Officiel : les nouveaux pneus Pirelli validés pour le reste de la saison de F1

Lors du dernier conseil mondial du sport automobile durant lequel une minute de silence a été observée à la mémoire de Max Mosley, le Président de la FIA (1993-2009), décédé en mai, plusieurs mesures ont été entérinées dont celle permettant à Pirelli d’introduire ses nouveaux pneumatiques en F1 à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne.

le week-end dernier en Autriche, les équipes de F1 ont aidé Pirelli en testant un nouveau pneu arrière à la structure plus robuste que le manufacturier unique de la Formule 1 souhaitait introduire dès la prochaine course du calendrier à Silverstone.

Le développement de ce nouveau pneumatique à la carcasse plus robuste vient en réponse directe aux crevaisons soudaines survenues sur l’Aston Martin de Lance Stroll et la Red Bull de Max Verstappen au Grand Prix d’Azerbaïdjan dans la ligne droite principale du circuit.

A partir de Silverstone donc, les monoplaces de F1 seront équipées de ces nouveaux pneumatiques sur un tracé rapide composé de virages à moyenne et haute vitesse sur lequel des crevaisons soudaines ont également eu lieu dans le passé.

En outre, diverses mises à jour du Règlement Sportif 2021 relatives à la mise en œuvre d’épreuves incluant les Qualifications Sprint qui seront testées pour la toute première fois à Silverstone ont été approuvées par le Conseil Mondial.

Kimi Raikkonen doit-il stopper sa carrière en F1 ?

Les années passent et la question de savoir si Kimi Raikkonen prendra ou pas sa retraite à la fin de la saison revient également sur la table chaque année.

Le pilote Alfa Romeo aura 42 ans au mois d’octobre prochain et bien qu’il n’y ait absolument aucun doute sur sa parfaite condition physique, ni même sur son talent, beaucoup se demandent s’il ne serait pas temps pour le Finlandais de laisser sa place à la jeune génération.

Après avoir débuté sa carrière en F1 en 2001, avoir décroché la couronne mondiale en 2007 avec Ferrari et avoir pris le départ de 341 Grands Prix, l’actuel pilote Alfa Romeo est plus habitué au fond de peloton qu’aux podiums ces dernières années et n’a marqué qu’un seul point depuis le début de la campagne 2021 au volant d’une monoplace ne lui permettant pas de se battre pour un top dix de façon régulière.

Lors de la dernière course disputée en Autriche, Raikkonen est allé percuter la monoplace de son ancien coéquipier Sebastian Vettel dans le dernier tour du Grand Prix alors que les deux hommes se battaient pour la douzième position en piste.

Après cet accident qui n’a heureusement fait aucun blessé, les commissaires de course du Grand Prix d’Autriche ont estimé que seul Kimi Raikkkonen était responsable et lui ont donc infligé une pénalité de 20 secondes sur son temps final et deux points de pénalité sur sa super licence.

Après cet accrochage, certains observateurs – dont des anciens pilotes de F1- ont relancé le débat pour savoir si Kimi Raikkonen devait encore continuer à courir en catégorie reine.

Cité par le Bild, l’ancien pilote Red Bull David Coulthard estime pour sa part que le Finlandais ferait mieux de stopper sa carrière à la fin de cette saison pour laisser sa place à des jeunes pilotes.

« Moi j’avais 37 ans lorsque j’ai arrêté ma carrière. » a déclaré David Coulthard qui a roulé pour McLaren, Red Bull ou encore Williams.

« Soudainement, vous vous mettez à commettre des erreurs et vous ne voulez pas admettre que c’est de votre faute. »

« Mais c’est bien vous, et j’ai aussi remarqué que c’était souvent dû à un manque de concentration vers la fin d’une course. On l’a également vu avec Michael Schumacher lors de sa dernière année. »

Le talent du champion du monde Kimi Raikkonen est indéniable, mais avec des erreurs qui se multiplient et le jeune Schumacher Jr candidat pour remplacer le Finlandais chez Alfa Romeo, la saison 2021 pourrait bien finalement être l’ultime année de Raikkonen en tant que pilote titulaire. Le contrat de Kimi Raikkonen arrive d’ailleurs à son terme à la fin de cette saison avec l’équipe Alfa Romeo…

Alpine F1 lance son podcast « Prost in the Paddock »

A l’occasion de la fête nationale française du 14 juillet, Alpine F1 Team lance son podcast « Prost in the Paddock ».

Dans cette série audio, Alain Prost, unique champion du monde de Formule 1 français et véritable héros national, se livre comme jamais. Sa carrière, l’évolution de la discipline reine du sport automobile, les nouveaux règlements ou encore son regard sur les pilotes de la nouvelle génération.

Alpine F1 Team a tendu le micro au célèbre quadruple champion du monde pour recueillir un témoignage rare et précieux. 4 épisodes en anglais où il est question de choix de carrière, de performance, de regard sur l’évolution du sport, de rivalité et de rapports humains.

« Je voulais devenir footballeur. Je n’étais pas du tout intéressé par les sports mécaniques. » explique Alain prost.

« Mon frère l’était en revanche. Je me souviens d’ailleurs de ma première course en karting, Nous étions allés à Cannes à son initiative et j’ai tout de suite accroché. »

« Que ce soit ma première course en Formule 1 ou même ma première victoire à Dijon, l’effet fut le même que lors de mes premiers tours de roue en karting. C’était un nouveau départ en quelque sorte. »

« Même lorsque je suis devenu champion du monde en 1985, je me suis dit ‘ok, je l’ai fait’ ; mais après je ne pensais qu’à une seule chose, le refaire et ce quelles que soient les performances de ma voiture ou de ma position sur la grille. »

Ce podcast s’adresse à tous les fans de ce pilote hors pair, aux néophytes, mais également aux passionnés de la première heure.

Dans le premier épisode qui sera mis en ligne le 14 juillet prochain, Alain Prost explique comment une rencontre fortuite avec le karting a conduit à la naissance d’une vocation, qui a demandé beaucoup de travail et d’efforts. Il raconte comment il a travaillé 24 heures sur 24 pour courir en kart, gravissant les échelons pour faire ses débuts en F1 en Argentine en 1980, devant le directeur de course Juan Manuel Fangio ! Il aborde ensuite sa première victoire, la déception de 1984 et compare son époque avec celle d’aujourd’hui.

Le podcast sera disponible dès le 14 juillet sur Apple Podcast, Google Podcast, Deezer, Spotify, Amazon Music, ainsi que sur d’autres plateformes. https://smartlink.ausha.co/prost-in-the-paddock

Les notes de chaque pilote dans F1 2021 révélées

La Formule 1 a révélé ce jeudi les notes attribuées à chaque pilote dans le jeu F1 2021 dont la date de sortie officielle est prévue le 16 juillet prochain.

Les notes données aux 20 pilotes de la grille ont été calculées en fonction de cinq mesures du monde réel : l’expérience, niveau en course, la conscience, le rythme et le niveau global de chaque pilote.

  1. Expérience : Basé sur le nombre de courses auxquelles un pilote a participé au cours de sa carrière
  2. Niveau en course : Basé sur les positions gagnées ou perdues dans une course, par rapport à la moyenne pour un créneau de grille donné
  3. Conscience : Une mesure de la capacité du pilote à éviter les incidents et les pénalités dans une course
  4. Rythme : Une mesure des meilleurs temps au tour d’un pilote – plus ils sont proches du tour le plus rapide dans une course, plus le score est élevé
  5. Global : Qui prend en compte tout ce qui précède, calculé avec une moyenne pondérée

Sans surprise, lorsque les chiffres ont été additionnés, ce sont le septuple champion du monde Lewis Hamilton et son rival pour le titre en 2021, Max Verstappen, qui sont sortis en tête de liste, tous deux avec un score de 95.

Pilotes Mercedes

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Pilotes Red Bull

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Pilotes McLaren

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Pilotes Aston Martin

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Pilotes Alpine

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Pilotes Ferrari

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Pilotes AlphaTauri

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Pilotes Alfa Romeo

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Pilotes Haas

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Pilotes Williams

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Gasly confirme avoir suscité l’intérêt d’autres équipes en F1

Le Français Pierre Gasly a confirmé avoir déjà eu des contacts avec des équipes extérieures à la famille Red Bull, mais le pilote AlphaTauri a déclaré que c’est à Red Bull (son actuel employeur) de décider ce qui se passera pour la suite de sa carrière.

Gasly a fait ses débuts en Formule 1 en 2017 avec l’écurie Toro Rosso, avant d’être promu chez Red Bull Racing début 2019 aux côtés de Max Verstappen.

Mais après un début de saison 2019 compliqué pour lui, le Français s’est vu « rétrograder » chez Toro Rosso à partir du Grand Prix de Belgique 2019 et fut remplacé chez Red Bull par le Thaïlandais Alex Albon.

Depuis son retour chez Toro Rosso (désormais Alphatauri), Pierre Gasly a réussi à prouver à ses détracteurs tout son talent, notamment en terminant sur le podium du Grand Prix du Brésil en 2019 ou bien encore en décrochant sa première victoire en F1 l’an dernier au Grand Prix d’Italie.

Depuis le début de la saison 2021, le Français a systématiquement terminé dans les points lorsqu’il n’a pas dû abandonner (GP de Bahreïn et GP de Styrie) et domine son coéquipier Yuki Tsunoda au championnat du monde avec 39 points marqués pour Gasly contre seulement 9 pour le Japonais.

Le contrat de Pierre Gasly avec l’équipe AlphaTauri arrive à son terme à la fin de cette saison 2021, mais pour le moment, le pilote français ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait, notamment parce que la décision finale revient à Red Bull.

« Pour être honnête, je n’en ai aucune idée pour le moment, c’est quelque chose dont nous allons parler avec Red Bull et avec Helmut [Marko] en particulier. » a déclaré Gasly, cité par le site du championnat.

« Je ne sais pas quelle est la volonté d’Helmut ni s’ils veulent me reprendre ou bien s’ils veulent que je reste chez AlphaTauri, ou alors s’ils sont prêts à me libérer pour rejoindre une autre équipe. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait un intérêt de la part d’autres équipes de la grille, Gasly a confirmé, mais a ajouté qu’il se concentre sur les résultats pour AlphaTauri qui est actuellement cinquième au classement.

« Oui, [il y a de l’intérêt] ; Je fais de mon mieux, je montre mon potentiel, je fais de mon mieux avec AlphaTauri et je pense que ce que nous faisons en ce moment est très bon pour l’équipe. »

« J’espère vraiment que cette année nous pourrons obtenir le meilleur résultat dans le championnat constructeurs pour l’équipe, ce qui serait le meilleur classement depuis que l’équipe a rejoint la Formule 1. »

« C‘est mon objectif personnellement [le championnat constructeurs] et ensuite oui, nous verrons à l’avenir quelles sont les options les plus attrayantes que nous ayons. En fin de compte, la décision revient à Red Bull et nous devons discuter avec eux de ce que nous allons faire ensemble. »

Marché des transferts F1 2022

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Le circuit Paul Ricard passe toute sa flotte de véhicules au biodiesel

Le Circuit Paul Ricard poursuit son engagement développement durable initié il y a plus de dix ans en ajoutant une nouvelle action à sa démarche environnementale : le passage de toute sa flotte diesel au biodiesel.

En 2019, le Circuit Paul Ricard est devenu le premier circuit de France et le deuxième circuit de Formule 1 au monde à obtenir le plus haut niveau de la certification environnementale FIA (3 étoiles). Cette certification récompense les actions menées depuis plus de dix ans dans la préservation de son environnement naturel (surveillance de la qualité de l’air, mesure des émissions sonores, éco-pâturage, tri et recyclage des déchets, récupération de l’eau de pluie, panneaux photovoltaïques…).

De plus, en termes de mobilité durable, le circuit joue un rôle en faveur de la réduction de la consommation de carburant fossile avec une flotte importante de véhicules électriques pour les équipes techniques. Le circuit s’est également équipé de 20 000 m² de panneaux photovoltaïques qui produisent 3 484 MWh, l’équivalent de la consommation de 2 968 personnes par an (hors chauffage), de l’énergie verte qui compense ainsi l’alimentation de ses bornes de recharge pour véhicules électriques et sa station hydrogène, la première dans le Var.

Pour poursuivre, le circuit choisit d’alimenter ses véhicules de service et techniques avec un biocarburant 100% durable et 100% recyclé à base d’huile végétale et de graisse industrielle BTL RE. C’est un bio-carburant de deuxième génération qui réduit l’impact carbone entre 85 et 90%.

Dans la pratique, le circuit est désormais équipé d’une cuve de 5000 litres de bio-gazole de synthèse de deuxième génération qui a été raffiné à partir de déchets de la restauration (huiles usagées recyclées) ou de l’industrie alimentaire mais aussi de déchets comme l’huile de tall (déchet de la production de papier et de carton), des copeaux de bois ou encore la tige du blé. Ce biocarburant alimente plus de cinquante véhicules du circuit, allant des voitures de sécurité, aux ambulances, camions, mini-pelles de chantier ou autres balayeuses.

Les avantages de ce bio-gazole de synthèse de deuxième génération : la compatibilité avec toute motorisation, la diminution de 30 à 100% des polluants locaux et particules fines, sa biodégradabilité à 100%, la diminution de 8 à 12 décibels du bruit moteur et la suppression des fumées et des odeurs à l’échappement et le fait qu’il soit non cancérigène.

En complément de cette initiative, le Circuit Paul Ricard va prochainement débuter une expérimentation avec l’essence de synthèse et deviendra ainsi un laboratoire dans ce domaine et le premier circuit au monde 100% bio-carburant.

Les actions phares Développement durable du Circuit Paul Ricard :
Recensement de la faune et de la flore
Entretien des 150 ha d’espaces verts par une pratique raisonnée
Récupération de l’eau de pluie et de ruissellement du lac artificiel de 60 000 m3
Recours à l’éco-pâturage pour le débroussaillage
Surveillance de la qualité de l’air par l’apivigilance
Mesure des émissions sonores 24h/24 et 7j/7
Tri et recyclage de 100% des déchets et système recycleat pour les biodéchets
20 000 m² de panneaux photovoltaïques sur le parking
Flotte de véhicules électriques pour les équipes techniques
Bornes de rechargement des véhicules électriques
Promotion des nouvelles énergies avec l’accueil de la première station hydrogène dans le Var
Passage au bio-carburant de synthèse des véhicules techniques et de sécurité piste et expérimentation avec l’essence de synthèse
Charte d’éco-responsabilité avec les clients du circuit, organisateurs d’événements et prestataires.

Pirelli conclut ses essais sur les 18 pouces en Autriche

Ce mercredi soir, Pirelli a conclu ses deux journées de tests sur les pneumatiques 18 pouces sur le tracé Red Bull Ring de Spielberg en Autriche.

Dans le cadre du développement des pneumatiques 18 pouces qui seront introduits en Formule 1 en 2022, Pirelli et l’équipe AlphaTauri sont restés sur le Red Bull Ring après le Grand Prix d’Autriche remporté dimanche dernier par Max Verstappen.

Au programme, deux journées d’essais avec Pierre Gasly au volant de l’AT02 le mardi, alors que le Japonais Yuki Tsunoda a pris le relais du Français le mercredi pour la dernière journée.

Pierre Gasly pour sa part a pu boucler 164 tours de circuit, tandis que son coéquipier Tsunoda a bouclé ce mercredi 131 tours avec les gommes 18 pouces montées sur une monoplace légèrement modifiée en raison de la grande taille de ces roues.

Pirelli a désormais de nombreuses données à analyser après ces deux journées de tests et qui viendront s’ajouter à celles déjà récoltées lors des essais précédents réalisés sur différents circuits avec Ferrari, Mercedes, Alpine, Alfa Romeo ou encore McLaren.

Pour rappel, afin de permettre une répartition plus équitable des essais de pneumatiques en 2021, et en tenant compte des défis auxquels Pirelli doit faire face en raison du passage aux pneus 18 pouces et à la pandémie de Covid-19, la FIA, suite à la demande de Pirelli, a proposé d’augmenter le nombre de jours de test de 25 à 30.

Cette proposition a été acceptée à l’unanimité, ce qui veut dire concrètement que la firme milanaise aura à sa disposition cinq journées de test supplémentaires cette année pour pouvoir développer ses pneus 18 pouces avec l’aide des équipes.

L’arrivée de ces roues 18 pouces en 2022 s’accompagnera de nouvelles règles (comme par exemple le gel du développement des moteurs qui a été voté récemment), ce qui devrait permettre d’améliorer le spectacle en course.

Verstappen souligne sa bonne relation avec Sergio Perez

Max Verstappen apprécie particulièrement le fait d’avoir un coéquipier rapide à ses côtés cette année, ce qui lui permet de mettre la pression sur l’équipe Mercedes tout en ayant un allié de poids sur la piste à chaque course.

Jusqu’à présent, Max Verstappen a toujours dû se battre « seul » à l’avant de la grille avec ses précédents coéquipiers (Pierre Gasly et Alex Albon) qui étaient légèrement en retrait au volant d’une monoplace toujours très délicate à piloter.

Mais cette année, l’arrivée du très expérimenté Sergio Perez a sensiblement changé la donne pour Verstappen qui peut désormais compter sur son coéquipier pratiquement à chaque course, bien que le pilote mexicain ait mis un certain temps en début d’année avant de trouver son rythme au volant de la RB16B.

Lorsqu’on demande à Verstappen dans le podscast Talking Bull de l’équipe Red Bull ce qu’il apprécie le plus chez Sergio Perez avec qui il travaille pour la première fois cette année, le Néerlandais a répondu : « Qu’on puisse se pousser l’un et l’autre. »

« Nous avons vraiment une bonne relation et nous nous amusons bien ensemble. Sur la piste, nous essayons de tirer le meilleur parti ensemble et cela n’est pas forcément le cas dans toutes les équipes. »

« Sergio aime la Formule 1 et la vie avec sa famille en dehors, je pense qu’il a réussi à trouver le bon équilibre là-dedans et moi de mon côté je peux apprendre beaucoup de cela. »

Depuis son arrivée chez Red Bull, Sergio Perez a déjà décroché une victoire après les neufs premières courses de la saison. Au championnat du monde des pilotes, le Mexicain occupe la troisième place avec 46 points de retard sur Lewis Hamilton.

Le contrat de Sergio Perez avec l’équipe Red Bull arrivera à son terme à la fin de cette saison, mais tout porte à croire que le Mexicain va être reconduit par l’équipe de Milton Keynes pour 2022.

Classement pilotes F1 2021

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L’ancien pilote de F1 Carlos Reutemann est décédé

L’ancien pilote de Formule 1 Carlos Reutemann est décédé ce mercredi 7 juillet 2021 à l’âge de 79 ans après s’être battu contre plusieurs épisodes hémorragies intestinales depuis le début du mois de mai.

C’est la fille de l’ancien pilote qui a confirmé le décès de son père ce mercredi par le biais d’un court communiqué dans lequel Cora Reutemann rend un dernier hommage à son père.

« Papa est parti dans la paix et la dignité après s’être battu comme un champion avec un cœur fort et noble qui l’a accompagné jusqu’au bout.«  a écrit Cora Reutemann.

« Je suis fière et bénie pour le père que j’ai eu. Je sais qu’il m’accompagnera tous les jours de ma vie jusqu’à ce que nous nous retrouvions dans la maison du Seigneur. »

Figure majeure du championnat du monde de F1 de 1972 à 1982, l’Argentin s’est ensuite reconverti dans la politique après l’arrêt de sa carrière sportive. Il a notamment exercé trois mandats successifs de sénateur (1999, 2003 et 2009) après avoir été à deux reprises gouverneur de la province de Santa Fé en 1999 et 2003.

Sa carrière en Formule 1 débutera en 1972 lorsque Bernie Ecclestone l’engage au sein de l’écurie Brabham avec laquelle il réalisera sa première pole position dès son premier Grand Prix chez lui en Argentine.

Ses premiers succès en catégorie reine n’arriveront qu’à partir de 1974 mais paiera finalement le manque de fiabilité de sa monoplace et terminera sixième du championnat du monde.

En 19976, Reutemann quitte Brabham pour rejoindre la Scuderia Ferrari qui lui tend les bras et qui cherche un remplaçant à Niki lauda grièvement blessé en Allemagne. Contrairement à ce qui était prévu, Reuteman fera ses débuts avec Ferrari au volant d’une troisième monoplace car Niki Lauda avait anticipé son retour à la compétition.

Après Ferrari, Carlos Reutemann rejoindra l’équipe Lotus, puis Williams F1 Team en 1980 et annoncera finalement la fin de sa carrière assez brutalement après le Grand Prix du Brésil en 1982 et n’aura jamais réussi à décrocher la couronne mondiale en F1.

Le circuit de Djeddah en Arabie Saoudite prend forme

Le circuit urbain le plus rapide de la Formule 1 prend forme avec les travaux ayant déjà débuté pour la construction du circuit de Djeddah, théâtre du tout premier Grand Prix d’Arabie Saoudite de l’histoire programmé le 5 décembre.

Le circuit de 27 virages et de 6,1 km sera le deuxième plus long du calendrier et présentera une vitesse moyenne de 250 km/h, selon les simulations. Prévue pour se dérouler de nuit sous les projecteurs, la course à Djeddah pourrait également comporter trois zones DRS pour ajouter encore plus d’excitation.

Un élément clé de ce tracé à grande vitesse sera le virage 13, incliné à 12 degrés, ainsi que le tronçon du virage 23 au virage 27 qui verra les pilotes atteindre 322 km/h.

De nouvelles photographies du circuit montrent également le centre des médias à la pointe de la technologie – une installation de quatre étages de 280 m de long qui devrait être achevée d’ici octobre.

« Ce circuit moderne, exaltant et à grande vitesse est une représentation physique des objectifs que nous nous sommes fixés dans le cadre du programme Vision 2030 du Royaume qui vise à construire un pays meilleur, à réaliser le rêve de prospérité de notre nation et à libérer le talent, potentiel et le dévouement de nos jeunes hommes et femmes. » a déclaré SAR le prince Khalid Bin Sultan Al Abdullah Al Faisal, président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto (SAMF).

 

Avec Russell au volant, la Williams devient presque « respectable »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a une nouvelle fois été très impressionné par la prestation du Britannique George Russell au Grand Prix d’Autriche le week-end dernier.

Le pilote Williams s’est montré particulièrement rapide en Autriche et a réussi pour la première fois de sa carrière à se hisser en Q3 en qualifications parmi les dix meilleurs pilotes.

Cerise sur le gâteau, Russell s’est hissé jusqu’en Q3 avec des pneus Mediums montés sur sa monoplace, alors que les deux pilotes Ferrari – qui sont censés avoir une monoplace plus compétitive – n’ont pas réussi à atteindre la Q3 avec ces mêmes pneus.

Au terme de la Q3, George Russell a signé le neuvième meilleur chrono, devant l’Aston Martin de Lance Stroll, et prendra finalement le départ de la course le dimanche depuis la huitième place grâce à une pénalité de trois positions infligée à Sebastian Vettel qui s’était qualifié huitième.

Le lendemain en course, Russell s’est battu durant un long moment dans le top dix, mais en fin de Grand Prix, le Britannique a eu à faire au double champion du monde Fernando Alonso dont l’Alpine était équipée de pneumatiques plus frais et n’a donc pas réussi à conserver sa dixième position.

Bien qu’il n’ait pas pu marquer ses premiers points de l’année ce week-end en Autriche malgré une incroyable performance de sa part, Russell aura au moins démontré une nouvelle fois tout son talent au volant d’une monoplace non compétitive.

« Nous sommes bénis avec les pilotes que nous avons en ce moment. » estime Ross Brawn, manager sportif de la F1, dans sa dernière chronique pour le site de la F1.

«  Nous avons la référence – qui est Lewis [Hamilton], puis nous avons Max [Verstappen], Lando [Norris], George [Russell], Carlos [Sainz], Charles [Leclerc]. »

« Il ne fait aucun doute que George soit déçu d’avoir raté son premier point pour Williams [au GP d’Autriche], mais lorsque la poussière retombera, il devrait être en mesure de retirer les points positifs d’un week-end au cours duquel il a été très, très fort. »

« L’autre Williams a eu du mal, mais avec George au volant, cette voiture est sur le point d’être respectable. George a fait un excellent travail en qualifications et un excellent travail en course. J’ai été vraiment très impressionné. »

Le contrat de George Russell avec l’équipe Williams arrive à son terme à la fin de cette saison et le Britannique est largement pressenti pour rejoindre l’écurie Mercedes en remplacement de Valtteri Bottas l’an prochain.

Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, a déclaré le week-end dernier en Autriche qu’une décision concernant le futur coéquipier de Lewis Hamilton serait prise dans le courant de l’été.

Alonso complète sa collection de casques avec celui de Norris

Le double champion du monde Fernando Alonso a complété ce dimanche après l’arrivée du Grand Prix d’Autriche sa collection de casques avec celui du pilote McLaren Lando Norris, troisième à l’arrivée de l’épreuve.

Après avoir réalisé un échange de casques avec le pilote Williams George Russell un peu plus tôt cette saison au Grand Prix de Monaco, l’Espagnol a ajouté à sa collection personnelle celui de Lando Norris, un autre jeune pilote contre lequel Alonso doit combattre cette année en piste.

Lors de cet échange, Norris a écrit un message sur son casque à l’attention de Fernando Alonso avec qui il a pu travailler lors de son arrivée en tant que pilote d’essais chez McLaren il y a quelques années : « Fernando, merci de m’avoir tout appris lorsque j’ai rejoint McLaren. » peut-on lire sur le casque de Norris offert à Alonso.

En retour, le pilote Alpine a qualifié le Britannique de « Rockstar » : « Tu es une star, une Rockstar! Bonne chance pour le futur Lando. » a écrit Alonso sur son casque offert à Norris.

Le casque du pilote McLaren devrait rejoindre les autres déjà acquis par Fernando Alonso au sein de son musée en Espagne.

Le nouveau simulateur Ferrari désormais installé à Maranello

L’aménagement de l’installation et la mise en place du nouveau simulateur Ferrari simulateur ont été achevés cette semaine dans un nouveau bâtiment situé entre le siège de la Gestione Sportiva et la piste de Fiorano.

Dans les semaines à venir, les travaux de calibrage seront effectués puis, à un moment donné en septembre, après la pause estivale imposée par la réglementation sportive, le vrai travail commencera pour l’équipe italienne, soutenant la phase de conception de la voiture 2022.

Dans le même temps, le simulateur actuel sera toujours utilisé pour les travaux de développement de la SF21 et pour préparer les week-ends de course, ainsi que pour soutenir les jeunes de la Ferrari Driver Academy.

Ce nouveau simulateur est à la pointe dans ce domaine et reproduit dans un environnement à 360°, la latence la plus faible et la bande passante la plus large de tout ce qui existe actuellement sur le marché selon Ferrari.

Il est basé sur un tout nouveau concept issu d’une collaboration entre la Scuderia Ferrari et Dynisma, une entreprise britannique dirigée par l’ancien ingénieur Ferrari Ashley Warne. Il a été produit exclusivement pour l’équipe de Maranello.

« La simulation et le numérique vont jouer un rôle de plus en plus important dans le développement d’une voiture de Formule 1 et nous pensons avoir fait le meilleur choix possible, en nous concentrant sur la création d’un outil qui nous permettra de faire un saut générationnel dans ce secteur. » nous explique Gianmaria Fulgenzi Responsable de la chaîne d’approvisionnement.

« Pour le produire, nous avons choisi Dynasma, une entreprise jeune et dynamique. Il a fallu deux ans pour terminer ce projet et nous sommes maintenant prêts à commencer à l’utiliser sur le projet 674, qui est le nom donné à la voiture qui sera produite sur la base du nouveau règlement technique qui entrera en vigueur en 2022. »

La F1 de retour à Bahreïn pour remplacer le GP d’Australie ?

A la suite de l’annonce de l’annulation du Grand Prix d’Australie 2021 survenue ce mardi, la F1 s’est immédiatement mis eu travail pour trouver une solution afin de respecter son calendrier de 23 courses prévues cette année.

Pour remplacer le Grand Prix d’Australie 2021, la Formule 1 dispose de plusieurs options mais l’une d’entre-elle semble la plus logique à savoir : retourner à Bahreïn en fin d’année pour y disputer une seconde course.

En effet, la date du Grand Prix d’Australie était prévue au mois de novembre, juste avant que la catégorie reine ne se rende dans les pays du Golfe pour y disputer les deux dernières manches de la saison 2021 en Arabie Saoudite et à Abou Dhabi pour la finale du championnat.

Dans ce contexte, il semblerait donc logique que la F1 remplace le Grand Prix d’Australie par une deuxième course à Bahreïn, mais cette fois-ci sur le « petit circuit extérieur » sur lequel s’est disputé l’an dernier le premier Grand Prix de Sakhir de l’histoire.

Avec une course programmée à Jeddah en Arabie Saoudite le 5 décembre et une autre une semaine plus tard à Abou Dhabi, cela permettrait à la F1 de disputer une dernière triplette de courses pour cette saison 2021 avec Sakhir/Jeddah/Abou Dhabi.

D’un point de vue logistique, cette option d’organiser une deuxième course à Bahreïn semble être la plus logique sur le papier, d’autant que le tracé de Sakhir est un circuit permanent et donc « prêt à l’utilisation ».

Un point d’interrogation subsiste tout de même, celui de savoir si le Grand Prix du Japon, celui du Mexique et celui du Brésil pourront bien avoir lieu en fin de saison, alors que le WEC vient tout juste d’annuler les 6H de Fuji qui devaient se disputer au Japon, remplaçant l’épreuve par une double courses…sur le circuit de Bahreïn.

Dans le cas où les trois courses citées ci-dessus ne pouvaient avoir lieu, les organisateurs du Grand Prix des États-Unis ont déjà fait savoir qu’ils pourraient organiser deux courses sur leur tracé si besoin, ce qui nous offrirait dans un tel cas une fin de saison avec deux courses à Austin au mois d’octobre suivi par une triplette de courses dans la péninsule Arabique.

Ces scénari ne sont que de simples suppositions et il faudra évidemment attendre encore quelques semaines pour savoir exactement ce qu’il en sera de la fin de cette saison 2021.

Calendrier F1 2021

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Mercedes sait que son moteur n’a pas de déficit de puissance

Le week-end dernier au Grand Prix d’Autriche, l’équipe Mercedes n’a rien pu faire pour empêcher Max Verstappen de remporter l’épreuve sur le Red Bull Ring et les deux pilotes de l’écurie du constructeur allemand ont également dû se battre contre une McLaren extrêmement compétitive pilotée par Lando Norris.

Déjà dès les qualifications le samedi, Lando Norris s’est montré plus rapide que les deux pilotes Mercedes en se qualifiant deuxième sur la grille à seulement 48 millièmes de la Red Bull de Verstappen.

Les deux pilotes Mercedes eux n’ont pas réussi à faire mieux qu’une quatrième et une cinquième place sur la grille de départ et ont eu le plus grand mal à suivre le rythme de Norris en course le dimanche, le Britannique étant au volant d’une McLaren mise à jour pour ce Grand Prix d’Autriche, ce qui n’était pas le cas de Mercedes avec sa W12.

« Le problème est que tout le monde a regardé ce qu’il ont fait la première semaine [au Grand Prix de Styrie] et ont apporté des améliorations pour la seconde course. » a déclaré Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes.

« Je n’ai pas l’impression que de notre côté nous ayons fait des progrès significatifs pour être honnête. Nous avons pu trouver un meilleur équilibre sur un tour, mais il ne me semble pas que nous ayons réussi à trouver plusieurs dixièmes de performance et il y a toujours cet écart. »

L’un des points positifs toutefois vient du fait que la McLaren de Lando Norris est équipée du moteur Mercedes et le fait qu’il ait réussi à se battre pour la pole position le samedi prouve selon Shovlin que le manque de performance de Mercedes ne vient pas de l’unité de puissance, mais bel et bien du package aéro et de l’équilibre général de la W12.

« Je pense que c’était aussi une surprise de voir Lando [Norris de McLaren] se battre pour la pole position. Il était sur le point de décrocher la pole, ils ont clairement progressé, donc nous savons qu’il n’y pas de déficit du côté de l’unité de puissance. »

« C’était vraiment surprenant de les voir aussi forts, et même en course…nous nous battions contre eux alors que la semaine dernière nous les avons surmontés assez rapidement. »

Au final, Norris terminera troisième de la course en Autriche, mais le Britannique a écopé d’une pénalité pour avoir poussé Sergio Perez en dehors de la piste. Sans cette pénalité, Lando Norris aurait certainement pu terminer devant la Mercedes de Bottas.

Pour rappel, Mercedes a déjà planifié une petite mise à niveau de sa W12 pour la prochaine course qui se déroulera sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni du 16 au 18 juillet.

Pierre Gasly a testé les Pirelli 18 pouces ce mardi

Le Français Pierre Gasly a bouclé pas moins de 164 tours de circuit ce mardi sur le Red Bull Ring de Spielberg dans le cadre des essais Pirelli sur les pneumatiques 18 pouces qui seront introduits en F1 en 2022.

Après le Grand Prix d’Autriche remporté ce dimanche par le pilote Red Bull Max Verstappen, Pirelli et l’équipe AlphaTauri sont restés sur le tracé autrichien pour deux journées de tests sur les gommes 18 pouces afin d’aider le manufacturier unique de la Formule 1 dans le développement de ces pneumatiques 2022.

Ce mardi, c’est Pierre Gasly qui était au volant de l’AT02 modifiée pour pouvoir accueillir les roues 18 pouces bien plus grandes que les 13 pouces utilisées actuellement en catégorie reine du sport automobile.

Le pilote français a bouclé au total 164 tours du Red Bull Ring sous un beau soleil et donc une piste totalement sèche pour tester comme il se doit ces pneus prototypes.

Ce mercredi 7 juillet, c’est le coéquipier de Pierre Gasly, le Japonais Yuki Tsunoda, qui sera au volant de l’AlphaTauri pour mener à son tour une journée complète d’essais avec les gommes 18 pouces.

Vettel et Stroll impliqués dans le développement de la Valkyrie AMR Pro

L’équipe de F1 Aston Martin et ses pilotes Sebastian Vettel et Lance Stroll apporteront leur expertise au développement de la nouvelle Aston Martin Valkyrie AMR Pro.

La Valkyrie AMR Pro est la dernière avancée de la voiture de course Valkyrie, initialement réalisée en collaboration entre Aston Martin, le directeur technique de l’équipe Red Bull Adrian Newey, Red Bull Advanced Technologies et le partenaire d’ingénierie Multimatic.

Le design a été conçu pour participer aux 24 Heures du Mans selon les règles Hypercar de la série de courses de voitures de sport, avec le concept original Valkyrie dévoilé pour la première fois au Salon de l’automobile de Genève 2018.

La Valkyrie destinée au Mans fait maintenant évoluer ses développements de châssis, d’aérodynamique et de groupe motopropulseur optimisés pour la course en une machine qui dépasse ses spécifications d’origine.

Pour s’assurer que la Valkyrie AMR Pro offre l’expérience de pilotage ultime, les pilotes de l’équipe Aston Martin seront impliqués dès le début du projet pour développer la configuration dynamique de la voiture.

Un travail de développement approfondi a été réalisé à l’aide d’outils de simulation puissants, et les tests physiques de la Valkyrie AMR Pro commenceront sous peu.

« L’ensemble du programme Aston Martin Valkyrie a été une aventure extraordinaire dans le domaine de l’ingénierie. » a déclaré Tobias Moers, PDG d’Aston Martin.

« En tant qu’expression de la passion et de l’expertise que l’on peut trouver au sein d’Aston Martin et de ses partenaires techniques les plus proches, la Valkyrie AMR Pro est un projet incomparable, une véritable version  « sans règles » uniquement pour piste. »

« La Valkyrie AMR Pro témoigne de l’engagement d’Aston Martin envers la performance pure, et cet ADN de performance sera évident dans notre futur portefeuille de produits.« 

« Rien d’autre n’y ressemble, rien d’autre n’aura le même son, et je suis absolument certain que rien d’autre ne se pilotera comme ça ! »

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Le Valkyrie AMR Pro utilise une version unique du châssis de la Valkyrie qui est 380 mm plus long dans l’empattement et 96 mm plus large dans la voie avant ; 115 mm à l’arrière.

La Valkyrie AMR Pro présente un aérodynamisme agressif et, grâce à la maîtrise du soubassement et du flux d’air au-dessus des ailes, génère deux fois plus d’appui que la voiture de route Valkyrie. En conséquence, la Valkyrie AMR Pro atteindra une accélération latérale de plus de 3G.

Une version modifiée du moteur V12 de 6,5 litres construit par Cosworth a été installée sur la Valkyrie AMR Pro, ce qui signifie qu’elle peut désormais tourner à 11 000 tr/min et est en passe de développer 1 000 ch.

La Valkyrie AMR Pro a des performances sur piste proches d’une monoplace de Formule 1 grâce à des économie de poids, telles que la suppression du système hybride batterie-électrique et la carrosserie ultra-légère en fibre de carbone. L’efficacité aérodynamique dépassera également la réglementation Le Mans Hypercar.

Selon Aston Martin, le temps au tour cible est de 3 minutes et 20 secondes sur le Circuit de la Sarthe long de 13,6 km, ce qui rivaliserait avec la classe supérieure des voitures LMP1 au Mans.

La Valkyrie permettra à Aston Martin de poursuivre sa longue ascension au Mans. De la victoire avec la DBR1 en 1959 au succès moderne avec la Vantage GTE dans la catégorie GTE Pro, le constructeur britannique s’est régulièrement battu aux avant-postes de l’épreuve d’endurance la plus prestigieuse.

Binotto loue le « bon état d’esprit » de ses pilotes en course

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a loué l’esprit d’équipe manifesté par Charles Leclerc dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche lorsque le Monégasque a laissé passer son coéquipier plus rapide en fin de course.

Les deux pilotes Ferrari n’ayant pas réussi à se qualifier pour la Q3 du Grand Prix d’Autriche, l’équipe a opté pour des stratégies différentes pour les deux pilotes, avec Charles Leclerc prenant le départ de la course avec des Médiums pendant 34 tours avant de passer aux Durs pour les 37 restants – tandis que Carlos Sainz a choisi de prendre le départ en pneus Durs pour un très long premier relais, avant de s’arrêter au 48° tour de course et chausser les Mediums jusqu’à l’arrivée.

Cela signifiait que Carlos Sainz avait beaucoup plus de rythme que son coéquipier Leclerc en fin de course, le Monégasque ayant alors gracieusement laissé passer l’Espagnol au 65° tour du Grand Prix pour lui permettre d’aller chasser la McLaren de Daniel Ricciardo qu’il finira par doubler.

Au drapeau à damier, Carlos Sainz a terminé P5, tandis que son coéquipier Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée à la huitième position.

« Ce que je voudrais souligner, c’est l’état d’esprit de nos pilotes, parce que Charles n’a pas hésité à laisser la place à Carlos qui était en pneus plus frais et qui était donc plus rapide. » a déclaré Binotto.

« Cela signifie que nous avons pu obtenir le meilleur résultat pour l’équipe. C’est le bon état d’esprit et c’est la voie à suivre alors que nous continuons à progresser. »

Lors des deux dernières années, la relation entre Charles Leclerc et l’ancien pilote de la Scuderia Ferrari, Sebastian Vettel, avait fait couler beaucoup d’encre, notamment parce que les deux hommes ont eu plusieurs contacts en piste, faisant perdre de précieux points à l’équipe.

Ferrari reçoit l’accréditation environnementale 3 étoiles de la FIA

L’équipe Ferrari a confirmé avoir reçu l’accréditation environnementale trois étoiles qui est actuellement le plus haut niveau de certification dans le programme d’accréditation environnementale de la FIA.

Le programme développé par la Fédération Internationale de l’Automobile vise à aider les acteurs clés du secteur du sport automobile et de l’automobile à mesurer et à améliorer leurs performances environnementales au moyen d’un processus de certification indépendant.

Le programme d’accréditation environnementale de la FIA est basé sur les meilleures pratiques existantes en matière de durabilité environnementale, principalement l’ISO 14001. Ferrari, qui avait déjà obtenu la certification en 2001 – avec un renouvellement en 2016 pour se conformer aux dernières normes ISO 14001:2015 – a continué à aller de l’avant pour atteindre le niveau trois étoiles, le plus haut niveau d’accréditation également obtenu par l’écurie Mercedes en Formule 1.

Au fil des années, la firme de Maranello s’est efforcée de réduire sa consommation d’énergie et de minimiser son impact environnemental en adoptant des solutions innovantes et en utilisant des sources renouvelables dans ses usines de fabrication. Ce résultat peut être attribué, entre autres, à une gestion méticuleuse des besoins énergétiques, dont 81% ont été couverts par le système de trigénération de Maranello, tandis que près de 99% de l’énergie restante a été achetée à partir de sources renouvelables certifiées.

L’engagement du groupe Ferrari à réduire l’impact environnemental n’est cependant pas nouveau et a déjà produit des résultats notables. En 2020, le groupe avait atteint son objectif de réduire les émissions de CO2 de sa flotte européenne d’environ 35 % par rapport aux niveaux de 2007.

Un autre objectif encore plus ambitieux attend désormais l’entreprise : devenir une entreprise neutre en carbone d’ici la décennie par une série d’actions visant à réduire ses émissions de GES produites et, lorsqu’elles sont inévitables, à compenser celles résiduelles. Cette nouvelle étape décisive vers la durabilité débutera cette année par une certification pour mesurer l’empreinte carbone de la société au cheval cabré.

La Scuderia Ferrari est également à l’avant-garde de l’engagement de Ferrari en faveur de la durabilité environnementale, partageant avec la Formule 1 et tous les autres acteurs de haut niveau du sport automobile, l’objectif de devenir un sport Net Zero Carbone d’ici 2030.

Un long chemin, mais qui a déjà vu se concrétiser nombre de projets début 2021, comme la suppression du plastique non réutilisable lors des Grands Prix, en vigueur depuis le GP d’Espagne.

Le soutien des partenaires de la Scuderia Ferrari en fait partie intégrante. Un exemple est la collaboration avec Shell, le fournisseur de carburants et de lubrifiants de la Scuderia. Depuis le récent Grand Prix d’Émilie-Romagne, le carburant utilisé pour alimenter les générateurs nécessaires au fonctionnement des pistes est composé à 60 % d’énergies renouvelables et à 40 % de GTL (gas-to-liquid). Grâce à l’utilisation de ce carburant, le niveau d’émissions produites par les générateurs précédents sera divisé par deux, tandis que les émissions inévitables seront compensées par des solutions naturelles qui réduisent l’intensité carbone de l’énergie produite.

« Atteindre les trois étoiles du programme d’accréditation environnementale de la FIA est une reconnaissance importante pour Ferrari. » a déclaré Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari.

« La question de la durabilité environnementale devient de plus en plus une priorité en course automobile. C’est un engagement qui nous tient à cœur en tant que Scuderia, tant dans nos activités quotidiennes – comme en témoignent les deux projets que nous avons mis en œuvre début 2021 – que sur le long terme. »

« La Formule 1 a désormais atteint un niveau technologique très élevé en termes d’efficacité des groupes motopropulseurs, et nous travaillons d’arrache-pied, aux côtés de la FIA, de la Formule 1 et des autres constructeurs automobiles impliqués dans la définition du cadre réglementaire de demain, dans le but de transférer les meilleures solutions sur piste sur les voitures de route, un élément fondamental dans l’ADN de Ferrari. »

Tech F1 : nouveau fond plat chez Ferrari et McLaren en Autriche

La double course autrichienne a vu Mclaren sortir une nouvelle fois vainqueur de la lutte avec Ferrari au championnat du monde 2021, l’équipe anglaise renforçant sa troisième place chez les constructeurs et gagnant un total de 3 points au classement par rapport à l’équipe italienne.

La piste de Spielberg est connue pour être plus favorable à la MCL35M, en raison de ses compétences de vitesse dans les lignes droites et les virages rapides. L’équipe « orange » peut également compter sur un Lando Norris qui parvient toujours à maximiser le résultat, et le podium obtenu lors de la deuxième course au GP d’Autriche dimanche dernier couronne un début de saison fantastique pour le jeune britannique.

Ferrari, en revanche, a un peu émoussé l’enthousiasme qui s’était formé après la double pole position à Monaco et à Bakou de Charles Leclerc, et la SF21 semble un peu moins compétitive désormais pour la lutte pour la troisième place. Les perspectives avant Silverstone [la prochaine course de la saison] ne sont donc pas favorables pour Ferrari, qui souffre sur des pistes qui sollicite énormément le train avant des F1.

Ferrari sait qu’elle porte le handicap d’une monoplace déficiente, avec un châssis et une suspension identiques à la SF1000 de la saison 2020. les ingénieurs de Maranello se sont limités cette saison à des ajustements aérodynamiques mineurs, et la SF21 n’est pas très différente de celle que nous avons vue à Bahreïn en début de saison.

« La voiture dont nous disposons est la même qu’à Bahreïn, nous n’avons apporté que quelques pièces neuves au cours des précédentes courses. » a indiqué le week-end dernier en Autriche Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Mais il n’y aura pas d’évolutions majeures. Tout le département technique est
concentré sur la voiture de l’année prochaine, et nous nous attendons à en souffrir à Silverstone. Pour nous, terminer troisième du classement à la fin de la saison serait une belle réussite, mais rappelons-nous où nous en étions l’an dernier. »

Le sentiment est pourtant que Ferrari a atteint le maximum en termes de résultats en course 2 en Autriche, alors que lors de la première course, le Grand Prix de Charles Leclerc était conditionné par le contact avec Gasly dès le premier tour, forçant le Monégasque à remonter depuis la dix-huitième position pour terminer dans le top dix. Cependant, à part les performances décevantes de Daniel Ricciardo, l’équipe Mclaren était globalement supérieure au cours de ces deux week-ends consécutifs à Spielberg, surtout en qualifications.

Les innovations techniques de Ferrari et Mclaren pour la double course en Autriche concernaient le fond plat, un composant que l’on savait le plus sujet au développement cette année après les restrictions imposées par la Fédération en début d’année.

Ainsi, nous avons pu voir un nouveau fond plat sur la Ferrari en course 1, testé uniquement par Leclerc en EL1, et qui est très similaire à la version qui avait été testée à Portimao un peu plus tôt.

Les flèches sur le dessin indiquent les nouveautés présentes, avec les générateurs de vortex devant la roue arrière, composés de 6 éléments (à Portimao il y en avait 7). La flèche sur la droite met plutôt en évidence les trois déviateurs de flux qui n’étaient présents qu’à Bahreïn et re-proposés dans la nouvelle spécification.

Le nouveau fond plat, qui était initialement pensé pour un test aérodynamique avant Silverstone, a été relancé une semaine plus tard sur les deux SF21, puis a finalement été utilisé en qualifications et en course. Évidemment, Ferrari a eu des retours positifs de la nouvelle spécification, après les analyses recueillies sur la piste, et a décidé d’anticiper son utilisation.

L’intention était clairement d’essayer de récupérer les points d’appui perdus à l’arrière en raison de la nouvelle réglementation, notamment dans les virages à moyenne-haute vitesse. La nouvelle spécification devrait avoir un plus grand impact à Silverstone, où les courbes sont presque toutes à large rayon. L’augmentation de l’appui à l’arrière permet de charger davantage l’avant et réduit les problèmes de sous-virage qui impactent Ferrari lorsque les pneus avant n’entrent pas dans la bonne fenêtre d’exploitation.

Concernant l’équipe McLaren, qui a montré un excellent potentiel en Autriche – notamment lors de la deuxième course avec des pneus plus tendres – la voiture conçue par James Key a reçu un nouveau fond plat au cours de la deuxième semaine au Red Bull Ring, à la suite du package de mises à niveau vu au Paul Ricard.

La nouvelle spécification présente une augmentation notable des générateurs de vortex, situés dans la zone médiane des côtés. En Espagne, la première mise à jour majeure a été introduite, avec la mise en œuvre du « Z-cut » et de deux petits déviateurs. En Autriche 2, en revanche, ce concept a été exagéré, à la recherche d’un plus grand nombre de tourbillons d’air qui créent une barrière aérodynamique pour éviter que l’écoulement dans la partie inférieure du fond plat ne se disperse pendant la phase de roulage.

La voiture de Ricciardo et Norris continue d’être l’une des monoplaces avec le plus d’efficacité aérodynamique, avec très peu de traînée et des vitesses de pointe élevées. Cela permet à l’équipe de Woking d’être plus chargée sur l’aileron arrière, au profit de la charge en virage.

On voit la différence avec Ferrari qui sur la SF21 a préféré un set-up plus léger avec l’aileron cuillère en course 2. Malgré cela, Mclaren a toujours volé en ligne droite, notamment dans le premier secteur du Red Bull Ring. L’équipe anglaise a également utilisé le biplan T-wing, généralement utilisé par d’autres équipes sur des pistes à fort appui, comme on le voit indiqué par la flèche.

Les performances de vitesse de la monoplace papaye sont soutenues par le moteur Mercedes, bien plus puissant cette année que celui de Ferrari, qui rapporte tout de même environ 15 chevaux supplémentaires. Ferrari paye toujours environ 2 dixièmes par tour rien que sur la puissance moteur, notamment sur une piste comme celle du Red Bull Ring où l’impact est plus élevé en raison du tour très court.

L’unité de puissance Ferrari nécessite également un dégagement de chaleur généreux en termes de fiabilité, la SF21 étant contrainte d’utiliser un capot moteur avec de grandes aérations arrière.

En Autriche, Ferrari a été contrainte d’utiliser la version plus grande du capot moteur (V1 sur le dessin), ceci également en raison de l’altitude à laquelle se trouve le circuit autrichien et de l’air plus fin à haute altitude.

Par rapport aux voitures équipées d’une unité de puissance Mercedes, les voitures à moteur Ferrari sont obligées de garder la carrosserie à l’arrière très large, sacrifiant l’efficacité aérodynamique pour assurer une meilleure dissipation de la chaleur.

Mclaren pour sa part présente une partie arrière plus mince sur sa monoplace, fonctionnant avec le nouveau capot qui a fait ses débuts au Paul Ricard. Pour mieux évacuer la chaleur des blocs électriques, les nouvelles ouïes placées sur les côtés de l’habitacle ont été ouvertes.

Pour Silverstone, GP à domicile de l’équipe orange, d’autres innovations techniques pourraient débuter. De petites mises à jour pourraient également venir pour Ferrari, mais la balance est pour l’instant en faveur de Mclaren pour le Grand Prix de Grande-Bretagne.

En plus des aspects techniques qui seront ajoutés, dans l’actualité il y a aura à Silverstone des nouvelles qualifications sprint et les débuts des nouveaux pneus arrière Pirelli.

Pirelli a décidé d’introduire des pneus arrière avec une structure plus rigide, afin d’éviter les déformations auxquelles les pneus seront soumis dans les virages rapides de la piste anglaise. Le test réalisé par les équipes vendredi en Autriche a donné des retours globalement positifs comme l’a confirmé Laurent Mekies, directeur sportif de l’équipe Ferrari.

« Pirelli a fait un travail impressionnant en apportant sur la piste un nouveau pneu qui s’est immédiatement adapté à toutes les équipes, nous aurons plus de marge pour Silverstone » a déclaré le Français.

L’espoir est que cette construction différente du pneu n’affecte pas les valeurs des monoplaces, ce qui pourrait fausser le championnat.

Classement des constructeurs F1 2021

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