Les pilotes présents en conférence de presse ce jeudi à Barcelone

Cinq pilotes seront présents en conférence de presse ce jeudi à Barcelone à la veille du Grand Prix d’Espagne 2019.

Sebastian Vettel sera présent ce jeudi face aux médias, le pilote Ferrari viendra certainement nous parler de son podium obtenu lors de la dernière course disputée il y a quinze jours en Azerbaïdjan.

Aux côtés de Sebastian Vettel, le pilote McLaren Carlos Sainz viendra sûrement nous expliquer que le Grand Prix d’Espagne est la course qu’il attend le plus chaque année en raison de la présence de tous ses fans espagnols.

Le pilote McLaren reviendra également sur le Grand Prix d’Azerbaïdjan, durant lequel il a inscrit ses tous premiers points de l’année pour McLaren.

Vainqueur de la dernière course à Bakou, le pilote Mercedes Valtteri Bottas sera lui aussi présent lors de cette conférence de presse. Le Finlandais arrive à Barcelone en tant que leader du championnat du monde, avec un petit point d’avance sur Lewis Hamilton.

Pierre Gasly, qui a dû abandonner lors de la course précédente, viendra certainement nous parler de son début de saison compliqué avec sa nouvelle équipe Red Bull Racing.

Enfin, le pilote Williams George Russell, nous expliquera certainement combien le Grand Prix d’Azerbaïdjan a été mouvementé pour lui.

Le jeune pilote britannique a endommagé sa monoplace lors de la première séance d’essais libres à Bakou lorsque qu’une plaque d’égout s’est soulevée au passage de sa Williams.

Plus de peur que de mal pour Russell, mais le pilote Williams a dû recevoir un nouveau châssis et n’a donc pas pu participer aux essais libres 2.

Cette conférence de presse du Grand Prix d’Espagne 2019 se déroulera ce jeudi 9 mai à Barcelone à 15h00. Vous pourrez évidemment retrouver les déclarations les plus pertinentes sur F1only.fr dans la foulée.

Le PDG de Ferrari est confiant : “Nous pouvons remporter le championnat”

Malgré un début de saison 2019 en deçà des attentes initiales de la Scuderia Ferrari, le PDG de la firme italienne, Louis Camilleri, se veut plutôt confiant pour la suite de la saison.

Selon Camilleri, la Scuderia Ferrari possède les ressources nécessaires pour empêcher Mercedes de rafler pour une sixième année consécutive le championnat du monde de Formule 1.

Le PDG de Ferrari est bien conscient que le début de saison de l’écurie basée à Maranello est loin d’être idéal, mais le manager italien reste confiant et veut croire en son équipe.

“Nous avons tous les éléments et les ressources nécessaires pour être un concurrent crédible pour remporter le championnat.” a déclaré le PDG de Ferrari, Louis Camilleri.

“Nous avons deux excellents pilotes et un excellent chef d’équipe. Nous sommes une équipe soudée, déterminée, talentueuse et sereine qui donnera le maximum pour enfin atteindre nos ambitions.”

Un plan d’attaque dès Barcelone

Face à la situation, la Scuderia Ferrari a dû anticiper de deux courses sa première mise à niveau moteur. L’équipe italienne introduira donc la Spec 2 de son unité de puissance ce week-end à Barcelone, alors qu’un nouveau lubrifiant sera également introduit par le partenaire de Ferrari, Shell.

En coulisses, on parle également d’une nouvelle peinture “nanoparticule” qui serait appliquée sur la carrosserie de la SF90 pour le Grand Prix d’Espagne, mais nous n’avons pas encore eu d’informations assez fiables pour vous confirmer avec certitude l’introduction de cette nouvelle peinture.

Leclerc : “Difficile pour le pilote de faire la différence en Espagne”

Charles Leclerc souligne le fait qu’il sera très difficile pour les pilotes de faire la différence ce week-end en Espagne sur une piste que les équipes connaissent par cœur, après huit journées de travail durant les essais hivernaux.

Le pilote Ferrari s’attend donc à une concurrence féroce ce week-end au Grand Prix d’Espagne, alors que le Monégasque insiste sur le fait que le résultat obtenu à Barcelone à la fin du week-end reflétera certainement le niveau de chaque équipe pour le reste de la saison.

“C’est probablement la piste sur laquelle il est le plus difficile pour le pilote de faire la différence.” explique Charles Leclerc à la veille du Grand Prix d’Espagne.

“La raison est simple: chacun d’entre nous le connaît par cœur, jusque dans les moindres détails, car il accueille la majorité des tests.”

“Je garde de bons souvenirs des essais de février, même si les conditions étaient très différentes à l’époque, avec des températures de l’air et de la piste très basses.”

“Néanmoins, le circuit Barcelone-Catalogne est une référence, car si vous y êtes à l’aise, vous savez que vous avez une voiture qui sera très compétitive pour le reste de la saison.”

“Je suis impatient de monter dans le cockpit de ma SF90, mais ce n’est pas vraiment une nouvelle! “

Rappelons que Ferrari introduira ce week-end la Spec 2 de son unité de puissance à Barcelone, soit deux courses avant la date initialement prévue.

Red Bull présente un impressionnant motorhome à Barcelone

Après 14 ans de bons et loyaux services, l’Energy Station de Red Bull Racing et Toro Rosso a été changée par un motorhome flambant neuf.

Le nouveau motorhome du clan Red Bull est plus gros que l’ancien et entièrement revêtu de panneaux en bois, comme ce fut déjà le cas lors du Grand Prix d’Autriche l’an dernier.

Assemblé en seulement 32 heures par une équipe de 25 techniciens, ce nouveau bâtiment offre 27% d’espace supplémentaire par rapport à l’ancien motorhome et apporte une nouvelle perspective au paddock de la Formule 1.

La nouvelle Energy Station sera dévoilée au Grand Prix d’Espagne cette semaine. Elle peut être construite en moins de deux jours et retirée en un jour.

Construite à partir de bois autrichien issu de sources durables (principalement du mélèze et de l’épinette), elle utilise une conception à convection naturelle destinée à éliminer le besoin de climatisation.

Laurent Mekies voit de grandes similitudes entre Leclerc et Vettel

Le Français Laurent Mekies, qui a rejoint Ferrari l’an dernier, a pu observer de grandes similitudes entre Sebastian Vettel et Charles Leclerc cette année.

Le Français, qui semble être en pôle position chez Ferrari pour devenir directeur technique de la Scuderia, a déjà travaillé avec Sebastian Vettel il y a plus de dix ans lorsque le pilote allemand était chez Toro Rosso.

Par conséquent, Mekiés connait très bien Sebastian Vettel et peut donc facilement comparer le quadruple champion du monde à son coéquipier Charles Leclerc, qui débute avec Ferrari cette saison.

Même si Charles Leclerc n’a pas encore décroché de victoire en F1, Laurent Mekies a pu se rendre compte de l’amélioration des performances du Monégasque en ce début d’année, ce qui n’est pas sans lui rappeler les débuts de Sebastian Vettel chez Toro Rosso en 2008.

“Sebastian a reçu beaucoup de critiques ces dernières années, bien que je ne pense pas que ces critiques soient justifiées.” explique Laurent Mekies.

“En passant, je n’ai pas le sentiment que ces critiques le touchent. Il continue toujours à accomplir sa tâche à la perfection. En outre, ses relations avec Leclerc sont également excellentes.”

“Les deux pilotes sont également très similaires. J’ai travaillé avec Sebastian Vettel quand il a remporté sa première victoire au Grand Prix d’Italie à Monza en 2008 [avec Toro Rosso]. Lorsque je pense à ces moments, je vois des similitudes entre les deux.”

“A l’époque, Vettel s’était amélioré extrêmement rapidement, et désormais, je vois la même chose avec Charles Leclerc.”

Mercedes s’attend à un week-end difficile à Barcelone

Malgré une confortable avance au championnat du monde, l’équipe Mercedes ne veut pas encore relâcher la pression, d’autant qu’à Barcelone, la Scuderia Ferrari s’est montrée très performante cet hiver pendant les essais.

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, s’attend à vivre un week-end compliqué en Espagne en raison des mises à jour que toutes les équipes apporteront, alors que Ferrari introduira la Spec 2 de son moteur à Barcelone.

“Personne n’aurait prédit quatre doublés consécutifs après les essais hivernaux, mais nous avons marqué 173 points après les quatre premières courses.” déclare Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

“Un résultat remarquable qui témoigne avant tout du travail incroyable de chaque membre de l’équipe, ce qui démontre que l’amour de la victoire et de la course sont plus forts que jamais.”

“Les résultats semblent donner une image relativement claire, mais la vérité est qu’ils sont un peu trop flatteurs. Les performances ont fluctué au cours des quatre premières courses. Nous avions la voiture la plus rapide en Australie et en Chine, mais nous avons gagné à Bahreïn grâce à notre fiabilité, pas notre vitesse.”

“Notre rythme de course était satisfaisant en Azerbaïdjan, mais nous ne pouvions jamais créer un écart vraiment confortable avec nos rivaux. Nous ne pouvons donc pas nous détendre, car nous savons que ce n’est pas vraiment représentatif de l’équilibre de cette saison.”

Un week-end difficile

“Notre prochain arrêt nous mènera à Barcelone, où nos adversaires ont été incroyablement rapides lors des essais hivernaux. Le Grand Prix d’Espagne ne sera donc pas facile et malgré le bon début de saison, nous sommes encore assez sceptiques quant à notre propre performance, et nous savons qu’il existe certains domaines dans lesquels nous pouvons et nous devons nous améliorer.”

“Nous prévoyons un week-end difficile et compétitif, d’abord contre nos rivaux, mais également entre nos pilotes. Tout est encore en jeu cette saison et nous allons garder les pieds sur terre.”

Privée de roulage à Bakou, Williams a du travail ce vendredi à Barcelone

L’équipe Williams Racing va essayer de rattraper le temps perdu lors du dernier week-end de course à Bakou où la monoplace de George Russell a été endommagée par une plaque d’égout lors des essais libres 1.

Cet incident avait obligé la FIA à annuler la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, alors que la Williams de Russell n’a pas pu reprendre la piste avant le lendemain en EL3.

Le samedi, c’est Robert Kubica qui a endommagé sa monoplace lors des qualifications, obligeant une nouvelle fois l’équipe à entamer de longs travaux sur l’une de ses monoplaces au lieu de rouler.

Après tout ce temps de roulage perdu à Bakou, l’équipe britannique va essayer d’effectuer des tests ce vendredi à Barcelone sur de nouvelles pièces qui devraient être introduites dés le Grand Prix d’Espagne, alors que d’autres tests concernant des pièces introduites  plus tard seront aussi effectués après la course lors des deux journées d’essais.

“Nous arrivons pour la cinquième manche de la saison en Espagne sur le circuit de Barcelone où les conditions seront très différentes de celles que nous avons connu lors des essais hivernaux.” explique Dave Robson, ingénieur de course chez Williams.

“Barcelone reste un événement réputé pour l’introduction de mises à niveau et pour tester de nouveaux composants. Notre séance d’essais le vendredi à Bakou ayant été fortement réduite, nous avons une série de pièces à examiner ce vendredi.”

“Toutefois, comme la course est immédiatement suivie d’un test de deux jours, nous pouvons nous concentrer sur les éléments à court terme vendredi avant de nous concentrer sur l’apprentissage à plus long terme pendant le test.”

Jean-Eric Vergne : “Quitter la F1 est la meilleure chose qui me soit arrivée”

L’ancien pilote de Formule 1, Jean-Eric Vergne, admet sans complexe que le jour où il a quitté le grand cirque de la Formule 1, sa vie a radicalement changé.

Remercié par le clan Red Bull fin 2014, le Français Jean-Eric Vergne s’est retrouvé du jour au lendemain sans contrat, et donc sans rentrée d’argent.

Le Français a dû encaisser le coup très vite et a finalement rebondi en rejoignant le championnat de Formule électrique de la FIA, qu’il a d’ailleurs remporté l’an dernier avec son équipe DS Techeetah.

Entre 2015 et 2017, Vergne fut le pilote d’essais de la Scuderia Ferrari, alors qu’il roule également en endurance dans la catégorie LMP2 en parallèle de sa carrière de pilote de Formule E.

“Je pense que quitter la Formule 1 a été la meilleure chose qui me soit arrivée.” explique Jean-Eric Vergne à Reuters.

“Cela m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Quand Helmut Marko (consultant motorsport chez Red Bull) a décidé pour moi de m’envoyer en vacances pendant longtemps et de ne plus piloter dans la famille Red Bull, je me suis retrouvé sans contrat, sans argent, sans avenir.”

“J’ai dû partir très vite, là où j’habitais, parce que j’avais 23 ou 24 ans et que je n’avais plus rien dans ma vie.”

“Je ne veux plus me retrouver dans cette situation, c’est pourquoi j’ai commencé à investir dans des projets auxquels je crois, d’investir du temps et de l’énergie dans de futures entreprises, dont Veloce.” [Veloce est une structure qui manage des équipes dans le monde du e-sport].

Veloce Esports est une équipe de consultants en e-sports offrant des services complets aux particuliers et aux marques qui souhaitent faire partie de la révolution de l’e-sports. peut-on lire sur le site officiel de Veloce

Ferrari introduit sa Spec 2

La Scuderia Ferrari n’a pas le choix et se doit de réagir rapidement en introduisant en avance sa Spec 2 ce week-end à Barcelone, soit deux courses plus tôt que prévu.

Face à l’avance déjà prise par Mercedes au championnat du monde, Ferrari n’a pas le choix et se doit de réagir très vite en introduisant en avance la Spec 2 de son unité de puissance.

“C’est le moment du GP d’Espagne, traditionnellement une course où la plupart des équipes apportent des mises à jour. Nous pouvons donc nous attendre à une amélioration des performances de nos concurrents.” explique le directeur de la Scuderia Mattia Binotto.

“Nous sommes actuellement en retard dans le championnat et nous devons rattraper notre retard, ce qui signifie que notre travail de développement sera la clé de cette saison.”

“Ayant apporté un nouveau package aérodynamique à Bakou, nous apporterons également quelques développements dans ce domaine à Barcelone. De plus, nous introduirons une nouvelle unité de puissance plus tôt que prévue, alors que la Spec 2 devait être introduite au Canada.”

Egalement un nouveau lubrifiant

“Shell, en étroite collaboration avec notre équipe, a mis au point une formulation différente de lubrifiant de compétition, qui sera également introduite avec le nouveau groupe moteur, offrant des performances accrues.”

“Ce n’est que grâce à un gros effort d’équipe que tout le monde s’efforce de rattraper son retard et que nous avons pu concrétiser ces développements.”

Le circuit de Barcelone assure qu’il travaille dur pour rester au calendrier de la F1

Le circuit de Barcelone se prépare à accueillir l’édition 2019 du Grand Prix d’Espagne ce week-end, mais le tracé Catalan est sérieusement menacé de disparition du calendrier de la F1.

Depuis quelques semaines maintenant, les rumeurs suggérant le remplacement du Grand Prix d’Espagne par le Grand Prix des Pays-Bas en 2020 ne cessent de grandir.

Comme bien souvent en Formule 1, cette rumeur pourrait bien devenir une réalité l’an prochain, et les organisateurs du Grand Prix d’Espagne le savent très bien.

Nous avons déjà publié un article concernant l’avenir du Grand Prix d’Espagne [que vous pouvez lire ici] il y a quelques heures, et dans lequel nous vous expliquions que la mairie de Barcelone avait déjà décidé de stopper les subventions qu’elle versait au circuit chaque année en raison d’une suspicion de fraude.

Dans ce contexte particulier, le président du tracé espagnol a tenu à rassurer les fans espagnols en insistant sur le fait que le circuit de Barcelone faisait actuellement tout ce qui était en son pouvoir pour conserver sa place au calendrier de la F1.

“Tout le monde parle d’un Grand Prix en Europe du nord [Hollande], voire d’une autre course dans le sud de l’Espagne. Tout le monde veut remplacer Barcelone et je peux le comprendre.” déclare Vicenç Aguilera, président actuel du Circuit de Barcelona-Catalunya.

“Je peux comprendre que certains veulent prendre notre place, mais nous travaillons sérieusement pour assurer l’avenir de notre course pendant encore de nombreuses années.”

“Nous ne sommes pas en état de panique et nous espérons avoir une solution dans les deux prochains mois.”

 

Allons-nous vivre le dernier Grand Prix d’Espagne en 2019 ?

Pedro De la Rosa suit avec inquiétude les nouvelles concernant les négociations en vue du renouvellement du Grand Prix d’Espagne et espère que la situation sera résolue dans les plus brefs délais.

Le Grand Prix d’Espagne n’est pas assuré de rester au calendrier de la Formule 1 au delà de l’édition 2019, alors que des rumeurs suggérant que Zandvoort remplacerait le Grand Prix d’Espagne dès 2020 ont émergé il y a quelques jours, semant un vent de panique auprès des personnes impliquées de près ou de loin dans l’organisation du Grand Prix d’Espagne.

De la Rosa, qui suit de très près les discussions entre le circuit catalan et Liberty Media, prévient que si l’Espagne sort du calendrier, il lui faudrait plusieurs années avant de pouvoir récupérer sa place.

“Je suis la situation avec beaucoup d’intérêt, parce que je pense que c’est vraiment une situation limite dans laquelle nous sommes.” explique l’Espagnol à Soymotor.

“Le risque de perdre le Grand Prix est élevé. Par conséquent, je suis tout ça de très près. Ce serait une perte énorme, non seulement à cause de la perte en elle-même, mais aussi parce que les gens doivent avant tout comprendre qu’il est très compliqué de récupérer un Grand Prix après l’avoir perdu et de retrouver une place au calendrier.”

“Nous allons voir comment ça se passe dans les prochaines semaines, dans les prochains mois. Mais ceux qui se sont battus pour que la Formule 1 s’installe en Espagne auraient beaucoup de mal de perdre cette course.”

Des suspicions de fraude sur le circuit de Barcelone

La mairie de Barcelone a décidé de suspendre son soutient financier au circuit de Barcelona Catalunya pour l’année 2019 en attendant la clarification de certaines irrégularités découvertes lors d’un audit financier.

Le rapport d’audit a révélé des rémunérations et des compléments de salaire supérieurs à un demi-million d’euros et payés sans que cela ne soit autorisé par Generalitat, propriétaire du circuit à 78%.

Par conséquent, Gerardo Pisarello, premier maire adjoint de la mairie de Barcelone, a annoncé la suspension des contributions de la mairie pour 2019 face à une éventuelle fraude.

Plus un euro public ne sera versé jusqu’à ce que les faits soient clarifiés.” a annoncé le mois dernier l’adjoint au maire de la mairie de Barcelone.

En 2015, nous avons annoncé la nécessité de donner la priorité aux investissements publics à Barcelone et de retirer progressivement les aides du Circuit de Montmeló. Face à une éventuelle fraude, nous stoppons la contribution de 2019.”

Le conseil municipal de Barcelone maintient un accord de collaboration avec le Circuit pour lequel, chaque année, il doit fournir un montant spécifique.

Lorsque Ada Colau est arrivée au bureau du maire en 2015, l’une de ses premières annonces a été le retrait progressif de ladite participation, la considérant comme secondaire pour les intérêts de la ville.

Sur les sept millions qui ont été versés, le montant a été réduit à trois millions en 2017. L’an dernier, ce sont quelques 2,5 millions d’euros qui ont été versés, et cette année était prévu un dernier versement de 1,5 millions d’euros que la mairie a décidé de bloquer en attendant la clarification de cette suspicion de fraude.

Andreas Seidl a enfin débuté avec McLaren

Le nouveau team principal de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, fera enfin sa première apparition en public ce week-end au Grand Prix d’espagne.

Déjà présent avec l’équipe McLaren lors de la dernière épreuve à Bakou, Seidl s’est fait très discret, mais l’Allemand peut désormais s’afficher en public et sera donc sur le muret des stands ce week-end à Barcelone.

“Je suis ravi d’avoir commencé chez McLaren et j’ai reçu un accueil vraiment chaleureux de la part de tous les membres de l’équipe.” a déclaré Andreas Seidl, le nouveau team principal de McLaren.

“Au cours de mes premiers jours, j’ai parlé à autant de personnes que possible à l’usine et cela se poursuivra au cours des prochaines semaines à mesure que je connaîtrai l’équipe.”

“En Espagne, nous chercherons à miser sur les performances montrées lors des premières courses, mais nous savons que le peloton est extrêmement dense.”

“Le début de la saison européenne est traditionnellement celui où les équipes apportent des améliorations. Il est donc difficile de dire avec exactitude où se trouvera chaque équipe.”

“De notre côté, nous continuerons à nous concentrer sur le développement de notre package et l’amélioration de la voiture dans des domaines clés. Comme toujours, l’objectif du week-end sera de garantir que la stratégie, les opérations et la fiabilité soient aussi solides que possible.”

Après sa boulette à Bakou, Daniel Ricciardo se sent mal pour l’équipe

Daniel Ricciardo a encore un peu de mal à digérer son erreur commise à Bakou il y a quinze jours, lorsque le pilote Renault a effectué une marche arrière dans la Toro Rosso de Daniil Kvyat.

Alors qu’il tentait un dépassement sur la Toro Rosso de Daniil Kvyat en course, Daniel Ricciardo s’est complétement loupé au freinage et a tiré tout droit dans l’échappatoire.

Dans sa manœuvre, l’Australien a emporté avec lui Daniil Kvyat, qui ne pouvait plus tourner sans prendre le risque de percuter la Renault de Ricciardo.

Les deux monoplaces se sont donc retrouvées dans l’échappatoire, et alors que l’incident aurait très bien pu en rester là, Daniel Ricciardo a enclenché la marche arrière et est allé percuter la Toro Rosso de Kvyat.

Par la suite, les deux pilotes ont dû abandonner en raison des dégâts et Daniel Ricicardo a écopé d’une pénalité de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne.

Quinze jours après cet incident, le pilote australien admet qu’il se sent toujours mal vis à vis de son équipe, mais promet qu’il fera tout pour se rattraper ce week-end en course.

“Je me sens mal pour l’équipe concernant ce qu’il s’est passé à Bakou, d’autant que nous commencions à avoir un bon rythme de course.” explique Daniel Ricciardo.

“Nous en tirons des points positifs, nous allons de l’avant et nous repartons à l’attaque dès Barcelone.”

“Malheureusement, cette pénalité de trois places sur la grille n’est pas idéale, mais j’accepte cette sanction après mon erreur et je ferai du mieux possible en Espagne. Le moment de sortir quelques dépassements est peut-être venu !”

L’équipe Haas attend beaucoup de la prochaine mise à jour en Espagne

Le team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner, admet que son écurie doit désormais connaître des week-ends propres pour essayer de marquer un maximum de points et réduire l’écart avec les autres équipes.

Depuis le début de la saison, l’équipe Haas est en difficulté avec la compréhension des pneumatiques Pirelli, ce qui place l’écurie américaine à la huitième position au classement des constructeurs après quatre courses.

Pour le Grand Prix d’Espagne, le directeur de la formation américaine espère que les mises à jour qui seront introduites sur la VF-19 vont fonctionner, d’autant que la Haas semblait très rapide sur ce même circuit lors des essais hivernaux.

“C’est très important [de connaitre un week-end propre]. Nous avons eu quatre courses, et une seule a été presque complétement exécutée.” explique Gunther Steiner, le directeur de l’équipe Haas.

“Je dis presque, car nous n’avions qu’une seule de nos voitures à l’arrivée [Australie]. Nous savons que nous pouvons bien nous qualifier. Les essais de pré-saison à Barcelone ont été une très bonne piste pour nous. Nous avions l’air très compétitifs, mais nous devons le montrer lors d’un week-end de course.”

“Nous voulons montrer à tout le monde à quel point nous devrions être bons si nous faisons fonctionner les pneus.”

Beaucoup d’attente avec la première mise à jour

Comme toutes les autres équipes, Haas introduira sur sa monoplace une grande  mise à jours ce week-end en Espagne.

“Nous apportons nos premières mises à niveau de l’année. Beaucoup de pièces de la voiture vont changer – l’aileron avant, le fond plat et beaucoup de pièces plus petites, comme des rétroviseurs. C’est une mise à niveau assez importante.”

Steiner admet qu’il attend beaucoup de cette première course de l’année en Europe, sur un tracé où les équipes ont beaucoup tourné cet hiver et sur lequel elles possèdent des données importantes.

“C’est très important pour cette raison même. Nous avons beaucoup de données. Nous devons nous assurer que tout est toujours en corrélation après quatre courses et que notre mise à niveau fonctionne également.”

“Nous attendons avec impatience de voir où nous en sommes par rapport aux essais de pré-saison.”

“Ce n’est pas vraiment que vous puissiez revenir en arrière et comparer les quatre premières courses, mais Barcelone est toujours un bon point pour se regrouper après les premières courses long-courrier.”

“Nous sommes de retour en Europe, nous avons des mises à niveau à venir, mais vous en avez plus à regarder avec Barcelone car nous avons effectué nos tests de pré-saison là-bas.”

Abiteboul : “Du travail sur tous les plans : moteur, châssis et pilotes”

Renault a signé un début de saison 2019 très compliqué et les résultats de l’équipe sont bien en deçà des attentes pour l’instant.

Pour la première course Européenne de la saison à Barcelone, l’équipe Renault va devoir se ressaisir, notamment en introduisant une série de mises à jour sur la RS19, ce qui devrait lui permettre de réduire l’écart avec les autres équipes.

Pour le directeur général de l’équipe Renault, il y a du travail “sur tous les plans”, que ce soit le châssis, le moteur ou bien encore avec leurs potentiels respectif.

“Le coup d’envoi de la saison européenne nous offre l’occasion de remettre les compteurs à zéro. Dans l’ensemble, le début de l’année a été difficile et le Grand Prix d’Azerbaïdjan a clôturé une série de résultats en deçà de nos attentes.” déclare le directeur général de Renault, Cyril Abiteboul.

“Nous savons que nous pouvons faire bien mieux et nous devons réaliser des week-ends et des courses propres pour tirer profit de notre potentiel.”

“Pour y parvenir, nous avons du travail à faire sur tous les plans ; sur le châssis et le moteur en piste et en dehors, mais aussi avec les pilotes pour leur permettre d’atteindre leurs potentiels respectifs.”

“Nous sommes plus que jamais motivés à nous battre plus haut et nous voulons retrouver toute notre compétitivité en Espagne. Nous sommes conscients que le milieu de grille est extrêmement disputé, mais cela crée également des opportunités.”

“Nous avons vu que tout peut changer en un tournemain et nous sommes déterminés à lancer notre saison à Barcelone.” conclut le manager français.

Renault détaille ses évolutions sur la RS19 pour Barcelone

Après un week-end frustrant en Azerbaïdjan, l’équipe Renault veut se ressaisir à Barcelone, un circuit qu’elle connaît bien.

Le directeur technique châssis de Renault, Nick Chester, détaille les points sur lesquels l’écurie du constructeur français se focalise avant le premier rendez-vous européen de la saison 2019.

“Barcelone est une piste très bien connue des écuries de F1 avec tous les essais d’avant-saison qui y ont été menés ces dernières années. Le tracé mêle courbes rapides, virages lents, lignes droites longues et courtes.” nous explique Nick Chester.

“On y retrouve donc un échantillon complet des conditions pour observer le fonctionnement de la monoplace. De nos jours, le T3 et le T10 sont très rapides, mais il ne faut pas négliger les sections plus lentes dans le troisième secteur plus étroit à la fin du tour.”

“Nous avons les gommes les plus dures disponibles pour l’Espagne. Nous passons donc du circuit le moins difficile pour les pneumatiques à celui qui l’est le plus. Nous devrons en tenir compte dans l’équilibre pour les préserver.”

“Depuis cet hiver, l’aspect qui diffère concerne les conditions de piste, un peu plus chaudes et beaucoup plus propres maintenant. Nous devrions toutefois être bien préparés après avoir atteint une bonne base lors des essais hivernaux en février et en mars.”

“Nous avions couvert beaucoup de kilomètres en deux semaines pour repartir avec des réglages efficaces de Barcelone. Cela nous donne confiance pour revenir au premier plan après Bakou.”

Que retenir de Bakou ?

“Nous n’avons pas pu mettre en place notre week-end et nous sommes rentrés déçus. Nous étions sur la défensive d’entrée. Nous avons souffert de l’annulation de la première séance d’essais libres, car nous n’avons pas été en mesure d’exploiter pleinement les développements dont nous disposions.”

“Pour les pilotes aussi, ce n’est jamais idéal de manquer du roulage sur un circuit urbain. Le dimanche, les performances de Daniel se sont améliorées.”

“Il affichait un bon rythme à mi-course, mais sa journée s’est arrêtée sur une erreur inhabituelle de sa part et je suis sûr qu’il en tirera les leçons. Il faut donc analyser ce week-end en détail afin d’être en meilleure forme sur les prochaines courses.”

Des évolutions sur la RS19 à Barcelone ?

“Comme il s’agit de la première manche européenne du calendrier, Barcelone est l’occasion d’apporter plusieurs évolutions sur la voiture. La plupart des autres écuries feront de même, mais nous avons plusieurs petites nouveautés qui s’annoncent positives.”

“Nous avons des éléments aérodynamiques sur les ailerons avant et arrière. Nous examinons aussi quelques ajustements mécaniques pour améliorer l’équilibre de la monoplace. Les équipes mènent actuellement une véritable course au développement, mais nous poursuivons nos efforts pour en tirer profit chaque week-end.”

Après le Grand Prix d’Espagne, les équipes resteront à Barcelone pour deux journées de tests. Renault en profitera pour essayer certains éléments spécifiques à Monaco : la prochaine course après l’Espagne.

“Nous essaierons certains éléments spécifiques à Monaco ainsi que des items de développement n’étant liés à aucune piste précise. Nous avons un programme complet à passer en revue avec une journée avec Nico [Hulkenberg] et une avec Jack [Aitken], qui a fait ses preuves à Bakou.”

Helmut Marko : “Nous avons la solution à nos problèmes aérodynamiques”

L’équipe Red Bull Racing espère mettre fin à ses problèmes dans les virages lents dès ce week-end au Grand Prix d’Espagne, après l’introduction d’une mise à jour sur sa RB15.

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, assure que la solution trouvée par les ingénieurs de l’équipe de Milton Keynes va permettre de résoudre le problème aérodynamique qui touche la RB15 depuis le début de la saison.

Depuis le début de l’année, l’équipe Red Bull a admis que le package aérodynamique de la RB15 était loin d’être parfait, ce qui lui causait du tord dans les courbes lentes.

Grâce à cette mise à jour, Helmut Marko assure que le problème va être résolu dès ce week-end, ce qui permettra à Red Bull de réduire encore un peu plus l’écart avec Ferrari et Mercedes.

“Nous avons la solution à nos problèmes d’aérodynamique.” assure Helmut Marko à AMUS. “Nous allons l’introduire [la mise à jour] à Barcelone, et je promet que cela va résoudre complétement notre problème.”

Le problème rencontré par Red Bull dans les virages lents cette année est propre à la nouvelle réglementation, notamment avec l’introduction des nouveaux ailerons avant.

L’équipe Mercedes a aussi rencontré ce type de problème en début de saison, mais l’écurie du constructeur allemand a effectué une petite mise à jour en Chine qui lui a permis de régler ce détail.

Carlos Sainz : “A Barcelone, on débute une seconde saison”

Pour le pilote McLaren, Carlos Sainz, le retour de la Formule 1 en Europe sur le circuit de Barcelone marque le début d’une seconde saison, après les quatre premières courses de l’année disputées loin des bases de chaque équipe.

Selon le pilote espagnol, le Grand Prix d’Espagne est désormais devenu une référence pour chaque équipe, puisque c’est sur le tracé de Montmélo que les essais hivernaux se déroulent chaque année.

Après les quatre premières courses de la saison loin des bases Européennes, les équipes apporteront ce week-end de grandes mises à jour sur leur monoplace, ce qui pourrait relancer complétement la saison selon Carlos Sainz.

“A Barcelone, je débute toujours une seconde saison. Les quatre premières courses de l’année sont généralement un premier contact.” explique le pilote McLaren.

“L’année dernière, nous avons pu voir seulement à Barcelone quelles étaient les équipes à battre. En outre, toutes les équipes apportent de nouvelles pièces, donc avec le désir de débuter une seconde saison pour donner le ton tout le reste de l’année.”

“Barcelone est généralement la première course durant laquelle vous pouvez changer la tendance des quatre premières courses. Il y aura sûrement des changements, nous espérons juste que McLaren se rapprochera du haut de la grille et que Ferrari se rapprochera de Mercedes.”

Au classement des constructeurs, l’équipe McLaren est désormais quatrième avec 18 points inscrits en quatre courses. L’écurie britannique devance d’un petit point Racing Point.

Charles Leclerc : “Je ne me considère pas comme une superstar”

Bien conscient que le grand public ne l’a découvert que cette année depuis son arrivée chez Ferrari, Charles Leclerc assure qu’il ne se prend pas pour une superstar.

Le jeune monégasque Charles Leclerc a rejoint la Scuderia Ferrari cette année, ce qui lui a offert une certaine visibilité qu’il n’avait peut-être pas l’an dernier lorsqu’il pilotait pour Sauber.

Mais le pilote Ferrari ne se prend surtout pas pour une superstar, après seulement quatre courses à son actif pour l’équipe de Maranello, même si il est vrai, la sollicitation des médias est désormais bien plus grande que par le passé pour le coéquipier de Sebastian Vettel.

“La Formule 1 est un sport étrange, parce que, à moins que vous ne montiez sur le podium, les gens ne connaissent pas votre visage. Le plus souvent, ils nous voient avec un casque, mais depuis Bahreïn, ils peuvent associer mon visage à mon nom.” explique Charles Leclerc à AMUS.

“Je ne suis pas encore envahi par les fans, et il faut dire que lorsque je suis à Monaco, je reste la plupart du temps à la maison dans mon simulateur.”

“Je ne me considère pas comme une superstar.” ajoute le pilote Ferrari. “Et lorsque cela arrive, vous ne pouvez pas y être préparé de toute façon.”

“Je ne sais pas à quoi m’attendre, c’est bien si les gens me perçoivent déjà comme ça, mais je vais de toute façon tout donner sur la piste pour faire partie des grands.”

Mark Webber critique une équipe Renault “loin du compte”

Après trois abandons en quatre courses, Daniel Ricciardo ne connait pas des débuts fantastiques avec sa nouvelle équipe Renault.

Le compatriote de Daniel Ricciardo, l’Australien Mark Webber, admet être inquiet de la tournure des événements cette année, alors que Renault tenait un discours très rassurant cet hiver, lorsque l’équipe du constructeur français déclarait vouloir se rapprocher des trois meilleures équipes de la grille.

Mais après quatre courses, force est de constater que Renault est très loin du compte, ce qui inquiète Mark Webber, qui pense que son compatriote Daniel Ricciardo se retrouve désormais dans une impasse.

“Comme prévu, ils sont loin du compte et ont beaucoup de travail.” déclare Mark Webber à ESPN.

“C’est une équipe qui a déjà beaucoup de pression, car leurs performances ne suivent pas les promesses.”

“Renault a déclaré durant l’hiver qui lui serait possible de se mesurer aux trois top teams, mais elle en est loin. C’est difficile et, de plus, la fiabilité n’est pas au rendez-vous.”

“L’équipe McLaren parvient à faire mieux avec le même moteur, ce qui n’est pas bon. L’équipe de Woking est clairement devant pour le moment.”

“La saison de Daniel n’a pas encore vraiment débuté, c’est très difficile pour Renault et ils commencent seulement à réaliser la quantité de travail qui les attend. Daniel n’a pas oublié comment piloter, mais les performances varient dans ce sport.”

“La dynamique d’un pilote et sa valeur peuvent vite être remises en question. Il a toujours une bonne valeur, mais il n’est pas dans la bonne position.”

“Vous avez besoin de résultats et de boire le Champagne sur le podium. C’est ce qui m’a inquiété avec ce transfert. Je continue de penser que l’équipe pourra le porter et obtenir des résultats.”