart avec Ferrari et Mercedes

Pour cette nouvelle saison, Christian Horner indique que l’objectif principal de Red Bull Racing sera de réduire l’écart avec Mercedes et Ferrari.

« Nous espérons juste connaitre une bonne saison, alors que notre objectif sera de réduire l’écart par rapport à Ferrari et Mercedes. »

« Il est clair que Ferrari a l’air très forte après les deux semaines de tests. Mercedes sera là également, ou à peu près, mais ce sont les champions du monde en titre, donc, ils ne vont pas se laisser faire. »

« Je pense que nous avons comblé cet écart. Mais nous ne le verrons pas seulement à Melbourne, car cette piste est unique, et il faudra plutôt regarder les trois premières courses et voir ensuite où nous en sommes. »

Jos Verstappen : « Lorsqu’il s’agit de dépasser, Max est le meilleur »

Jos Verstappen, le papa du pilote Red Bull, Max Verstappen, estime que son fils est tout simplement le meilleur lorsqu’il s’agit de doubler un pilote en piste.

Le jeune Hollandais a connu un début de saison compliqué l’an dernier, jusqu’au Grand Prix de Monaco, à partir duquel Max Verstappen n’a cessé de progresser jusqu’à la fin de la saison.

Considéré comme un jeune prodige depuis ses débuts en F1 en 2015, Max Verstappen s’est construit une solide réputation de dépasseur sur la piste, et on se souvient tous de ce dépassement spectaculaire sur la Mercedes de Nico Rosberg à l’extérieur d’un virage sous la pluie au Grand Prix du Brésil 2016.

Le père de Max Verstappen, qui est toujours très présent aux côtés de son fils dans le paddock, considère tout simplement que son fils est le meilleur lorsqu’il s’agit de dépasser.

« Je discute de tout avec Max, y compris pendant les moments difficiles. Je ne pense pas que quelque chose clochait [en début de saison]. C’est vraiment le monde extérieur qui a créé un problème. » explique Jos Verstappen.

« La conversation après Monaco [après un crash] a peut-être été difficile, mais si vous voyez comment il s’est repris et comment il a commencé cette année, c’est parfait. »

« Il était en effet très fort [durant la seconde moitié de saison 2018], mais il devait toujours prendre des risques pour obtenir un bon résultat. »

« Si vous devez prendre des risques, tout peut arriver. C’est pourquoi il est plus facile de commencer depuis la première ligne, de sorte que vous n’ayez pas à prendre de risques. Mais il a très bien réussi cela. Et quand il s’agit de dépasser, Max est le meilleur. »

Des courses plus courtes le dimanche ? La F1 se dit contre

Chase Carey, le PDG de la Formule 1, assure que Liberty Media ne compte pas modifier le format des courses le dimanche.

On sait que Liberty Media, qui détient les droits commerciaux de la F1, envisage de changer le format des week-ends de course pour les saisons à venir, mais cela impliquerait de réduire le temps passé en piste pour condenser le week-end complet en moins de trois jours.

Certaines voix du paddock ont également suggéré de raccourcir les courses le dimanche, alors que la limite actuelle a été fixée à 2 heures/ 305 km.

Mais Chase Carey, le PDG de la F1, assure qu’il n’est pas convaincu que le simple fait de réduire la durée des courses offrirait plus d’intérêt pour les fans.

« Peut-être que je suis un peu trop américain, mais je ne pense pas que les courses soient trop longues. » déclaré Carey au salon international de Genève.

« Tous les sports que nous pratiquons aux Etats-Unis sont beaucoup plus longs que nos courses. Je pense que nous devons chercher dans un premier temps les moyens d’améliorer l’expérience des fans, tout en respectant l’histoire de ce sport et en respectant ce qui le rend si formidable. »

« C’est un sport merveilleux, un sport avec une belle histoire, de grands fans. Vous devez respecter cela, mais être ouvert aux moyens de continuer à créer de l’énergie et à susciter de l’enthousiasme pour ce sport. »

« Mais nous devons le faire avec prudence lorsque nous touchons à un sport qui a autant de fans et une aussi grande histoire que la nôtre. »

« Je ne pense pas qu’il y ait un objectif spécifique à avoir pour dire que nous avons besoin de courses plus courtes, je pense qu’il y a d’autres façons de donner de l’énergie et de le rendre excitant. »

Pneumatiques : Renault fait le choix le plus agressif à Melbourne

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, vient de dévoiler les choix de pneumatiques de chaque pilote pour le Grand Prix d’Australie 2019.

Première manche de la saison 2019, le Grand Prix d’Australie se déroulera à Melbourne sur le tracé urbain de l’Albert Park du 15 au 17 mars 2019.

Pour cette première course de l’année les pilotes ont choisi de s’armer d’un maximum de pneus Tendres [C4], et ce sont les deux pilote Renault, Nico Hulkenberg et Daniel Ricciardo, qui en auront le plus (10).

Parmi les trois équipes du haut de la grille, le choix des pilotes est totalement identique, puisque les pilotes Mercedes, Ferrari et Red Bull ont choisi de s’armer de 9 trains de pneus Tendres chacun.

Quelques nouveautés en 2019

Rappelons que cette année Pirelli a décidé de simplifier sa gamme de pneumatiques et n’en propose que trois par Grand Prix, catégorisés du plus dur [C2] au plus Tendre [C4]. Le pneus Médium quant à lui s’appelle C3.

Chaque pilote doit conserver un train du mélange le plus tendre, parmi les trois nominés, pour la Q3. Ces gommes doivent être retournées à Pirelli à l’issue de la séance qualificative pour les concurrents classés dans le Top 10. Les autres pourront quant à eux les garder pour la course.

Les équipes sont libres de choisir parmi les dix trains de pneumatiques restants à leur disposition sur un nombre total de 13 par week-end.

Les pneus pour chaque pilote pour le GP d’Australie

pneus pirelli gp australie