Après la Belgique, McLaren a une meilleure compréhension des domaines à améliorer

Le team principal de l’écurie McLaren assure que son équipe a pu tirer des leçons lors de la dernière course en Belgique et ce, malgré un double abandon.

Malgré un double abandon au Grand Prix de Belgique en raison de pannes mécaniques, l’équipe McLaren a tout de même pu tirer quelques leçons utiles et sait désormais sur quels domaines s’améliorer pour les prochaines courses de la saison.

« Nous nous dirigeons vers Monza pour la dernière course européenne du calendrier avant de nous diriger vers les courses longs courriers. » explique Andreas Seidl, le team principal de McLaren avant le Grand Prix d’Italie.

« Il y avait beaucoup de leçons à tirer de la Belgique et nous y allons avec une meilleure compréhension des domaines à améliorer. »

« Comme toujours, nous devons continuer à nous assurer que notre fiabilité est la meilleure possible et à continuer à travailler sur nos opérations en piste. Le circuit de Monza est une piste particulièrement rapide qui nécessite une configuration très spécifique afin de maximiser les performances. »

« Nous devons veiller à ce que notre travail vendredi et samedi nous prépare pour la course la plus forte possible le dimanche et que nous tirions le meilleur parti de chaque session. »

Malgré un zéro pointé en Belgique, McLaren reste la quatrième force du plateau avec 82 points inscrits depuis le début de l’année. L’écurie britannique devance Toro Rosso de 31 points.

Ross Brawn : « La première victoire de Ferrari est importante pour Binotto »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime que la première victoire de la saison décrochée par Ferrari en Belgique est importante pour le directeur de l’écurie italienne.

Presque un an que les fans de la Scuderia attendaient une victoire de la part de Ferrari en F1, et c’est le Monégasque Charles Leclerc qui leur a offert ce cadeau le week-end dernier à Spa.

Le pilote Ferrari a décroché dimanche dernier sa toute première victoire en Formule 1 au Grand Prix de Belgique, une victoire qui lui a échappé à au moins deux reprises cette année comme le souligne Ross Brawn.

« À au moins deux reprises cette saison, la victoire lui a échappé, une fois à Bahreïn pour des problèmes mécaniques et une seconde en Autriche, alors qu’un Max Verstappen impitoyable s’est révélé imparable dans les derniers tours. Cette fois, cependant, c’est bien Leclerc qui s’est révélé être une force irrésistible. » a déclaré Ross Brawn.

« Ce week-end a été presque parfait pour Charles, qui a tiré le meilleur parti du package et a reçu tout le soutien dont il avait besoin de la part de l’équipe. »

« Cela comprenait l’appui de Sebastian Vettel, qui a réussi à retenir Hamilton pour quelques tours essentiels, ce qui allait s’avérer décisif, étant donné que le leader du championnat était nettement plus rapide dans les derniers tours. »

Une première victoire importante pour Binotto

Cette première victoire de la saison pour Ferrari est surtout importante pour Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia, qui a pris ses fonctions en février dernier.

« C’est également une première victoire importante pour le directeur de l’équipe, Mattia Binotto. Cela signifie qu’il peut affronter la pression plus calmement maintenant, surtout en dehors de l’équipe. »

« Il faut comprendre qu’en Italie, Ferrari est vue de la même manière que l’équipe nationale de football et la pression est donc immense. »

« C’est aussi une victoire au bon moment car elle se passe quelques jours avant la manche suivante, la course à domicile de l’équipe à Monza. La victoire devrait attirer tous les fans italiens très enthousiastes et je suis sûr que la billetterie de Monza est actuellement envahie par des gens qui tentent de se procurer les derniers billets restants. »

2020 : quelles options pour Hulkenberg ?

A l’heure actuelle, le pilote allemand Nico Hulkenberg n’a toujours pas signé le moindre contrat pour la saison 2020 de Formule 1.

Quelques jours avant le Grand Prix de Belgique, Nico Hulkenberg a appris qu’il ne piloterait plus pour Renault la saison prochaine et qu’il serait remplacé par le Français Esteban Ocon.

L’Allemand a eu un peu de mal à avaler la pilule après trois saisons passées au sein de l’écurie du constructeur français, mais Nico Hulkenberg n’a désormais plus le choix et doit absolument entrer en négociations avec les équipes ayant encore un baquet disponible pour 2020.

La situation est compliquée pour Hulkenberg, mais pas encore désespérée, puisque pas moins de quatre baquets sont potentiellement disponibles pour la prochaine saison de F1.

1 – Equipe Haas  : Romain Grosjean sur la sellette

Il y a d’abord le baquet de Romain Grosjean qui, après quatre années passées chez Haas, se retrouve sur la sellette en cette fin de saison 2019 comme l’a confirmé indirectement le directeur de l’équipe Gunther Steiner le week-end dernier à Spa.

Steiner expliquait aux journalistes présents sur place que trois candidats pouvaient prétendre à occuper le baquet de Romain Grosjean l’année prochaine : Esteban Ocon, Nico Hulkenberg et bien-sûr Romain Grosjean lui même.

Mais Ocon étant désormais certain d’être chez Renault l’an prochain, il ne reste plus que Grosjean et Hulkenberg en lice pour décrocher le baquet aux côtés de Kevin Magnussen en 2020. Le directeur de l’équipe Haas a d’ailleurs lui même confirmé qu’il était intéressé par Hulkenberg.

2 – Equipe Alfa Romeo : Giovinazzi en délicatesse

Avec un seul point marqué en treize courses, l’Italien Antonio Giovinazzi se retrouve désormais en bien mauvaise posture face à son coéquipier Kimi Raikkonen et ses 31 points marqués depuis le début de la saison.

Son crash dans le dernier tour du Grand Prix de Belgique, alors qu’il était le seul pilote de l’équipe à pouvoir marquer de gros points, pourrait même lui être fatal.

En tout cas, le baquet occupé actuellement par Antonio Giovinazzi est bel et bien une autre opportunité pour Nico Hulkenberg, même si l’équipe Alfa Romeo préférerait y placer un pilote issu de la Ferrari Driver Academy (comme Mick Schumacher].

3 – Equipe Toro Rosso : Gasly doit sauver sa place

Et oui ! Bien que Pierre Gasly a été rétrogradé chez Toro Rosso cet été, le Français n’a pas pour autant sauvé complétement sa place en F1.

Il reste huit courses à Pierre Gasly pour prouver à Red Bull qu’ils ont eu tort de le rétrograder, sans quoi l’avenir du pilote français n’est peut-être pas garanti en Formule 1 en 2020. L’équipe Red Bull est en fait en train de tester trois de ses pilotes pour savoir qui sera aux côtés de Max Verstappen en 2020 à bord de la future RB16.

D’ici la fin de l’année, Red Bull va attentivement analyser les performances de Pierre Gasly, Daniil Kvyat et Alex Albon. L’équipe de Milton Keynes décidera ensuite qui de ces trois hommes pilotera aux côtés de Verstappen l’année prochaine chez Red Bull.

Si Alex Albon signe de belles performances d’ici la fin de la saison 2019, le Thaïlandais sera confirmé chez Red Bull en 2020 et il faudra alors se tourner vers Toro Rosso pour voir si l’écurie mère n’a pas envie de se séparer d’un de ses pilotes pour placer l’expérimenté Nico Hulkenberg en stand-by, au cas où Albon ne ferait finalement pas l’affaire chez Red Bull.

4 – Equipe Red Bull Racing

Dans le cas où ni Alex Albon, ni Daniil Kvyat et ni Pierre Gasly ne ferait l’affaire à la fin de l’année, le baquet de la seconde Red Bull pourrait peut-être devenir disponible pour Nico Hulkenberg en 2020.

Problème : l’Allemand pourra t-il se permettre d’attendre jusqu’à la fin de la saison pour savoir si oui ou non il a une chance d’être dans une Red Bull l’année prochaine ? La situation semble plus que risquée pour Hulkenberg, qui ne devrait finalement pas retenir cette option.

Stefano Domenicali : « Charles Leclerc me rappelle Niki Lauda »

L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Stefano Domenicali, ne tarit pas d’éloges sur le Monégasque Charles Leclerc, qui a décroché sa première victoire en F1 dimanche dernier avec Ferrari.

L’ancien team principal de la Scuderia Ferrari et actuel PDG de Lamborghini, n’hésite pas à comparer le Monégasque Charles Leclerc au regretté Niki Lauda, décédé cette année au mois de mai.

Selon Domenicali, Charles Leclerc fera beaucoup parler de lui dans les années à venir et souligne la force mentale du Monégasque et sa capacité à rester calme en toutes circonstances.

« Dans les catégories inférieures, il a toujours été rapide. Il est très fort, surtout avec sa tête. » souligne l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari.

« Nous allons le voir encore pendant longtemps, il a la lucidité des pilotes les plus matures et il me rappelle un peu Niki Lauda du point de vue de sa froideur de l’analyse et de sa capacité à rester calme en toutes circonstances. »

Stefano Domenicali a également souligné la victoire de la Scuderia Ferrari le week-end dernier à Spa, la première de l’écurie cette année : « C’était aussi une victoire d’équipe parce que Ferrari a très bien réussi à gérer les arrêts au stand ce dimanche. »

De nombreux pilotes présents ce mercredi à Milan pour fêter les 90 ans du GP d’Italie et de Ferrari

Ce mercredi 4 septembre 2019, Ferrari et l’ACI [Automobile Club d’Italie] vont fêter les 90 ans du Grand Prix d’Italie et de la Scuderia à Milan.

« 90 ans d’émotion » aura lieu sur la Piazza Duomo de Milan à partir de 17h00 et de nombreux pilotes ou ex-pilotes sont attendus pour fêter comme il se doit l’événement dans la ville italienne de Milan.

Sur la scène viendront des invités spéciaux et de grands pilotes de course du passé et du présent, ainsi que des stars du futur et, bien sûr, l’actuel line-up de la Scuderia Ferrari, Sebastian Vettel et Charles Leclerc, qui a décroché le week-end dernier sa première victoire en F1 en Belgique.

Des voitures de la marque au cheval cabré seront également exposées, dont certaines participeront à un défilé qui se terminera à la cathédrale.

La liste des pilotes participant à cet événement s’allonge de jour en jour, mais nous pouvons déjà confirmer la présence de Sebastian Vettel, Charles Leclerc, Kimi Raikkonen, Antonio Giovinazzi, Mario Andretti, Alain Prost, Jean Alesi, Gerhard Berger, René Arnoux, Arturo Merzario, Eddie Irvine, Mika Salo, Luca Badoer, Ivan Capelli, Giancarlo Fisichella…

Des représentants de la Ferrari Driver Academy seront également présents ce mercredi à Milan : Giuliano Alesi, Callum Ilott, Mick Schumacher, Marcus Armstrong, Robert Shwartzman, Enzo Fittipaldi et Gianluca Petecof ont été confirmés.

Des voitures emblématiques

Quelques voitures emblématiques de la marque de Maranello seront présentées sur la scène, dont la 312 F1 de 1967 pilotée par Chris Amon, la 312 B3 / 74 de Clay Regazzoni, la 126 CK de Gilles Villeneuve, la première Ferrari turbo à remporter un Grand Prix à Monaco en 1981, le prototype Indycar, ou encore le F2002, qui remporta un nombre record de courses et avec laquelle Michael Schumacher remporta le titre des Pilotes, ainsi que le championnat des constructeurs avec Rubens Barrichello.

Grand Prix d’Italie : la pluie pourrait s’inviter à Monza

La pluie pourrait s’inviter au Grand Prix d’Italie ce week-end pour la quatorzième manche de la saison 2019 de F1 qui se disputera sur le circuit de Monza.

A quatre jours du début du week-end du Grand Prix d’Italie, les prévisions météo suggèrent l’arrivée de la pluie sur le tracé de Monza à partir de jeudi, alors que les risques de pluie pour la journée de dimanche sont élevés en matinée.

Il est encore un peu trop tôt pour établir des prévisions fiables, mais les risques de pluie sont bien réels ce week-end dans la région de Milan, ce qui pourrait nous offrir un Grand Prix d’Italie se disputant sur une piste humide.

Les températures quant à elles pourraient descendre en dessous des 20° à partir de la journée de jeudi, bien que ces prévisions sont pour l’instant à prendre avec des pincettes.

Comme pour chaque Grand Prix, nous publierons un bulletin météo complet pour le Grand Prix d’Italie dès le jeudi 5 septembre, alors que vous pourrez suivre l’évolution de la météo en temps réel durant tout le week-end grâce à notre partenaire Célinium.

Christian Horner ne tarit pas d’éloges sur un Alex Albon « impressionnant »

Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull Racing, s’est dit impressionné par les débuts d’Alex Albon dans sa nouvelle équipe le week-end dernier en Belgique.

Le pilote thaïlandais participait dimanche dernier à Spa à sa toute première course avec sa nouvelle équipe Red Bull Racing et a impressionné son patron.

Obligé de s’élancer depuis la dix-huitième position sur la grille en raison de pénalités pour un changement de moteur, le pilote Red Bull a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième place.

« Alex m’a impressionné tout le week-end avec son approche, ses retours et son rythme. » a déclaré Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing après le Grand Prix de Belgique.

« En course, je pense qu’il a fait un travail très mûr. Dans la première moitié de la course, nous n’étions pas aussi compétitifs sur les pneus Médiums par rapport aux Tendres. Mais il n’a commis aucune erreur stupide ni pris de risques stupides. »

« Nous lui avons dit que la voiture retrouverait du rythme en seconde partie de course et ça été le cas, comme on a pu le voir avec ses dépassements. »

« Nous savons que Daniel [Ricciardo] est un pilote dur, et son dépassement sur Daniel, ainsi que ses autres manœuvres, notamment sur Sergio Perez en fin de course, ont été impressionnants. Passer de P18 à P5 est vraiment un bon début pour lui. »

L’équipe Racing Point [ex Force India] ne souffre plus d’instabilité financière

Cela fait déjà une année que l’équipe Racing Point est née suite au rachat de l’écurie Force India, qui avait été placée sous tutelle l’été dernier.

L’équipe Racing Point a fêté cette semaine son premier anniversaire et son directeur des opérations dresse un premier bilan après seulement douze mois d’activité en F1.

L’équipe Racing Point a vu le jour il y a un an lorsqu’un consortium canadien dirigé par le milliardaire Lawrence Stroll, a racheté l’écurie Force India après sa mise sous tutelle.

« Beaucoup de choses sont différentes. Ce qui est le plus important, c’est que nous ne souffrons plus d’instabilité financière. » nous explique Otmar Szafnauer, le directeur de Racing Point.

« Cela signifie que nous pouvons planifier nos développements sur la voiture. Nous pouvons planifier lorsque nous apportons des mises à niveau et qu’elles se produisent réellement. »

« En dehors de cela, nous avons des projets pour l’avenir. Il y a une nouvelle usine à venir; nous devrions obtenir un permis de construire pour cela en octobre et poser la première pierre au premier trimestre de l’année prochaine. Le plan est d’aménager dans notre nouvelle usine d’ici la fin de l’année 2021. »

« Bien que disposer des meilleures installations soit vital, ce sont les personnes qui font vraiment de la famille Racing Point ce qu’elle est. Par conséquent, la récente campagne de recrutement de l’équipe contribuera à la réalisation de ses aspirations. »

« Nous avons environ 40 employés de plus, nous étions 405 il y a un an. Nous en sommes maintenant à 445. Et s’il existe de bonnes personnes sur le marché, nous sommes intéressés. Nous ajoutons, nous grandissons et nous voulons être plus compétitifs. Donc, ce sont nos plans pour l’avenir – mais cela prend du temps. Cela n’arrive pas du jour au lendemain. »

Le week-end dernier, l’équipe Racing Point a confirmé que son duo de pilotes resterait inchangé l’an prochain, alors que Sergio Perez a signé un contrat de trois ans avec son équipe.

Juan Manuel Correa reste en soins intensifs au CHU de Liège dans un état stable

Les médecins ont décidé de maintenir Juan Manuel Correa en soins intensifs au CHU de Liège en Belgique, l’Américain est toujours dans un état stable.

Le pilote de F2 Juan Manuel Correa, impliqué dans un accident qui a coûté la vie au pilote français Anthoine Hubert samedi dernier sur le circuit de Spa, reste en soins intensifs à l’hôpital de Liège.

Ce lundi, les médecins avaient annoncé que l’Américain resterait 24 heures de plus en soins intensifs et serait ensuite transféré aux Etats-Unis, mais dans le dernier communiqué officiel, l’entourage de Correa indique qu’il restera en soins intensifs un peu plus longtemps que prévu.

« Juan Manuel est toujours dans l’unité de soins intensifs du CHU de Liège. Les médecins ont décidé de le garder en observations pour des examens supplémentaires et pour le surveiller de près. Son état de santé n’a pas changé, il reste stable. » a indiqué l’entourage du pilote.

Lors de ce terrible accident, Juan Manuel Correa a subi deux fractures aux jambes et souffre d’une « légère » lésion à la colonne vertébrale.

Correa a été informé du décès d’Anthoine Hubert

La famille de Correa prévoit un processus de rétablissement « long ». Son entourage a confirmé que Juan Manuel est parfaitement conscient de la situation et a été informé dès ce week-end du décès d’Anthoine Hubert.

« Juan Manuel et sa famille sont très reconnaissants envers tous les fans de s’inquiéter. Une fois son état stabilisé, les médecins décideront à quel moment il pourra être transféré aux Etats-Unis pour suivre un programme de rééducation. »

Carlos Sainz veut tourner la page après son abandon en Belgique et pense déjà à Monza

Carlos Sainz est revenu un peu plus en détails sur les problèmes qu’il a rencontré lors du tour de formation au Grand Prix de Belgique.

Le pilote McLaren a rencontré des problèmes moteur dès le tour de formation à Spa, ce qui l’a obligé à abandonner dès le deuxième tour de course.

L’Espagnol explique qu’il a perdu de la puissance subitement, alors que le frein moteur ne semblait pas fonctionner correctement.

« Nous ne savons pas encore ce qui s’est passé. Il y a eu une perte de puissance dans le tour de formation. » explique Carlos Sainz.

« Je pense que cela aurait pu être une course très amusante avec ce qui s’est passé au premier virage. Je pense que si vous prenez la bonne ligne, vous entrez dans le top dix. »

« Le plus négatif dans tout ça c’est que je n’ai pas pu participer à la compétition ce week-end. J’ai eu des problèmes de frein moteur, des problèmes de puissance, tout est arrivé en même temps et c’était ingérable. Mais on doit tourner la page. »

Le pilote espagnol se tourne désormais vers la prochaine course de la saison qui se déroulera ce week-end en Italie sur le tracé de Monza.

D’après le rythme de course aperçu sur la McLaren de son coéquipier Lando Norris, Carlos Sainz se dit plutôt optimiste pour le Grand Prix d’Italie.

« Il faut mettre les choses en perspective, ce fut un mauvais week-end pour moi. La vie continue, on va désormais à Monza et je suis plutôt optimiste parce que le rythme de la voiture était relativement bon ici [à Spa]. »

McLaren confirme que le moteur Renault de Norris n’était pas en fin de cycle en Belgique

Le patron de l’équipe McLaren a confirmé que le moteur monté sur la monoplace de Lando Norris en Belgique n’était pas en fin de vie.

Le week-end dernier au Grand Prix de Belgique, les deux McLaren ont dû abandonner sur panne mécanique, bien que pour le moment, rien ne prouve que le moteur Renault soit responsable de ces deux abandons.

Carlos Sainz utilisait à Spa la spécification C du bloc V6 Renault [la dernière évolution], tandis que Lando Norris été équipé de la Spec B de l’unité de puissance du motoriste français.

Dans le cas de Sainz, le pilote espagnol a perdu de la puissance dès le tour de formation, alors que pour Lando Norris, le moteur a coupé dans le dernier tour de course.

« Bien-sûr que c’est décevant de subir deux abandons et alors qu’une des deux voitures n’a même pas pu débuter la course [les problèmes sur la voiture de Sainz ont commencé dans le tour de formation]. » explique Andreas Seidl à AS en Espagne.

« Mais nous sommes dans le même bateau que Renault…ils font un travail énorme pour obtenir plus de performance cette saison et c’est encourageant. »

« Bien-sûr, c’est décevant d’avoir des pénalités et deux abandons, mais le plus important est d’avoir une relation transparente et d’analyser les problèmes pour les résoudre ensemble. »

Concernant le moteur monté sur la monoplace de Lando Norris, qui est tombé en panne dans le dernier tour de course, Seidl confirme que l’unité de puissance Renault de spécification B n’était pas en fin de cycle, alors que des analyses poussées sont actuellement en cours.

« Il n’était pas en fin de cycle, ce n’est donc pas un problème dû au kilométrage. C’était un  moteur de la spécification B que Lando utilisait ce week-end. »

Pirelli s’attend à ce que le record de Monza signé par Raikkonen en 2018 soit battu cette année

Le directeur de Pirelli en F1, Mario Isola, s’attend à ce que les pilotes battent de nouveaux records ce week-end sur le tracé de Monza pour le Grand Prix d’Italie.

Pirelli a mis à disposition des pilotes les pneus C2, C3 et C4 ce week-end au Grand Prix d’Italie, un choix bien plus tendre que l’année dernière.

Avec une nette augmentation de la performance de chaque monoplace cette année, le manufacturier unique de la F1 s’attend à ce que le record signé par Kimi Raikkonen au volant de sa Ferrari l’an dernier en qualifications [1.19.119] soit battu cette année.

« Monza reste un défi de taille pour les pilotes, les voitures et les pneus: un peu comme Spa, qui a eu lieu le week-end dernier. » explique Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1.

« Contrairement à l’année dernière, nous n’avons pas la même nomination de pneus pour les deux courses [Belgique et Italie]. Alors que Spa proposait des pneus plus durs par rapport à 2018, à Monza, le choix est légèrement plus tendre que l’année dernière. »

« Avec le tour le plus rapide jamais réalisé dans l’histoire de la Formule 1 lors des qualifications à Monza l’an dernier et la tendance des voitures à être encore plus rapides cette année, nous pourrions voir un autre record ce week-end. »

« Alors que Monza est traditionnellement reconnu comme un endroit où il est difficile de doubler, la course de l’année dernière a également montré à quel point la stratégie des pneus peut faire une différence importante. »

« Ces deux dernières années, il a également plu pendant le week-end à Monza, ajoutant une autre variable à ce qui est toujours une course très serrée avec de faibles écarts. »

La Scuderia Ferrari compte sur sa Spec 3 pour briller à domicile au Grand Prix d’Italie

Après avoir enfin décroché sa première victoire de l’année au Grand Prix de Belgique, la Scuderia Ferrari veut continuer sur sa lancée pour sa course à domicile à Monza.

La Scuderia Ferrari sera une nouvelle fois le grand favori ce week-end au Grand Prix d’Italie pour sa course à domicile, le tracé italien étant considéré comme un circuit de puissance comme à Spa.

Si au Grand Prix de Belgique la Scuderia Ferrari n’a pas eu besoin d’introduire sa dernière évolution moteur pour décrocher sa première victoire de l’année, l’équipe de Maranello s’apprête à introduire sa Spec 3 pour sa course à domicile et s’offrir toutes les chances de briller à la maison devant les tifosi.

Le choix de Ferrari de n’introduire son moteur évolué qu’à partir du Grand Prix d’Italie vient du fait que l’équipe de Maranello souhaite arriver sur le tracé qui requiert le plus de puissance moteur du calendrier avec une unité de puissance neuve pour lui garantir un rendement maximal.

« Les performances d’un moteur peuvent diminuer avec le kilométrage, nous voulons donc nous assurer d’avoir le moteur le plus récent lors de notre passage sur la piste ayant l’effet de puissance le plus élevé de l’année. » expliquait Laurent Mekiès, directeur sportif de la Scuderia, au Grand Prix de Belgique le week-end dernier.

Selon Ferrari, cette ultime évolution moteur peut faire gagner environ deux dixièmes au tour sur le circuit de Monza, alors que la gain en termes de puissance serait d’environ 10 chevaux.

GP d’Italie : Les horaires des séances

Quatorzième manche de la saison 2019 de Formule 1, le Grand Prix d’Italie sur le circuit de Monza est le prochain rendez-vous du calendrier.

Après le Grand Prix de Belgique remporté par le pilote Ferrari Charles Leclerc, la F1 vous donne rendez-vous cette semaine sur le tracé historique de Monza, sur les terres de la Scuderia Ferrari pour le Grand Prix d’Italie 2019.

Le Grand Prix d’Italie sera la dernière course de la saison en Europe, avant que le circus de la F1 ne parte vers Singapour, puis la Russie, le Japon, les Etats-Unis, le Mexique, le Brésil et enfin Abou-Dabi.

Vendredi 6 septembre – essais libres 1 et 2

La première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie est programmée à 11h00 du matin, tandis que la seconde séance d’essais libres se disputera à 15h00.

Samedi 7 septembre – essais libres 3 et qualifications

La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie est programmée ce samedi 7 septembre à 12h00. La séance de qualifications quant à elle débutera à 15h00.

Dimanche 8 septembre – le Grand Prix d’Italie

Le départ du Grand Prix d’Italie sera donné ce dimanche 8 septembre à 15h10. Les pilotes s’élanceront pour 53 tours sur le tracé de Monza.

Le crash de Giovinazzi à Spa va t-il lui coûter son baquet chez Alfa Romeo en 2020 ?

Alors qu’il était le seul pilote de l’équipe à pouvoir marquer des points ce dimanche à Spa, Antonio Giovinazzi a crashé sa monoplace dans le dernier tour de course.

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi, qui était dans le top dix au Grand Prix de Belgique ce dimanche, a été victime d’une grosse sortie de piste dans le dernier tour de course.

Le pilote italien va bien, mais l’impact contre les barrières de pneumatiques a été très violent [comme en témoigne la vidéo ci-dessous], et alors que cet accident est survenu dans le virage de Pouhon, l’un des plus rapides du calendrier de la F1.

« La voiture se comportait vraiment bien, c’est donc très décevant de ne pas terminer la course. » a commenté Antonio Giovinazzi ce dimanche soir à Spa après le Grand Prix.

« Notre stratégie était excellente et nous aurions été dans les points et pour cela, je suis désolé pour tout le monde dans l’équipe, mais je suppose que c’est la course. »

Un crash décisif pour l’avenir de Giovinazzi ?

Avec un seul point marqué depuis le début de la saison [contre 31 pour Raikkonen], inutile de préciser que le pilote Alfa Romeo est sur la sellette depuis quelques courses et que ce crash, alors qu’il était dans les points, pourrait bien lui coûter son baquet la saison prochaine.

Interrogé ce dimanche soir après la course, Fred Vasseur, le team principal de l’équipe, qui affichait la tête des mauvais jours,  s’est contenté de répondre : « C’est un après-midi à oublier ! la course de Kimi était terminée à quelques centaines de mètres du départ, quand il a été percuté par Max Verstappen dans une manœuvre très optimiste, et Antonio a raté quelques bons points avec un accident dans le dernier tour. »

Le crash du pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi à Spa

Nico Rosberg sur le crash de Verstappen à Spa : « Verstappen a été trop agressif »

Le champion du monde 2016 Nico Rosberg s’est montré assez critique envers Max Verstappen, qui a dû abandonner dès le premier tour au Grand Prix de Belgique.

Le pilote Red Bull Max Verstappen, qui s’élançait depuis la cinquième position sur la grille, a une nouvelle fois loupé son départ et est resté collé sur son emplacement.

Pour rattraper son retard et récupérer les positions perdues, Max Verstappen s’est jeté à l’intérieur du virage de la Source, percutant l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen, qui a bien failli faire un tonneau.

Après le contact, Verstappen a décidé de continuer à rouler malgré une biellette de direction cassée, et en arrivant dans le raidillon, le Hollandais n’a pas été en mesure de tourner et est allé s’encastrer à faible vitesse dans la barrière de pneus.

Pour Nico Rosberg, qui débriefe désormais après chaque course sur sa chaîne YouTube, le pilote Red Bull a été rattrapé par ses vieux démons ce week-end en essayant d’être trop agressif dès le départ de la course.

« Je pense qu’il a retrouvé son vieux « moi ». Il est trop agressif, vraiment trop agressif. » a déclaré Nico Rosberg après le Grand Prix de Belgique.

« Je ne comprends pas non plus pourquoi il a décidé de continuer à rouler avec une voiture cassée. Il était très logique qu’il aille dans le mur. Il a des cou***!, mais cela n’avait pas de sens de continuer avec une voiture cassée. »

Le pilote Red Bull Alex Albon estime que le DRS est parfois trop avantageux

Alex Albon admet que le DRS sur le circuit de Spa-Francorchamps est peut-être un peu trop avantageux dans la ligne droite de Kemmel.

Ce dimanche à Spa, le pilote Red Bull a réussi à remonter jusqu’à la cinquième place, alors qu’il prenait le départ de la course depuis la dix-septième position.

Le Thaïlandais a réussi à conserver un rythme de course soutenu, mais il a surtout été bien aidé par le DRS, qui lui a permis de remonter sur ses concurrents assez rapidement.

En fin de course, le pilote Red Bull a même eu un incident sans gravité avec Sergio Perez, avec qui il jouait au jeu du DRS pour obtenir la cinquième place.

« Nous jouions au jeu du DRS avec Sergio [Perez]. Sergio voulait avoir le DRS, mais moi aussi. » a expliqué Alex Albon après le Grand Prix de Belgique.

« Le problème est que le DRS est presque trop avantageux à certains égards. A chaque fois que vous arrivez à avoir le DRS, vous êtes quasiment certain de passer la voiture qui vous précède. »

Concernant son rythme de course, Alex Albon admet qu’il a eu beaucoup de mal avec ses pneus Médiums en début de course, mais une fois les gommes Tendres chaussées, le pilote Red Bull a subitement réussi à retrouver du rythme. Il a terminé cinquième.

« Durant la première moitié de la course, j’ai vraiment lutté. Je me suis battu pour faire monter les pneus en température pendant tout mon relais en Médiums. »

« Ensuite, nous avons décidé de faire un arrêt un peu plus tôt que prévu. Nous avons monté les Tendres, et d’un coup, j’ai retrouvé du rythme. Je me suis senti beaucoup plus à l’aise dans la voiture. »

Après un double abandon, Mclaren va procéder à une analyse approfondie avec les ingénieurs de Renault F1

L’équipe McLaren n’a pas marqué le moindre point au Grand Prix de Belgique après avoir vu ses deux monoplaces abandonner ce dimanche.

L’équipe de Woking, quatrième au championnat du monde des constructeurs, a subi deux pannes mécaniques ce dimanche à Spa sur ses deux monoplaces.

On ne sait pas pour le moment si le moteur Renault monté à l’arrière des McLaren est en cause dans ces abandons, mais le patron de l’écurie britannique attendait avec impatience ce dimanche soir une analyse approfondie des ingénieurs Renault pour connaître les raisons de ce double abandon.

« Commençons par les points positifs. Après un vendredi et un samedi difficiles, nous ne pouvions pas nous attendre au rythme que nous avons montré en course dimanche. » nous explique Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren ce dimanche soir à Spa.

« La performance de l’équipe et de Lando a été impressionnante. Après avoir évité les ennuis au premier tour il s’est positionné au cinquième rang. Il contrôlait alors pleinement sa course. »

« Cela est bien sûr encourageant. Il est maintenant important d’étudier notre course et de comprendre d’où vient ce rythme. »

« Le point négatif est que nous avons dû abandonner avec les deux voitures en raison de deux pannes mécaniques, ce qui est évidemment très décevant. »

« Nous devons attendre d’avoir les voitures dans le garage pour commencer une analyse approfondie avec nos collègues de Renault afin de comprendre en détail ce qui s’est passé. »

« Nous avons perdu une bonne occasion de marquer de bons points – mais nous devons oublier cela et attendre avec impatience Monza. »

Daniel Ricciardo a lutté 44 tours avec une Renault RS19 grandement endommagée à Spa

Quatorzième à l’arrivée du Grand Prix de Belgique, le pilote Renault Daniel Ricciardo a dû se battre avec sa monoplace pour terminer la course ce dimanche.

Percuté par l’arrière dès le départ de la course, Daniel Ricciardo a dû participer au Grand Prix de Belgique au volant d’une Renault RS19 presque inconduisible tant les dégâts sur le fond plat de la monoplace étaient importants.

Le pilote australien a pourtant continué et a dû littéralement se battre avec sa RS19 pour rester sur la piste durant les 44 tours que compte l’épreuve Ardennaise.

« Notre résultat était plus ou moins connu après l’incident au premier virage du premier tour. J’ai été percuté à l’arrière et mon fond plat était grandement endommagé. » nous explique Daniel Ricciardo.

« Nous devions nous arrêter, et je croyais que nous allions abandonner, mais nous avons chaussé les médiums. La voiture m’a donné du fil à retordre, mais nous avons continué, maintenu notre place dans le top dix et j’ai même pensé à un moment que nous pourrions marquer des points. »

« J’étais fier d’avoir résisté aussi longtemps et je sais que nous n’aurions pas pu faire plus. Je suis soulagé que la journée se termine. Les nouvelles d’hier [décès d’Anthoine Hubert] ont été difficiles à digérer. C’était difficile de tenir, mais je suis content d’avoir donné mon maximum. »

Trahi par la mécanique dans le dernier tour à Spa, Lando Norris a bien été classé onzième

Ce dimanche au Grand Prix de Belgique, le pilote McLaren Lando Norris a bien été classé à l’arrivée de l’épreuve malgré une panne dans le dernier tour de course.

Trahi par sa mécanique dans l’ultime tour de course ce dimanche à Spa, Lando Norris a stoppé sa McLaren juste après la ligne d’arrivée ce qui lui a permis d’être tout de même classé onzième de cette treizième manche de l’année.

Bien qu’il ne marque aucun point, le fait d’avoir été classé à la onzième position lui aurait peut-être permis de rentrer dans les points si un autre concurrent du top dix venait à être pénalisé après l’arrivée de la course.

Malheureusement pour le Britannique, aucune pénalité n’a été infligée après le Grand Prix de Belgique ce dimanche et Lando Norris ne marque donc aucun point.

« Je ne me suis pas ennuyé pendant ma course, j’ai eu un bon départ et j’ai pu doubler six voitures. » explique Norris.

« Je me battais pour la cinquième place et tout était sous contrôle à partir de là. Toute l’équipe a fait un si bon travail que perdre le moteur dans le dernier tour a été difficile. Nous devons passer à autre chose et nous préparer pour Monza. »

Norris élu pilote du jour au GP de Belgique

Seul lot de consolation pour le pilote britannique, il a été élu pilote du jour au Grand Prix de Belgique ce dimanche.