Verstappen ne sait pas si Red Bull utilisera le DAS sur la RB16

Après les essais hivernaux 2020, Max Verstappen a fait une forte impression au volant de sa RB16 à moteur Honda.

Le pilote Red Bull Racing n’a signé « que » le deuxième meilleur chrono des essais hivernaux, mais la RB16 nous a laissé une forte impression après ces six journées d’essais sur le tracé de Barcelone.

Interrogé pour savoir ce qu’il a le plus aimé sur sa nouvelle monoplace durant ces tests hivernaux, Max Verstappen souligne à quel point sa F1 2020 n’est finalement pas si différente de celle de l’an dernier, ce qui aide à se sentir à l’aise plus rapidement.

« La RB16 n’est pas une monoplace complétement différente, l’équilibre général de la voiture s’est amélioré et, bien-sûr, quelques petites choses ont été ajustées sur la voiture. » explique Max Verstappen au micro du présentateur néerlandais Olav Mol.

« Mais de façon générale, les monoplaces sont restées à peu près les mêmes [par rapport à 2019] parce que les réglementations sont restées quasi identiques. »

Pendant les essais hivernaux, les observateurs ont remarqué de grands changements au niveau de la suspension avant sur la RB16, mais Max Verstappen n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet.

« Beaucoup de choses ont changé un peu partout. Tout le monde parle toujours autant, mais au final bien-sûr, personne ne sait rien du tout. » souligne le Néerlandais.

Le DAS sur la RB16 ?

Autre sujet brûlant dans l’actualité de la Formule 1 durant les essais hivernaux, le système DAS présenté par l’équipe Mercedes.

Ce système baptisé DAS [Dual Axis Steering] permet au pilote de modifier l’angle de pincement et de carrossage des roues avant lorsqu’il tire sur sa colonne de direction en roulant, il peut ensuite annuler ce réglage en repoussant le volant jusqu’à sa position initiale.

Interrogé pour savoir si Red Bull Racing comptait développer un tel système sur sa monoplace cette année, là encore Verstappen n’a pas voulu rentrer dans les détails.

« Honnêtement, on en a pas beaucoup discuté. Je laisse tout ça aux gens de l’usine pour voir ce qu’ils veulent en faire. Il faut voir s’ils l’approuvent et s’ils souhaitent aller plus loin ensuite. »

Pour Marko, le DAS n’est pas légal

Il serait tout de même difficile de voir apparaître le système DAS sur la Red Bull cette saison puisque Helmut Marko, consultant Motorsport chez Red Bull, a pour sa part jugé le système illégal.

« Si vous changez activement le carrossage ou l’orientation des roues pendant le pilotage, la surface de contact des pneus avec la piste change. » expliquait Marko pendant les essais hivernaux.

« Et avec ça, bien que cela concerne une très, très petite zone, la garde au sol est modifiée. Et c’est interdit car le système correspond alors au fonctionnement d’une suspension active, qui est interdite. »

Il ne serait donc pas étonnant que Red Bull demande des clarifications à la FIA dans le cas où Mercedes déciderait d’introduire cette nouveauté pendant la saison même si James Allison, le Directeur technique de Mercedes, assure que son système ne contourne pas le règlement : « La FIA est au courant. À mon avis, les règles sont très claires en ce qui concerne le volant et je ne pense pas que nous les violions. »

L’accord Ferrari/FIA dénoncé par les équipes

L’ensemble des équipes de F1, hormis Haas et Alfa Romeo, ont publié un communiqué mettant en cause l’accord de Ferrari avec la FIA.

La Fédération Internationale de l’automobile avait lancé des investigations techniques sur le moteur Ferrari qui avait été mis en cause pour un débit d’essence excessif en 2019.

La semaine dernière, la fédération a convenu avec l’écurie italienne d’un certain nombre d’engagements techniques pour améliorer la surveillance des unités de puissance à partir de cette saison à travers un accord resté « secret ».

Aujourd’hui, toutes les équipes de la F1 ont publié un communiqué commun pour exprimer leur mécontentement suite à cet accord.

« Nous, les équipes soussignées, avons été surprises et choquées par la déclaration de la FIA du vendredi 28 février concernant la conclusion de son enquête sur le groupe propulseur de la Scuderia Ferrari. »

« Un régulateur sportif international a la responsabilité d’agir selon les normes les plus élevées de gouvernance, d’intégrité et de transparence. »

« Après des mois d’une enquête lancée par la FIA uniquement à la suite de requêtes soulevées par d’autres équipes, nous nous opposons fermement à ce que la FIA parvienne à un accord de règlement confidentiel avec Ferrari pour conclure cette affaire. »

« Par conséquent, nous déclarons publiquement notre engagement commun à poursuivre une divulgation complète et appropriée dans cette affaire, afin de garantir que notre sport traite tous les concurrents de manière juste et égale. »

« Nous le faisons au nom des fans, des participants et des parties prenantes de la Formule 1. En outre, nous nous réservons le droit de demander réparation, dans le cadre de la procédure régulière de la FIA et devant les tribunaux compétents. »

McLaren Racing Limited
Mercedes-Benz Grand Prix Limited
Racing Point UK Limited
Red Bull Racing Limited
Renault Sport Racing Limited
Scuderia Alpha Tauri S.p.A.
Williams Grand Prix Engineering Limited »

(extrait du communiqué publié par les équipes)

Barcelone pourrait sauver sa place au calendrier après des essais hivernaux réussis

Barcelone pourrait conserver sa place au calendrier de la F1 après 2020 suite à l’organisation sans faille des essais hivernaux cette année.

Les organisateurs du Grand Prix d’Espagne ont réussi à sauver in-extremis leur place au calendrier de la Formule 1 en 2020 après d’âpres négociations avec Liberty Media.

La piste de Barcelone a même accueilli cet hiver les traditionnels essais hivernaux alors que d’autres prétendants, comme le circuit Paul Ricard, s’étaient clairement positionnés.

Le succès populaire de ces essais, qui ont attiré un public important dans le nord de l’Espagne, et l’excellente organisation du circuit saluée par Liberty Media, pourraient bien aider Barcelone à prolonger son bail avec la Formule 1.

Joan Fontsere, le Directeur du circuit catalan, s’est confié à ce sujet dans des déclarations rapportées par nos confrères espagnols de Marca : « Il y a ceux qui disent que la F1 ne continuera pas ici, mais je peux vous assurer que nous avons une bonne occasion de renouveler le contrat, comme me l’a dit Chase Carey [le Directeur du Formula One Group]. »

« En fait, il a été très satisfait de la façon dont les tests de pré-saison se sont déroulés et de l’augmentation du public durant ces deux semaines. »

Alors que le circuit de Jerez est ouvertement candidat à l’organisation du Grand Prix d’Espagne à l’avenir, les propriétaires du circuit de Barcelone aimeraient que l’État espagnol les soutienne dans leur démarche : « Le Circuit travaille pour atteindre la catégorie « événement d’intérêt public exceptionnel » pour le Grand Prix de F1, dont le processus est avancé pour être intégré dans les budgets de l’État de cette année. »  annonce ainsi un communiqué officiel du circuit.

Red Bull pourrait revoir son implication en F1 en cas de départ de Verstappen

Christian Horner a indiqué que Red Bull Racing pourrait remettre en question son implication en F1 si Max Verstappen décidait de quitter l’équipe.

Pilote vedette de l’équipe Red Bull Racing depuis la saison 2016, le jeune Max Verstappen n’a jamais caché qu’il pourrait un jour décider de rejoindre une autre écurie si ses chances de titre avec Red Bull devenaient inexistantes.

Pour l’instant, Max Verstappen et Red Bull semblent sur la même longueur d’onde et le jeune prodige de la Formule 1 a récemment signé une prolongation de contrat avec son équipe jusqu’en 2023.

Le jeune néerlandais est un formidable ambassadeur de la marque de boissons énergisantes et, plus qu’un simple pilote, Verstappen est devenu au fil des ans une vraie marque à lui tout seul avec tout un business de merchandising autour de sa personne avec la mise en place d’une ligne de vêtements.

Le Hollandais a d’ailleurs une telle facilité à attirer les fans hollandais sur les circuits que le Grand Prix des Pays-Bas fera son retour au calendrier de la F1 cette année après 35 ans d’absence pour le plus grand bonheur des fans néerlandais qui ont acheté tous les billets en seulement quelques heures.

Perdre Max Verstappen serait donc un vrai coup dur pour Red Bull Racing, qui pourrait alors remettre éventuellement en question son implication en Formule 1 selon Christian Horner, qui s’est exprimé dans un épisode de la série Drive To Survive diffusée sur Netflix.

« La réalité est que Red Bull fabrique une boisson énergisante dans le monde entier, la Formule 1 est une plateforme pour la promouvoir et la faire connaître. » a expliqué Christian Horner.

« Si notre relation avec Honda ne fonctionne pas et si Verstappen décide de nous quitter, nous pourrions alors remettre en question l’implication à long terme de Red Bull en Formule 1. »

Kubica persuadé qu’il serait encore sur les grilles s’il avait eu une meilleure monoplace en 2019

Robert Kubica estime que s’il avait eu une meilleure monoplace en 2019, il serait peut-être encore sur les grilles de départ des Grands Prix de F1 cette année.

Le retour de Robert Kubica au volant d’une Formule 1 tient du miracle après son terrible accident de rallye en 2011.

Le Polonais a fait un retour médiatiquement remarqué même si les performances en piste n’ont pas réellement suivi en 2019.

Au volant d’une Williams complétement dépassée, le Polonais s’est fait surclasser par son jeune équipier, George Russell, même s’il a réussi à marquer le seul point de l’équipe, sur tapis vert, au Grand Prix d’Allemagne.

Williams et Kubica ne se sont pas séparés en bons termes. Ce dernier reprochant à son équipe de ne pas lui avoir fourni tous les éléments nécessaires pour optimiser ses performances.

Ce qui lui fait penser que s’il avait eu une monoplace plus véloce, il serait peut être en train de se préparer à prendre le départ du Grand Prix d’Australie : « Il est possible que, si j’avais une meilleure voiture l’année dernière, je ne serais pas assis ici, mais je me préparerais à courir en Australie. » a-t-il déclaré sur les ondes de la radio polonaise Gosc Radia Zet.

« Chez Williams, j’ai trouvé un groupe de personnes qui savent ce qu’ils font, mais il y en avait d’autres qui auraient pu faire un meilleur travail. »

Ayant trouvé refuge chez Alfa Romeo en tant que pilote de développement, Kubica apprécie la chance qu’il a de pouvoir conserver un pied dans la discipline reine du sport automobile : « Je pense que j’ai de la chance de toute façon, car beaucoup de mes collègues avec un grand talent ne sont jamais arrivés en Formule 1. »

Kubica a participé à deux journées d’essais hivernaux à Barcelone avec Alfa Romeo, terminant même en tête de classement de la quatrième journée. Il devrait avoir l’opportunité de remonter dans le baquet de la C39 durant quelques séances d’essais libres du vendredi en Grand Prix.

Melbourne se dit confiante quant à la tenue du GP d’Australie

La ville de Melbourne est prête à accueillir le grand cirque de la Formule 1 pour la première manche de la saison 2020.

Malgré la crise sanitaire en raison du coronavirus qui a provoqué l’annulation de nombreux événements dans la région Asie-Pacifique, le Grand Prix d’Australie continue ses préparatifs en vue d’accueillir la première manche de la saison 2020 de la F1.

Le ministre du tourisme australien est convaincu que le Grand Prix de Formule 1 d’Australie se déroulera comme prévu la semaine prochaine, mais a déclaré qu’il ne pouvait offrir aucune garantie ferme en raison de la nature dynamique de l’épidémie de coronavirus.

« Tout indique que le Grand Prix pourra se dérouler. » a déclaré ce mercredi Martin Pakula, ministre du Tourisme australien.

« Le circuit est prêt, nous nous attendons à ce que les machines et les équipes arrivent d’ici à la fin du week-end. Nous sommes donc presque au point où tout le monde sera ici dans les prochains jours. »

« Mais cela dit, je reconnais que la situation est extrêmement dynamique et dans une certaine mesure, il y a des questions qui sont hors de contrôle. »

« Certaines décisions sont prises par le (gouvernement) ou pourraient être prises à l’étranger. J’ai beaucoup d’espoir et de confiance, mais je ne peux rien en dire avec une certitude absolue. »

Rappelons que le Grand Prix de Chine a déjà été reporté à cause de l’épidémie de coronavirus, alors que des pays comme Bahreïn ou le Vietnam ont mis en place des restrictions d’entrée sur leur territoire, notamment pour les ressortissants italiens ou les personnes arrivant directement des zones les plus touchées par l’épidémie.

Coronavirus : Vers des courses hors championnat en 2020 ?

Ross Brawn a indiqué qu’en cas d’impossibilité d’une équipe de se rendre sur un Grand Prix cette saison, il n’y aurait pas de course comptant pour le championnat du monde de F1.

Face à l’épidémie du coronavirus, certains Grands Prix comme celui de Bahreïn ou du Vietnam ne sont toujours pas assurés d’être disputés cette année.

En effet, le Vietnam a annoncé en début de semaine que les ressortissants italiens voulant se rendre dans le pays devraient être placés en quarantaine, tandis que le Royaume de Bahreïn a annoncé de nouvelles restrictions d’entrée sur son territoire.

Pour Bahreïn, les personnes arrivant d’un pays particulièrement touché par l’épidémie de coronavirus tels que l’Italie, la Malaisie, Hong-Kong, la Corée du sud, l’Iran, l’Irak, Singapour ou la Thaïlande ne pourront pas entrer au Bahreïn.

Face à toutes ces restrictions, Ross Brawn admet qu’en cas d’absence d’une ou plusieurs équipes [Ferrari ou AlphaTauri] lors d’une manche du championnat du monde de F1 2020, la course ne pourrait pas avoir lieu pour des raisons d’équité.

Cependant, le Britannique laisse entrouverte la porte à la tenue d’une ou plusieurs courses hors championnat du monde, afin que la Formule 1 respecte ses engagements auprès des fans et des pays concernés en leur offrant un minimum de spectacle.

« Si une équipe est empêchée d’entrer dans un pays, nous ne pouvons pas avoir de course. Pas une course du championnat du monde de Formule 1, de toute façon, car ce serait injuste. » indique Ross Brawn à l’agence de presse Reuters.

« Évidemment, si une équipe fait son propre choix de ne pas participer à une course, c’est sa décision. »

« Mais lorsqu’une équipe est empêchée de participer à une course en raison d’une décision du pays, il serait difficile d’avoir une compétition équitable. »

Brawn a insisté sur le fait que la Formule 1 était en négociation avec les autorités sanitaires vietnamiennes.

« Ils veulent que la course ait lieu, mais ils doivent également protéger leur population. Nous examinons donc les solutions que nous pouvons trouver pour nous assurer que tout le monde soit à l’aise avec les dispositions. »

« Il se passe beaucoup de choses en ce moment et cela change au jour le jour. Il est difficile d’être définitif maintenant, mais nous allons trouver des solutions. »

« C’est une situation très grave, donc je ne veux pas la minimiser. Mais nous essayons d’avoir des courses. Nous devons les faire de manière responsable. »

« Nous minimisons le nombre de personnes dans le paddock, nous demandons aux équipes d’envoyer un nombre minimum de personnes dont elles ont besoin pour une course. »

Le manager sportif de la F1 a également laissé entendre qu’un avion spécial pour le personnel italien pourrait être affrété pour leur permettre de passer directement de Melbourne à Bahreïn sans que personne ne descende de l’avion pendant une escale ou un ravitaillement.

Le Circuit international de Bahreïn a déclaré mardi qu’il mettait en place des « mesures spécifiques » pour les équipes, les administrateurs, les diffuseurs et les médias.

Il a été demandé les noms et les détails des vols de toute personne qui avait visité ou transité par un certain nombre de pays, dont l’Italie, ou qui prévoyait d’arriver via les Émirats arabes unis.

L’équipe Mercedes visera une empreinte carbone nulle d’ici la fin 2020

Mercedes a présenté aujourd’hui sa stratégie pour réduire considérablement les émissions de carbone des équipes d’usine Mercedes-Benz en Formule 1 et en Formule E.

L’équipe Mercedes réduira ses émissions de CO2 de 50% d’ici 2022 par rapport à la valeur de référence fixée en 2018.

L’équipe d’usine Mercedes a déjà pris des mesures importantes pour réduire ses émissions pour la saison à venir grâce à la transition vers des sources renouvelables.

Par conséquent, l’équipe annonce qu’elle  compensera les émissions de CO2 inévitables grâce à une compensation carbone standard, conduisant à une empreinte carbone nette nulle à partir de 2020.

« Nous adoptons une approche holistique de la durabilité chez Daimler – nous assumons la responsabilité des effets économiques, écologiques et sociaux de nos activités commerciales. » a déclaré Markus Schäfer, membre du comité de direction de Daimler AG.

« Notre ambition est de montrer la voie vers une mobilité neutre en carbone et durable. La F1 est l’une des compétitions techniques les plus difficiles au monde et le succès ne peut être atteint qu’en repoussant quotidiennement les limites technologiques. »

« Notre équipe F1 atteindra une empreinte carbone nette zéro en 2020 et nous encourageons activement la F1 à prendre des mesures plus ambitieuses vers la neutralité CO2 pour l’ensemble du sport et à courir vers un avenir durable. »

« Avec la direction annoncée aujourd’hui, nous voulons nous assurer que la Formule 1 et la Formule E renforcent leur impact positif pour notre marque à l’avenir. »

Rappelons que Mercedes-Benz est la seule marque automobile à concourir en Formule 1 et en Formule E et bénéficie de ce positionnement unique.

Le sport automobile joue un rôle important pour Mercedes-Benz en tant que laboratoire de développement à grande vitesse pour les technologies et les processus de pointe pour les voitures de course et les voitures de route.

Horner : « Stupide de sous-estimer Ferrari »

Christian Horner n’est pas dupe et sait très bien que la Scuderia Ferrari a caché son jeu pendant les essais hivernaux à Barcelone.

Le patron de l’équipe Red Bull Racing ne se fie absolument pas aux chronos signés par les équipes lors des tests hivernaux à Barcelone et sait très bien qu’à Melbourne les principaux prétendants au titre des années passées seront au rendez-vous.

« C’est toujours la chose la plus dangereuse lors des tests de pré-saison : essayer de tirer des conclusions. » a déclaré le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner.

« Ferrari est restée assez discrète lors du dernier test, mais je pense honnêtement qu’il serait stupide de sous-estimer Ferrari à Melbourne. »

Ferrari a connu un problème moteur pendant les essais hivernaux 2020, ce qui a forcé l’équipe de Maranello à renvoyé une unité de puissance à son usine en Italie pour des investigations poussées.

Mais malgré ce problème [Ferrari a indiqué qu’il s’agissait d’un problème de lubrification] et le fait que l’équipe italienne n’a signé que le quatrième meilleur chrono durant ces tests, Christian Horner pense que la Scuderia a caché son jeu.

« Leur rythme a semblé solide, et vous souhaitez rencontrer des problèmes pendant les essais hivernaux, pas pendant que vous courrez. »

« Donc, les tests d’hiver peuvent parfois être trompeurs, mais je pense que ce seront tout de même les mêmes équipes qui se battront à l’avant de la grille cette année. »

Ferrari assure de ne pas avoir caché son jeu

De son côté, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, assure que son équipe n’a pas caché son jeu pendant ces essais hivernaux.

« Nous ne jouons pas à un jeu et nous ne sommes pas aussi bons que prévu. » a assuré Binotto. « Apparemment, d’autres ont fait plus de progrès que nous au cours de l’hiver. Je peux confirmer que nous n’avons pas la voiture la plus rapide. »

« C’est une évaluation honnête de notre part et nous ne connaîtrons notre retard qu’après les trois premières courses de l’année. »

Claire Williams sur le coronavirus : « Nous avons beaucoup de responsabilités »

La Directrice de l’équipe Williams a réagi à l’épidémie de coronavirus qui touche actuellement le monde et impacte les événements sportifs et la Formule 1.

A ce jour, seul le Grand Prix de Chine a été reporté par la FIA suite à l’épidémie de coronavirus qui a démarré dans le pays et commence à atteindre en nombre plusieurs autres pays à travers le monde dont le Vietnam, le Bahreïn, l’Italie ou encore la France.

La question du maintien de certains Grands Prix se pose concernant plusieurs pays et la FIA a déclaré suivre avec attention toutes les directives données par les États concernés.

Claire Williams, Directrice de l’écurie éponyme, a abordé ce sujet lors d’un événement promotionnel organisé par Rokit, sponsor titre de l’équipe britannique.

Elle admet que la Formule 1, en tant que sport mondial, a beaucoup de responsabilités face à cet événement : « En tant que cirque mondial, nous avons beaucoup de responsabilités. Nous devons réagir aux derniers événements à une vitesse fulgurante.« 

« Nous sommes dans une situation incroyablement grave. La Formule 1 est un sport mondial. Non seulement des milliers de professionnels voyagent dans le monde, mais nous avons également de nombreux fans qui se rendent aux Grands Prix. »

« Les effets du coronavirus sont une cible mouvante. Nous sommes en contact permanent avec Formula One Management et la FIA. Bien sûr, nous adhérons à leurs directives. Mais la situation change littéralement d’heure en heure. »

Les déplacements pour les personnels de la F1 sont soumis à de plus en plus de contraintes. Claire Williams privilégiera quoi qu’il arrive la santé des employés de son entreprise : « Tout le monde dans une équipe de Formule 1 veut faire ce qui le passionne, c’est à dire participer à des courses automobiles. Mais l’essentiel est que les gens soient en sécurité. Nous devons faire cela de manière réfléchie. »

« Il ne s’agit pas seulement des personnes qui voyagent pour nous, nous parlons également d’une quantité incroyable de matériel qui est en route, que ce soit sous forme de fret maritime ou aérien. Sans parler du coût de tout cela. » confie la Britannique.

Coronavirus : La FIA se dit « prête à prendre les mesures nécessaires » face à l’épidémie

La FIA assure qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires pour aider à protéger la communauté mondiale du sport automobile face à l’épidémie du coronavirus.

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus en début d’année, la Fédération Internationale de l’Automobile a déjà pris plusieurs décisions importantes comme le report du Grand Prix de Chine en F1 ou encore le report du e-Prix de Sanya en Formule E.

Désormais, plusieurs autres manches du championnat 2020 de Formule 1 sont menacées [Bahreïn ou encore le Vietnam], ce qui pousse la FIA à suivre de très prés l’évolution de cette épidémie mondiale pour prendre les mesures nécessaires en temps voulu.

« Suite à l’épidémie de coronavirus qui a éclaté au début de l’année et qui, à ce jour, a principalement touché la Chine, la FIA suit de près l’évolution de la situation avec les autorités compétentes et ses clubs membres, sous la direction du président de la commission médicale de la FIA, le professeur Gérard. Saillant. » peut-on lire dans un communiqué envoyé par la FIA ce mardi.

« La FIA évaluera le calendrier de ses prochaines courses et, si nécessaire, prendra toutes les mesures nécessaires pour aider à protéger la communauté mondiale du sport automobile et le grand public. »

Un peu plus tôt dans la journée, le gouvernement de Bahreïn a annoncé de nouvelles restrictions d’entrée sur son territoire, notamment pour les personnes arrivant d’Italie, de Singapour, de la Malaisie, de Hong-Kong, de la Thaïlande ou de la Corée du sud.

Le Vietnam pour sa part a décidé de placer en quarantaine tous les ressortissants italiens dès leur arrivée dans le pays, alors que Pirelli a annoncé il y a quelques minutes le report de son test pneumatiques programmé à Fiorano avec Ferrari le 5 mars.

Coronavirus : Pirelli reporte le test sur les 18 pouces programmé à Fiorano

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a annoncé ce mardi le report d’un test programmé sur le circuit de Fiorano début mars.

Initialement, la Scuderia Ferrari et Pirelli devaient participer à un test sur les gommes 18 pouces sur le tracé de Fiorano en Italie le 5 mars prochain.

Mais en raison de l’épidémie de coronavirus et des politiques de restrictions engagées par Pirelli et Ferrari, ce test du 5 mars a été reporté à une date ultérieure.

« En raison des politiques de restriction des entreprises adoptées par Ferrari et Pirelli à la suite de l’épidémie mondiale de coronavirus, l’essai pneumatiques sur les gommes humides 18 pouces de 2021 prévu à Fiorano le 5 mars doit être reporté. » annonce Pirelli ce mardi.

« Le test sera reporté toujours sur la piste de Fiorano dans les meilleurs délais. » indique le manufacturier italien.

Le prochain test programmé sur les gommes 18 pouces qui seront introduites en F1 en 2021 doit se tenir sur le tracé de Sakhir à Bahreïn avec Renault et Mercedes les 24 et 25 mars prochains.

Les dates des essais Pirelli 2020

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Ricciardo se sent responsable des performances de Renault

Cette saison, Daniel Ricciardo veut se montrer à la hauteur de la confiance que Renault lui porte, après une saison 2019 décevante.

Daniel Ricciardo l’a affirmé durant l’hiver : il veut gagner avec Renault ! L’équipe française a investi une grande part de son budget pour attirer l’Australien en 2019 et ce dernier souhaite se montrer digne de cette confiance.

Si la saison dernière a été décevante pour les deux parties, cette année, l’ex-pilote Red Bull veut montrer un autre visage : « Renault a beaucoup investi en moi et maintenant je me sens responsable d’offrir la performance pour laquelle l’équipe a décidé de me choisir. Je veux que le mariage entre moi et Renault fonctionne. » s’est-il exprimé pour le magazine Esquire.

Ricciardo a fait son auto-critique sur les résultats mitigés de l’an passé. Mais même avec de meilleurs résultats, il n’aurait pas été entièrement satisfait de lui : « Je ne pense pas qu’un pilote puisse dire à la fin de la saison qu’il a été parfait. »

« Malgré ce que l’on peut penser, nous conduisons maintenant très peu, nous connaissons les voitures en février lors des tests hivernaux et nous les conduisons pendant trois jours toutes les deux semaines jusqu’en novembre. »

« La courbe de croissance est constante tout au long de l’année, car chaque week-end, vous apprenez quelque chose de nouveau au volant concernant la nature de la voiture. »

Ricciardo est également connu pour sa bonne humeur dans les paddocks. Si elle est souvent communicative, certains de ses collègues ne semblent cependant pas l’apprécier pour autant : « En F1, tous les pilotes pensent qu’ils sont meilleurs que les autres. Sur la grille de départ, je souris toujours et j’essaie de parler avec mes collègues. Si quelqu’un m’ignore, je dois dire que cela me dérange. Räikkönen, par exemple, m’a toujours snobé. »

En tout cas, le pilote Renault ne s’ennuie pas souvent en Formule 1 et rejette les critiques qui disent que la discipline est soporifique : « À mon avis, la F1 n’est pas du tout ennuyeuse. Il arrive parfois d’assister à des courses plus calmes et je m’ennuie moi-même à l’intérieur du cockpit. Mais n’est-ce pas la même chose quand un match de football se termine à zéro à zéro ? Je pense que la F1 est un sport sain. » conclut l’Australien.

Coronavirus : Bahreïn impose de nouvelles restrictions d’entrée

Les ministères des affaires étrangères, de la santé et des affaires intérieures du Bahreïn ont annoncé ce mardi de nouvelles restrictions d’entrée dans le Royaume.

L’épidémie du coronavirus continue de compliquer la vie de la Formule 1 et, bien que les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn ont assuré que la course aurait bien lieu cette année, de nouvelles restrictions d’entrée dans le Royaume pourraient venir perturber leurs plans.

En effet, le Royaume de Bahreïn a décidé d’imposer une restriction d’entrée à toute personne ayant visité les pays suivants : l’Italie, la Corée du Sud, la Malaisie, la Chine, L’Irak, l’Iran, Hong-Kong, la Thaïlande et Singapour.

Les personnes ayant visité les pays listés ci-dessus dans les 14 jours précédant leur arrivée à Bahreïn ne pourront pas rentrer dans le Royaume.

« Le gouvernement de Bahreïn interdit temporairement l’entrée de tous les étrangers qui se sont rendus en Italie, en Chine, en Irak, à Hong-Kong, en Iran, en Thaïlande, à Singapour, en Malaisie et en Corée du sud 14 jours avant leur arrivée à Bahreïn. » peut-on lire dans un communiqué du ministère des affaires étrangères de Bahreïn.

Le problème est que les équipes utilisent le plus souvent la Chine, Singapour ou encore Hong-Kong pour s’arrêter pendant leurs voyages. Cependant, si les équipes souhaitent pouvoir se rendre à Bahreïn après l’Australie, elles devront impérativement éviter de passer par ces pays.

Le Royaume a également précisé que les Bhareïni ayant visité les pays listés devront rester en quarantaine à leur arrivé à Bahreïn et subir des examens médicaux.

Rappelons que le Grand Prix de Bahreïn est la seconde course de la saison 2020 et est programmé le 22 mars sur le circuit de Sakhir.

Pirelli dévoile les choix de pneus des pilotes pour Melbourne

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a dévoilé ce mardi les choix de pneus de chaque pilote pour le Grand Prix d’Australie 2020.

Pour la première manche de la saison 2020 qui se déroulera à Melbourne le 15 mars sur le tracé urbain de l’Albert Park, Pirelli a décidé de mettre à disposition des équipes les pneus C2, C3 et C4.

Sur le tracé de l’Albert Park typé urbain et non permanent, les pilotes ont choisi en majorité les pneus C4 pour cette première course de l’année.

Parmi les trois meilleures équipes de la grille, c’est l’écurie Mercedes qui a fait le choix le plus agressif avec pas moins de 10 trains de pneus C4 pour Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.

Du côté de chez Ferrari et Red Bull Racing, les pilotes sont sur la même stratégie avec 9 trains de pneus C4, alors que Sebastian Vettel est le seul parmi ces trois équipes à avoir choisi un train de pneus C2 supplémentaire, ce qui veut dire que l’Allemand travaillera pour son équipe sur les longs relais le vendredi en essais libres.

Les choix de pneus pour chaque pilote à Melbourne

Pirelli aimerait ne pas utiliser des pneumatiques spéciaux pour Zandvoort

Pirelli voudrait utiliser les mêmes types de pneumatiques à Zandvoort que sur les autres Grands Prix, même si des gammes spécifiques ont été testées à Barcelone.

Le Grand Prix des Pays-Bas sera l’une des nouveautés de la saison 2020 de Formule 1. Le circuit de Zandvoort sur lequel il sera disputé, comporte cependant une particularité qui pourrait inquiéter Pirelli, manufacturier unique de pneumatiques de la catégorie reine du sport automobile.

En effet, le dernier virage du circuit, baptisé Arie Luyendijk, sera un banking inspiré par celui de l’ovale d’Indianapolis aux Etast-Unis.

Des contraintes importantes et inédites pourraient alors s’imposer à Pirelli pour faire fonctionner sa gamme de pneumatiques dans ce virage atypique. Tout le monde se souvient encore du fiasco de Michelin au Grand Prix des États-Unis 2005 qui avait été incapable de proposer des gommes pouvant être suffisamment solides pour supporter le banking d’Indianapolis.

Pour éviter que ce problème existe à Zandvoort, Pirelli a testé un composé spécial lors de essais hivernaux de Barcelone : « Nous voulions profiter de l’occasion des tests de Barcelone pour avoir des données disponibles. Ensuite, lorsque nous aurons reçu la simulation finale, nous prendrons la décision. » a déclaré à RaceFans, Mario Isola, responsable Pirelli de la F1.

Cependant, le manufacturier italien pense ne pas avoir besoin de cette nouvelle gamme et aimerait utiliser les gommes qui seront proposées tout au long de la saison : « Pour le moment, je ne peux pas dire que nous allons utiliser le prototype. Je pense que nous allons utiliser le pneu normal. Mais au moins, nous avons passé le test et nous sommes satisfaits des résultats de celui-ci. Nous avons donc deux possibilités qui s’offrent à nous. »

Les ingénieurs Pirelli vont tout de même se rendre à Zandvoort pour effectuer des mesures sur place : « Nos ingénieurs iront avec notre laser pour mesurer la rugosité du tarmac. C’est un paramètre important à considérer pour la décision. C’est l’un des paramètres que nous prenons en considération lorsque nous sélectionnons les composés, par exemple. »

« La rugosité du tarmac définit également le niveau d’adhérence. Il est donc important que nous le sachions avant de prendre la décision concernant le prototype ou non. »

« Le plan est de tout faire pour comprendre à l’avance quelle est la charge supplémentaire sur les pneus et ainsi réagir correctement. Une fois que nous avons reçu les retours et les simulations précises des équipes, nous pourrons tester les pneus avec notre plate-forme intérieure pour comprendre quel est le niveau de prescriptions que nous devrons imposer aux équipes. »

Räikkönen : « Je ne fais jamais rien pour plaire à personne »

A 40 ans et avant d’aborder sa 18ème saison de Formule 1, Kimi Räikkönen voit la discipline d’un autre œil et préfère donner la priorité à sa famille.

Kimi Räikkönen est un des personnages les plus aimés par le public de la Formule 1. Sa prétendue nonchalance en fait un pilote à part même s’il affirme dans une logue interview au quotidien espagnol El Pais, ne pas réellement chercher à se créer un personnage : « Ça me fait plaisir qu’il y ait des gens qui m’aiment. Et il y en a aussi qui ne m’aiment pas. Mais j’essaie juste de faire les choses qui me rendent heureux. »

« Tant que vous faites des choses qui vous rendent heureux en tant que personne, c’est tout ce qui compte. Si vous êtes heureux, cela vous aidera dans votre travail, que ce soit en pilotant une voiture ou tout autre. Cela vous aidera dans votre vie quotidienne.« 

« Si les gens aiment ça, tant mieux. S’ils ne l’aiment pas, eh bien  tant pis ! Chacun est comme il est. D’ailleurs, je ne fais jamais rien pour plaire à personne. Je fais ce que je veux, en pensant à moi.« 

Le Finlandais clame une fois de plus son amour pour la course automobile et pour le pilotage des F1, qui l’ont fait signer, contre toute attente, un contrat de deux ans avec Alfa Romeo en 2018 après son départ de Ferrari : « J’aime la course. Bien qu’en F1, il y a plus que de la course. Si je n’aimais pas les courses, je ne serais pas là. »

Mais les priorités du champion du monde 2007 ont changé depuis qu’il est devenu père de famille : « Maintenant, la famille est beaucoup plus importante que la course, même si j’aime courir. »

« Ils [ses enfants] me manquent beaucoup quand je suis en déplacement. C’est sûrement la partie la plus difficile, être loin de chez moi si longtemps. Parce qu’il y a beaucoup plus d’ennui avec la F1 qu’il n’y paraît. »

« La paternité change complètement vos horaires. De plus, vous vous inquiétez beaucoup plus. Au final, ce sont de jeunes enfants, ils ont besoin de vous. Et il y a d’autres nouvelles choses qui sont soudainement plus importantes dans votre vie.« 

« J’aime la paternité. Plus ils grandissent, plus vous vous amusez. J’adore passer du temps avec eux, c’est très agréable de voir comment ils grandissent.« 

« Pour moi, il est important d’essayer d’être à la maison aussi longtemps que possible et d’être impliqué dans leur enfance, de passer du temps avec eux, de jouer et de les aider. Je pense que nous sommes tous différents au travail et dans la vie privée. Nous avons une vie très simple. » conclut Räikkönen.

Le Vietnam impose une quarantaine aux ressortissants italiens

Pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, le Vietnam impose une quarantaine pour tous les ressortissants des pays fortement touchés par le virus, dont l’Italie.

Le Vietnam à mis à jour ses restrictions concernant l’accès à son territoire pour les ressortissants des pays les plus gravement touchés par l’épidémie de coronavirus, à savoir la Chine, la Corée du Sud, l’Italie et l’Iran.

L’office national du tourisme du Vietnam a déclaré qu’une quarantaine de 14 jours (temps d’incubation du virus) serait imposée à tous les ressortissants des pays concernés à leur entrée sur le territoire : « Tous les voyageurs entrant au Vietnam en provenance de Chine, de Corée du Sud, d’Italie et d’Iran doivent effectuer des déclarations médicales et une quarantaine médicale de 14 jours avant d’entrer dans le pays. »

Si cette restriction dure dans le temps, elle risque d’avoir un impact sur l’organisation du Grand Prix du Vietnam prévu à Hanoï du 3 au 5 avril prochain.

En effet, Ferrari et Alpha Tauri sont les deux équipes dont les usines sont implantées en Italie et qui seraient donc concernées par cette quarantaine.

Les autorités vietnamiennes ont cependant déclaré que le Grand Prix se déroulerait aux dates prévues et qu’aucun report ou annulation n’est envisagé.

Réglementairement parlant, la course pourrait se dérouler sans la présence de Ferrari et Alpha Tauri. Les statuts de la Formule 1 autorisent un nombre minimum de 16 monoplaces par Grand Prix.

Ce chiffre serait donc atteint si toutefois les deux équipes italiennes ne pouvaient pas aligner leurs deux monoplaces.

Mais Franz Tost, le Directeur sportif d’Alpha Tauri, trouverait injuste qu’une telle situation soit envisagée : « Si certaines équipes ne peuvent pas courir pour une raison quelconque […] je pense qu’il serait injuste de commencer la saison. »

La chaîne de télévision allemande RTL, détentrice des droits de diffusion de la Formule 1, a fait savoir qu’elle n’enverrait aucun membre de son personnel au Vietnam, jugeant la situation trop dangereuse : « Les risques pour leur santé semblent trop importants. Nous sommes arrivés à cette décision après avoir interrogé de nombreuses agences d’informations et le résultat final est que nous n’avons pas reçu ce que nous considérions comme une évaluation fiable de la situation sur place. » a déclaré Manfred Loppe, le Directeur des sports de la chaîne.

La FIA et Liberty Media n’ont pas encore réagi à cette annonce des autorités vietnamiennes mais la course à Hanoï semble de plus en plus menacée.

Pour le moment, seul le Grand Prix de Chine a été reporté et aucune autre mesure officielle n’a été prise.

Horner : « La F1 est une cible mouvante face au coronavirus »

Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull Racing, a rappelé à quel point la F1 était une véritable cible mouvante face à l’épidémie du coronavirus.

Avec de nombreux voyages tout autour de la planète durant 10 mois de l’année, la Formule 1 est évidemment en première ligne face à l’épidémie du coronavirus.

Jusqu’à présent, seul le Grand Prix de Chine a été officiellement reporté cette saison, mais d’autres courses, comme le Grand Prix du Vietnam ou celui de Bahreïn sont toujours en sursis face à l’épidémie.

Les instances dirigeantes de la Formule 1 sont en contact permanent avec les autorités locales des pays concernés, et pour l’instant, la situation évolue d’heure en heure comme le rappelle Horner.

« C’est une cible mouvante [la F1], cela change presque d’une heure à l’autre en ce moment. » explique le patron de l’équipe Red Bull Racing.

« Je pense que nous devons rester vigilants, être responsables dans la façon d’agir et déplacer les gens sur le plan logistique à travers le monde en ce moment nous offre des défis. »

« Tout le monde est en train de découvrir quels Hubs nous pourrons traverser sur notre route pour l’Australie. » 

« Mais comme je l’ai déjà dit, c’est [la F1] une cible mouvante. Donc, tous ce que nous pouvons faire est de suivre les conseils de l’organe directeur et des gouvernements. »

Binotto assure que Ferrari n’a pas bluffé pendant les essais à Barcelone

Le directeur de l’équipe Ferrari assure que son équipe n’a pas bluffé pendant les essais hivernaux à Barcelone.

Après les tests de pré-saison qui se sont déroulés sur le circuit de Barcelone durant six journées, beaucoup estiment que la Scuderia Ferrari est l’équipe qui a le plus caché son jeu durant ces essais.

On sait très bien que toutes les équipes de la grille ne souhaitent pas dévoiler leur vrai potentiel pendant les essais hivernaux et, après ces six jours de tests, bien malin celui qui arrivera à deviner la véritable hiérarchie sur la grille en 2020.

Du côté de chez Ferrari, Mattia Binotto assure que son équipe n’a pas bluffé pendant les tests et que le vrai potentiel de la SF1000 a été dévoilé avec comme meilleur résultat une quatrième place au classement des meilleurs temps [voir tableau plus bas].

« Nous ne jouons pas à un jeu et nous ne sommes pas aussi bons que prévu. » affirmait Mattia Binotto à Barcelone la semaine dernière.

« Apparemment, d’autres ont fait plus de progrès que nous au cours de l’hiver. Je peux confirmer que nous n’avons pas la voiture la plus rapide. »

« C’est une évaluation honnête de notre part et nous ne connaîtrons notre retard qu’après les trois premières courses de l’année. »

Dans un souci de transparence, le directeur de la Scuderia a également abordé ouvertement les faiblesses de la nouvelle monoplace de l’écurie italienne, la SF1000 : « Nous sommes désormais plus rapides dans les virages, mais plus lents en ligne droite. »

« Cette année, nous avons trouvé un bon package aéro avec plus d’appui, malheureusement au détriment de la traînée. De plus, notre moteur n’est pas aussi bon que l’an passé. »

« Nous avons fait tourner le moteur [sur des plages plus hautes] de temps en temps, nous n’avons rien caché au niveau de notre moteur, c’est notre vrai potentiel. »

S’il est bien difficile de croire sur parole Mattia Binotto, une chose est certaine, la fiabilité du moteur Ferrari est certainement encore perfectible après une casse moteur durant ces essais en raison d’un problème lié au système de lubrification.

Le moteur endommagé a été renvoyé à Maranello pour des vérifications plus poussées, et Ferrari n’a pas encore communiqué les résultats de son enquête.

Les meilleurs temps à Barcelone

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