Horner : « Un environnement de travail très sain avec Honda »

Une nouvelle ère attend Red Bull Racing à partir de cette année avec l’arrivée de Honda en tant que motoriste en remplacement de Renault.

Les deux parties ont déjà commencé à travailler ensemble depuis la fin de la saison dernière, et Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, a été impressionné par ce qu’il a vu jusqu’à présent de la part du fabricant japonais, estimant que le duo a construit un « environnement de travail très sain ».

« La communication dans toute entreprise, en particulier dans ce sport, est un élément vital. » a déclaré Christian Horner.

« De toute évidence, Honda est basé au Japon, mais leur base britannique est à deux pas de chez nous, à Milton Keynes. Nous avons évidemment beaucoup de discussions entre les groupes. »

« Jusqu’à présent, tout a été très positif et je pense que nous avons trouvé un environnement de travail très sain – que nous entretenons grâce à la relation entre Red Bull Technologie, Toro Rosso et Honda – et que nous n’allons pas complètement débuter la prochaine année de zéro. »

En 2019, Honda équipera non seulement Red Bull Racing, mais aussi son équipe sœur Toro Rosso, avec qui le motoriste japonais a déjà travaillé durant toute la saison 2018.

Alonso revient sur ses sacrifices pour être pilote de Formule 1

Fernando Alonso explique les aspects négatifs pour un pilote de Formule 1 durant sa carrière, alors que le double champion du monde a décidé de prendre sa retraite du sport à la fin de la saison 2018 après 17 saisons passées au plus haut niveau.

L’Espagnol se consacrera en 2019 à son travail en championnat d’endurance avec le constructeur japonais Toyota, mais a déjà laissé les portes ouvertes pour un éventuel retour en catégorie reine d’ici 2020.

Interrogé pour savoir ce qui lui manquera le plus cette année loin des paddocks de la F1, Alonso affirme que c’est bien le pilotage de ces monoplaces exceptionnelles qui lui manquera certainement le plus.

« Je pense que c’est le fait de piloter ces voitures. » répond le double champion du monde. « Ces voitures ont quelque chose de spécial. »

« Peu importe si vous êtes quatorzième, cinquième ou si vous vous battez pour la victoire. Evidemment, si vous pouvez monter sur le podium et signer une victoire, c’est une joie supplémentaire, mais quand vous sortez de là après des qualifications ou même une séance d’essais libres, et que vous avez pilotez une de ces voitures, elles sont très spéciales. »

« La quantité de technologie présente dans ces voitures serait très difficile à reproduire dans d’autres séries. »

« Mais d’un autre côté, la Formule 1 présente des aspects négatifs, en particulier si vous avez 18 ans, vous devez consacrer toute votre vie à la Formule 1. »

« Vous n’avez plus d’amis, plus de famille, pas de temps libre, pas d’intimité, pas de femme, pas d’enfant, rien. Si vous voulez réussir, c’est un dévouement total, donc, je pense que j’ai d’autres priorités pour le moment. »

« Lorsque vous courez dans d’autres séries, vous réalisez que la Formule 1 est encore plus avancée et que nous essayons simplement de trouver la perfection dans tous les domaines, chaque week-end, toutes les deux semaines, dans le monde entier. C’est probablement les meilleurs souvenirs que j’ai ici. »

Lando Norris : « Je ne peux pas piloter salement »

Lando Norris, qui a rejoint l’équipe McLaren en 2019 en tant que pilote titulaire, admet qu’il a toujours eu une réputation de pilote « gentil » dans les catégories inférieures.

Depuis ses débuts en Karting, Lando Norris n’a jamais voulu être agressif en piste contre ses concurrents, et cela l’a peut-être servi puisque le Britannique se retrouve désormais en Formule 1 à l’âge de 19 ans.

« Je ne peux pas piloter salement, je dirais même que je suis un peu trop amical sur la piste. » explique Norris dans un entretien accordé à AMUS.

« J’ai toujours été « le bon gars » en Karting. Bien-sûr, cela a des conséquences positives, mais aussi négatives, mais je peux aussi vraiment me mettre en colère. »

« Surtout pour moi-même, par exemple, si je fais une erreur en qualifications, je me réprimande souvent. »

Interrogé pour savoir s’il n’avait pas peur de terminer comme Stoffel Vandoorne, qui a été remercié après deux saisons compliquées et qui a été largement battu par son coéquipier Fernando Alonso, Lando Norris affirme qu’il n’est pas inquiet pour le moment.

« Il m’est difficile de dire de quoi il s’agit et s’il a pu obtenir le rendement maximal. Je me concentre uniquement sur moi-même, et si Carlos [Sainz] me bat dés la première course, je vais analyser exactement dans quel domaine il a été le plus fort. »

« J’ai toute une saison pour apprendre et m’adapter, je ne suis donc pas inquiet pour le moment. Mais je pense que je suis bien placé dés le début. »

Renault assure que les nouvelles règles ont un plus grand impact que le Halo

Les nouvelles règles introduites pour la saison 2019 auront un impact beaucoup plus grand sur le design des monoplaces que l’introduction du Halo l’année dernière selon Nick Chester, le directeur technique châssis chez Renault.

Parmi les changements apportés aux spécifications techniques des monoplaces pour cette saison figurent un aileron avant plus large, un aileron arrière plus haut et une augmentation de l’allocation de carburant qui passe de 105 kg à 110 kg par course.

L’introduction du Halo l’année dernière a considérablement modifié l’apparence des voitures, mais cela n’a pas posé autant de problèmes aux ingénieurs que l’introduction des nouvelles règles 2019 selon Chester.

« Ce n’était pas vraiment un grand changement [l’introduction du Halo en 20118], les changements réglementaires étaient finalement petits. » a déclaré Chester et cité par Race Fans.

« Nous avions fait beaucoup de changements en 2017 sur la voiture lorsque nous voulions intégrer le Halo sur celle de 2018, mais les concepts principaux étaient assez similaires. »

« Mais finalement, l’introduction du Halo n’était pas un si grand défi pour l’équipe chargée de la conception l’année dernière, en revanche, les changements de 2018 à 2019 sont beaucoup plus importants. »

L’écurie Renault dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2019 [la RS19] le 12 février 2019.

Pierre Gasly : « Je ne suis pas ici pour être le numéro 2 »

Pierre Gasly assure qu’il n’a pas l’intention de devenir second pilote chez Red Bull Racing cette année, alors que le jeune français s’apprête à devenir le coéquipier de Max Verstappen en 2019.

Gasly a été promu chez Red Bull Racing en 2019 en remplacement de Daniel Ricciardo, mais le pilote français ne compte pas faire de la figuration face à son nouveau coéquipier, Max Verstappen, qui est considéré par beaucoup comme l’un des futurs champions de la discipline.

Le statut de Verstappen est particulier chez Red Bull Racing, car le pilote hollandais a toujours été clairement le pilote numéro un au sein de l’équipe de Milton Keynes, ce qui rajoutera une petite pression supplémentaire à Gasly cette année.

« Devenir l’un des meilleurs pilotes actuellement sera un grand défi pour moi. » déclare Gasly à Motorsport-Total.com.

« Cela va prendre du temps pour que je sois compétitif, mais je ne suis pas ici pour être le pilote numéro 2. Ce n’est pas ce que je veux et ce qui me rend heureux. »

« Cela prendra du temps, et Max est l’un des pilotes les plus rapides de la grille de Formule 1, ce qui est très excitant pour moi. Cela signifie également que je vais devoir atteindre un niveau supérieur, et cela se fera au cours de la saison. »

Niki Lauda a pu quitter l’hôpital AKH de Vienne ce mercredi

Après une énième hospitalisation en début d’année, le directeur non-exécutif de l’équipe Mercedes, Niki Lauda, a pu sortir de l’hôpital AKH de Vienne ce mercredi.

Admis de nouveau à l’hôpital AKH de Vienne en début d’année en raison d’un cas de grippe dans son entourage durant ses vacances de noël, Niki Lauda a reçu le feu vert du Pr Walter Klepetko, responsable du service clinique de chirurgie thoracique à l’AKH de Vienne, et qui a opéré Lauda l’été dernier lors de sa greffe du poumon.

Klepetko a déclaré la semaine dernière que Niki Lauda avait été admis en soins intensifs une nouvelle fois uniquement à titre préventif, en raison notamment du système immunitaire affaibli de Lauda suite à sa greffe.

En aucun cas le cas de grippe dans son entourage n’a été un danger immédiat pour Niki Lauda, mais les médecins ont préféré que leur patient revienne à l’hôpital pour minimiser les risques.

Il est pour l’heure impossible de dire si le directeur non-exécutif de l’équipe Mercedes pourra assister au début de la saison 2019 de Formule 1 depuis le paddock de Melbourne.

McLaren joue le suspens sur la couleur de la MCL34

Orange, bleue, verte, il est difficile de savoir de quelle couleur sera la livrée de la McLaren MCL34 pilotée par Lando Norris et Carlos Sainz en 2019.

A un peu moins d’un mois de la présentation officielle de la nouvelle monoplace de Woking, l’écurie britannique joue le suspens en publiant aujourd’hui quelques « petits » détails de la carrosserie de la MCL34, le design des numéros des pilotes. (voir vidéo plus bas)

Si l’an dernier McLaren communiquait essentiellement en utilisant la couleur orange les jours précédents la présentation de sa monoplace 2018, cette année, Woking mise sur le bleu électrique.

La McLaren sera t-elle bleue ? Impossible de répondre à cette question, alors que Carlos Sainz lui-même déclarait la semaine dernière que sa monoplace resterait papaya en 2019.

Cependant, le PDG de l’équipe, Zak Brown, a annoncé cette semaine que l’écurie allait annoncer deux nouveaux sponsors prochainement, ce qui pourrait peut-être influencer la couleur définitive de la MCL34.

Quoi qu’il en soit, pour avoir la réponse il vous faudra attendre jusqu’au 14 février 2019, date à laquelle McLaren dévoilera la MCL34, certainement en direct de Woking en Angleterre.

Le président de Ferrari obligé de remettre les choses au point !

Dans un souci de clarté, et pour faire taire les rumeurs d’une éventuelle tension au sein de la Scuderia Ferrari depuis plusieurs mois, le président de Ferrari, John Elkann, a tenu à écrire une lettre ouverte avant le début de la saison 2019 à l’attention des tifosis.

Elkann nie catégoriquement toute rupture ou désaccords au sein de la Scuderia et revient sur la nomination de Mattia Binotto au poste de directeur d’écurie.

« J’ai lu avec étonnement des mots et des opinions qui me sont attribués concernant Ferrari, mais qui n’ont jamais été prononcés et qui ne reflètent pas mes pensées. » a écrit Elkann dans une lettre ouverte aux tifosis envoyée à La Gazetta Dello Sport.

« Je me sens obligé de clarifier certains points, pour le bien des lecteurs et pour le respect de la vérité. »

« La nomination de Mattia Binotto comme directeur de la Scuderia Ferrari ne représente pas une « révolution » dans le management et ne découle pas de désaccords présumés au sein de l’équipe. »

« Au contraire, c’était un choix fait par l’entreprise en accord avec Maurizio Arrivabene, qui a travaillé sans relâche pendant quatre ans à ce poste afin de ramener la Scuderia au niveau de compétitivité qu’elle mérite. »

« Le travail de Mattia [Binotto], qui avait déjà commencé pour préparer la saison qui va débuter, repose précisément sur ce qui a été fait ces dernières années. C’est de la continuité qui vise une évolution, certainement pas une « rupture » par rapport au passé. »

« Je rejette toute rumeur ou supposition qui laisse imaginer un retour au passé et d’autres changements dans notre organisation. Mon engagement pour assurer la stabilité et la concentration chez Ferrari est total, comme celui du directeur général, Louis Camilleri. »

« Ensemble, et avec la contribution de tous les hommes et femmes de Ferrari, nous atteindrons les objectifs que nous avons présenté publiquement à Maranello il y a quelques mois. »

Sparco devient partenaire officiel de l’équipe Sauber Alfa Romeo

Sauber Alfa Romeo a annoncé ce mercredi la signature d’un partenariat avec la société Sparco, équipementier dans le monde du sport automobile depuis 1977.

La société italienne fournira du matériel et des équipements de sécurité aux pilotes de l’écurie Alfa Romeo Sauber F1 Team ainsi que les ceintures de sécurité qui seront intégrées dans les monoplaces de l’équipe à partir de la saison 2019. Le logo de la société Sparco figurera également sur les Sidepod des deux monoplaces.

« Nous sommes heureux d’annoncer notre partenariat avec Sparco en tant que nouveau partenaire officiel. » a déclaré Frederic Vasseur, team principal de l’équipe Sauber Alfa Romeo.

« Sparco établit des normes dans la conception et la production d’équipements et d’accessoires dans le sport automobile depuis des décennies. »

« En fournissant à nos pilotes et à l’équipe des stands leurs produits, nous veillerons ensemble à ce que notre équipe reçoive les articles qui répondront aux exigences les plus élevées en matière de sécurité et de confort, alors que nous nous battons pour obtenir des résultats ambitieux dans le championnat. Nous sommes impatients de débuter notre collaboration. »

Connaissez-vous la double vie du patron de Pirelli en F1 ?

Vous ne le savez peut-être pas, mais beaucoup de personnes faisant partie du paddock de la Formule 1 mènent une double vie, un peu comme le responsable de la compétition chez Pirelli, Mario Isola.

Cet Italien de 48 ans, qui supervise le programme F1 du manufacturier italien, enfile régulièrement sa tenue d’ambulancier à Milan en tant que volontaire pour renforcer les services médicaux de la ville.

Plus qu’un job, une vocation et un choix personnel pour celui qui parcourt la planète de paddock en paddock et qui côtoie les plus grands pilotes de Formule 1 depuis quelques années maintenant.

« C’est un choix, je ne suis pas un héros. » explique Isola au site officiel de la Formule 1. « C’est une grande famille. Nous sommes 140 volontaires dans mon association et nous ne sommes pas l’une des plus grandes. C’est en fait l’une des plus petites, mais vous vous faites de bons amis et vous vivez des expériences difficiles. »

« Parfois, on peut vous appeler pour aller voir un homme âgé qui ne peut pas dormir parce qu’il a mal au ventre, et d’autres fois, il peut s’agir d’un accident de voiture où des jeunes sont décédés. »

« Il peut s’agir de situations très difficiles et cela rassemble les gens. Vous réalisez en quelques secondes que votre vie peut changer. »

L’emploi du temps du responsable du programme F1 de Pirelli est exigeant tout au long de l’année, mais Mario Isola arrive tout de même à l’adapter à ses fonctions de conducteur d’ambulance.

« J’aime le faire, c’est une activité qui ouvre les yeux, et vous réalisez qu’il y a quelque chose de différent dans le monde qui n’est pas seulement la F1 ou le sport automobile. »

« Cela contribue à renforcer l’idée que j’ai de la chance. J’ai grandi dans une bonne famille, j’ai eu des opportunités. »

« J’ai commencé à 18 ans parce que des amis le faisaient. En Italie, vous pouvez le faire en tant que volontaire. De toute évidence, vous devez suivre une formation et réussir l’examen. »

« Chaque année, nous nous recyclons pour rafraîchir les compétences. C’est un deuxième travail, je dirais! »

« Il est important que nous ayons le bon niveau de connaissances et de préparation, car nous sommes impliqués dans tout, d’une crise cardiaque à un accident de voiture, tout. »

« Nous sommes coordonnés par le système d’urgence. Si vous avez besoin d’une ambulance et que vous appelez le numéro européen 112, et que nous sommes proches de l’événement, nous avons la mission d’y aller. »

5000 chauffeurs d’ambulance formés

Il y a environ 15 ans, Isola estimait qu’une formation spécifique était nécessaire pour les futurs chauffeurs d’ambulance. l a donc créé, avec cinq autres, un cours utilisé par environ 100 instructeurs. Depuis, il a formé environ 5 000 chauffeurs.

« Conduire n’est pas facile. » déclare Isola. « Vous devez faire très attention lorsque vous êtes au volant. Vous devez être très fluide car il y a des gens dans l’ambulance. »

A partir du 18 février, Mario Isola sera de retour sur les circuits de Formule 1 lors des premiers essais hivernaux de l’année à Barcelone.

Lando Norris : « Plus à l’aise en F1 qu’en F2 »

Considéré comme l’une des futures stars de la Formule 1, le jeune Lando Norris débutera sa carrière en catégorie reine du sport automobile cette année avec l’équipe McLaren.

Le Britannique, âgé seulement de 19 ans, a débuté sur deux roues, mais après une grosse chute à vélo, Norris a décidé de se tourner vers le karting et a tout de suite adhéré.

Quelques années plus tard, le voici devenu pilote titulaire au sein de l’une des écuries de Formule 1 les plus titrées de l’histoire, et après avoir remporté le titre en Formule 3 en 2017 et être devenu vice champion de Formule 2 en 2018.

Hautement considéré par les dirigeants de l’équipe McLaren, Norris admet volontiers qu’il se sent plus à l’aise en Formule 1 qu’en Formule 2.

« Les pneus sont également un sujet sensible en Formule 1, il existe des tracés, comme le Mexique, où l’Hyper-Tendre se dégrade après un tour seulement. » explique Norris à AMUS.

« Il est difficile de comprendre comment réagir à cela au cours d’une courte séance d’entrainement, mais pour une raison quelconque, je me sens beaucoup plus à l’aise en Formule 1 qu’en Formule 2. »

« Je me sens mieux lorsque je suis à la limite, et je peux plus facilement identifier les domaines dans lesquels je dois m’améliorer. »

Lando Norris sera le coéquipier de l’expérimenté Carlos Sainz en 2019; alors que les deux pilotes auront la lourde tâche de faire revenir McLaren au sommet après quatre années compliquées.

Villeneuve : « C’est le fait d’être chez Mercedes qui bloque Ocon »

Esteban Ocon sera pilote de développement pour l’écurie Mercedes en 2019, le Français évoluera dans l’ombre de ses camarades et pourra méditer sur sa propre situation.

Selon Jacques Villeneuve, Esteban Ocon devrait être fier du parcours qu’il accompli jusqu’à présent, alors que le jeune français est arrivé en Formule 1 grâce à Mercedes sans apporter de budget personnel.

Pour Villeneuve, Ocon se retrouve désormais dans une situation compliquée, car il est en F1 grâce au constructeur allemand, mais en même temps, il ne peut aller dans aucune autre équipe à cause de son appartenance à Mercedes.

« Esteban Ocon est en F1 grâce à Mercedes. » a rappelé Jacques Villeneuve sur RMC ce mardi dans le cadre du lancement de Feed Racing, un projet permettant aux jeunes talents d’éclore.

« Et en même temps, c’est le fait d’être chez Mercedes qui l’a bloqué pour aller ailleurs. C’est le revers de la médaille, la loi du plus fort. »

« Il a déjà eu la chance d’être en Formule 1 pendant quelques années sans avoir apporté le budget. C’est hallucinant. Il faudrait être fier de ça, plutôt que négatif. »

Esteban Ocon a déjà déclaré qu’il serait prêt à quitter Mercedes s’il n’obtenait pas un baquet en 2020.

Audetto : « Di Montezemolo protégeait ses hommes chez Ferrari »

Daniel Audetto, ancien team-manager de l’équipe Ferrari (en 1976), espère que Mattia Binotto possède les qualités nécessaires pour gérer la Scuderia Ferrari.

Selon l’Italien, il n’est pas facile d’être un chef d’équipe chez Ferrari, car il n’existe actuellement aucune personne comme l’ancien président, Luca Di Montezemolo, qui puisse protéger les hommes.

« Je ne le connais pas assez pour en dire beaucoup à ce sujet, mais je sais qu’il est un bon ingénieur, mais je sais aussi que chez Ferrari il est difficile d’être un chef d’équipe ou même un directeur sportif. » déclare Audetto à Autosprint.

« J’espère et je souhaite qu’il ait la personnalité, le charisme et l’expérience nécessaires pour gérer les choses complexes qu’il va rencontrer. »

« Il est vrai qu’Arrivabene a fait une bonne impression par rapport aux premiers jours de Jean Todt. Mais Jean a toujours été soutenu et défendu par un grand homme comme Di Montezemolo. »

« Pendant des années, il a protégé ses hommes, y compris Schumacher, qui n’a pourtant remporté aucun titre au cours de ses quatre premières années. »

« Il n’existe actuellement aucune personne comme Di Montezemolo qui puisse défendre les hommes et enchanter les médias. »

Mattia Binotto, qui est donc devenu directeur d’équipe depuis début janvier, reste aussi directeur technique de l’équipe Ferrari le temps que la Scuderia puisse nommer un nouveau directeur technique.

La F1 veut éviter les décisions prises dans la panique

Pat Symonds, le directeur technique de la Formule 1, assure que désormais les décisions importantes seront étudiées en amont grâce à des simulations poussées, afin d’éviter de commettre des erreurs, comme ce fut déjà la cas en 2016.

Rappelez-vous en 2016, la Formule 1 avait instauré un nouveau système de qualifications par élimination directe, mais au bout de seulement deux courses, la FIA avait décidé de revenir à l’ancien format en raison d’une incompréhension de la part des équipes.

Afin d’éviter ce genre d’erreur, la Formule 1 utilise et utilisera davantage les simulations avant de prendre une grande décision à l’avenir.

« De cette manière, nous pouvons prendre des décisions plus rationnelles et empêcher des décisions motivées par la panique. » explique Pat Symonds.

« Je pense que tout le monde peut se souvenir de la farce des qualifications en 2016. A quelques semaines du début de la saison, quelqu’un a décidé de changer le format des qualifications. Mais même si les équipes ont dit que cela ne fonctionnerait pas, nous avons continué malgré tout. »

« Nous ne voulons pas revivre de tels scénarios, et nous voulons aujourd’hui travailler de façon plus scientifique. » conclut Symonds.

Actuellement, la Formule 1 évolue les possibilités de dépassements sur les tracés du calendrier à l’aide d’un simulateur inédit, les instances peuvent aussi dessiner de nouveaux tracés grâce à ce simulateur.

Ferrari sur Mick Schumacher : « Nous en parlerons au moment opportun »

Ce lundi, des rumeurs en provenance d’Italie ont établi un lien entre Mick Schumacher et la Scuderia Ferrari et ont évoqué le fait que le pilote allemand pourrait faire ses débuts en F1 lors de tests avec Ferrari cette année.

L’information a été largement reprise par bon nombre de médias en Europe, mais ni Ferrari, ni le clan Schumacher, n’a souhaité s’exprimer sur le sujet ce lundi.

Mais désormais, John Elkann, le PDG de FCA (Fiat Chrysler Automobiles), a évoqué le sujet dans le cadre du salon automobile de Détroit aux Etats-Unis, le PDG soulignant que Ferrari prendrait une décision en temps voulu.

« Je ne peux pas anticiper sur la décision qui sera prise au sein de la Scuderia dans les prochains mois, nous en parlerons au moment opportun. » a déclaré Elkann au salon automobile de Détroit.

Un mot sur le départ d’Arrivabene

Le manger a également évoqué le remplacement récent de Maurizio Arrivabene à la tête de la Scuderia par Mattia Binotto, l’ancien [mais aussi actuel] directeur technique de l’équipe.

« Il était nécéssaire de renforcer la structure organisationnelle de l’équipe grâce à une personnalité technique. » a déclaré Elkann.

« Je ne suis chez Ferrari que depuis quelques mois, nous voulons construire un avenir digne d’un passé glorieux. Nous voulons remporter le championnat du monde le plus rapidement possible, nous avons perdu trop de temps. »

Les fans espagnols seront t-ils au rendez-vous en 2019 sans Alonso ?

Les fans de Formule 1 espagnols pourraient bouder la discipline en 2019 en raison du départ de leur idole, Fernando Alonso.

Grâce à Fernando Alonso, l’Intérêt pour la Formule 1 a explosé en Espagne au cours des années 2000, notamment lorsque le pilote espagnol a remporté ses deux championnats du monde avec Renault.

Comme auparavant avec Michael Schumacher en Allemagne, des milliers de fans se sont dirigés vers les circuits de Formule 1 pour apercevoir et soutenir leur idole.

Mais l’été dernier, le double champion du monde de Formule 1 a confirmé qu’il ne participerait pas à la saison 2019, alors qu’il a laissé les portes ouvertes pour un éventuel retour en 2020.

Désormais, les chaînes de télévision espagnoles s’inquiètent de l’effet négatif que pourrait avoir le départ d’Alonso sur les audiences en 2019. Rappelons que c’est la chaîne à péage Movistar qui diffuse la Formule 1 en Espagne depuis 2016 et la chaîne redoute une chute des abonnements cette année.

Les préoccupations des diffuseurs sont bien légitimes, comme le prouve une étude récente de Nielsen Sport [fournisseur d’études et insights au sein de l’industrie du sport].

51% des personnes interrogées ont déclaré qu’ils continueraient à regarder la Formule 1 en 2019 avec un intérêt égal, 33% ont répondu que leur intérêt était moindre sans la présence de Fernando Alonso, alors que 7% ont déclaré qu’ils ne regarderaient plus la Formule 1 si Alonso n’était pas au départ.

Mais 9% des personnes ayant participé à ce sondage ont déclaré qu’elles auraient un plus grand intérêt, même en l’absence de Fernando Alonso sur les grilles de départ.

McLaren s’apprête à annoncer deux nouveaux sponsors

Le patron de l’équipe McLaren, l’Américain Zak Brown, a déclaré que deux nouveaux sponsors seraient annoncés un peu plus tard ce mois-ci.

McLaren peine depuis plusieurs années à attirer des gros sponsors, notamment parce que la compétitivité, et donc l’exposition médiatique positive, est en chute libre depuis 2015.

L’an dernier, McLaren a réussi tout de même à signer cinq commanditaires, alors que les performances de la MCL33 n’étaient pas au rendez-vous, bien que meilleures que les années précédentes.

Zak Brown explique que la conjoncture actuelle dans le monde fait que les entreprises sont de plus en plus frileuses pour investir de grosses sommes d’argent en sponsoring.

« C’est plus difficile que jamais, les entreprises sont un peu nerveuses à l’idée d’investir à long terme car elles ne savent pas ce qu’il va se passer et ce que cela pourrait signifier. » a déclaré Zak Brown.

« Nous avons eu la chance d’avoir cinq nouveaux partenaires l’année dernière, et nous en annoncerons au moins deux autres ce mois-ci que nous avons récemment signé, nous progressons donc bien. »

« Cela ne va certainement pas s’arrêter, mais cela a ralenti, et une partie de la folie qui règne dans le monde n’aide en rien. »

Sebastien Buemi sera toujours pilote de réserve pour Red Bull en 2019

Le pilote suisse, Sebastien Buemi, occupera encore le poste de pilote de réserve pour l’équipe Red Bull Racing en 2019.

Buemi continuera en parallèle de son travail en Formule 1 à courir en Formule E avec l’équipe Nissan, ainsi qu’en WEC avec le constructeur japonais Toyota.

Présent en Formule 1 depuis dix ans maintenant, Sebastien Buemi n’a plus couru en Grand Prix depuis 2012 et s’est alors tourné vers le championnat du monde d’endurance avec Toyota, avant de s’engager en Formule E en 2014 avec l’équipe française Renault-eDams.

Buemi ayant verrouillé le poste de pilote de réserve chez Red Bull Racing pour 2019, le jeune Brendon Hartley [qui courait pour Toro Rosso en 2018] devrait sans doute rejoindre la Scuderia Ferrari en tant que pilote de développement aux côtés de Pascal Wehrlein.

Hartley conserverait cependant son rôle avec Porsche en endurance, tout en travaillant dans le simulateur de la Scuderia Ferrari en parallèle.

La Scuderia Ferrari n’a en effet toujours pas annoncé les noms de ses pilotes de développement pour la saison 2019.

L’horaire du Grand Prix de France décalé d’une heure en 2019

La Formule 1 a dévoilé ce mardi les horaires de chaque Grand Prix pour la saison 2019, des horaires qui restent inchangés pour la plupart des courses, sauf pour le Grand Prix de France.

En 2018, le départ du Grand Prix de France a été donné à 16h10 (heure française) sur le circuit Paul Ricard, notamment pour éviter un clash avec un match de la coupe du monde de football, programmé à 14h00 [Angleterre-Panama].

Pour l’édition 2019, l’horaire du départ du Grand Prix de France ( 23 juin sur le circuit Paul Ricard) a été décalé d’une heure par rapport à l’édition 2018, il vous faudra alors être devant votre poste de télévision (ou dans les tribunes) à 15h10 ( heure française) pour pouvoir voir les pilotes s’élancer.

La saison 2019 de Formule 1 débutera le 17 mars à Melbourne et se terminera le 1er décembre 2019 à Abou Dhabi.

Les essais hivernaux 2019 quant à eux sont programmés du 18 au 21 février pour la première session, puis du 26 février au 1er mars pour la seconde session.

Heure de chaque GP de F1 en 2019 (heure locale)

 

Jacques Villeneuve : « Il y a beaucoup de talents qui passent à la trappe »

Ce mardi, Jacques Villeneuve et Patrick Lemarié ont convoqué la presse pour le lancement de Feed Racing, un nouveau projet destiné à trouver les talents de demain en sport automobile.

Le champion du monde 1997, qui est désormais commentateur lors des Grands Prix F1 sur Canal+, a voulu lancer ce nouveau projet avec Patrick Lemarié pour mettre en lumière les jeunes talents qui n’ont pas assez de visibilité et dont on ne pourra peut-être jamais découvrir le potentiel.

« Il y a beaucoup de talents qui passent à la trappe, des talents qu’on ne connait même pas, qui étaient là, qui existaient, qui avaient le potentiel, mais qu’on a même pas vu éclore. » déclare Jacques Villeneuve au micro de RMC.

« Tout ça [Feed Racing] devrait ramener un peu de soleil à tous ces jeunes pilotes pour avoir le droit et la chance de s’exprimer. »

Le principe de Feed Racing est très simple, vous devez vous inscrire (en cliquant ici), puis payer un droit d’entrée de 11 500 euros pour cinq journées de roulage.

Vous serez bien évidemment encadré par des professionnels sur le circuit de Magny-Cours au volant d’une F4 Mygale et pourrez au terme de ce stage vous voir offrir une saison en Formule 4, dans un championnat européen de premier plan, et au sein d’un top team. L’équivalent d’un budget de 400.000 €.