Alfa Romeo Racing va également avoir recours au chômage partiel

L’équipe Alfa Romeo Racing va elle aussi utiliser le dispositif de chômage partiel pour certains de ses employés de l’usine de Hinwil.

Tout comme McLaren, Racing Point, Williams ou encore Haas, l’équipe Alfa Romeo va elle aussi placer certains de ses employés au chômage partiel durant cette période de pause forcée.

Afin de réduire au maximum les coûts, la plupart des équipes de la grille placent ou vont placer certains de leurs employés au chômage partiel, ce qui leur permettra de préserver les emplois une fois que la crise sanitaire, qui est aussi économique, sera passée.

En plus de cette mesure, les plus gros salaires des équipes [les pilotes et les cadres] ont été réduits d’au moins 20%.

La Formule 1 n’est elle aussi pas épargnée par la crise et a également décidé de placer certains de ses employés au chômage partiel cette semaine, alors que les salaires des cadres de l’entreprise ont été réduits de 20%, tout comme ceux du PDG Chase Carey et du manager sportif Ross Brawn.

D’autres équipes de la grille devraient utiliser le dispositif de chômage partiel dans les prochains jours, alors qu’un retour à la normale n’est pas attendu avant au moins la fin du mois de juin en Formule 1.

Officiellement, la saison 2020 devrait débuter au Castellet avec le Grand Prix de France le week-end du 28 juin, mais il est bien difficile de dire aujourd’hui si cela sera possible ou pas.

Franz Tost redoute un « désastre économique » si la F1 ne démarre pas en juillet

Le directeur de l’équipe AlphaTauri estime que si la Formule 1 ne reprend pas ses activités au mois de juillet, une crise économique grave touchera certaines équipes.

Avec déjà neuf courses reportées, la saison 2020 de F1 ne débutera pas avant le mois de juin au minimum avec le Grand Prix de France programmé le week-end du 28 juin.

Pour Franz Tost, le directeur de l’équipe AlphaTauri, la situation peut être encore sous contrôle jusque là, mais si la F1 ne reprend pas une activité « normale » à partir de juillet, cela pourrait devenir un « vrai désastre économique » pour certaines écuries.

« Si nous commençons la compétition en juillet, nous sortirons avec un œil au beurre noir et si nous ne commençons pas complètement, ce sera encore pire. » estime le team principal de l’équipe AlphaTauri à Motorsport-Total.com.

« Lorsque nous ne courons pas, nous perdons entre un et deux millions. Si rien ne se passe tout au long de l’année, cela deviendra un problème très critique. Si vous n’avez pas de revenu, cela pourrait devenir un désastre économique. »

« Lorsque tout commencera en juillet et que nous pourrons courir, je ne pense pas que ce sera un problème. »

« Mais si nous ne pouvons faire que quelques courses en deuxième moitié de saison, voire aucune, il nous faudra voir comment procéder avec le personnel, car nous n’aurons rien à faire. »

Ricciardo : « La première course de la saison sera particulièrement intéressante »

Le pilote Renault F1 Daniel Ricciardo s’attend à ce que la première course de la saison 2020 soit particulièrement intéressante.

Avec déjà neuf courses reportées, la saison 2020 n’est pas prête de démarrer avant au moins le mois de juin avec le Grand Prix de France.

En pleine période de pause forcée, Daniel Ricciardo continue son entrainement physique et mental au quotidien afin d’être prêt à 100% le jour où son équipe l’appellera pour lui signifier le début officiel de la saison.

« En fait, je me suis remis à l’entrainement, du travail physique. On sortait des essais hivernaux, donc mentalement et physiquement, on était prêts pour la compétition. » explique le pilote Renault F1 à Canal+.

« Je pense que mon corps et mon esprit sont toujours dans ce mode compétition. Je profite de cette période pour rester en forme et en bonne santé, comme ça je serai prêt à 100% lorsque la saison démarrera. »

Si les pilotes continuent leur entrainement pendant cette période si particulière, les ingénieurs eux ne peuvent plus travailler en raison de la fermeture obligatoire des usines pour une durée minimale de 35 jours.

Aucune équipe n’est autorisée durant cette période à travailler sur le développement des monoplaces, ce qui veut dire que depuis les essais hivernaux disputés à Barcelone à la fin du mois de février, les ingénieurs n’ont pu récolter aucune donnée sur les monoplaces faute de roulage.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que les enseignements des essais hivernaux quatre ou cinq mois après Barcelone seront encore utiles au début de la saison, Ricciardo répond : « Peut-être un peu oui. »

« Du côté technique sur la compréhension de la voiture pour les ingénieurs, ça restera utile. Mais pour nous les pilotes, ça sera comme repartir de zéro. »

« Le premier Grand Prix sera intéressant, parce qu’on sera tous un peu rouillés. Ça devrait rendre cette première course particulièrement intéressante. »

Disputer des Grands Prix à huis clos pourrait être une solution pour Rosberg

Le champion du monde 2016, Nico Rosberg, pense que la Formule 1 devrait organiser des courses à huis clos.

Jusqu’à présent, personne ne peut dire où et quand la saison 2020 démarrera, alors que les courses sont reportées les unes après les autres depuis le début de l’année.

Ce mardi, les organisateurs du Grand Prix du Canada ont annoncé le report de leur course en raison du coronavirus, ce qui veut dire que la saison 2020 pourrait débuter en France à la fin du mois de juin.

De plus en plus d’observateurs et experts de la Formule 1 suggèrent l’organisation de courses à huis clos, une idée qui satisfait Nico Rosberg.

« Le fait d’organiser des courses sans spectateurs permettrait aussi de pouvoir s’organiser un plus tôt, car sans public, les courses deviennent des événements qui attirent moins de 1000 personnes. Elles peuvent donc se tenir, c’est l’un des avantages. » explique le champion du monde 2016.

Outre le problème de pouvoir accueillir ou pas du public sur les Grands Prix, c’est bien la situation financière de certaines équipes qui inquiète le plus Nico Rosberg à l’heure actuelle.

« Mais le plus gros problème actuellement reste la situation financière des plus petites équipes. La F1 a besoin de toutes les équipes pour fonctionner, et si deux ou trois équipes ne fonctionnent plus, ce ne serait plus un beau sport, car il y aurait trop peu d’engagés. »

« Je pense qu’il y aura beaucoup de revenus perdus, mais ils ont déjà mis en place certaines mesures pour économiser de l’argent. Le développement a été stoppé et reporté, ce qui pourrait faire économiser encore beaucoup d’argent. »

La F1 rediffuse Jerez 1997 et le duel Villeneuve/Schumacher

La Formule 1 rediffuse ce mercredi 8 avril le Grand Prix d’Europe 1997 qui s’est disputé sur le tracé de Jerez en Espagne.

Après le Grand Prix du Brésil 2016, le Grand Prix de Bahreïn 2014, le Grand Prix d’Australie 1986 et celui de Monaco 1996, la F1 rediffusera ce mercredi 8 avril le Grand Prix d’Europe 1997 au terme duquel Jacques Villeneuve décrochera son titre mondial.

Cette fois-ci, ce sont les fans qui ont voté pour la rediffusion d’un Grand Prix classique et avec 44% des votes, c’est le Grand Prix d’Europe 1997 qui a été le plus plébiscité.

Cette course est entrée dans l’histoire en raison de l’accrochage entre Jacques Villeneuve et Michael Schumacher, ce qui n’empêchera pas le pilote Williams de décrocher le titre mondial 1997.

Ce Grand Prix d’Europe devait également être la dernière course de Renault en tant que fournisseur de moteurs (Renault motorisait Williams et Benetton), le constructeur français ayant annoncé qu’il se retirerait de la F1 après ce Grand Prix d’Europe.

Le Grand Prix d’Europe 1997 sera rediffusé ce mercredi soir à 20h00 (heure de Paris) sur les différents canaux de communication de la Formule 1 : YouTube, Facebook et le site F1.com.

Antonio Giovinazzi : « J’ai beaucoup appris de Kimi »

Antonio Giovinazzi admet qu’il a beaucoup appris de la part de son coéquipier Kimi Raikkonen au cours de sa première année en F1.

Titulaire en Formule 1 au sein de l’équipe Alfa Romeo Racing depuis 2019, le pilote italien Antonio Giovinazzi reconnait qu’il a du mal à trouver son rythme en début d’année face à son coéquipier champion du monde.

« C’était surtout difficile au début de la saison où je me débattais. Il était déjà au sommet de sa carrière, et il était vraiment rapide à chaque course, donc, en termes de résultats ce n’était pas facile à comparer. » explique Giovinazzi.

Il aura fallu attendre le Grand Prix d’Autriche avant de voir le pilote italien rentrer dans le top dix en qualifications, avant une nette amélioration dans la seconde moitié de la saison, avec comme meilleur résultat une cinquième position au Grand Prix du Brésil.

« J’ai essayé de penser différemment, j’ai essayé de me concentrer et d’apprendre de lui parce que je pense que c’est la meilleure chose à faire. Je luttais dans la première partie de saison, en particulier en ce qui concerne le rythme de course, et j’ai essayé de m’améliorer beaucoup sur ce point. »

« Je pense que j’ai fait un grand pas en avant dans la seconde partie de la saison, et c’est aussi grâce à Kimi, parce que j’ai beaucoup appris de lui. »

Fin 2019, le contrat d’Antonio Giovinazzi a été renouvelé pour une saison supplémentaire et l’Italien se dit ravi à l’idée de continuer à collaborer avec le pilote finlandais.

« Je suis vraiment heureux de continuer avec lui [Raikkonen] pour être honnête, parce que nous avons une très bonne relation ensemble, un respect mutuel, et je pense que c’est la meilleure des choses pour un coéquipier et une équipe : avoir deux pilotes qui ont une bonne relation et des commentaires similaires pour améliorer la voiture. »

« Après, bien-sûr, si vous avez un coéquipier champion du monde et que vous êtes devant lui, c’est vraiment bien. »

« Vous souhaitez toujours battre votre coéquipier, les pilotes de course sont comme ça. Mais le plus important est de faire un très bon travail pour toute l’équipe. »

Ricciardo veut une saison 2020 avec des week-ends sur deux jours

Daniel Ricciardo ne serait pas contre le fait de devoir courir toutes les semaines une fois que la saison 2020 de F1 aura débuté.

L’Australien Daniel Ricciardo estime que la Formule 1 devrait faire en sorte de réduire le format des week-ends de course pour pouvoir enchaîner les Grands Prix jusqu’à la fin de l’année une fois que la saison 2020 aura enfin débuté.

Lorsqu’on lui demande s’il se sent d’enchaîner les week-ends de course jusqu’à la fin de l’année une fois la saison 2020 débutée, Ricciardo répond : « Oui je crois, mais il faudra raccourcir les week-ends si on veut courir chaque semaine. » explique le pilote Renault à Canal+.

« On devra organiser les week-ends sur deux jours plutôt que trois. Il faudra aussi mettre en place un fonctionnement logique avec une période en Europe, une autre dans l’Est du monde et une à l’Ouest. Ça pourrait fonctionner, en tout cas, on serait prêt pour la reprise. »

Daniel Ricciardo estime qu’il faudrait impliquer tous les pilotes, afin qu’ils puissent aider le sport à prendre les bonnes décisions : « Oui, je pense que c’est nécéssaire. »

« Nous sommes tous réunis en association [la GPDA], donc c’est un bon canal de communication. On peut échanger avec les organisateurs par ce biais, par cette famille. »

« On peut partager nos opinions et trouver des solutions. Si on nous propose un format de week-end sur deux jours, plutôt que sur trois jours, je pense que les pilotes y seront favorables, car ça voudra dire plus de courses. »

Max Verstappen poursuit son entrainement pour être prêt dès que la saison débutera

Max Verstappen dit qu’il continue de se préparer physiquement afin d’être dans une condition optimale lorsque la saison 2020 débutera.

Le pilote Red Bull Racing participe à plusieurs courses virtuelles pendant cette pause forcée afin de conserver sa dextérité derrière le volant d’une F1 lorsque la saison 2020 débutera enfin.

Pour l’heure, personne ne peut dire quand et où la saison 2020 débutera, mais Max Verstappen continue de se préparer physiquement et mentalement pour être fin prêt le jour où son équipe l’appellera pour participer à la première course de l’année.

« Pour le moment, avec la situation actuelle, j’essaie de rester à la maison autant que possible. » explique le pilote Red Bull. 

« J’essaie de faire mes séances d’entrainement à la maison et j’essaie de me tenir prêt en travaillant dans mon simulateur. Je fais aussi beaucoup de sport pour être prêt le jour où nous débuterons [la saison]. » 

Ce mardi, les organisateurs du Grand Prix du Canada ont annoncé le report de leur épreuve en raison de la crise du coronavirus.

Tous les regards sont désormais tournés vers le Grand Prix de France, qui pourrait accueillir la première manche de l’année 2020, mais là encore, il faudra rester prudent et suivre l’évolution de la situation jour après jour.

Le report du GP du Canada était « inévitable » selon Latifi

Le Canadien Nicholas Latifi ne pourra pas débuter sa carrière en F1 lors de sa course à domicile, le Grand Prix du Canada ayant été officiellement reporté ce mardi.

Le Grand Prix du Canada est devenu ce mardi la neuvième manche de la saison 2020 à être reportée en raison de la crise du coronavirus et le Canadien Nicholas Latifi est évidemment très triste de ne pas pouvoir débuter sa carrière avec sa course à domicile.

« Naturellement, je suis triste de devoir attendre avant de pouvoir participer à mon épreuve à domicile. » explique le pilote Williams, après l’annonce du report du Grand Prix du Canada.

« Depuis que je participe à des compétitions, mon ambition est de représenter mon pays au plus haut niveau. Et j’étais impatient de courir en juin à Montréal depuis que j’ai été annoncé comme pilote avec Williams. »

« Mais alors que l’action pour contrôler la propagation du virus s’intensifiait et que d’autres festivals montréalais étaient retardés ou annulés, les nouvelles d’aujourd’hui étaient inévitables. »

« Je pense en ce moment à l’équipe organisatrice de la course qui travaille d’arrache-pied toute l’année pour organiser un événement aussi formidable. »

« Et évidemment, les nouvelles d’aujourd’hui sont décevantes pour les formidables fans canadiens qui se présentent toujours par milliers pour nous voir courir. »

« Nous avions prévu des choses amusantes pour le GP, mais nous devons les suspendre pour le moment. Si je dois attendre un peu plus longtemps pour une course réorganisée, c’est comme ça. »

« D’autres pilotes risquent également de voir leur course à domicile reportée. On croise les doigts pour que le Grand Prix du Canada ait lieu un peu plus tard cette année. »

« Pour l’instant, je me concentre sur l’entraînement et la préparation, donc je suis prêt à 100% pour quand nous aurons la chance de recommencer à courir. »

Désormais, tous les regards sont tournés vers le Grand Prix de France, qui doit accueillir la première manche de l’année le week-end du 28 juin.

Officiel : Le GP du Canada reporté

C’est désormais officiel, le Grand Prix du Canada 2020 a été reporté en raison de l’épidémie de coronavirus.

Les organisateurs du Grand Prix du Canada 2020 – prévu du 12 au 14 juin – ont annoncé le report de la course au milieu de l’épidémie mondiale de coronavirus en cours.

Dans un communiqué, les promoteurs canadiens ont déclaré qu’ils «auraient été honorés d’accueillir la première course du calendrier du Championnat du monde de Formule 1 2020» et qu’ils étaient «attristés» de devoir reporter la course.

« Ce report n’a pas été une décision prise à la légère ou facilement. Au cours du dernier mois, nous avons été en communication constante avec la Formule 1 et des représentants de la ville de Montréal, de l’office du Tourisme de Montréal et des gouvernements provincial et fédéral. » peut-on lire dans le communiqué.

« Nous avons entendu les directives émises par les responsables de la santé publique et en conséquence directe de la pandémie de COVID-19, nous suivons les conseils d’experts fournis par les autorités. »

« Nos pensées et nos remerciements les plus sincères vont aux hommes et aux femmes qui travaillent sans relâche pour nous garder en bonne santé, en sécurité et nourris en ces temps incertains. »

« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos amis du Grand Prix du Canada au cours des dernières semaines et les aidons à prendre cette décision nécessaire pour assurer la sécurité des fans et de la communauté F1. » a jouté le PDG de la F1, Chase Carey.

« Nous avons toujours hâte de voyager dans la ville incroyable de Montréal et bien que nous devrons tous attendre un peu plus longtemps, nous organiserons un grand spectacle à notre arrivée plus tard cette année. »

Tous les billets pour le Grand Prix du Canada de Formule 1 2020 continueront d’être valides. Dès que la nouvelle date du Grand Prix sera confirmée, tous les spectateurs seront informés des options disponibles

Officiel : la pause en F1 prolongée de 2 semaines

La Formule 1 a confirmé ce mardi l’extension de la pause obligatoire pour une durée de deux semaines en raison de l’épidémie de coronavirus.

Le mois dernier, la Formule 1 a décidé de décaler la traditionnelle pause estivale au mois de mars/avril et de la prolonger d’une semaine la faisant passer à 21 jours.

A la suite d’une vidéoconférence qui s’est tenue ce lundi entre les directeurs d’équipes, la FIA et la F1, il a été convenu que la pause soit prolongée de deux semaines jusqu’au mois de mai.

« La FIA, le groupe stratégique, la commission F1 et les dix équipes ont approuvé à l’unanimité l’extension de la pause de 21 à 35 jours. Le conseil mondial du sport automobile a ratifié cette décision. » indique la F1 ce mardi dans un communiqué.

La restriction a également été appliquée pour les fabricants d’unités de puissance, qui étaient auparavant exemptés de fermeture.

On ne s’attend pas à ce que cette annonce ait un quelconque effet sur les équipes, qui ont toutes déjà fermé leurs usines lorsque la F1 a annoncé le report de la pause estivale d’août au mois de mars.

Le tracé de l’algarve peut désormais accueillir la Formule 1 avec son grade 1

Le circuit d’Algarve situé au Portugal près de Portimao a enfin reçu son grade 1 de la FIA, sésame obligatoire pour pouvoir accueillir la F1.

Lors d’une première inspection réalisée par le regretté Charlie Whitting en vue d’une certification grade 1, le tracé portugais se devait d’effectuer quelques aménagements supplémentaires aux infrastructures déjà existantes.

Les modifications requises par la FIA ayant été effectuées, le circuit de Portimao a enfin reçu le grade 1 et pourra désormais devenir candidat pour accueillir un Grand Prix de F1, même si pour le moment, le tracé serait plus intéressé pour accueillir des essais hivernaux plutôt qu’une manche du championnat du monde de Formule 1.

« Nous travaillons sur cette licence depuis l’année dernière, suite à une inspection de feu Charlie Whiting et Eduardo Freitas. » a indiqué le directeur de la société qui gère le circuit à l’agence de presse portugaise Lusa.

« Toutes les modifications demandées par la FIA ont été apportées et nous avons désormais reçu la plus haute certification de la fédération. »

Paulo Pinheiro a déclaré à propos de la perspective d’organiser des tests privés Moto ou Auto  sur son circuit : « C’est l’une des possibilités. Nous devons voir d’abord comment la pandémie du coronavirus se développe. »

« A moins que des changements importants ne se produisent, les calendriers de courses actuels risquent de passer outre. »

Rosberg estime qu’organiser deux courses par week-end serait difficile à mettre en place

Nico Rosberg estime que mettre en place deux courses par week-end en 2020 serait très difficile à mettre en oeuvre, mais pas impossible.

Avec le report des huit premières manches de la saison 2020, la Formule 1 cherche toujours à recaser toutes ces épreuves reportées un peu plus tard dans l’année.

Récemment, la F1 a évoqué l’idée d’organiser deux courses un même week-end, alors que le format des week-ends de Grand Prix pourrait être réduit à seulement deux jours, afin de permettre à la catégorie reine de caser un maximum de courses avant la fin de l’année.

Interrogé sur le sujet, le champion du monde 2016, Nico Rosberg, estime que la mise en place de tels week-ends serait très difficile, même si l’Allemand reconnaît que tout est possible en cette période si particulière.

« Organiser deux courses par week-end ? Cela me semble très, très compliqué et il faudrait certainement un accord unanime entre toutes les équipes pour faire un si grand changement. » explique le champion du monde de F1 2016.

« Mais je pense que c’est certainement possible. Tout le monde en ce moment a l’esprit suffisamment ouvert. L’espoir général est d’offrir aux fans une excellente saison. »

Officiellement, la saison 2020 devrait débuter le 14 juin au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, mais la ville a récemment pris la décision d’annuler certaines festivités programmées au mois de juin en raison de la crise du coronavirus, ce qui laisse peu d’espoir quant à la tenue du Grand Prix du Canada 2020.

Helmut Marko aimerait organiser plusieurs courses sur le Red Bull Ring

Helmut Marko pense qu’il serait possible d’organiser plusieurs courses sur le tracé du Red Bull Ring en Autriche.

Le circuit du Red Bull Ring situé à Spielberg en Autriche appartient à Red Bull et accueille le Grand Prix F1 d’Autriche chaque année.

Pour le moment, le Grand Prix d’Autriche 2020 est toujours programmé au calendrier de la F1 [le 5 juillet], mais en raison de l’évolution rapide de la crise sanitaire, il est impossible de dire avec certitude si la course aura bien lieu.

Mais pour Helmut Marko, le circuit du Red Bull Ring serait l’endroit idéal pour débuter la saison, principalement parce que le tracé permettrait à la catégorie reine d’organiser plusieurs courses.

« C’est le grand avantage du Red Bull Ring. » souligne Marko pour Motorsport-Magazin. « Le circuit est déjà en place et peut être utilisé tel quel. »

« La possibilité d’organiser plusieurs courses existe donc, et il ne s’agit alors que de négocier avec Liberty Media, mais cela dépendra évidemment de l’évolution de la situation en Europe. »

Pour Helmut Marko, le problème principal reste de savoir si le Grand Prix d’Autriche pourra bien avoir lieu cette année : « Nous devons attendre et voir, nous ne sommes pas les seuls au monde. »

« Même si nous pouvons organiser une course, cela n’aurait aucun sens si le reste de l’Europe a toujours des restrictions de voyage et que tous ceux qui doivent venir doivent être mis en quarantaine. »

« Nous avons déjà vendu beaucoup de billets, mais nous devons savoir si nous pouvons maintenir la course, puis la question est de savoir si nous pouvons accueillir du public. »

« Tout est encore ouvert, la situation semble s’améliorer quelque peu, mais il est encore trop tôt pour faire des promesses ou donner des garanties. »

Mercedes partage en open source son concept d’appareil respiratoire

L’équipe Mercedes a partagé en open source le concept d’appareil d’assistance respiratoire qu’elle a développé en partenariat avec l’UCL et l’UCLH.

Les appareils CPAP sont rares dans les hôpitaux britanniques, les ingénieurs de l’UCL et de Mercedes-AMG HPP ont donc travaillé 24 heures sur 24 pour développer l’ingénierie d’un appareil qui pourrait être fabriqué rapidement par milliers.

L’aide respiratoire a été produite dans un délai rapide – il a fallu moins de 100 heures entre la réunion initiale et la production du premier appareil. Le Mark II de l’appareil, qui a réduit la consommation d’oxygène jusqu’à 70% par rapport au modèle Mark I, a reçu l’approbation réglementaire de la MHRA la semaine dernière.

Tous les détails nécessaires à la fabrication de l’appareil sont également disponibles pour les fabricants et sont à télécharger gratuitement sur covid19research.uclb.com/product/ucl-cpap, un site Web de licences de recherche développé par UCL Business pour diffuser des technologies qui peuvent aider à lutter contre le Covid -19.

« Ces dispositifs de sauvetage sont relativement simples à fabriquer et peuvent être produits rapidement. Nous espérons qu’en rendant ces plans publics, ils pourront être utilisés pour améliorer la résilience des systèmes de santé se préparant à la pandémie de Covid-19 dans le monde. » explique le Professeur Rebecca Shipley, directrice de l’UCL Institute of Healthcare Engineering.

Le gouvernement britannique a dores et déjà commandé 10 000 appareils et Mercedes assure que les appareils peuvent être fabriqués à un rythme atteignant 1000 par jour.

L’écurie de Formule 1 a d’ailleurs réaménagé totalement son usine de Brixworth pour pouvoir répondre à la demande.

Confiné dans sa ferme, Daniel Ricciardo s’habitue à son nouveau mode de vie

Le pilote Renault Daniel Ricciardo est confiné dans sa ferme en Australie depuis plusieurs semaines et commence à s’habituer à son nouveau mode de vie.

Dans un entretien accordé à Canal+, l’Australien revient en détails sur ses journées passées en confinement total dans la ferme familiale en Australie auprès des moutons et des vaches, bien loin du tumulte d’un circuit de Formule 1.

« Je suis dans ma ferme, près de Perth, dans l’ouest de l’Australie. Compte tenu de la situation dans le monde, c’est l’endroit idéal pour moi. » explique le pilote Renault.

« Je suis à l’écart de tout, c’est l’isolement total. C’est parfait dans les circonstances actuelles. Ici, il y a des moutons, des vaches, on a quelques chevaux aussi. Je commence à m’habituer à ce mode de vie. »

« Peut-être qu’à mon retour j’aurais un peu changé de look. Mais en réalité, je suis un faux fermier. Nous avons un gardien, c’est lui le vrai fermier, il s’occupe de tous les animaux, moi je suis un fermier des réseaux sociaux. »

« Nous sommes confinés, nous devons rester à la maison. On a le droit de se rendre dans les commerces de proximité, mais dans un périmètre très restreint. Je n’ai pas quitter la ferme depuis plusieurs jours, on a beaucoup d’espace et nous avons suffisamment de nourriture. »

« Nous n’avons pas besoin de sortir. En ville, les gens restent à l’intérieur, c’est un confinement total. » 

Ce confinement est à l’opposé du mode de vie d’un pilote de Formule 1 : « Je ne suis pas habitué à rester au même endroit si longtemps. » souligne l’Australien.

« Notre quotidien est bouleversé, plus de voyages, plus d’obligations médiatiques, mais j’essaie de tirer profit de cette période. »

« Je ne change pas de fuseau horaire ou d’environnement, j’essaie de m’entraîner, j’essaie de rester en forme et en bonne santé, je veux tirer le positif de cette période et de ce point de vue c’est plutôt bénéfique. »

« Peut-être que je ne la quitterai plus jamais [la ferme] ! Peut-être que je serai si habitué que je déciderai de rester ! J’adore l’Australie, ma famille et mes amis sont ici, mais on s’habitue aussi à voyager et à parcourir le monde, donc, je pense que je continuerai à bouger. »

« Je passerai quelques mois ici, quelques mois ailleurs, en Europe. Pendant la période de Noel, il fait chaud ici, donc je pense rester en Australie. Ensuite, je suivrai le soleil, c’est mon rêve. »

« Bisous, bisous pour la France et restez à l’abri et en bonne santé ! » conclut le pilote Renault.

Le PDG de la F1 et Ross Brawn baissent leur salaire de 20%

La Formule 1 a placé environ la moitié de son personnel au chômage partiel en raison de la crise du coronavirus.

Tout comme les équipes McLaren, Williams ou encore Racing Point, les organisateurs du championnat du monde de Formule 1 ont également placé la moitié de leurs employés au chômage partiel, soit environ 200 personnes.

Avec le report de huit premières courses de la saison 2020 en raison de la crise du coronavirus, la F1 n’a pas d’autre choix que de procéder ainsi pour réduire ses coûts de fonctionnement et préserver les emplois une fois l’activité de retour.

Outre la mise en place du chômage partiel pour une partie des employés, les salaires des cadres de la société ont aussi été revus à la baisse d’environ 20%, notamment celui de Ross Brawn, manager sportif de la F1 et celui du PDG de la F1, Chase Carey, et alors que 15 autres cadres de l’entreprise ont également accepté de baisser leur salaire pendant deux mois.

La saison 2020 de Formule 1 devrait débuter officiellement au Canada le 14 juin sur le circuit Gilles Villeneuve, mais la ville de Montréal a récemment annulé certaines festivités programmées au mois de juin, ce laisse penser que le Grand Prix pourrait être lui aussi annulé.

Ce lundi, lors d’une réunion entre les chefs d’équipes, la FIA et la F1, il a été envisagé un début de saison aux alentours du mois de juillet avec des courses se tenant à huis clos, mais là encore, il faudra attendre de voir comment évolue la situation avant de prendre une quelconque décision.

Plafond budgétaire : aucun consensus entre les patrons d’équipes, la FIA et la F1

Les patrons des différentes équipes de F1 se sont réunis ce lundi pour discuter de la réduction du plafond budgétaire, mais aucun accord ferme et définitif n’a encore été trouvé.

Au terme d’une réunion par visioconférence, les trois meilleures équipes ont repoussé une proposition visant à réduire encore le plafond à 125 millions de dollars et la tentative de repousser les nouvelles règles d’une année supplémentaire jusqu’en 2023 a été rejetée.

Avant de se rencontrer, le patron de McLaren, Zak Brown, avait averti que la F1 était « dans un état très fragile » et il était impératif de réduire le plafond budgétaire à environ 125 millions de dollars pour parer à la menace d’équipes de quitter le sport.

Mais au cours d’une discussion de cinq heures impliquant les chefs d’équipe, le président de la FIA Jean Todt et le président de la F1 Chase Carey, il a été convenu que la complexité de la question n’avait pas été pleinement prise en compte.

Ferrari a fait valoir qu’un chiffre unique pour toutes les équipes n’était pas juste et équitable car de nombreuses petites équipes achètent des pièces aux plus grandes équipes.

Dans ce cas, selon Ferrari, les grandes équipes sont essentiellement désavantagées car elles paient les coûts de recherche et de développement de ces pièces, un coût que les petites équipes qui les achètent n’ont pas. Le problème est encore compliqué par le fait que les équipes clients travaillent toutes sur des modèles différents.

L’équipe Haas, par exemple, achète toutes les pièces autres que les surfaces monocoques et aérodynamiques de Ferrari. Racing Point achète tout l’arrière de leur voiture à Mercedes, tandis que Williams achète seulement un moteur.

Ferrari, Mercedes et Red Bull bloquent les négociations

Ferrari et Red Bull seraient déterminées à ce que le plafond ne soit pas inférieur à 150 millions de dollars, tandis que Mercedes est prête à descendre en dessous de ce chiffre si le résultat est basé sur une vue holistique de la réduction réelle des coûts et de l’opportunisme non compétitif de certaines équipes essayant de rattraper les autres.

Il y a également une tendance à introduire une limite sur les coûts du moteur, qui est actuellement l’un des domaines en dehors du plafond budgétaire.

Ferrari a également déclaré lors de la réunion qu’un plafond budgétaire inférieur à 150 millions de dollars les obligerait à effectuer des licenciements à grande échelle, ce qui est problématique en vertu de la loi italienne sur l’emploi.

Pas de report des nouvelles règles à 2023

Il a été envisagé de reporter les nouvelles règles d’une année supplémentaire jusqu’en 2023, mais le président de la FIA a déclaré lors de cette réunion que cela ne se produira pas.

Il a été convenu que la question serait à nouveau discutée – mais pas avant l’été, car ce n’était pas un sujet urgent dans le contexte des coûts qui doivent être réduits dès maintenant pour aider les équipes en perte de revenus.

Des courses à huis clos ?

En raison de la crise du coronavirus, la Formule 1 étudie toujours ses possibilités pour débuter la saison 2020 et l’idée de démarrer une saison avec des courses à huis clos est désormais sérieusement envisagée.

La F1 espère pouvoir débuter sa saison 2020 au mois de juin, mais le coup d’envoi pourrait finalement être donné avec le Grand Prix de Grande-Bretagne, qui a été désigné comme un lieu de départ viable puisque sept des 10 équipes sont basées dans ce pays.

Une autre réunion dans quelques jours

Les chefs d’équipes, le président de la FIA et les PDG de la F1 se réuniront une nouvelle fois dans quelques jours via vidéoconférence pour essayer de trouver un accord ferme et définitif pour la réduction du plafond budgétaire.

Le British Open annulé, l’étau se resserre sur le GP de Grande-Bretagne

Le British Open, le plus ancien tournoi de golf au monde qui devait se tenir du 12 au 19 juillet 2020, a été annulé.

L’étau se resserre sur le Grand Prix de Grande-Bretagne qui doit normalement se tenir le week-end du 19 juillet 2020, à la suite de l’annonce de l’annulation de l’édition 2020 du British Open.

Le plus ancien tournoi de golf du monde devait normalement se tenir du 12 au 19 juillet 2020, mais les organisateurs ont annoncé ce lundi l’annulation pure et simple de l’épreuve en raison du coronavirus.

« Nous sommes profondément attachés à ce championnat historique et c’est le cœur lourd que nous avons pris cette décision. » a déclaré Martin Slumbers, directeur exécutif du R&A.

Après l’annulation du Festival Of Speed de Goodwood et de l’édition 2020 de Wimbledon, c’est donc une autre mauvaise nouvelle en provenance de Grande-Bretagne et le report ou l’annulation du Grand Prix de Grande-Bretagne semble désormais inévitable.

Le directeur du circuit de Silverstone pour sa part a déclaré que la décision de savoir si le Grand Prix de Grande-Bretagne pouvait se tenir comme prévu le 19 juillet devrait être prise au moins 12 semaines à l’avance, soit à la fin du mois d’avril.

« Cette décision ne dépend pas que de nous. Nous ne ferons rien sans l’accord de la Formule 1 et ses défis liés à la modification d’un calendrier international. » a expliqué Stuart Pringle, le directeur du circuit de Silverstone.

« Nous essayons de trouver la bonne réponse, mais douze semaines est la date limite pour préparer les choses. »

Officiellement, la saison 2020 de Formule 1 devrait débuter au Canada sur le circuit Gilles Villeneuve le 14 juin, mais là aussi, certaines festivités programmées au mois de juin ont déjà été annulées pour 2020…

Réduction des salaires et chômage partiel également chez Racing Point

L’équipe Racing Point a confirmé avoir placé certains de ses employés au chômage partiel et avoir réduit les plus gros salaires.

Tout comme McLaren et Williams, l’équipe Racing Point a confirmé avoir placé certains de ses employés au chômage partiel, alors que les deux pilotes Lance Stroll et Sergio Perez se sont portés volontaires pour réduire leur salaire.

La Formule 1 n’échappe pas à la crise économique qui est en train de toucher la planète entière en raison de l’épidémie de coronavirus et certaines équipes [pour ne pas dire toutes] n’ont pas d’autre choix que de placer certains de leurs employés au chômage partiel pour réduire les coûts.

L’équipe McLaren a été la première écurie de la grille à annoncer la semaine dernière avoir placé certains de ses employés au chômage partiel et réduit le salaire de ses deux pilotes sur la base du volontariat, alors que les salaires des cadres de l’entreprise ont également été réduits.

Ce lundi, l’écurie Williams Racing basée à Grove en Angleterre a elle aussi annoncé avoir placé « en congé » certains de ses employés jusqu’à la fin du mois de mai au minimum, alors que les salaires des dirigeants, ainsi que des pilotes ont aussi été réduits de 20%.

On s’attend à ce que d’autres équipes de la grille agissent de la même manière, alors que le PDG de McLaren, Zak Brown, a mis en garde sur la possible disparition d’au moins quatre équipes de la grille à la suite de cette crise économique.

« Ce que je peux voir, à travers ce qui se passe actuellement dans le monde si nous ne nous attaquons pas de manière très agressive à cette situation, deux équipes pourraient disparaître. » a déclaré Zak Brown.

« En fait, je pourrais même voir quatre équipes disparaître si ce n’est pas géré correctement. Et puis, étant donné le temps qu’il faut pour monter une équipe de F1, et compte tenu de la crise économique et sanitaire dans laquelle nous nous trouvons actuellement, penser qu’il y aurait des gens pour reprendre ces équipes comme il y a toujours eu … « 

« Je ne pense pas que le timing pourrait être pire de ce point de vue. Je pense donc que la F1 est dans un état très fragile en ce moment. »