Vidéo : Dans les coulisses de l’usine Renault F1 à Enstone

Découvrez en vidéo les coulisses de l’équipe Renault F1 Team dans son usine d’Enstone en Angleterre.

Seuls dans leur monoplace, les pilotes sont pourtant membres d’une grande famille. Pendant et en dehors des Grand Prix, au quotidien, tous les collaborateurs de Renault Sport Racing, à Viry-Châtillon comme à Enstone, partagent la même passion : innover et collaborer pour exceller.

Renault Sport Racing est implanté sur deux sites. Le développement et la conception des moteurs de F1 sont réalisés en France à Viry-Châtillon. La conception, l’assemblage et la mise au point des monoplaces sont effectués en Angleterre, à Enstone.

Kayleigh Robson, collaboratrice Renault au Royaume-Uni, vous fait découvrir cette usine de Formule 1 à Enstone, une occasion rare de découvrir les coulisses de l’aventure Renault en F1.

Vettel : « La mise à jour de Singapour m’a aidé à résoudre mes problèmes »

Sebastian Vettel estime que la mise à jour introduite par la Scuderia Ferrari à Singapour a été cruciale pour lui cette saison.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 a décroché sa toute première victoire de l’année au Grand Prix de Singapour au terme d’une course polémique où Charles Leclerc s’est senti défavorisé par rapport à son coéquipier.

La Scuderia Ferrari a en effet décidé d’arrêter Sebastian Vettel en premier dans les stands et a donc avantagé l’Allemand par rapport à Charles Leclerc, ce qui a permis à Sebastian Vettel de remporter le Grand Prix de Singapour.

Outre cette polémique, Sebastian Vettel considère que le nouvel aileron avant, le nouveau fond plat et le nouveau diffuseur montés sur sa monoplace lui ont permis de trouver une certaine confiance en sa monoplace sur le circuit tortueux de Singapour.

« La mise à jour avec laquelle nous sommes arrivés à Singapour nous a beaucoup aidés et m’a peut-être aidé dans certains domaines où j’avais des problèmes. » a déclaré Sebastian Vettel.

Après le Grand Prix de Singapour, Sebastian Vettel s’est montré très rapide sur le tracé de Sotchi en Russie où il menait la course avant de devoir abandonner, alors qu’à Suzuka, le pilote allemand a décroché la pole position et a terminé à la seconde place.

Rappelons que le depuis le début de la saison 2019, Sebastian Vettel a toujours déclaré qu’il ne se sentait pas à l’aise au volant de la SF90.

Pour Ralf Schumacher, le (potentiel) système utilisé par Renault serait un énorme avantage

Ralf Schumacher estime que le système de polarisation automatique du freinage qu’utiliserait Renault pourrait être un avantage considérable.

Après le Grand Prix du Japon, l’équipe Racing Point a déposé une réclamation auprès de la FIA au sujet du système de freinage de la Renault, estimant que les pilotes utilisaient un système automatique pour effectuer la balance de freins.

Pour Ralf Schumacher, posséder un tel système sur une monoplace de Formule 1 moderne serait un énorme avantage en piste.

« En tant qu’équipe d’usine, ce serait vraiment très discutable. Ils devraient tout repenser. » a déclaré Ralph Schumacher.

« Le pilote est normalement responsable du réglage de l’équilibre des freins, mais si cela se produit de façon automatique, alors vous pouvez freiner plus tard et utiliser plus de vitesse dans chaque virage. »

« Ce serait un avantage considérable, parce qu’un système automatique contrôlé électroniquement pourrait fonctionner beaucoup mieux et plus rapidement qu’un pilote qui le ferait de façon manuelle. »

Ralf Schumacher estime que le risque est grand pour Renault d’être reconnu coupable : « Les soupçons doivent être justifiés, car vous n’accuseriez pas une autre équipe à moins d’être certain à 100% »

« S’ils ont raison, ce serait une catastrophe pour Renault et ce ne serait pas la première fois qu’ils attirent l’attention sur eux. » souligne l’Allemand en faisant référence au Crash Gate de Singapour en 2008.

Rappelons que les volants des deux RS19 de l’équipe Renault, ainsi que les calculateurs, ont été placés sous scellés par la FIA. Renault doit désormais préparer sa défense, alors que Racing Point a déposé un dossier long de douze pages auprès des commissaires de la FIA.

Nico Rosberg sur l’accrochage Verstappen/Leclerc à Suzuka : « Leclerc est coupable à 100% »

Nico Rosberg est d’accord avec la décision des commissaires de course du Grand Prix du Japon concernant l’incident survenu au premier virage entre Charles Leclerc et Max Verstappen.

Au Grand Prix du Japon, Charles Leclerc a percuté la Red Bull de Max Verstappen dès le premier virage au départ de la course, endommageant sévèrement le fond plat de la monoplace du Néerlandais, qui n’a pas eu d’autre choix que d’abandonner.

Dans un premier temps, les commissaires ont estimé qu’il s’agissait d’un simple fait de course et n’ont pas lancé d’enquête, mais quelques minutes plus tard, ils sont revenus sur leur décision et ont finalement déclaré qu’il allaient traiter le dossier après l’arrivée de l’épreuve.

Une fois la ligne d’arrivée franchie, la sanction est tombée pour Charles Leclerc, qui a été jugé responsable de cet accrochage et qui a écopé d’une pénalité de 15 secondes et de deux points sur sa super licence.

Pour le champion du monde 2016, Nico Rosberg, cela ne fait aucun doute que Charles Leclerc était le seul responsable dans cet accrochage qui a obligé Max Verstappen à abandonner.

« Il s’agissait d’un accident de départ typique de Suzuka. » explique Rosberg. « Chaque année, nous avons à peu près la même chose. »

« Le pilote à l’intérieur du virage perd l’adhérence, parce qu’il a beaucoup moins d’appui en raison des voitures qui précédent. Cela lui donne du sous-virage, alors que la monoplace à l’extérieur du virage a plus d’adhérence, ce qui entraîne une collision. »

« Je pense qu’il est très clair ici de savoir qui est le coupable. Verstappen était à l’extérieur, Leclerc à l’intérieur. Leclerc est donc responsable à 100%. »

La FIA a fait une exception pour permettre à Yamamoto de rouler à Suzuka

La FIA a fait une exception pour permettre à Naoki Yamamoto de participer aux essais libres du Grand Prix du Japon au volant de la Toro Rosso vendredi dernier à Suzuka.

Le pilote japonais soutenu par Honda ne disposait pas de suffisamment de points sur sa super licence, sésame obligatoire pour pouvoir participer à une séance d’essais en Formule 1.

Cependant, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a déclaré que le conseil mondial du sport automobile avait jugé que le pilote japonais allait de tout façon obtenir tous ses points avant la fin de la saison et a donc décidé de faire une exception pour lui permettre de rouler en F1 devant son public au Japon.

« C’était une décision du conseil mondial du sport automobile, le seul organe capable de prendre une telle décision. » a déclaré Masi.

« La phase finale de la Super Formula [championnat dans lequel court Yamamoto] aura lieu dans deux semaines, et même s’il ne participe pas à la compétition, il a tout de même récolté suffisamment de points pour obtenir une super licence. »

« Ce timing de deux semaines a donc effectivement joué contre lui, en conséquence, le conseil mondial du sport automobile a décidé de lui attribuer une super licence pour cette raison. »

Naoki Yamamoto a particulièrement impressionné l’équipe Toro Rosso lors de son roulage à Suzuka, le Japonais ayant réussi à terminer à seulement un dixième de son coéquipier d’un jour, le Russe Daniil Kvyat.

La F1 signe un accord de principe avec le Hard Rock Stadium de Miami

Après plusieurs tentatives ratées au cours des derniers mois, il semblerait que la F1 ait réussi à trouver un accord avec la ville de Miami pour l’organisation d’un Grand Prix.

La Formule 1 a réussi à trouver un accord de principe avec le Hard Rock Stadium de Miami pour l’organisation d’un Grand Prix à partir de la saison 2021.

« Nous sommes ravis d’annoncer que la Formule 1 et le Hard Rock Stadium ont conclu un accord de principe pour l’organisation du tout premier Grand Prix de Formule 1 à Miami au Hard Rock Stadium. » peut-on lire dans un communiqué de presse publié par les organisateurs du Grand Prix de Miami.

« Avec un impact annuel estimé à plus de 400 millions de dollars et 35 000 nuitées, le Grand Prix de Formule 1 à Miami sera un véritable poids économique pour le sud de la Floride, chaque année. »

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« Nous sommes profondément reconnaissants à nos fans, à nos élus et à l’industrie touristique locale pour leur patience et leur soutien tout au long de ce processus. »

« Nous sommes impatients d’organiser pour la première fois le plus grand spectacle de course du monde dans l’une des régions les plus emblématiques et les plus glamour au monde. »

Il n’y a pas encore de date officielle, ni même de confirmation officielle de la part de la F1, mais désormais, tout laisse penser que la Formule 1 se rendra bien à Miami à partir de 2021.

Le projet de Miami en vidéo

TF1 annonce son dispositif pour le Grand Prix des Etats-Unis 2019 (diffusé sur TMC)

TF1 a annoncé son dispositif pour le Grand Prix des Etats-Unis qui sera diffusé gratuitement le dimanche 3 novembre sur la chaîne TMC.

Le groupe TF1 diffuse cette saison quatre courses du championnat 2019 de Formule 1 avec le Grand Prix de Monaco, le GP de France, le GP de Belgique et le Grand Prix des Etats-Unis, qui sera donc le quatrième événement de l’année.

Pas de surprise pour le Grand Prix des Etats-Unis, puisque vous pourrez retrouver Marion Jollés-Grosjean, Adrien Paviot, Romain Chemoul et Jean-Eric Vergne à la présentation de la dix-neuvième manche de l’année en direct d’Austin au Texas (uniquement la course).

Le Grand Prix des Etats-Unis sera diffusé gratuitement sur la chaîne TMC, qui prendra l’antenne le dimanche 3 novembre à partir de 19h50 avec la grille de départ présentée par Marion Jollés-Grosjean.

Le week-end complet sur Canal+

Evidemment, vous pourrez toujours suivre le week-end du Grand Prix des Etats-Unis en intégralité sur les chaînes du groupe Canal+ avec les séances d’essais libres du vendredi, la troisième séance d’essais libres du samedi, les qualifications et la course.

La F1 abandonne l’idée de réduire les week-ends de course à deux jours

Le format actuel des week-ends de course sur trois jours resteront en place dans les années à venir a confirmé le manager sportif de la F1, Ross Brawn.

Ces derniers mois, le sport a cherché à savoir s’il était possible de modifier le programme d’un week-end de course afin de le réduire pour pouvoir d’un autre côté ajouter plus de Grands Prix au calendrier.

Les discussions portaient sur une réduction du nombre de journées sur le week-end et la suppression pure et simple de la journée de vendredi pour réduire les week-ends de course à seulement deux journées.

Mais le récent Grand Prix du Japon, largement chamboulé par l’arrivée du Typhon Hagibis, a permis aux dirigeants de la F1 de constater qu’un week-end condensé sur deux journées ne serait finalement pas une solution viable.

« Le Typhon Hagibis a été un acteur majeur du Grand Prix du Japon de cette année, obligeant les organisateurs à annuler toutes les activités du circuit le samedi et à reprogrammer les qualifications pour dimanche matin, quatre heures seulement avant la course. » a déclaré Ross Brawn.

« C’était donc un super dimanche à Suzuka et cela a naturellement rouvert le débat sur la forme d’un week-end de F1. »

« C’est un aspect du sport sur lequel nous nous sommes concentrés plus en détail alors que nous travaillons en faveur des règles qui régiront la Formule 1 dans les années à venir et que nous avons tenu compte de la voix de tous les acteurs clés – les promoteurs, les équipes et évidemment les fans. »

« Honnêtement, je dirai qu’il existe un fort consensus, en particulier parmi les organisateurs, en faveur du maintien du format de piste sur trois jours, même si le calendrier sera différent. »

« C’est vrai qu’un jour comme dimanche à Suzuka offre un excellent spectacle en quelques heures seulement, mais cela limiterait les courses des séries support aux jours précédents. »

« Après une analyse minutieuse, nous avons conclu que la meilleure solution consiste à conserver l’événement pendant trois jours, en révisant le format du vendredi mais en laissant le reste intact, avec des qualifications le samedi et la course le dimanche. »

« Afin de répondre à la demande des équipes et d’augmenter légèrement le nombre de grands prix, qui sera de 22 l’an prochain, nous avons envisagé de réorganiser le programme afin que les équipes et les pilotes puissent arriver un jour plus tard. Nous parlerons des détails à la fin du mois, lorsque les nouveaux règlements seront publiés. »

Face à la gravité de l’urgence climatique, Lewis Hamilton a envie de « tout abandonner »

Le quintuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a publié un message pour le moins troublant ce mardi sur son compte Instagram.

Le Britannique, qui est sur le point de décrocher un sixième titre mondial en catégorie reine du sport automobile, a élargi ses centres d’intérêts ces dernières années en dehors du monde de l’automobile.

Sur ses réseaux sociaux, Lewis Hamilton montre au quotidien sa grande passion pour la mode et plus récemment, sa grande préoccupation pour l’environnement.

Récemment, le pilote Mercedes alertait sa communauté grande de quelques 13 millions de fans sur Instagram sur les conséquences du changement climatique ou en les invitant tout simplement à limiter leur consommation de viande.

Ce mardi, le pilote Mercedes a publié un message pour le moins troublant sur son compte Instagram dans lequel il dit vouloir prendre un moment pour « rassembler ses pensées » face à la situation dans le monde.

« Bonjour le monde, j’espère que tout le monde profite de sa journée. Je suis triste de voir comment le monde évolue. L’extinction de notre race devient de plus en plus probable si nous utilisons nos ressources de façon excessive. » a écrit Lewis Hamilton sur Instagram.

« Le monde est un désastre, les dirigeants mondiaux ne se soucient pas de l’environnement. L’agriculture est notre plus grand polluant, elle pollue à plus de 50% par rapport au transport. »

« Cela me désole de voir autant de gens, même proches, qui ignorent ce qui se passe tous les jours. L’éducation est la clé et ils nous ont appris que manger des produits d’origine animale étaient bons pour nous, mais ils nous mentent depuis des centaines d’années. »

« Cela m’a pris 32 ans pour comprendre l’impact que j’ai sur le monde et réaliser ce que je peux faire chaque jour pour l’améliorer. Je veux que ma vie ait un sens, et sincèrement, jusqu’à présent, ma vie n’a aucun sens. Faire partie du problème n’est pas le plus important, mais faire partie de la solution oui. »

« Je vous demande de faire des recherches, trouver la compassion. Je sais que vous pouvez trouver en vous comment contribuer, ce que vous mangez contribue à maintenir l’industrie de la viande, la déforestation et la cruauté envers les animaux, les mers et le climat au quotidien. »

« Assurez-vous d’être végétalien, c’est le seul moyen de sauver notre planète aujourd’hui. Cela peut se faire très rapidement, il suffit d’ajuster votre esprit. »

« Honnêtement, j’ai envie de tout abandonner. Pourquoi s’embêter quand le monde est dans un tel désordre et que les gens ne semblent pas s’en soucier. »

« Je vais prendre un moment loin pour rassembler mes pensées. Merci à ceux d’entre vous qui se soucient du monde. »

La publication du post Instagram de Lewis Hamilton semble être étroitement liée aux récents événements qui ont eu lieu en plein cœur de Londres au Royaume-Uni où des militants pour le climat ont été évacués de façon musclée par la police ce lundi soir à Trafalgar Square.

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Une directive a même été publiée ce lundi soir obligeant les militants d’Extinction Rebellion [XR] de cesser de manifester à partir de lundi soir 21h00.

Cependant, ce mardi matin à 08h00, il était clair que les militants pour le climat n’avaient pas l’intention de céder et une autre manifestation a été organisée au ministère des transports de Londres.

L’une des fondatrices de l’organisation, Gail Bradbrook, s’est postée debout au dessus de la porte d’entrée du ministère des transports de Londres pour demander aux ministres d’expliquer pourquoi les projets d’extension de routes et d’aéroports continuent.

Guenther Steiner : « Ne pas commettre les mêmes erreurs l’année prochaine »

L’équipe américaine Haas reste définitivement empêtrée dans ses problèmes de compréhension des pneumatiques cette saison.

Au Grand Prix du Japon, les pilotes de l’équipe Haas ont une nouvelle fois manqué de rythme en course et ont terminé bien loin du top dix à l’issue des 53 tours de la manche japonaise.

Quinzième et dix-septième à l’arrivée de l’épreuve avec un tour de retard sur les leaders, Romain Grosjean et Kevin Magnussen n’ont rien pu faire au volant d’une monoplace pourtant très rapide sur un tour qualificatif comme l’a démontré Romain Grosjean, qui s’élançait depuis la dixième place.

Le Français a malheureusement complétement loupé son départ sur la grille et n’a jamais réussi à trouver suffisamment de rythme par la suite pour remonter le peloton en course.

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, admet qu’il ne s’attendait pas à mieux dimanche dernier au Grand Prix du Japon, et espère juste pouvoir régler ces problèmes d’ici la fin de la saison afin de ne pas commettre les mêmes erreurs l’an prochain avec la monoplace 2020.

« A partir du moment où nous prenons le départ de la course, nous sortons de la fenêtre d’exploitation des pneus. » nous a expliqué Guenther Steiner dimanche soir à Suzuka.

« C’est assez frustrant, mais finalement, ce n’est pas inattendu, ce n’est pas comme si nous avions été surpris. Pourtant, ce n’est jamais agréable quand cela se produit. »

« Nous devons juste essayer de faire de notre mieux pour le reste de la saison afin de sortir un peu de performance de la voiture et surtout d’apprendre pour ne pas commettre les mêmes erreurs l’année prochaine. »

Concrétiser une pole en victoire fera partie des axes d’amélioration pour Ferrari en 2020

Mattia Binotto reconnaît que Ferrari a encore un grand travail à faire sur la concrétisation des efforts fournis lors des qualifications le samedi.

Depuis la rentrée des classes au Grand Prix de Belgique, Ferrari a décroché la pole position lors de chaque Grand Prix disputé, mais a eu plus de difficultés à transformer cette pole position en victoire aux Grand Prix de Russie et au Japon dimanche dernier.

Déjà plus tôt dans la saison, l’équipe de Maranello n’a pas réussi à concrétiser le dimanche malgré plusieurs départs depuis la pole position comme à Bahreïn ou en Autriche pour Charles Leclerc.

Au Grand Prix du Canada 2019, là encore une Ferrari a pris le départ de la course depuis la pole position [celle de Sebastian Vettel], mais c’est bien une Mercedes qui a remporté l’épreuve ce jour-là [Vettel a franchi la ligne en premier, mais a été pénalisé ensuite].

Interrogé le week-end dernier à Suzuka pour savoir si l’équipe Ferrari allait travailler sur ce problème, le directeur de l’écurie italienne reconnaît que cela fait partie des axes d’amélioration pour la prochaine saison.

« Nous ne sommes pas aussi bons en course par rapport aux qualifications, donc, là-dessus, je pense que nous devons nous améliorer. » explique Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Je pense que nous avons eu parfois de la malchance aussi. Mais c’est que nous ne concrétisons pas suffisamment. Nous n’avons pas assez concrétisé dans la première partie de la saison, on aurait pu signer de bien meilleurs résultats. »

« Je pense que ça va nous servir comme expérience, je suis certain que nous allons apprendre de ça et faire mieux la saison prochaine. »

Les choix de pneus de chaque pilote pour le Grand Prix du Mexique

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé ce mardi les choix de pneus de chaque pilote pour le prochain Grand Prix de la saison qui se disputera à Mexico.

Pour la dix-huitième manche de l’année à Mexico, qui se déroulera du 25 au 27 octobre, Pirelli mettra à disposition des pilotes ses pneumatiques C2, C3 et C4.

Parmi les trois premières équipes de la grille, c’est Red Bull qui se démarque avec pas moins de neuf trains de pneus Tendres pour Max Verstappen et Albon, contre sept trains pour les pilotes Mercedes et Ferrari.

Les choix de pneus pour le GP du Mexique

Honda attend la publication des nouvelles règles pour confirmer son engagement en F1

Helmut Marko a révélé que le motoriste Honda attend la publication des nouvelles règles introduites en F1 à partir de 2021 pour prendre une décision sur son avenir en catégorie reine.

Le motoriste japonais Honda est devenu cette année le partenaire moteur de l’équipe Red Bull Racing, après avoir débuté une collaboration avec Toro Rosso en 2018.

Jusqu’à présent, le partenariat entre Honda et Red Bull Racing se passe plutôt bien, puisque l’équipe de Milton Keynes peut se targuer d’avoir décroché deux victoires et signé six podiums [sept si l’on ajoute celui de Daniil Kvyat au Grand Prix d’Allemagne].

Cependant, l’avenir de Honda en Formule 1 n’est pas encore assuré, puisque la firme nippone attend la publication des nouvelles règles [qui devraient arriver fin octobre] pour confirmer ou pas son engagement après 2020.

« Ils attendent que les nouvelles réglementations arrivent. » confirme Helmut Marko à AMUS. « Ensuite, ils vont tout analyser et ils prendront une décision. »

Une dernière réunion ce mercredi 16 octobre

Ce mercredi, une réunion de la plus haute importance aura lieu entre la FIA et la F1, avant un dernier vote pour confirmer les nouvelles règles et leur publication le 31 octobre.

« Elle sera, je pense, très importante, parce que ce sera la dernière [réunion]. » a expliqué Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari le week-end dernier à Suzuka.

« Ensuite, il y aura un nouveau vote avant la fin du mois. Je pense qu’il y a encore beaucoup de points qui sont ouverts et les discussions sont toujours en cours. Il est donc très difficile de dire quelle sera la conclusion de toutes ces discussions. »

Ricciardo estime que Renault mérite le résultat obtenu au GP du Japon

Daniel Ricciardo estime que l’équipe Renault a mérité le résultat obtenu au Grand Prix du Japon dimanche dernier.

Septième à l’arrivée de l’épreuve japonaise, l’Australien Daniel Ricciardo a effectué une superbe remontée depuis la seizième position sur la grille de départ.

Touché par des problèmes de suspension lors de la séance de qualifications, exceptionnellement disputée le dimanche matin à Suzuka, Ricciardo n’a pas chaumé au volant de sa Renault pour terminer la course dans le top dix, après une série de courses sans point pour l’Australien [hormis en Italie où il a terminé quatrième].

« L’équipe méritait ce résultat. Nous étions dans une série un peu frustrante en dehors des points, donc cette septième place vient à point nommé. » a déclaré le pilote Renault Daniel Ricciardo après la course, et qui a ensuite gagné une position après la pénalité infligée à Charles Leclerc.

« Nous avons rencontré un problème avec l’arrière de la voiture en qualifications. Les gars l’ont réparé et cela explique aussi pourquoi nous étions assez loin [lors des qualifications]. Nous avions un bon rythme de course et nous sommes bien remontés. »

« Partir avec les pneus médiums a joué en notre faveur et nous avons tracé notre chemin dans le peloton avec de belles batailles. Nous avions une bonne stratégie et nous l’avons bien exécutée pour obtenir assez aisément cette septième place bien méritée. »

Le résultat de l’équipe Renault n’est pas encore entériné, puisque l’écurie Racing Point a officiellement porté réclamation contre Renault après le Grand Prix du Japon au sujet du système de freinage de la RS19.

Les deux volants, ainsi que les calculateurs des deux monoplace Renault ont été placés sous scellés pour permettre à un représentant technique de la FIA d’analyser les données dans les prochains jours. Renault risque l’exclusion du Grand Prix du Japon en cas de fraude avérée.

Briatore : « Alonso ne reviendra que chez Mercedes, Ferrari ou Red Bull »

Flavio Briatore assure que Fernando Alonso ne reviendra en Formule 1 que s’il reçoit une offre d’une des plus grandes équipes de la grille.

Flavio Briatore, grand ami du double champion du monde de Formule 1, Fernando Alonso, discute régulièrement avec le pilote espagnol d’un possible retour en catégorie reine du sport automobile.

« Est-ce que Alonso peut revenir ? Je lui en ai parlé, et il ne reviendra que s’il a un baquet chez Ferrari, Red Bull ou Mercedes. Sinon, cela n’aurait aucun sens. » a répondu Flavio Briatore.

Récemment, Alonso a lui même évoqué la possibilité d’un retour en F1 à la seule condition de se retrouver dans une équipe capable de remporter le championnat du monde.

« On verra. Je dois continuer à découvrir quelques défis différents de la Formule 1 et que je dois terminer. Ils ne sont pas encore terminés, comme l’Indy 500 et quelques autres choses. » a déclaré Fernando Alonso au Grand Prix d’Italie le mois dernier.

« Avec la nouvelle réglementation de 2021, je pense que c’est un bon mélange et nous pourrons y trouver peut-être une formule 1 différente de celle que nous voyons maintenant. »

« Les raisons pour lesquelles j’ai quitté la Formule 1 l’année dernière sont toujours présentes avec une domination d’une équipe et des courses un peu trop prévisibles, mais en 2021, ces choses peuvent être changées et c’est peut-être une bonne occasion [pour revenir]. » a conclu le pilote espagnol en confirmant qu’il était toujours en contact avec plusieurs équipes de la grille.

Le constructeur automobile VinFast devient sponsor titre du GP du Vietnam en 2020

Le constructeur automobile VinFast est devenu le sponsor titre du premier Grand Prix du Vietnam qui se disputera sur le circuit urbain de Hanoï en 2020.

En 2020, la Formule 1 fera escale pour la toute première fois au Vietnam sur le tracé urbain de Hanoï du 3 au 5 avril 2020.

Les promoteurs du Grand Prix du Vietnam ont annoncé ce lundi le partenariat commercial avec le constructeur automobile vietnamien VinFast, qui deviendra le sponsor titre de l’événement l’an prochain.

« Nous sommes très heureux d’accueillir VinFast en tant que sponsor principal du tout premier Grand Prix du Vietnam. » a déclaré Chase Carey, le PDG de la Formule 1.

« C’est une entreprise jeune, dynamique, ambitieuse : des qualités qui en font le partenaire idéal pour développer notre sport au Vietnam. »

« Pour nous, le Grand Prix du Vietnam est l’une des pierres angulaires de notre vision à long terme pour l’avenir du sport, car depuis que nous nous sommes impliqués dans ce sport en 2017, nous avons parlé de développer de nouvelles destinations pour élargir l’offre de la Formule 1, et parallèlement, consolider notre présence en Europe, qui reste la maison traditionnelle du sport. »

« Il reste 188 jours avant le Grand Prix du Vietnam et tout le monde souhaite venir à Hanoï, l’une des villes les plus excitantes du monde à l’heure actuelle avec une histoire riche et un avenir incroyable devant elle. »

Valtteri Bottas veut encore y croire : « Tout est possible »

Valtteri Bottas est bien conscient que ses chances de décrocher son premier titre mondial en Formule 1 cette année sont assez minimes.

Second au championnat du monde de Formule 1 2019, le Finlandais Valtteri Bottas est désormais le seul pilote de la grille à avoir encore une infime chance de décrocher le titre cette année avec son coéquipier Lewis Hamilton.

Avec 64 points de retard sur Lewis Hamilton à seulement quatre courses de la fin de saison, Valtteri Bottas sait qu’il lui faudra un gros coup de chance pour espérer dépasser Lewis Hamilton au championnat.

Mais le Finlandais, auteur de trois victoires cette saison, veut encore y croire et pense que tout est encore possible.

« Tout est possible. » déclare Valtteri Bottas concernant ses chances de décrocher son premier titre mondial en Formule 1.

« Mais je dois être réaliste aussi, je devrai être très chanceux pour pouvoir remporter le reste des courses, c’est un fait. »

« C’est surtout de ma faute que je sois si loin de Lewis en terme de points. C’est entièrement de ma faute et j’essaierai d’y remédier à l’avenir. »

Il ne reste que quatre Grands Prix en 2019 et Lewis Hamilton pourrait être titré dès le Grand Prix du Mexique s’il marque 14 points de plus que Valtteri Bottas.

Toujours sous enquête, Renault F1 risque gros

L’équipe Racing Point a déposé une réclamation contre Renault auprès de la FIA ce dimanche après le Grand Prix du Japon.

Nous vous en avons déjà parlé ce dimanche après l’arrivée de l’épreuve à Suzuka, et après que Racing Point a déposé un dossier long de douze pages auprès de la FIA concernant le système de freinage de la Renault RS19.

Mais que reproche-t-on exactement à Renault ?

Pour faire simple, Racing Point affirme que les pilotes Renault utilisent tous les deux un système de répartition automatique du freinage entre l’avant et l’arrière de la voiture, ce qui est totalement interdit par la réglementation technique en F1.

Le règlement technique en Formule 1 stipule clairement que : « toute modification du système de freinage d’une voiture se trouvant sur la piste doit être effectué par le pilote lui-même (par exemple en tournant lui-même un bouton ou une molette) et ne peut pas être pré-réglé. »

**Si vous souhaitez lire le règlement technique 2019, nous le mettons à votre disposition ici au format PDF.

Que risque l’équipe Renault ?

Si l’enquête lancée par la FIA détermine que Renault adapte automatiquement la répartition du freinage sur ses monoplaces avec un scénario prédéterminé via les calculateurs de la voiture, cela devrait coûter à l’équipe l’exclusion du Grand Prix du Japon, mais aussi une très forte amende.

Mais cela pourrait même aller encore plus loin, puisque dans le cas où la faute est avérée pour le Grand Prix du Japon, cela voudrait dire que l’équipe du constructeur français a fait ces réglages en tout connaissance de cause et il s’agirait alors d’une triche caractérisée, ce qui pourrait se traduire par une sanction bien plus lourde pour Renault.

L’équipe du constructeur français pourrait par exemple être interdite de départ lors des prochaines courses, se voir retirer des ou l’intégralité des points marqués jusqu’ici, ou dans un cas extrême, exclue de la Formule 1.

Avec une personne comme Marcin Budkowski dans ses rangs [ancien directeur technique de la FIA], et qui avait accès aux différents secrets de chaque équipe, il serait étrange que Renault ne soit pas consciente de la gravité de ses actes, si ces derniers sont confirmés bien-sûr.

Désormais, la FIA  a placé sous scellés les deux volants des RS19 ayant participé au Grand Prix du japon, ainsi que des calculateurs des deux monoplaces.

Un expert représentant la FIA a été mandaté pour analyser les données et publiera un rapport prochainement pour donner ses conclusions.

L’équipe Renault prépare sa défense

De son côté, Renault n’a pas eu d’autre choix que de demander un délai pour pouvoir se défendre face aux accusations de Racing Point.

« Nous prenons note de la protestation de Racing Point concernant le système de freinage à la suite du Grand Prix du Japon. » a déclaré un porte parole de Renault.

« Des représentants de l’équipe ont rencontré les commissaires sportifs de Suzuka, mais en raison de la complexité du dossier de 12 pages préparé par Racing Point, une autre rencontre aura lieu à une date ultérieure encore à définir. »

« Renault compte utiliser cette période pour préparer un dossier tout aussi détaillé afin de défendre sa position de façon rigoureuse. Les résultats du Grand Prix du Japon restent toujours valables à l’heure actuelle. »

Affaire à suivre..

McLaren en colère : Charles Leclerc a mis « tout le monde en danger » en restant en piste avec une Ferrari endommagée

Andreas Seidl, ne cachait pas sa colère ce dimanche soir après que son pilote Lando Norris ait été percuté par des débris lâchés par la Ferrari de Charles Leclerc à Suzuka.

Au Grand Prix du Japon, le pilote Ferrari Charles Leclerc a eu un accrochage avec la Red Bull de Max Verstappen dès le premier tour de course.

Le contact entre les deux monoplaces a endommagé l’aileron avant de sa Ferrari, mais le pilote monégasque a continué en piste durant plusieurs tours avant que des morceaux ne se détachent et aillent toucher d’autres monoplaces comme celle de Lewis Hamilton ou la McLaren de Lando Norris.

Dans le cas de Lewis Hamilton, le débris de carbone est venu arracher le rétroviseur droit de la Mercedes du Britannique, tandis que pour Lando Norris, un conduit de freins a été bouché et la température des freins s’est mise à grimper sensiblement.

Lando Norris n’a pas eu d’autres choix que de s’arrêter au stand pour que son équipe puisse dégager les débris coincés dans le conduit de freins, mais la course du Britannique était déjà terminée pour lui.

Son patron, Andreas Seidl, se dit en désaccord avec le fait qu’une monoplace puisse rester en piste avec des morceaux de carrosserie abîmés.

« De toute évidence, nous ne sommes absolument pas d’accords avec le fait qu’un compétiteur puisse rester en piste avec un flap d’aileron avant suspendu, mettant ainsi tout le monde en danger. » explique Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

« Malheureusement, lorsque cette plaque s’est détachée, Lando Norris l’a attrapé sur sa voiture et des débris se sont coincés dans le conduit de freins avant-droit. »

« La température des freins s’est alors mise à augmenter sensiblement et il a dû rentrer au stand pour que nous puissions le nettoyer. »

« A partir de là, sa course été terminée. Il a tout de même essayé de reprendre son rythme, mais c’était tout simplement impossible. »

Ce point devrait être abordé longuement lors du prochain briefing des pilotes au Grand Prix du Mexique dans quinze jours, puisqu’au Grand Prix du Japon, aucun drapeau n’a été agité par les commissaires de course lorsque Leclerc était en piste avec des morceaux de carrosserie abîmés.

Sebastian Vettel en appelle à un retour du drapeau à damier

Sebastian Vettel en appelle à un retour du « vrai drapeau à damier » pour signifier la fin d’une course au lieu de l’actuel drapeau à damier électronique utilisé en F1.

Ce dimanche à Suzuka, la course a été amputée d’un tour le panneau électronique représentant le drapeau à damier s’est allumé au passage de Valtteri Bottas au 52° tour de course.

Bien que ce drapeau à damier électronique soit toujours doublé par un « vrai » drapeau agité depuis la passerelle de commandement de la FIA, Sebastian Vettel estime qu’il serait préférable d’abandonner le signal électronique.

« Avec les règles en vigueur, s’ils avaient agité le drapeau à damier [le vrai] un tour trop tôt, la course aurait continué. » a déclaré le pilote Ferrari, qui a franchi la ligne en seconde position ce dimanche à Suzuka.

« Nous avons un tableau de bord qui nous indique les informations sur les tours. Nous pouvons voir également sur le tableau de bord le nombre de tours qu’il nous reste. Donc, j’ai vu qu’il nous restait encore un tour à parcourir, mais j’ai reçu l’information par radio qu’il s’agissait en fait du dernier tour. »

Rappelons que le drapeau à damier électronique a fait son apparition après une erreur au Grand Prix du Canada 2018 où la mannequin Winnie Harlow avait agité le drapeau un tour trop tôt.