Mercedes explique son choix de faire courir ses deux pilotes lors d’une même journée d’essais pendant les tests hivernaux à Barcelone.

Dans l’organisation des six jours de tests hivernaux, les équipes font des choix différents lorsqu’il s’agit de confier leur nouvelle monoplace à leurs pilotes.

Certaines confient une journée entière au même homme alors que d’autres décident de couper la journée en deux pour faire piloter les deux heureux élus dans la même journée.

Chez Mercedes, le choix a été de séparer les journées en deux pour permettre à Lewis Hamilton et Valtteri Bottas d’être au volant de la W11 tous les jours.

Andrew Shovlin, le responsable de l’ingénierie de l’équipe allemande explique ce choix : « Nous poussons tellement la monoplace à ses limites que cela devient très exigeant pour les pilotes qui doivent faire 850 à 950 km par jour. »

« Les pilotes préfèrent être plus souvent dans la voiture et avoir six demi-journées d’essais plutôt que trois jours plein. Ce qui rend l’organisation plus facile pour nous et donne plus de temps aux pilotes pour apprendre ce qu’ils doivent savoir sur la monoplace entre leurs plages de pilotage. »

Les autres équipes tendent d’ailleurs à suivre le modèle de l’équipe championne du monde : « Nous faisons ça depuis quelques années et cela fonctionne plutôt bien. On s’est rendu compte lors de cette deuxième semaine que c’est devenu la norme dans beaucoup d’équipes. »

C’est également une bonne façon de maximiser le temps en piste, réduit lors des essais hivernaux cette année : « Nous avons 8 heures de test par jour, 4 le matin et 4 l’après midi. Ce qui représente 48h de roulage pour l’ensemble des essais. »

« Cela ne représente pas beaucoup de temps et nous devons l’exploiter avec attention pour en tirer le bénéfice maximum. Nous voulons avoir la voiture en piste le plus longtemps possible car c’est là que nous en apprenons le plus. » conclut Shovlin.

Otmar Szafnauer, le directeur d’exploitation de l’équipe Racing Point, se refuse de croire que la RP20 est actuellement plus rapide que la Ferrari SF1000.

Cette année, l’équipe Racing Point est arrivée aux essais hivernaux à Barcelone avec une monoplace ressemblant étrangement à la Mercedes W10 de la saison passée, ce qui a fait couler beaucoup d’encre.

Racing Point a en effet profité à fond de son partenariat technique avec Mercedes pour cloner la W10 championne du monde l’an dernier, notamment en utilisant la soufflerie de Mercedes.

Une fois sur piste, cette Racing Point RP20 a tout autant impressionné par ses performances depuis le début des essais, ce qui fait penser à certains que Racing Point pourrait devenir l’épouvantail de Ferrari en 2020.

Interrogé sur le sujet dans le paddock de Barcelone, Otmar Szafnauer nous explique qu’il est difficile pour lui de croire que son équipe pourrait aller se battre contre la Scuderia Ferrari cette saison.

« Il est difficile de croire que nous sommes plus rapides que Ferrari et je pense que si nous sommes quatrièmes du championnat nous aurons fait un excellent travail pendant l’hiver. » a déclaré Otmar Szafnauer à Barcelone.

« Cela signifierait également que nous pourrions marquer des points avec nos deux pilotes. Jusqu’à présent, les tests se sont bien déroulés pour nous, mais il est tout de même difficile de nous comparer avec les autres. »

« Bien-sûr, la voiture est certainement meilleure cette année si on la compare à celle d’il y a un an, mais je pense que l’Australie sera le seul endroit pour comprendre vraiment où nous sommes. »

La réponse viendra au Grand Prix d’Australie, première manche de la saison 2020 qui se déroulera du 13 au 15 mars à Melbourne.

C’est Daniel Ricciardo qui a signé le meilleur temps provisoire de cette dernière matinée à Barcelone.

Le pilote Renault Daniel Ricciardo devance de 84 millièmes la Ferrari de Charles Leclerc et d’un peu plus d’un dixièmes la Mercedes de Lewis Hamilton.

Les conditions de piste étaient bien meilleures qu’hier matin aujourd’hui en Catalogne avec un soleil radieux et une absence totale de vent, ce qui a permis aux équipes d’envoyer leurs monoplaces en piste dès le début de la séance à neuf heures.

Si les temps signés ce matin sont en moyenne un peu plus rapides qu’hier, nous sommes encore loin du record des tests 2020 détenu par Valtteri Bottas en 1.15.732 (signé le vendredi de la première semaine).

Les équipes continuent de cacher leur jeu lors de cette dernière journée et il sera intéressant de voir si l’une d’entre elles souhaite terminer les essais hivernaux en frappant un grand coup, même si, je vous le répète, les temps signés ici à Barcelone durant l’hiver ne sont pas représentatifs de la véritable hiérarchie.

Il faudra en effet encore patienter jusqu’à la séance de qualifications du premier Grand Prix de L’année à Melbourne pour enfin connaître la hiérarchie de la grille 2020.

Ce matin, hormis un tête-à-queue sans conséquence pour Kimi Raikkonen et un passage par le bac à graviers sans conséquence pour Romain Grosjean et Alex Albon, aucun événement majeur n’est venu perturber ces quatre heures de roulage.

La journée de travail reprendra cet après-midi à 14h00 à Barcelone, alors qu’il est bon de vous signaler que les conditions météo se dégradent. En effet, la couverture nuageuse au dessus du circuit est importante et quelques gouttes de pluie après la pause déjeuner ne sont pas à exclure.

Les temps de la matinée

Auteur du meilleur temps de la cinquième journée des essais hivernaux, Sebastian Vettel et Ferrari continuent leur programme sans se préoccuper des commentaires à leur égard.

Depuis le début des essais hivernaux, Ferrari laisse planer le doute quant à ses réelles performances, alors que les pilotes eux-mêmes exliquent ne pas être au volant de la monoplace la plus rapide à cette période de l’année.

Cependant, Sebastian Vettel affirme que la Scuderia suit son programme comme prévu et qu’ils font tout leur possible pour se retrouver en position de remporter des courses cette saison : « L’atmosphère que je perçois ici est que certains d’entre vous sont inquiets. Les attentes sont élevées, car nous sommes Ferrari et que nous sommes là pour gagner. »

« Nous avons dit que nous ne serions pas ici, durant les tests, pour battre des records et qu’il ne serait pas forcément aisé de faire des temps. Mais il est également juste de dire qu’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions. » a répété Vettel en conférence de presse ce jeudi.

« Cela n’a aucun sens d’être inquiet ou de paniquer. Nous devons nous assurer de pouvoir renverser la situation durant la saison s’il se trouve que la voiture n’est pas la plus rapide en Australie. »

« En ce moment, nous essayons de faire tout ce que nous voulons, d’explorer toutes les directions. C’est le moment d’apprendre à connaître la voiture et de profiter de cette expérience pour le reste de l’année. »

Le pilote allemand présente la situation avec pragmatisme et exhorte les observateurs à attendre le premier Grand Prix de la saison avant de tirer des conclusions : « Nous sommes ici pour nous battre et avoir des chances de gagner lors de toutes les course. Il n’y a pas de raison de trop parler en ce moment, car nous n’avons même pas commencé à courir. »

« La saison sera très longue et beaucoup de choses se passeront. Avec le nouveau règlement en 2021, ce sera une année difficile. Nous devons rester concentrés et faire notre travail, et ne pas arriver à des conclusions hâtives trop tôt. »

« Il y a du travail à faire, mais nous sommes une équipe solide et la saison n’a même pas commencé. En Australie, nous verrons où nous en sommes. »

Le quadruple champion du monde confirme également que la SF1000 a fait un pas en avant par rapport à la monoplace de l’année dernière : « Nous verrons avec le temps. Nous avons travaillé très dur cet hiver. Je pense que notre voiture est un pas en avant. Elle a plus de traînée, mais nous travaillons pour être plus efficaces et nous en débarrasser. »

« Il sera essentiel de développer la voiture. Il semble que nous ne soyons pas les plus rapides actuellement. Nous avons du travail à faire, mais si c’est vraiment le cas, nous travaillerons là dessus. »

Vettel confirme à demi-mot que Ferrari s’est un peu cachée face à la concurrence durant ces essais : « Durant les tests, vous n’abattez généralement pas toutes vos cartes, donc vous faites vos tests quand personne ne regarde ou quand ils ne peuvent pas lire les temps. »

« Nous savions que nous avions plus de traînée, mais dans les courbes nous sommes beaucoup plus rapides. »

« Après cinq ou six jours de test, vous savez plus ou moins où en sont les équipes. Mais les choses peuvent changer en Australie. »

« Nous aurons une idée plus claire après les deux ou trois premières courses. Nous ne sommes peut-être pas les favoris, mais nous ferions mieux d’attendre l’Australie et de commencer à travailler à partir de là. » conclut l’Allemand.

Après les cinq premières journées d’essais hivernaux, seul le moteur Renault n’a rencontré aucun problème de fiabilité à Barcelone.

Depuis le début des essais hivernaux en Espagne, Mercedes, Ferrari et Honda ont dû faire face à des problèmes de fiabilité sur leur unité de puissance, le moteur le plus touché par des soucis étant celui de Mercedes.

Au cours de la première semaine des tests, deux défauts sont apparus sur l’unité de puissance Mercedes, l’un sur la monoplace de Valtteri Bottas [MGU-H] et l’autre sur la Williams pilotée par Nicholas Latifi [ICE].

Dans le cas de Latifi, l’équipe Williams a été obligée de procéder au remplacement du moteur Mercedes pour la suite de la journée, tandis que pour Valtteri Bottas, il se murmure dans le paddock que l’équipe du constructeur allemand a également dû procéder au remplacement de l’unité de puissance de la W11, mais cette information n’a pas été confirmée par Mercedes.

Lors de la seconde semaine des tests, Nicholas Latifi a de nouveau été victime d’un problème mécanique. Il s’agissait cette fois d’un problème de pression d’huile sur le bloc Mercedes et là encore Williams a dû procéder au remplacement de l’unité de puissance impactée.

Après ce second problème qui a touché Williams, Mercedes a décidé de re-paramétrer le logiciel de gestion de son unité de puissance afin que le moteur à combustion interne se coupe immédiatement en cas de nouveau problème avec la pression d’huile.

Le lendemain, la même panne a touché la Mercedes W11 pilotée par Lewis Hamilton, qui a vu son moteur se mettre en sécurité après une chute  soudaine de la pression d’huile. Le Britannique a donc dû garer sa monoplace sur le bord de la piste après avoir parcouru seulement 14 tours ce jeudi à Barcelone.

Problème similaire chez Ferrari

L’équipe Ferrari n’a pas été épargnée par les problèmes mécaniques non plus, puisque la Scuderia a connu un problème similaire à celui de Mercedes lors de la première semaine des tests à Barcelone avec le système de lubrification de l’unité de puissance montée sur la SF1000.

Là encore, le moteur endommagé a été démonté puis renvoyé à l’usine de Maranello pour des investigations plus poussées.

Honda impacté aussi par des soucis

Chez Honda, il se murmure dans le paddock que ce sont les buses d’injection qui ont posé le plus gros problème au motoriste, ce qui a obligé Red Bull et AlphaTauri à laisser leurs monoplaces dans le garage durant trois longues heures cette semaine.

Officiellement, ce sont des soucis avec des « tuyaux » qui ont bloqué les monoplaces au garage, mais selon les rumeurs de Radio Paddock, Honda suspecte des erreurs de production à l’usine sur certaines pièces du système d’injection.

Il faudra tout de même reconnaître que, hormis ce souci, le motoriste Honda s’en sort plutôt bien cette année par rapport aux années précédentes.

Aucun problème chez Renault

Finalement, après cinq jours d’essais, c’est bien Renault qui s’en sort le mieux du coté de la fiabilité puisque aucune des monoplaces équipées du moteur Renault n’a rencontré de problème (du moins officiellement).

Toutefois, il reste encore cette dernière journée des tests où les équipes devraient en toute logique pousser un plus leur moteur pour aller chercher de la performance et il sera donc intéressant de voir si le bloc V6 de Renault affichera une aussi bonne fiabilité une fois les chevaux lâchés.

Suivez en direct la dernière journée des essais hivernaux 2020 de la Formule 1 depuis le circuit de Barcelone en Espagne.

N’oubliez pas de rafraîchir votre navigateur de temps en temps pour avoir le tableau des temps à jour. Le tableau est mis à jour toutes les cinq minutes environ.

Voici la liste des pilotes en piste ce vendredi 28 février pour la toute dernière journée des essais hivernaux 2020 sur le tracé de Barcelone.

Pour cette dernière journée, quatre équipes ont décidé de jouer l’alternance avec leurs pilotes, ce sera le cas de Red Bull Racing, Mercedes, Haas et Renault.

Comme pour les cinq journées précédentes, cette ultime séance de roulage à Barcelone débutera à 09h00, alors qu’une pause déjeuner d’une heure sera programmée à 13h00. La journée de travail reprendra à 14h00 pour se terminer à 18h00.

Ensuite, direction l’Australie pour la première manche de la saison 2020 de Formule 1 qui se disputera le 15 mars sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Les pilotes en piste ce vendredi

Ce vendredi 28 février, la saison 2 de Drive To Survive sera disponible sur Netflix à partir de 09h01 !

Après le succès de la saison 1 de Drive To Survive, la série consacrée aux coulisses de la Formule 1, Netflix a rapidement décidé de produire une deuxième saison tournée durant la saison 2019.

Celle-ci doit démarrer ce vendredi 28 février à 09h01 précise Netflix sur son compte Twitter, soit deux semaines avant le début de la saison 2020 et le Grand prix d’Australie qui se déroulera à Melbourne du 13 au 15 mars.

Dans cette saison, Mercedes et Ferrari apparaîtront pour la première fois. En effet, les deux équipes avaient refusé de participer à la saison 1 puis ont finalement accepté la présence des caméras pour cette nouvelle saison vu le succès de la série.

Cette saison 2 suivra notamment l’arrivée de Pierre Gasly chez Red Bull et son éviction durant l’été mais aussi l’adaptation de Daniel Ricciardo chez Renault ou encore l’ascension de Charles Leclerc chez Ferrari.

Gunther Steiner, le directeur de l’équipe Haas, qui avait été la star de la première saison avec son langage sans détour, sera également présent dans la saison 2.

Formula 1 : Pilotes de leur destin saison 2, demain. À 9h01. pic.twitter.com/QefnvWFHow

— Netflix France (@NetflixFR) February 27, 2020

Le directeur de Pirelli, Mario Isola, a expliqué pourquoi les équipes testent depuis cette semaine un pneu spécial pour le circuit de Zandvoort.

Cette année, le Grand Prix des Pays-Bas fait son retour au calendrier de la Formule 1 après 35 années d’absence et c’est le tracé de Zandvoort, situé au bord de la mer du nord, qui a été choisi pour accueillir les F1.

Le « problème » est que les organisateurs ont eu l’idée d’ajouter un virage incliné sur le tracé de Zandvoort, ce qui a posé quelques problèmes pour Pirelli, qui a dû développer une gomme spéciale capable de supporter les contraintes du banking de Zandvoort.

Ces pneus spéciaux ont donc été testés en piste cette semaine à Barcelone dans le cadre des essais hivernaux et étaient reconnaissables grâce à leur flanc vierge de tout marquage.

« Ce prototype a été conçu avec une construction légèrement différente car nous analysons toujours des données provenant de Zandvoort. » a expliqué Mario Isola, le directeur de Pirelli.

« Nous avons fait quelques analyses sur le banking et le plan est d’utiliser ces pneus avec une pression légèrement plus élevée. »

« En prévision de cela, et comme nous ne sommes pas pleinement conscients de tout – nous n’avons pas de données finales sur le circuit, sur la rugosité du tarmac et ainsi de suite – nous avons eu l’idée de tester une construction légèrement différente ici [à Barcelone]. »

« Seuls les pneus avant sont différents. Ils fonctionnent d’une façon différente et sont plus résistants en termes d’intégrité. »

Le Grand Prix des Pays-Bas se déroulera du 3 au 5 mai à Zandvoort. Les organisateurs ont annoncé avoir vendu tous les billets seulement quelques heures après l’ouverture de la billetterie.

Afin de rattraper les deux jours d’essais hivernaux en moins cette année, Alpha Tauri a beaucoup utilisé son simulateur pour récolter de précieuses informations sur sa monoplace.

Cette saison 2020 est marquée par la réduction des essais privés, avant et pendant la saison. Les tests hivernaux ont donc vu leurs nombres de jours passer de huit à six.

C’est clairement un manque pour certaines équipes comme Williams ou Alpha Tauri qui aimeraient avoir plus de temps pour mettre au point leur nouvelle machine.

Alpha Tauri a fait le choix de passer encore plus de temps en simulateur pour développer la AT01 : « Nous avons fait beaucoup de travail de simulation au préalable. J’ai essayé de pousser mes ingénieurs et de leur faire comprendre que nous n’avions que six jours de tests. » confie à AMUS, Franz Tost, le Directeur sportif de l’équipe.

« Je l’ai dit l’année dernière, la pierre angulaire de notre succès a été les bons essais hivernaux de Barcelone. À cette époque, nous avions parcouru plus de 4 000 kilomètres. Chaque minute de test en moins vous fait perdre de la performance. »

« Le pilote a moins confiance en la voiture, vous avez moins de connaissances techniques. Les défauts ne se produisent généralement qu’après un certain kilométrage. Vous devez d’abord atteindre cette limite. »

Pour le moment, l’Autrichien semble satisfait de son équipe : « Jusqu’à présent, nous nous en sortons très bien. Toutes les exigences ont été remplies. Mais vous pouvez voir cela non seulement avec nous, mais avec toutes les équipes. Ce qui s’est passé la première matinée était sensationnel. Presque tout le monde a dépassé les 50 tours. »

Selon Tost, ce niveau de fiabilité est tout à fait logique à ce stade en Formule 1 : « Il n’y a eu aucun changement majeur aux règles. Cela signifie que vous êtes avec du matériel familier. Bien que je ne m’attende pas à un pire résultat en 2021 avec des voitures complètement différentes. »

« Pourquoi ? Parce que la Formule 1 a simplement atteint un tel niveau avec les usines Mercedes, Honda, Ferrari, Renault ! Tout est calculé si précisément et si bien testé sur le banc d’essai que pratiquement aucun défaut ne se produit. »

« D’une part, c’est super. D’un autre côté, bien sûr, cela enlève un facteur de tension aux courses. Quand j’étais petit, peut-être que seulement la moitié des 15 voitures engagées franchissaient la ligne d’arrivée. »

La préparation des pilotes est également un élément très important à ne pas négliger durant l’hiver : « Je n’arrête pas de dire aux pilotes que les mois d’hiver sont les plus importants pour eux. N’imaginez pas qu’en été, vous pouvez rattraper ce que vous avez manqué en hiver. »

« Vous volez de course en course avec du décalage horaire, des climats différents. Vous ne pouvez pas soudainement dire que vous êtes physiquement faible et que vous devez subitement vous remettre à niveau. »

« Nous veillons donc à ce que nos pilotes s’entraînent beaucoup en décembre et janvier et suivent une alimentation saine. Ainsi, le corps récupère plus facilement face au stress de la saison. » conclut Tost.

C’est Sebastian Vettel qui termine cette cinquième journée des essais hivernaux en haut de la feuille des temps ce jeudi.

Le pilote Ferrari a signé un 1.16.841 ce matin et aucun pilote ne sera venu battre son temps pour le reste de la journée. L’Allemand devance l’AlphaTauri de Pierre Gasly et la Racing Point de Lance Stroll.

Une piste humide le matin

Dans la nuit de mercredi à jeudi, il a plu sur Barcelone et la piste était donc humide ce matin lorsque la journée a démarré à neuf heures.

Certains pilotes (Ocon, Bottas ou encore Latifi) ont pris le risque de sortir en pneus Intermédiaires pour « tâter » la piste, mais les conditions étaient trop piégeuses, ce qui a forcé les équipes à garder leurs monoplaces bien au chaud dans les garages durant plus d’une 1h30.

Des pilotes piégés en matinée

Dans la matinée, Sebastian Vettel, Max Verstappen et Valtteri Bottas se sont fait piéger au virage 5 et sont tous les trois allés goûter les graviers.

Si Valtteri Bottas et Sebastian Vettel ont réussi à ressortir de ce piège et à rejoindre les stands par leurs propres moyens, il n’en a pas été de même pour Max Verstappen, qui a littéralement planté sa Red Bull dans le bac à graviers.

Le pilote hollandais a dû attendre que la dépanneuse lui ramène sa RB16 dans la voie des stands avant de pouvoir reprendre la piste quelques minutes plus tard. Il terminera la matinée avec à peine 31 tours au compteur.

Giovinazzi endommage sa monoplace

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi a commis une erreur tôt ce matin et a envoyé sa monoplace dans le bac à graviers et a tapé la barrière de pneus par l’arrière.

L’Italien a réussi à ramener sa monoplace jusqu’au stand, mais les dégâts importants ont obligé les mécaniciens à travailler durant une grande partie de la journée sur la C39. L’équipe suisse aura finalement mis plus de quatre heures pour réparer la monoplace du pilote italien.

La Mercedes W11 à l’arrêt

Dans l’après-midi, la Mercedes pilotée par Lewis Hamilton [pilotée par Bottas le matin] est tombée en panne sur la piste. Le sextuple champion du monde n’a bouclé que 14 tours avant que sa monoplace ne s’arrête sur le bord de piste.

L’équipe du constructeur allemand avait déjà mis plus d’une heure avant d’envoyer son pilote en piste en début d’après-midi et avec cette panne survenue à 16h00, Mercedes a été contrainte de stopper sa journée de travail plus tôt que prévu.

C’est un problème de pression d’huile qui a forcé Lewis Hamilton à s’arrêter, un problème similaire à celui rencontré ce mercredi par l’équipe Williams et qui l’a obligé à procéder au remplacement de l’unité de puissance montée sur la FW43 de Nicholas Latifi.

Latifi le plus assidu

Avec 160 tours bouclés ce jeudi, Nicholas Latifi a bien rattrapé le retard dû à sa panne mécanique d’hier. La Williams a tourné comme une horloge aujourd’hui en Catalogne, permettant au jeune pilote canadien de prendre de l’expérience avant sa toute première saison en F1.

Les temps de la journée à Barcelone

Mercedes et son Directeur, Toto Wolff, pensent que l’équipe Ferrari n’a pas exposé son véritable potentiel lors des essais hivernaux à Barcelone.

Ferrari ne cesse d’annoncer que la SF1000 n’est pas encore à la hauteur de ses attentes et les temps au tour réalisés lors des premières journées à Barcelone semblent confirmer cette tendance.

Cependant, Mercedes, l’écurie à battre depuis 2014, pense que la Scuderia cache son jeu : « Vous pouvez voir ce que Ferrari fait par rapport à Alfa Romeo ou Haas. Mais la vitesse de pointe de Ferrari est loin de ce qu’elle montre actuellement. Ils peuvent probablement gagner encore une seconde. » a déclaré Toto Wolff dans Auto-Bild.

« Le plus important est d’essayer de deviner où se situe tout le monde. Nous ne connaissons pas non plus les charges d’essence. On peut donc dire beaucoup de choses sur les temps au tour. »

Interrogé à nouveau sur le DAS et sur son utilité, Wolff précise encore vouloir viser plus haut : « Notre approche est inchangée. Nous supposons toujours que nous ne sommes pas assez bons et devons donc compenser. »

Cependant, la W11 est une monoplace qui leur apporte entière satisfaction  jusqu’à présent : « Je suis fier des performances de la monoplace. Elle est stable et fait bonne impression même dans les conditions venteuses ici [à Barcelone]. »

« Nous semblons donc avoir une base solide pour le début de la saison. Au moins, nous aurons à disposition une base que nous pouvons développer davantage pour nous améliorer. »

Le pilote Red Bull Max Verstappen a été victime d’une sortie de piste ce jeudi matin à Barcelone, sa monoplace se retrouvant plantée dans les graviers.

Auteur du cinquième temps de la matinée, Max Verstappen n’a pu boucler que 31 tours de piste, notamment parce que le circuit était humide ce matin, ce qui a forcé les équipes à rester au garage presque deux heures.

Un peu plus tard dans la matinée, Max Verstappen a commis une petite erreur et a envoyé sa Red Bull dans le bac à graviers.

« Le temps n’était pas vraiment bon, mais nous avons pu faire nos choses. Le plus important était de tester les nouveaux composants et de collecter des données. » explique Max Verstappen.

« Ce n’était peut-être pas la matinée idéale, mais bien-sûr, c’était la même chose pour tout le monde. En tout cas pour nous tout semble fonctionner. »

« Nous avons fait pas mal de tours la semaine dernière, c’est donc positif. Nous savons que la voiture et le moteur se comportent bien. »

« Nous testons désormais plus de choses, mais il faut un peu plus de temps pour changer certaines choses, car tout est plus complexe. »

Concernant son tête-à-queue au cinquième virage, Verstappen explique qu’il a posé l’une de ses roues sur une partie encore humide de la piste [il a plu cette nuit à Barcelone].

« J’ai revu les images et j’ai vu que j’avais touché un point humide sur la piste, je ne pouvais pas le voir depuis la voiture. »

« Il n’y a eu aucun dommage, mais avant que la voiture ne soit de retour dans le garage et que le gravier ne soit enlevé, vous êtes trente minutes à l’arrêt. »

Kimi Räikkönen pense que Fernando Alonso aura du mal à trouver un baquet en Formule 1 même si ses capacités de pilote sont encore bonnes.

Fernando Alonso ne cache pas son envie de revenir en Formule 1 dans un avenir proche au sein d’une équipe lui permettant de jouer la victoire.

Le doyen actuel des pilotes de Formule 1, Kimi Räikkönen, pense que l’Espagnol a encore les capacités pour revenir dans la discipline : « Il est plus jeune que moi et continue de courir, peu importe qu’il fasse le Dakar ou d’autres choses, tant que tu continues à courir… » a déclaré le Finlandais à AS Newspaper.

La propre expérience du pilote Alfa Romeo prouve qu’un retour en Formule 1 est toujours possible : « J’ai fait des rallyes pendant deux ans. On apprend toujours des choses et ce n’est pas très difficile de revenir. » juge-t-il.

Selon Räikkönen, la principale difficulté pour Alonso sera de retrouver un baquet de libre dans une équipe qui lui convient : « Mais la difficulté est de trouver un bon endroit pour revenir, c’est la partie la plus compliquée. Encore plus compliquée que le pilotage en lui-même. »

Fernando Alonso a récemment confirmé qu’il participerait aux 500 Miles d’Indianapolis cette année au volant d’une Arrow McLaren SP pour tenter de conquérir la dernière victoire qui lui manque pour prétendre à la triple couronne.

Sebastian Vettel a signé le meilleur temps provisoire de cette journée de jeudi sur le circuit de Barcelone.

Le pilote Ferrari devance à la pause déjeuner la Racing Point de Lance Stroll et la Williams de Nicholas Latifi.

Cette matinée aura été largement perturbée par des drapeaux rouge et une piste très humide en début de journée, ce qui a fait perdre pas mal de temps de roulage aux équipes.

Une piste piégeuse

La première heure de cette cinquième journée de tests a été largement perturbée par le fait que la piste était encore humide après la pluie tombée cette nuit sur Barcelone.

Très peu de pilotes se sont risqués à prendre la piste dans ces conditions et seuls Ocon, Bottas, Vettel, Latifi et Giovinazzi sont allés en piste pour pouvoir tester les pneus Intermédiaires de Pirelli.

Il aura fallu attendre quasiment deux heures pour commencer à voir des pilotes sur le tracé avec des pneus pour piste sèche, alors que certains endroits du circuit catalan restaient très glissants, notamment le dernier secteur.

Giovinazzi endommage son Alfa Romeo

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi a commis une erreur et a envoyé sa monoplace dans la barrière de pneus au virage 5 du circuit de Barcelone.

Le choc contre la barrière de pneus a endommagé l’aileron arrière de la C39, alors qu’en revenant au stand à basse vitesse, le fond plat a également souffert en raison de débris arrachés qui sont venus taper la pièce en carbone.

Bottas, Vettel et Verstappen à la faute

Quelques minutes plus tard, Valtteri Bottas s’est retrouvé dans le bac à graviers au virage 6 après avoir perdu l’arrière de sa monoplace sur le point de freinage.

Plus de peur que de mal pour le pilote Mercedes, qui a pu repartir par ses propres moyens jusqu’au stand.

En revanche, Max Verstappen n’a pas eu la même chance que Bottas, puisqu’au même endroit que le Finlandais, le pilote Red Bull est allé planter sa RB16 dans le graviers. Il aura fallu l’aide de la grue pour rapatrier la monoplace du Hollandais jusqu’au stand.

Pas de dégâts cependant sur la Red Bull de Max Verstappen, mais un bon nettoyage dans les règles pour ses mécaniciens, qui ont dû enlever tous les graviers, ce qui a fait perdre encore un peu plus de temps à l’écurie de Milton Keynes.

Un peu plus tard, c’est au tour de Sebastian Vettel de se faire piéger au même endroit. Le pilote allemand a toutefois réussi à reprendre la piste avec sa Ferrari pour rejoindre son stand.

Le vent soufflait fort ce matin en Catalogne, ce qui pourrait expliquer ces sorties de piste soudaines au même endroit du tracé.

La journée de travail reprendra après la pause déjeuner à partir de 14h00 et sera toujours à suivre en direct sur F1only.fr.

Les temps de la matinée

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé ce jeudi ses choix de pneus pour les GP des Pays-Bas et du Canada 2020.

Pour le Grand Prix des Pays Bas 2020 [du 1 au 3 mai], les pilotes auront à leur disposition les pneus C1, C2 et C3 de la gamme Pirelli.

En ce qui concerne le Grand Prix du Canada 2020 [du 12 au 14 juin], ce sont les gommes C3, C4 et C5 qui seront disponibles

Durant un week-end de Grand Prix, chaque pilote se doit de conserver un train de pneus tendres pour la Q3, alors que ces gommes devront être retournées à Pirelli à l’issue de la séance de qualifications pour les pilotes classés dans le top dix.

Les autres pilotes pourront quant à eux les garder pour la course, tandis que chaque pilote devra avoir au moins deux trains de pneus durs et médiums pour la course, dont un devra être utilisé.

Les pneus disponibles pour le GP des Pays-Bas

Les pneus disponibles pour le GP du Canada

L’équipe Racing Point a connu quelques problèmes de capteur mais la monoplace reste rapide selon Lance Stroll.

Pour cette deuxième session d’essais hivernaux en Espagne, sur la piste de Barcelone, les équipes sont passées au programme de simulation de course.

Racing Point, qui a beaucoup fait parler d’elle en première semaine avec sa monoplace copiée sur la Mercedes de l’an passé, s’est également tournée vers ce programme, non sans avoir rencontré quelques petits problèmes.

« Malheureusement, nous avons eu quelques problèmes avec la voiture aujourd’hui [hier], ce qui nous a empêchés de terminer le programme complet le matin. » a confié Lance Stroll.

« C’est un peu frustrant, car vous voulez évidemment autant de temps sur la piste que possible avant la première course. Mais il vaut mieux que nous trouvions et résolvions ces problèmes maintenant que de les découvrir à notre arrivée à Melbourne. » précise le Canadien.

Un problème avec les capteurs serait à l’origine de cette immobilisation comme l’a précisé Tom McCullough le Directeur de la performance de l’équipe : « Au fur et à mesure que le kilométrage a augmenté, nous avons trouvé quelques petits soucis avec la voiture, notamment quelques problèmes de capteur, qui nous ont malheureusement coûté du temps sur la piste pendant la séance du matin. »

« Mais dans l’ensemble, nous avons amélioré notre compréhension du nouveau package et parcouru la plupart des éléments de configuration dont nous avions besoin. » conclut l’ingénieur.

Ce qui n’empêche pas Lance Stroll d’être confiant pour la suite du programme d’essais avec une monoplace plutôt facile depuis le début des tests : « Dans l’ensemble, la voiture se comporte plutôt bien depuis que nous avons la piste pour la première fois la semaine dernière. Donc j’ai hâte d’y retourner et j’espère avoir une journée plus cool. »

Les organisateurs du Grand Prix des Pays-Bas ont annoncé le lancement d’une chanson qui sera l’hymne officiel de la course et qui sera interprétée par Davina Michelle.

Les Pays-Bas s’apprêtent à recevoir la Formule 1 pour la première fois depuis 1985. Le circuit de Zandvoort, qui a accueilli les 30 courses précédentes déjà organisées dans la discipline est fin prêt pour ce retour.

Les organisateurs s’attendent à un grand rassemblement puisque la totalité des places ont déjà été vendues pour l’édition 2020. Les fans de Max Verstappen, qui se déplacent déjà très nombreux sur les autres Grands Prix du calendrier, devraient participer à cette ambiance de fête.

Pour accompagner cet événement, les organisateurs de la course ont annoncé la sortie d’une chanson officielle qui sera interprétée par la chanteuse Davina Michelle, bien connue aux Pays-Bas pour sa participation en 2018 au programme musical « Beste Zangers » diffusé sur la télévision batave.

La chanteuse avait été récompensée d’un disque d’or et d’une première place au Top 40 national pour sa version de « Duurt te Lang » du rappeur Glen Faria lors de son passage à l’émission.

« Beat Me » est le titre de cette chanson officielle qui sera interprétée en exclusivité ce vendredi durant l’émission « The Voice of Holland ».

Davina Michelle interprétera également l’hymne national hollandais avant le départ de la course le 3 mai prochain et se dit très fière d’avoir été choisie : « Je suis très fière qu’on m’ait demandé de créer la chanson officielle du Grand Prix des Pays-Bas ! »

« « Beat Me » parle de la façon dont vous pouvez réaliser l’impossible avec un travail acharné, des essais et des erreurs. La « course » est utilisée de façon métaphorique, mais le fait que nous, les Néerlandais, puissions organiser un événement international aussi important dans notre petit pays en si peu de temps, en y mettant notre cœur, reflète le message derrière « Beat Me » ! »

Mattia Binotto estime que la SF1000 a fait un pas en avant dans les courbes par rapport à la monoplace 2019 avec son package aérodynamique.

L’an dernier, la Scuderia Ferrari possédait la monoplace la plus rapide dans les lignes droites mais la SF90 était un peu plus à la peine des les courbes rapides.

Pour cette nouvelle saison, Ferrari a donc décidé de revoir son package aérodynamique sur la SF1000 en augmentant l’appui aérodynamique, au détriment de la vitesse de pointe en ligne droite.

Ce choix est parfaitement assumé par l’équipe italienne, qui va devoir désormais essayer de trouver un peu plus de performance avec son moteur pour combler le déficit de vitesse de pointe.

« En ce moment, nous n’avons pas la voiture la plus rapide, donc, je pense que nous serons en retard en début d’année. » affirme Mattia Binotto.

« La monoplace est plus rapide dans les courbes [par rapport à la SF90 de 2019], mais elle est plus lente en ligne droite. »

« L’année dernière, nous savions que nous étions un peu trop lents dans les courbes, nous avons donc modifié le package aérodynamique en fonction de cela, mais désormais, nous le payons en ligne droite. »

« Nos principaux concurrents sont très forts, et c’est impressionnant de voir Mercedes faire des temps rapides depuis le matin du premier jour. »

« Ils sont fiables, rapides…ils sont toujours la référence. Il ne faut pas oublier qu’ils ont remporté le dernier titre. »

« De notre côté, nous savons quels sont nos objectifs et, si nous regardons les essais de la saison dernière, nous pouvons voir que personne ne montre vraiment les performances réelles de chaque voiture. Il est donc encore un peu trop tôt pour juger. »

« La première semaine des essais, nous avons essayé de comprendre la voiture. Désormais, nous avons commencé à travailler sur les réglages pour essayer de les optimiser. »

« Le reste de la semaine, nous allons chercher un peu plus la performance pour voir où nous en sommes. »

Voici la liste des pilotes en piste ce jeudi à Barcelone pour la cinquième et avant dernière journée des essais hivernaux 2020.

Ce jeudi, trois équipes feront rouler leurs deux pilotes au cours de la journée, ce sera notamment le cas de Renault, Mercedes et Red Bull Racing.

Comme pour les quatre journées précédentes, la journée de travail débutera à 09h00 à Barcelone et sera coupée par une pause déjeuner d’une heure à 13h00. La journée reprendra à 14h00 pour se terminer à 18h00.

Vous pouvez suivre en direct commenté les essais hivernaux sur F1only.fr, il vous suffit pour cela de cliquer sur ce lien qui vous redirigera vers le Live.

Les pilotes en piste ce jeudi à Barcelone