L’Espagnol Fernando Alonso continue de laisser planer le doute sur un éventuel retour en catégorie reine du sport automobile en 2020.
L’ancien pilote McLaren, et accessoirement double champion du monde de Formule 1, continue de laisser planer le doute lorsqu’on l’interroge sur son avenir à court terme.
Fernando Alonso affirme que la Formule 1 ne lui permet plus de relever les défis qu’il peut trouver dans d’autres disciplines depuis quelques temps maintenant, et bien qu’il n’écarte pas complétement un retour en F1 en 2020, le pilote espagnol admet que des défis plus interessants l’attendent.
« Ces dernières années, ce que la F1 a pu m’offrir au niveau personnel n’est pas suffisamment attractif. » a déclaré Alonso ce jeudi.
« C’était une étape exceptionnelle pour moi, mais aujourd’hui, je ne trouve pas en Formule 1 les défis que je peux trouver ailleurs. J’ai une idée claire de ce que je vais faire, et je ne laisse aucune porte ouverte, et je n’attends pas, ni ne cherche que quelqu’un m’appelle. »
Fernando Alonso et Carlos Sainz
« J’ai toujours choisi où et à quel moment je voulais courir, car je me base uniquement sur ce qui me rend heureux. Ce que je vais faire à l’avenir est dans ma tête, et ce sera connu en temps voulu. »
« La Formule 1 a besoin d’un dévouement complet, je l’ai et j’ai parié dessus la moitié de ma vie, mais maintenant, je pense avoir des défis plus interessants. »
Le patron de son ancienne équipe McLaren a déjà confirmé la semaine dernière que McLaren ne verrait aucun problème à ce que Fernando Alonso rejoigne une autre écurie en Formule 1 en 2020.
Lewis Hamilton ne tarit pas d’éloges sur ses deux jeunes compatriotes, Lando Norris et George Russell, qui font leurs grands débuts en catégorie reine cette année.
Le pilote Mercedes, qui a débuté sa carrière chez McLaren en 2007, se dit très heureux de constater les progrès effectués par l’écurie britannique au cours des derniers mois, et souligne le travail remarquable du jeune rookie Lando Norris..
« C’est incroyable de voir McLaren se porter aussi bien. » a déclaré Lewis Hamilton. « Ils ont connu des années très difficiles. » souligne le quintuple champion du monde.
« Nous avons eu une petite bagarre [au départ en Autriche avec Norris] et rien que de voir la progression de Lando [Norris], c’est tout simplement impressionnant. »
« En étant aussi jeune, il arrive à garder la tête basse et à délivrer [la performance] le week-end face à Carlos [Sainz] qui a plus d’expérience que lui. »
Lewis Hamilton n’est pas seulement impressionné par Lando Norris, mais aussi par un autre jeune Britannique qui débute sa carrière cette année en F1 chez Williams : George Russell.
« Lando et George ont tous les deux des défis complétement différents. George est dans une équipe qui lutte depuis un certain temps, mais il contribue en partie à les aider et à prendre des mesures pour améliorer leur performances. »
« Je suis un grand fan de Frank [Williams], de cette équipe, de ce qu’ils ont réalisé dans leur histoire…Je pense que c’est une équipe qui a besoin de revenir au top. »
« Je suis personnellement excité à l’idée de continuer à regarder ces deux gars-là grandir, ainsi que les épreuves et les tribulations qu’ils connaîtront. J’espère aussi que nous pourrons faire quelques courses ensemble. » conclut Lewis Hamilon.
Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, reconnaît que l’équipe Red Bull Racing a fait des progrès spectaculaires depuis le début de l’année.
Au Grand Prix d’Autriche, Max Verstappen s’est imposé au volant de sa Red Bull à moteur Honda devant Ferrari et Mercedes.
Le Hollandais a certes profité des malheurs de Mercedes, dont la voiture souffrait dans la chaleur du Red Bull Ring de Spielberg, mais on ne pourra pas lui enlever le fait qu’il a réussi à battre les deux pilotes Ferrari à la loyale.
A Silverstone le week-end dernier, le pilote Red Bull s’est de nouveau montré bien plus rapide que les deux pilotes Ferrari, même si Charles Leclerc nous a gratifié d’un beau spectacle en défendant sa position de façon musclée sur la piste face aux attaques incessantes de Verstappen.
Après ces deux courses, le patron de Maranello n’a pas d’autres choix que d’admettre que Red Bull est devenue un adversaire redoutable pour Ferrari, alors qu’au championnat du monde des constructeurs, l’équipe de Milton Keynes est revenue à seulement 52 points de la Scuderia Ferrari.
« Red Bull s’est améliorée et si l’on regarde les deux derniers week-ends, ils ont gagné en Autriche, et ils étaient très performants encore ici (Silverstone). » explique Mattia Binotto dans des propos relayés par Auto Hebdo.
« Notre package et le leur sont très proches en matière de compétitivité. Pour nous, c’est une source de motivation supplémentaire pour redoubler d’efforts, nous améliorer, et aller jusqu’aux avant-postes, et c’est décevant de ne pas en avoir été capables en course (à Silverstone). »
Le patron de la Scuderia Ferrari admet que l’équipe a rencontré un manque de corrélation entre ses essais en soufflerie et les données recueillies sur la piste.
« En Autriche, nous avons fait quelques mesures, nous avons essayé de comprendre le problème, ce qui ne va pas avec le fond plat. » reconnaît Binotto.
« Nous avons obtenu des réponses importantes et significatives à partir de ce test, et nous comprenons donc au moins pourquoi cela n’a pas fonctionné. Nous devons désormais progresser, et progresser de façon évidente. »
Red Bull peut-elle dépasser Ferrari avant la pause estivale ?
Au rythme auquel vont les choses, nous sommes en droit de nous interroger sur la capacité de Red Bull à dépasser Ferrari au championnat du monde des constructeurs avant la pause estivale.
Mathématiquement, c’est possible. Mais il est inutile de préciser que la Scuderia Ferrari mettra tout en oeuvre pour que cela n’arrive pas, car ce serait tout simplement catastrophique en termes d’image pour l’écurie italienne que de partir en vacances en ayant perdu son statut de numéro deux face au moteur Honda monté sur les Red Bull.
Le champion du monde de F1 2016 Nico Rosberg pense que Valtteri Bottas va devoir devenir plus dur psychologiquement face à Lewis Hamilton pour le reste de la saison.
Bottas, actuellement deuxième au championnat du monde des pilotes 2019 avec 39 points de retard sur Lewis Hamilton, a connu un très bon début de saison avec une victoire dès la première course à Melbourne.
Mais le pilote finlandais s’est ensuite fait rattraper par son coéquipier Lewis Hamilton, et après les dix premières course de la saison, le Britannique s’est construit une confortable avance sur Valtteri Bottas.
Selon Nico Rosberg, qui est le dernier pilote avant Valtteri Bottas à avoir lutté contre lui pour le titre au sein de l’équipe Mercedes, le pilote finlandais va devoir muscler son jeu désormais s’il veut avoir encore une chance de battre Hamilton.
« Pour moi, Lewis est un pilote naturellement plus talentueux. Il est le pilote le plus talentueux aux côtés d’Ayrton Senna. » explique Nico Rosberg.
« Le seul moyen de le battre était donc de faire un travail énorme. Avec Valtteri, c’est la même chose. Vous pouvez voir qu’il travaille très fort et il est très dévoué. C’est sa grande force. »
« L’année dernière, il a connu des moments difficiles, mais il a fait de grands pas cette année, même sa barbe lui a apporté quelque chose d’important. »
Devenir plus dur psychologiquement
« C’était difficile [pour moi], parce que ce je ne suis pas naturellement comme ça. Je suis un gars sympa et je pense que Valtteri l’est aussi.C’est vraiment difficile de changer ça. »
« Durant l’hiver, je faisais deux heures d’exercices psychologiques et philosophiques tous les deux jours. La charge de travail était énorme, en plus de tout le reste. »
« J’ai toujours fait ça au cours des autre années, mais la dernière année, j’ai vraiment poussé les choses. » conclut Nico Rosberg.
Le pilote Mercedes Valtteri Bottas participera à un test en Rallye pendant la pause estivale le mois prochain, alors que le Finlandais nous a également confirmé qu’il participerait à son second Rallye l’hiver prochain.
Pour sa toute première apparition en Rallye, Valtteri Bottas était au volant d’une Ford Fiesta WRC aux mêmes spécifications que celles utilisées par M-Sport en 2018 en début d’année lors de l’Artic Lapland Rallye au cours duquel il a terminé cinquième au général.
Le Finlandais s’était même payé le luxe de signer le meilleur chrono dans une étape spéciale, devant des spécialistes de la discipline, mais qui étaient au volant d’une voiture de catégorie R5 moins performante.
Notons qu’à l’époque, Valtteri Bottas a dû demander l’autorisation à Mercedes pour participer à ce Rallye, le constructeur allemand ayant donné son aval, moyennant une grosse prime d’assurance au cas où Bottas se blesserait.
Interrogé par Canal+ à Silverstone pour savoir s’il comptait à nouveau s’essayer au Rallye, Valtteri Bottas a confirmé qu’un test aurait lieu cet été pendant la pause estivale.
« J’adore le Rallye, mais j’ai la tête à la Formule 1. » a déclaré Bottas. « Chaque chose en son temps. C’était le premier Rallye de ma vie et je recommencerai l’hiver prochain. J’ai des tests prévus dès la coupure du mois d’août, donc, ce sera sympa. »
Valtteri Bottas dans le garage Mercedes
Un test déjà effectué au mois de mai
Notez que Valtteri Bottas a déjà effectué un test routier il y a deux mois en France. Le Finlandais a été surpris au volant d’une Ford Fiesta R5 préparée par M-Sport en catégorie WRC2 Pro.
La F1 reste la priorité pour Bottas
Alors que nous sommes en pleine période de mercato, l’avenir de Valtteri Bottas au sein de l’écurie Mercedes n’est pas encore connu, mais le Finlandais assure que c’est bien en Formule 1 qu’il voit son avenir.
L’équipe du constructeur allemand devrait annoncer son line-up pour la prochaine saison de Formule 1 avant la pause estivale, le plus logique serait de le faire à domicile au Grand Prix d’Allemagne à la fin du mois de juillet.
Le double champion du monde de Formule E Jean-Eric Vergne admet qu’il ne dirait pas non s’il recevait une offre de la part d’une grande équipe de F1.
Le Français, qui a décroché dimanche dernier à New-York son second titre en Formule E, assure qu’il se sent bien en catégorie 100% électrique, mais le pilote Techeetah admet aussi qu’il ne dirait pas non s’il recevait un jour une offre pour revenir en Formule 1 dans une écurie de pointe.
« Je pense que s’il y a une opportunité dans une équipe avec une bonne voiture, et avec tout ce que j’ai appris ces dernières années, et la façon dont j’ai progressé, il serait juste de dire que j’aurais une bonne chance en F1. » a déclaré Vergne à Crash.net.
« Au moins, je ferais bien d’essayer, mais l’opportunité n’existe pas encore. Après, on ne sait jamais de quoi l’avenir est fait, peut-être que cela arrivera, peut-être jamais. »
« Mais cela pourrait être un option, cela pourrait être une possibilité, mais je n’ai aucune offre donc ce n’est pas sur la table, en réalité, ce n’est même pas une possibilité pour le moment. »
Jean-Eric Vergne – pilote DS Techeetah
« Mais les choses peuvent vite évoluer dans le sport auto, et il est donc important d’être toujours au top de sa forme. Il y a toujours beaucoup de « si » et de « peut-être » et je ne sais pas ce qu’il se passe dans l’univers de la Formule 1, en revanche, je sais ce qu’il se passe dans l’univers de la Formule E. »
« J’ai un bon contrat avec mon équipe pour quelques années, c’est une équipe fantastique, et je sais qu’ils me donneront toujours l’une des meilleures voitures de la grille, et c’est ce que veut chaque pilote. »
Pas de retour en F1 juste pour le plaisir
Jean-Eric Vergne ne voudrait surtout pas revenir en F1 pour se retrouver dans une équipe de milieu de grille, le Français estimant avoir désormais suffisamment d’expérience pour briguer un baquet dans une écurie de pointe.
« J’ai déjà été dans une équipe de milieu de grille en étant jeun pilote, et je comprends qu’il faille y être pour faire ses preuves. Mais à mon âge, on a plus le temps de faire ses preuves dans une équipe de milieu de grille en F1. »
« Je ne suis pas intéressé de me battre pour la huitième ou neuvième position, ou juste pour des points. Je ne souhaiterais pas revenir en arrière et connaître la situation dans laquelle j’étais en F1. »
« Je suis beaucoup plus heureux à me battre en Formule E pour des victoires et des titres […] Si j’avais – et c’est un immense « si » – une offre de l’une des trois plus grandes équipes en F1, je l’envisagerais vraiment, mais je n’ai rien reçu. »
Sebastian Vettel ne cache plus qu’il attend de voir les nouvelles règles qui seront introduites en Formule 1 en 2021 pour prendre une décision concernant son avenir.
Sous contrat avec Ferrari jusqu’à la fin de la saison 2020, le quadruple champion du monde attend avec impatience la publication des futures règles en F1 pour prendre une décision ferme sur son avenir.
Le pilote allemand connaît une saison plutôt difficile chez Ferrari cette année, avec quelques erreurs en Grand Prix qui lui ont déjà valu la peine d’être sous le feu des critiques de la presse italienne.
Des rumeurs faisant état d’un possible départ à la retraite du pilote allemand à la fin de l’année ont également forcé Sebastian Vettel à réagir en début de saison, mais le pilote Ferrari a assuré qu’il restait plus que motivé pour gagner le championnat du monde avec la Scuderia Ferrari.
Sebastian Vettel pendant le track-walk
Interrogé à Silverstone le week-end dernier pour savoir s’il les nouvelles règles 2021 joueront un rôle majeur dans sa prise de décision, Vettel a indiqué qu’il attendait effectivement beaucoup de cette nouvelle réglementation.
« Bien sûr que oui. » a répondu Sebastian Vettel à la question de savoir si les règlements de 2021 auraient une influence sur sa décision de rester dans le sport.
« Je dois toujours voir si les voitures seront excitantes, si la Formule 1 l’est également. Le temps presse, et c’est bien qu’on nous demande notre opinion, à nous les pilotes, et nous l’avons donnée, alors que nous l’a donnerons à nouveau s’il le faut. »
« Je pense que le sport va dans la bonne direction pour se développer et nous permettre de grandir, de puiser davantage dans nos propres ressources, notre talent. »
Sebastien Buemi a été victime d’une grosse sortie de piste au volant de la Red Bull RB15 ce mercredi à Silverstone dans le cadre des essais Pirelli.
Le pilote suisse, qui roulait pour le compte de Pirelli avec une Red Bull RB15 sur le circuit de Silverstone, a perdu le contrôle de sa monoplace à l’entrée du virage Abbey à une vitesse estimée à 270 km/h.
La Red Bull pilotée par Sebastien Buemi a violemment tapé le rail de sécurité, mais le pilote a réussi à sortir de lui-même de la monoplace. Il a cependant été transporté au centre médical du circuit pour des contrôles obligatoires après un tel crash. L’impact subi par la Red Bull de Buemi a été estimé à 20G par le capteur placé sur la Red Bull du Suisse.
Cet accident survenu en fin d’après-midi a donc obligé Pirelli à mettre un terme à sa journée d’essais, alors que des analyses sont en cours pour essayer de déterminer avec précisions ce qu’il s’est passé sur la monoplace de Buemi.
Les premières constatations de la part de Pirelli révèlent que la roue arrière gauche a visiblement éclaté avant que la Red Bull pilotée par Buemi ne rentre dans le virage, mais il est pour l’heure impossible de dire si c’est une simple crevaison ou bien si cela a un rapport avec une défaillance de la suspension ou du pneumatique en lui-même.
Au moment de ce crash, Sebastien Buemi roulait avec des pneus prototypes 2020 non marqués.
Plus de 2000 kms parcourus en deux jours
Au total, Pirelli a tout de même réussi à parcourir plus de 2100 kilomètres (358 tours) au cours de ces deux journées d’essais à Silverstone avec l’aide de Red Bull Racing et de l’équipe Williams.
Les prochains essais Pirelli auront lieu en septembre sur le circuit Paul Ricard en France. Pirelli testera à nouveau des pneus slicks avec l’équipe Mercedes cette fois-ci.
Robert Kubica assure que tout le monde travaille très dur chez Williams pour essayer de redresser l’équipe britannique, qui n’a toujours pas marqué le moindre point après dix courses.
Après les dix premières courses de la saison 2019, les deux pilotes Williams sont les seuls à ne pas avoir marqué un seul point et occupent toujours les deux dernières positions au championnat pilotes.
Une situation difficile pour l’écurie britannique qui a déjà remporté pas moins de neuf titres mondiaux depuis ses débuts en Formule 1 et qui a travaillé avec les plus grands pilotes du monde comme Damon Hill ou Ayrton Senna.
Pour Robert Kubica, qui a fait son grand retour cette année après huit ans d’absence, la situation est certes difficile, mais tout le monde à l’usine de Grove travaille d’arrache-pied pour faire en sorte d’améliorer les choses avant la fin de l’année.
Robert Kubica au volant de la FW42
« Je ne veux pas entrer dans les détails, mais des travaux sont en cours, et la restructuration de l’usine est en cours. » explique Robert Kubica après le Grand Prix de Grande-Bretagne.
« A l’usine, les employés sont en pleine restructuration et cela prend du temps. Il faut également du temps pour combler les espaces vides, en particulier si des personnes partent. »
« Nous sommes une seule et unique équipe, et nous devons travailler dur pour rattraper le retard accumulé. Je respecte beaucoup les gens qui travaillent sur nos voitures, donc, nous verrons ce qui se passe. »
« Tout le monde essaie de tirer parti des monoplaces, mais aussi de l’usine et des employés. Nous sommes dans une situation difficile, mais nous devons continuer à travailler et à nous battre. »
Réussir sa vie professionnelle et sa vie personnelle lorsque l’on est directeur et directrice d’une équipe de Formule 1 et de Formule E n’est pas tous les jours facile.
Bien qu’ils soient tous les deux à la tête d’une équipe dans le sport automobile, Susie Wolff et Toto Wolff restent malgré tout un couple comme les autres dans la vie de tous les jours.
Vous vous demandez certainement comment le couple s’y prend pour organiser sa vie autour de la Formule 1 et de la Formule E entre tous les déplacements à travers le monde et surtout quel est l’impact du sport automobile dans le quotidien de ce couple vivant à 300 km/h ?
Entre Susie Wolff qui est la patronne de l’équipe Venturi en Formule E et Toto Wolff, qui est le directeur exécutif de la meilleure équipe de Formule 1, vous vous douterez bien que la vie de famille n’est pas facile à gérer au quotidien, mais reste malgré tout la priorité du couple, avant le travail.
« Il faut toujours définir les bonnes priorités, être une mère qui travaille n’est pas facile. » explique Susie Wolff au Bild lors d’un entretien en compagnie de son mari Toto Wolff.
« Notre relation ne doit pas être affectée. Pour moi, c’est clair, les femmes peuvent tout faire en même temps, mais seulement si elles savent exactement ce qu’elles veulent. »
« Pour moi, cela signifie que notre mariage et la famille passent en premier, puis le travail. Bien-sûr, c’est en partie compliqué, parce que nous sommes tous les deux très occupés, mais nous sommes toujours en contact d’une manière ou d’une autre, et je suis très fière. »
« Bien-sûr, je sais et j’accepte qu’il doit beaucoup voyager, et quelle pression il a. C’est pourquoi je veux pleinement profiter de ses succès avec lui, et dans les moments difficiles, je suis toujours à ses côtés. »
Toto et Susie Wolff avec Jack Wolff
Toto Wolff confirme que la priorité absolue du couple reste la vie de famille, et seulement après, vient le travail.
« Pour nous, notre mariage est une priorité absolue. Puis viennent les enfants, et enfin le travail. C’est pourquoi nous organiserons toujours tout pour que notre mariage ne souffre pas. Bien-sûr, il y a des moments où nous nous voyons peu, mais nous sommes en contact tous les jours. »
Le petit Jack deviendra t-il pilote ?
Toto Wolff et Susie Wolff ont eu un petit jack il y a deux ans, et bien qu’il soit encore un peu jeune pour choisir sa voie, les parents assurent qu’il fera ce qu’il souhaite réellement.
« J’aimerais qu’il ne devienne pas un pilote, parce que c’est dangereux. » admet Toto Wolff.
« Je ne sais pas si j’aimerais regarder mon enfant le week-end en Kart ou dans une voiture de course. Mais ce que nous allons faire, c’est lui ouvrir les yeux sur toutes les possibilités qu’il devrait avoir dans sa vie. Cela inclue certainement le Karting. »
« Ce que Toto veut dire par « ouvrir les yeux » est particulièrement important pour moi. » souligne Susie Wolff.
« Jack était à Bahreïn en mars et a connu sa première course de Formule 1. Il devait sentir l’atmosphère une première fois, mais c’est exactement comme ça que nous ferons lorsque nous irons au Football ensemble. Il doit découvrir par lui-même. »
Comme nous vous l’annoncions ce mercredi matin, Simone Resta quitte l’équipe Alfa Romeo Racing à la fin du mois de juillet 2019.
Simone Resta, directeur technique de l’équipe Alfa Romeo Racing, cédera sa place à Jan Monchaux, qui prendra ses fonctions au sein de l’écurie suisse à partir du 1er août 2019.
« Je tiens à remercier Simone pour sa contribution à la progression de l’équipe et je lui souhaite le meilleur pour ses futures nominations. » a déclaré le team principal de l’équipe Alfa Romeo, Fred Vasseur.
« En ce qui concerne Jan, je suis ravi de le voir assumer le rôle de directeur technique. Il a fait un travail remarquable jusqu’à présent et je suis confiant qu’il sera capable de diriger notre groupe technique alors que l’équipe poursuit son ascension. »
Jan Monchaux était jusqu’à présent responsable de l’aérodynamique chez Alfa Romeo et évolue donc sur un autre poste clé dans l’entreprise.
« Je suis très enthousiasmé par ce nouveau défi et je suis impatient de commencer mon nouveau poste. » a déclaré Monchaux.
« Les propriétaires, le conseil d’administration et le directeur de l’équipe envoient un message simple mais fort à l’ensemble de l’entreprise: ils attachent de l’importance à la continuité et croient en l’équipe existante et au travail que nous accomplissons. »
Il ne reste plus qu’à attendre maintenant l’annonce de Ferrari qui officialise le retour de Simone Resta à Maranello au poste de directeur technique.
Le week-end dernier à Silverstone, Nikolas Tombazis a confirmé que la FIA travaillait sur de multiples changements en vue de la saison 2021 de Formule 1.
Ce n’est un secret pour personne, la réglementation qui sera introduite en F1 en 2021 va énormément évoluer, notamment sur l’aspect technique de la discipline avec des monoplaces sensiblement différentes.
Toutes ces règles seront publiées très prochainement (entre le 15 septembre et le 30 octobre) et nous aurons largement le temps d’y revenir d’ici la saison 2021.
Autre point intéressant, la FIA se dit prête à réduire le nombre de composants électroniques et d’aides sur les monoplaces, ce qui replacerait en quelque sorte le pilote au centre des préoccupations.
« Certains composants sont toujours sous enquête, et dans les prochains mois, nous prendrons des décisions. Nous cherchons à réduire certains composants électroniques des voitures, ainsi que certaines aides à la conduite. » a confirmé Nikolas Tombazi, le responsable technique à la FIA.
« C’est un sujet assez délicat bien-sûr, et nous y travaillons pour éviter les conséquences indésirables. Nous discutons de la réduction de la télémétrie entre la voiture et les stands, et nous aimerions donc laisser les pilotes seuls pendant la course pour gérer tous les aspects techniques de la voiture. »
Le tableau de bord de la Williams de Robert Kubica
« Il y aurait toujours une communication radio avec n’importe quelle stratégie ou information de sécurité, mais il n’y aurait plus de messages du type « tes températures sont trop élevées, fais ceci, fais cela ». »
« Nous préférerions voir ces informations dans le cockpit de la voiture et que le pilote en assume la totale responsabilité, afin qu’il ne soit plus assisté en permanence par le muret des stands. »
Le format des week-ends de course toujours à l’étude
Nikolas Tombazis a également confirmé, entre autres, que le format des week-ends de course pourrait bien évoluer à partir de 2021, en passant par exemple de quatre à trois jours avec des séances d’essais et un contrôle technique programmés le vendredi.
« Nous envisageons peut-être une réduction supplémentaire du personnel pendant les week-ends de course. Enfin, nous allons également examiner les formats des week-ends de course. Cette discussion est d’ailleurs en train de chauffer, et est très intéressante… »
Le but premier d’un changement de format des week-ends de course sera d’augmenter le spectacle en compactant le week-end sur trois jours, ce qui ajouterait plus d’imprévisibilité et donc augmenterait les erreurs.
La seconde explication est que la Formule 1 souhaite toujours rallonger le calendrier en passant jusqu’à 25 courses par saison, ce qui impliquerait inévitablement à la refonte totale d’un week-end de course pour pouvoir « aligner » les courses semaine après semaine dans certains cas.
Jolyon Palmer estime que Valtteri Bottas aura de plus en plus de mal à revenir sur son coéquipier au championnat du monde des pilotes.
A Silverstone, le pilote finlandais Valtteri Bottas a une nouvelle fois été battu par Lewis Hamilton, alors qu’il s’élançait depuis la pole position.
Au final, après le Grand Prix de Grande-Bretagne, Valtteri Bottas accuse désormais un retard de 39 points sur Lewis Hamilton au championnat du monde, alors que nous atteignions le cap de la mi-saison.
« Il y a deux semaines en Autriche, Valtteri Bottas réduisait l’avance de Lewis Hamilton à 31 points, et s’il avait battu son coéquipier à Silverstone, cela aurait permis à Bottas de réduire encore l’écart à moins de 25 points, ce qui représente une victoire. » explique Jolyon Palmer, l’ancien pilote Renault.
« Lorsqu’il a signé sa pole position samedi, Valtteri Bottas semblait être en mesure de faire cela, mais au lieu de cela, Hamilton s’est imposé une nouvelle fois et a encore creusé l’écart, qui est de 39 points désormais. »
« Pour Bottas c’est un coup dur. Il a eu une bonne saison dans l’ensemble, mais Hamilton s’avère trop fort, et c’est difficile pour Bottas de revenir. »
Victoire de Valtteri Bottas au Grand Prix d’Australie 2019
« Il convient cependant de rappeler que Bottas est un pilote de haut niveau, et il a gagné sa place au sommet de la F1 en battant régulièrement Felipe Massa chez Williams. Il fait également un très bon travail: sa pole position à Silverstone était sa quatrième sur dix courses à ce jour. Ce qui n’est pas une mauvaise statistique du tout. »
« Mais la mauvaise statistique pour Bottas est son taux de conversion. Sur ces quatre pôles, il a remporté une seule course, en Azerbaïdjan, et même cela a été une lutte difficile, tenant d’abord tête à Hamilton dans les premiers virages puis en survivant à de nombreuses pressions du Britannique. »
Pour Jolyon Palmer, le simple fait que Lewis Hamilton ait signé le tour le plus rapide en course avec des pneus durs dans le dernier tour de course, prouve que le Britannique est toujours le plus fort.
« Hamilton était le plus fort dimanche. Son tour le plus rapide dans le dernier tour a simplement souligné son avantage. Sur des pneus durs de 32 tours, il a réussi à faire le tour le plus rapide, alors que Bottas avait des Tendres de cinq tours. »
« Le fait qu’il ait même fait le tour le plus rapide prouvait sa suprématie. Aucun autre pilote n’aurait pris la peine de tenter sa chance avec de si vieux pneus, sachant que son coéquipier venait de le faire avec des pneus Tendres. »
« Le fait que Hamilton l’ait battu (pour le meilleur tour en course) a probablement blessé son ego, sûrement plus que de perdre la course en elle-même. Lewis Hamilton sait clairement qu’il a le dessus et c’est une illustration de cela. »
Il se murmure dans le paddock de la F1 depuis plusieurs que l’ingénieur Simone Resta pourrait revenir à Maranello après la pause estivale.
L’actuel directeur technique de l’équipe Alfa Romeo, Simone Resta, pourrait retourner à la Scuderia Ferrari après l’été pour occuper le poste de directeur technique, actuellement occupé par Mattia Binotto, qui est également directeur sportif de l’équipe italienne.
Simone Resta a rejoint Alfa Romeo l’an dernier pour aider l’équipe à trouver une bonne direction, mais depuis le début de la saison 2019, la Scuderia Ferrari se retrouve sans directeur technique, et c’est donc le directeur sportif de l’équipe, Mattia Binotto, qui doit assumer seul les deux postes clés.
Beaucoup d’observateurs estiment que les problèmes de Ferrari cette année sont essentiellement dus au fait que Binotto ne peut pas assumer seul ces deux fonctions importantes chez Ferrari.
Mattia Binotto en compagnie de Charles Leclerc et Sebastian Vettel
On pense donc que Resta va revenir chez Ferrari cette année en tant que directeur technique et bras droit de Mattia Binotto, alors que ce changement permettrait à Ferrari de se concentrer pleinement sur le développement de la monoplace 2020, et surtout, sur celle de la saison 2021 pile au moment où les règles qui seront introduites en F1 en 2021 seront publiées par la FIA (entre le 15 septembre et le 30 octobre 2019).
Ce mouvement interviendrait aussi à un moment où la Scuderia Ferrari semble déjà avoir perdu le championnat du monde 2019 face à Mercedes, notamment après une énième erreur de Sebastian Vettel au Grand Prix de Grande-Bretagne dimanche dernier, qui a laissé filer des points importants en terminant seizième.
Carlos Sainz estime que McLaren n’est pas encore dans une position confortable au championnat, bien que l’écurie, quatrième, soit en avance de 21 points sur Renault.
Au Grand Prix de Grande-Bretagne, Carlos Sainz s’est livré à une bataille intense avec le pilote Renault Daniel Ricciardo, alors que le pilote McLaren a finalement réussi à franchir la ligne d’arrivée à la sixième position, seulement sept dixièmes devant la Renault de Daniel Ricciardo.
Sainz explique que malgré une avance de 21 points sur Renault au championnat du monde des constructeurs, l’équipe McLaren ne doit pas encore se relâcher et doit impérativement continuer d’apporter quelques évolutions sur la MCL34.
« Nous avons eu un samedi étrange, donc, nous devrons analyser tout ça. » explique Carlos Sainz.
« Mais nous sommes revenus aux affaires le dimanche en course, après un bon départ, comme lors des dernières courses. Après avoir contrôlé le premier relais, une bonne gestion des pneus nous a permis d’aller plus loin que quiconque et très vite à la fin. »
Carlos Sainz à Silverstone
« Malheureusement, une voiture jaune (la Renault de Ricciardo) a été plus rapide, ce qui signifie que la fin de course a été très stressante, mais en même temps, nous nous sommes bien amusés. »
« C’était amusant, parce qu’il était juste un petit peu plus rapide, et cela lui a permis d’entrer dans la zone de DRS. Il me tenait vraiment dans les lignes droites, avec le vent contraire, des coupures de batterie et nous courrions avec plus d’appui aéro. »
« Mais ont était à fond. C’était des tours de qualifications, et mes pneus durs me permettaient de le faire. C’était très amusant. »
Encore des améliorations à apporter sur la MCL34
Selon Carlos Sainz, McLaren va encore devoir travailler sur sa vitesse de pointe en ligne droite pour se décrocher du milieu de peloton.
« Sur une course ils seront plus rapides, sur une autre, nous serons plus rapides et aujourd’hui (à Silverstone) ils ont été plus rapides. »
« Nous devons impérativement améliorer la voiture à basse vitesse, car c’est ce qui nous donnera l’avantage, et c’est ce que nous n’avons pas pour le moment. »
« Tout ce que nous savons, c’est que nous ne nous sommes pas encore décollés du milieu de peloton, beaucoup de gens disaient que nous avions quittés le milieu de peloton, mais ce n’est pas encore le cas, nous nous battons toujours avec Renault. »
Le week-end dernier, Jean Todt, le président de la FIA, a proposé d’interdire les aides au pilotage tels que le système anti-calage ou encore la réduction de l’utilisation de la télémétrie entre les stands et la voiture en piste.
Certains pilotes sont favorables à de telles restrictions, mais d’autres comme Max Verstappen, Lewis Hamilton ou Charles Leclerc ne sont pas tout à fait d’accord avec ces propositions.
Selon Max Verstappen, supprimer le système anti-calage en Formule 1 reviendrait à éliminer une monoplace d’office à la moindre erreur du pilote en piste.
« Ne pas avoir de système anti-calage signifierait que vous perdez la voiture en course. » explique Max Verstappen à Race Fans.
« Un pilote peut prendre prendre un mauvais départ, mais au moins, il reste en course. Cela peut aussi arriver pendant un arrêt au stand ou ailleurs. Je pense que ce serait un peu ridicule de perdre une voiture pour ça. »
Le président de la FIA a également proposé de supprimer les garages virtuels des équipes et de limiter l’impact de la télémétrie du muret des stands à la voiture pendant les courses afin d’accroître l’imprévisibilité des Grands Prix. Cependant, Lewis Hamilton se dit sceptique sur ce point.
« Je ne pense pas nécessairement que cela fasse une grande différence pour la course. » affirme le quintuple champion du monde de Formule 1.
Impossible de se passer des ingénieurs
Pour le pilote Ferrari, Charles Leclerc, il deviendrait simplement impossible de faire fonctionner les Formule 1 modernes sans l’aide des ingénieurs sur le muret des stands.
« Je pense que nous sommes assez limités, parce que ces voitures sont très complexes. » explique le Monégasque. « Nous devons aussi les faire fonctionner avec l’aide des ingénieurs en arrière-plan. »
« Nous pouvons peut-être réduire certaines informations, mais je pense que nous devons nous limiter à cela, juste à cause de la complexité de ces monoplaces. »
Réduire le poids des monoplaces
Pour Lewis Hamilton, le point le plus important est de réduire le poids des monoplaces, qui sont devenues bien trop lourdes ces dernières années.
« Les voitures n’ont pas besoin de peser 730 kilos. » ajoute le Britannique. « Elles n’ont pas besoin d’être aussi lourdes. »
« Elles étaient à 600 kilos ou quelque chose comme ça il y a des années, j’ai parlé à mes ingénieurs et ils m’ont dit qu’en modifiant les règles, nous pouvions revenir à cela. »
« Nous devons juste enlever certaines choses de la voiture, mais je pense que nous pouvons les rendre plus légères. »
Daniel Ricciardo admet être un peu plus soulagé d’avoir terminé le Grand Prix de Grande-Bretagne dans le top dix, après deux courses sans points.
Après le Grand Prix d’Autriche, le pilote Renault ne cachait pas sa frustration de ne pas pouvoir marquer de points au volant d’une monoplace mal équilibrée.
Le doute s’est même installé chez Renault après les commentaires des deux pilotes, qui considéraient qu’un problème fondamental les empêchaient d’exploiter au mieux la RS19 depuis deux courses.
Mais en Grande-Bretagne, les deux pilotes Renault ont terminé dans le top dix, ce qui a rassuré Daniel Ricciardo, qui a franchi la ligne d’arrivée à la septième position à seulement 7 dixièmes de la McLaren de Carlos Sainz.
« Dans l’ensemble, je pense que c’était une bonne course (à Silverstone). Je pense que mon départ n’était pas mauvais, mais Lando (Norris) a réussi à me dépasser après un duel propre. Nous l’avons repassé en lui faisant l’undercut, mais c’était frustrant de voir la voiture de sécurité faire le jeu de Carlos (Sainz), qui a pu profiter d’un arrêt gratuit. » explique Daniel Ricciardo.
« Nous avons eu un peu de malchance sur le coup. Nous l’avons chassé jusqu’à l’arrivée sans pouvoir véritablement l’attaquer. Cela fait du bien de retrouver le top dix, surtout après les deux derniers rendez-vous. »
« Notre rythme sur un tour et celui en course ont connu un regain de forme en peu de temps et nous aurions volontiers signé pour ce résultat il y a deux semaines. »
« C’est encourageant pour moi d’être sixième ou septième à la fin de la journée. Evidemment, je souhaite remonter le plus haut possible sur la grille, mais au final, je me sens épanoui et l’équipe s’en est rendu compte. C’est tout ce que nous pouvions espérer. »
« Ce n’est pas une année où nous nous battons pour le championnat, et nous devons donc prendre tous ces aspects positifs. Je me réjouis avec les gars de chaque petite étape dans ma carrière, nous y arrivons, nous travaillons. »
Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1 a dévoilé les choix de pneumatiques de chaque pilote pour le Grand Prix d’Allemagne 2019.
Comme en Angleterre le week-end dernier, ce sont les pilotes Renault et Toro Rosso qui ont opté pour la stratégie la plus agressive en Allemagne avec pas moins de 10 trains de pneus Tendres pour Nico Hulkenberg, Daniel Ricciardo, Alex Albon et Daniil Kvyat.
Parmi les trois top teams, ce sont les pilotes Mercedes et Red Bull qui ont choisi le moins de pneus Tendres à Hockenheim, seulement huit pour Valtteri Bottas, Lewis Hamilton, Pierre Gasly et Max Verstappen.
Les deux pilotes Ferrari quant à eux ont choisi neuf trains de pneus Tendres chacun, alors que Charles Leclerc se démarque avec deux trains de pneus Durs choisis, tout comme Valtteri Bottas chez Mercedes.
Le Grand Prix d’Allemagne, onzième manche du championnat du monde 2019 de Formule 1 se déroulera du 26 au 28 juillet.
Les pneus de chaque pilote pour le GP d’Allemagne 2019
Le dernier Grand Prix de Grande-Bretagne n’a fait que mettre en évidence le talon d’Achille de Ferrari selon Ross Brawn.
Selon Brawn, la Scuderia Ferrari souffre d’une usure prématurée des pneus et se doit de réagir très rapidement dès son retour à l’usine de Maranello cette semaine, sans quoi, ses chances pour le titre vont s’évaporer comme neige au soleil.
« Charles Leclerc a été fantastique en termes de performances lors de tours de qualifications, sachant qu’il n’a perdu la pole que dans le dernier secteur d’une piste qui ne correspondait pas aux caractéristiques de la SF90, en particulier par temps froid. » explique Ross Brawn, manager sportif de la F1.
« Pendant la course, Ferrari était troisième, loin de Mercedes et derrière les Red Bull. L’usure des pneus semble être le talon d’Achille de l’équipe. Cela se voyait le vendredi et bien que l’équipe ait réussi à résoudre partiellement le problème ce week-end, cela ne suffisait pas pour les mettre dans la lutte pour la victoire. »
« De retour à Maranello, ils vont devoir comprendre pourquoi, et ils doivent réagir rapidement s’ils veulent garder en vie leurs espoirs de se battre pour le championnat. »
« Les deux pilotes ont également eu des dimanches après-midi très différents. Leclerc a inscrit son cinquième podium de la saison, son quatrième d’affilée. »
« Il était visiblement ravi après une course qui a mis en lumière non seulement son talent et son style de pilotage propre, mais également sa bravoure dans ces duels passionnants, à la fois en défense et en attaque. »
« Les commentaires de Charles dans les interviews après la course ont révélé qu’il était plus heureux d’avoir triomphé dans ses duels avec Verstappen et Gasly que dans le résultat final, montrant que ce sont ces éléments qui font de la Formule 1 ce qu’elle est. »
Vous êtes curieux de savoir à quoi ressembleraient les pilotes de F1 dans quelques dizaines d’années, et bien voici un petit aperçu.
Depuis quelques jours le phénomène FaceApp a envahi la toile, et naturellement, les pilotes de Formule 1 n’ont pas pu y échapper.
Pour voir à quoi pourraient ressembler votre/vos pilotes préférés dans quelques années, il vous suffit de cliquer sur la galerie ci-dessous et de faire défiler les images des quelques pilotes déjà touchés par le phénomène.